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MODULE:مقياس
2010/2011
MODULE :مقياس
TECHNOLOGIE
DE BASE
عالء ادلّ ين قوقة. د:اعداد
Réaliser par: Dr. ALAEddine KAOUKA
PROGRAMME
Chapitre I : Matériaux
Métaux et alliages et leurs désignations
Matières plastiques (polymères)
Matériaux composites
Autres matériaux.
Chapitre II : Procédés d’obtention des pièces sans enlèvement de matière
Moulage, Forgeage, estampage, Laminage, Tréfilage, extrusion…
Découpage, pliage et emboutissage, etc...
Frittage et métallurgie des poudres
Profilés et Tuyaux (en acier, en aluminium);
Chapitre III : Procédés d’obtention des pièces par enlèvement de matière
Tournage, fraisage, etc...
Chapitre IV : Techniques d'assemblage
Soudage, boulonnage, rivetage, etc....
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Département : Sciences et Techniques
Module : Technologie de base Enseignant : Dr. A. KAOUKA
Niveau : 2eme LMD S.T
Chapitre I : MATERIAUX
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On classe les matériaux en fonction de leur l’origine, de leur structure ou de leur nature (liaison
chimique et de la composition chimique).
I.2.1 Classification selon l’origine :
I.2.1.1 Les matériaux naturels :
Les matériaux naturels sont, comme leur nom l'indique, issus de la nature. Ils sont ensuite
utilisés directement par l'homme. Les matériaux naturels peuvent être d’origine animale comme
la laine ou le cuir, d’origine végétale comme le coton ou le bois, d’origine minérale comme la
pierre ou l'argile.
I.2.1.2 Les matériaux artificiels :
Les matériaux artificiels sont issus de la nature, mais ils sont transformés par l’homme avant
utilisation. C’est le cas de la plupart des métaux extraits à partir du minerai, ou du verre fabriqué
à partir de la silice.
I.2.1.3 Les matériaux synthétiques :
Les matières premières utilisées pour la production des matériaux synthétiques sont bien sur
issues de la nature, comme le pétrole par exemple. Cependant les matériaux synthétiques sont
créés par l’homme à partir de procédés chimiques. Les matériaux synthétiques les plus connus
sont les matières plastiques.
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familles de métaux : On distingue des métaux ferreux ;(aciers et les fontes) et non ferreux ;
aluminium, cuivre, zinc, plomb, étain, or etc…
I.5.1 Les métaux ferreux : Le fer et les alliages de fer :(les aciers & les fontes).
Le fer est un élément chimique, de symbole Fe et de numéro atomique 26, gris brillant à l’état
naturel, le fer s’oxyde facilement à l’air humide en formant de la rouille, c'est le métal et le
matériau ferromagnétique le plus courant dans la vie quotidienne. C’est un métal malléable,
ductile et résistant, il s'aimante, accepte les principales méthodes de soudage et se travaille à
chaud ou à froid. Le minerai de fer est traité dans des hauts-fourneaux pour le rendre pur ou
pour faire des alliages. Densité : 7,87 (lourd) Point de fusion : 1539°C.
Un alliage : c’est un produit résultant de la combinaison d'un métal obtenu par incorporation
d’un ou plusieurs autres éléments, le plus souvent métallique. Les alliages à 2 composants
sont binaires, ceux qui contiennent 3 composants sont appelés alliages ternaires.
Métal pur : solide contenant un seul élément et présentant à l'état solide les caractéristiques
des métaux. Un métal pur a des caractéristiques mécaniques relativement faibles.
I.5.1.1 L’acier : l’acier est un alliage de fer et de carbone (% C < 2), il a une microstructure qui
correspond toujours aux équilibres du diagramme Fe-Fe3C. Il existe une grande variété d'aciers
qui dépendent de l'usage que l'on veut en faire. On trouve ainsi, les aciers inoxydables, les aciers
durs, les aciers souples. L'acier permet la fabrication ; d’outils chirurgicaux, carrosseries de
voitures, cadre du vélo, vis, ressort, etc...
I.5.1.1.2 Classification des aciers :
Acier faiblement allié : aucun élément ne dépasse 5%, exemple ; 42 Cr Mo 4-8 (0,42%
C ; 1 % Cr ; 0,8% Mo). Cr, Co, Mn, Ni, Si, W → en divisant par 4, les autres éléments par 10.
Acier d’usage général : exemple ; E235 (Re=235MPa).
Acier pour traitement thermiques : exemple ; C 40 (0,4% de masse en carbone).
Acier inoxydable : Cr%≥12 % exemple ; X2CrNiMo17-12 (0,02 %C ; 17 %Cr, 12 %Ni, Mo.
Acier au carbone : aucun élément d’alliage autre que C (doux, mi-doux, fort).
Exemple : 30 NCD15, Z 15 CN 18.
Acier alliés : exemple ; X 5 Cr Ni 18-10 (0,05% C ; 18% Cr ; 10% Ni).
Acier à outil : acier résistant à l’usure exemple ; C120U : Acier à 1.2% de C.
I.5.1.2 La fonte :
I.5.1.2.1 La définition : La fonte est un alliage de fer et de carbone (plus de 2%) est un alliage
de fer riche de 2,1 à 6,67 % de carbone. Ce métal est obtenu à partir de matières premières
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naturelles qui sont le minerai de fer. L'élaboration de la fonte se fait dans le haut-Fourneau, la
charge introduite se compose de minerai de fer, de coke métallurgique et d'un fondant.
Exemples d'utilisation de la fonte: les pièces mécaniques en fonte sont obtenues par coulée du
métal liquide dans des moules en sable siliceux suivie généralement par usinage partiel, blocs
moteurs, tambours de freins, bâtis de machines-outils, volants moteurs, vilebrequins,
contrepoids, etc…
I.5.1.2.2 Classification des fontes :
Le préfixe EN-GJ, indiquant qu'il s'agit de fonte
Fonte grise : NF EN 1561
Fonte blanche : NF A 32-058, NF A 32-401
Fonte malléable : NF EN 1562
Fonte graphite sphéroïdale : NF EN 1563, NF EN 1564.
Les métaux les plus utilisés dans la construction sont la fonte et l'acier puisqu'ils présentent les
avantages suivants : haute résistance, plasticité, conductibilité thermique élevée, assemblage
par soudage. En revanche, ces matériaux présentent des inconvénients tels que : la corrosion en
présence de l'eau et une déformation sensible avec l'augmentation de la température.
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Ex. : le duralumin (Al + Cu + Mg) avec lequel on fabrique des pièces d'avion, de voiture…
Les différentes classes d’alliages d’aluminium : corroyés (AL+ Cu ou Zn ou Mn ou Si…).
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leurs propriétés mécaniques, les verres sont des matériaux fragiles, mais des traitements
thermiques ou chimiques peuvent y remédier. Les verres du commerce sont basés sur la silice
à la différence des silicates, l'arrangement est non cristallin ou amorphe, ils contiennent des
agents fondants (Na2O, CaO ...) qui abaissent la température de transition vitreuse.
Exemples : verre ordinaire (verre sodo-calcique) : 70% SiO2 - 10% NaO - 15% Na2O.
I.5.3.2 Les céramiques :
Ce sont les matériaux les plus anciens utilisés par l’homme (10 000 ans environ). Les
céramiques sont très dures, très rigides, résistent à la chaleur, à l’usure et à la corrosion, mais
sont très fragiles. Exemple : Terre cuite, porcelaine, plâtre, ciment,...
La structure cristalline des céramiques est plus complexe que celle des métaux, car au moins
deux éléments chimiques différents sont présents. Il existe des céramiques ioniques, composées
d'un métal et d'un non-métal (par exemple : NaCl, MgO) et les céramiques covalentes,
composées de deux non métaux ou d'éléments purs (diamant, carbure de silicium, etc…).
La plupart des céramiques sont composées d'oxygène, de carbone, d'azote, de bore associés à
des métaux (Al, Mg, Zr ...) ou Si (SiO2, silice). Les céramiques ont de nombreux avantages :
De plus, elles ont la plus grande dureté de tous les matériaux, et sont d'ailleurs utilisées comme
abrasifs pour couper les autres matériaux ;
résistance aux chocs thermiques en raison d'un faible coefficient de dilatation.
dureté supérieure à celle du matériau à usiner et une rigidité élevée.
résistance mécanique élevée et une bonne résistance à la corrosion.
isolations thermique et électrique.
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Polymère avec des chaines réticulées polychlorure de vinyle PCV − (CH − CH − Cl)-
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Les propriétés physiques et mécaniques d'un polymère dépendent la fois de sa masse molaire
et du degré moyen de polymérisation, degré moyen de polymérisation : nombre moyen de
monomères présents dans les macro-molécules (pouvant atteindre 1000 à 10000).
Il existe deux grands types de polymérisation :
La polymérisation par addition : formation de macromolécules linéaires, pouvant
éventuellement se ramifier (ex : polyéthylène) mais sans sous-produit de réaction.
La polymérisation par condensation : formation d'un sous-produit. Le polymère possède une
structure tridimensionnelle de macromolécules, comme les matières thermodurcissables.
Formation des polymères :
L'atome de C possède quatre électrons de valence, il peut former des liaisons covalentes avec
d'autres atomes de C ou H, Cl ... Example: polyethylene: CH2=CH2-CH2-CH2 -CH2-CH2-(CH2-
CH2)n-CH2-CH2-. La polymérisation ne se fait pas nécessairement avec des monomères
identiques : on peut avoir des polymères du type AAABBABBBA avec A : -CH2-CH2 et B : -
CH2-CH-Cl-. La structure est entièrement amorphe : les chaines ne sont tenues les unes aux
autres que par des ponts covalent occasionnels. Un caoutchouc au-dessous de sa température
de transition vitreuse, il existe des liaisons de Van der Walls.
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II.1 Moulage :
Le moulage est un procédé qui consiste à réaliser une pièce en coulant du métal en fusion (fluide)
dans un moule présentant l’empreinte de la pièce à obtenir. On distingue différents types :
Moulage en sable : une empreinte est laissée
par le modèle à l’intérieur d’une masse de sable
serrée dans un châssis. Le métal liquide est
coulé dans l’empreinte par un trou de coulée
aménagé à cet effet. Après solidification par
refroidissement naturel, on obtient une pièce
ayant la forme de l’empreinte.
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non ferreux, est déterminée par les dimensions du moule et la quantité de métal coulé. Donc, le
métal est coulé dans un moule en rotation rapide. Il est utilisé aussi pour fabriquer des
composites (renfort plus résine).
Moulage par noyaux : le moulage par
noyau s’impose lorsque les pièces
présentent des évidements qu’il serait
difficile ou impossible d’obtenir par
moulage naturel. Les noyaux
prennent contact avec le moule au
moyen de portées qui les supportent
et les positionnent.
On exécute par moulage l’empreinte extérieure de la pièce et on complète le moule en ajoutant
des masses de sable, appelées noyaux, préparées à l’avance dans des boites en bois en acier
(boites à noyaux).
Moulage métallique : le moule métallique est réutilisable plusieurs fois. Le démoulage est rendu
possible par la différence de matière entre le moule et le métal coulé. Le moule subit toujours
un poteyage (l’action qui consiste à enduire une pièce d’un liquide protecteur qui facilitera son
démoulage) avant introduction du métal en fusion. Moulage par gravité ex. pièces en aluminium
(piston d’automobile).
Le moulage par injection : c’est une technique de fabrication de pièces en grande ou très grande
série. Il concerne avant tout les matières plastiques et les élastomères (caoutchoucs) mais aussi
divers métaux et alliages à point de fusion relativement bas : alliages d'aluminium, de zinc
(Zamak) ou encore laitons.
On rencontre des composants moulés par injection
dans de très nombreux produits manufacturés :
automobile, électroménager, matériel
informatique, mobilier... Pour les pièces
métalliques, les dimensions sont relativement
limitées mais pour les plastiques elles vont de
quelques millimètres à plusieurs mètres par
exemple : éléments de carrosseries automobiles,
tables de jardin…
Le moulage par injection permet d'obtenir des pièces très précises qui ne nécessitent très
souvent aucun usinage ultérieur. Pour toutes les pièces «de façade», en particulier celles qui
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forment les parties visibles des appareils ménagers, des téléviseurs, des tableaux de bord
automobiles, ... l'aspect extérieur dépend directement de la qualité du moule. Mais, Le coût de
moule est très élevé et il ne peut être amorti que par la production de pièces en grande série. Ce
dernier subit donc, outre un usinage soigné par fraisage ou par électro-érosion, diverses
opérations de finition telles que polissage, chromage dur...
II.2 Forgeage :
II.2.1 Définition : Le forgeage est l'ensemble des techniques permettant d'obtenir une pièce
mécanique en appliquant une force importante sur une barre de métal, à froid ou à chaud, afin
de la contraindre à épouser la forme voulue. Le forgeage implique un dispositif de frappe
(marteau, masse, martinet ou marteau-pilon) et un support (enclume ou matrice).
La forge ne permet pas d'obtenir les mêmes marges
de tolérance que l'usinage, ce qui la réserve aux
pièces requérant une forte résistance mais une
faible précision (boulonnerie, outillage).
Le forgeage se révèle inutilisable pour obtenir
directement les pièces mécaniques ayant besoin
d'une forte précision. En revanche, les pièces
obtenues sont plus résistantes aux contraintes car la
déformation des métaux engendre un grand nombre de phénomènes métallurgiques.
La production de pièces de formes et de matériaux divers, à partir d’un lopin par déformation
plastique par chocs ou pression, à froid ou à chaud (alliage d’Aluminium 480 °, Acier 1250°).
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II.3 Le laminage :
Le laminage est un procédé de déformation
plastique continue, obtenue par les cylindres
du laminoir. Cette déformation est caractérisée
par un amincissement et un allongement de la
plaque laminée par les passages successifs
entre les cylindres. Le coefficient de corroyage
est le rapport entre la section du produit avant
et après laminage.
Le laminage modifie la structure cristalline primaire du lingot, affine le grain, homogénéise la
composition et améliore les caractéristiques, surtout dans le sens longitudinal, en raison de
l'orientation donnée aux structures cristallines.
Le laminage à chaud permet de réduire rapidement les épaisseurs de plaque de fortes
épaisseurs sous haute température, augmentant la ductilité de l'alliage pour éviter les
risques de cassures.
Le laminage à froid se fait à température ambiante et nécessite une abondante
lubrification ; il permet d'obtenir des tôles ou bandes de grande précision au niveau des
caractéristiques dimensionnelles, de l'homogénéité de la structure de l'alliage et de la
qualité de surface. Il est utilisé pour la fabrication de tôles minces.
II.3 Le tréfilage :
Le tréfilage est la réduction de la section d'un fil
en métal par traction mécanique sur une machine
à tréfiler. Les usines spécialisées dans le tréfilage
sont appelées des tréfileries.
Le fil machine, sous forme de bobine, est posé sur
un dévidoir. Il est enroulé sur un ou des cabestans,
qui, par frottement, exercent une traction sur le fil.
Le fil passe dans une filière, en amont du
cabestan, qui impose au fil une déformation par
réduction de section. Ce procédé est également
utilisé dans la fabrication des pâtes alimentaires
industrielles.
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La filière est abondamment lubrifiée, pour assurer le maintien d'un bon état de surface du fil
métallique et pour assurer le refroidissement et contrer l'échauffement provoqué par
l'écrouissage du métal.
II. 4 L’extrusion :
L'extrusion est un procédé de transformation en
continu. Le granulé entre dans un tube chauffé
muni d’une vis sans fin. La matière molle
homogénéisée est poussée, comprimée, puis
passe à travers une filière pour être mise à la
forme souhaitée.
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II.6 L’emboutissage :
L’emboutissage est un procédé de formage par
déformation à chaud ou à froid des métaux visant
à transformer une tôle en une pièce plus ou moins
creusent de surface non développable. Dans le cas
d’emboutissage de tôles minces, cette dernière se
présente sous la forme d’une feuille de moins de 3
mm d’épaisseur, appelé flan.
L’emboutissage impose à la tôle différents modes de déformation dont le but est de conduire à
l’obtention d’une surface creuse. Il permet de déformer la matière entre un poinçon et une
matrice, ce qui entraîne une variation d’épaisseur de la bande.
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La métallurgie des poudres : c’est l'ensemble des sciences et technique de fabrication des
pièces métalliques par frittage de poudres par amalgame. Comme il n'y a pas de fusion (le
frittage consiste globalement en un brasage des grains par diffusion et fusion locale), cette
technique permet de moins chauffer (donc de faire des économies d'énergie), et d'avoir un retrait
très faible au refroidissement. On peut donc avoir des surfaces fonctionnelles brutes de frittage,
ne nécessitant pas d'usinage ultérieur, ce qui permet d'économiser du matériau et de la main
d'œuvre, donc de réduire les coûts ainsi que l'impact environnemental.
Par ailleurs, les grains gardant globalement la même forme après frittage, cela permet de
maîtriser la microstructure de la pièce, et donc d'avoir des propriétés mécaniques intéressantes
sans faire de traitement thermomécanique, d'où une économie supplémentaire en dépense
énergétique et en coût.
Par contre, le développement de la technique de fabrication nécessite une étude coûteuse, et la
poudre métallique, si elle est très fine, doit être conservée sous une atmosphère neutre (par
exemple diazote) pour éviter une oxydation qui pourrait être catastrophique (combustion,
voire explosion).
La métallurgie des poudres (M.P) est une technique tout à fait originale et diffère totalement
des autres techniques classiques de d’élaboration de pièces métalliques par fusion.
La matière première est sous forme de poudre, ce qui permet de créer un large éventail de pièce
tout en restant économiquement favorable.
Après un rappel théorique sur la M.P, vous pourrez trouver dans cet article : les avantages de la
technique de métallurgie des poudres, ses débouchés industriels, les procédés de mise en œuvre
et enfin les secteurs d'application.
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L’usinage :
L'usinage s'effectue dans le but de donner aux pièces brutes la forme, les dimensions et la
précision nécessaire et demandée par le concepteur dans son dessin de définition, par
enlèvement de copeau (surépaisseur) sur des machines-outils appropriées.
En fonction de la forme à donner à la surface et le type de la machine-outil, on distingue les
opérations de coupe suivantes : le tournage, le fraisage, le perçage, la rectification, le rabotage,
…etc.
III.1 Tournage :
Le tournage est un procédé d'usinage par enlèvement de copeaux qui consiste à l'obtention de
pièces de forme cylindrique ou/et conique à l'aide d'outils coupants sur des machines appelées
tours. La pièce à usiner est fixée dans une pince, dans un mandrin, ou entre pointes. Il est
également possible de percer sur un tour, même si ce n'est pas sa fonction première.
Pendant le tournage, la pièce tourne autour de son axe, tandis que l'outil s'engage dans sa surface
à une profondeur déterminée. L'outil est animé d'un mouvement d'avance continu parallèle ou
perpendiculaire à l'axe de la pièce. Le tournage s’effectue sur machine dite tour.
III.2 Fraisage :
Le fraisage désigne un procédé d'usinage par enlèvement de matière. Il se caractérise par le
recours à une machine-outil : la fraiseuse. L'outil classiquement utilisé est la fraise. En fraisage,
l'enlèvement de matière - sous forme de copeaux- résulte de la combinaison de deux
mouvements : rotation de l'outil de coupe d'une part, et avance de la pièce à usiner d'autre part.
La fraiseuse est particulièrement adaptée à l'usinage de pièces prismatiques et permet
également, si la machine est équipée de commande numérique, de réaliser tout type de formes
mêmes complexes. Au fraisage le métal est travaillé avec un outil spécial appelé fraise. La
coupe s'effectue en faisant tourner la fraise et en amenant par un mouvement rectiligne la pièce.
L'usinage des pièces au fraisage se fait sur des machines-outils appelées fraiseuses.
La liste des opérations, ou phases, dépend bien sûr de la pièce à fabriquer, mais on retrouve
globalement les opérations suivantes :
débit du brut : découpage de la pièce brute, en général dans de la barre à profil carré ou
rectangulaire ;
vérification du brut : au réglet ou au pied à coulisse, on vérifie que le brut est suffisamment
grand (cotes extérieures de la pièce finie + épaisseur à enlever) ;
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ébavurage d'une grande face : avec une lime ou un ébavureur (sorte de petit couteau à lame
courbe), on enlève les bavures dues au découpage, pour la face qui se retrouvera en bas lors
de la première opération ;
cubage : on usine successivement les différentes faces afin d'avoir un parallélépipède
rectangle « parfait », c'est-à-dire dans les tolérances en termes de dimensions (cotes
extérieures de la pièces finie) et géométriques (perpendicularité des faces, la planéité et
l'état de surface étant assurés par le réglage de la machine et l'état de la pièce) ;
réalisation des différentes opérations donnant la forme finale de la pièce.
Chaque démontage de la pièce implique un ébavurage et éventuellement une vérification des
côtes.
Il n'est pas toujours nécessaire d'effectuer un cubage intégral, on peut se contenter des faces
fonctionnelles, cela incluant les faces nécessaires à la mise en position dans la fraiseuse.
Le principe de travail de la fraiseuse est la combinaison d'un mouvement de coupe (rotation de
la fraise sur la broche) avec un mouvement auxiliaire (translation de la table portant la pièce
par rapport à la fraise).
Opération perçage : pendant le perçage, la pièce est fixe tandis que l'outil est animé de
deux mouvements continus simultanés, le mouvement de coupe et le mouvement
d'avance suivant l'axe de l'outil. Le perçage s'effectue sur des machines à percer appelées
perceuses.
Opération rectification : au cours de la rectification, l'outil de coupe appelé meule est
animé d'un mouvement de rotation, la pièce se déplace en translation (rectification
plane) ou tourne autour de son axe tout en se déplaçant en translation le long de son axe
(rectification cylindrique). La rectification se fait sur des rectifieuses planes et
cylindriques.
Opération rabotage : Lors du rabotage, le mouvement rectiligne intéresse soit la pièce,
soit l'outil. Sur une raboteuse, on met en mouvement la pièce tout en déplaçant
latéralement l'outil d'une certaine quantité. Sur un étau limeur, c'est l'outil qui effectue
un mouvement rectiligne en revenant à l'origine à la suite de chaque course de travail,
tandis que la pièce se déplace latéralement d'une quantité égale à l'avance désirée. Le
rabotage s'effectue sur des machines-outils appelées raboteuses ou étaux limeurs.
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La plupart des pièces de structures métalliques sont constituées d’éléments finis assemblés entre
eux. Les métaux ferreux et non ferreux peuvent être assemblés de multiples façons : soudage,
collage, vissage, rivetage, agrafage...
Un assemblage est une liaison complète durable qui solidarise deux ou plusieurs pièces sans
possibilité de mouvements relatifs. On distingue :
Les assemblages permanents : le démontage (séparation des pièces) est impossible ou
du moins difficile. La liaison est irréversible ;
Les assemblages démontables : les pièces sont liées de façon réversible, la fréquence
des démontages est alors un paramètre important.
VI.1 Le soudage :
Le soudage est un moyen d'assemblage permanent, pour objet d'assurer la continuité de la
matière à assembler. Dans le cas des métaux, cette continuité est réalisée à l'échelle de l'édifice
atomique. En dehors du cas idéal où les forces inter-atomiques et la diffusion assurent lentement
le soudage des pièces métalliques mises entièrement en contact suivant des surfaces
parfaitement compatibles et exemptes de toute pollution, il est nécessaire de faire intervenir une
énergie d'activation pour réaliser rapidement la continuité recherchée.
L'opération peut être appliquée aux métaux ainsi qu'aux thermoplastiques (soudage plastique)
et au bois (voir soudage du bois). Le soudage permet d'obtenir une continuité de la nature des
matériaux assemblés : matériau métallique, matière plastique, etc…De ce fait, les techniques
d'assemblage mécaniques (rivetage, boulonnage, agrafage...) ou par adhésion (collage), ainsi
que les techniques de brasage ne répondent pas à la définition du soudage.
Un soudage, ou une soudure métallique est obtenu par fusion d'un métal d'apport avec le métal
de base, à la différence du soudo-brasage et du brasage ou il n'y a fusion que du métal d'apport.
Il y a toujours une préparation des pièces en fonction du type de soudure :
décapage mécanique par brossage, meulage,
décapage chimique et dégraissage (les solvants chlorés sont à proscrire), préparation des
bords, préchauffage...
Les différents procédés manuels de soudage : semi automatiques ou automatiques.
Le soudage oxyacétylénique ou soudage oxyde gaz.
Le soudage électrique par résistance ou soudage par points ou à la molette.
Le soudage à l'arc électrique (75% du soudage manuel) : soudage à l'arc électrique avec
électrodes enrobés.
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Soudage sous protection gazeuse : Électrodes non fusibles : TIG. Fils électrodes fusibles ou
soudage semi-automatique (MIG-MAG) soit à fils pleins soit à fils fourrés (avec ou sans gaz).
Soudage à l’arc : le terme « soudage à l’arc » définit un procédé de soudage par fusion des bords
et addition d’un métal d’apport (souvent contenu dans l’électrode ou le fil-électrode). La chaleur
de l’arc peut varier entre 3 500 et 5 550 °C. Le métal de base est fondu avec le métal d’apport,
ce qui crée le bain de fusion. Lors du soudage à l’arc, le courant circule à travers un conducteur
qui relie le poste de soudage à l’électrode. Il forme un arc électrique en traversant l’espace libre
entre l’électrode et le métal de base, puis il poursuit sa course en passant par le câble de masse
pour retourner au poste de soudage.
IV.2 Boulonnage :
La visserie en acier cadmié, zingué, ou en acier inoxydable, et même en polymères, est d’usage
répandu pour l’assemblage des structures en alliage d’aluminium entre elles ou avec d’autres
métaux. Les assemblages situés en milieu agressif et qui utilisent une visserie en acier ordinaire,
zingué, cadmié ou en acier inoxydable courent des risques de corrosion galvanique sur la
structure d’aluminium. Les risques sont d’autant plus importants si l’assemblage est immergé
en permanence en milieu très conducteur comme par exemple l’eau de mer, les solutions salines
ou les eaux usées. Il existe des méthodes de conception qui permettent de remédier à ces
problèmes. Toutefois, celles-ci ne seront pas exposées dans le présent Feuillard technique.
IV.3 Rivetage :
Cette technique est très utilisée, entre autres, parce qu’il s’agit d’une technologie facile à mettre
en œuvre. Il existe plusieurs types de rivets dont les principaux sont les boulons à sertir, les
rivets aveugles, les écrous à sertir et les rivets à répétition. Le serrage est assuré par sertissage
d’une bague sur la tige du rivet. La tige est placée dans le trou et la bague est insérée sur la tige.
En tirant sur celle-ci, l’outil de pose sertit la bague sur la gorge de la tige et introduit une
précontrainte permanente. Puis, la tige est rompue. Ce genre d’assemblage possède une
excellente étanchéité et ces rivets ont une bonne résistance au cisaillement et aux vibrations.
Les rivets aveugles : le serrage est assuré par la mise en compression du corps du rivet à l’aide
d’une tige qui sera rompue, verrouillée ou non au niveau de la tête. Lorsque la tige est
verrouillée, les rivets sont dits « rivets de structure ». Ils peuvent supporter des sollicitations
mécaniques importantes et sont, en principe, insensibles aux vibrations. De plus, ce type de
rivet permet d’assembler des pièces même si les 2 côtés de l’assemblage ne sont pas accessibles.
Les écrous à sertir : ces rivets présentent une partie taraudée qui permet leur pose en aveugle
(avec accès seulement d’un côté des pièces à riveter). Ces écrous font fonction d’écrous noyés.
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Ils permettent d’obtenir des taraudages fiables et résistants dans des matériaux de faible
épaisseur.
Les rivets à répétition : le principe de serrage est celui de l’expansion radiale du fût par
l’intermédiaire d’une aiguille de pose réutilisable.
IV.4 Collage :
Le collage est un procédé qui permet de maintenir solidement et durablement deux matériaux
semblables ou différents au moyen d’une colle. Le terme de colle reste encore souvent employé
pour désigner des formulations à base de produits naturels (végétaux, animaux) alors que le
terme d’adhésif est lui plus réservé à des formulations faisant appel à des résines de synthèse
ou élastomère.
Avantages et inconvénients du collage :
Grâce aux nombreux avantages, le collage remplace souvent de nombreux procédés
d’assemblage : boulonnage, rivetage, vissage, agrafage, soudage, brasage, sertissage.
Répartition plus régulière des contraintes.
Possibilité d’assembler des matériaux de nature et d’épaisseurs différentes.
Peu d’altération des matériaux au niveau du joint : pas de température d’assemblage élevée, pas
de percement des pièces, absence de corrosion électrochimique
Élasticité des joints collés : amortissement des vibrations.
Amélioration de l’esthétique de l’assemblage.
Prix de revient généralement inférieur à un assemblage traditionnel.
Opération facilement automatisable permettant des grandes cadences de production.
Inconvénients :
Résistance à la chaleur souvent limitée.
La durabilité en milieux sévères est parfois moyenne (5 à 20 ans).
Des traitements de surfaces sont souvent nécessaires
Démontage difficile et faible résistance au pliage.
Le temps de prise de la colle est parfois long.
Quelques exemples d’applications :
L’automobile représente un bon exemple d’illustration du collage. La fixation des garnitures de
freins est depuis longtemps exclusivement confiée à des colles. Il s’agit pourtant de pièces
sensibles, ce qui montre la confiance que l’on peut accorder à un collage bien conçu et bien
maîtrisé. Les rétroviseurs sont également, depuis moins longtemps, collés. On trouve dʹailleurs
couramment en grandes surfaces des kits de réparation (colle acrylique) spécifiquement conçus
pour cet usage.
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Questions
Répondez par vrai ou faux
1- Le génie mécanique désigne l'ensemble des connaissances de la conception, la fabrication
mécanique, l’énergétique et l’hydraulique
2- La Science Des Matériaux devant permettre la compréhension du comportement des matériaux
utilisés et leur fabrication
3- Le perçage c’est une opération d’un trou dans la pièce
4- La fonte et l’acier, les deux sont des alliages fer-carbone
5- La turbine à gaz c’est un organe thermique pour produire l’électricité
6- La mécanique des fluides est l’étude du comportement d’un liquides ou gaz
Choisissez la bonne réponse A, B ou C
1- L’énergétique nécessite la maîtrise de la science
A : thermodynamique B : transfert de chaleur et Mécanique des fluides C : les deux
2- Les polymères sont des matières
A : thermodurcissable B : thermoplastique C : les deux
3- Un matériau composite est
A : polymères + matrice B : fibres + renfort C : matrice + renfort
4- Le revenu c’est un traitement thermique qui
A : augmente la dureté B : corrige les défauts de la trempe C : les deux
5- La boruration c’est un traitement thermochimique qui diffuse
A : le carbone B : l’azote C : le bore
6- Par le procédé de moulage on peut fabriquer
A : des petites pièces B des grandes pièces C les deux
Par quel type de procédé de fabrication on peut réaliser les pièces suivantes ?
Papier aluminium : Chemin de fer :
Pièce de monnaie : Portière de voiture :
Répandez aux questions suivantes :
- C’est quoi le Génie Mécanique ? et quelles sont les spécialités de ce domaine ?
-Quels sont les procédés de fabrication dans l’industrie ?
- Quels sont les matériaux dans l’industrie ?
- Quelle est la différence entre un acier et une fonte ?
- Quel est le rôle de traitements thermiques et thermochimiques ?
- Citez les types de ces traitements.
-Quel est le rôle d’une turbine à gaz ?
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Citez une pièce (un exemple) peut être réalisé par les procédé suivant :
Moulage :……………………………..
Tournage……………………………...
Laminage : ……………………………….
L’emboutissage:…………………………………………..
Questions aux choix multiples. Cocher avec un "×" visible les bonnes réponses.
Les fibres de verre appartiennent à quelle classe de matériaux ?
Céramique Métaux Polymères Matériaux composite
Un seul de ces matériaux est un bon conducteur thermique, lequel ?
Le plastique Le polystyrène
Le cuivre Le bois
Le bronze est un alliage de :
Cuivre et de fer D'étain et de fer
D'étain et de cuivre De plomb et de fer
Un matériau composite est :
Matrice + polymére Matice+ renfort
Fibre+ renfort Fibre+Polymére
Les matériaux suivants sont des conducteurs éléctiqurd mais il y a un intrus :
Le fer Le cuivre
Le plastique L’étain
Les atomes d’un matériau amorphe sont bien arrangé
Vrai Faux
Répondez par vrai ou faux et justifiez votre réponse chaque fois que cela est nécessaire.
L’acier est un alliage de fer et de carbone (% C ≥ 2)
La fonte est plus dure que l’acier et plus fragile.
Acier inoxydable contient le chrome (% Cr ≥ 10.5).
L’aluminium est un métal très léger, et sa résistance à la corrosion est très faible
La masse volumique du zinc envers 7.1 g/cm3
La majorité d’utilisation du zinc est sur la galvanisation
Généralement la structure des céramiques est cristalline par contre pour les verres est amorphe.
Les éco-matériaux sont utilisés pour les applications médicales, et les biomatériaux présentent
une qualité de vie dans l’habitat et pour la nature.
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امجلهورية اجلزائرية ادلميقراطية الشعبية
République Algérienne Démocratique et Populaire
وزارة التــعليـــم العــالـي والبـحــث العلمــي
Ministre de l’Enseignement Supérieur et de La Recherche Scientifique
ا ألغواط- جامعة عامر ثليجي
Université Amar Telidji-Laghouat
كـلــيــة الـتــكـنـــولـوجــــيـا
Faculté de Technologie
Métrologie
2010/2011
PROGRAMME
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être un abus de langage ; il s'agirait plutôt de contrôles qualité spécifiques. Pour l'instant
aucune référence d'autorité ne parle de « métrologie molle »
Un mesurage est un processus qui permet d'obtenir une ou plusieurs valeurs que l'on
peut raisonnablement attribuer à une grandeur ou mesurande. Exemple grand-public :
soit à mesurer le poids d'une personne avec un pèse-personne du commerce, une seule
montée sur la balance donne 75,6 kg, ici la grandeur à mesurer ou le mesurande est le
poids de l'individu et le mesurage donne la valeur unique de 75,6 kg. Si l'opération est
reprise quatre fois, on aura au final cinq valeurs (avec la première) qui pourraient être
les suivantes : 75,6 ; 75,9 ; 76 ; 75,6 ; 75,4 ;
l'incertitude de mesure, succinctement, est la dispersion des valeurs attribuées à une
grandeur mesurée ou mesurande. Dans l'exemple précédent, on peut dire en première
approche que l'étendue de la dispersion est de 76 - 75,4 (différence entre la valeur
maximum et la valeur minimum de l'expérience), soit 0,6 kg ;
le domaine d'application concerne toute entité susceptible d'effectuer des mesures
quantitatives. On peut y trouver la biologie médicale, la chimie pure et appliquée,
l'électronique, la physique pure et appliquée… et bien sûr les organismes de métrologie.
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Exemple : pouce (inch): 1 in = 2,54 cm ; pied (foot): 1 ft = 12 in= 30,48 cm ; mile (miles)
= 5280 ft = 1,609 km. livre (pound) : 1 lb = 0,454 kg ; cheval vapeur
(horsepower) : 1 hp = 0,736 kW = 1 CV .
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L'erreur systématique est la moyenne qui résulterait d'un nombre infini de mesurages du même
mesurande, effectués dans les conditions de répétabilité, moins une valeur vraie du mesurande.
Ce sont des erreurs reproductibles reliées à leur cause par une loi physique, donc susceptible
d'etre eliminees par des corrections convenables.
L'erreur systématique est égale à l'erreur moins l'erreur aléatoire.
3.3 Erreurs fortuites ;
L'exploitation des mesures entachées d'erreurs fortuites est le problème posé par des séries
importantes d'observations portant sur une grandeur x, compte tenu du fait que les erreurs
systématiques supposées connues ont été éliminées. Il ne reste donc que des erreurs qu'on peut
qualifier d'accidentelles, ou aléatoires, présentant une dispersion régie par les lois du hasard, et
sur lesquelles on ne fait pour le moment aucune hypothèse.
3.3.1 Erreurs aléatoires ;
Elle se répartit de part et d'autre de la valeur moyenne (variance, écart- type). Les erreurs
aléatoires sont relatives à la précision (Fidélité). Elle varie toujours dans le même sens par
rapport à la moyenne, c’une erreur qui reste constante pour des mesures effectuées dans des
conditions. Ce sont des erreurs, non reproductibles, qui obeissent a des lois statistiques.
En plus, nous avons les erreurs accidentelles qui résultent d'une fausse manœuvre, d'un mauvais
emploi ou de fonctionnement de l'appareil. Elles ne sont généralement pas prises en compte
dans la détermination de la mesure.
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Un mesurage n’étant jamais parfait, il y a toujours une erreur de mesure. L’erreur de mesure est
la différence entre la valeur mesurée d'une grandeur et une valeur de référence. Si la valeur de
référence est la valeur vraie du mesurande, l’erreur est inconnue.
3.8 Identification et interprétation des spécifications d’un dessin de définition en vue du
contrôle
Utilisateur sera chargé de prendre des décisions :
Acceptation ou refus d’un produit suite à l’établissement d’une conformité / non-
conformité à une spécification ;
Validation d’une hypothèse dans le cadre d’un développement ;
Réglage d’un paramètre dans le cadre du contrôle d’un procédé de fabrication ;
Définition des conditions de sécurité d’un produit ou d’un système ;
Diagnostic médical ;
Protection de l’environnement…etc.
La qualité du résultat de mesure conditionne essentiellement la fiabilité et la pertinence des
décisions prises qui concourent à la qualité du produit ou du service.
Satisfaire un client, au sens de la métrologie, c’est lui fournir le produit qu’il attend, au juste
prix, avec une fiabilité maximale.
L’esprit de cette réglementation permet d’atteindre les objectifs suivants :
• en termes de protection des consommateurs
L’information du consommateur de la quantité proposée par la réglementation de la déclaration
du contenu (étiquetage).
• en termes d’avantages pour les professionnels
Les règlementations du contenu net et les contrôles réguliers par des vérificateurs neutres
(agents de l’État) garantissent les mêmes conditions de concurrence à l’industrie et au
commerce.
Rappel : Mesurer, c’est attribuer à une grandeur une valeur numérique en la comparant
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Ceux-ci permettent d’étalonner ces moyens et de contrôle, si nous livrons deux étalons aux
maxi et mini de la tolérance, l’amplification de la chaîne de mesure. Ces étalons peuvent être
fabriqués en acier traité de haute qualité, ou encore en acier HSS, en carbure de tungstène, et
en céramique. Leur dureté est variable selon l'acier utilisé. De 59 à 64 HRC pour de l'acier
trempé. Quand au revêtement, nous proposons du chrome, TIN, TICN et autres. Leurs
microdureté est également variable, de 940 HV pour le chrome à 2300 HV pour le TIN ou à
3300 HV pour le TiAIN.
Nous sommes en mesure de fabriquer des jauges et calibres spéciaux. Nous les étudions à partir
des dessins de la pièce à mesurer. Sur demande, chaque pièce de référence sera certifiée en
laboratoire de métrologie et livrée dans un coffret avec son rapport de contrôle.
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Utilisation du comparateur
Exemple :
Les cales étalon sont des parallélépipèdes généralement en acier dont la longueur entre deux
des faces (appelées mesurandes) est parfaitement connue. Les cales étalons sont utilisées pour
étalonner ou régler des appareils de mesure de longueur.
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Attention : Si l’on souhaite mesurer une côte intérieure tel que le diamètre intérieur d’une
bague, on doit ajouter 10 mm à la côte lue.
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d= 76,88 mm
21 + 0,42 = 21,42mm
Le micromètre ou ‘’palmer’’ est un calibre réglable par vis qui permet la mesure de cotes au
centième de mm (1/100 de mm). Les déformations de l’appareil sont négligeables, le corps
pouvant avoir une section suffisante pour rendre toute flexion impossible.
d=16 mm
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Questions
- Calculez les incertitudes absolues et donnez le résultat arrondi des mesures suivantes :
a) l = 4.2m `a 5%
b) t = 17.82m `a 3%
c) m = 15.27 kg (±1.5%)
- Calculez, en pascals, la pression à une profondeur de 6 m de dessous de la surface libre d’une
masse d’eau.
-Trouvez, en pascals, la pression absolue quand le baromètre affiche 760 mm de mercure
(densité 13.57).
- Une bouteille en acier de volume V = 20 L contient 18 moles de dioxygène à la pression de
10 bar. Calculez la température du gaz (°C) tout en considérant comme il est parfait.
Exercice :
On considère une seringue de diamètre intérieur D =1 cm, remplie de liquide et dans laquelle
peut glisser sans frottement (voir figure 01).
1. Quelle force F minimale doit-on exercer pour transmettre le liquide à travers une aiguille
de diamètre d, sachant qu’il règne au niveau de l’aiguille une pression P = 2 ×105 pascals
par rapport à la pression atmosphérique ?
2. Quel travail doit-on effectuer pour transmettre 10 cm3 de liquide ?
D P
F
Figure 01
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Exercice :
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Références bibliographiques :
Manuel de technologie mécanique, Guillaume SABATIER, et al Ed. Dunod.
Memotech : productique matériaux et usinage BARLIER C. Ed. Casteilla
Sciences industrielles MILLET N. ed. Casteilla.
Memotech : Technologies industrielles BAUR D. et al , Ed. Casteilla
Métrologie dimensionnelle CHEVALIER A. Ed. Delagrave
Perçage, fraisage JOLYS R et LABELL R. Ed. Delagrave
Guide des fabrications mécaniques PADELLA P. Ed. Dunod
Technologie : première partie, Bensaada S et FELIACHI d. Ed. OPU Alger.
تكنولوجيا عمليات التصنيع ديوان المطبوعات الجامعية
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