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d’un cluster Storage Spaces
La suite logique de ce chapitre nous conduit à l’implémentation de Storage Spaces dans un environnement de type
cluster fonctionnant sous Windows Server 2012 R2 avec les services de Clustering avec basculement.
Ces deux technologies peuvent être combinées pour construire de nouvelles solutions de haute disponibilité avec un
coût limité qui conviendra tant aux petites entreprises qu’aux entreprises et fournisseurs de services bien plus
importants mais souhaitant impérativement aujourd’hui réaliser des économies d’échelle.
Les services de Clustering avec basculement et les services de stockage Storage Spaces peuvent être utilisés dans le
cadre des solutions de virtualisation HyperV et aussi dans le cadre de solutions de serveurs physiques hébergeant
directement des applications.
Les éléments constituant une solution de type cluster utilisant Storage Spaces sont similaires à ceux utilisés dans le
cadre des configurations en cluster de type SAN iSCSI ou FC à ceci près que, dans le cas de Storage Spaces, la
connectivité au stockage sera obligatoirement de type SAS partagé. Les éléments constituant la solution sont listés ci
dessous :
l De 2 à 4 serveurs équipés de contrôleurs SAS DualPort à hautes performances.
l Une ou plusieurs baies de type JBOD, équipées de contrôleurs SAS à hautes performances.
l Un ou deux commutateurs SAS pour permettre à chaque serveur membre du cluster de disposer de plusieurs chemins
redondants vers les deux contrôleurs de la baie de stockage SAS.
1. Protection des environnements en cluster
Le support de Storage Spaces dans les environnements en cluster prend en charge la protection contre les incidents
listés cidessous :
l Pannes de disque physiques : les configurations Storage Spaces en cluster sont protégées par la mise en œuvre d’une
résilience de type miroir à deux ou à trois copies.
l Problèmes d’accès aux données : la topologie d’accès aux soussystèmes de stockage doit être redondée et
redondante. Il est nécessaire de prévoir une protection contre les composants défectueux : câble SAS défectueux,
adaptateur SAS, problèmes d’alimentation, commutateurs SAS, contrôleur SAS de la baie de stockage JBOD.
l Pannes liées aux baies de stockage JBOD : un dysfonctionnement de la baie de stockage SAS peut très bien être la
cause de corruptions de données et d’une indisponibilité d’un volume NTFS donné. NTFS et ReFS disposent d’un moyen
puissant de récupération en cas de sinistre.
Attention : Windows Server 2012 R2 supporte ReFS (Resilient File System). Ce nouveau système de fichiers
directement descendant de NTFS a été expressément conçu pour permettre un haut niveau d’évolutivité, une haute
disponibilité et une intégrité des données indépendamment des défaillances matérielles ou logicielles.
l Le système de fichiers NTFS de Windows Server 2012 R2 a fait l’objet d’améliorations notables par rapport à ses
capacités de récupération en cas de corruption. Ainsi, les fonctionnalités apportées aux fonctions de correction des
grands volumes NTFS avec, entre autres, une nouvelle commande Chkdsk permettent une récupération plus rapide.
l Le système de fichiers ReFS peut grandement améliorer la disponibilité du stockage dans les environnements locaux et
ReFS, Clustering avec basculement et volumes CSV : bien que ReFS soit une avancée considérable pour la gestion et
la récupération d’urgence en cas de corruption des très grands volumes, ReFS ne peut pas être utilisé lorsque les
volumes CSV sont gérés sous Windows Server 2012. Dans ce cas, les configurations HyperV en cluster utilisant ou non
Storage Spaces doivent obligatoirement utiliser un volume CSV utilisant le système de fichiers NTFS ou un partage réseau
utilisant le protocole SMB 3.0 de Windows Server 2012 ou SMB 3.02 de Windows Server 2012 R2.
Volumes CSV pour HyperV et nouveautés de Windows Server 2012 R2 : avec Windows Server 2012 R2 les
fonctionnalités liées aux volumes CSV utilisés par HyperV ont été améliorées de manière importante avec le support
de ReFS Resilient File System, de la déduplication des machines virtuelles (scénarios VDI), des volumes Storage Spaces
avec parité, du Tiered Storage Spaces et du cache en écriture writeback caching mode. L’ensemble de ces
fonctionnalités font de la version R2, une version bien plus aboutie capable de répondre à de nouveaux scénarios de
virtualisation.
l Indisponibilité d’un ou de plusieurs nœuds au sein d’un cluster : la fonctionnalité de Clustering avec basculement fournit
une très haute disponibilité pour toutes les charges liées aux machines virtuelles, aux applications ainsi qu’au stockage.
Celuici sera toujours présenté aux nœuds survivants d’une configuration multinœuds en cluster. Windows Server 2012
R2 supporte désormais des configurations à 64 nœuds.
Elle permet d’offrir aux configurations HyperV en cluster toute la souplesse nécessaire à l’exploitation de ces plates
formes en mode 24H/24, 7j/7, 365j/an. De plus, l’ensemble des fonctionnalités de « VM Mobility » de Windows Server
2012 R2 Live Migration, Live Storage Migration, HyperV Replica associées à la fonctionnalité de mise à jour
automatique des clusters fonctionnant sous Windows Server 2012 R2 permettent aujourd’hui de facilement réaliser
ces opérations de maintenance des matériels et des logiciels en limitant de manière significative la complexité des
opérations et du même coup la probabilité d’être confronté à une indisponibilité non planifiée.
Fonctionnalité de mise à jour automatique des clusters fonctionnant sous Windows Server 2012 R2
l Étape 1 : activation de la fonctionnalité MPIO sur chaque nœud du cluster.
l Étape 2 : configuration et contrôle des accès au stockage Storage Spaces partagé à partir de chaque nœud du cluster.
l Étape 3 : création d’un nouveau cluster.
l Étape 4 : ajout d’un nouveau volume CSV au cluster.
La création des pools de stockage, des disques virtuels, des volumes NTFS est réalisée de la même manière que
dans le cas d’une configuration de type serveur autonome. S’agissant d ’un environnement de stockage Storage
Spaces au sein d’une configuration composée de plusieurs nœ uds configurés en cluster, l’administrateur pourra
réaliser les opérations de gestion et d’administration du stockage directement à partir de la console Gestionnaire du
cluster de basculement ou aussi comme vu précédemment via le Gestionnaire de serveur Services de fichiers
et de stockage Volumes Pools de stockage.
Ajout ou création d’un pool de stockage Storage Spaces à partir de la console Gestionnaire du cluster de basculement
Les volumes insérés au sein de la configuration en cluster peuvent avoir été créés au préalable via le Gestionnaire
de serveur Services de fichiers et de stockage Volumes Pools de stockage puis insérés via la console
Gestionnaire du cluster de basculement ou bien directement créés à partir de celleci, au dernier moment.
3. Prérequis
Les prérequis matériels et logiciels listés cidessous doivent impérativement être respectés pour supporter une
configuration Storage Spaces en environnement en cluster.
a. Prérequis liés aux matériels
Baies de stockage JBOD et compatibilité avec Windows Server 2012 R2
Concernant les contrôleurs HBA, Microsoft recommande l’utilisation de contrôleurs de disques ne disposant pas de
Ces remarques ne concernent pas uniquement les contrôleurs HBA intégrés dans les serveurs mais valent aussi
pour les baies de disques de type JBOD qui seront connectées sur ces mêmes contrôleurs.
Par rapport aux baies de stockage de type JBOD, il est important de s’assurer de leur compatibilité avec
l’environnement Windows Server. Comme déjà expliqué dans le cas des configurations Storage Spaces autonomes,
il est nécessaire que le matériel utilisé supporte les fonctionnalités Storage Spaces de Windows Server 2012 R2. De
plus, s’agissant des configurations en cluster, il faudra aussi s’assurer que les disques physiques supportent les
réservations persistantes et que les routines de tests permettant la validation du bon fonctionnement du cluster
soient exécutées avec succès. Pour vérifier le support de ces matériels via le logo "Windows Server 2012 R2
Certified", vous pourrez vous référez au site Windows Server Catalog disponible à l’adresse :
http://www.windowsservercatalog.com/default.aspx
Contrôle de la compatibilité du stockage via Windows PowerShell
Pour vérifier la comptabilité d’une baie de stockage JBOD, il est nécessaire de contrôler que cette dernière supporte
l’identification du châssis ainsi que des différents slots à l’aide la comme Windows PowerShell cidessous :
Présentation des résultats avec Windows PowerShell : l’utilisation du paramètre | ft pour FormatTable ou |fl
pour FormatList affiche aussi tous les attributs quelle que soit leur valeur (absente ou non nulle). Le fait que les
champs EnclosureNumber et SlotNumber disposent de valeurs permet de valider que la baie de stockage supporte
ces fonctionnalités.
Contrôleurs SAS internes et configurations en cluster
La figure cidessous illustre une configuration SAS en cluster :
La vision Cloud OS de Microsoft fait de Windows Server 2012 R2 le premier système d’exploitation à offrir un
ensemble aussi complet de technologies prêtes pour le Cloud. Concernant la partie stockage qui nous intéresse ici,
des compagnies telles que Fujitsu, DataON, Quanta ou RAID INCORPORATED fournissent déjà des solutions de
stockage hautement disponibles disposant du logo "Windows Server 2012 R2 Certified". Pour étendre cette liste
non exhaustive, le 11 Février 2014, Dell a annoncé le support de Storage Spaces sur ses matériels serveurs Dell
PowerEdge Servers, ses contrôleurs SAS 6Gb/s HBA, le support des réservations persistantes sur les disques SAS
et SSD ainsi que le support des enclosures de stockage Dell PowerVault MD1200 et MD1220.
b. Solutions CiB / ClusterinaBox
L’engouement pour Windows Server 2012 R2 est tel que des configurations incluant la partie stockage et aussi la
partie serveurs en cluster sont désormais proposées. Désignées par l’acronyme « CiB » pour « Clusterinabox »,
ces configuration « tout en un » intègrent des baies de stockage JBOD directement attachées à des serveurs
Windows Server 2012 R2 configurés en cluster. Ces configurations permettent d’obtenir de très bonnes
performances tout en baissant le TCO. De plus, s’agissant de baies à technologie hybride, le mixte SAS HDD plus
SSD, permet d’atteindre un ROI maximum lorsque ces solutions sont comparées à des solutions de stockage
« 100 % flash », beaucoup plus onéreuses. DataON premier fournisseur de solutions CiB à disposer du logo
« Windows Server 2012 R2 Certified » propose des configurations en cluster disposant d’un rapport
prix/performance très attractif. Ainsi, une configuration en cluster à 3 nœ uds équipés de contrôleurs LSI SAS HBA
connectés à une baie SAS 6Gb/s équipée de 24 disques SSD de 400 Go a permis d’atteindre 1.45 million d’IOPS
avec un débit de 12.6 Go/s !
Du côté des contrôleurs SAS, on peut citer la société LSI (http://lsi.com) qui fournit les contrôleurs SAS à hautes
performances utilisés par la plupart des fournisseurs de solutions CiB. LSI et Microsoft ont démontré à plusieurs
reprises qu’il était possible de proposer des solutions de stockage en cluster abordables capables de répondre tant
aux besoins des entreprises de taille intermédiaires SMB (Small and Medium Business) qu’à des configurations de
type Datacenter en haute disponibilité.
c. Prérequis liés à Windows Server 2012 R2
Les éléments de configuration listés cidessous sont nécessaires pour déployer une configuration Storage Spaces
en environnement en cluster.
l Les fonctionnalités de clustering avec basculement et l’environnement de stockage Storage Spaces sont supportées
avec Windows Server 2012 R2 Edition Standard et Edition Datacenter. Les machines membres du cluster peuvent
utiliser n’importe laquelle des versions supportées et n’importe quel mode d’installation, qu’il s’agisse d’une
installation en mode Installation minimale, en mode Serveur avec une interface graphique utilisateur ou encore aussi
en mode Interface serveur minimale.
l Connectivité du stockage : seules les configurations de type SAS sont supportées, sachant qu’une connexion
redondante nécessitera l’installation de contrôleurs disposant de deux ports.
Notez que le support de plusieurs chemins redondants connectés via plusieurs contrôleurs SAS nécessite l’installation
et l’activation de la fonctionnalité MPIO avec l’option SAS.
l Type de résilience disques : les configurations Storage Spaces en environnement en cluster peuvent utiliser des
disques virtuels utilisant le mode simple agrégat par bande RAID 0 donc sans aucune fonctionnalité de résilience,
ou le mode miroir double ou triple. Pour rappel, notez que lors de l’initialisation, les disques utilisés par Storage
Spaces doivent être vierges, non formatés et disposer d’une taille d’au moins 4 GB.
Attention ! Les configurations en cluster fonctionnant sous Windows Server 2012 ne supportent pas les disques
virtuels utilisant une tolérance de panne Storage Spaces de type Parité (RAID 5). Windows Server 2012 R2 supprime
cette limite en permettant aux volumes CSV Cluster Shared Volumes, utilisés par HyperV de disposer des dernières
fonctionnalités apportées par Storage Spaces (ReFs, déduplication, disques virtuels avec parité…).
l Nombre de disques et miroirs double ou triple : comme dans le cas de la configuration précédente de type serveur
autonome avec un stockage Storage Spaces, une configuration en miroir double nécessite un minimum de 3 disques
physiques tandis qu’une configuration en miroir triple nécessite un minimum de 5 disques physiques au sein du pool
de stockage.
l Disque de secours échange à chaud (Hot Spare) : il est fortement recommandé de disposer d’au moins 1 disque
physique déclaré en mode échange à chaud par pool de stockage. Ainsi, le volume disque défaillant peut minimiser la
probabilité d’un sinistre grave en quittant le mode dégradé le plus tôt possible.
La mise en œ uvre d’une configuration hautement disponible nécessite de disposer de plusieurs chemins d’accès vers
le soussystème de stockage JBOD. Pour ce faire, chaque nœ ud du cluster doit disposer de deux connexions vers le
stockage et d’un composant logiciel appelé MPIO capable d’assurer la gestion de ces multiples chemins. En plus
d’offrir une redondance de la connexion vers la baie de stockage, MPIO permet aussi de gérer les chemins multiples
pour disposer d’une bande passante plus importante pour améliorer les performances des accès aux données.
L’activation de MPIO doit bien sûr être réalisée sur tous les nœ uds membres du cluster en procédant de la manière
suivante :
À l’aide du Gestionnaire de serveur, sélectionnez le serveur sur lequel il est nécessaire d’installer la
fonctionnalité MPIO.
À l’aide du menu Gérer Ajouter des rôles et des fonctionnalités, puis via la page Sélectionner des
fonctionnalités de l’assistant, sélectionnez l’option MPIO (Multipath I/O).
Ajout de la fonctionnalité MPIO (Multipath I/O)
Ajout de la fonctionnalité MPIO via Windows PowerShell
La commande Windows PowerShell cidessous permet d’ajouter la fonctionnalité MPIO sur la machine locale. Pour
ajouter la fonctionnalité sur un serveur Windows Server 2012 R2 distant nommé winsrvhv01, ajoutez le paramètre
ComputerName winsrvhv01.
L’installation d’un cluster quel qu’il soit nécessite généralement la mise en commun de certaines ressources telles
que par exemple, un soussystème de stockage que l’on qualifiera dans ce cas de « soussystème de stockage
partagé ».
De fait, avant même d’entamer l’opération de création du nouveau cluster, il est indispensable de s’assurer que
toutes les machines qui seront membres du cluster peuvent « voir » et « accéder » à l’ensemble des disques
physiques présentés auxdits serveurs.
Ce contrôle peut être réalisé à tout moment par l’administrateur à l’aide du Gestionnaire de serveur Services de
fichiers et de stockage Volumes Disques, à l’aide du traditionnel Gestionnaire de disques mais aussi via une
commande Windows PowerShell.
Configurations en cluster et état des disques virtuels Storage Spaces
Dans le cas où la création d’un disque virtuel Storage Spaces serait réalisée avant la création du cluster, le disque ne
doit pas être dans un état En ligne ou avoir été initialisé ou partitionné lors de son intégration au sein du cluster.
Après avoir créé le cluster, l’administrateur a la possibilité de créer un disque virtuel Storage Spaces en cluster
directement à partir de la console Gestionnaire du cluster de basculement. Dans ce cas, les disques présentés
doivent obligatoirement être "En ligne", avoir été initialisés mais ne doivent pas disposer d’aucune partition.
Préparation des disques virtuels Storage Spaces via Windows PowerShell
La commande ciaprès liste tous les disques visibles par le serveur à l’exception des disques System.
La commande ciaprès liste tous les disques dont le type de bus est SAS et disponibles pour être insérés au sein d’un
pool de stockage.
La commande listée ciaprès initialise les disques dont les numéros sont spécifiés, ces numéros pouvant être obtenus
via la première cmdlet Get-Disk.
Get-Disk
Initialize-Disk 1, 2, 3
Création d’un miroir entre deux châssis JBOD
Storage Spaces supporte la mise en miroir des baies de stockage de type JBOD. Ce scénario permet de mettre en
place une tolérance de pannes capable d’assurer une sécurité maximale dans le cas d’une défaillance intégrale de
l’une des baies.
Cette opération est réalisable via Windows PowerShell via l’utilisation du paramètre IsEnclosureAware $True.
6. Étape 3 : création du cluster
La dernière étape consiste à créer le cluster qui accueillera le stockage Storage Spaces connecté via une topologie
SAS partagée. Les différentes opérations et actions à réaliser sont listées cidessous :
l Installez la fonctionnalité Clustering avec basculement sur chacun des nœuds membre du cluster.
l Sur n’importe lequel des nœuds disposant de la fonctionnalité Clustering avec basculement, validez les composants
matériels et logiciels du cluster en lançant l’assistant Validation d’une configuration.
Attention ! Microsoft prend en charge une solution de cluster de basculement uniquement si elle respecte les
exigences suivantes : tous les composants matériels de la solution de cluster de basculement doivent être certifiés
pour Windows Server 2012 R2. La configuration de cluster dans sa totalité, serveurs, réseau et stockage, doit réussir
Action Valider le cluster... permettant de lancer l’assistant
L’exécution de cette batterie de tests n’est pas obligatoire pour poursuivre l’installation. Cependant, l’ensemble des
tests réalisés permettent de valider les prérequis mais aussi de détecter d’éventuelles erreurs de configuration entre
les différents nœuds du cluster. De fait, l’exécution de ces tests est fortement recommandée !
La figure suivante illustre l’assistant Validation d’une configuration et l’étape de sélection des tests à réaliser.
Une fois les tests réalisés avec succès, l’étape de création du cluster peut commencer à l’aide de l’assistant Création
d’un cluster.
Création du cluster et stockage à insérer
Si vous avez créé au préalable des disques virtuels ou des pools de stockage à l’aide de la console Gestionnaire de
serveur, vérifiez lors de l’exécution de l’assistant que la case à cocher Ajouter tout le stockage éligible est bien
sélectionnée.
Dans le cas contraire, c’estàdire si les disques virtuels et autres pools de stockage n’ont pas été créés, prenez soin
de ne pas déclarer les disques physiques découverts en tant que simples disques du cluster. Pour cela, veillez à
désélectionner l’option Ajouter tout le stockage éligible.
Lors de l’ajout de pools de stockage existant au cluster, il est recommandé de vérifier que le stockage déclaré est
bien présent dans la console Gestion de cluster de basculement Nom du cluster Stockage Pools. Dans la
page de résultats, sélectionner un pool de stockage Storage Spaces et consulter les informations du pool de stockage, des
disques virtuels, et des disques physiques.
Après l’exécution de l’assistant Création d’un cluster et l’affichage de la page de résumé des opérations,
l’administrateur a la possibilité de consulter le rapport des tâches effectuées en cliquant sur le bouton Afficher le
rapport.
Le rapport généré à l’issue de l’exécution des tâches réalisées par l’assistant est conservé après sa fermeture dans
le dossier %SystemRoot%\Cluster\Reports\.
La dernière étape Ajout d’un disque Cluster à un CSV constitue la fin des opérations d’installation du cluster.
l Cette étape peut être réalisée à l’aide la console Gestionnaire du cluster de basculement via le nœud Stockage
Disques.
l Sélectionnez le disque virtuel à ajouter en tant que volume CSV (Cluster Shared Volume), puis via le bouton droit de la
souris choisissez Ajouter aux disques partagés en cluster.
Création d’un cluster via Windows PowerShell
La commande cidessous installe la fonctionnalité de Clustering avec basculement de Windows Server 2012 R2 :
La commande cidessous exécute l’ensemble des tests de validation sur les machines winsrvhv01, winsrvhv02 et
winsrvhv03.
Cette commande PowerShell TestCluster génère un fichier de log dans le répertoire de travail courant par défaut %
Username%\AppData\Local\Temp.
La commande cidessous crée un cluster à basculement nommé hvclu01 et les nœ uds winsrvhv01, winsrvhv02 et
winsrvhv03. Le cluster hvclu01 dispose de l’adresse IP statique 10.1.1.100 et l’intégralité du stockage éligible si
disponible est automatiquement associée au nouveau cluster.
L’ajout du paramètre NoStorage permet de ne pas ajouter le stockage éligible au sein du nouveau cluster.
À ce stade, le cluster est installé et opérationnel.
7. Étape 4 : ajout d’un disque virtuel de cluster à un CSV via Windows PowerShell
Les opérations listées cidessous résument les opérations de création des ressources de stockage au sein de
l’environnement Storage Spaces ainsi que l’ajout d’un disque cluster au sein d’un CSV, en vue du stockage de
machines virtuelles dans un environnement HyperV.
Création d’un pool de stockage
La suite de commandes suivante crée un pool de stockage nommé Pool1. L’ensemble des disques SAS disponibles est
automatiquement associé au pool.
La suite de commandes suivante crée un pool de stockage nommé Pool1 qui utilise trois disques physiques nommés
Disk1, Disk2 et Disk3.
La suite de commandes suivante ajoute 1 disque de hotspare au pool de stockage nommé Pool1.
Création d’un disque virtuel
La commande suivante crée un disque virtuel de 100 Go nommé vDisk1 avec une résilience de type miroir dans le
pool de stockage nommé Pool1.
Création d’un volume
La suite de commandes suivante crée un disque virtuel tel que celui créé précédemment puis crée une partition de
type GPT, assigne une lettre de lecteur et formate ladite partition avec le format par défaut NTFS.
Ajout d’un disque virtuel à un cluster
La suite de commandes suivante ajoute le disque virtuel vDisk1 à un cluster nommé hvclu01.
Ajout d’un disque virtuel d’un cluster à un CSV
L’étape ultime consistant à rendre disponible l’espace nécessaire à un volume CSV est réalisée à l’aide des
commandes suivantes. Cette commande ajoute le disque nommé Cluster Disk 1 à l’espace CSV de stockage en cluster
du cluster nommé hvclu01.