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LÉA DUCHEIX HI CM

HISTOIRE DES INSTITUTIONS


VIELFAURE PASCAL

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PARTIE I: LA ROYAUTÉ FRANQUE

Introduction: L’installation des peuples germanique dans l’Empire Romain

Déplacements de peuples venus de l’Est (X2 cartes)

Grands mouvements d’invasions commencent après 395 (Empire d’orient / Occident: séparés)

Empire : divisé (invasion germaniques: 4°, s’accélère au 5°)

—> Goths: (Wisigoths+Ostrogoths): en 410: Roi Alaric: s’empare de Rome


—> Francs
—> Allamands
—> Suèves
—> Vendales
—>…

=> Viennent car : poussés par un peuple: Les Hurs (dangereux pour les peuples Barbares: massacre des
population et brule les villes)

Empire d’Orient : ont détournés les vagues migratoires vers l’Occident, ils ce sont ainsi fait une place
dans l’empire romain en traversant le Lime (frontière fortifiés).

Les Hurs: vont franchir les frontières Romaines à leurs tour (seconde moitié du 5°): Sainte Genevieve
protège les zones en Etat de combattre et les Hurs ont décidés de ce détourné de Paris et vont rasés
Orléans.
Attila (Roi de Hurs) finit par être arrêté dans la bataille des chant catatonique (en 451: Aetius dans son
armé a peu de soldats romains, il y a des barbares: comandant romain avec des troupes très hétéroclites, ils
vont arrêter Attila, il repart avec ses chariots: c’est un coup d’arrêt à l’invasion qui va rassurer les peuples)

Les barbares sont liés avec les romains dans cette bataille contre les Hurs, car ils sont déjà installé à Rome
et s’entendent avec Rome, ils vont passer des genre de contrats avec les Romains. Dans cette vague
migratoire, il y a, venu du Nord de l’Europe, des populations: Les francs vont arriver.

Ce qu’on appel « invasion »: c’est plutôt une installation progressive, on a des peuples qui vont s’installer
sur le territoire de Rome. Rome a compris l’intérêt qu’elle avait de s’associer avec ses peuples, qui va
utiliser des formes juridiques afin de réglementer leurs relations mutuelles

Les 3 procédés juridiques:

—> L’enrôlement individuelle des soldats : des barbares qui vont s’alliés a des troupes auxiliaire : des
troupes germanique qui vont venir s’allier à l’armée Romaine (confrontation a des peuples indisciplinés face
a des Romains très disciplinait en terme militaire)

—> Les Laeti (Lètes) : Lorsque Rome remportait un peuple (les peuples vaincus): système des lètes c’est
une forme d’intégration forcé, peuples vaincus qui vont être gardés sur le territoire romain (souvent aux

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frontières) en leurs considérant des termes aux frontière de leurs pays, et lorsque Rome les Appellent ils
doivent intervenir pour la défense des frontières romaines (ce sont des peuples principalement nomades qui
vont très souvent devenir des agriculteurs)

—> Traité (Foedus): Des le 4° siècle sous la pression des HUrs, des peuples entiers viennent à Rome
s’installer, c’est basé sur le droit de l’hospitalité, des traités accordent a ces peuple le droit de l’hospitalité,
en contre parti en cas d’attaques graves contre l’empire, ce peuple devra envoyer une troupe pour défendre
l’empire, c’est un procédé juridique.
Ce Foedus a aussi bien concerné les les wisigoths que les francs.

=> Combinaison de deux cultures (Germanique + Gallo-Romaine) vont fusionner: évidente romanisation
des peuples germanique s’installe.
Incidence de cette romanisation sur l’organisation du pouvoir.
(La langue Romane sera basé sur le latin mais des mots germanique y sont introduits : Ex: le vocabulaire
sur la Guerre)

LE PEUPLE FRANC: La période Franque qui s’étale du 5° au 10° siècle, va connaitre deux dynastie

—> Mérovingiens
—> Carolingien

Chapitre 1: Le pouvoir royale

Section 1: La royauté mérovingienne

§1: Un Chef germanique, un roi chrétien

Clovis est un chef germanique qui va comprendre l’importance de l’Eglise.


Ce chef de guerre pas décider de se convertir au christianisme.

I) Clovis, chef de Guerre

Premier atout de Clovis: c’est son charisme.


Il appartient à une famille importante, et déteint le pouvoir de son grand père Mérové, il est donc un chef
de tribut naturel dont le charisme au coté magique: on imagine que seul un chef issus de la bonne ligné
peut protéger son peuple, Clovis fait partit de ceux qui peut protéger le peuple Franc

La puissance magique qu’il déteint: symbolisé par le port de sa longue chevelure.

Clovis tout au long de son règne a vécu une série de victoires impressionnante:
—> Le premier a en faire les frais est le royaume de Soisson (Vase de Soisson)
—> Puis la deuxième bataille est la bataille de Tolbiac,
—> Troisième bataille contre les Wisigoth en 507, Clovis est victorieux du Roi Alaric (qu’il va tuer).

Les principaux Rois avaient été influencés par l’Arianisme: que le Christ n’était pas dieux, cad que
l’arianisme rejeté la religion chrétienne: manifestation qui avait été considéré comme une hérésie.

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Dans un système ou soit on est chrétienne (appui de toute l’église chrétienne) ou Arianisme.
—> Clovis a compris l’intérêt qu’il y avait de devenir chrétien : c’est un calcul politique (Clotilde, sa
femme, l’a cette influencé mais le désir politique l’emporte)

II) La conversion de Clovis au christianisme

Les circonstance et la date de la convention de Clovis : fait part de débats


On sait que à la fin du 5° siècle (en -497/8)

Il est poussé par Clotilde (la nièce des Rois Burgondes): adopte la religion chrétienne

On dit que avec lieu entre 3000 et 6000 guerriers se sont convertissent (chiffres incertains)
—> Symbolise que le Roi n’est pas seul dans sa démarche
Progressivement le peuple Franc devient chrétiens

Clovis n’est PAS SACRÉ Roi, il est baptisé (Ca ne change pas l’ampleur du pouvoir)
: convertis au christianisme Bien qu’il ne soit que baptisé, cet événement est considérable, car c’est le
pont de départ entre l’Eglise et la royauté: on dit que Clovis est le Roi des évêques car il va être
protecteur de l’Eglise.

On va se rattacher à la conversion du Roi chrétien Clovis au cours des dynasties suivantes.

§2) La conception du pouvoir

I) Les principales prérogative du Roi

Le Vase de Soisson:

A l’issus d’une bataille victorieuse, l’usage des peuples germanique et franc, fut de prendre le trésor de
l’ennemi et de le partager entre les guerriers (partage par tirage au sort: démocratie)
A l’issus de la bataille de Soisson, l’évêque de la ville vient voir Clovis, et va lui demander de rendre un
Vase qui appartient soit disant à l’église (Clovis a demander qu’on enlève de la pile le Vase pour pas qu’il
soit tiré au sort) la légende dit que un Guerrier a trancher le Vase avec une hache: il dit « tu auras que ce
que le sort t’attribuera ».

Enseignement que l’on peut tirer de cette première période: On est avant la conversion de Clovis, mais
déjà il tient à s’assurer du soutien de l’Eglise, il ne veut pas heurter cette dernière (respect
ecclésiastique)

1 an plus tard, Clovis se trouve devant le fameux guerrier qui a briser le vase de Soisson et lui dit que ses
armes sont salles en les mettants par terre, lorsque qu’il s’abaisse pour le ramasser: Clovis dit « souviens toi
du vase de Soisson » et lui tranche la tête.

Pdt longtemps: l’interprétation de ce qu’on en donner était l’image d’un Roi faible et cruel.

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En réalité on a aujourd’hui un autre regard sur cet épisode: sa symbolise un pouvoir absolus du Roi: il a
un droit de vie et de mort sur les guerriers.

Il y a des concepts qui permettent de symboliser le pouvoir du Roi: 2 éléments importants:

—> La Mainbour (ou Mundiun):

C’est le pouvoir d’une personne qui se manifeste par la parole: Le Roi détient cette forme de puissance
tourné vers le maintient de la paix, c’est une puissance conditionné par le maintient de la paix, de la
justice du Roi: le Roi doit rendre à chacun son du.
Le Roi a un devoir de protection générale à l’égard de son peuple.

—> Le pouvoir de Ban (ou Bannum):

C’est le pouvoir de donner des ordres (d’ordonner / d’interdire) et de faire des défenses, et celui qui ne
respecte pas le Ban a une amende (60 sous d’or chez les Francs).
Le Roi peut aussi déclarer l’individu récalcitrant Hors la loi on va les qualifier de « fort ban » (quelqu’un
qui n’a pas respecté le ban) : il est bannie.
L’individus qui est en dehors du droit, si on le trouve sur le territoire, n’importe qui peut le tuer sans passer
devant les forces judiciaires (pas de compositions pécuniaires).
Le Ban ça sert à donner des ordres particuliers / généraux: possibilité pour le Roi de décider, légiférer,
et juger.

II) La disparition de l’idée d’Etat ?

L’idée d’Etat n’est pas connu chez les peuples germaniques, mais on part s’employer à essayer de garder
les apparence des prérogatives romaines.

Toute l’organisation Romaine est dominé par l’idée d’Etat.


Au dessus de l’empereur il y a quelque chose de permanent, la res publica, les empereurs ont conscience
qu’ils sont les premiers représentants de l’Etat, il est même sensé agir dans l’intérêt de tous et pour le
compte de l’Etat (c’est un Dominus : un maitre).

Lorsqu’un citoyen obéi a l’empereur: est enfaite un citoyen qui respect l’Etat.

L’idée d’Etat a disparu chez les Francs, même si quelques Clercs utilisent encore des concepts étatiques
(Ex: Res publica), la conception que l’on avait à Rome s’éloigne.

Le Roi franc est véritablement le maitre de ces sujets, il est le maitre de son royaume dans la plénitude
du terme.

La romanité n’a cependant pas disparus, on cherche même (les Francs) à effectuer des liens avec cette
Romanité: Clovis a obtenu de l’empereur d’Orient des titre et des signes de part la recherche de sa
gloire impériale (il obtient le titre d’auguste de la part de ce mm empereur; Il se fait remettre le titre de
patrice des romains: : hauts fonctionnaires civiles ou militaire se faisaient remettre ce titre; Il se refera

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aussi remettre les insignes du consulat) —> on plus la conception de l’Etat Romain mais on tient à se
rattacher aux prérogatives de l’Empire Romain.

Les Rois mérovingiens ont-ils connaissance et conscience de ce qu’est le pouvoir romain? —> Probablement pas.

Ici, l’apparence dans le jeux politique est importante, Clovis a réussis a assoir son pouvoir grâce a ces
titres de romanité, cette apparence romaine a aider a assoir le pouvoir des Francs

Le Roi des Francs reste le « Rex Francorumm »

Ce qui symbolise le lien entre Roi et citoyen; est représenté par un serment entre ces derniers de fidélité :
on obéit a son roi car on a prêté le serment de lui être fidèle ».

III) Le caractère patrimoniale du pouvoir

Pendant très longtemps ont expliqué que la monarchie franc était patrimoniale: royale était considéré
comme un bien, le roi avait des droits de propriétaire.

C’est un E de droits, revenus et prérogatives que le Roi pouvait tiré de ce territoire (ex: les impôts) tt cela
entrer dans le patrimoine du Roi.

Le caractère patrimoniale du pouvoir engendre 2 conséquences:

Premiere Conséquence:

A la mort du Roi, son royaume est partagé comme un bien de famille (partage du royaume à la mort de
Clovis partagé entre ses 4 fils).
On insiste sur le paradoxe qui caractérise le royaume franc: il est divisible mais il est aussi un: l’idée d’un
Rex Francorumm qui constitue un ensemble malgré le partage existe: idée de partage ne fait pas
disparaître le fait qu’on a un seul royaume.
Les capitales de chacun des royaumes sont proches pour prolonger cette unité. La difficulté sera le
maintient des relations entre les royaumes.
Clotaire et Childebert vont conserver une relation correcte

A la mort de Clodomer : Les 3 petits fils de la Reine Clotilde vont être recueillir par cette dernière dont
Claudoalde qui a 2 ans.
Selon la loi salique le royaume de Clodomer devait être séparé entre ses 3 fils, or leurs oncles decident
de récupérer le royaume et tuent les 3 enfants héritiers, le plus jeune Claudoalde réussi a s’échapper
avant d’être égorgé. Clotilde était furieuse, et par respect pour leurs mère les fils de cette dernière ont
demander a leurs mère si elle préférait qu’ile rasent ses neveux (perte de la possibilité de monter au
pouvoir) ou de les tuer. Ainsi ils les tuent.
Claudoalde est devenu moine et a donné son nom au monastère mais aussi a une ville (Saint clou)
Claudoalde a refuser au pouvoir lorsqu’il était devenu plus grand.

Le Royaume d’Austrasie:

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Frédégonde était une servante de la première femme de Chipérique. C’est une jeune femme belle et
ambitieuse. Cette maitresse ne veut pas se contenter d’un second rôle et souhaite que le Roi l’épouse. En
seconde noces Frédégonde n’est pas épousé par le Roi, ce dernier épouse une autre femme qui est la fille
du Roi des Wisigoths (raisons politique) cette fille du Roi des Wisigoths (la deuxième épouse de
Chipérique) a pour soeur Brunehaut. Pdt ce temps Frédégonde est toujours la maitresse du Roi. Cette
dernière a empoisonné la reine et en troisième noces, Frédégonde devient l’épouse du Roi Chelpérique
qui va entrer en conflit avec Brunehaut car elle se doute que sa soeur a été empoissonné (combat sans fin
entre ces dernières)
Frédégonde tuer tt ceux qui pouvait nuire a son pouvoir et ceux de ces enfants dont la première épouse de
Chelpérique mais aussi les enfants de cette dernière.
Un jour Chelpérique part à la chasse, et quand il revient elle l’appel par le nom de son amant, ainsi elle va
demander a son amant de tuer son mari, le Roi a la chasse.

26 Février 613: Supplice de la reine Brunehaut

—> Dans le système du pouvoir royale Franc, le fait que l’on partage a chaque génération le royaume
engendre des luttes infinis alimentés par les épouses des flatteries.

Deuxième Conséquences

Le Roi tire l’essentiel de son pouvoir personnel de son charisme qui est symbolisé par la longue
chevelure et qui vient du sang.
Pdt son règne: charisme ne suffit pas, il faut donner au subordonné des terres, des fortunes afin d’assurer
leurs fidélité.
Au départ avec Clovis: il peut distribuer les trésors des conquêtes a ses subordonnés, or avec la
stabilisation du royaume ce type d’entrer d’argent n’existe plus: il faut ainsi qu’il assure la paix au sein du
Royaume il a fallut vivre de ce que produisait le domaine royale or il c’est vidé et les roi mérovingiens ne
pouvaient donc plus assurer la fidélité des subordonnées malgré leurs charisme.

Dagobert Premier (603-639): réunifie le royaume pdt une courte période et est le dernier roi des
mérovingiens.

Le maire du palais prend une grande place aux roi et va assurer le pouvoir de la période de Rois
« fainéants ».
Charles Martel: Maire du palais, son fils s’emparera du dernier Roi mérovingien qui sera tondu

Section 2: La royauté carolingienne

§1: Le sacre

Royauté carolingienne s’installe en 751 et est essentiellement le fait du descendant de Charles Martel.
Pépin le Bref

Il va s’adresser a l’église pour le changement de dynastie, avec l’appuie de l’Englues et va user son pouvoir
que son père avait désormais Roi.

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Dans cette prise de pouvoir, c’est manifesté un mécontentement

La volonté de Pépin le bref de changer de dynastie va provoquer le mécontentement des grands du royaume
ils contestent cette façon de procéder par des luttes sanglantes

« Il fallait mieux appeler le roi celui qui possède le pouvoir que celui qui ne l’a point »

avec cette lutte du pape, il va se faire designer etIl va se faire élire Roi et comme il souhaite que sa légitimité
soit indiscutable, on va recourir au sacre pour cela.
Le sacre est aussi une onction d’une santé qui va symboliser l’origine divine du pouvoir
On trouve la trace de cette pratique chez les wisigoths au 7° siècle

Cette cérémonie du sacre va rendre le Roi plus puissant, il va faire du Roi l’eau de Dieu et ça lui apporte le
charisme qu’il n’avait pas (pas descendant des mérovingien)

Le fait d’être sacré revue l’attitude du roi à réussir sa mission sous le regard et pour le compte de dieu. Il a
une mission avec des engagements.

En 751, va perdurer et prendre le nom de Corius magnus : charlemagne va donner son nom a la dynastie.

Sacre de pépin: il est a la fois roi et aussi une sorte de prêtre laïque au service de dieu
Pépin le bref se sert de l’église pour assoir son pouvoir et pareillement donne une place prépondérante à
l’église dans le royaume.

Abbé Alcuin: conseiller de Charlemagne, il proclamera que « le Roi est vengeur des crimes correcteur des
erreur et pacificateur »

Le sacre a la fois a renforcer son charisme et en mme temps lui donne des obligations

§2: La restauration de l’Empire

Pépin va régner jusqu’en 768: il a 2 fils: charlemagne récupérera seul le royaume qui est devenu sous pépin
le bref très grand (réunification après Clovis)

Ce qui distingue le royaume d’un empire, c’est la tendance universelle de l’empire.

On va suggérer à Charlemagne de transformer le royaume en empire.

Il y a une fascination en particulier sous charlemagne pour l’Empire Romain

En l’an 800, Charlemagne va être couronné empereur (Pas sacré)

774: Maitre de l’Italie : charlemagne contrôle une grande partie de l’Italie, le territoire du pape est bien
respecté par Charlemagne
Ce territoire au centre de l’Italie est respecté. dans un premier temps les relations entre la papauté sont des
relations dominant dominé

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Avec Charlemagne le dirigeant qui concède au pape ces terres. A ce mmt la qu’on a l’idée de créer un texte
évoquant la donation de l’empereur Constantion. On aurait dit que Constantin aurait donné à l’Eglise partie
occidentale de l’Empire (ce texte est un faux), et sera utilisé jusqu’au XVI.

Forme de cesaro papis l’immixtion du pouvoir laïque dans la sphère religieuse


C’est charlemagne qui va être le guide de la cérémonie du couronnement. Le pape Leon III va décider que,
cette cérémonie se produit me soir de Noël.

Charlemagne est parvenu a un pouvoir considérable a l’issus de cette cérémonie: il est roi sacré et
empereur.
LA signification pour lui est clair: il va se considérer comme le médiateur entre le christ et les Hommes.
On est toujours dans la mentalité Franc.
Charles Grand et pacifique empereur, gouvernant l’empire Romain: périphrase. Il y a une certaine
ambiguité, mêmes pour certain l’empire d’accident est restitué.

Est ce que la restauration de l’Empire signifie un retour de l’empire romain d’occident?

Le renouveau de l’Etat: renforce l’unité du pouvoir, tt ces peuples appartiennent désormais )à un mm


empire.
L’idée est renforcé par le successeur de Charlemagne: Louis le Pieux.
Charlemagne avait prévu en 806 de diviser son empire entre tous ses fils:
Louis le pieux sacré et couronné à Reins par le pape Etienne va s’entourer de conseiller egliastiques et les
évêques dont il s’entoure vont jouer un rôle important: le gouvernement des évêques.
Un épisode va symboliser cette mainmise des évêques: Louis le Pieux avait organisé une rébellion en Italie
qu’il va mater par la force, il souhaite que vital d’Italie soit exécuter, il va gracier Bernard vitali, mais
souhaite qu’on lui crève les deux yeux qui décède des circonstances de l’extraction.
Les évêques s’insurgent contre l’ordre donné par louis le pieux, et vont lui imposer de faire pénitence:
symbole de ce qui va marquer la faiblesse de l’empire vis a vis de l’Eglise/ Louis le pieux ne s’en relèvera
pas, il avait être déposer, puis reviendra au pouvoir avec bcp de difficulté, et a sa mort, ses 3 fils se
disputeront le pouvoir.

Chapitre 2: L’administration du royaume

Section 1: L’organisation administrative

§1: Le palais
Les fidèles les officiers, les assemblées

On y trouve les fidèles: les plus proches du Roi, ce sont des personnalités choisis par le Roi.

Officiers, qui vont occuper des fonctions autour du roi

Au début les roi mérovingiens ne restaient jamais a la même place longtemps la cour se déplaçait et il se
déplaçait avec sa cour: les fidèles et les officiers.

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Il y a une confusion entre les fonctions domestiques et les fonctions administratives, le Roi s’entoure
d’officiers qui peuvent être des personnalités importantes. Au début c’est le chef des domestiques du Roi
qui va devenir administrative et même politique plus tard.

Au 7° siècle les officiers et plus particulièrement le maire du palais se mêle de plus en plus de questions du
royaume: du fait de la répétition du phénomène des minorités qui engendre cette intervention de plus en
plus régulière

Le maire du palais agit en exacerbant la plénitude du pouvoir royale: sa position éminente va leurs
permettre d’assoir leurs pouvoir auprès desserrants du Royaume.
Cette fonction vont leurs servir a s’emparer de la réalité du pouvoir en chassant le dernier Roi mérovingien

Il s ne sont pas les seuls a comptés dans l’administration du palais: il y a aussi le Contes
Le comes palatini (conte du palais) ils a une fonction particulière de préparer les procès au tribunal du
papier et on voit quelques fois que le Roi prend le soin de diriger le tribunal.
A l’époque carolingienne : pépin a refusé de nommer un maire de palais
C’est me chef de la Justice

Le maréchale: Mares calci: commandant de l’écurie du roi : ils ont à leurs tête le conte de l’Ecurie.

Le service de Chambre du Roi : « Le chambré », un officier qui est chef domestique de la chambre du Roi, il
va également occuper des fonction administratives extrêmement importante.

Les assemblés ou plaides: dans le plais se tiennent des assemblées tenu par le Roi. Assemblée guerrier de
politique. C’est un pour le roi pour mieux gouverner le Royaume. En droit ces assemblées ont seulement un
rôle consultatif. On leur fait approuver par l’assemblée les capitulaires généraux, cerna

Rattraper

§2: Les agents locaux du Roi

Le roi ne peut pas être partout, il lui faut des représentants: il vas designer des agents locaux que l’on appel
des conte.
Paguille: administré par le Roi: le Chef: Pagus
Le roi leurs leur a confie une partie de ces prérogatives: ils ont l’exercice essentiellement de la justice

Le conte est un agent du roi: qui est en principe nommé par le roi et révocable par le roi
Il exerce les prérogatives de puissances publiques sur les circonscriptions les Paguille

A certaines périodes il y aura au dessus du conte un duc qui sera chargé du bon fonctionnement de son
duché
En dessous du conte il y a un le vicomte : administrateur subordonné du comte

Le comte (statut, attribution, contrôle)


Attributions du comte: attributions larges: il sont les délégués du Roi sur les Pagis
C’est un chef civil militaire, de la justice. C’est lui qui fait exécuter le ban (les ordres royaux)

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Il est omnipotent: c’est un petit Roi (Napoléon: Préfets sont des empereurs aux petits pieds: pareil pour les
comtes)
Il va faire connaitre les loi sud Roi, il va participer à l’activité des terres
Le comte est le protecteur des sujets du royaume, sa mission principale : c’est la justice

Lorsque le roi perdra ses prérogatives, ce sont les anciens agents royaux qui les récupéreront
Les agents locaux: source de danger
Si ls sont fidèles aux rois et respectent leurs prérogatives: tout va bien mais d’autres vont abuser de leurs
prérogatives

Ces abus Charlemagne va en avoir conscience, et a décider à remédier aux abus en envoyant des agents pour
construire l’administration locale: on a créer les MISSI DOMINICI employés du maitre, se sont des
personnalités de l’entourage de l’empereur, ils vont par 2 (1: Monde clergé 2: Monde laïque) et vérifient,
contrôlent si localement le comte ou ses subordonnées n’ont pas abusés de leurs prérogatives, Ils vont
écouter les plaintes des sujets, et ont le pouvoir de juger certaines affaires laissé de coté par l’administration
locale. Cette pratique montre le retour d’une procédure de caractère acquisitoire.
Ce système de contrôle a bien fonctionné sous charlemagne mais est tombé en désuétude au cours du 9° et
10° siècle.

Section 2: Les moyens du pouvoir

§1: La justice

Le système judiciaire reste secondaire: monde ou ce qui compte est de pratiquer la vengeance privée (faida)
Dans l’esprit des gens ce qui compte c’est de se venger: on reste être longtemps dans cet état d’esprit.
Lors d’un dommage: soit il y a la vengeance, soit il y a la composition : la justice vient ainsi en dernier rang .
Les querelles privées même graves : continuent de se régler dans le cadre de la vengeance privée.

I) Les juridictions

A) La période mérovingienne

1) Le tribunal du palais

Il y a essentiellement 2 juridictions:
-Le tribunal du palais: composé du Roi et de ses proches conseillers, sont réservés au tribunal du palais les
affaires les plus graves: tt ce qui va toucher au Roi ou sa famille va être du ressort du tribunal du palais.
Mais aussi les protégés du Roi qui vont avoir se privilège de juridiction.

A quel moment l’usage de la torture a pu être re-introduit ?: Usage dans le cadre du tribunal du Palais de la Torture.

2) Le Mallus

La Mallus est le tribunal de droit commun que l’on retrouve dans chaque circonscription, que l’on appel en
principe la Centaine.

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Usage qui consiste pour le tribunal de se réunir en pleine air, dans le lieux le plus élevé de la circonscription
(colline) on convoque tt les H libres de la circonscriptions à assister à la session (sous peine d’amende).
Les H libres vont acclamer ou rejeter la décision que l’on va leurs présenter.
Le tribunal est présidé par un représentant local du Roi (comte ou subordonné du comte).
On va faire approuver la décision aux H libres.
Ceux qui decident: celui qui préside (soit le comte soit son subordonné), le président est assisté d’un
censeur choisis par des notables (les rachimbourg / boni homines) de la circonscriptions (H libres qui
connaissent les coutumes du lieu : ces personnages sont des personnes qui appartiennent à une certaine
aristocratie locale ).

Il n’y a pas de hiérarchie entre le Mallus et le tribunal du palais

B) Les reformes carolingiennes

A l’époque carolingienne on garde cette structure (tribunal du palais/ Mallus) mais il va y avoir 3/4
reformes importantes résultant de difficultés ou d’abus que représenter le système précédent.
La peine d’amende dans le cadre du mallus: les agents locaux vont convoquer très fréquemment le tribunal
afin de faire venir les H libres qui dans l’immense majorités sont des paysans travaillant la terre qui ne
peuvent venir au tribunal : et donc devront payer l’amende. Ce sont des abus de convocations pour
percevoir une partie de l’amende.
Le pouvoir royale va décider pour arrêter ces abus: qu’il n’y aura que 3 session de Mallus pas ans.

L’autre reforme concerne les Rachimbourg : ils vont devenir des juges permanents (échevins): Ces échevins
sont les ancêtre de nos magistrats.
On nomme 7 échevins par circonscription pour assister le comte dans l’exercice de la justice.

La Troisième reforme concerne la compétences des tribunaux: elle consiste a considéré que désormais
lorsque le mallus est présidé par le comte il pourra juger de tt les affaires (mineurs/majeurs) mais lorsqu’il
s’agit d’un subordonné il peut traiter que les affaires mineurs.
Les causes majeurs: sont essentiellement les affaires criminelle graves: meurtre / incendies / …
Il n’y a pas à l’époque de hiérarchies entre les juridiction: il n’y qu’une répartition des compétences.

A partir de 802: l’organisation judiciaire c’est compliqué dans la mesure ou on a donné des compétences
spécifiques en matières de justices aux ? (faire régner l’ordre publique: dont celle qui consiste en la
poursuite et le jugement des délinquants): intervient alors la procédure inquisitoire
Sur le plan pénale, la justice devient plus répressive.

II) Le déroulement du procès

1) Une procédure accusatoire

Il n’y a pas dans le monde franque de distinction entre procédure civil et procédure pénale.
Devant le tribunal de droit commun: la procédure est exclusivement de type accusatoire cad que le tribunal
ne peut pas se saisir d’office, il faut qu’il soit saisit par une plainte de la victime ou de sa famille.

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Dans les mentalités de l’époque la vengeance privé reste courante, Charlemagne a tente de mettre fin a ces
pratique (capitulaire de 802: «  défendons formellement que les parents du tué: faire la paix par
composition »)

Procédure accusatoire: grand formalisme: prononcer certaines paroles/faire certains gestes.


Le procès débute par l’ajournement: situation dans laquelle on va se présenter devant le domicile de
l’accuser, on va l’inviter en justice (jusqu’au repu du 9°)
Il faut la présence obligatoire des plaideurs.
Si l’accuser ne vient pas le jour de l’audience: Amende (on peut repousser 2 fois l’audience ensuite il sera
juger sans défaut: cad sans sa présence)
Le demandeur va exposer sa demande (formule rituelle + gestes), l’accusé répond par une formule
symétrique, lorsqu’il nie le juge va demander des preuves.
Contrairement au système actuel ce n’est pas à celui qui demande d’apporté la preuve, c’est l’accusé qui va
devoir démontrer son innocence, pour démontrer son innocence il doit prouver sa pureté.

2) Les modalités de preuves

Il y a les moyens rationnels de preuves et le témoignage.

A l’époque Franc, il est rare que l’auteur des faits signe par écrit ses aveux

Il y a des procedes de preuves irrationnels: le serment, ordalies

Témoins prêtent systématiquement serments, marges tt il y a bcp de témoins qui sont de faux Témoins: on
effraye en racontant des histoire de la sanction divine sur les faux témoins, ça n’a pas marché ainsi on va les
sanctionné avec une amende, ce qui ne va pas margé, ainsi on va mettre en place la mise en place de la
coupe de la main en cas de parjure.

Le serment purgatoire: consiste pour l’accusé de témoigner son innocence, l’accusé ne jure pas tt seul, il est
entouré d’individus qu’is viennent jurer avec lui (des co-jureurs: ce ne sont pas des témoins, ils reteignent
juste de sa bonne moralité, est de la véracité de ses propos): (25 co-jureur pour la loi salique)

Tout cela ne suffit pas au tribunal: L’accusé va devoir faire la démonstration de sa pureté.
L’accusé et le Demandeur ont tt deux jurés.
L’accusé pour prouver sa pureté va être soumis a des épreuves physiques (LES ORDALIES) afin que se
manifeste de manière lisible pour tous et incontestable la pureté ou impureté.
Si il est pure: il est innocent au contraire si il est déclaré impure: il sera accusé de parjure (mensonge du
serment) et perdra le procès.

ORDALIES UNILATERALES: On utilise le feu et l’eau pour pratiquer l’ORDALIE.


Les Ordalies se sont multipliés au 8°, on a constater que les faux serments se multipliaient.
L’Eglise n’est voit pas les ORDALIES d’un bon oeil: on utilise la divinité pour les affaires judiciaires: L’église
encadre les ORDALIES d’un rituel Chrétien.

Il y a 3 formes principales d’épreuves

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—> L’ordalie par l’eau bouillante: on place a l’intérieure d’un chaudron un maillon en fer, l’accusé doit
retirer l’objet coincé au fond. Ils lui enferment la main dans un sac en cuir pendant 3 jours et 3 nuits. Au
bout de 3 jours, on examine la qualité de la plaie, si elle est vilaine l’individus sera déclaré impure. Au
contraire si la blessure est seine : indiv pure/gagne le procès

—> L’ordalie du fer rouge


Accusé doit porter sur une certaine distance le fer rouge dans la mais et on enferme la main pendant 3
jours.

—> L’ordalie de l’eau froide


On va attacher l’accusé et le balancer dans un bain d’eau froide (bassin bénie par le prêtre): si l’accusé est
accueillie par l’eau bénite: il est pure / si il flotte il est impure.

ORALIES BILATÉRALES

—>L’ordalie de la croix
2 individus sur un piquets: doivent lever les bras de manière parallèle au sol, celui qui baisse les bras : perd
(dieux choisis qui tiendra)

—> Le duel: 2 adversaires qui s’affrontent dans un combat singulier avec une idée selon laquelle dieux est
la pour soutenir celui qui est pure: on va jusqu’a tuer celui qui perd.
En 867 le Pape Nicolas Ier condamne le duel judiciaire. Le duel reste le mode de preuve la plus courante
entre le 10 et 12° siècle

§2: L’armée

L’empire Romain a confié la défense de ses frontières aux barbares (voir début du cours)
Les Rois Francs n’ont jamais connus de difficulté de recrutement, on toujours pu soulever des troupes
nombreuses. Les grands du Royaume ont constitués des troupes à leurs services.

A l’époque mérovingienne armée Franque: composé presque uniquement de cavalerie.

2 modalités de recrutement:
Le système Romain prévoyait que chaque propriétaire foncier devait à l’Etat un certain nombre de soldats
pour se battre au sein de l’armée impériale.
Epoque Franc: système de nation armée: cad que tt H libre en état de porter les armes est astreint au
service militaire (service obligatoire, personnel)

Ils ont appliqué le sieste de nation armée a tt les autres royaumes.

Seconde moitié du 6°: Le Roi convoque : on réunis les H libres qui doit au Roi le service militaire à ses
propres frais. Le soldat pendant la durée de la campagne va se nourrir chez l’habitant et est logé chez les
habitants, et à titre de récompense: on va s’emparer du trésor et distribuer (si victoire)

Epoque mérovingienne: la seul troupe permanente =garde royale : les Antrustion

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A l’époque Carolingienne: il y a un développement de la cavalerie


« Miles »: Soldat a Rome; va être réservé aux cavaliers
Combattre à cheval multiplie les frais: élite va pouvoir combattre a cheval et va pouvoir se consacrer au
métier des armes. Se constitue une élite dans l’armée, très souvent le Roi va devoir aider ces gens la à
financer des terres.

A coté des vassaux des Rois il faut savoir que l’on fait appel également au service des propriétaires fonciers
Capitulaire de 804: impose a chaque propriétaire de 4 mense (unité d’exploitation agricole) le service dans
la cavalerie. Celui qui détient 4 mense, devra obligatoirement financer un indiv dans la cavalerie royale
Si on est proprio un ou 2 mens, il faut s’associer et financer a deux un indiv de la cavalerie royale.

A coté de cette armée du Roi: les Grands du Royaume entretiennent des troupes à leurs services, des
l’époque mérovingienne, comte évêque abbés finance une garde personnelle.

Changement: important dans l’organisation militaire


Au cours du 9°: progressive féodalisation du système
Ces forces font finir par obéir à leurs chefs: on oublie l’eta au profit d’un pouvoir local: d’ou cette idée de
féodalité.

§3: Les finances

A l’époque franque, et en particulier a l’époque mérovingienne: on ne parle pas de finance publique.

Les ressources proviennent du domaine, de l’exercice du pouvoir publique, le Roi est un grand propriétaire
foncier: il tire des ressource, il a des domaines, il les exploitent et en tire des revenus.
Les domaines royaux ont un privilège d’immunité qui fait que personne a le droit de pénétrer sur ces
domaines du Roi, mm les agents locaux du Roi n’ont pas le droit d’empiéter sur les domaines du Roi.
Le Roi va nommer des individus directement, les agents de la puissance publique n’empiète pas sur les
domaines l’administration sont gérer par des organes indépendant.
2 types de ressources tirés par la puissance publique
—> Ressources d’origine germanique : les dons volontaires sont ceux qui viennent aux assemblées (la
coutume a fait que ces dons sont devenus obligatoires)
—> Les profits tirés de l’exercice de la justice: le roi perçoit 1/3 des profits de compositions pécuniaires et
lorsqu’il y a lieu de confiscation du bien le Roi en perçoit un pourcentage.
—> Lorsqu’un peuple vaincu: on va s’emparer de son trésor: le trésor est partagé mais lorsque le peuple
vaincu se voit un tribu à payer régulièrement, cela tombe dans les caisses royales.

On a essayer de maintenir des ressources d’origine romaine. Les mérovingiens n’ont pas pu rétablir le
système financier romain, trop complexe et au cours du 5° siècle: impôts devenus impopulaires
La capitation est l’impôt direct imposer d’utiliser les registres, qui avec les dessins deviennent plus a jour,
on le base donc plus sur les registres romains: ça a finit par devenir une sorte de redevance coutumière : on
va lui donner une sorte de sens a cette redevance, et donc les francs n’ont plus les moyens de déterminer
cette cote. Peut a peu cette impôt qu’il soit personnelle ou elle va ressembler de plus en plus a une
redevance payer par les esclave et les collons a leurs maitre. Cette redevance devient de plus en plus une
marque de contrainte et non plus une véritable marque de l’impôt comme à l’époque romaine.

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La deuxième catégorie d’impôt emprunter aux romain: les impôts indirectes, qui sont eux perdu un peu
plus facilement par les francs. les Tonlieux: tt les prétextes sont bons pour percevoir un impôt indirecte (le
Pedagium, Saumaticum, Pulveratucum)

Au 9° siècles: ces impôts petit à petit n’ont pas transmis au trésor royale: les agents royaux (comte)
garderont pour leurs propre compte la perception de ces impôts indirecte: on rentrera progressivement dans
un système féodale.

Si les ressources sont limités il faut savoir que la circulation monétaire est aussi limité: les dépenses sont
limités
- L’armée coute peu tt comme la justice, les dépenses sociales (supportés par l’église) : l’Etat n’a pas grand
chose à supporter. Les impôts vont souvent servir à des dons, on prélève sur les particulier: le trésor
royale alimente l’église en tant qu’institution qui elle même distribue aux particuliers en difficultés
- —> L’état n’est pas vraiment un acteur: il intervenir indirectement par le biais de l’église
Pour les rois le trésor est un cycle de puissance, on l’utilise pour impressionner les potentielles adversaires.

Chapitre 3 les institutions de l’église

Section 1: L’organisation de l’Eglise

Au mmt de l’invasion barbare: chrétien épouvanté


Eglise seul institution debout: voit un intérêt qu’elle aurait d’évangéliser ces barbares

§1: Le clergé séculier

D’1 coté il y a l’église présente dans le monde: auprès de la population : clergé séculier

Evêque: élu par le clergé et le peuple chrétien, il a un pv spirituel, pv d’ordre, cad qu’il sera lui même chargé
de conférer les ordres sacrés mais aussi un pouvoir de juridiction, un pouvoir d’administration, et participe
dans l’élaboration de droit canonique. Pouvoir temporel: évêque a très vite un rôle politique et administratif
dans le royaume. Lorsque le roi réunis les grands du royaume il rassemble aussi les autorités de l’église.
L’église elle même progressivement s’engage dans les structure féodales.
A coté de l’évêque il faut qualifier celui qui est au dessus de l’évêque: celui qui est l’évêque métropolitain a
l’origine (transmet les ordres sacrés a l’évêque), il prend le nom d’archevêque à partir des carolingiens,
l’archidiacre est le premier collaborateur de l’évêque, c’est une autorité importante, ils rentrent en rivalités
avec les évêques dans le temps. Les archidiacre vont perdent de leurs intérêt alors que les Chanoines vont
voir leurs importance grandir: ce sont des clerc qui entourent les évêques, petit a petit ils se détachent de
l’évêque et vont développer une indépendance vise a vise de cet évêque.
Au sein des diocèse il y a aussi le prêtre qui (….) vont décider a créer des paroisses rurales: une paroisse est
un territoire qui (….)
c’est un lieu de vie sociale: l’église intervient en 3 temps fort (mariage, naissance, mort) et la pratique
d’accolé les cimetières aux églises dates de la période mérovingienne)
Le prêtre dans sa paroisse ont la cura animarum (cura: soin / animarum=âme) = le prêtre a la charge des
âmes.

§2: Le clergé regulier

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I) les débuts du monachisme

Le monachisme est né en Orient (3°/4° siècle) des H vont chercher dieu dans la solitude: ces hommes ont
les appelles des Moines (Monos= seul) puis pour mieux résister aux tentation ou a la folie: ces H se
regroupent et se placent sous l’autorité d’un ancien et vont vivre dans des communautés.

En occident, la fondation au milieu du 4° siècle d’un monastère en Gaulle a liguégé avec au départ des
règles de vie venu d’Irlande: règle de vie de saint Colomban: l’organisateur des principaux monastère en
occident: st benoit de Nursie : créer l’abbaye du mont cassin et va imposer à ses communautés des règles,
l’ordre que fonde l’ordre benoit est l’ordre bénédictin avec l’idée qu’une communauté de moine, un
monastère est une communauté fermé, hiérarchisé, dans laquelle la vie est enfermé. Les contactes a
l’extérieures existent: on s’ouvrent au commerçants, aux voyageurs, aux pauvres… Elle vit également dans
un système hiérarchisé avec à sa tête l’abbé qui est élu a vie par les moines qui a une autorité moral
disciplinaire et administrative. C’est une communauté organisé : divisé en temps forts, il y a le temps de la
prière collective et le temps du recueillement, et 1/3 de la journée est consacré au travail (agricole artisanal
ou intellectuel) : ils ont tous fait veux de bonté de chasteté et de silence.

II) Les reformes monastiques

—> Reforme de Benoit d’Aniane: Benoit d’aniane: Moine qui fonde un monastère à Aniane , il reçoit la
protection de Charlemagne, il sera encourager par Charlemagne, louis le pieux, un cousin de charlemagne:
le comte de Toulouse: Guillaume de Gellone, qui va lui même fonder un monastère (Abbaye de saint
Guihem le désert)

—>Au 10° s: le Duc d’Aquitaine fait construire une abbaye en Bourgogne en 910, cette Abbaye de Cluny va
devenir un centre si puissant

Section 2: Les rapporte entre le pouvoir royal et l’Eglise

§1: Au temps des mérovingiens

Nous savons que l’église a concerné l’organisation Romaine, nous savons qu’elle c’est forcé d’éduquer le
peuple barbares: a permit la médiation entre les peuples

L’église va devenir de plus en plus puissante: va avoir une place privilégié dans le monde royale.
Clovis: « Roi des évêques »: permit aux évêques d’assoir leurs pouvoirs
Eglise domine la société tout entière : l’église domine mais le pouvoir s’appuie sur elle, pour accéder à cet
univers Romain qui lui échappe, ça facilite l’unité.
Les Rois et particulier les mérovingiens ne s’unissent pas dans les questions religieuses: tt ce qui relève de
la discipline du clergé, sur le plan administratif, l’église est soumise au pouvoir royale: un H libre ne peut
être ordonné qu’avec l’autorisation du Roi, recrutement du clergé ne correspond pas au précise d’origine
Le Roi intervient dans les élections des évêques, ici un évêque métropolitain ne peut pas approuver
l’élection d’un évêque sans qu’au préalable le roi n’ai donné son autorisation
Lorsqu’un candidat est pressentit (rattraper)

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Le roi intervient aussi dans le cadre des conciles qui prennent ces fameux canons applicable a l’A des clercs
et forment le droit canonique, si le Roi intervient de 2 manière
—> Pour ce déplacer a un concile l’évêque doit avoir l’autorisation du Roi

En contrepartie les évêques participent au gvrnt du royaume ce sont les conseils du Roi
Lorsqu’ils ne sont pas auprès du Roi, dans les provinces les diocèses surveillent les cours

Grégoire le Grand va reprendre une distinction et va affirmer que le Pape est celui qui détient l’auctoritas
alors que les Rois ont une simple potestas.
Un roi qui se comporte mais peut être censuré

Pape: commence à appliquer une politique augustinienne: prétention que va avoir l’Eglise de contrôle le
pouvoir laïque par des biais différent.

Avec les Roi Barbares, il est bcp plus direct, et n’estime pas a dire que si le roi manque a ses devoirs de
chrétiens alors le pape peut le sanctionner: important dans la relation Eglise/Roi

§2: L’empire Carolingien et l’Eglise

L’Eglise se renforce: Pépin le Bref a usurper le pouvoir en déposant le Roi mérovingien , pour faciliter cette
usurpation de pouvoir pour faciliter la virilité du pouvoir qui se créer on s’appuie sur l’Eglise.

Au temps des Carolingiens: les Rois s’entourent par des conseillers prient pour l’essentiel dans le clergé.

L’Eglise prend une place de plus en plus importante à la mort de Charlemagne: l’Eglise instaure le
« Gouvernement des évêques » les évêques vont s’immiscer de plus en plus dan les affaires du Royaume.

Avant ce déclin du monde carolingien: Charlemagne (Charles le Grand)

Cesaropapisme: l’empereur se comporte comme un chef d’église: contrôle du pouvoir laïque: on le retrouve
chez Charlemagne.
Depuis pépin le bref, la papauté a demander l’aide de la royauté dans leurs lutte contre les Lombards
(755/6): Charlemagne va ainsi agir à la demande du pape, qui le place en situation de supériorité, il est
facile pour lui de négocier le passage à l’Empire.
—> On parle de tendance au Cesaropapisme

A ces occasions, l’Eglise a trouvé son compte dans cette relation: Pendant la campagne contre les Lombards:
le pape n’est plus seulement le chef de l’Eglise, il se transforme en souverain, il est le chef de ces Etats
pontificaux.
L’évolution après Charlemagne n’est plus dans le même sens des 817, Louis le pieux va choisir d’inverser
les choses et de redonner à l‘Eglise son autorité et son indépendance. La faiblesse de cet empereur a conduit
l’église a prendre petit à petit pus d’ampleur y compris dans le pouvoir temporel et l’exemple de cette
immixtion est en 823 lorsque louis le pieux est déposé par un conseil et le pape accorde alors la dignité
impériale au fils ainé de louis le pieux: Lothaire.

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De 833 à 875: les Papes ne cesseront plus de se mêler de l’investitures des Empereurs: le Pape devient au
cours du 9° celui qui est l’arbitre de l’Empire et distribue la dignité impériale.

Conclusion du chapitre:

1) Ordinatio imperii

Acte de 806 de Charlemagne: la division de l’empire par les 3 fils: démarche germanique du partage du
pouvoir: les fils vont se partager les royaumes d’empire entre eux. On est dans une démarche germanique
du pouvoir: l’idée romaine de l’Etat Unis a tt de même fait son chemin: Louis le Pieux a 3 fils et il se dit
qu’il doit attribuer a l’aîné la dignité impériale et le plus gros territoire: dans l’esprit de l’Ordination
Imperii les frère de l’ainé sont sous son autorité: on ne va plus jusqu’au bout du partage germanique
(partage germanique est un partage Égale).
Bernard d’Italie: cousin de louis le pieux (818).

Le déclin de l’Empire carolingien: la première épouse de louis le pieux décède il avait en seconde noce
épouser une princesse ambitieuse, qui lui donne un 4° fils: l’ordicio imperii est donc plus valable: ce 4° fils
va au final récupérer la partie occidentale (Charles le Chauve) la volonté de l’impératrice de donner une part
a son fils va semer le désordre dans l’Empire franc. Le partage devra être aussi revu par la mit d’un des fils
de louis le pieux: L’ordicio imperii

Influence épiscopale à partir des conciles de Juin 829


-Référence des évêques a Gelas: auctoritas des papes/potestas des Rois
-Définition du ministère royal: « C’est tout spécialement de gouverner et régir le peuple de Dieu avec équité
et justice, et de veiller a ce qu’ils aines (ceux du peuple) la paix et la concorde. Lui-Même en effet doit être
le premier défenseur des églises et des serviteurs de Dieu, des veuves, des orphelins et d’autres pauvres et
aussi de tous indigents »

3) Le partage de l’Empire

Louis le Pieux veut remanier l’ordination imperii pour donner une part à son dernier né, Charles, mais
révolte de ses trois premiers fils en 833

843: traité de Verdun

888: fin de l’attribution de la dignité imperiale

987: fin de la dynastie carolingienne

Le déclin du système carolingien


Facteurs internes et externes

Facteurs externes: Au 9° et 10° se multiplie des invasions au sein du T franc qui viennent du monde
Normand et des invasions qui viennent aussi de l’Est: commettent des razzias puis repartent.
On du mal à répondre à la menace.

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Si le pouvoir central n’est plus en capacité d’assurer la sécurité alors on va se tourner vers un personnage
locale. Petit a petit ces perso locaux vont récupérer ces prérogatives régalienne et agiront pour leurs propres
compte.

Facteurs internes: De plus en plus on voit se développer des liens d’hommes à hommes: ça va se retourner
contre le pouvoir central: un H libre appelle le vassale se place sous la puissance du seigneur cet échange
existe des l’époque carolingienne et est encouragé par l’autorité central elle même, ce danger se situe à 3
niveaux: tant que le Roi ou l’empereur reste a la tête de l’E il est dans une maitrise de la situation mais si il
faiblit alors il y a 3 Risque
- Système risque d’être accaparé par les Grands
- mettre
- A partir du mmt ou le système de causalité décline, le vassale a l’impression de ne plus servir l’Etat:
disparition de l’idée d’Etat dans l’esprit des Hommes
Création de zone de défense: l’empire s’organise pour créer des zones de défenses: empereur attribue a des
grands personnages ces zones de défense: les Grands commandements vont être suivis par Robert le fort: il
est chargé de la défense de la partie ouest du Royaume celle qui va être le plus menacé. L’empereur lui
confie cette zone et au cours de cette défense, il va obtenir une importante notoriété: le compte Euds (son
fils) qui va en bénéficier il va aller jusqu’a pendant un temps la couronne va être récupérer par Eud.
888: rupture: un grand du royaume va se faire élire Roi qui va transmettre sa dignité au sien: première
rupture dynastique.

Le Roi n’est plus l’un des fils des rois des Royaumes: le danger c’est que pour être élu le Roi va devoir faire
des concessions

Ces évolutions entre le Roi et les Grands personnages: le Roi concède a ses grands vassaux des territoires:
des Honores : lorsque le Roi est assez fort, il choisi qui est comte (et peut soustraire ce titre à tt mmt).
Capitulaire de Quierzy (877) : Charles va promettre au comte qui l’accompagne que si il venait a périr lors
de l’acquisition d’une terre leurs charges reviendraient à leurs fils: a partir de cette

On est plus dans un système ou le pouvoir central domine: les pouvoir locaux émergents vont avoir la
manoeuvre
Dislocation du territoire: va accompagner cette dislocation du territoire
De 888 à 930: on assiste à la formation de vaste principautés territoriales: ces grandes principautés:
(rattraper) … Et dans un troisième temps:

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PARTIE 2: L’EVOLUTION DES INSTITUTIONS (X°-XV°)

La mise en place du système seigneuriale et féodale: importance prise par certains haut personnages au
cours du X°, parmi les anciens officier des empereurs et roi carolingiens, les robertiens capétiens vont
prendre de plus en plus d’importance: Hugh Capé: 987 marque la troisième dynastie: dynastie capétienne.

Le déclin du système carolingien a vu la monté du système féodale, seigneuriale: en 987 le titre royale
revient au lignage le plus prestigieux du royaume. Le premier capétien accède a la royauté dans une espèce
d’indifférence car rien ne semble freiner la crise politique en occident.
Territoire affaibli par de nouveaux centres d’autorités: qui sont parfois plus puissants que le nouveau roi lui
même.
Morcellement territoriale: dissociation lié au système féodale.
Chute de l’autorité publique

Le domaine des robertiens capétiens est affecté par cette dissociation, tt comme l’aquitaine et la bourgogne.
La seigneurie banale (ou justiciaire): personnages locales qui ont récupérer des prérogatives de puissances
publiques.
Nouvelle répartition des pouvoirs: système relationnel qui est basé sur l’ancienne vassalité carolingienne.

La féodalité désigne (dans un sens étroit) un E d’institutions «  créant et régissant des obligations
d’obéissance et de service, principalement militaire, de la part d’un H libre, dit vassal envers un H libre, dit
seigneur et des obligations de protection et d’entretient de la part du seigneur à l’égard du vassal.
—> Va caractériser cette période du MA, qui qualifie le fonctionnement de la vie politique de cette période

L’obligation du seigneur au vassal est souvent de donner un fief a celui-ci.

on retrouve un lien de dépendance entre les individus, le morcellement des terres, une hiérarchie plus
politique car chacun dans sa seigneurie exerce les prérogatives et puissance publique.

Féodalité, organisation sociale et politique basé sur l’existence de contrat liant les H et les terres et bâtit sur
les seigneuries.

Dans la société féodale, tout n’est pas féodale, cad que les liens féodaux n’expliquent pas tt: 2 types de liens
qui sont au dessus du morcellement féodale:
—> Le lien chrétien: la société médiévale en occident est une chrétienté: qui se veut universelle. Par cette
dimension la, l’église entend dominé la féodalité, notamment par ses ambitions politiques.
—> Le lien national: ce sentiment d’appartenance a une nation qui dépasse le cadre féodale: il nait au cours
du MA: a l’époque de Philippe auguste, il y a l’émergence de ce sentiment. L’idée national ne vient qu’après,
progressivement entre ce lien universelle de la chrétienté et l’appartenance a la terre sur lequel on vit va se
glisser le lien national. La conscience de l’appartenance va se faire notamment au cours de conflits (ex: La G
de 100 ans: fr/bt)

Questions économiques et sociales: la société féodale n’est pas statique, les Rois (Louis VI le Gros/Philippe
Auguste/Philippe le bel)

Coalition: 914 contre l’Angleterre, contre le compte de Flandre.

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—> Bataille de bovine

L’occident après avoir lgt subit les conquête venu de l’est et du nord: l’occident dans cette longue histoire va
a son tour devenir + agressive: commence avec les Barons Normands: vont aller conquérir le sud de l’Italie,
la Sicile, et y forger un Royaume solide. A partir de 1060, un certain Guillaume de Normandie, franchit la
manche en 1066, conquête de l’Angleterre par celui ci. Devient Roi d’Angleterre. A la fin du XI°, le Pape
Urbain II proche les croisades, a la reconquête de Jerusalem: épisode qui va durer 2 siècles. Avec plus ou
moins de succès. Avec en Palestine pendant un temps de la création d’un territoire latin.

Vont ouvrir de nouvelles voix vers la Méditerranée

Importance du Royaume de France: lié a son territoire (le + peuplé d’Europe= 8 millions d’habitants au
10°) avant la peste noir on estime que la France est d’a peu près d’11 millions d’habitants au 14°. Vers 111,
l’Angleterre ne devait comprendre 1 millions 300 milles habitants, et attend 3,5 millions d’habitants au 14°.

Des la fin du 11°: le repliement des pop dans les seigneuries: interdit, on va défricher de nouvelles terres.
Apparition des villes neuves (Avignon: ville neuve) ville médiévales arrivent avec ce renouveau urbain.

Cette exemption s’accompagne d’évolutions technique: évolutions dans les pratiques du commerce (ex: les
moulins à eau / le gouvernail) : on a un véritable décollage eco qui se traduit par la X de lieux de comparses
bien connu (foires de champagnes: hauts lieux d’échanges)

Moyen âge: siècle des monuments (cathédrale de Chartres)

Chapitre 1: L’ordre féodale

Section 1: Le lien féodo-vassalique

§1: La vassalité

Au 11°: l’un ne va pas sans l’autre.


Le lien réel et personnelles: sont liés à partir du 11°

I) Le contrat vassalique

Il résulte d’un contrat par lequel un H libre, le vassal devient le dépendant d’un autre H libre: le seigneur.
C’est un contrat formelle qui créer des obligations réciproques entre les parties: contrat archaïque dont
l’origine remonte a l’époque mérovingienne:
Commendatio: s’agit pour les vassi qui se recommandent au seignores pour avoir leurs protection. a devient
un mouvement irréversible a l’époque mérovingienne.
Contrat oral: rite: qui tient la volonté de conserver le souvenir du contrat
Il y a 2 rite essentiels qui se dvlp a l’époque féodale: l’hommage/ le serment de fidélité

La Datio des mains : pratique de l’hommage : dit au seigneur: « je deviens votre h »/ seigneur rep: « je vous
reçois et prend à H »

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Osculum: consiste en un baisé, et le seigneur s’approchant des vassales

A partir du temps carolingiens on ajoute le serment de fidélité: le vassal se tient debout et jure devant dieu
de respecter son engagement : on jure fidem et securitatem : fidélité et sécurité au seigneur. (engagement
fait sur les livres sacrés) : engagement religieux, si viole de l’engagent: encoure des sanctions de nature
religieuse (ça fait de lui un parjure)

Le contrat en question implique qu’il faille être chrétien.

II) Les obligations reciproques

De l’hommage pour le seigneur + obligation de protéger et de nourrir son vassal

Vassal: obligation de servir le seigneur

L’histoire des relation féodaux vassalique : c’est l’H du progrès de l’élément réel au détriment de l’élément
personnel

Le serment de fidélité, va naitre des obligations relatives : obligation que le vassal a de ne pas nuire à son
signeur. Société très voilante (10°/11°) : on vient rappeler précisément les obligations que les vassaux
tiennent à l’égard du seigneur.

Marc Bhoch : célèbre historien: examine ces relations et dit que le fait qu’on soit obliger de rappeler ces
obligations négatives: était un aveu implicite d’un semi échec du dévouement.

La chanson de geste permet de montrer commentes choses se passer, relation entre seigneurs et vassaux.
Fin du 10° avant le basculement des mérovingiens eux carolingiens. Principe du dévouement du vassal.
L’histoire met en scène deux personnages Raoul et Bernier (issus d’une union illicite entre le père de rouelle
et sa mère) la maman de Bernier prise de morts décide d’abandonner son fils et rentrer au couvant: Bernier
et Raoul sont élevés ensemble: le père est le fils
Arriver à l’âge de devenir chevalier (15 ans): Bernier devient le vassal de Raoul: il est vassal mais sans fief: il
est nourri et loger au château et reste son proche vassal.
Affaire qui va opposer Raoul au pire de Bernier, à la mort du Grand père de Bernier, son père doit hériter du
fief, le Roi Louis IV décide d’attribuer ces terres à Raoul de Cambrai.

Bernier par dévouement à son seigneur va aller faire la guerre contre son propre père pour son seigneur:
montre l’étendu du dévouement. Dans cette guerre qui oppose Raoul et le père de Bernier, on se trouve
dans une ville ou la mère de Bernier c’est retiré dans le monastère. Bernier lui rend visite, elle lui demande
pourquoi il fait la G a son propre père: « Bernier dit que Raoul mon sir est plus félon que Judas, mais il est
mon seigneur ». En assiégeant la ville, les H de Raoul met le feu a cette ville, la mère de Bernier décède.
Le vassal pour la première fois va aller voir son seigneur pour lui faire reproche d’avoir tuer sa mère, le
seigneur frappe son vassal avec un bout de bois, et Bernier se sent libérer de son serment de dévouement,
car aucun vassal ne doit subir la violence de son seigneur. Bernier quitte son seigneur, il considère que le
contrat est rompu, car le seigneur a porter atteinte a l’obligation qu’il a de ne pas porter atteinte a l’intégrité
corporelle: Bernier est relié de ses b-obligations, il se relie à son père qui va rentrer en G avec Raoul, sur le
champ de bataille, il cherche Raoul t le tu.

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=> Montre l’ampleur et les limites du DEVOUEMENT.

A partir de la deuxième moitié du 12°: la contrepartie de l’entrée en vassalité: c’est le fief.


Il existe avant mais devient désormais quasi systématique.

§2: Le fief

I) Le contrat de fief

A) La formation du contrat

Le fief dans les rapports féodo-vassalique: c’est l’élément réel


—> Fait parti des structures politiques incontournables

Le fief est une concession à charge de services nobles.


—> Avant c’était les Beneficium : pratique à titre viager: il recevait cela à vie

Le mot fief apparait au 10° siècle: il est employé mais le mot beneficium continu d’être employé dans les
actes jusqu’au 11°.

La concession: en réalité n’est qu’un acte formaliste que l’on appel l’investiture: on procède a ce rite
d’investiture pour l’attribution de ce fief.
L’investiture est un transfert de la chose concédé en fief: le vassal reçoit la concession: le seigneur

La montré du fiefs: le fait de faire le tour avec le seigneur de la terre (parfois petit château), si la montré est
impossible du fait de l’importance des terres on va prendre un objet symbolique qui va symboliser la terre
concédée au vassal: il faut que le transfert de propriété passe par un acte formel.

Au 12° on prend l’habitude de la montré ou de l’investiture symbolique, puis on va rédiger une charte qui va
s’intituler aveux et dénombrement: texte dans lequel on va reconnaitre les terres que le seigneur attribue a
son vassal: c’est un inventaire de ce qui est remit a titre de fief au vassal.

En principe le fief est une terre, parfois il arrive que le seigneur n’ai plus de terre a distribuer soit décide
d’attribuer autre choses que des terres a son vassal. On va attribuera son vassal des droits qui vont apportés
des revenus. Le vassalisera les revenus de la justice. Rien n’empêche a un seigneur de nommer a titre de
fiefs un vassal sur un impôt (peut percevoir impôts, confiscation de biens, rente, …). Tous ces fiefs qui ne
sont pas basés sur une terre: « Fiefs en l’air »

B) Les obligations nées du contrat de fief

Ces obligations sont au coeur du système féodales.

Contrat vassalique comme contrat de fief: implique une confiance réciproque entre les 2 partis de contrat.
Les obligations sont bien plus précisent à la charge des 2 partis (seigneur / vassal).

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Obligation deu seigneur :

- Le Seigneur doit concéder un fief en contrepartie de l’entrée du vassal


- Obligation de protection et le devoir de Justice du par le seigneur à son vassal.
- Obligation du seigneur de rendre justice à son seigneur (doit réunir sa cour des vassaux)

Obligation du vassal:

Auxilium / Consilium (aide et conseille du vassal a son seigneur.

—> Auxilium se divise en 2


-Aide militaire (Ost): service militaire typique: lorsque seigneurie attaqué: vaisseaux doivent défendre
militairement
-Aide aux quatre cas :
—> Lorsque le seigneur mari sa fille ainé, les vaisseaux doivent contribuer au financement
—> Lorsque le fils ainé est abouté chevalier, les vaisseaux doivent aider au financement de son
équipement
—->Lorsque le seigneur est fait prisonnier et qu’on réclame une rançon, les vaisseaux se doivent de la
payer
—> Lorsqu’un seigneur part en croisade, on va imposer aux vassaux qui ne se croisent pas de payer une
aide: aide proportionné à l’importance du fief.

—> Consilium (=le conseil) : fait parti des obligations, qui sont de 2 ordres:
-Vassal doit fournir des services de cour, lorsque le seigneur convoque sa cour de vaisseaux, le vassal doit s’y
rendre.
-Lorsque le seigneur décide de convoquer la cour de Justice, tous les vaisseaux sont venus de s’y rendre, a
cette oeuvre de justice en siégeant.

C) Les sanctions

Si on respecte pas ces obligations: sanctions


Au début tout n’est pas régis par le droit.

Avec la régulation du modele féodale: le droit va fixer des sanctions assorties a ces obligations.
Le vassal peut alors se détacher, il peut « briser sa foi »: il cout respecter certaines règles, il faut que cela se
fasse de manière incontestable.
Da,s la pyramide féodo-vassalique: le vassal va voir le suzerain pour faire une procédure de désaveux (ce qui
est risqué pour le vassal) : il faut prouver que le seigneur a manqué a ses obligations. Si le suzerain accepte
la procédure, il est délirer de ses obligations aux cotés du signeur et devient le vassal du Suzerain.

Exemple de procédure de désaveu: Roi d’Angleterre/France

L’Angleterre possède sur le territoire du royaume de France, des fiefs. Selon les règles de droits féodales,
pour les fiefs détenus sur le territoire du Royaume de France, celui qui possède les fiefs possède comme
seigneur le Roi de France. Le vaisseaux du Roi d’Angleterre.

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Au début du 13° Philippe Auguste: va entreprendre de recourir les fiefs, et va user du droit féodale a l’égard
des barons normands : invite les barons normands de dessoudure leur signeur et de venir sous sa protection
pour les récupérer.

Dans l’hypothèse ou le vassal ne respecte pas ses obligations, s’il refuse le paiement d’une aide qu’il doit,
ou venir au conseil. Le manquement est relevé par la cour féodale et le seigneur a une arme radicale, il peut
pratiquer la commises = confiscation du fief. Soit le manquement du vassal n’est pas définitif et est rattrapé
par la suite, le vassal rentre dans le rang et on a besoin d’aller jusqu’a la commise, s’il ne s’exécute pas on
jette la commise.
On peut lui restituer s’il re rentre dans le rang. On parle de « saisie féodale », la saisie devient définitive au
bout de 1 an et 1 jour si le vassal ne répond pas a ses obligations.

En 1201: Jean Sans Terre est le vassal pour diverses possessions en Aquitaines.
Il va tomber sou le charme d’une des épouses d’un de ses vassaux, et décide de l’enlever et va en faire sa
femme.
Le Baron n’est pas heureux et considère que il y a eu un manquement au devoir de loyauté, il décide de
saisir le suzerain, Philippe Auguste va convoquer le vassal a la cour, en faisant cela il sait que le roi
d’Angleterre ne va pas veni, en tant que seigneur Philippe Auguste décide de jeter la commise sur le vassal
(Roi d’Angleterre) qui ne respecte pas son engagement. Il va tenter de récupérer un certain nombre de
Territoire mais a droit a ses limites, la plupart des barons restent fidèle au roi d’Angleterre.

Le Roi Jean Sans Terre a un neveu Arthur: il va le priver de ses droit


Le roi de France va soutenir Arthur pour confisquer les fiefs au détriment de Jean Sans Terres.

Le droit féodale vient au secours de désaccord politique: 12° siècle on a un système bien régler.

Droit féodale dit qu’on va passer des hommages prioritaires que le doit appellera l’hommage lige. Le vassal
doit rendre ses obligations au seigneur auquel il a prêter serment le plus longtemps.

II) La patrimonialité du fief

A) L’hérédité du fief

1) La pratique de l’hérédité

A l’origine, la concession d’un fief : a la mort du vassal: revient au seigneur qui peut l’attribuer a un autre
vassal.
—>petit a petit l’hérédité des fiefs va s’installer dans les fiefs.

On considère que la pratique de l’hérédité est devenue courante aux allant tout de l’an 1000, avec des
facteurs qui ont jouer dans l’avènement de cette règle.
Au bout de 3 ou 4 génération: règle qui devient coutumière.
Par ce biais : dans certains lieux création d’un réel droit successoral coutumier.

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Alleu: dans le sieste féodale: tout n’est pas féodale, c’est une propriété libre, cad un système de droit de
propriété qui s’approche des Romain (L’alleutier est le propriétaire libre): protection du seigneur + hérédité
de cette terre.
Il y a des Alleu qui sont quasiment souverain que l’on appel des Alleux princier: c’est comme un petit Etat
(Monaco est un alleu initialement). Le fief est donné au vassal, et aux hoirs (héritiers) nés de sa femme
épousés (héritier légitime).
Le fief est bien devenu héréditaire et la coutume a accepté cette règle au bénéfice de tous les descendants
(les enfants) mas parfois ça peut être les collatéraux ou les ascendants.

2) Les aménagements exigés par l’hérédité

Seigneur: admet l’hérédité mais émet des exigences.

L’héritier du vassal doit se présenter eu seigneur et doit venir lui prêter hommage (fidélité/investiture) :
Délai de 40 jours pour se présenter, le seigneur peut cpd lui accorder un délai supplémentaire si c’est
légitime.

L’héritier vient prêter serment et recevoir l’investiture, et le nouveau vassal offre un cadeau qui est devenu
un usage obligatoire, ça devient un droit de succession : le droit de relief est une taxe qui permet de relever
le fiefs tomber aux mains de seigneur. On demande à l’héritier de payer un droit de succession qui s’appel
droit de relief.
Il peut il avoir des régions ou le droit de mutation/succession est combattu. La coutume a fixé un droit très
élevé car la plupart du temps ce qui est exigé c’est 1 année du revenu du fief.

L’hérédité peut soulever un certain nb de problème: lorsqu’on a une fille/lorsqu’on laisse des héritier
mineurs/ plusieurs enfants/…

-La question d’héritier de sexe féminin: dans la rigueur primitive du droit les femmes étaient exclu dans le
domaine de l’héritage. On les considérer incapable de rendre le service militaire : imbicilitates sexums (=la
faiblesse du sexe): 11° les fief peuvent tomber en quenouille (instrument qui sert a filer la laine) : on admet
toujours pas que les femmes vont partir combattre donc il y a 2 possibilités:

-Soit la femme marié hérite du fief : et son mari deviendra vassal

-Si elle n’est pas marié : 2 hypothèse: -En voie de se marier, le seigneur doit donner son accord pour le
mariage, si le seigneur refuse, on peut toujours se marier mais l’héritage du fief ne vaudra plus. -Si
l’héritière du fief ne veut pas de mari: on va imposer le mariage, le droit féodale prévoit que l’on présente a
la jeune fille 3 prétendante (dispensé que si 60 ans).

-La question des héritiers mineurs: Le fief va être confié à un gardien: pdt la minorité le seigneur perçoit tt
les droits du fief pdt que la grade seigneuriale s’occupe du fief, arrivé a l’âge de la majorité il sera investi ce
nouveau vassal de ce territoire. Coutumes prévoit la garde familiale: risque de faire tuer l’enfant pour
récupérer le fief. Le droit a prévu «  on va pas faire garder l’agneau a ceux qui en voudraient la peau  »: si
héritier devient majeur: contrat de vassalité + investi du fief.

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-Lorsqu’il y a plusieurs héritiers: La pratique féodale a fini par se rallier a un système bat pour la
circonstance: le système du droit des d’ainesse. Ce droit n’est pas absolus, il est relatif en ce qui concerne
les personnes, les terres,…

L’ainesse ne jouera pas si il y a plusieurs filles : on dira que l’ainé sera considéré comme l’hoirs mâle (« le
mâle est sensé être plus ancien que la femelle »: privilège de masculinité)
Principe du droit d’ainesse pour la fille: elle se marie mais on garde l’unité du fief.

Le droit d’ainesse ne concerne que le fief, ça ne concerne pas les terres roturières

On dit que le droit de l’ainé est relatif car l’ainé ne dépouille pas ses frères et soeurs, il ne prend la totalité
du fief que pour ce qu’on appel des fiefs de dignité: un duché un compté ou un vicomté dans ce cas la l’ainé
prend la totalité avec marges tout une obligation alimentaire vis a vis de ses frères et soeurs.

Lorsqu’il s’agit d’un autre type de fief: l’ainé va prendre hors spart le manoir principal (le chef manoir) avec
une terre autour (la terre qui entouré le manoir principal): avant tt partage successoral l’ainé en avait le
droit. L’ainé avait toujours une part avantageuse sur le fief (2/3 ou 4/5… selon les coutumes)

On doit toujours tenir et tenir compte des intérêts du seigneur et ceux des enfants du vassal décédé. On a
dans certaines régions, pour concilier ces intérêts différents, on a mit en place le mécanisme de parage (ou
frèrage): il s’agit d’une illusion: vis a vis du seigneur il n’y aura qu’un successeur, l’ainé, entre les enfants,
(les frères) un vrai partage intervient (le fief est divisé) mais le seigneur ne veut pas entendre parlé de la
division du fief pour lui il y a un vassal, l’ainé.
Les frères doivent financer l’activité de leurs frère ainé (armure chevale…) : car ainé a qu’un tiers du fief
mais endosse toute la responsabilité du vassal.

Au fil du temps, ces differentes système vont être la source d’un émiettement progressif. On voit bien que la
féodalité va s’accompagner d’un morcellement dans les partages successoraux qui finiront par lui être
préjudiciable.

B) L’aliénabilité du fief

Le caractère aliénable du fief surprend.

Il y a un contrat entre le vassal et le seigneur, l’idée que le vassal puis elle vendre, il se pose la question de
l’acceptante de l’acheteur par le seigneur.

A partir du 13° l’aliénable est constaté: le fief est devenu aliénable

—> C’est le résultat de l’appauvrissement de la noblesse.

Le problème est que l’on imaginé pas le seigneur et de manière G le droit féodale d’accepter l’inaliénabilité
sans y trouver son compte.

Il faut distinguer 3 formes de transmissions (aliénation) possibles avec des degrés différents.

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📍 La sous inféodation

Le vassal va concéder a titre de fief lui même a un de ces vassal.

A partir du 12°, on constate le risque d’émiettement: En Angleterre tout sous inféodation fut interdit, ce fut
aussi le cas de coutume française qui l’interdisait.
Certaines coutumes transigeait en disant qu’il este permit au vassal d’aliéner 1/3 maximum de son fief: ça
permet de garder une certaine consistance au système féodale

📍 L’abrègement

Permet de donner quelques droits: L’affranchissement de serfs (H demi - libres / demi - esclave) Lorsqu’un
vassal décide d’affranchir des serfs: Lorsque des serfs sont affranchis, pour le fief c’est considéré comme une
perte économique, et donc il est impossible de le faire sans l’autorisation du seigneur (celui qui a conférer
le fiefs)

📍 L’alienation

On est ici dans la vente du fiefs: Le vassal décide de vendre son fiefs : A qui peut-il me vendre?

-On peut le vendre a un roturier : mais si on le vend au roturier le fiefs perd sa valeur: le roturier ne peut
devenir vassal (il est amputé des obligations des vassales), le roturier doit donc payer une somme
importante: c’est le droit de franc fiefs: c’est une taxe importante et régulière : permet de posséder un fief en
étant libre des obligations attaché à ce dernier. La taxe permet de compenser l’absence des obligations
vassalique

-Si on le vend a un noble: ce noble sera en mesure de remplir ces obligations de vassal, le vassal qu’il vend
doit solliciter l’adhésion du seigneur avec des coutumes qui sont plus ou moins retissantes. Si le vassal ne
respect pas la procédure le seigneur va sanctionner en récupérant le fief: c’est le principe de confiscation du
fief.

La démission de foi: on a prêter foi et hommage au seigneur, en lui rendant le fiefs on se libère du contrat
vassalise qui nous lié au seigneur: puis va investir le nouvel acquéreur.

Le fiefs pouvait faire l’objet d’une récupération: la pratique du retrait féodale

Section 2: L’organisation de la seigneurie

Château est un lieu de pouvoir: en posséder un c’est un privilège politique (puissance militaire) et sociale
(appartenance d’une certaine catégorie sociale: puissance militaire: élite aristocratique)

§1: Le seigneur, chef militaire

I) Les services des vassaux Garde, chevauchée (cavalcata), ost

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Le seigneur est titulaire du pouvoir de puissance public. Il est le détenteur de ces droits de puissance public.
Cela fait que la seigneurie s’éloigne de l’idée d’état. Les prérogatives de puisassent publics sont aliénable
par le seigneur en question.

—> Jusqu’au 12°, les vaisseaux avaient un service identique mais toujours szroportiponné à l’étendu du fief
reçu, le vassal doit un service de garde, il faut qu’il y ai en permanence dans la demeure seigneuriale des
vassaux qui assurent cette garde.
Cette garde dure jusqu’a un an selon certaines coutumes. Quelque soit la durée revu par la coutume:
l’intérêt du signer est d’habitué les vaisseaux à vivre en commun afin de mieux se connaitre, de s’entrainer a
l’arme de la guerre ensemble et ça a un intérêt pour le vassal, quand il est dans son service de garde il est
directement nourri par le seigneur.

—> A coté de la garde il y a le chevauché, ce sont des sortes d’expéditions militaires.

—> Le service d’ost: on est plus dans la chevauché de simple jolie mais dans l’expédition de guerre, toute
une troupe est conduite à l’ost. On peut s’soigner a plusieurs jours de sa propre seigneurie (expédition
lointaine) va expliquer le besoin de la réglementer: Au milieu du 12°, le droit féodale prévoit que l’ost peut
demander qu’une fois par an et pour une durée de 40 jours, si ils dépassait, le seigneur devait payer une
indemnité financière a ses vassaux. Des vassaux ont pu racheter ces obligations militaires: et ainsi être
dispenser des 40 jours de l’ost.

II) Les services des roturiers

—>Leurs situations et differentes de celles des vassaux, cpd pèse sur eux le pouvoir de ban
En vertu de ce pouvoir de ban, le seigneur peut exiger un service de type militaire
Chacun dans le territoire doit recourir a l’entretient et a la construction du château

Le vingtain était l’obligation de verser 1/20° de ces revenus pour l’entretient et la construction du château

D’une manière G, pour l’entretient on exige des corvées. C’est une main d’oeuvre gratuite pour le seigneur,
c’est une obligation.
Lors de cette corvée d’entretient: tenu d’apporter du matériel

—> Il y a un service rempli par le roturier: viennent au château pour assurer la garde et l’entretient de la
garnison

—> Les roturiers peuvent être appelés à se battre soit on va aider les vaisseaux pour combattre soit armé de
massu on va aussi se battre; c’est un service militaire, ça remonte au temps de la période franc ou le Roi
pouvait solliciter la pop

Il arrive que les roturiers soient appelés a l’ost, dans ce cas, mais petit a petit les coutumes ont réduits les
possibilités pour le signeur d’emmener les roturiers à l’host ou bien va se limiter a défendras seigneurie car
la coutume dit qu’il peut participer a l’ost mais doit rentrer chez lui tt les soirs.
Fait limiter les droits du seigneur. Petit a petit, les grands seigneur se trouve limité dans sa capacité a
appeler des chevalier.

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§2: La justice du seigneur

I) La justice féodale

Cela concerne les vassaux: si un vassal est attaqué ça ira devant la cour féodale. Le seigneur va convoquer sa
cour et on va juger l’affaire d’un des vassaux.

II) La justice foncière

C’est celle qui est lié a la terre, (le fief concerne la justice féodale et foncière) le vassal qui a un litige
concernant un fief, le préjudice sera régler pas la justice féodale, en ce qui concerne les litiges de la tenure
roturière c’est la justice foncière qui s’en charge.

III) La justice seigneuriale, territoriale ou banale

Tout ce qui n’est pas de l’ordre des deux précédentes.

La justice c’est une des prérogatives régaliennes essentiels, c’est une prérogative lié au pouvoir politique.
C’est une prérogatives récupéré par nos seigneurs qui étaient auparavant exercé par l’Etat, c’est une
compétence, un droit, qui est devenu patrimoniale.
Notre justice résulte désormais de ce pouvoir de ban et s’étend a toutes les causes, mais ce schéma est assez
simpliste, dans le système féodale, on peut imaginer qu’un seigneur sur sa seigneurie

« Fief et justice n’ont rien de commun »

§3: L’economie de la seigneurie

A) L’organisation économique de la seigneurie

Le seigneur et ses vassaux: assure


Il faut que le reste de la pop assurent : la production artisanale et agricole
Les H vivant de la seigneurie vont assurés toutes l’activité matériel
Economie domaniale
Pour assurer la subsistance de ses habitants: il faut vivre en autarcie

On est dans une division: il y a des partis de domaines qui sont concédés par le seigneur a des paysans et
d’autres qu’ils gardent pour lui (domaines retenus/domaines concédés)

La réserve qui comprend le château ou le manoir principale, avec la terre qui entoure la propriété
On va exiger aux paysans qui travaillent leurs terres, des jours de corvée : corvée de labourage avant et
après la période de Noël, corvée de fauchage au mois de Juin, corvée des moisons

Lorsqu’il y a abondance de la main d’oeuvre :

Les eaux les bois et : appartiennent aux seigneur

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Domaines concédés: chaque tenancier est installé sur une petite concession rurale :
le cens : censives roturières qui est soit en argent soit en nature : champart

B) Les profils de la seigneurie

Chaque tenancier est installé sur une petite exploitation rural, habitation pour sa famille et les
dépendances. (terre arables, vergers, vignes) que l’on appel ses « censives », le paysan qui se voit attribuer
les terres doit une redevance signeur le « cens ». Elle est soit en argent, soit en taure (le champart)

Les ressources dont dispose le seigneur: ressources qu’il utilise a sa guis, il se comporte comme un
propriétaire (on est loin de l’idée d’Etat)
Il y a des profils casuels : il sont périodiques,
Il y a l’instauration de profil plus réguliers ce sont des recette fiscales que va percevoir le seigneur, la plus
connue c’est la tail, un impôt direct qui est du au seigneur par tt les sujets sauf les nobles et les clercs, c’est
un impôt qui est lié a la protection militaire.
Dans le système féodale: tous les droits que perçois le seigneur : lieux qui vont permettre a l’économie de la
seigneurie de fonctionner (moulin, pressoir, four) ce sont des lieux détenus par le seigneur, et pour les
utiliser les sujets vont devoir verser des droits que l’on a appel des banalité (prévu par le ban du seigneur).
Le Banvin: monopole de vente que se réservait le seigneur pdt une certaine durée: il avait le privilège de
vendre son vin prioritairement aux habitants de la seigneurie, lui permettait d’avoir aucune concurrence, il
en tire un profit protéger par le monopole.
Le seigneur tire des profits de l’exercice de la justice: la justice appartient au seigneur, c’est un droit
patrimoniale. Le seigneur va percevoir les amendes, les biens confisqués, lorsqu’un étranger décède sur le T
de la seigneurie: le seigneur récupère les biens de l’étranger: c’est le droit d’AUBAINE.

Section 3: Le renouveau urbain au moyen âge

§1: L’émancipation des villes: menace pour l’ordre seigneurial

Ville: vont devenir une force nouvelle en raison des activités économique: les habitants des villes vont
s’enrichir et cette position matériel va permettre une affirmation face au seigneur: réclamation de libertés.
Les gens vont venir chercher du travail en il le on va aussi voir l’apparition de villes neuves dans les
alentours de points fortifiés (ex: château) : c’est une renaissance urbaine.

Dvlp du commerce International: les foires de champagnes qui sont des points d’attractions importants.

Ces villes qui s’entendent, au départ n’ont aucun statut juridique particuliers: elles sont dans la seigneurie
(commande et exerce la justice), la Bourgeoisie (habitants des villes) fort de leurs nombre et de leurs
puissance économique: vont essayer d’alléger les liens et les contraintes liés au système féodale, très vite va
naitre cette émancipation des villes, qui va menacer l’Ordre seigneuriale car les seigneurs vont devoir
lâcher/ céder certains de leurs droits aux habitants des villes (par la violence ou la négociation). On passe
un acte: la Charte de Franchise: acte par lequel le seigneur va reconnaitre un saut particulier aux habitants
d’une ville, cela va leur donne des droits (chaque ville est un cas particulier).
Globalement on constate une volonté des habitants de s’unir: une cohésion des habitants; on constate des
réactions seigneuriales, qui perdent leurs droits face a l’émancipation

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I) La volonté d’union des habitants

Les habitants ont prit cs de leurs I communs: il faut s’unir

Il y a en ville bcp de déraciner: ds la campagne la cellule protectrice est la famille, les gens des villes n’ont
pas ce support de la cellule familiale, les repères ne sont pas les même: ces habitants qui vivent en ville vont
s’unir pour retrouver une protection qu’ils n’ont plus.

Il y 3 objectif de l’union
—> Accomplir une oeuvre en commun
—>protéger les activités communes (construction hôpital, église…)
—> Se fournir une assistance mutuelle: les habitants forment une association dans le bt de s’entraider et de
se protéger : la règle fondamentale est la solidarité, on va se tourner vers la confrérie.
Ces association se sont organisés et lorsque la cohésion est forte sera permet a ces structures d’aller
négocier avec le seigneur. AU début du 12°: ce mouvement d’émancipation prend de l’ampleur, il est
contagieux et ce pose la question de la réaction des seigneurs…

II) Les réactions seigneuriales

Il y a plusieurs façon de réagir: parfois les seigneurs sont hostiles a tt idée de négociation, il vont provoquer
parfois des conflits qui peuvent parfois mener a leurs défaite.
Les seigneurs egliastiques: pour eux le patrimoine de l’église est intangible, ne peut pas être modifié, et
donc lorsqu’ils sont confrontés à ces mouvements d’émancipation, ils ont étés souvent retissants, les
habitants ont dont formés des milices armés et ont récupérer les droits par la force, dans ces combats c’est
très souvent les habitants des villes qui gagnent.
Les seigneurs qui pensent qu’il allait mieux se soumettre à une tel émancipation: les habitants des villes
achète une forme de liberté, en effet le signeur accepte de rendre les libertés mais pas sans cout, certaines
seigneuries ont anticipés ces mouvement en ce disant (compte de champagne ou duc de normandie par
exemple) qu’il fallait mieux concéder un peu au lieu de tt perdre.
D’autres seigneurs ont compris tt l’intérêt qu’ils avaient de s’allier a certaines agglomérations qui sont
particulièrement forte militairement.

Le Roi lui a une attitude ambiguë a l’égard du mouvement d’émancipation urbaine: si la ville est sur son
domaine il est très retissant, mais si ça concerne un seigneur autour de lui, il va aider les villes à
s’émanciper pour affaiblir la féodalité.

§2: Les privileges urbains

Chaque ville peut avoir des règles differentes en fonction des circonstances dans lesquelles la liberté a été
acquise, le plus souvent ce statut juridique est consigné dans une charte, on a aujourd’hui plus milliers de
chartes.
Les chartes contagieuses: sont des chartes qui sont copié par une autre ville.

I) Les villes franches

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Villes les lus communes, dans une ville franche le seigneur va imiter ses prérogatives mais ne va pas les
abandonner
On va octroyer aux habitants le statut juridique de roturier: c’est le paysan libre ou l’H libre, le roturier
bourgeois c’est l’Habitant de la ville qui se voudra concéder certains avantages avantages/privilèges: le
service militaire est parfois supprimer pour les habitants des villes ou réduit, souvent on va imposer un
couvre feu (tout ça est consigné dans les chartes) il y a aussi des privilèges d’ordre fiscale: certaines villes
vont négocier la suppression ou réduction de la taille, certaines vont réduire les droits perçus sur les ventes
et la circulation, d’autres vont réduire les frais des banalité.

Des la fin du XI, les villes vont vouloir sortir de l’arbitraire, on applique plus ces tarif de l’époque franc et
on se soumet a l’arbitraire du seigneur, sur ce plan les chartes de franchises on va demander des garantis de
procédures.

L’autorité seigneuriale se maintient, mm si certaines villes obtiennent des franchises et des libertés
importantes, jamais on ne va effacer totalement l’autorité seigneurial, le seigneur concède des libertés mais
ne concède pas toutes ses prérogatives. il va concéder des droits, mais va garder l’essentiel de l’activité
judiciaire, le pouvoir de règlement (le droit de ban) le seigneur continu a réglementer la ville, le seigneur
designer un prévoit qui va être juge et administrateur pour le conte de seigneur.
Ces villes franches qui ont un prévaut on les appel des villes de prévôté.

II ) Les communes

C‘est une autre forme de structure municipal que l’on retrouve notamment dans le nord (Picardie,
Flandre…: extreme nord). La plupart d’entre elles sont nés au XII° et ont 2 caractéristique
-La commune est une association d’habitants dont la solidarité est renforcé par un serment
-Ce sont des structures autonomes (bien pus que les villes franches)

Les habitants vont jurer. Nous sommes dans un système féodale, et dans celui ci il y a une sorte de
solidarité verticale avec les seigneurs, les vassaux … La commune va privilégier une solidarité horizontale,
elle va constituer une sorte de clan dont on va exclure des catégories parce que ils sont déjà lié par autre
chose: on exclu les nobles car ils ont un engagement vassalique ont exclu les clercs qui sont liés à l’église.
Dans une commune, en principe, on ne trouve ni noble ne clerc. Le serment est demandé aux gens des
villes, parfois il faut d’autre conditions pour jurer

L’obj est de constituer une solidarité très forte entre les habitants qui constituent la commune. Une sorte de
solidarité de clan.
Lorsqu’un habitant de la ville ayant juré la commune veut la quittes, il doit pratiquer une sorte de désaveux.
Il doit rompre solennellement le lien qui l’attache a la commune.
Commune: institution d’exclusions

Le serment communale est important: puisque c’est lui qui va donner à la commune sa réalité, la commune
c’est l’association des habitants qui ont jurés, ce n’est pas pareil que la ville (on peut être habitant de la ville
mais ne pas faire parti de la commune.

La commune est autonome.

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Elles ont une automne mais elles reconnaissent le seigneur qui situe les communes dans les hiérarchies
féodales. La commune va le plus souvent prêter hommage au seigneur. Rien n’empêche à cette commune
d’avoir ses propres vassaux. La commune est comparable a une ville seigneurie et donc elle va posséder des
organes de gestion: comité directeur de la commune qui est composé de représentants d’habitants a cette
commune: représentants de la commune qui font partie de l’organe directeur de la commune (leurs nombre
et leurs noms varies). Souvent ce comité directeur a à sa tête un responsable (mayor/mayeur): Le mode de
désignation de ces représentants, la plupart du temps ce n’est pas un procédé démocratique: des habitants
qui remplissent les critères ont jurés la commune mais la commune nait le plus souvent de corps de métiers
: c’est parfois une association de métier qui domine et qui va garder la main pour la désignation du comité
directeur. Parfois les jurés vont élire leurs successeurs.

La commune a des prérogatives plus importantes en matière de gestion et d’administration de la ville: elle
exerce les pouvoirs seigneuriaux sur la ville: elle a le pouvoir de ban et de justice.
La commune en principe détient les pouvoirs de hauts justicier.
(Le seigneur haut justicier: il y a à l’entrer de la seigneurie les fourches patibulaire.)
Il y a donc a l’entré de la ville les fourches patibulaire: pouvoirs de hauts justicier

Toute l’activité économique de la vile est réglementée par l’organe directeur de la ville.
En matière financier le commune, comme un seigneur, peut lever les impositions. Elle possède une armée
appelles la milice qui serra chargé de protéger les habitantes de la ville. De plus elle a le droit de guerre
prévue.
Comme la commune reconnait le seigneur, elle lui doit les services notamment militaires.
Les communes peuvent mener une politique autonome.

III) Les consulats

Dans le midi, c’est une autre forme qui va prévaloir à savoir le consulat.
Les consulats: on va les distinguer des communes en raison de l’organisation interne mais aussi des
pouvoirs qui sont différents, et ce sont les circonstances historiques qui different des communes.

L’organisation ressemble a celle des communes du fat que le pouvoir municipale est dans les ains dans les
mains d’un petit groupe de famille: va tenir les raines du consulat, une sorte d’aristocratie bourgeoise. Le
consul exercent de manière collégiale leurs pouvoirs. On a un conseil de notable de la ville: contrairement
au commune du nord les villes du midi ont une structure bicéphale, le pouvoir y est partagé entre le conseil
et les consuls. Le conseil est l’organe délibérant qui va prendre les textes réglementant la cité et les consuls
sont ceux qui exécutent, les consuls cumulent souvent les prérogatives consistant a exécuter mais exerce
aussi la justice.
La constitution en consulat ne dépend pas nécessairement de l’importance de la cité.
Le consulat se construit dans un esprit different que celui des communes. Les communes sont des
institutions d’exclusion, et parfois on recours pour leurs création a la violence. Dans les villes de consultas,
les consulat ont obtenu leurs obtenu leurs autonomie progressivement et dans le calme, des membres du
clergé peuvent participer au consulat.
La structure des villes romaines se situe essentiellement dans le midi, il y a un réseau urbain serré dans le
midi de la France. Egalement, les villes sont plus peuplés.

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Il existe une autre différence: le régime seigneuriale n’a pas la mm rieur dans le midi que dans le nord,
l’organisation des seigneuries est plus lourde dans le nord que dans les seigneurie, il y a une habitude dans
le midi: le seigneur ne prend pas les décisions seul: il s’entoure de l’avis et les représentants de la ville: c’est
une premier forme d’entente.

Chapitre 2: Pouvoirs temporel et pouvoir spirituel

Section 1: L’église et l’ordre féodale

§1: Le rôle des évêques et abbés dans le système féodale

Il arrivait que le seul titulaire d’un fief soit le clergé et a ce titre les terres de l’Eglise sont impliqués dans le
système féodale, ce qui va poser la question des désignations des titulaires des fiefs. Le droit féodale a mit
en place des techniques notamment l’avouerie. Lorsqu’un clerc est fief, pour défendre on fief il va souvent
recourir a un seigneur voisin auquel il va faire son avoué. Quelque fois le seigneur va déborder sur ses
prérogatives et en profiter.
D’une maitre G le patrimoine de l’église suscite la convoitise des laïcs.
Le pb de l’église dans l’ordre féodale: est le rôle que certains évêques et abbés vont joués danse système
féodale mais aussi dans le fait que les laïcs sont immiscés dans la désignation..
Au fil du temps ces pratiques engendrent une convulsion de rôle: les évêques et abbés oublient leurs
missions religieuses. Les lais se sont investies la place, ce sont des évêques et des abbés qui sont a la tête de
domaines qui sont des domaines «  immuistes  »: le roi a accordé a tel domaine des immunités (les agents
locaux ne peuvent pas y rentrer, ils ont un statut a part, et comme souvent a la tête il y a des évêques ou des
abbés: ils vont se conduire comme des seigneurs : seigneurs ecclésiastique qui se comportes plus comme
des seigneurs que des gens de l’église.
A la fin du X° certains seigneurs se sont vu attribuer des seigneurs titrés. La tendance a l’époque féodale du
fait de l’immixtion d’évêque fait que ils oublies leurs missions egliastiques.

§2: L’immixtion des laïcs dans les règles de désignation

En théorie l’autorité temporel n’intervient pas dans la désignation de ceux qui ont une fonction dans
l’église.
L’évêque de diocèse devait être élu par l’A des clercs et des chrétiens du diocèses sur proposition des des
évêques de la province.
L’abbé doit être élu par les moines de l’abbaye.
Très rapidement: règles de désignation: détournés par les laïcs, lorsqu’il s’agit de designer les évêques mais
les abbés, on voit les grands du royaume qui s’immiscent. On voit alors une confusion juridique et avec le
système féodale l’Eglise s’est décentralisé, et c’est pourquoi elle est tombée dans le système féodale. Dans la
gestion financière, plutôt que décentraliser les revenus, il y a eu une pratique générale qui c’est dvlp et qui
consiste a attribuer a chaque charge ecclésiastique des biens pour l’entretient de chaque charge. L’avantage
est que ça facilite la gestion, et encourage également les dons des fidèles.

On a appelé bénéfice cette ensemble constitué par la fonction ecclésiastique et les biens qui lui ont été
attribués.
Le bénéfice va être composé de l’office: la fonction que doit remplir l’évêque, et le temporel : qui est le bien
affecté au bénéfice

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Le pb se pose pour le temporel: ces biens dans le système féodal, dépendent de la pyramide et sont concédés
par tel ou tel seigneur, la difficulté est dans l’interférence entre l’intemporel et l’office: entre le pouvoir laid
et eglisstique

Pendant la vacance : qu’est ce que deviennent les obligations de l’évêque et les revenues qu’il possédait et
que devienne les fonctions religieuse?
Le droit féodale va mettre en place des règles: pour ce qui concerne les revenues: le seigneurs va percevoir
pdt la vacance va percevoir les revenus du fief : c’est la «  régale temporel  », ils vont pdt la durée de la
vacance, les seigneurs laïcs donner tt les bénéfices inférieurs qui relevait de l’autorité de l’évêque.

(REGALE TEMPOREL/REGALE SPIRITUEL: immixtion des laïcs dans la sphère de l’église)

La désignation de l’évêque: normalement membre du clergé du diocèse qui vont designer le proclame étant
que le seigneur accepte le candidat, car lui remettre elle pouvoir temporel après avoir reçu l’hommage. C’est
l’occasion de s’immiscer dans la nomination des évêques. Un évêché (terre religieuse), ne vaut rien sans
l’autorisation du seigneur.

Conséquence des religieux qui se comportent comme des laïcs, se marient… Les prêtres vont demander a
qui la charge pourra être transmise. Immixtion des seigneurs de plus en plus importante qui engendre un
certain nombre de maux pour les titulaires.

(despotisme)

Ce mouvement de reforme est important pour faire passer un certain nb de reformes…

Section 2: la reforme grégorienne

Au sein de l’église certains voudrait assurer la primauté du droit spirituel sur le temporel: nettoyer l’église
de l’emprise de laïcs.
On veut aussi pouvoir en imposer au roi: l’idée que les rois doivent respecter les lois de dieux sinon il y a
une destitution est la sacerdotalisme.

§1: L’affirmation de la primauté du pouvoir spirituel

Dans l’entourage du Pape Leon IX, la papoté a commencé a diffuser la primauté romaine sur toute les
églises.
On constate que Rome est un lieu choisi par dieu: l’évêque de Rome a un pv sup aux autres.
La papauté réaffirme que elle est la tête et le gond de toutes les églises

Conséquences:
Cela fait un conflit avec l’orient, le Grangisme: en 1054, le patriarche de l’Eglise d’Orient va être communié
par le pape pck il n’accepte pas l’autorité réaffirmé par le pape de Rome.

Le pape en principe est élu comme toute évêque, c’est a dire que c’est le clergé et les fidèles.

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Mais depuis le X° les laïcs s’immiscent dans les élections. LesGermaniques restauré en 962 par Otton 1er,a
partir de ce mmt les empereurs ne cesseront de sicaires dans l’élection du pape

Le pape Nicolas II va reformer la procédure d’élection du pape (en 1059): désormais l’élection du pape par
les cardinaux en les enfermant jusqu’a ce qui choisisse un pape

En 1059: au concile de Latran il est interdit qu’aucun clerc ou prêtre ne reçoive d’aucune façon une église
des mains d’un laïc ne gratuitement ni pour de l’argent (pour vaincre la simonie)

A partir de 1073: est élu Grégoire 7: cette élection va engendrer des reformes plus radicale, le pape Grégoire
7 défend quiconque de recevoir un évêché ou une abbaye d’un laïc et il affirme que l’on va revenir a un
système de libre élection par le clergé et par le peuple.
Cette prétention se heurte a une tradition séculaire ou les évêques et les abbaye sont désignées depuis des
années par le pouvoir temporel: Il va entrainer la querelle des investitures

§2: La querelle des investitures

Henry IV: ne teint aucun compte de la prestation de Grégoire 7: DICTATUS PAPAE (1075) : est un recueil
de vingt-sept propositions conservé dans les archives du Vatican parmi des documents relatifs au pontificat
de Grégoire VII. Il se trouve entre deux lettres signées de ce pape, l'une et l'autre datées de mars 1075. Les
propositions du Dictatus papæ ressemblent à des décrets juridiques. Cependant, ce texte n'a jamais fait l'objet
d'une promulgation officielle. Il pourrait s'agir de prises de notes dans des compilations de droit canonique.

Empereur: réagi violemment: réuni un concile, qui décide de déposer Edouard VII que l’on qualifie de pape
destructeur de la paix de l’église et du peuple chrétien
Grégoire VII excommunie l’empereur et dépose l’empereur
Ds le mm temps il dit au prince et aux sujets: vous n’êtes plus tenu de respecter le roi
Des princes vont s’interroger et vont lâcher l’empereur qui va devoir s’incliner face au pape, en 1077, il va
faire amende honorable. Le pape va l’humilier, une fois l’humiliation passé, le conflit reprend sous guerre
civil en Allemagne,conflit dans l’empire germanique, Henry IV

On est arrivé a une attente: désormais les 2 autorisé (église et les laïcs) interviendront dans l’élection de
l’évêque, mais ces élections doivent se dérouler en présence de l’empereur qui lui confère les terres et les
revenus attaché a l’évêché

Depuis le 11° siècle: la papauté a revendiqué pour elle seul la direction du peuple chrétien et elle prétend
devenir une autorité supérieur a celle d’évêque.
Un moine (Saint Bernard) du 12°= théorie des 2 glaives : explique que le pape c’est vu confié 2 glaives, le
glaive spirituel et le glaive temporel.

Querelle entre Alexandre III et Frederic Barberousse.

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Chapitre 3 Le renouveau du pouvoir royal

Introduction : Le maintien de la royauté

Dans l’univers féodo-vassalique, la royauté a longtemps occupé une position modeste, en retrait, mais a
conservé des caractéristiques originales qui lui ont permis de reconquérir sa place.

§ 1 Le repli du pouvoir royal

Il peut se mesurer à l’abaissement de l’entourage et à l’espace limité que maîtrise le roi. I/ L’entourage du
roi

Comme le remarque le professeur Sylvain Soleil, l’utilisation de la notion de res publica se raréfie après le
e
règne d’Hugues Capet pour disparaître totalement dans la seconde moitié du XI siècle. Ce qui signifie que
les seigneurs comme le roi exercent l’autorité politique sur le fondement de la coutume et non sur celui de
la res publica. La royauté est affaiblie (notamment par en raison du va et vient entre Carolingiens et
Robertiens. Aussi évoque-t-on la détresse du pouvoir royal aux alentours de l’an mil.
Les premiers capétiens disposent de moyens réduits pour gouverner. Le roi pris dans le jeu des serments
féodo-vassaliques, entouré de principautés indépendantes, apparaît comme un seigneur parmi les autres,
parfois moins puissants que certains d’entre eux. Il agit d’abord et avant tout comme un seigneur.
Quelques anecdotes en témoignent. Ainsi lorsque l’abbé de Fleury sur Loire entre en Gascogne pour se
rendre dans l’un de ses prieurés, il peut écrire : « me voici plus puissant que le roi des francs car ici
personne ne peut craindre sa domination ».
De même, lorsqu’Hugues Capet interpelle le comte de Périgord (Adalbert) qui vient de s’emparer de la ville
royale de Tours en lui disant « qui t’a fait comte ? », il se voit répondre « qui t’a fait roi ? » référence à
l’élection d’Hugues par les grands en 987, et donc source de faiblesse du roi (dépendance à l’égard des
grands).

Ces exemples symbolisent l’autonomie des princes par rapport au roi. Aussi l’entourage du roi décline-t-il
e
progressivement au XI siècle, les princes refusant de participer au gouvernement royal. La pratique des
souscriptions multiples des diplômes royaux confirme cette baisse d’influence du roi. En effet, jusqu’à la fin
e
du X siècle, un acte royal comme le diplôme est en principe validé par l’apposition du sceau du roi avec
souscription du chancelier et du roi. Après Hugues Capet cela ne semble plus suffire pour faire la preuve
d’un acte. S’y ajoute la pratique des souscriptions des personnes dans l’entourage du roi (souscriptions
multiples). Cette pratique outre qu’elle révèle une altération du pouvoir royal, permet de cerner l’entourage
du roi.

e
Cet entourage reste d’un niveau relativement élevé dans les trente premières années du XI . Pour
l’essentiel, il s’agit d’évêques issus pour la plupart des provinces de Reims et de Sens. Certains comtes sont
encore présents, mais la prépondérance de l’épiscopat est manifeste. Elle tient probablement à une vision
carolingienne de la royauté (avec association de l’Eglise et du roi). Mais elle révèle également une des
faiblesses des premiers rois capétiens : le roi assigne souvent un rôle judiciaire à cet entourage d’évêques. Et
les rares actes juridictionnels du roi s’achèvent le plus souvent par une sentence d’excommunication ou une
concordia assortie de menaces de sanctions religieuses. Cette pratique témoigne de

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l’impuissance du roi à faire appliquer un pouvoir coercitif propre. Exemple : à la suite de l’assassinat d’un
palatin (Hugues de Beauvais) le roi réunit un concile d’évêques pour faire juger les assassins armés par le
comte d’Anjou et sollicite la peine de l’excommunication.
A côté des évêques et progressivement à la place d’eux, provenant de plus en plus du cœur du domaine
royal, on trouve des laïcs, de condition sociale plus modeste (châtelains puis simple chevaliers) qui
e
constituent à la fin du XI s. l’essentiel de l’entourage royal.

Cet abaissement du niveau social de l’entourage du roi s’accompagne d’une modification importante du
e
palais. A la fin du XI s., il semble se limiter à l’entourage immédiat du roi, avec un rôle croissant des
grands officiers (Sénéchal, Chancelier... voir section 2)

II/ L’espace d’influence du roi

e
Il est manifeste qu’à la fin du X siècle la royauté n’a plus les moyens de sa mission. Dans le système féodal,
ce déclin est inévitable. La délivrance des diplômes (immunités) par le roi est un excellent outil de mesure
de la baisse de l’influence royale. Les premiers capétiens n’en délivrent pas dans la zone sud du royaume, le
roi manifestement ne se rend plus dans ces régions (il n’y possède plus de domaine, ni de vassaux directs !),
e
cette situation dure jusqu’au XII siècle. L’essentiel des bénéficiaires des diplômes se situent sur un axe
Paris-Orléans-vallée de l’Oise.

Le monde des évêques confirment cette sphère d’influence. Le roi intervient directement pour l’élection des
évêques de Paris, Orléans, Sens et Senlis. Il a également des prérogatives sur ceux d’Auxerre, Chartres et
Meaux. D’autres cités demeurent également favorables au roi, (Beauvais, Reims, Chalon...) Mais en dehors
de la sphère d’influence, les princes et le pouvoir politique local joue ce rôle.

Parmi les signes de la perte d’influence du roi : l’impossibilité de remplir ses missions essentielles dans
certaines parties du royaume : assurer la justice et la paix. Pour autant, la royauté se maintient, son rôle
singulier est rappelé et soutenu (cf. Abbon de Fleury, document TD n°17).

§ 2 La survie du sens royal

Lorsque les grands se réunissent en 987, sous l’autorité de l’archevêque de Reims, ils n’envisagent pas de
supprimer la royauté. Ils sont unanimes à vouloir au contraire élire un roi et choisissent l’un d’entre eux :
Hugues Capet. Par tradition carolingienne, et parce que le roi leur paraît la meilleur source de légitimation
de leur propre pouvoir.
Or les capétiens ont réussi à affirmer la spécificité royale. Plusieurs facteurs les ont aidés :

D’abord le « miracle capétien ». A savoir que les capétiens, jusqu’en 1316 ont toujours eu un ou plusieurs
fils pour leur succéder. Ceux-ci sacrés du vivant de leurs pères ont été associés au trône et ainsi préparés au
e
métier de roi, pendant les longs règnes du XI siècle (trois rois se succèdent entre 996 et 1108 : Robert le
pieux (996-1031), Henri I (1031-1060), Philippe I (1060-1108) (voir diapo 4). Ce miracle capétien permet à
la dynastie capétienne de s’imposer progressivement sur la scène internationale.

Ensuite, il convient de rappeler l’importance du sacre. Selon la tradition carolingienne, les capétiens
reçoivent eux-aussi l’onction du sacre. À l’occasion de cette cérémonie les regalia = symboles de la mission

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royale sont remis. (cf. diapositives 5 et 6)


Hugues Capet est sacré en juillet 987, son fils Robert quelques mois après. À partir d’Henri Ier les sacres
ont lieu à Reims. On connaît la signification : par le sacre Dieu est censé choisir

le nouveau roi et le constituer pleinement dans sa fonction. L’archevêque de Reims est le porte-parole
privilégié de la divinité. Nous savons le rôle important joué par ce prélat depuis Hincmar de Reims au IXe
siècle, qui a su habilement utiliser la légende de la Sainte Ampoule.

Le rituel du sacre sera fixé au XI siècle, avec la promesse par laquelle le roi s’engage à maintenir les
privilèges dus au clergé et la paix au peuple, puis l’élection par acclamation par les évêques et grands du
royaume. Le roi reçoit enfin les regalia. Il convient de noter que le roi est le seul laïc à recevoir l’onction d
saint chrême, Aucun seigneur n’a jamais osé se faire sacrer et lors de la cérémonie du sacre, les grands du
royaume sont présents. Par cet acte, le roi devient un personnage à part dans le monde laïc. A partir de
Robert le Pieux, on lui attribue des vertus thaumaturgiques (= le roi aurait le pouvoir de guérir certaines
maladies). « Le roi te touche, Dieu te guérit », Diapo 7.

Enfin les Capétiens reprennent le concept élaboré sous les Carolingiens de Ministérium regis. L’abbé Abbon
de Fleury insiste sur la fidélité due au roi et les missions que celui-ci doit exercer : justice et paix, défense
de l’Eglise, défense du royaume, des veuves, des orphelins et opprimés. Peu à peu ce discours permet
d’imposer la spécificité royale. Même si les grands s’opposent parfois aux intérêts du roi dans le cadre
féodo-seigneurial, ils admettent qu’il est interdit de s’en prendre à sa personne ou à sa dignité.

Pour conclure cette introduction, il convient de rappeler qu’au début du règne des Capétiens, le champ
d’action du roi est réduit par l’autonomie des princes et les prétentions des châtelains. Entre l’héritage
idéologique et la réalité du pouvoir le contraste est très fort ; Il va aller en s’atténuant à partir du règne de
Louis VI (1108-1136).

Section 1 Du roi suzerain au roi souverain

(diapo 8 à 17)

Nous savons qu’à l’origine le roi de France n’est qu’un grand féodal parmi les seigneurs ; certains seigneurs
ont même des possessions bien plus importante que les premiers Capétiens (cf. cartes diapo 10 et 11).
Comme la plupart des grands seigneurs féodaux, il a dû subir dans son domaine le phénomène de
médiatisation du pouvoir qui caractérise la féodalité. Des barons, ou de simples châtelains font écran entre
le roi et les sujets de ses vassaux ou arrières vassaux.
Tout au long du XIe siècle et encore au début du XIIe siècle, va prévaloir l’adage « le vassal de mon vassal
n’est pas mon vassal ». Le roi a un pouvoir de commandement réduit qui ne lui permet pas d’atteindre
l’ensemble des roturiers des seigneuries (ses futurs sujets). Pour pénétrer la hiérarchie des arrières vassaux
et à travers eux progressivement les roturiers, l’entourage du roi va faire triompher l’idée que le roi est
placé au sommet de la hiérarchie féodale.
Déjà Abbon de Fleury au temps d’Hugues Capet insistait sur la fidélité due au roi par les grands du
royaume (TD doc. 17). Mais la place de la royauté dans le système féodal est surtout due à un conseiller
ecclésiastique du XII siècle : l’abbé Suger (cf. diapo 8). Suger place le roi au-dessus du système féodal, il en
fait le suzerain auquel les grands seigneurs doivent un hommage effectif.

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§ 1 L’affirmation de la suzeraineté

C’est par le développement tant de ces liens personnels de rattachements (1) que par les acquisitions
territoriales que progresse cette idée de suzeraineté (2)

I/ Les liens personnels de rattachement.

L’abbé Suger insiste sur l’idée que tous les grands du royaume doivent un hommage effectif au roi.
Conformément au droit féodal, ce lien est à la fois personnel mais aussi réel. L’application de la théorie de la
mouvance (idée selon laquelle un fief procède toujours d’un autre fief) permet de réaliser progressivement
ce programme.
Les grands vassaux finissent par tous prêter hommage au roi au XIIe siècle, l’hommage lige (= prioritaire).
Un événement important est l’hommage prêté par le futur roi Henri II d’Angleterre au roi Louis VII en
1151, lorsqu’il devient Duc de Normandie, pour ce fief.
Pour mettre fin aux guerres en Bretagne, le roi Louis VII reçoit un nouvel hommage d’Henri VII et de ses
fils pour toutes leur possession sur le continent.

Le roi s’impose progressivement comme suzerain suprême à partir de Louis VII. Cette pratique de
l’hommage est théorisée par Suger, selon lequel il existe une pyramide féodale qui de fief en fief conduit au
roi. Mais à l’inverse, Suger entend protéger le roi du système féodal lui-même en développant l’idée que le
roi n’est le vassal de personne. En effet, l’application des règles de droit féodal aurait pu nuire au roi
lorsqu’il faisait l’acquisition de fiefs. Mais dès le XIIe siècle est affirmée l’idée que la qualité royale est
incompatible avec l’état vassalique : par exemple en 1184 Philippe Auguste récupère le comté d’Amiens
qu’il tient de l’évêque de la ville, mais précise qu’en tant que roi, il ne doit hommage à personne.

II/ Les acquisitions territoriales

Vous pouvez en mesurer l’importance grâce aux cartes (diapos 10 et 11). Les rois importants de cette
période (diapo 9) vont patiemment utiliser le droit féodal pour étendre leur domaine. Si le système féodo-
vassalique a, à l’origine, été une source d’affaiblissement de la royauté, les Capétiens vont renverser la
situation.

Ces acquisitions peuvent résulter des sanctions prévues par le droit féodal (que nous connaissons). Le
seigneur peut jeter la commise sur le fief d’un vassal qui n’a pas respecté ses obligations, c’est ce que fait
Philippe Auguste contre le roi Jean sans terre au début du XIIIe siècle. Mais c’est par le mariage et les règles
patrimoniales que les Capétiens accroissent surtout le domaine.

Ainsi Philippe Auguste se marie avec la fille du comte de Hainaut, qui lui apporte en dot les villes de Saint-
Omer et Arras. Plus tard, en 1229, le frère de Saint Louis, Alphonse de Poitiers, épouse la fille du comte de
Toulouse. Il est prévu qu’à leur mort, à défaut de descendance le comté sera récupéré par le roi, ce qui se
produit en 1270.

Philippe le Bel par son mariage avec la fille unique du comte de Champagne (Jeanne de Navarre), récupère
cette principauté.
La royauté profite aussi des règles patrimoniales concernant la vente des fiefs : dès 1100 le roi acquiert la
vicomté de Bourges, en 1349, il achète la seigneurie de Montpellier et un territoire qui prendra pour la
royauté une importance singulière : le Dauphiné, également en 1349 !

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La royauté fera également l’acquisition par succession de territoires, comme par exemple la Provence en
1480, le roi René d’Anjou ayant fait un testament en faveur de Louis XI.

Par l’application des règles féodales, la royauté a su progressivement reconstituer l’unité du royaume. Mais
à ce stade les mêmes règles et le principe de médiatisation empêchent le roi d’atteindre l’ensemble de « ses
» sujets, il est « simplement » le suzerain suprême. C’est en faisant appel à la notion de souveraineté, que
les légistes royaux vont permettre au roi de briser l’écran de la hiérarchie féodale.

§ 2 La souveraineté

e
Au XIII siècle, les légistes royaux font reposer le pouvoir du roi sur le concept de souveraineté. Selon
Beaumanoir, le roi, par sa fonction est en charge du bien commun. Pour l’accomplir, il est « souverain par-
dessus tout ». Cette prétention vise à lui assurer la primauté sur l’ensemble des sujets du royaume, mais
aussi à manifester son indépendance à l’égard des puissances extérieures au royaume.

I/ Les aspects internes de la souveraineté

Le roi lors de la cérémonie du sacre promet d’assurer au peuple « une vie paisible et de gouverner dans
l’équité » (J-L Harouel). Pour accomplir ses missions le roi développe des prérogatives dans trois directions :

D’abord la justice. En s’appuyant sur le droit féodal, les légistes royaux vont affirmer que tous les fiefs
relèvent directement ou indirectement du roi et font triompher l’idée que « toute justice dans le royaume
est tenue en fief ou en arrière fief du roi ». Grâce au mécanisme de l’appel, le roi peut ainsi, on va y revenir,
contrôler les justices seigneuriales. Mais les légistes vont pousser plus loin leur raisonnement, ils vont
prétendre que désormais toute justice émane du roi. La justice devient ainsi une « marque » de la
souveraineté.

Ensuite la notion de garde est utilisée pour rappeler le rôle protecteur du roi. Le roi doit assurer la défense
contre les agressions extérieures et à ce titre peut décréter l’arrière ban (= levée en masse directe de tous
les hommes libres)
Le roi est également celui qui doit assurer la paix et l’ordre à l’intérieur. Pour ce faire, le roi peut utiliser les
asseurements, une technique de droit féodal qui consiste en une promesse de s’abstenir de tout acte hostile
e
contre une personne. Le roi s’approprie cette pratique en l’élargissant : au XIII siècle toute personne qui se
sent menacée peut demander l’intervention de la justice royale et contraindre par cette voie son ennemi à
l’assurer qu’il ne s’en prendra plus à elle.
L’autre possibilité est la sauvegarde : un individu ou un groupe est placé sous la protection du roi. Le roi
reprend aussi à son compte le concept de paix générale. A l’origine l’Eglise avait développé deux mesures :
la paix de Dieu (pour protéger les plus faibles des guerres) et la trêve de Dieu (interdisant de se battre du
jeudi au lundi matin et certains moments de l’année = Noël, Pâques...). A partir de 1155 Louis VII
intervient directement : il proclame une paix générale dans le royaume pour 10 ans. Saint Louis interdit
e
toute guerre privée dans le royaume. Ces guerres diminuent au XIV siècle et par la suite le droit de guerre
sera réservé au roi.

Enfin l’on se contentera de rappeler ici, en renvoyant au cours du premier semestre, la progression du
pouvoir du roi de légiférer (faire établissement ou rendre une ordonnance est une prérogative que le roi
exerce souverainement à partir de Philippe le bel)

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II/ L’indépendance du royaume de France

Dès Philippe Auguste, les légistes royaux tirent argument de la décrétale Per

venerabilem pour dire que le roi ne relève d’aucune puissance temporelle.

A/ Indépendance à l’égard de l’Empire

e
Dès le XII siècle, le royaume de France s’oppose efficacement à toute idée d’ingérence de l’empereur. Louis
VI fait ainsi face à l’empereur Henri V en 1124 et au siècle suivant Philippe Auguste remporte la célèbre
bataille de Bouvines (1214), face à Othon I allié au roi d’Angleterre et au comte de Flandre.

Les légistes royaux affirment, sur la base de la décrétale Per venerabilem (1202), l’indépendance du roi vis-
à-vis de l’empire. Ce texte émane du pape Innocent III qui répondait à une demande du seigneur de
Montpellier qui sollicitait la légitimation des enfants issus de son second mariage. A cette occasion le pape
affirme que « le roi ne reconnait aucun supérieur aux choses temporelles »

e
Un légiste de Philippe le Bel, Guillaume de Plaisians, au début du XIV siècle renforce cette idée
d’indépendance en écrivant que « le roi de France est empereur en son royaume ».
Cette affirmation se traduit dans les actes par l’attitude de Philippe le Bel à l’égard de l’empereur Henri VII
(diapo 15).

B/ Indépendance à l'égard de la papauté

Les Capétiens ont toujours voulu cantonner le pape au domaine spirituel, mais ne se sont pas mêlés des
querelles violentes entre l’empereur et le pape.
En revanche, l’indépendance à l’égard de la papauté est réaffirmée à partir de Philippe Auguste. Le roi, au
moment fort de la « théocratie pontificale », tente d’échapper au contrôle que le pape prétend exercer en
matière spirituelle ratione peccati (= en raison des péchés). Mais jusqu’à Philippe le Bel les querelles
régulières entre le roi et la papauté restent limitées. En 1296 éclate une crise majeure entre le pape Boniface
VIII et Philippe IV le Bel ; elle se déroule en deux temps.

1/La première phase est ouverte à propose d’une question de texte. Sans consulter la papauté, le roi de
France a levé une taxe sur le clergé français (décimes). L’octroi de ces subsides a été voté par une assemblée
de prélats en 1295. Lorsque le pape l’apprend au début de l’année 1296, il réagit énergiquement par la bulle
Clericis laicos, texte dans lequel il affirme qu’aucune contribution sur le clergé ne peut être levée sans sa
permission. Ce mot est très mal pris par le roi et ses légistes et ils répliquent en interdisant (sauf
autorisation du roi), en août 1296, toute sortie d’or et d’argent du royaume (diapo 17, document TD 29).
Cette mesure est évidemment très grave pour la papauté qui se trouve ainsi privée des ressources
(importantes) provenant de France. Le pape Boniface VIII doit donc céder et dans une nouvelle bulle Etsi de
statu en juillet 1297, il reconnaît que le roi peut lever des subsides sur le clergé français « en cas de
nécessité », le roi étant le seul juge de cette nécessité.

2/ La seconde phase de la querelle est de nature plus politique. Philippe le Bel fait arrêter un évêque sous
l’accusation de lèse-majesté et le fait convoquer à la cour royale pour y être jugé. Cet évêque, Bernard

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Saisset tenait manifestement des propos injurieux contre le roi et complotait avec la cour d’Aragon.
Néanmoins, il demande, conformément à son état de clerc, à être jugé par la justice de l’Eglise (selon le
privilège du for tout clerc a le droit d’être jugé par la justice de l’Eglise). Devant le refus du roi, le pape
réagit fermement. Il faut dire que

Bernard Saisset n’est pas simplement un légat du pape, c’est aussi un ami de ce dernier. Dans la bulle
Ausculta fili, (= Ecoute, fils...diapo 17, doc TD 30) le pape dénonce les empiètements du roi sur la justice
ecclésiastique et réaffirme la théorie du pouvoir direct en insistant sur la « soumission » du roi au pape.
Dans ce texte il annonce la réunion d’un concile d’évêque pour juger le roi et procéder à des réformes dans
le royaume ! Philippe le Bel réagit à son tour en convoquant une assemblée de nobles, ecclésiastiques et
représentants des villes pour évoquer cette situation. C’est c que l’on considère comme la première réunion
des « Etats généraux » qui se tient en avril 1302. Mais les légistes royaux, pour avoir l’appui de cette
assemblée, ne présentent que les extraits les plus virulents de la bulle du pape. Le chancelier Pierre Flotte
présente efficacement tous les arguments en faveur du roi : le roi de France ne tient de personne, il ne tient
son royaume que de Dieu seul...et personne d’autre que lui ne peut décider des réformes à prendre ! Les
Etats généraux répliquent donc à la bulle pontificale dans ce sens, en soutenant fermement leur roi.
Exaspéré le pape Boniface VIII prend une ultime bulle (Unam sanctam, doc TD n°30), que les auteurs
considèrent « comme le sommet de l’offensive théocratique », la fameuse théorie de subordination du glaive
temporel au glaive spirituel est notamment rappelée, le pape envoie un légat pour obtenir la soumission du
roi et à défaut prononcer son excommunication.

Philippe le Bel ne se laisse pas impressionner, il cite le pape à comparaitre devant un concile dans le but de
le faire déposer. Les légistes royaux affirment ainsi la supériorité du concile œcuménique (= de l’ensemble
des évêques) sur le pape (cette idée est celle du gallicanisme religieux). Dans le même temps le roi envoie
une petite troupe en Italie pour se saisir du pape sous la conduite de Guillaume de Nogaret. Cette tentative,
dont le détail des faits est mal connu, a échoué, mais à cette occasion le conseiller Guillaume de Nogaret
aurait bousculé le pape. Quoiqu’il en soit, cette vive querelle se termine par la mort du pape Boniface VIII
en octobre 1303.

Les papes qui vont se succéder sur le trône de Saint Pierre feront machine arrière et seront tout au long du
e
XIV siècle sous contrôle du roi de France (Clément V, pape français, s’installe à Avignon en 1309, diapo
18).

Section 2: Lez moyens de la royauté

e
Comment est organisée l’administration du royaume depuis les premiers Capétiens jusqu’à à la fin du XV
siècle et quelle est l’évolution des pouvoirs du roi au cours de cette période ? Telles sont les deux questions
auxquelles nous répondrons dans cette section.

§ 1 L’administration du royaume

I/ Le gouvernement central

A/ L’hôtel du roi

Comme à l’époque franque, l’organisation est d’abord de type domestique. C’est ce que l’on appelle l’hôtel
du roi (ou maison ou palais du roi).
L’on y trouve d’abord les familiers du roi (la reine, les enfants, en particulier le fils aîné qui collabore avec le

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roi, par la pratique de « l’association au trône »). Autour de lui le roi a aussi les palatins (Ces domestici sont
des clercs ou laïcs qui habitent le palais et qui assurent les travaux d’écriture ou la garde du roi). Dans la
e
seconde moitié du XIII siècle, une troisième catégorie, les légistes, prend de plus en plus d’importance au
détriment des familiers et domestici. Parmi les fonctions dans l’entourage du roi, certaines vont rester
purement domestiques, d’autres vont prendre un caractère politique. Dans ce cas, les titulaires de l’office
seront appelés à servir moins le roi que le l’Etat lui-même.

L’évolution des fonctions de quelques grands officiers suffira ici pour illustrer ce propos :

-  Certaines fonctions ne prendront jamais un essor trop important. Ainsi le bouteiller, chargé de la
cave et des vignobles du roi n’aura jamais de fonction politique bien définie, le chambrier outre le
service de chambre du roi, sera quant à lui chargé de la garde du trésor royal pendant quelques
temps, trésor qui sera confié à l’ordre du Temple par Louis VII.

-  Le plus important des grands officiers pendant les deux premiers siècles capétiens est le sénéchal,
qui fait office de maître d’hôtel du roi et qui se charge de la table royale. Sa proximité avec le roi en
e
fait le chef du palais, qui prend au cours du XI siècle des fonctions politiques. Il en viendra à
diriger l’administration, prendre le commandement de l’armée en l’absence du roi ou encore
présider la cour. Cette évolution va être fatale à la fonction. En effet, dès Louis VI le danger que
représente cette fonction conduit à la confier à des familiers, puis Philippe Auguste la supprime
définitivement en 1191. Les Capétiens craignaient que le sénéchal ne devienne un nouveau « maire
du palais ».

-   Le connétable (= le comes stabuli que nous avons déjà rencontré chez les Carolingiens) est
chargé des écuries royales. Il occupe aussi une fonction militaire (il commande les chevaliers dans
les combats). A la disparition du sénéchal, ses fonctions militaires s’élargissent : il assure le
commandement de l’armée royale. Il est assisté des maréchaux (marescalci = ceux qui prennent
soin des chevaux à l’origine)

-   Le dernier grand officier évoqué ici est le chancelier. Si ses fonctions domestiques paraissent
limitées (responsable de la chapelle royale et des clercs du palais), ses fonctions politiques vont
prendre de l’ampleur. Il est chargé de préparer les actes royaux, d’apposer sur ces actes le sceaux
dont il a la garde (en vérifiant le contenu et la forme de ces actes au passage !) puis il devient le chef
de la justice royale en l’absence du roi. Il a aussi des fonctions diplomatiques et gère les affaires
religieuses du royaume. Il devient après la disparition de la fonction de sénéchal, le plus importants
des grands officiers, ce qui explique qu’à certaines périodes les relations entre le roi et son
chancelier ont pu être tendues.

B/ La cour du roi

La curia regis est chargée d’examiner les affaires importantes, que l’administration royale ne peut régler
seule. Dans ce cas les grands du royaume (prélats et barons) sont également sollicités. A l’origine le palais
est itinérant, le gouvernement n’a pas de siège fixe. Mais dès le règne de Louis VII certains services vont se
fixer à Paris (Archives, trésor). Les autres « grands services publics » comme la justice vont suivre. (cf. § 2)

La cour du roi est d’abord une instance féodale. Comme toute cour de seigneur, elle est composée des
vassaux qui sont appelés à y siéger au titre de leur devoir de conseil. Au sein de l’élément féodal, les pairs
de France (= les plus grands seigneurs du royaume) prennent de plus en plus d’importance. Selon une
ordonnance de Philippe III le Hardi de 1275 ; les pairs sont au nombre de 12 : 6 laïques, 6 ecclésiastiques.
Les missions de la cour devenant plus techniques, les féodaux se révèlent incompétent ou peu intéressés
par ces tâches et un élément professionnel apparait dès le XIIe siècle. Il s’agit souvent de clercs, mais
également de laïcs d’origine plus modeste, recrutés pour leur compétence (en particulier leur connaissance

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du droit romain). Cette complexité des affaires et cette spécialisation du personnel va s’accompagner d’un
progressif démembrement de la cour. (Cf. diapo)

Avec l’agrandissement du domaine, le roi doit juger de nombreux litiges. Une partie de la Cour est donc
chargée des affaires judiciaires : c’est la curia in parlamento (= la cour où l’on parle). Sous le règne de
e
Saint-Louis, au milieu du XIII siècle, cet organe devient permanent et se fixe à Paris. Nous y reviendrons.

La curia regis était également chargée de l’examen des comptes présentés par les agents du roi. C’est
également sous Saint-Louis qu’une partie des conseillers se chargent de ces missions très techniques. Les
magistri compotorum forment une commission de spécialistes et sous Philippe le bel une « chambre » leur
est réservée, d’où le nom de camera compotorum (= chambre des comptes). Sa compétence n’a pas cessé
de s’élargir, à l’origine la chambre des comptes est essentiellement un organe de contrôle : elle vérifie la
comptabilité des agents publics qui ont des responsabilités financières. Deux fois par an les receveurs
déposent les comptes de dépense et recette de leur circonscription. Si la chambre constate des irrégularités
ou erreurs elle rend un « arrêt de débet » à l’encontre de l’agent qui est débiteur du Trésor royal. La chambre
exerce également un contrôle administratif des actes qui concerne l’aliénation de biens ou l’engagement de
dépenses du domaine. Elle contrôle également les finances ordinaires (= celles qui proviennent du
domaine). Enfin elle juge les litiges touchant au domaine et à la gestion des comptes.

Le Conseil du roi demeure une instance essentielle de gouvernement. Le principe de gouvernement par
conseil est évidemment issu du droit féodal : « fait tout par conseil et jamais ne t’en repentira » dit Gerson.
La composition de ce conseil est très souple. Elle dépend avant tout du roi. L’on distingue le « Grand »
conseil, instance ouverte assez largement et le conseil étroit ou secret. La composition est partagée entre
deux groupes de personnes : les féodaux (membre de la famille royale et princes du sang, grands vassaux,
grands officiers...). Mais à partir du règne de Philippe Auguste les légistes prennent une place
prépondérante. Attachés aux souverains, formés au droit romain, ils seront la « cheville ouvrière » de la
construction de l’Etat et c’est grâce à leur action que le roi reconquiert ses prérogatives régaliennes. Toutes
les questions importantes de politique intérieure ou extérieure sont traitées par le Conseil du roi.

L’apparition des Etats généraux s’inscrit dans cette logique du gouvernement par conseil. Lors de sa querelle
avec Boniface VIII (cf. chapitre 3), Philippe le Bel décide de s’appuyer sur « l’opinion publique » et réunit en
1302 une assemblée bien plus large que son « Grand conseil » avec en plus des prélats et barons, des
représentants des villes. Cette réunion est considérée par de nombreux historiens comme la première
réunion des Etats généraux. Ces derniers seront régulièrement sollicités aux XIV et XV siècles, notamment
pour accorder de nouvelles taxes nécessaires pour faire face aux guerres, et en particulier la guerre de Cent
ans. A certaines périodes de l’histoire (en particulier pendant la captivité du roi Jean II le bon en 1357), les
Etats généraux revendiquent plus de prérogatives, mais ils ne deviendront jamais un organe de
gouvernement liant le roi.

II/ L’administration locale

Comme tout seigneur, le roi administre son domaine (cf. diapo 49). Il a donné à des prévôts le soin
d’administrer et de récupérer les revenus du domaine. Avec l’extension du domaine royal, les prévôts sont
plus nombreux et leur contrôle, toujours nécessaire doit être renforcé.

A/ Les prévôts

Au début du règne des Capétiens, pour reprendre en main son domaine, le roi le divise en circonscriptions
et nomme des prévôts pour les administrer en son nom. Ces prévôts sont choisis parmi les roturiers, afin de
garder un meilleur contrôle sur ces agents.

Pour les désigner deux systèmes sont utilisés. En premier lieu la prévôté à ferme, système dans lequel la
prévôté est mise aux enchères pour 3 ans. Est désigné titulaire celui qui offre le plus et qui pendant trois
années va exploiter à son profit la circonscription. L’avantage du système est que le Trésor royal perçoit
l’ensemble des revenus de la prévôté. Mais le danger est grand de voir le prévôt faire pression sur les
administrés pour récupérer un maximum d’argent et donc plus chercher son profit que la bonne
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administration du royaume. Aussi la royauté a-t-elle mis en place un autre système : celui de la « garde ». Le
prévôt est nommé par le roi et révocable ad nutum. Il perçoit, comme un fonctionnaire, un traitement. Plus
tard ces fonctions deviendront des offices.

Le rôle des prévôts est large, il fait exécuter les ordres du roi dans sa circonscription. L’on peut relever trois
grandes missions : militaire (il est chargé de mener les roturiers de sa prévôté à l’ost royal), judiciaire (il
exerce la justice royale en premier ressort), financière : il perçoit les revenus du domaine royal (pour lui ou
pour le Trésor selon les modalités de sa désignation).

B/ Les baillis et sénéchaux

Pour contrôler les prévôts, dont l’autorité n’est pas reconnue par les nobles, les capétiens vont envoyer des
agents supérieurs. A l’origine, c’est le sénéchal qui se chargeait de ces inspections, mais dès le milieu du
e
XII siècle des membres de la Curia regis sont également chargés de ces missions. Avec la suppression de la
fonction de sénéchal en 1191, la surveillance des prévôts est entièrement dévolue aux baillis. Sous Philippe
Auguste ces « inspecteurs » se fixent dans des circonscriptions (bailliages). Le nom de sénéchal provient des
territoires détenus à l’origine par les rois d’Angleterre sur le sol français (domaine Plantagenet dans l’ouest
et le sud). Pour mieux administrer leur domaine et contrôler les agents inférieurs, ils avaient créé les
sénéchaux. Lorsque, progressivement, les territoires sont rattachés directement au domaine, le roi de
France a gardé le nom de ces agents.

Les baillis comme les sénéchaux sont nommés et révoqués par le roi, choisis parmi les nobles. La royauté a
pris à leur égard une précaution : aucun de ces agents supérieurs ne peut être nommé dans sa région
d’origine et ils ne restent en fonction que pour une durée limitée afin d’éviter tout abus. Il faut dire que
leurs missions sont très étendues à l’origine. Comme les prévôts, mais au-dessus d’eux, ils sont chargés de
faire respecter les ordres du roi, de faire appliquer les ordonnances. Ils ont en outre des attributions
spécifiques en matière militaire (ils conduisent les troupes levées dans le bailliage à l’ost royal), financière
(notamment, ils centralisent les recettes des prévôtés), judiciaire enfin (ils peuvent seul juger des affaires
impliquant des nobles, en première instance et ils reçoivent les appels formés contre les décisions des
prévôts et des juges seigneuriaux de leur bailliage).

Ces baillis et sénéchaux ont sous leur ordre des personnels qui peu à peu se spécialisent et deviennent des
officiers du roi ; citons par exemple, le lieutenant civil et le lieutenant criminel qui à l’origine tiennent les
audiences à la place du bailli et qui finissent par occuper cette fonction en la tenant directement du roi.
e
Aussi, à la fin de notre période (XV siècle) les baillis qui ont été de remarquables agents pour la
progression du pouvoir royal au moyen âge, sont en partie dépouillés de leurs attributions.

C/ Les gouverneurs

Agents zélés de la royauté, les baillis et sénéchaux empiètent régulièrement sur les droits des seigneurs et
de l’Eglise. Si le roi s’en satisfait d’un côté, les excès de zèle sont aussi réprouvés. Sous le règne de Saint-
Louis les plaintes contre ces agents se multiplient et conduisent le roi à inspecter ou envoyer des
inspections (des commissaires-enquêteurs). Ces missions se poursuivent, mais avec Philippe le Bel, qui n’a
pas les mêmes scrupules que son grand-père, ces commissaires-enquêteurs sont chargés à leur tour de la
e
défense des intérêts du roi et deviennent des agents de centralisation du pouvoir. Ils se fixent au XIV siècle
sous le nom de gouverneur (avec le titre de Lieutenant-général du roi). Les charges sont confiées à de hauts
personnages du royaume (souvent issus de la famille royale) et les missions, d’abord essentiellement
militaires, sont également administratives et judiciaires. Le gouverneur contrôle tous les autres agents au
nom du roi.

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§ 2 L'évolution des pouvoirs du roi

I/ La justice

Prérogative régalienne, la justice fait partie des missions essentielles du roi rappelées dans le serment du
sacre. Avec la souveraineté retrouvée du roi, la justice royale développe son organisation, ce qui lui permet
de mieux contrôler les autres justices.

A/ L’organisation de la justice royale

1/ La justice royale subalterne

Avec la multiplication des missions royales, la justice du roi se développe. A l’origine


elle est essentiellement le fait de ses prévôts puis des baillis et sénéchaux. Ces officiers qui administrent
leurs circonscriptions sont aussi juges de droit commun des litiges. Le roi leur délègue en effet le soin de
juger en son nom. Les premiers, les prévôts, sont les juges des affaires impliquant les roturiers du domaine,
les baillis ont une mission plus large : ils sont compétents pour juger en appel des décisions des prévôts,
mais aussi pour juger en première instance les affaires impliquant des nobles. Avec la multiplication des
tâches, des officiers spécialisés apparaissent, ils seront chargés soit d’un contentieux technique spécial, soit
de juger en lieu et place des baillis (lieutenants généraux).

2/ Le parlement

Nous savons que le parlement est une instance qui vient de la curia regis. L’évolution
de son organisation doit être présentée avant de dire quelques mots de sa compétence.

a/ L’évolution de l’organisation

A l’origine cette instance, comme toute la cour, suit le roi dans ses déplacements. Sous
Saint Louis le parlement se fixe à Paris (dans l’île de la cité). Les sessions ont lieu d’abord quatre fois par
an, puis sous Philippe III deux sessions sont prévues, avant de passer à une seule longue session annuelle.
Cette évolution symbolise la permanence du parlement.

Parallèlement l’on relève la professionnalisation du personnel déjà évoquée, les vassaux se détournent en
effet des questions juridiques techniques, au profit d’un personnel professionnel. Une ordonnance de
Philippe VI de 1345 prévoit le nombre de conseillers clercs et laïcs et donne à l’instance une composition
fixe (3 présidents, 44 conseillers clerc et 29 laïcs).
Le parlement s’organise en répartissant les tâches entre différentes chambres. La plus importante est la «
Grand’chambre » qui enregistre les ordonnances royales et juge les procès. Elle est aidée par d’autres
chambres qui vont filtrer et instruire les affaires. Ainsi la chambre des requêtes qui reçoit et examine les
demandes des plaideurs et autorise ces derniers à traduire leurs adversaires devant le parlement ou les
renvoie devant une autre juridiction.
Lorsque l’affaire nécessite, pour être jugée, un complément d’information, la Grand’chambre renvoie à la
chambre des enquêtes pour l’instruction. Cette chambre est créée sous le règne de Philippe le Bel. A la fin
du XIVe siècle, le nombre d’affaires s’est multiplié au point que le parlement comprend quatre chambres
des enquêtes. Ces chambres préparent un projet d’arrêt qui est ensuite rendu par la Grand’chambre.

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Une chambre chargée des affaires criminelles prend au XVe siècle son autonomie, il s’agit de la Tournelle
(nom dont on discute encore l’origine, il vient peut-être du fait que les juges siégeaient dans une petite tour
ou plus probablement parce que le personnel « tournait » entre les différentes chambres). Cette Tournelle
deviendra l’instance compétente non seulement pour instruire, mais aussi pour juger les affaires
criminelles.

b/ Les attributions du parlement

Il a une compétence essentiellement judiciaire, mais va tenter de développer une compétence plus politique
sur laquelle nous reviendrons plus en détail dans la partie 3 du cours.
Les compétences judiciaires du parlement sont principalement de deux ordres :
- C’est une instance qui reçoit pour l’essentiel les appels des décisions prises par les
baillis et sénéchaux.
- Mais le parlement peut aussi juger en premier instance certaines affaires, comme
celles concernant les pairs de France, les affaires matrimoniales ou successorales des
enfants de France, des princes du sang, ou encore celles concernant les apanages.
Les arrêts rendus par le parlement sont définitifs, seul un recours en cassation devant le conseil du roi est
possible.
Le parlement a aussi une compétence extra-judiciaire.
- D’une part, il possède un pouvoir réglementaire. Le parlement peut en effet se
prononcer par arrêt de règlement, à savoir une décision qui ne sera pas seulement valable au cas d’espèce
mais aura une portée générale. C’est dans la logique médiévale du juge-administrateur, mais aussi de cette
idée que le parlement est une émanation de la curia regis et que les fonctions législatives ou judiciaires n’y
sont pas distinguées.
- D’autre part, le parlement, chargé d’enregistrer les actes royaux, peut exercer à cette occasion un droit de
remontrance. Lorsqu’une ordonnance était envoyée au parlement celui-ci devait en prendre connaissance et
l’inscrire dans un registre afin d’en conserver la trace. À cette occasion il vérifiait que ce texte ne comportait
pas d’erreurs (qui aurait échappé à la vigilance de la chancellerie) ou de contradiction avec une loi, les
coutumes ou l’équité. Le roi au XIVe siècle demande expressément au parlement de faire ces vérifications,
mais à la période « moderne » le parlement prétendra exercer un contrôle plus politique sur le pouvoir
législatif.

B/ L’expansion de la justice royale

Cette expansion, signe de la reconnaissance de la souveraineté du roi, se fait d’abord au détriment des
justices municipales et seigneuriales, puis de la justice de l’Église.

1/ La lutte contre la justice seigneuriale

La subordination des justices municipales et seigneuriales se fait dès le XIIIe siècle. Nous avons vu les «
catégories » de justice dans le cadre du chapitre premier. La justice féodale et foncière d’une part, la justice
seigneuriale d’autre part. Avec la progressive affirmation de la souveraineté du roi, le principe que toute
justice émane de lui permet de contrôler ces justices seigneuriales et municipales. Ce contrôle va se faire au
moyen de trois techniques :
- La prévention

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L’on parle de « prévention » lorsque le juge royal « prévient » (= vient avant) le juge seigneurial. Soit car le
juge seigneurial ne s’est pas occupé de l’affaire, soit car le juge royal a été plus diligent que lui. La
prévention peut être absolue, dans ce cas le juge royal qui s’est saisi de l’affaire en premier l’instruira et la
jugera. Mais le plus souvent la prévention est relative, lorsque le juge seigneurial demande au juge royal de
lui restituer la connaissance de l’affaire ce dernier y est tenu, sauf si elle est définitivement jugée. En cas de
litige, c’est le parlement qui tranche (plutôt en faveur du juge royal !)
- Les cas royaux
Certains procès échappent à la compétence des justices seigneuriales en raison de la personne ou des
intérêts en cause. Ainsi lorsque le roi a accordé une protection particulière à un individu ou un groupe (par
exemple certaines villes obtiennent un privilège royal ou ceux qui sont sous la sauvegarde royale ou
bénéficient d’un asseurement). Entrent également dans ces cas royaux, les affaires qui touchent le roi ou sa
famille directement. Par extension ont été compris dans la « liste » des cas royaux, les atteintes aux officiers
du roi, aux biens et aux droits du roi, mais également la transgression des ordonnances royales. En
définitive tout ce qui touche de près ou de loin le roi, chargé d’assurer la paix au sein du royaume, peut être
considéré comme un cas royal. La « liste » de ces cas n’a jamais été publiée, permettant ainsi à la royauté de
l’élargir en permanence et au juge royal d’accroitre son champ de compétence.
- L’appel
L’enseignement des droits savants permet de s’appuyer sur une technique de procédure connue des
Romains et de l’Église : l’appel. Dans le droit féodal, seule la mise en cause du juge permettait d’obtenir
satisfaction (appel pour « défaute » de droit ou appel pour faux jugement). A partir du XIIIe siècle, les juges
royaux reçoivent les appels contre les décisions des justices seigneuriales (Baillis et sénéchaux, puis au
troisième degré le parlement). C’est encore un puissant moyen de contrôler ces justices et d’assurer la
primauté de la justice royale.

2/ La lutte contre la justice ecclésiastique.

On considère que cette lutte débute sous le règne de Philippe IV le bel, au début du XIVe siècle au moment
du conflit avec le pape Boniface VIII. Elle est liée aux progrès du gallicanisme et sur ce point la pragmatique
sanction de Bourges (1438) marquera un élan décisif (l’idée de supériorité du concile sur le pape est
affirmée dans cette ordonnance royale prise par Charles VII). Un rappel sur l’organisation de la justice
d’Eglise s’impose avant d’envisager son déclin.

a/ L’organisation

À l’origine l’évêque a des fonctions administratives et judiciaires. Mais la complexité des tâches oblige les
évêques à déléguer ces fonctions. En matière judiciaire, le délégué porte le nom d’official, d’où le nom
d’officialité donné à la juridiction de l’Église.
Il existe une officialité à tous les degrés de la hiérarchie ecclésiastique (officialité du métropolitain, de
l’évêque, de l’archidiacre, avec appel possible).
Ratione personae : la compétence s’étend à ceux que l’on appelle les miserabiles personae (veuve, orphelins
et pauvres)
Mais cela concerne avant tout les CLERCS en vertu du privilège du FOR (privilegium fori). C’est un
privilège absolu en matière criminelle : l’official est toujours le juge du clerc. Le seul tempérament tient au
fait que l’Église ne peut pas condamner à mort en vertu de l’adage ecclesia abhorret a sanguine (l’Église a
horreur du sang). Dans ce cas elle doit recourir au bras séculier pour le prononcé et l’exécution de la peine.

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En matière civile, le privilège du for est relatif, il ne vaut qu’en matière personnelle et mobilière. Pas en
matière immobilière.
Ratione materiae, la compétence de l’officialité est tantôt exclusive, tantôt concurrente : Exclusive en ce
qui concerne :
- les crimes contre la religion (sorcellerie, hérésie, sacrilège)
- le sacrement (mariage id est la validité du lien, mais par extension les
fiançailles, la séparation de corps, la légitimité des enfants...)
—> Concurrente avec les juridictions laïques : testament, contrat avec serment, rapport pécuniaire entre
époux...
En matière criminelle, l’Église a mis en place la procédure d’inquisitoire. Cette procédure qui dérive de
l’enquête carolingienne, implique que le juge se saisisse d’office de l’affaire, fasse son enquête, interroge les
témoins et l’inculpé pour lui notifier les chefs d’inculpation, qu’il entende son avocat... Avec l’hérésie
albigeoise (développée dans le midi de la France au XIIIe siècle, cette hérésie est en opposition avec le
dogme chrétien, les structures de l’Église, elle condamne le mariage, elle favorise le suicide...), une
juridiction spéciale est mise en place pour juger les hérétiques. Cette juridiction applique une procédure
spéciale ; la procédure inquisitoire, d’où le nom d’inquisition qui lui est donnée. Cette procédure se
caractérise par des traits plus sévères que la procédure précédente.

b/ La lutte des justices royales contre les juges d’Église.

Philippe le Bel entreprend la lutte contre cette juridiction pontificale, qu’est l’inquisition, avec l’appui de
nombre de clercs. En effet le pape avait au XIIIe siècle confié l’inquisition aux dominicains, les évêques
étant quasiment exclus de la procédure. Dès 1301, le roi de France, à l’instigation de Guillaume de Nogaret,
tente de placer l’inquisition sous le contrôle des évêques et d’introduire les agents royaux.

Aboutissement de ce combat : dès le XIVe siècle les légistes soutiennent que l’hérésie trouble l’ordre public
et qu’à ce titre le roi est fondée à agir contre elle. Dès lors les causes jugées par les tribunaux de
l’inquisition sont susceptibles d’appel devant le parlement. A la fin du XIVe siècle l’on trouve d’ailleurs un
auteur pour dire qu’au roi seul appartient la connaissance des hérétiques. L’on comprend donc que
l’inquisition ait disparu assez rapidement en France, (l’hérésie étant considérée comme un crime de lèse-
majesté). Ceci s’explique par l’importance prise par la justice royale.
Le combat ne s’arrête pas là, la royauté s’attaque également à la compétence des juges ecclésiastiques «
ordinaires » et impose la subordination à la justice royale. Pour ce faire, les légistes utilisent les mêmes
procédés que ceux utilisés contre les juges seigneuriaux.
À la théorie des cas royaux correspond la théorie des cas privilégiés. La définition ou pour mieux dire
l’absence de définition est identique. Cette théorie signifie que si un clerc est coupable d’un crime
intéressant directement la royauté, son privilège de clergie ne jouera pas. Par exemple en cas de crime de
lèse-majesté ou de fausse monnaie les juges royaux seront seuls compétents. Il en ira de même du sacrilège
et de l’hérésie...En matière criminelle (mais c’est aussi le cas en matière civile) les juridictions royales
progressent au détriment des officialités.
Quant à la subordination des juges d’Église, elle se fait à partir de la notion d’abus. Lorsqu’un acte d’un
juge d’église était considéré comme abusif (abus de compétence, de jugement), la royauté pouvait d’abord
s’en prendre au temporel. (Le bénéfice d’un évêque, on le rappelle ici, est composé de l’office et du
temporel, c’est à dire l’ensemble de biens concédés par le pouvoir laïc). Dans l’hypothèse où l’évêque (son
official) commet un abus le juge royal peut saisir le temporel.

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Au XVe siècle les juges royaux vont plus loin et considèrent qu’il est possible d’annuler la décision du juge
ecclésiastique par la voie de l’appel comme d’abus (soit devant le conseil du roi, soit devant le parlement).
Cette nouvelle procédure est une conséquence directe de la Pragmatique sanction de Bourges dans laquelle
le roi affirme qu’au temporel l’Église de France dépend de lui.
C’est une procédure qui s’est rapidement développée et a duré jusqu’en 1905 (devant le conseil d’État au
XIXe siècle).

II/ L’armée

L’histoire de l’armée est étroitement liée avec l’évolution de la féodalité et l’augmentation des prérogatives
du roi. A l’origine l’armée du roi est une armée de grand seigneur féodal, elle évolue au cours de la guerre
de Cent ans vers une armée de métier.

A/ Une armée féodale

Jusqu’au XVe siècle le roi, comme tout seigneur, peut faire appel à ses vassaux dans le cadre du droit féodal.
En cas de nécessité, le roi réunit les contingents de ses vassaux et arrière-vassaux, il convoque « le ban et
l’arrière ban » (= levée en masse des hommes), le service militaire étant dû par tout homme valide. Nous
savons que si jusqu’au XIIe siècle, le sénéchal commande l’armée, c’est ensuite le connétable qui jouera un
rôle essentiel assisté des maréchaux. La fonction de connétable, qui atteint son apogée avec Bertrand du
Guesclin sous Charles V, est un office royal.

L’armée du roi n’est pas à ce stade permanente. Le roi lève des troupes dans le cadre féodal et lorsque cela
est insuffisant, il a recours à des troupes soldées. Ces engagés volontaires (appelés « routiers » pendant la
guerre de Cent ans) sont constitués en compagnies, dirigées par un capitaine. Lorsque le roi engage une
compagnie, il verse au capitaine une somme forfaitaire, à charge pour ce dernier de payer la troupe avec.
Lorsque les compagnies sont licenciées (car la guerre n’est pas en continue!), elles deviennent très
dangereuses pour la population et les exactions commises par les routiers au moyen âge sont bien connues
(par exemple par les troupes « d’écorcheurs » au début du XVe siècle). C’est une des raisons pour lesquelles
la royauté va chercher à s’attacher quelques grandes compagnies de manière pérenne.

B/ La constitution d’une armée de métier

Malgré l’importance de l’armée féodale réunis par les Capétiens, les défaites de l’armée française au début
de la guerre de Cent ans révèle la faiblesse du système. Les défaites de Crécy (1346), Poitiers (1356) ou
encore plus tard d’Azincourt en 1415, témoignent de l’insuffisance de l’armée féodale. Valeureuse, mais
souvent indisciplinée (ce qui coûte la terrible défaite à Azincourt face aux archers anglais, pourtant bien
moins nombreux que les chevaliers français !), l’armée royale doit être réformée. Charles VII va, par deux
ordonnances de 1439 et 1445, réaliser l’évolution vers l’armée de métier. Le premier texte, nous allons y
revenir, prévoit le financement de l’armée par un impôt : la taille. La seconde ordonnance retient la première
organisation d’une armée royale de métier : quinze « compagnies de l’ordonnance » sont créées. Elles
comprennent chacune une cavalerie lourde de cent lances « garnies » (= chaque cavalier est accompagné de
5 ou 6 hommes, archers, page...). Les effectifs pour l’époque sont très importants et le coût élevé ! Le roi en
effet va « solder » (= verser une solde) ces hommes. Ensuite pour compléter ces troupes, le roi va organiser
le recrutement de « francs-archers » : chaque paroisse doit donner un homme pour cinquante feux (=
foyer). Ces hommes doivent s’entraîner tous les dimanches au tir à l’arc ! Leur nom (franc-archer) vient du

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fait qu’étant soumis à ces obligations militaires, ils sont exemptés de taille et du service de guet dû par les
hommes libres. Charles VII a donc participé largement au renforcement d’une prérogative régalienne
essentielle, en permettant de réaliser les conditions de la professionnalisation de l’armée qui sera plus tard
considérée comme la première d’Europe.
Après lui son fils, Louis XI, modifiera ce système, en faisant appel à des mercenaires étrangers. Il convient
également de noter, pour conclure, que sur le plan technique l’apparition et le développement de l’artillerie
au XVe siècle modifiera totalement les principes de la guerre féodale.

III/ Les finances

L’on sait qu’à l’époque franque le roi considère le royaume comme son bien. Cette conception patrimoniale
a fait disparaître la notion de finances publiques connue sous l’Empire romain. Au temps des premiers
Capétiens, les rois ne perçoivent que les revenus de leur domaine comme tout grand seigneur. Avec
l’expansion du domaine et des prérogatives du roi, les finances royales changent de nature. En effet, au
cours du moyen âge, si le roi continue de vivre des ressources « ordinaires » de son domaine (l’on disait
d’ailleurs qu’il devait « vivre du sien »), la guerre et l’augmentation des fonctions publiques nécessitent le
recours à des finances « extraordinaires », qui au milieu du XVe siècle sont devenues régulières et
rapportent 35 fois plus que celles du domaine.

A/ Les finances ordinaires

1/ Les différentes ressources ordinaires

Ces ressources proviennent du domaine royal et sont liées à son étendue, d’où la règle de l’inaliénabilité qui
sera soutenue par les juristes, mais aussi les États généraux (cf. ci- dessous). Le roi comme seigneur de son
domaine perçoit différents droits et profits. Ainsi l’exercice de la justice lui procure des revenus, tout
comme toute une série de ressources déjà vues dans le cadre du chapitre premier (droit de régale, droit
d’aubaine...). Aux revenus domaniaux (comme le cens des tenures ou ponctuellement le droit de relief, le
droit de quint...) s’ajoutent les impôts directs dont l’essentiel est la taille que tout seigneur haut- justicier
perçoit (comme nous l’avons dit précédemment). S’y ajoute les redevances comme par exemple le chevage
(un impôt payé spécifiquement par les serfs du domaine)
Sans être exhaustif, il convient d’ajouter les profits que tire le roi du pouvoir de battre monnaie. Au début
les Capétiens sont en concurrence avec les grands seigneurs qui ont récupéré cette prérogative au cours du
IXe siècle. Au XIIIe siècle Saint-Louis impose la monnaie royale à l’extérieur du domaine royal. Le roi tire
des revenus de la frappe de la monnaie, mais aussi en jouant sur le poids ou le cours des pièces.
Malgré la diversité des revenus tirés du domaine, les ressources ordinaires ne suffisent plus à couvrir tous
les besoins à compter du règne de Philippe le Bel.

2/ L’organisation des finances ordinaires

L’administration des finances ordinaires se met en place à partir de Philippe le Bel, le


roi ayant retiré au Temple toutes ses prérogatives. Les officiers du roi (prévôts, puis les baillis et sénéchaux)
ont en charge l’administration des finances dans leurs circonscriptions. Mais le plus souvent la gestion du
domaine est mise en ferme. Avec l’apparition d’une administration spécialisée de receveurs, la distinction
entre ordonnateur et comptable se précise. Les receveurs sont chargés de centraliser les recettes et dépenses
du bailliage.

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Au sommet de la pyramide un organe collégial est mis en place, fixé à quatre personnes sous Charles VII :
les trésoriers de France. Ils ont chacun en charge une trésorerie, mais se réunissent pour élaborer un état
approximatif des dépenses et recettes. Ils conseillent le roi, peuvent lui adresser des remontrances lorsque
un ordre de payer leur parait contraire à ses droits. Ils sont également chargés du contrôle des
administrateurs du domaine (en effectuant des chevauchées). Enfin les trésoriers sont juge du contentieux
fiscal des finances ordinaires. Au milieu du XVe siècle, ils forment une chambre du trésor chargée des litiges
domaniaux en première instance, avec appel possible devant le parlement.

B/ Les finances extraordinaires

Ce sont à l’origine, des aides temporaires accordées au roi qui touchent tous les sujets du royaume. Mais
avec la guerre de Cent ans et l’accroissement des prérogatives de l’État, ces aides temporaires vont devenir
des impôts permanents.
Comme tout seigneur, le roi peut bénéficier de l’aide de ses vassaux, dans le cadre du droit féodal : la
fameuse aide financière aux quatre cas déjà vue. Mais au cours de la guerre de Cent ans, en pratique les
vassaux et arrières vassaux laissent le roi prélever directement sur les sujets sous la forme d’une taille
exceptionnelle. Après la captivité de Jean II le Bon et les prélèvements pour payer l’énorme rançon exigée
par les Anglais, cette pratique devient régulière. Le roi tire aussi de son droit de lever l’arrière-ban des
prélèvements (correspondant au rachat de l’obligation militaire des non-nobles). Ces nouvelles ressources
lui permettent de financer la guerre, par le recours à des compagnies de guerriers « professionnels ».
Mais au XIVe siècle chaque impôt extraordinaire suscite des réactions de la population et l’acceptation des
sujets est en principe requise. En 1355, les États généraux, tenus à Paris puis en Languedoc, acceptent de
verser une aide pour une année et prévoient un contrôle par les États.
Un mot sur le contexte politique : les débuts de la guerre de Cent ans sont désastreux pour la France :
défaite de Crécy (1346) et surtout de Poitiers (1356) qui voit le roi Jean II le Bon fait prisonnier. L’une des
raisons fondamentale de ces défaites est l’absence d’armée permanente en raison du manque de finances.
D’où la volonté de la royauté d’obtenir des aides. Mais dans ce contexte politique, les États généraux se
tiennent en permanence entre 1355 et 1358 et lorsque le roi Jean est détenu à Londres, son fils Charles,
régent du royaume a bien des difficultés à s’imposer. Le prévôt des marchands de Paris, Etienne Marcel
(dont le rôle s’apparente un peu à celui d’un maire) tente, par une émeute violente, d’imposer au régent des
réformes et de participer au conseil du roi. Le dauphin menacé physiquement, doit temporairement céder,
mais il finira par s’imposer et rétablir les prérogatives royales.
À ce stade l’impôt doit être consenti, mais peu à peu le roi peut lever seul un impôt et son autonomie et
reconnue sous Charles VII : en 1435 pour les impôts indirects, en 1439 pour les directs. En effet
l’ordonnance royale du 2 novembre 1439, prévoit que le roi peut lever la taille pour entretenir une armée.
Désormais l’impôt est permanent.

1/ La taille, impôt direct

Avec l’ordonnance de 1439, la taille devient le monopole du roi. Cet impôt destiné à
l’entretien de l’armée (cf. ci-dessus), est tantôt personnelle, tantôt réelle. Dans les pays coutumiers, la taille
personnelle domine, elle frappe les roturiers, les nobles qui « donnent leur sang » en sont exemptés. Sont
également exemptés les clercs qui sont au service de Dieu. Ce ne sont pas les seules catégories, certains
habitants de villes ou les officiers du roi ne paient pas non plus la taille. La taille réelle porte sur les biens
roturiers (immeubles ou certains meubles). La taille est un impôt de répartition, à savoir que le montant à

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percevoir est fixé par le roi pour l’ensemble du royaume puis réparti entre les circonscriptions (généralités
puis les paroisses.

2/ Les impôts indirects

Il existe trois catégories d’impôts indirects qui proviennent en partie du système fiscal
antérieur.
D’abord au sens strict, les aides. C’est un impôt que la circulation des marchandises (bien de
consommation courantes) dont le taux initial est de 3,5 %, mais qui augmente pour payer la rançon de Jean
II. Elles deviennent permanentes au XVe siècle.
Les traites sont des droits de douanes sur le commerce des marchandises. Il y a des traites qui portent sur
les marchandises qui proviennent de l’étranger, mais aussi des traites entre régions. Enfin la gabelle est
l’impôt indirect le plus célèbre. Il porte sur le sel, devient permanent à la fin du XIVe siècle et varie en
fonction des régions (pays de grande gabelle, pays de petites gabelle).

3/ L’organisation des finances extraordinaires

La volonté des États généraux de contrôler la gestion des impôts accordés conduit à la création d’officiers :
les élus, en charge d’une circonscription appelée élection. Les États généraux ont également mis en place
des généraux-superintendants au nombre de neuf. Progressivement le roi s’est accaparé cette administration
créée par les États. Ainsi les élus deviennent rapidement des officiers royaux en charge de la taille et des
aides. En revanche la gabelle et les traites ont une administration différente : les grenetiers sont chargés de
l’impôt sur le sel, et les maîtres des ports et passage, des traites.
Comme pour toute l’administration, le contentieux échoit à ceux qui administrent, ainsi les élus ont en
charge en première instance le contentieux de la taille et des aides. En appel les généraux des finances
examinent les affaires ; une partie des généraux finit par se spécialiser dans les affaires de justice, ils vont
constituer la cour des aides. Cette cour statue sur les appels et juge en dernier ressort. Elle fait partie des
cours souveraines avec le parlement. La spécificité des États du Languedoc, conduit à la création d’une cour
des aides à Montpellier en 1437. D’autres provinces bénéficieront également de la création d’une cour des
aides.
Enfin, les quatre trésoriers et les quatre généraux se réunissaient parfois collectivement à la demande du
roi. Ils étaient chargés d’un état général des finances qui constitue l’embryon d’un budget général.

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Chapitre 4 La construction médiévale des lois fondamentales du royaume

L’idée qui va se dégager au temps des capétiens: la royauté n’appartient pas au roi.
A travers un concept nouveau qui se dégage celui de couronne : va émerger cette idée que cette royauté
n’appartient pas au roi : La couronne c’est le signe de la permanence de la royauté, le rois se succèdent alors
que la couronne est un symbole de continuité et d’unité.
Le Roi promet a partir du 14° dans son serment sacre: de grader la souveraineté de la couronne de France: le
mot couronne c’est l’Etat. Ces droits de la couronne vont tt au long des siècle et a particulier 13° 14° et 15°
siècle se construire et finalement, former une véritable constitution (non écrite).
Ces règles prennent le nom de lois fondamentale.

Section 1 Les règles de dévolution de la couronne

Les 5 Grands principes de la couronne

Hugues Capet est élu par les grands du royaume, le roi capétien est tt au long du 9° et 10° va chercher a
sortir de cette règle d’élection afin d’éviter l’allégeance au grand que nous avons déjà signalé: il va falloir
mettre en place le principe d’hérédité.

§1 Le principe d’hérédité

Hugues Capet va manœuvrer pour que sa descendance ne soit pas soumis au principe d’élection. L’élection
avait des inconvénient: affaiblir le pv royale, soumettre le titulaire de la couronne au grands dignitaire du
royaume, lorsqu’un roi décède il faut élire un nouveau roi: il y a une période de vacance du trône le royaume
est affaiblie pdt cette période.

Hugues Capet va manœuvrer pour que sa descendance ne soit pas soumis au principe d’élection, grâce au
principe d’association au trône: il va prendre le prétexte d’une abs de son royaume pour indiquer au grand
qu’il y aurait un danger de laisser le trône sans titulaire: il va par se biais, proposer de nommer son fils
Robert pour le remplacer en son absence, 5 mois plus tard il est sacré roi, et ainsi associé au pv de son pere,
lorsque Hugues Capet décède qq mois plus tard, son fils prend la succession sans grande difficulté et va
indiquer la nécessité d’associer au trône son descendant et cela sera répété pdt plusieurs dessins, jusqu’a
Philippe auguste, qui va estimer qu’il n’est plus utile de prendre de tels précautions. Cette pratique
d’association au trône a mit fin au principe électif: le principe d’hérédité c’est posé par la coutume.

§2 Le principe de primogéniture

L’hérédité est admise: indivisibilité de la couronne est conserver: mais quel fils est appelé au trône?: Il s’agit
de l’Ainé.
On est donc au principe de primogéniture.
Les difficultés que peuvent poser se principe de progéniture sont de 2 ordres: lorsque le Roi régnant décède:
son successeur peut être mineur.

I) La minorité du mineur

Pdt plsrs siècle: la monarchie capétienne a eu la chance de tj avoir un successeur: « le miracle capétien », et
entre le 11° et le 13° le pb de la minorité du successeur c’est posé à 2 reprises:

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-Au décès du Roi d’Henry premier, son Fils n’a que 8 ans, il a fallut faire exercer la garde du royaume par un
membre de la famille (Le compte de Flandre Bodin 5) jusqu’au 13 ans de l’enfant.
-La mort de Louis 8: fils n’a que 9 ans, le pb est que saint louis n’a pas été sacré du vivant de son père, le
principe d’hérédité est entré dans les moeurs et donc la régence du royaume a été confié a la fameuse reine
blanche de castille (la mère).
On a ici l’émergence de la pb lié à la désignation du régent (P3): L’idée que l’organisation de la régence est
laissé au roi / le risque de la garde du royaume: « il ne faut pas laisser l’agneau à celui qui en voudrait la
peau »: ordonnances sont venus réglementé cette question, le roi avait décidé de laissé l’administration du
royaume au frère, et la garde du futur roi a la mère.

II) Le sort réservé au cadet

Lorsqu’on prévoit de tout donner à l’ainé, quand est t-il des cadets?
Il a été prévu des compensations sous forme de fief que l’on attribué au cadet : la pratique des apanage: on
peut ainsi tempérer les prétentions du roi ainé: on estime que c’est un bon moyen de les retourné de
l’envie du pouvoir. mais cette pratique a présenté un certain nombre de difficultés lié a la question du
domaine qui va au 14° poser des difficultés au Roi régnant.

§3 Le principe de masculinité

Ce principe va s’affirmer a un mmt clef de l’histoire du Royaume de France: au14/15 (bas MA) un certain
nb de crise affecte le royaume: crise sanitaire (peste noir), mais aussi la guerre de 100 ans.
Ce principe de masculinité ce construit au début du 14° et va avoir pour conséquence cette guerre de 100
ans.

Les successeur de Philipe IV le Bel: il a eu 1 fille et 3 fils: les fils vont régner successivement.
Cette question de la masculinité qui va s’affirmer, va passer par 2 idées fondamentales: l’exclusion des
femmes a l’accession a la couronne, et l’exclusion de la descendance des femmes.

L’exclusion des femmes : Est acquise des 1316 à la mort de Louis X, jusqu’a lors les rois avaient toujours
eu des fils pour les succéder par chance, cette succession est logique car c’matit les mâles qui étaient choisis
pour succéder aux seigneurs dessinaient, or lorsque Louis X décède, il ne reste plus qu’une fille a a
descendance: Jeanne âgé de 3/4ans, sa femme enceinte elle a un fils mais décède après qq jours de sa
naissance: la question est de savoir si Jeanne peut succéder a la couronne, la couronne est confié a son oncle
du fait de son jeune âge: il est régent et va réunir une assemblée de grand du royaume et va se faire
reconnaitre Roi : A partir de la on considère que les femmes ne peuvent pas participer a la succession.

Cpd rien n’empêche que les filles règnent.

En réalité: se sont des raisons de pures opportunités qui ont menés a écarter Jeanne : on a peur que en se
mariant, la femme fasse passer la couronne a une famille étrangère.

Lorsque le Roi : Philippe V décède, lui aussi n’a que des filles et son frère Charles qui est le 3° fils de Philipe
4 le bel n’a aucun mal a récupérer les arguments que Philippe avait utilisé notre sa nièce pour à son tour
succéder au royaume, devenir roi sous le titre de Charles 4 le bel.

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LA question de l’exclusion des descendants par les femmes: Lorsque en 1538, Charles le bel décède, a son
tour il ne laisse que comme héritière, se pose alors la question si leurs soeurs, Isabelle ,marié au roi
d’Angleterre Edouard 2, pourra transmettre a son fils le pouvoir.
Le pb est que si on examine au regard des règles de successions privés, le premier, a savoir le roi
d’Angleterre Edouard 3 et le neveu de Charles le bel, il y a 3 degrés qui les repart de l’ascendant commun, il
y a une proximité de degrés. Le jeune Edouard est le plus proche du Roi défunt, mais les anglais vont
prétendre la transmission a ses héritiers mal les droits de la couronne et d’autre part e-ceux qui soutiennent
la solution de Philipe de valoir qui n’est pas question qu’une femme transmette des droits qu’elle n’a pas
elle même.

Philippe de valoir va convoquer une A de barons et d’évêques, et on va poser comme principe qu’une femme
ne peut pas faire pont et planche entre le roi et son héritier mâle: il s’agit d’écarter un souverain étranger:
principe de maculants et aussi un pb de masculinité: a partir de la la couronne d’Angleterre: Edouard qui
comptait sur la possession de la couronne de France, va déclencher la guerre de 100 ans.
On est désormais dans des règles qui ne sont plus celle du droit romain, les juristes vont venir indiquer que
le royaume de France ne peut tomber en quenouille : la quenouille est un instrument pour tisser la laine:
représentant donc les femmes.
Au milieu du 14°: loi salique qui exclue a la succession de la terre des ancêtres les femmes: juriste va utiliser
cette loi pour justifier le principe de masculinité.

§4 Le principe d’indisponibilité

début du 15°: règne Charles 6 (le roi fou): il est manipulé par son entourage.
En 14120: le roi va signer le traité de Troie avec le roi d’Angleterre: ce traité sera qualifié de honte traité:
Charles 6 au terme de ce traité va donné au mariage sa fille a henry V (Roi d’Angleterre) et va même
adopter Henry V comme son fils et successeur. La question est de savoir si le Roi régnant peut adopter tel
ou tel personne et écarter l’héritier (car Charles 6 a déjà un fils qui a à ce mmt 17 ans) : ce traité n’a pas été
appliqué, puisque les 2 Rois sont mots a qq semaines Apres en 1422, et le dauphin Charles 7 a était aidé
par Jeanne d’Arc pour la reconquête de son royaume. Les légistes ont anticipé cette exclusion et ce traité:
parmi les légistes célèbres il y a : Jean de terre vermeil. Les juristes vont élaborer une théorie de
l’indisponibilité de la couronne: il montre que la succession au à la couronne ne peut en aucun cas être
assimilé à une succession privé: cette succession relève du droit public, elle est d’un titre spéciale puisque
est d’un statut coutumier (théorie statutaire)
Le Roi ne peut en aucun cas de son vivant (traité ou acte par cause de mort) ne peut en aucun cas disposer
de la couronne et écarter le successeur qui s’impose par la coutume, la couronne impose a son titulaire son
successeur. L’héritier ne peut pas renoncer au droit qu’il tient de la couronne, tout renonciation serait perdu
comme nul et non avenue. Les règles d’attribution de la couronne constitue un ensemble indisponible: le
roi ne peut pas les modifier.

§5 Le principe de continuité

Le principe de continuité est fondamentale dans la construction de l’Etat.


L’idée de permanence de l’Etat: évite le risque de la vacance du pouvoir: on affirme la permanence de l’Etat.
La question du rôle du sacre: rite indispensable pour assurer au successeur la réalité du pouvoir. Le sacre
est entouré par tout un cérémonial pour les capétien: il s’agit d’abord pour le roi de prononcer une
promesse, de défendre les églises de respecter les lois et les coutumes… il y a le rite de l’élection, le rite de
l’onction: le roi est oint: il sort du monde laïque, il y a la remise des regualia (insignes royaux).

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Le sacre a une porté essentiel pdt lgt, la royauté est une sorte de sacerdoce, la royauté est aussi une fonction
qui impose a son titulaire des devoirs et responsabilité.
Cela estime un grand prestige, le roi seul est sacré.

Quand commence le règne du nouveau roi?

L’opinion populaire estime qu’il faut être sacré pour être roi: lorsque Jeanne d’arc rencontre Charles 7, elle
ne l’appel pas roi mais dauphin: cela signifie qu’aux yeux des gens du peuple, tant que l’héritier ne sera pas
sacré il ne sera pas véritablement roi. On va aller faire sacrer le roi à Reins. Face au risque de vacances du
pouvoir, les juriste et l’entourage du roi a réagi: au début du 15° on va considérer dans une ordonnance
d’avril 1403: « si jeune que soit a la mort de son père, le fils ainé appelé à prendre la couronne, il doit être
dénommé roi de France ». La règle va être définitivement consacrer par les légistes du roi: « le roi ne meurt
pas en France  », «  le roi de France est toujours majeur  », «  le roi est mort vive le roi  »: symbolise la
permanence de la couronne

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Section 2 : Le domaine de la couronne

La défense du domaine de la couronne est une condition de la stabilité de l’État. Les premiers Capétiens ont
bénéficié d’un important patrimoine familial (en qualité de duc de France), mais ce domaine reste celui d’un
grand seigneur et lorsque Hugues Capet accède au trône, nous le savons, ce domaine est loin de
correspondre au royaume. Les premiers Capétiens ont patiemment protégé leur domaine et l’ont
progressivement agrandi en utilisant les mécanismes du droit féodal. (cf. chap.3). La question que nous
allons ici soulever est celle du statut des biens. Lorsque le roi acquiert un nouveau territoire, celui-ci lui
appartient-il comme personne privée ou est-il à la couronne ? Au moyen âge cette question n’est pas
réellement tranchée, mais progressivement le caractère patrimonial du domaine s’efface et le le principe
d’inaliénabilité du domaine émerge.

§1 L’émergence du principe d’inaliénabilité du domaine

À l’époque franque le roi considère le domaine comme son bien. Il peut donc le donner, le vendre, en
disposer librement. Le domaine étant considéré comme l’ensemble des moyens corporel et financiers
(domaine corporel = bien fonciers : terres châteaux etc..., bien mobilier : argent, bijoux, créances...). Cette
pratique se poursuit avec les Capétiens au moins jusqu’au XIVe. Les juristes royaux vont faire évoluer cette
pratique, avec l’influence du peuple. Le droit romain offre en effet une distinction fondamentale entre le
domaine public du peuple romain (ager publicus) et le domaine privé qui restait à la disposition de
l’empereur. Pour les légistes royaux, le domaine royal est comparable au domaine public romain. Il s’agit de
le protéger contre la tendance aux libéralités.
Au XIVe siècle, les rois sur le conseil de leur légistes réagissent en révoquent d’abord certaines aliénations
antérieures : C’est une ordonnance de Philippe V le Long du 29 juillet 1318 qui révoque les « dons excessifs
ou déterminées par des motifs frauduleux » accordés par ces prédécesseurs. À partir de cette période, le roi
veille à ne plus accorder de dons sans précaution : une ordonnance de 1333 exige ainsi que toute demande
de don s’accompagne d’un état des dons antérieurement reçus.
Sous Charles V, le serment du sacre est complété, le roi s’engage désormais à ne pas aliéner « les droits et
noblesses de la couronne de France ». Le domaine devient « le propre héritage du royaume et de la couronne
de France ».
En dernier lieu l’ordonnance « cabochienne » de 1413 (Sous Charles VI, au temps des conflits entre
Armagnacs et Bourguignons, ces derniers alliés à des parisiens conduits par l’écorcheur Caboche), déclare
nulle toute « nulle toute aliénation que le Roi pourrait faire par inadvertance ou importunité ». Mais ce
texte, lié au contexte politique ne s’appliquera que peu de temps. Il faut attendre Charles VII pour que le
principe soit posé dans une ordonnance de 1425 intitulée « loi et constitution générale. Désormais le roi
prend l’engagement de ne plus faire d’aliénation à l’avenir. Mais en pratique, son application pose des
difficultés. Dans certaines circonstance, le roi peut avoir besoin de recourir à des aliénations au moins
provisoires. Des aménagements ont donc été nécessaires

§2 Les dérogations à l’inaliénabilité

Avec l’affirmation du principe de primogéniture, nous avons abordé la question des compensations
(apanages) accordées aux frères cadets du roi. Destinés à faciliter la transmission du pouvoir à un seul,
l’aîné, ces apanages portent atteinte au principe d’inaliénabilité du domaine royal. Il s’agit en effet
d’accorder aux princes de la maison de France une part, (un fief) sur le domaine, héritage du seul aîné en
principe.

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LÉA DUCHEIX HI CM

Se constitue ainsi une féodalité apanagiste qui posera à plusieurs reprises des difficultés aux rois de France.
Un des exemples fameux de constitution d’apanage est offert par le testament de Louis VIII de 1225.
Lorsque le roi décède en 1226, son fils aîné, le futur saint Louis (mineur) hérite de la couronne. Mais le
testament prévoit de laisser au deuxième fils Robert, le comté d’Artois, au troisième, Alphonse, le comté de
Poitiers et d’Auvergne, quant au dernier fils, Charles, il obtient le comté d’Anjou (il deviendra roi de Naples
et de Sicile jusqu’au soulèvement de l’île). Le testament prévoit également de laisser une somme de 25 000
livres à sa fille Isabelle de France. Ces apanages amputent évidemment le domaine, mais les légistes ont pris
une précaution importante : la clause de réversion qui prévoit que si l’apanagiste décède sans héritier,
l’apanage revient au roi. Pour accroître les garanties et prévenir les risques politiques de la féodalité
apanagiste, les légistes vont restreindre la notion d’hoir (=héritier) et les droits des apanagistes sur leur
fief. En 1258, la cour de Louis IX décide que le retour au domaine de l’apanage aura lieu en l’absence de
descendant, puis en 1284 on ajoute une restriction supplémentaire, la réversion a lieu s’il n’y a pas
d’héritier mâle en ligne directe. Autrement dit, à défaut de fils, l’apanage revient à la couronne. Ces règles
permettent de limiter le danger que représentent ces apanages. Ainsi, à la mort d’Alphonse de Poitiers, ses
possessions reviennent à la couronne. Autre précaution, la royauté retire à l’apanagiste les droits attachés à
l’idée de souveraineté. Saint Louis prévoit ainsi de se réserver le monopole de la frappe de monnaie, la
connaissance des crimes de lèse-majesté, le droit de grâce ou encore la garde des églises. Autant de
prérogatives régaliennes que le roi désormais ne concède plus.
Malgré ces précautions, les apanages ont représenté un véritable danger pendant la guerre de cent Ans,
l’apanage de la maison de Bourgogne en témoigne. Le quatrième fils de Jean II le Bon, Philippe, surnommé «
le Hardi », obtient en apanage le comté de Touraine qui revient à la couronne à sa mort, mais le roi lui
concède également le duché de Bourgogne qui échoit ensuite à Jean sans Peur. Cousin du roi Charles VI, il
fait assassiner Louis d’Orléans, frère du roi et s’allie aux Anglais et aux cabochiens. Lorsqu’il est assassiné à
son tour, son fils Philippe le Bon reprend le duché et poursuivra la politique de son père. (Cf. épisode du
Traité de Troyes...). Son successeur, Charles le Téméraire mènera lui aussi une politique ambitieuse, mais
sera tué devant les murs de Nancy en 1477 sous Louis XI. L’apanage bourguignon a cessé dès lors d’être un
danger pour la royauté.
L’on retrouvera cette question de l’inaliénabilité du domaine réaffirmée avec plus de solennité et d’efficacité
au XVIe siècle.

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