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Table des Matières

Introduction ........................................................................... 3
Lâcher-Prise ........................................................................... 4
Exemple de lâcher-prise........................................................ 50

Lâcher-Prise 2
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Introduction

Je suis heureux de vous introduire ici à la force la plus puissance


de l’Univers : le lâcher-prise.

Ce terme fait partie de ces concepts orientaux fondamentaux,


mais souvent mal compris en occident, comme la non-action ou le
non-attachement.

Trop souvent, le lâcher-prise est perçu comme une forme de


défaite, de passivité, de laisser-aller. Pourtant, rien ne pourrait
être plus éloigné de la réalité de la pratique, comme vous allez le
découvrir dans les pages qui viennent.

Bien pratiqué, le lâcher-prise est la synthèse parfaite entre


contemplation et action, entre Pouvoir et Sagesse. C’est la clé
pour propulser votre développement spirituel à des niveaux
insoupçonnés, le secret pour vous libérer de vos souffrances
intérieures.

Comme vous le comprendrez, le lâcher-prise fait partie des


techniques qui peuvent impacter la matrice de la réalité. Je fais
confiance à votre discernement quant à son utilisation.

A votre chemin spirituel,

Claude

Lâcher-Prise 3
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Lâcher-Prise

Q : Que signifie le “ lâcher-prise ” ou “s’abandonner” ?

De façon très simplifiée, accepter la mort. Mais vous verrez que c’est beaucoup
plus subtil que ça.

Q : Pourquoi l’abandon est-il important ?

En termes spirituels, l’abandon est probablement la compétence et la


compréhension les plus essentielles qu’on puisse avoir. C’est un facteur décisif
de l’accueil que vous recevrez quand vous quitterez ce monde, un facteur qui
déterminera le degré de paix que vous trouverez dans cette vie.

Q : Qu’est-ce que le lâcher-prise et comment y arrive-t-on ?

Si on pouvait expliquer le lâcher-prise en cent mots ou moins, ça serait


formidable ! Ce n’est pas si facile, mais je vais faire de mon mieux.

La première chose à considérer, c’est ce que l’abandon, tel que nous


l’envisageons ici, n’est pas.

Quand j’utilise le terme d’abandon, ce que la plupart des gens voient c’est un
drapeau blanc, un sentiment de soumission, une certaine forme de faiblesse ;
dans la plupart des cas, il est perçu de façon négative. Même sur le plan
spirituel, on lui accorde une notion de passivité, d’abandon.

Pourtant, le lâcher-prise n’a rien à avoir avec ça. C’est quelque chose d’absolu,
c’est un moment décisif de votre progression spirituelle. C’est un acte de
confiance, de foi et de beauté intérieure absolue.

L’abandon dont je parle est probablement la chose la plus difficile à faire pour
les êtres humains, du moins de notre point de vue. On essaie d’apprendre à
s’ouvrir totalement sans aucune condition, dans une confiance absolue. Et c’est
une ouverture à l’Univers.

L’obstacle principal, c’est que chacun d’entre nous a en lui un instinct de survie.
Et si vous me demandez d’aller réellement au fond des choses et au-delà de ce

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que tout le monde connaît sur l’abandon et pourquoi ceux qui ont essayé n’ont
pas progressé comme ils auraient pu, si vous me demandez de réduire leurs
difficultés à leurs causes premières, alors je dirais que c’est lié à notre instinct de
survie.

Votre instinct de survie devient un problème parce que quand vous pensez en
termes de lâcher-prise, vous vous retrouvez très rapidement face au concept de
mort. Le lâcher-prise véritable signifie quasiment renoncer à la vie. Donc si vous
n’y connaissez rien et que voulez comprendre le concept, c’est quelque chose de
totalement intérieur, mais c’est presque comme si vous en aviez terminé avec la
vie, que vous abandonniez tout, que tout était fini.

L’autre défi important qui fait partie je pense du problème initial, c’est non
seulement l’instinct de survie mais un sentiment d’immortalité, le désir de vivre
éternellement dans votre corps physique. Il y a un tel lien entre votre corps
physique et votre identité, même si vous dites que vous êtes plus que ça, vous n’y
croyez pas vraiment ; les gens ont beaucoup de mal à reconnaître leur corps
spirituel par rapport à leur corps organique. Et à cause de cela, même si votre
conscience vous dit que vous êtes tout à fait prêt à quitter votre corps physique
et que vous l’acceptez, c’est du pipeau ! Vous avez peur de la mort, comme tout
le monde. Vous avez peur de cette transition.

Il existe des cas très rares où les gens n’ont pas peur de s’abandonner ; ce sont
des personnes qui ont décidé de ne pas combattre leur maladie, qui veulent juste
passer à autre chose car elles sont épuisées. Ce sont des personnes âgées qui
pensent être arrivées à un point où elles souffrent tellement dans leur corps
qu’elles sont déprimées et ne voient plus que des problèmes ; elles ont vraiment
accepté de quitter cette vie. Dans ce cas, généralement, elles dégagent quelque
chose de paisible. C’est comme si elles avaient fait la paix avec la vie. Elles ont
accepté de ne plus se soucier de leurs factures, de leurs relations avec les autres,
de leurs possessions matérielles, elles ont une détermination qui leur donne une
sorte de clarté, une grande paix intérieure. Et c’est quelque chose que vous ne
pouvez avoir que quand vous avez accepté de passer à autre chose.

Le problème qui se pose c’est donc que vous voulez garder un contact avec la vie
telle que vous la connaissez, et en même temps vous voulez accéder à un
abandon total. Par contre, si vous y arrivez vous allez vraiment vous rendre
compte pour la première fois du caractère trivial de ce que la vie exige de vous.

Je pense que quiconque peut saisir le concept de total abandon peut retourner
toute situation négative en une énergie positive. Je pense que tous ceux qui

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adoptent un angle positif en se disant que tout finira bien par s’arranger, et qui
intériorisent cela ont une meilleure compréhension d’une certaine forme
d’abandon.

En réalité, l’abandon peut se vivre à différents degrés d’intensité. Donc ne vous


lancez pas dans cette expérience avec l’intention d’aller de A à Z pour finalement
vous rendre compte que vous ne pouvez pas le faire et jeter l’éponge. Mon
intention est de vous enseigner comment aller de A à B, B à C, etc. de façon à
pouvoir atteindre un degré ultime d’abandon.

Quand vous pouvez vous abandonner, quand vous avez appris à le faire, la vie
devient plus brillante, plus belle que belle. Vos expériences sont comparables à
votre premier baiser, une étreinte de votre mère que vous n’avez pas vu depuis
longtemps, le premier lever de soleil que vous avez pris la peine de regarder et
de ressentir en en savourant l’expérience, c’est même mieux que tout cela.

L’abandon vous libère de la conscience collective qui vous maintient dans le “


DOE ”. Vous regardez vos factures en vous disant : elles sont devant moi et je
vais trouver un moyen de m’en occuper, vous réussissez à laisser partir cette
pression. Vous vous séparez des personnes qui s’accrochent à vous, de toutes ces
choses qui vous empêchent d’atteindre cet état d’achèvement que vous
recherchez si fort à l’intérieur de vous.

Ce qui est ironique dans tout cela c’est que vous voulez abandonner, mais en
même temps vous refusez intérieurement de le faire. Et à nouveau la raison
principale est que si nous choisissons de nous abandonner, dans notre
imaginaire nous renonçons à la vie. Et parce que ces deux notions sont si
étroitement liées dans notre psychisme, nous n’arrivons pas à faire l’expérience
de l’abandon total. Mais si vous avez la bonne compréhension, alors vous pouvez
commencer à retirer ces barrières.

La méditation est très proche de ce concept et elle vous donne des outils
précieux pour vous permettre d’approcher cette notion d’abandon. D’ailleurs, il
y a des gens qui pensent pouvoir le faire comme ça. Mais si c’est si simple,
pourquoi n’ont-ils pas réussi à le faire ? Faites-moi confiance, vous le saurez si
quelqu’un a réussi à le faire. Vous ne pouvez pas manquer de ressentir leur
présence absolue. C’est profond.

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Q : A quoi nous abandonnons-nous ?

Nous nous abandonnons à la source même de ce qui a créé le tout. Nous nous
abandonnons à Dieu, si vous voulez l’appeler ainsi, l’univers ou à l’image que
vous voulez utiliser.

Q : Est-ce que le lâcher-prise est un acte spécifique comme la méditation ou est-


ce plutôt un état d’esprit ?

Ca peut être vu comme un processus ou un mécanisme au début, et je vais


l’expliquer en détail, mais vous savez, c’est il reste très limité dans son champ
d’action. Vous ne pouvez que mettre en place les prémices de ce que vous allez
faire.

Prenons un exemple : vous êtes seul dans une pièce où vous êtes sûr de ne pas
être dérangé comme pour la méditation ; au lieu de vous asseoir et de vous
préparer à méditer, vous allez vous mettre debout face au nord tout comme un
musulman qui s’inclinerait pour prier Allah, vous allez faire le vide dans votre
esprit, vous débarrasser de vos émotions, et en premier vous allez dire “ je
pardonne à mes intentions ” et vous allez commencer à réfléchir à ce que sont
vos intentions parce que vous les avez intériorisées. Ca peut-être des actes de
cruauté infligés à d’autres, ou à vous-même, votre obsession avec l’argent ou le
profit, ça peut-être un sentiment que vous n’avez pas fait suffisamment pour les
autres et que vous auriez dû.

Avant de pouvoir libérer ces pensées intériorisées vous devez vous autoriser à les
libérer. Vous devez accepter de vous pardonner. Dieu ne va pas nécessairement
vous juger comme certaines croyances religieuses essaient de vous le faire croire.
Certains croient que vous devez faire pénitence pour accéder aux portes du
paradis ou vous confesser à un prêtre qui vous donnera un certain nombre de “
je vous salue marie ”, oubliez tout ça !

L’important, c’est de vous demander si vous pouvez vous pardonner. Personne


ne peut vous pardonner avant que vous ne vous soyez pardonné à vous-même,
parce que c’est le seul moyen par lequel vous pouvez témoigner de la
compassion à vous-même ou aux autres pour ce que vous avez fait. Autrement ce
n’est qu’une déclaration superficielle. Vous devez être capable de montrer à
l’autre la douleur que vous éprouvez mais en termes d’énergie ça ne veut pas
dire que vous vous êtes lavé de cette vibration négative.

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Donc la première chose sur laquelle vous devez vous concentrer, c’est de vous
accorder la permission de lâcher-prise, même temporaire. Cela peut paraître
bizarre mais quelquefois cela suffit à comprendre ce que tout cela signifie. Vous
devez vous pardonner et vous libérer de vos propres crimes que vous êtes le seul
à pouvoir comprendre et intérioriser.

Vous devez éprouver de la compassion pour vous-même en tant qu’être en


développement et vous ne pourrez vous pardonner que quand vous aurez
pleinement admis et intériorisé les erreurs que vous avez commises. Notez bien
que vous ne pouvez pas simplement vous dire : “ je me pardonne ”. La partie
délicate c’est d’intérioriser : “ je ne veux plus faire ça ” avec sincérité. Vous devez
voir mentalement, intellectuellement, vous devez pouvoir vous rendre compte
de vos erreurs. Et vous vous donnez la permission d’être pardonné. Ca peut
paraître de l’autosatisfaction mais je ne pense pas que quiconque puisse vous
dire “ vous pouvez vous pardonner ”. C’est à vous de le faire et c’est ce qui
permettra d’ôter les différentes couches dont j’ai déjà parlé.

A mesure que vous faites cela, vous devez le faire sans conditions ; vous ne
pouvez pas dire : “ je me pardonne aujourd’hui, ou la semaine prochaine, ou
bien je vais devenir plus arrogant et plus content de moi parce que maintenant
je suis libéré de tous ces problèmes. Ca ne vous mènera nulle part.

A nouveau l’esprit est tellement complexe qu’il vous dit souvent que vous ne
pouvez pas accéder à des vibrations supérieures parce que vous connaissez vos
propres péchés, vos erreurs, votre propre négativité.

Sur un certain plan c’est vrai, car vous disposez de votre ‘tonalité’, qui intègre la
totalité de vos vécus et de votre expérience. Cependant, il y a une façon de
purger tout ça et en quelque sorte de modifier votre karma. Cela se fait grâce au
travail sur soi et à la contemplation intérieure, en intériorisant ce que vous savez
et en vous pardonnant. Peut-être que vous n’y arriverez pas au début, mais vous
devez essayer.

En pratique, il y a une partie de vous qui veut demander à Dieu de lui


pardonner. Cela fait partie de ce qu’on nous apprend dans notre monde
tridimensionnel. C’est aussi ce que nous disent les maîtres religieux ; Dans de
nombreuses religions, vous devez avant tout chose demander pardon à Dieu à
travers toute une série de trucs et d’astuces qui vous permettent en théorie de
contacter Dieu pour qu’il vous pardonne.

Nous voulons tous être pardonnés mais il reste toujours un coin obscur de notre
psyché qui pense que nous n’avons pas été totalement pardonné. Je crois que

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Dieu vous donne le choix de vous pardonner. Et qu’au final il sait que vous vous
sentirez intérieurement coupable tant que vous n’aurez pas réglé tous les
problèmes qui sont en vous.

En réalité, nous savons au fond de nous que Dieu, comme n’importe qui d’autre,
ne veut pas nous dire : ok, tu es pardonné, tu peux entrer maintenant. Cela doit
venir de nous. Par contre, nous recherchons ce type de reconnaissance parce que
c’est ce que la société nous a enseigné. Quand nos parents nous punissaient,
nous savions que nous étions pardonné quand ils nous disaient : ok tu peux faire
ceci ou cela, tu peux y aller, la sanction est levée. C’est la logique sociale, la façon
dont nous pensons que nous avons intégrée en tant qu’êtres humains.

Nous n’avons jamais réalisé que nous pouvions nous pardonner. Souvent, on
sait qu’on a fait quelque chose de mal, on fait pénitence et puis la vie continue.
Mais est-ce que cela nous a servi de leçon, est-ce que nous avons intériorisé tout
cela pour grandir ?

Je voudrais vraiment que vous réfléchissiez à ce que je viens de dire. Quand vous
commencez le grand nettoyage, vous devez vous pardonner à vous-même. Mais
n’oubliez pas, ce n’est pas parce que vous vous êtes pardonné que la personne en
face vous a pardonné. En vous pardonnant, vous avez réussi à ouvrir grand votre
cœur et vous avez besoin de partager avec l’autre s’il est d’accord ; vous voulez
rectifier les torts que vous lui avez causés. Dans le cas contraire, vous ne pouvez
pas vous punir pour toujours, vous comprenez ? Vous ne pouvez pas attendre
que quelqu’un d’autre vous libère. Mais vous devez aussi libérer les autres.

Le lâcher-prise ne concerne pas uniquement les choses que vous avez faites aux
autres mais également les choses qu’ils vous ont faites, ou que vous vous faîtes à
vous-même. Ce sont comme des bâtons enfoncés en vous par quelqu’un d’autre
tout comme vous avez également des bâtons plantés dans d’autres personnes ;
tout cela maintient votre identité, votre conscience, vos pensées dans ce monde.

Tout ce réseau d’énergie est un des éléments les plus puissants du “ DOE ”. Si
vous n’arrivez pas à le comprendre et à le lâcher, alors vous serez incapable de
vous abandonner totalement.

Quand vous vous lancez dans le grand nettoyage, vous devez prendre le temps
de pratiquer ce pardon, par exemple une fois par semaine ou une fois par mois.
Ne vous attendez pas à être instantanément lavé et prêt à l’abandon total.
N’essayez pas de tout lâcher tout de suite, ça ne marchera pas car cette forme
d’abandon vient en réalité de l’ego. Le véritable abandon commence par un
travail modeste.

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En réalité, l’abandon total est un travail énorme, mais comme tout voyage, il
s’effectue pas à pas. Vous devez donc décider par où commencer.

Vous voudrez peut-être passer en revue mentalement certaines choses qui vous
pèsent, avant de les lâcher, de pardonner. La seule chose que vous avez à faire,
c’est de vous dire : “ je vais évacuer cela maintenant ”.

La difficulté, c’est que votre ego, votre cerveau organique, va vous dire : super,
mais si nous lâchons cela, qu’est-ce qui va empêcher cette personne de nous
nuire à nouveau. Je suis en train de m’ouvrir en grand et de pardonner, mais
pendant ce temps, je vais passer pour un couillon et ils vont profiter de moi.

Ne vous y trompez pas. Personne ne vous dit d’être naïf, personne ne vous dit
d’être stupide ou insensé. “ Tu m’arnaque une fois, tu es une fripouille, tu
m’arnaque deux fois, je suis une andouille ”. Le fait de pardonner ne veut pas
dire que vous avez oublié. Vous pardonnez, mais vous avez assez de plomb dans
la cervelle pour passer à autre chose.

Parfois, cela revient à abandonner quelqu’un. J’ai abandonné le mal que tu m’as
fait, et c’est toi maintenant que je vais abandonner. Pour que je puisse grandir, il
est peut-être temps que je me sépare de toi car tu me fais du mal constamment.
Mais dans ce cas, il faut que vous vous pardonniez pour pouvoir laisser partir
cette personne. Parce que c’est la même culpabilité vue d’une autre perspective
qui vous maintient dans cette position et qui vous fait du mal. Vous ne vous êtes
pas suffisamment pardonné pour savoir que vous devriez laisser partir cette
personne parce que votre ego vous cantonne dans cette position. Vous
comprenez ?

Cela demande une certaine réflexion pour comprendre tout cela, d’autant plus
que cela peut être un peu contraire à notre intuition. Il faut se poser les bonnes
questions et n’espérez pas tout faire en une séance. Tout cela prend du temps.

Q : Comment peut-on pratiquer le lâcher-prise ?

J’y reviendrai en détail tout à l’heure, mais voici quelques principes généraux.

Quand vous pratiquez, commencez debout. Ensuite, quand vous êtes prêt à
relâcher ces problèmes intérieurs, vous pouvez vous agenouiller, voir vous
prosterner , si vous recherchez quelque chose de plus cérémonieux.

Gardez en tête que vous vous apprêtez à vous lancer un véritable défi, difficile à
relever. En réalité, vous prenez l’identité que le cerveau vous a donnée comme

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étant votre personnalité, et vous allez retirer toutes les épines qui constituent les
blessures que vous pensiez avoir à endurer toute votre vie. Donc vous écartez les
torts que vous aviez acceptés et qui participaient à la vision du monde de votre
psyché. Comment vous percevez les autres et comment la vie vous affecte.

Des études ont prouvé que les gens qui voient les choses positivement tirent
souvent plus de satisfaction de leur vie. La raison c’est qu’ils sont davantage
disposés à retirer ces épines, ils sont capables d’attirer en eux la lumière de la vie
ou la Prana de l’Univers. En retour, cela leur permet d’avoir une approche plus
positive de la situation et donc d’avoir une meilleure qualité de vie. C’est aussi à
votre portée. Il vous suffit de décider d’agir en ce sens.

Il n’y a pas d’ordre particulier pour aborder les sujets qui vous concernent. Par
contre, je vous conseille de commencer par les petits problèmes plutôt que par
les gros. Partez simplement de ce que vous avez dans la tête !

Prenez quinze minutes de temps en temps, accueilliez tout ce qui se présente et


commencez votre petit cérémonial : c’est entre vous et vous-même. Vous vous
dites ok je vais me libérer de cela, je vais me pardonner, je vais abandonner cela
sans aucune condition. Et si on me fait du mal à nouveau : je l’accepte. Si on me
punit à cause de cela : je l’accepte. Si des connotations négatives se greffent là-
dessus : je l’accepte. J’abandonne tout ce qui va arriver et je l’accepte de bon
cœur.

Quand vous commencez ces séances où vous abandonnez vos problèmes, notez
bien ce que je dis, votre vie va s’améliorer à pas de géants ! Mais c’est vraiment
vous qui décidez de la qualité de votre vie. Vous pouvez apprendre à vous
abandonner ou pas. Quand je parle de degré d’abandon, maintenant vous
commencez peut-être à comprendre ce que je veux dire, vous allez commencer à
vous débarrasser de ces problèmes progressivement. Mais ils ont tellement
l’habitude d’être là qu’ils vont se représenter à vous sous une autre forme. Et
vous devrez les évacuer à nouveau mais au final vous aurez le dessus et vous
continuerez à progresser.

Vous travaillez sur différentes couches et si vous ne voulez pas les lâcher,
souvenez-vous que ce sont des facteurs qui retiennent les fréquences que vous
émettez et auxquelles l’univers répond.

Si vous êtes malheureux dans la vie et que vous gardez les yeux fixés sur les
cartes que vous avez en main, souvenez-vous que vous avez joué un rôle dans la
donne que vous avez reçu. Comme je l’ai déjà dit de nombreuses fois : votre
façon de penser, les vibrations que vous émettez sont basées sur la manière dont

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votre cerveau interprète la façon dont vous vivez vos expériences ou comment la
société vous dit de les vivre. Et si on prend ce point de vue, vous avez créé ces
vibrations à l’intérieur de vous pour vous punir. Et de la même façon, vous avez
le pouvoir de vous en débarrasser. Vous avez le choix. Je répète : c’est un choix.
Vous pouvez choisir de faire l’effort de vous en libérer ou bien vous acceptez les
circonstances et les conditions qui prévalent dans votre vie.

Si vous voulez faire cette démarche, choisissez un endroit et un moment, par


exemple chaque jour ou chaque semaine, chaque mois ou quand c’est le bon
moment pour vous. Et vous abandonnez tout ce qui vous travaille. Vous pouvez
le faire dans un endroit spécial ou dans la rue, sans rien dire ou avec des mots,
c’est vous qui choisissez ; il n’y a pas de rituel particulier. Par contre, il faut avoir
une certaine régularité.

Ce que vous devez vous dire, c’est : je me pardonne, je lâche, j’abandonne ce


problème-ci, ou ce problème-là. Quand vous avez vraiment commencé à
abandonner certains de vos problèmes, quand vous pratiquez la méditation des
3 Chakras, quand vous vous servez des autres outils comme la pyramide, vous
verrez que les résultats que vous allez obtenir à partir de maintenant seront cent
fois plus intenses.

Q : Donc diriez-vous que quand vous acceptez vos conditions de vie et que vous
ne faites pas le choix de l’abandon, vous contribuez fortement à préserver vos
difficultés ?

Tout ce que je vous enseigne est basé sur la conscience et l’expérience.

L’expérience représente les fibres qui forment votre âme vibratoire, votre corps
extra dimensionnel. Dans le processus de réincarnation par exemple, je vous dis
souvent que vos “ vibrations ” seront l’élément décisif qui déterminera votre
capacité à vous élever vers la vibration divine ou celle de l’univers, vers le niveau
final que vous recherchez. De même, cette vibration déterminera également en
quoi vous serez réincarné, ou les circonstances de cette réincarnation.

Quand vous choisissez de vous ouvrir au savoir que je vous dispense mais vous
vous dites que vous êtes trop fatigué, trop paresseux, que vous n’avez pas envie,
que vous avez trop de choses à gérer dans votre vie, etc.… cela a en réalité des
conséquences importantes.

En fait, vous acceptez la vibration sur laquelle vous êtes. Vous acceptez le fait de
n’être pas tout à fait heureux avec les événements que vous vivez ; qu’il y ait des

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choses qui vous énervent, que vous ayez des émotions contradictoires. Vous
acceptez l’endroit où vous êtes sans même essayer de faire un effort pour
améliorer votre vibration.

Mais posez-vous un instant la question : pourquoi méditez-vous, en réalité ?

Vous méditez parce que vous essayez de développer les compétences qui vous
permettront de comprendre l’univers et la place que vous y occupez. Vous voulez
développer votre socle de connaissances, votre influence, explorer des choses ;
c’est excellent et je n’ai rien contre.

Mais vous resterez bloqué si vous ne travaillez pas le lâcher-prise. C’est l’un des
plus moyens les plus efficaces pour avoir de nouvelles expériences ou pour
accélérer les expériences que vous faites maintenant et les rendre meilleures. Le
secret pour y arriver est très simple : posez vos valises ! Et si vous continuez vos
autres pratiques, vous les verrez s’épanouir.

En réalité, vous portez un poids mort, qui est celui de tous vos attachements. En
adressant ce poids psychologique vous dégagez votre conscience extra
dimensionnelle qui s’allège, s’éclaircit et se manifeste davantage dans vos
expériences spirituelles.

Je vais vous expliquer la puissance du lâcher-prise d’un autre point de vue.

Votre conscience ainsi que les expériences que vous faites dans la vie, bonnes et
mauvaises, sont des fibres qui forment la représentation concrète de votre corps
extra dimensionnel. Tout ce que vous apprenez dans les autres éléments de ce
programme vous explique comment déplacer ce corps, comment le libérer et
comment décoder les informations que vous recevez, comment devenir plus
positif, comment élever vos vibrations, etc.

Par contre, vous ne savez pas obligatoirement comment vous débarrasser des
fibres négatives. Le lâcher-prise représente le seul outil qui vous permet
d’appréhender ces microfibres qui sont la raison même pour laquelle il vous est
difficile de progresser comme vous le souhaiteriez, voir même de comprendre
certains des concepts abordés par ailleurs.

Quand vous pratiquez cette forme d’abandon, vous pouvez enlever une par une
ces fibres qui sont imbriquées dans votre conscience, ça vous permet de les
purger. Et quand vous commencez à purger tout ça, votre tonalité est tellement
plus claire que vous pouvez commencer à faire l’expérience de toute la gamme “
do, ré, mi, fa, sol… ” et vous en faites l’expérience sans même quitter votre corps
physique. Vous êtes capable de vivre à un niveau de fréquence supérieur que

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vous n’auriez jamais imaginé auparavant. Et comme vous êtes branché sur tous
ces autres programmes, vous pouvez demeurer plus longtemps dans ces
endroits, et vous enrichir d’informations d’une qualité supérieure. Tout cela,
c’est ce que vous apprenez avec l’abandon.

Une chose que vous apprenez aussi, c’est que même si ce sont des expériences,
elles ne sont pas qui vous êtes réellement. Par contre, vous les avez acceptées
comme étant qui vous êtes, comme un partie de vous. L’image que vous avez de
vous-même, ce que vous pensez être, a été affecté par ces expériences.

Par contre, vous pouvez relâcher tout cela, vous en avez le pouvoir, vous pouvez
voir ces expériences et vous-même d’un point de vue plus élevé. De la même
façon, vous pourrez guérir toutes ces souffrances dont vous êtes victime. Il vous
suffit de les laisser aller !

Comme vous le savez, ces vibrations négatives solidement ancrées en vous sont
souvent causes de maladies, de problèmes psychologiques, de fatigue, de
dépression, de problèmes sociologiques, de soucis financiers. Je n’aime pas trop
empiler tout ça, mais réfléchissez un moment. Ca concerne votre façon
d’aborder les gens sur un plan psychologique et leurs réactions ; les émotions
que vous intériorisez et qui affectent votre système immunitaire ; ça représente
en fait tout ce qui concerne cette enveloppe corporelle dans laquelle vous
voyagez dans cette vie.

Ce que représente le lâcher-prise, c’est une méthode, simple mais d’une


puissance incroyable pour relâcher toutes ces émotions négatives ; Cela va plus
loin que simplement les laisser s’en aller, parce qu’en vous pardonnant vous les
transformez en vibrations supérieures. Tout ce qui vous arrive a un profond
impact sur votre psyché car vous avez personnalisé toutes ces sensations ;
quand vous regardez les actualités télévisées malgré toute la dramaturgie vous
ne l’intériorisez pas nécessairement de la même façon mais on peut toujours en
tirer des leçons. Diverses circonstances nous apportent de la sagesse et du savoir
mais nous ne les avons pas intériorisés au plus profond de nos fibres. Ce que je
veux dire c’est que vous devez prendre la totalité des expériences que vous avez
faites dans votre vie et les intérioriser pour qu’elles fassent partie intégrante de
vous.

En tant qu’être extra dimensionnel, vous avez la capacité de les extraire et de les
faire participer à l’élaboration de votre sagesse, à votre développement spirituel.
C’est très différent de simplement les intérioriser pour vous maintenir dans une

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tonalité, une fréquence inférieure. Pourtant, c’est ce que vous faites quand vous
vous accrochez à ce que vous croyez que vous êtes.

C’est une question de point de vue. En pardonnant, vous relâchez leur emprise
et elles peuvent ainsi intégrer l’ensemble de vos connaissances. Quand vous
mourez vous rejoignez votre corps extra dimensionnel avant de vous vous
réincarnez et la plupart des informations que vous avez digérées dans cette vie et
les questions importantes sont transférées dans une prochaine vie. Donc vous
voulez traiter toutes ces choses maintenant et au moment du passage vous avez
tout réglé, le spectacle est terminé, vous avez atteint l’illumination, vous avez
progressé vers un niveau de compréhension illimitée. Relisez bien cela car c’est
très profond, très important pour vous. Même les êtres illuminés portent le
poids de ces fibres qui ne partent jamais à 100%. Mais plus vous en enlevez plus
les expériences de la vie, votre perception de la vie, votre relation à la vie, seront
d’une qualité supérieure. Et je vous promets que vous ferez un voyage
extrêmement agréable dans cette vie.

Q : Pourquoi commettrait-on une grave erreur en négligeant de pratiquer le


lâcher-prise ?

Pourquoi lisez-vous ou écoutez-vous ce cours ?

Parce que vous souhaitez vous améliorer, vous enrichir, vous rendre complet.
Vous recherchez une connaissance qui puisse vous profiter.

Si vous considérez l’ensemble de ces enseignements, tout ce que vous avez pu


apprendre, si vous réécoutez tout ce que je vous ai dit, alors vous découvrirez des
vérités profondes.

Vous vous rendrez compte que si vous creusez le sujet, si vous vous replongez
dedans, pas le même jour, ni la même semaine, de temps en temps, vous verrez
que vous êtes passé à côté de choses importantes, que vous les avez oublié. La
raison c’est que le DOE vous fera oublier la teneur de ces différents
enseignements, surtout celui-là.

Il s’évaporera de votre cerveau à vitesse grand V, et il y a une raison à tout cela :


c’est au final l’outil le plus puissant pour vous amener à l’éveil.

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Q : Est-ce qu’on peut pratiquer le lâcher prise si on n’est pas un minimum


détendu ou dans un environnement tranquille ?

En général non.

Pour vous abandonner, vous devez être prêt à entamer ce processus, ce n’est pas
quelque chose que vous pouvez faire en conduisant une voiture ou en faisant
autre chose. Vous pouvez trouver des façons de le faire mais la plupart du temps
vous allez obtenir une décharge émotionnelle plutôt qu’un abandon qui absout.

La différence avec une décharge émotionnelle c’est que vous ne faites que
pleurer sur une rupture amoureuse ou la perte d’un être cher ou quelque chose
de similaire. Il y a une différence entre abandon et décharge émotionnelle ; il
s’agit plus ici d’une décharge biochimique qu’une décharge émanant de votre
fibre intérieure.

Par exemple, la pire chose que nous puissions connaître c’est la perte d’un être
cher ; et je ne dis pas à la personne de lâcher prise la première semaine ou même
la première année, vous saurez quand vous serez prêt à l’envisager. Mais il arrive
un moment où vous ne pouvez plus avancer dans la vie tant que vous n’avez pas
accepté la perte de l’être aimé, c’est simplement inimaginable. Arrive un
moment où vous savez que vous devez le faire mais vous ne savez pas comment
procéder.

Dans ce cas c’est simple. Vous vous asseyez et vous vous pardonnez de ressentir
ce besoin d’abandonner parce que vous vous sentez coupable rien que d’y
penser. Vous vous pardonnez et vous dites que tout va bien et qu’il faut passer à
autre chose. Vous abandonnez cette émotion, cette culpabilité, cette douleur,
cette perte, vous lâchez prise.

Cela ne signifie pas que vous n’allez plus faire de cas de la personne, qu’elle ne
va pas vous manquer, mais votre conscience adopte une perspective différente
comme si c’était un film par opposition à quelque chose à l’intérieur de vous qui
vous affecte directement et en profondeur. Vous devez vous rappeler une seule
chose : la vie continue et tant que nous nous cramponnons à ces personnes par
égoïsme, nous les empêchons de progresser vers la destination qui est la leur. Il
y a trop de gens qui veulent retenir l’esprit et la conscience de ces personnes
donc quand vous arrivez à comprendre qu’il leur faut progresser tout comme
pour un enfant qui doit aller à l’université ou comme des personnes de votre
entourage que vous aimez mais qui veulent vivre leur vie ; si vous les aimez

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vraiment, ne les retenez pas prisonniers, c’est l’une des choses les plus difficiles
à faire ! Mais c’est quelque chose qu’il vous faut accepter.

Plus tôt vous le ferez, plus vite vous vous développerez, plus vite vous attirerez à
vous de nouvelles opportunités et perspectives qui vous enrichiront. L’univers
attend simplement de vous les donner mais vous refusez de les voir parce que
vos fréquences sont tissées d’éléments spirituels et énergétiques d’un côté et
biochimique de l’autre, vous ne pouvez pas progresser. Et à cause de cela la vie
vous apparaît morne et répétitive.

Autorisez-vous à vous pardonner pour pouvoir lâcher prise ; c’est ce que j’essaie
de vous dire. Quand saurez-vous que c’est le moment de le faire ? Vous le savez à
partir du moment où vous commencez à y penser. Vous vous dites : je sais qu’il
faut que je le fasse. Si ce n’était pas le moment, vous n’y songeriez même pas, la
question ne se poserait même pas.

Par contre, il y a des fois où tout ceci est tellement enfoui que vous devez faire le
point sur ce qui vous retient. Pour cela, c’est comme pour la caisse de résonance
d’un instrument : vous évoquez la vibration de la personne disparue et vous vous
demandez si vous l’avez laissé partir, si vous lui avez permis de continuer sa
route ou si vous l’avez retenue ici à cause de votre désir, votre amour de l’avoir
encore auprès de vous.

Dans ce cas, réfléchissez bien et posez-vous la question : quelle sorte d’amour


est-ce donc ? Pensez-y un instant.

Je sais que ça peut paraître cynique de présenter les choses comme ça mais j’ai
mes raisons. Vous savez les Grecs ont quatre mots différents pour dire “amour”.
Je pense que vous pouvez aimer quelqu’un au point de l’étouffer pas simplement
sur le plan physique ou émotionnel mais également sur le plan spirituel. Vous
devez vous demander quelle sorte d’amour vous éprouvez, quelle énergie vous
déversez ; est-ce un amour libérateur pour l’autre personne, ou est-ce un amour
égoïste ? Il est très difficile de se défaire d’un amour égoïste.

Si vous voulez réellement vous développer en totalité, par le contrôle et


l’observation de soi, vous saurez ce qu’il vous faut travailler et abandonner. Je
dois abandonner ceci, je dois me libérer de cela ; je t’aime et t’aimerai toujours,
pour l’éternité mais je te libère maintenant. Et donc vous aurez une
connaissance et non une émotion intérieure : vous conservez la connaissance
mais vous vous débarrassez de la vibration émotionnelle interne, cette énergie
tissée en vous.

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Ce que je viens de dire est très important : réfléchissez-y.

Il y a une différence entre continuer à se souvenir de cette personne, préserver le


lien, et la libérer de cette imbrication énergétique à l’intérieur de vous.

Q : Peut-on utiliser le lâcher-prise de façon négative ?

Cela peut arriver, et je vous demande d’y faire particulièrement attention.

Il se peut que vous aimiez quelqu’un, mais que vous vouliez vous détacher de
cette personne parce que vous voulez faire le vide autour de vous.

Dans ce cas vous devez écouter votre voix intérieure, cet instinct auquel je me
réfère dans d’autres cours. Est-ce que c’est votre ego qui parle ou êtes-vous
vraiment sincère ?

A nouveau vous devez utiliser cette caisse de résonance intérieure pour savoir ce
qui est juste et ce qui ne l’est pas à ce moment précis. Votre poubelle est
suffisamment remplie pour ne pas la remplir davantage ! Travaillez sur les dix
dernières années de votre vie, commencez par là : il y a du boulot ! Et après la
première séance, le lendemain vous serez surpris par les changements qui
surviennent dans votre vie : ce sera spectaculaire !

Q : Pourriez-vous développer un peu sur cette utilisation négative de


l’abandon ?

La façon dont vous choisissez votre perception, ou comment vous voulez utiliser
la puissance de l’abandon ne devrait pas tendre à effacer les gens de votre vie.

Vous voulez abandonner ce qui parait être des vibrations négatives plutôt que de
dire : plus j’abandonne de gens et moins je suis relié à la vie, mieux je me
porterai.

Le fait est que vous vivez votre vie pour vous développer en tant qu’être extra
dimensionnel, c’est votre raison d’être ici ; c’est extrêmement important !

Par conséquent, vous ne voulez pas vous mettre à éradiquer tout ce qui vous
parait mauvais autour de vous parce que ça vous fait souffrir. Quelquefois les
souffrances sont bonnes ; certaines vous permettent de vous développer car elles
renferment des leçons à apprendre. A nouveau vous devez utiliser une caisse de
résonance pour comprendre de façon réaliste ce qui est mauvais, pour

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comprendre de quelles vibrations vous devez vous débarrasser maintenant que


vous en avez tiré tout ce que vous pouviez, puis continuez à avancer.

Vous devez intérioriser cette notion de vrai/faux mais ne pas l’appliquer


abusivement à tout ce qui vous embarrasse.

Q : Pourquoi est-ce que ce type d’approche ne s’apparente pas à de l’abandon ?

Quand vous utilisez l’abandon de cette façon, vous n’êtes plus dans un état
d’esprit de lâcher-prise authentique. Vous êtes en train de laisser le centre de
l’ego et du cerveau contrôler ce merveilleux processus de développement. Donc
vous prenez ce côté optimiste que vous essayez de développer en vous et vous
laissez le côté pessimiste qui vous habite polluer tout ce processus d’abandon.
Cela vous empêche de comprendre la vérité qui se trouve derrière tout cela et
donc vous ne pouvez pas l’utiliser correctement.

C’est pour cela qu’il est indispensable d’avoir l’esprit clair. C’est pour cela qu’il
est nécessaire d’avoir un rituel qui renforce toute cette démarche pour qu’elle ne
soit pas gâchée par d’autres intentions émotionnelles et d’autres centres à
l’intérieur de vous.

Servez-vous du matériel que je propose pour vous aider dans vos efforts, de
façon à ne pas être infiltré par ces zones d’ombre.

Vous savez, l’abandon est un processus très compliqué sous une apparente
simplicité. Mais comme dans tout ce que j’enseigne la régularité est cruciale,
n’oubliez jamais cela. Soyez régulier, soyez régulier, soyez régulier dans votre
progression et vous réussirez c’est le secret.

Pour prendre le contre-pied, vous pouvez vous trouver dans une situation de
lâcher-prise où vous vous sentez en excellente forme. Ca marche du tonnerre…
et puis une semaine ou un mois plus tard, ce même problème refait surface.

Il y a plusieurs raisons qui expliquent cela ; des personnes projettent ce


problème sur vous car ils ont un lien télépathique avec vous, ou c’est peut-être
qu’un coin de votre psyché vous renvoie ce problème dans la tête à ce moment,
ce qui lui redonne une structure à l’intérieur de vous. Essayez d’être conscient de
cela et utilisez d’autres techniques comme celles de défense énergétique par
exemple, qui vous permettront de vous préserver ce problème. Et si vous vous
accrochez suffisamment, vous vous rendrez compte que votre champ
énergétique va finir par occuper cette fréquence et vous ne serez plus infiltré.

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La clé de tout cela, c’est la vigilance. Donc pratiquez la pleine conscience, utilisez
les différentes techniques à votre disposition pour progresser. Ne vous
appesantissez pas trop sur le côté négatif, mais allez de l’avant.

Q : Est-ce que l’abandon peut présenter certains dangers ?

Vous pouvez détourner l’abandon et finir par ressentir une totale vacuité.

C’est souvent ce qui se passe lorsqu’on comprend mal ce concept, par exemple
lorsqu’il est enseigné par des orientaux à des occidentaux – directement ou par
des livres. Comme la non-action ou le non-attachement, cela peut devenir des
formes de virus au niveau de votre conscience. Vous n’avez pas les défenses
culturelles pour accepter certaines formulations de cette idée.

On pourrait en parler beaucoup plus longtemps, mais ce n’est pas le propos de


cet enseignement. Tout ce qui compte, c’est que vous ne voulez pas en arriver là.
Vous ne voulez pas contempler le néant, le vide absolu, du moins pas avec cet
enseignement et pas sans être préparé.

Avec le lâcher-prise, vous voulez simplement évacuer vos souffrances profondes,


vous voulez vous sentir en vie car c’est ce qui va vous libérer, c’est une chose
merveilleuse !

Q : Quand on s’incline à la fin de la méditation des 3 Chakras, est-ce une forme


d’abandon ?

C’est un faible degré d’abandon.

L’abandon dont nous parlons actuellement se situe à un niveau plus élevé et


vous pouvez intégrer cela si vous voulez.

Ce que j’ajouterai à ça, c’est que la méditation des 3 Chakras est un outil
puissant destiné à développer votre conscience et à vous donner certaines
capacités. Il est conçu pour donner à votre corps extra dimensionnel de l’énergie
pranique qui soit bonne, et pure, afin de vous aider à vous libérer.

Quand vous commencez à incorporer ce processus de nettoyage, le risque c’est


de vouloir passer trop rapidement à la vitesse supérieure. Par exemple, si vous
sortez d’un cours d’aérobic, vous êtes tout plein d’énergie. Mais si vous devez
tout de suite vous asseoir pour lire cinq chapitres d’un livre sans avoir fait
quelques pas pour reprendre votre souffle, vous aurez du mal à le faire.

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Quand vous pratiquez le lâcher-prise, vous polissez vos apprentissages, vous


vous servez des outils que vous avez appris à maîtriser dans le matériel fourni, et
vous démultipliez leur efficacité.

Quand vous pratiquez la méditation des 3 Chakras, vous allez faire taire le
bavard, ralentir votre respiration, vous allez vous placer dans un état de
quiétude, vous allez vous connecter avec votre moi profond comme vous l’avez
appris et vous allez dire ok je suis prêt maintenant à sélectionner ce qui doit être
évacué, et commencez à abandonner, à pardonner, à me pardonner pour
travailler avec tout ça.

Quand vous méditez et que vous vous abandonnez à l’univers c’est très profond,
mais quand vous décider d’abandonner de façon sélective, vous travaillez sur
une sélection de problèmes très ciblés. C’est une différence entre étendue et
profondeur, entre une lumière qui éclaire tout et un laser qui opère de façon
ciblée.

Le fait d’expirer à la fin et de relâcher peut tout à fait être associé à une forme
d’abandon, donc ouvrez-vous bien grand. Les questions importantes ne vont pas
sortir, vous y serez encore accroché, mais vous allez les nettoyer avec le temps et
les éroder un peu pour en faire de petits cailloux dont vous pourrez vous
débarrasser ; mais si vous voulez accélérer votre progression pour favoriser ce
processus, pour qu’il vous profite davantage, vous pouvez littéralement évacuer
de gros problèmes plus rapidement, plus intensément comme cela.

Q : Est-ce que tout le monde peut pratiquer l’abandon ou est-ce qu’il faut avoir
reçu une certaine préparation ?

Je pense que certaines personnes peuvent comprendre cela intellectuellement et


très bien s’en sortir. Mais bien évidemment si vous avez déjà travaillé avec ce
matériel, si vous pratiquez la méditation des 3 Chakras, vous obtiendrez de bien
meilleurs résultats grâce à cette formation et à la base de connaissances déjà
acquise.

Q : Est-ce que l’abandon améliore les bienfaits obtenus par la méditation ?

Absolument !

La méditation est tout d’abord basée sur le contrôle du bavard et sur la durée
pendant laquelle vous pouvez recevoir un influx de prana ; ça crée une vibration

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à mesure que vous accumulez cette énergie supérieure. En réalité, vous vous
déplacez, vous réglez votre tonalité, votre fréquence.

Ce qui vous alourdit, ce sont toutes les questions qui viennent de votre psyché.
Votre cerveau interfère avec votre esprit et cette énergie pour essayer d’établir
un programme. Ca nourrit le bavard qui est semblable à du lest qui vous plombe.
Donc il faut essayer de l’évacuer petit à petit et c’est tout le but de cette
démarche.

Si vous pratiquez l’abandon et que vous avez réussi à abandonner certaines


choses, vous vous êtes délesté de 10 tonnes de détritus sur le chemin
ascensionnel menant à ce point de vue magnifique.

Q : Est-ce que le lâcher-prise peut permettre le développement d’une


conscience multidimensionnelle ?

Absolument. Ca vous y mènera dix fois plus vite si vous l’utilisez en association
avec le reste du matériel.

Je vais vous donner un exemple : Asseyez sur une chaise ou par terre, mettez vos
pieds à plat sur le sol vos mains posées sur les genoux en position de méditation
; faites-le vide à l’intérieur, juste comme vous l’avez appris, prenez une bonne
inspiration et expirez, détendez-vous.

Maintenant prenez une profonde inspiration et pensez “ je me pardonne ” puis


expirez. A nouveau, inspirez : “ je me pardonne ”, expirez. Et maintenant, j’ouvre
mon cœur en grand face à l’univers, en toute liberté, en toute conscience et en
toute ouverture ; avec confiance je m’abandonne à vous Dieu, à l’univers, prenez
mon cœur si vous le voulez. Inspirez, “ je m’abandonne ”, expirez. Maintenant
prenez une longue inspiration par la bouche, ouvrez les yeux et demandez-vous
comment vous vous sentez.

Si vous vous sentez bien, imaginez ce que l’abandon, dans les termes que j’essaie
de vous enseigner, vous fera ressentir. C’est profond !

Il faut noter que pour les hommes, c’est habituellement trois fois plus difficile
que pour les femmes. Parce que pour les hommes, la base émotionnelle du
cerveau est moins réceptive. Pour prendre l’analogie du poids, si vous avez une
information qui pèse 2 kg pour un homme, une femme ressentira un poids de 5
ou 10 kg, pour la même fréquence, la même émotion, la même information.

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Bien entendu, si vous êtes un homme, ce n’est pas de votre faute. C’est la
conception même de votre machine, de votre corps. A moins que vous soyez très
bien équilibré entre vos côtés masculins et féminins, il faudra que vous
travailliez davantage.

Si vous êtes très masculin, ça vous prendra plus d’efforts et de temps. Les
femmes vont être capables de nettoyer très rapidement ; dès le lendemain elles
vont obtenir des résultats immédiats, elles seront plus dynamiques, plus
heureuses. Les femmes ont tendance à retenir la souffrance et l’énergie négative
dans la région inférieure de leur estomac et elles s’aperçoivent qu’il ne reste plus
rien, c’est comme si tout avait été évacué. Elles savent très bien intérioriser leurs
émotions, pensées et sentiments et se dire : “ je me pardonne, je lâche prise ”.

Vous avez choisi de porter votre souffrance, vous pouvez choisir de vous en
libérer. Dieu vous a donné ce choix. Vous ne pouvez vous en libérer que quand
vous en avez tiré les leçons. Vous êtes absout. Mais si vous recommencez, vous
ne pourrez pas lâcher car vous n’aurez rien appris. Vous vous mentez, vous faites
semblant, mais vous ne pouvez pas mentir à l’univers, c’est impossible, c’est une
fréquence.

Donc réfléchissez à ce que je viens de dire ; vous choisissez de conserver ces


souvenirs, ces sentiments à l’intérieur de vous, cette culpabilité. Et cette
culpabilité vous rend malade, vous fait souffrir, vous cause des tensions
musculaires. Ca fait chuter votre système immunitaire si bien que vous êtes plus
vulnérable à la maladie. Ce sont des faits scientifiques. C’est ce que nous
comprenons tous.

Vous n’avez besoin de personne pour ôter cette culpabilité et pour vous
pardonner. Il faut simplement reconnaître pour votre survie ce que vous avez
fait de bien ou de mal. Et une fois que c’est fait, pardonnez-vous !

Vous vous libérerez et remplirez votre âme d’une lumière étincelante et absolue.
Ne demandez la permission à personne pour vous pardonner parce que Dieu
vous l’a donnée il y a longtemps. Il vous faut simplement l’accepter.

Peut-être que la première chose que vous devez abandonner, c’est la culpabilité
de dire que vous ne pouvez pas lâcher prise et que vous ne pouvez pas vous
accorder de pardon. Pensez-y.

J’aimerais vous faire remarquer comment des personnes peuvent nous faire du
mal et faire naître en nous un sentiment de culpabilité et de honte. Vous pouvez
être prêt à pardonner et améliorer votre qualité de vie, mais d’autres

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s’accrochent à leur colère en manifestant et renforçant ce sentiment à l’intérieur


de vous. Ils le font de multiples façons, en en parlant, en évoquant les blessures
et les dégâts que vous avez causés, en reproduisant les situations conflictuelles,
etc.

En faisant cela, ils vous maintiennent dans cet état. Après un certain temps,
l’instinct naturel reprend le dessus ; c’est un mécanisme de répulsion et vous
cherchez à fuir cette personne parce que vous vous rendez malade à l’intérieur.
Vous abritez toute cette souffrance intérieure et on vous dit que vous ne pouvez
pas être pardonné. Et quand on vous pardonne ça surgit à nouveau ce qui vous
prouve que vous ne serez jamais pardonné. Votre corps ne comprend pas
pourquoi il ressent cela mais vous savez que vous devez fuir, vous savez qu’il
vous faut vous détacher de cette personne. Et maintenant ce désir vous angoisse
encore davantage, mais au final vous réussirez, vous partirez. Vous le faites pour
votre survie car en un sens vous êtes en train de mourir, cette personne vous tue.

Soyez sûr que cet instinct de survie va faire son apparition de toute façon. Tout
dépend du temps que vous passerez à le combattre. Vous allez utiliser, que vous
en soyez conscient ou non, toute cette énergie subliminale, cette énergie extra
dimensionnelle, toute votre prana accumulée, toute votre fibre spirituelle pour
maintenir votre intégrité et progresser. Mais tout ce tissu de cruautés
psychologiques que vous pensez avoir causé, vos erreurs, vous n’avez pas à vous
en charger. Apprenez ce que vous devez apprendre et avancez.

Vous avez le droit de commettre des erreurs dans la vie, ça fait partie du
processus d’apprentissage. Et vous avez également le droit au pardon. Mais vous
recevrez le pardon pour vous-même seulement si vous reconnaissez vos erreurs.
Sinon, vous ne pouvez pas être pardonné.

L’univers possède son propre mécanisme de contrôle, qui est lié à la simple
mécanique des fréquences. Vous êtes obligé de reconnaître vos erreurs avant de
pouvoir progresser. Par contre, une personne peut vous maintenir dans le statu
quo en utilisant la culpabilité pour vous empêcher de vous libérer. Vous devez en
être conscient et vous pardonner, lâcher prise pour faire cesser son emprise sur
vous. Et si cette personne craint que vous ne recommenciez elle doit accepter le
fait que vous avez le droit de vivre et que vous n’appartenez à personne en
particulier si ce n’est à vous-même.

N’oubliez pas cela, c’est très complexe. Abandonnez tout. Que les autres
s’occupent de leurs propres affaires. Il faut qu’ils comprennent que vous êtes ici
parce que vous l’avez choisi. Une fois que vous vous êtes pardonné, vous vous

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libérez ; et c’est ce que Dieu veut que vous fassiez : il veut que vous grandissiez.
Réaliser cela mène au développement absolu.

Q : Est-ce le développement de facultés occultes ou du 6e sens a quelque chose à


voir avec le lâcher-prise ?

Le 6e sens est fondamental pour comprendre la notion d’abandon dont nous


parlons ici.

La seule raison pour laquelle je suis obligé de la décomposer comme je le fais


actuellement c’est parce que la plupart des gens n’ont pas développé leur 6e
sens. Vous pouvez comprendre ce que je vous ai dit jusqu’à présent parce que
vos cinq sens vous ont donné suffisamment d’informations pour être mûr
intellectuellement de telle sorte que vous comprenez bon nombre d’analogies et
de concepts présentés et que vous pouvez passer au-dessus du chaînon
manquant. Mais tout cela reste une traduction, une image du processus
véritable.

Par contre, si vous aviez développé davantage votre 6e sens, vous auriez compris
cela sans qu’on ait eu besoin de vous l’expliquer, ou du moins sans avoir besoin
de ces analogies et détours.

L’opération de lâcher-prise, dans son sens fondamental, émane en grande partie


du 6e sens. Mais nous essayons ici d’augmenter votre compréhension, votre
vitesse d’analyse pour vous permettre d’atteindre votre but en tant qu’être
humain, même si votre sixième sens n’est pas encore totalement développé.

L’idée est que pendant que vous apprenez à développer vos autres facultés
sensorielles, on vous débarrasse des saletés que vous avez accumulées en vous
aidant à vous concentrer sur ces outils.

Q : Est-ce qu’il y a un chakra spécifique qui puisse intensifier ou aider ce


processus d’abandon ?

Bien sûr, c’est le chakra du cœur.

Pensez à lâcher prise en vous concentrant sur le chakra du cœur. Observez


comme il amplifie tout ce processus d’abandon. Intégrez-le à votre démarche.

C’est aussi simple que cela !

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Q : Est-ce qu’on peut se trouver dans un état d’abandon tout en continuant à


interagir avec le monde ?

Oui, par contre c’est difficile à faire.

Parce que ce que vous cherchez à faire, c’est rire et pleurer en même temps des
larmes de joie. C’est un état d’esprit merveilleux ; et j’aimerais y être 24h/24,
mais je ne pourrais plus fonctionner. Ca fait un bien fou d’y demeurer aussi
longtemps que possible. C’est un endroit dont vous possédez la clé. Libre à vous
d’y circuler comme vous voulez.

Et bien sûr vous pouvez être dans ces deux états à la fois mais dans notre réalité
c’est un vrai défi ; tout le monde vous dira si vous êtes une personne illuminée
ou spirituelle, le Christ était comme cela tout le temps, Bouddha et Krishna. Par
contre, sans doute que quand le Christ a renversé tous les étals des marchands
du temple, il n’était pas vraiment dans l’état dont nous parlons.

On peut trouver d’autres exemples. Mais l’essentiel est que vous voulez
demeurer dans cet état autant que faire se peut et vous le pouvez en évacuant le
plus de choses possible ; c’est comme ça que ça se passe. C’est un processus plein
d’amour, très beau, cosmique, les mots ne peuvent l’expliquer totalement.
Quand j’y pense, je veux juste y aller et ne plus revenir ; c’est merveilleux !

Quand vous y êtes allé vous comprenez que tout va bien ; vous vivez un voyage
fantastique et vous en appréciez chaque minute, c’est ce qu’il y a de meilleur et
ce n’est qu’à la fin que vous le comprenez. Pensez à ce qu’il y a de bon et de
mauvais dans votre vie et peu importe la quantité de négatif, je vous dirai de
prendre tout ce qu’il y a de mauvais dans votre vie et de penser à une bonne
personne que vous avez rencontrée au cours de votre voyage ; pensez aux
sentiments qu’elle vous évoque en ce moment. Et tout le mauvais disparaîtra.

Ca n’aura plus d’importance.

Q : Est-ce que l’abandon est le lien entre les états inférieurs et supérieurs ?

L’abandon ou le lâcher prise est ce qui vous permet de faire sauter les blocages
qui vous empêchent de passer à la vitesse supérieure.

Ca ne signifie pas que vous accédez à des états de conscience supérieurs. Mais ça
vous rend plus flexible, ça assainit vos bases et élargit vos possibilités. Ca vous
rend plus calme et en paix, plus équilibré, plus heureux dans la vie. Quand vous
accédez à des niveaux de conscience supérieurs, ça vous permet de vous ouvrir,

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de vous déplacer plus librement. Votre capacité à vous élever vers des
fréquences supérieures pour en retirer de l’information que vous ramènerez en
bas est fonction de la qualité de ce vol ou de ce déplacement vers des états de
conscience supérieurs. Donc il y a une différence entre les deux.

Quand vous demeurez dans un état de conscience supérieur, vous utilisez votre
esprit énergétique et vous forcez votre cerveau à travailler avec, à communiquer.
Et à un moment vous redescendez, vous ne pouvez pas rester là-haut car ça
fatigue votre cerveau. C’est comme faire tourner un moteur, aussi bon soit-il, à
200 km/h, sans lui permettre de se refroidir. Il faut vous arrêter pour absorber
ce que vous avez appris de ce que vous avez vu en route. Tant que vous êtes dans
ce corps physique, la distance et la durée de déplacement de votre conscience
seront limitées. Donc vous pouvez aller dans des niveaux supérieurs, faire des
expériences, les rapporter, les digérer ; vous faites des aller-retour qui vous
permettent de construire une structure ici-bas à mesure que votre cerveau
digère et traite cette information.

Utiliser le lâcher-prise vous permet d’utiliser ce flux et de rapporter davantage


d’informations que vous ne l’auriez pu au départ.

Q : Quels sont les changements qui s’opèrent quand une personne


s’abandonne ?

Tout ce que vous n’aimiez pas chez vous disparaît, c’est aussi simple que ça. La
boue des débuts devient jardin.

Toute cette laideur à l’intérieur vous a permis de devenir ce que vous étiez
jusqu’au jour où vous acceptez de devenir beau, le vilain petit canard se
transforme en cygne ; vous devenez cette chanson qui élève l’esprit. Il y a de
l’espoir, il y a toujours de l’espoir. Ce n’est pas une question de ‘si’ mais de
reconnaissance. Les gens sont tellement occupés dans la vie avec leurs
problèmes, leurs questions, ils oublient qui ils sont et ils oublient de chercher
l’accomplissement de soi. Et au final, ils se demandent “ est-ce que je suis une
bonne personne, est-ce que j’ai quelqu’un chose de particulier ? ”. En réalité, la
réponse est sous leurs yeux, mais ils ne prennent pas le temps de la voir.

Il y a quelque chose que vous cherchez à savoir et je vais vous dire ce que c’est :
vous êtes fait du même matériau que Dieu. Vous êtes un être suprême. Il faut
juste que vous le sachiez, que vous l’acceptiez. N’en ayez pas honte. Laissez-le
resplendir ; quand vous acceptez que vous êtes fait d’un matériau divin vous

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devenez ce qu’il y a de plus raffiné dans tous les univers : brillez ! Vous allez
ressentir une petite démangeaison comme une décharge qui se transmet dans
tout le corps. C’est tout ce qui doit vous occuper l’esprit : réfléchissez au
matériau qui vous constitue.

Et tout le mal que vous pouvez faire n’est qu’une tache minuscule, mais on vous
fait croire le contraire. La vie est une illusion. Ne vous faites pas avoir. Comme la
chanson “ You are beautiful ” c’est celle que vous devez fredonner. Ecoutez cette
chanson et pensez à ce qui vous constitue. C’est tout dont vous devez vous
souvenir. Et quand vous y arrivez, tout le reste se détache, car il n’y a plus
d’accroche. Vous vous rendez compte que tout cela, tout ce qui vous faisait
souffrir, c’est vous qui le teniez accroché.

Connaissez-vous vous-même. Vous êtes fait d’un matériau divin. Et Dieu veut
que vous le sachiez mais vous n’écoutez pas.

Q : Est-ce qu’on peut contrer la peur quand on s’abandonne ?

Vous pouvez contrer tout ce qu’il y a de plus obscur.

Vous pouvez être au plus profond de l’abysse mais écoutez sincèrement ce que je
vous dis : Dieu ne laisse personne sur la touche. C’est tout simple.

Il existe un pardon absolu, et il dépend uniquement de vous. Il vous faut


simplement reconnaître ce que vous avez fait, puis vous entamerez un processus
de nettoyage, vous débusquerez vos souffrances intérieures mais au final tout
sera évacué. Vous aurez survécu à ce voyage.

Si vous regardez la nature et que vous observez la vie autour de vous, les gens
peuvent être incroyablement cruels et méchants. Je suis d’accord avec ça et je
me mets en colère comme tout le monde. Par contre, il arrive un moment où
vous devez lâcher tout cela pour votre développement personnel. Vous adressez
ces problèmes au niveau de l’humain, vous les réglez puis vous avancez ; mais
dans un sens vous ne voulez pas car ça rejoint ce que j’ai dit plus tôt, vous voulez
vous y accrocher.

Par contre, regardez la nature. Vous voyez les lions qui courent après de belles
gazelles et ils les déchiquettent à moitié vivantes devant vous, spectateur de la
cruauté de la vie et de la nature. Et vous dites : oh c’est la nature, c’est pas
pareil ! C’est une question de perspective ; nous sommes au-dessus des animaux
en un sens, mais d’un autre côté vous devez intellectuellement lâcher sur

Lâcher-Prise 28
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certaines choses. Vous devez lâcher prise. Et ça ne veut pas dire que ces choses-
là vous sont égal, vous en avez retiré une certaine connaissance et sagesse, mais
vous ne les intériorisez pas à un niveau biochimique de sorte qu’elles ne vous
obsèdent pas.

Q : Quelles est la différence entre amour et lâcher-prise ?

L’amour est abandon et l’abandon est amour.

Cependant, la plupart des gens ne pensent pas à l’amour quand ils parlent de
lâcher-prise.

J’ai évoqué une forme d’amour, un amour qui contrôle. Il existe aussi l’amour
pour sa famille, ses amis, son animal de compagnie ; il y a un amour sexuel ; il y
a de nombreuses variétés d’amour. Mais la plupart ont une forte orientation
biologique.

Je dis souvent que le plus grand amour est celui de Dieu. Et si vous aimez Dieu,
vous ne pouvez que vous aimer vous-même. Vous êtes fait du même matériau
que Dieu. Si vous ne vous aimez pas, vous n’aimez pas Dieu. Ca dépend de vous.

En fait les gens ont la notion d’un amour un peu concupiscent, vous pouvez
certainement aimer vos enfants qui sont faits du même matériau que Dieu.
Aimez tout le monde, ils sont aussi faits de ce matériau divin ! Toutes les
religions comprennent cela mais cette idée devient rapidement pervertie par la
politique. Jetez la au panier, vous n’en avez pas besoin.

Dans une autre dimension de l’univers, la politique n’a rien à faire, elle ne
s’applique qu’à notre monde physique et ce dans une certaine mesure. Mais
dans la majorité des cas, elle crée plus de problème qu’elle n’en résout. Donc il
existe différentes formes d’amour. Mais je dirais que certaines formes ne sont
pas très bonnes. Il y a des moments où vous éprouvez un amour si fort pour
quelqu’un que vous l’étouffez parce que vous ne le laissez pas vivre sa vie, vous
ne voulez pas qu’il grandisse en tant qu’individu à part entière. Vous voyez ce
que je veux dire ? Votre amour est devenu très pesant dans un sens.

Donc le lâcher-prise est une façon de comprendre, d’expérimenter, de vivre, de


pratiquer l’amour Divin, l’amour sur le plan spirituel.

Lâcher-Prise 29
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Q : Si vous pratiquez le lâcher-prise avec des êtres proches, est-ce que vous
allez potentiellement arrêter de les aimer ?

Non, vous les aimerez toujours !

Vous savez, avec les personnes qui sont proches de nous dans la vie, il y a
généralement beaucoup de souffrances associées. En vous séparant de ces gens,
vous allez la plupart du temps vous causer plus de douleur que de bien. Vous
devez reconnaître le mauvais côté pour l’abandonner, le relâcher.

Notre esprit a été conditionné pour penser que si vous abandonnez ces
personnes, elles n’auront plus à se soucier de tout le mal qu’elles vous ont fait.
Mais c’est totalement faux. Je vous promets qu’elles savent ce qu’elles ont fait.
Elles ne vous le diront peut-être pas ou ne le reconnaîtront peut-être pas, elles
peuvent faire semblant que rien ne s’est passé mais je vous promets qu’elles
savent tout ça. Et si vous êtes dans ce cas-là, je peux vous dire qu’elles savent
que vous le savez et elles en souffrent.

Vous le savez mais vous ne voulez pas le reconnaître. Vous attendez une
communication explicite mais vous savez déjà tout ça. Donc si vous leur
pardonnez à l’intérieur de vous, que voulez-vous de plus ? Libérez-vous ! Il n’y a
aucune raison qu’elles vous maintiennent dans cet état ! Enlevez-leur tout
pouvoir. Dégagez-vous de leur emprise.

Regardez-les dans les yeux pour qu’elles ressentent votre pardon, votre amour,
votre compassion parce qu’elles sont tellement engluées dans cette obscurité
qu’elles la projettent sur vous, et elles sont à cent lieues d’où vous êtes
actuellement. Et elles comprendront, elles voudront être dans le même état que
vous et vous aurez instillé à l’intérieur de ces personnes le désir de guérir leurs
propres souffrances ; de guérir leur propre laideur, leur obscurité. Et
commencera alors leur propre combat pour accepter ce qu’elles ont fait de mal
parce qu’elles ne peuvent pas se pardonner avant d’avoir reconnu à l’intérieur ce
qu’elles vous ont fait.

Au bout du compte, et je vous le garantis, ces personnes devront faire face à


leurs démons. Juste comme pour vous si vous essayez de lâcher-prise après
avoir compris vos erreurs. Vous ne pouvez pas faire semblant. Donc pardonnez-
leur.

Ca ne veut pas dire que vous allez vous ouvrir totalement, ne soyez pas idiot et
ne retombez dans la même situation ; dans ce processus d’abandon, vous
conservez votre sagesse et votre savoir. Vous ne vous mettez pas dans la même

Lâcher-Prise 30
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position, vous avez compris, mais vous évacuez la souffrance et le contrôle que
ces personnes exercent sur vous.

Vous jetez tout : je n’en veux plus ! Je ne marinerai plus jamais dans la
souffrance que tu m’as infligée pendant toutes ces années ! Je n’en serai plus
réduit à cela ! Plus jamais ! Vous prenez votre place en tant qu’être extra
dimensionnel.

Vous avez nettoyé, vous avez lâché prise, et vous avez fait un pas en avant. Et
vous regardez la personne dans les yeux : pardonné ! “ Je ne peux pas te
pardonner à ta place, je dis que moi je suis passé à autre chose. Tu dois
maintenant résoudre le problème avec toi-même. Est-ce que tu me pardonnes ?
Je ne dis pas que je t’accorde mon pardon, je dis que j’ai lâché prise et que c’est à
toi de régler le problème de ton côté ”.

En réalité, vous ne pouvez pardonner à personne, c’est ce que je vous ai enseigné


plus tôt. Vous pouvez le faire, bien sûr, mais ce n’est pas le vrai levier de
transformation. Chacun est le seul à pouvoir réellement se pardonner. Et vous
ne pouvez vous pardonner que quand vous aurez tiré les leçons des erreurs que
vous avez commises.

Vous dites je ressens la peine que j’ai causée, je sais que j’ai fait du mal à
quelqu’un et je sais que c’est horrible ! Et je veux vraiment changer tout cela ! Je
veux vraiment tout réparer ! Et pas : ça m’est égal. Car je peux vous garantir que
ce n’est pas vrai ! Vous pouvez vous mentir à vous-même, je peux vous garantir
que ce n’est pas vrai ! Je parierais ma vie.

Si vous persistez à dire que ce n’est pas grave, si vous refusez d’apprendre, votre
tonalité ne changera pas d’un iota. Mais quand quelqu’un a souffert et qu’il se
pardonne, vous pouvez sentir le changement d’octave. C’est la seule façon dont
je puisse l’expliquer.

Et si vous me demandez : “ Pensez-vous que j’ai fait quelque chose de mal ? Je


vous répondrai : oui, c’est horrible ce que vous avez fait ! Et je ne voudrais pas
être à votre place ”. “ Ca m’est égal, etc. ”. “ Ca m’est égal à moi aussi ! J’ai déjà
passé l’éponge, je suis passé à autre chose ”. Mais ça ne veut pas dire que je ne
sais pas ce que vous avez fait. Je ne sais pas si je vous pardonne, je sais que j’ai
lâché prise sur tout cela, mais si vous me demandiez mon avis sur votre acte, je
vous dirais probablement que c’est quelque chose d’horrible.

Est-ce que vous devriez vous repentir, souffrir ou rectifier cela, c’est votre
problème ou celui de la société, selon la situation. Mais vous pouvez pardonner à

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l’intérieur de vous, vous pouvez abandonner, quels que soient la cruauté, les
torts causés, vous pouvez lâcher tout cela.

Quand une personne lâche prise, vous la regarderez bien en face et vous verrez
dans ses yeux au fond de son âme que cette personne a totalement accepté ce
qu’elle a fait et qu’elle mérite donc d’être pardonnée. Vous voyez qu’elle a
compris et qu’elle est passée à autre chose ; c’est ce qui importe. Et c’est difficile
car l’ego, la haine, la colère veulent s’accrocher mais vous devez lâcher prise
autrement vous serez prisonnier. Et la cellule est fermée de l’intérieur vous
pensez que vous ne pas pouvez pas l’ouvrir mais la clé est juste devant vous et la
serrure aussi : vous avez le choix !

Q : Quel rôle l’âge joue-t-il dans ce processus d’abandon ?

Je pense qu’il y a des gens remarquables à la fois parmi les jeunes et les
personnes plus âgées. Donc aucun de ces deux groupes n’a véritablement un
avantage.

Si vous me demandez à vue de nez, je vous répondrai que plus la personne


avance en âge, et plus l’abandon est facilité.

Par exemple, quand vous atteignez l’âge de 70 ans, vous accédez à une sagesse
qui vous permet de passer votre vie en revue, vous avez appris l’art de l’abandon
dans une certaine mesure. Ce n’est pas le cas de tout le monde, mais c’est ce qui
se passe en général.

Vous avez ce qui semble être davantage de compassion, plus de compréhension


et ça vient du fait que vous commencez à réaliser que vous avez vous-même
commis des erreurs dans la vie et vous l’avez accepté. Vous comprenez que vous
devez faire de même pour les autres. Ce n’est pas tant que ces personnes ont tiré
les leçons de leurs erreurs, mais plutôt que vous savez avec certitude qu’elles
vont bientôt atteindre le même niveau que vous. Et grâce à cette intuition sur
l’avenir, vous leur pardonnez plus facilement leurs erreurs maintenant. Vous
voyez ce que je veux dire ?

Donc, oui l’abandon est plus facile à réaliser quand on atteint un certain âge
parce que, comme je l’ai déjà dit, nos vibrations sont basées sur notre
connaissance. La façon dont vous avez intériorisé vos émotions, vos pensées, vos
perceptions, votre réalité change avec l’âge.

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Quand vous vieillissez, vous devenez conscient de choses qui vous auraient
horrifié dans votre jeunesse et contre lesquelles vous auriez réagi violemment.
La sagesse vous a appris à ménager vos efforts car dans deux semaines de là
vous vous rendrez compte que ce n’était pas si important que cela.

Vous ne pouvez pas remplacer la sagesse. C’est la raison pour laquelle les
présidents devraient être vieux ; c’est pourquoi les chefs indiens sont les gens les
plus âgés de la tribu. Ils ont la sagesse, ils ont parcouru du chemin et ils ont
appris quand réagir et quand ne pas réagir en fait quand ne pas trop réagir. Ils
perçoivent toutes les subtilités de la vie ; ils peuvent très bien avoir leurs propres
soucis, il y a peut-être des choses qu’ils doivent dépasser mais ils en sont
conscients peut-être plus que les autres. Ils vont réfléchir et dire : oui, je dois
travailler là-dessus d’une manière plus spirituelle ou plus matérielle alors que
d’autres refusent de voir ça.

Il y a une partie de moi qui n’est pas impatient de vieillir et une autre partie de
moi qui a hâte. Vieillir c’est un compromis : ça présente des avantages et des
inconvénients. Je vous dirai d’accepter cette notion et d’oublier les
inconvénients ; il s’agit d’un processus permanent de développement.

Donc pour répondre à votre question, en règle générale le lâcher-prise est plus
facile pour les personnes plus âgées. Si elles ont compris ce dont je parle en ce
moment, si elles sont prêtes, elles diront : oui, je suis prête à lâcher prise, c’est ce
que je veux. Alors que les plus jeunes se rebelleront à cette idée. Les personnes
plus âgées sont prêtes à déposer leurs valises même si elles n’ont pas vraiment
réfléchi à la manière de le faire comme nous venons de le faire ensemble.

Q : Est-ce qu’il y a un moyen de tout abandonner avec une seule intention ? Ou


est-ce qu’on doit abandonner une chose à la fois ?

Parfois vous ne savez même pas ce que vous abandonnez. Cet abandon
inconscient provient en fait d’une partie supérieure de votre conscience à
laquelle vous n’êtes pas vraiment relié à moins que vous n’utilisiez les autres
outils que j’enseigne.

Il faut juste que vous ayez confiance que vous êtes dans un processus d’abandon.
Vous saurez que vous abandonnez, vous le ressentirez. Quelquefois il n’y a pas
de nom, c’est peut-être quelque chose dont vous ne vous souvenez plus. Mais
c’est bien là et votre corps va travailler avec votre énergie extra dimensionnelle,
vous le sentirez. Pas besoin de nom. Votre âme n’en a pas besoin car elle ne

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catégorise pas contrairement à ce que nous faisons avec notre cerveau


organique.

Ce sont peut-être des choses que vous avez oubliées et qui remontent à quand
vous aviez 3 ans ; il peut s’agir de questions que vous avez tellement réprimées
que vous ne savez plus consciemment qu’elles existent, vous voyez ce que je veux
dire ? Mais vous commencez à ressentir ces choses qui sortent de vous. Sans
avoir à les nommer elles peuvent juste sortir de vous comme ça.

Ca fait un bien fou quand ça sort ; c’est une expérience magnifique.

Q : Est-ce qu’on peut abandonner des choses venant de vies antérieures ?

Vous pouvez abandonner tout ce qui se trouve en vous, que vous vous en rendiez
compte ou pas.

Si ça vous affecte, si ça vit en vous, si ça vient d’une vie antérieure, ça sortira.

Q : Est-ce qu’il faut subir des tourments extrêmes pour lâcher prise et connaître
le véritable abandon ?

Il y a autant de façon de faire qu’il y a d’étoiles dans le ciel ; tout le monde est
différent.

Mais je dirai que c’est normal pour la plupart des gens d’être dans des états très
intenses avant de parvenir à un véritable abandon.

Q : Existe-t-il d’énormes obstacles qui pourraient empêcher certaines


personnes de pratiquer véritablement l’abandon comme par exemple : les
antécédents familiaux, l’éducation, les antécédents religieux ?

Bien sûr.

Votre manière de penser, ce que vous croyez être votre point de vue est basé sur
l’ensemble de vos connaissances, de vos expériences. Je trouve que les gens
changent au cours de leur vie ; ils ont tendance à changer de religion, de
croyances, de domicile.

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Votre façon de percevoir aura une grande influence sur votre capacité à lâcher-
prise ou pas. Ca dépendra de la complexité de votre esprit et de sa résistance à ce
changement.

La société en général est construite autour du “ DOE ” qui empêche ces choses-là
d’arriver. Par contre, de nombreux enseignements de ce programme peuvent
vous aider à traverser ce processus. Votre capacité à évacuer sera fonction des
informations que vous possédez pour travailler avec votre cerveau et votre esprit
en même temps pour rendre ces choses possibles.

Si vous conservez une certaine conception du péché, du bien et du mal de façon


monolithique, vous n’obtiendrez pas les mêmes résultats parce que vous serez
convaincu qu’il vous faut être pardonné par Jésus-Christ ou un dépositaire de
l’autorité ; vous devez dépasser cela et comprendre que c’est quelque chose qui
se passe à l’intérieur et vous n’êtes peut-être pas encore prêt à l’accepter.

Donc il faut que vous vous ouvriez à une base de connaissances plus large pour
élever votre conscience. Vous devez avoir les outils nécessaires pour acquérir des
expériences qui remplaceront la lecture de milliers de livres. Ca élargira la
gamme d’informations disponibles. Ce qui à son tour vous permettra d’accéder à
des niveaux d’abandon supérieurs. C’est un processus qui s’autoalimente. Je
n’aime pas casser du sucre sur le dos de la religion mais il arrive un moment où
vous devez adopter une perspective différente là-dessus.

Q : Comment le lâcher-prise ouvre-t-il la porte à la réalisation de miracles ?

Réfléchissez un instant à ce qu’est le processus d’abandon. Il s’agît d’enlever les


fibres qui vous maintiennent au niveau du “ do ”. Si vous les enlevez, vous
montez la gamme de “ do, ré, mi… ” vers des octaves supérieurs ce qui signifie
qu’il est vraiment possible de demeurer dans ce mode d’abandon 24h/24.

Donc à mesure que vous montez dans la gamme, vous recevez de l’énergie
pranique à des degrés plus élevés que la normale. Donc spirituellement vous
allez affecter le monde autour de vous. Vous allez élever l’énergie des gens. Vous
irez au devant de quelqu’un pour lui dire un grand “ bonjour ” en lui instillant
une forte dose d’énergie. Et il entrera en résonance et sera affecté
spirituellement.

Par exemple, vous pourrez utiliser l’enseignement sur la guérison que je


propose, et qui s’appelle la Flamme Blanche. Dans ce cas, vous pourrez guérir en

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diffusant l’énergie comme si vous étiez un canal qui ferait passer cette énergie à
travers vous.

De façon générale, en pratiquant le lâcher-prise quand vous utilisez vos


capacités, vous rencontrerez moins de résistances liées à cette dimension ; vous
pourrez changer cette réalité parce que vous émanerez d’un niveau de pure
énergie qui se déversera à travers vous. Vous aurez réussi vos objectifs dans
cette vie.

Q : N’est-il pas souhaitable de demeurer dans un état d’amour permanent ?

C’est une arme à double tranchant parce que je pense que quelquefois si vous
êtes trop béat, trop détaché, vous passez à côté de choses importantes…

Vous êtes ici pour faire l’expérience de cette dimension, à un certain niveau vous
devez intégrer cette réalité et même si ça ne vous plaît pas trop il vous faut
parfois accepter la souffrance liée à cette réalité pour en trouver la beauté. C’est
un compromis. Et au final ce n’est pas si mal que ça.

La vérité est que vous pouvez trouver un état de paix intermédiaire ; mais si vous
voulez aider les autres, vous devez souffrir comme tout le monde. C’est d’autant
plus vrai que vous voulez les conduire là où ils doivent aller ; et en ce qui me
concerne je veux vraiment souffrir avec eux. Mais je peux endurer ces
souffrances parce que je sais que si j’ai besoin de m’éloigner pour me régénérer,
je peux le faire.

Q : Comment le fait de s’abandonner donne-t-il accès à des expériences


paranormales et métaphysiques ?

Vous enlevez les blocages que d’autres vous ont imposés par des programmes,
des thérapies, des médicaments, en utilisant un moyen simple et complexe à la
fois.

Quand vous commencez à le faire, vous débloquez ce bourrage qui empêchait


l’énergie de votre 6e sens de bien circuler ; tous vos sens sont libérés, alors
qu’avant tout était recroquevillé à l’intérieur.

Le 6e sens représente une énergie supérieure, le niveau de conscience le plus


élevé. En évacuant des problèmes fortement ancrés à l’intérieur de vous, vous
permettez à vos sens de s’épanouir dans une perspective beaucoup plus large.

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Q : Y a-t-il un lien entre vigilance et lâcher-prise ?

Absolument, car la vigilance vous aide à atteindre l’état d’abandon.

On peut vous bombarder d’énergies négatives qui vous empêchent de lâcher


prise et qui construisent en vous des émotions tenaces qui vous affectent
spirituellement. La vigilance dit : oh non pas ça et “ pfuit ” ça s’en va !

C’est comme un videur de boite de nuit. Si un type louche se présente à la porte,


le videur lui dira : “ non, vous ne rentrez pas, on doit nettoyer le bazar que vous
avez mis à l’intérieur ”. Vous l’empêchez de revenir pour pouvoir réparer tous les
dégâts causés à l’intérieur, pour continuer à avancer. C’est le videur.

Donc oui, ces deux notions s’entraident, d’une certaine façon.

Q : Est-ce que certains changements physiologiques se produisent quand une


personne est dans un état d’abandon ?

Bien sûr. Une personne dans un état d’abandon possède une certaine intensité,
certaines caractéristiques physiologiques.

Je pense que votre système immunitaire augmente de façon spectaculaire. Si


vous avez un rhume ou une maladie quelconque, quand vous lâchez prise vous
atteignez des états chargés d’énergie positive, votre système immunitaire va
réagir positivement pour chasser la maladie. Si vous êtes malade, vous allez vous
apercevoir que votre corps s’adapte plus rapidement. Et quand vous êtes dans
un état d’abandon, demandez à être guéri, sans avoir à le demander ! Et il y a de
grandes chances à ce moment-là que l’univers vous rétablisse. J’en ai été témoin.

Mais vous ne pouvez pas le demander, vous devez seulement travailler sur vous-
même. Si des miracles se produisent, c’est à ce moment-là.

Parlons du cancer par exemple. Et je le dis bien entendu en complément des


consultations professionnelles que vous pouvez avoir sur le sujet avec des
médecins. Il y a des gens qui enseignent ou qui croient que le cancer s’insinue
dans le corps quand vous cessez de lutter ou quand vous vous accrochez à la
maladie. Ca peut paraître insensé mais si on en revient aux guérisons
miraculeuses, vous pouvez éradiquer la maladie si vous vous soumettez à ses
conditions. Vous pensez peut-être que si vous faites cela, la maladie va se
propager dans tout le corps parce qu’il refuse de la combattre et qu’il a jeté

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l’éponge ! Si vous avez bien compris cet enseignement, vous verrez que c’est
totalement faux ! Par contre votre instinct vous dira : bats-toi, bats-toi, bats-toi,
ne laisse pas tomber !

Je vous dis que si vous lâchez prise, vous lui ferez exactement ce que vous feriez
à quelqu’un qui vous a fait du mal : vous pardonnerez l’intérieur de vous pour
tous les torts qu’il vous a causé. Dans la plupart des cas je ne veux pas dire que
ça va vous guérir mais je dois dire que dans certains cas ça s’est produit ; dans de
nombreux cas. Et c’est le plus important.

Q : Que doit-on attendre de l’ego au moment de l’abandon ?

Une bataille similaire à celle que vous menez avec le bavard, mais sur un autre
plan.

L’ego peut se présenter sous plusieurs formes ; il est souvent associé à la fierté, à
l’arrogance, à une trop grande confiance en soi. L’ego peut être un écho très
subtil avec des effets très profonds. L’ego irait dans l’abandon en se disant qu’il
n’a aucun problème à lâcher prise.

Acceptez que le défi est peut-être difficile et que vous ne serez peut-être pas
capable d’y arriver ; acceptez tout ! Acceptez d’être dépassé par ce qui se
présente à vous. Et quand ça sera si lourd que vous devrez lâcher prise, vous
serez un corps éthéré et un poids de 500 tonnes ne fera que vous traverser. Vous
referez surface au sommet de la pile.

L’ego ne peut pas être partie prenante, la seule façon de vous en débarrasser est
de l’abandonner aussi. Peut-être que vous devriez commencer par cela au début
de vos séances.

Faites-le maintenant : asseyez-vous dans la position de la méditation des 3


Chakras, en demi-lotus. Mettez vos mains sur les genoux, vos pouces ensemble.
Prenez une profonde inspiration : j’abandonne mon ego (expiration). Inspirez :
j’abandonne mon ego (expiration). Encore une fois, inspirez : j’abandonne mon
ego (expiration).

Après avoir fait cela, comment vous sentez-vous ? Quelque chose s’est ouvert.
Plus vous y mettrez de la conviction, plus vous relâcherez. Plus votre démarche
sera sincère, plus vous abandonnerez l’ego. Parce que vous dites : je le relâche.

Vous êtes le commandant en chef de votre conscience ; simplement vous avez


choisi de ne pas exercer ce pouvoir. C’est l’ego qui vous dit “ tu es arrogant si tu

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penses que tu peux le faire ” et vous êtes perdant si vous acceptez cette pensée.
Vous avez compris ce que je viens de dire ? Pensez-y.

Donc la première chose que vous dites quand vous commencez la séance :
j’abandonne mon ego. “ Et qu’est-ce qui te fait croire que je suis parti !” : votre
ego vous dit que vous ne pouvez pas vous débarrasser de lui. Ca ne fait rien !
Vous allez simplement continuer avec votre lâcher-prise. Rasez tout, faites sortir
l’ego, inspirez, “ on passe à quoi maintenant, aux relations abusives pfuit, je
lâche prise, dehors ! ”.

Ca peut paraître simple mais vous allez descendre de plus en plus profond ; c’est
comme si vos problèmes s’étaient stratifiés comme des sédiments et s’étaient
ancrés au plus profond de vous. Et quand vous vous attaquez au sommet c’est
comme quand vous désherbez : vous arrachez la mauvaise herbe et vous pensez
que vous vous en êtes débarrassé et vous êtes soulagé ; mais vous avez encore du
travail. Vous saurez quand vous aurez réussi. Et alors des émotions encore plus
profondément enfouies feront surface, vous me suivez ? Donc ça prend plusieurs
formes.

Q : Arrive-t-il un moment où vous devez abandonner quelque chose qui ne vous


trouvez pas négatif ?

Si vous l’abandonnez et que ce n’est pas négatif ça ne partira pas car ça fait déjà
partie de votre savoir conscient, il n’a pas de racines. L’important c’est de ne pas
avoir de racines.

Vous pouvez avoir des connaissances conscientes dans lesquelles vous puisez,
des expériences que vous faites en tant qu’être humain, mais vous ne voulez pas
créer de racines qui vous attachent à ce plan physique dans le “ DOE ”, vous
voulez les laisser passer.

Donc s’il n’y a rien à évacuer, vous effectuez seulement un contrôle. Peu importe
si vous êtes une épouse ou un enfant maltraités, un vétéran du Vietnam, si vous
souffrez de traumatismes ou de maladies, visualisez la situation, pas besoin de
ressentir toutes les émotions, reconnaissez simplement ce sentiment à l’intérieur
de vous et dites : “j’abandonne ”.

Travaillez dessus de temps en temps et passez à autre chose, ne vous y attardez


pas ; quelquefois ça prendra une heure à évacuer vous serez en train de regarder
la télé et soudain “ pfuit ”, et vous direz “ Je ne sais pas ce que c’est mais il y a
quelque chose qui vient juste de sortir de moi ”.

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Le processus est en route, ne le hâtez pas. Laissez faire, continuez vos activités
quotidiennes. Vous pouvez appliquer cette méthode à tout ce que vous voulez.
Laissez venir le ressenti, faites votre rituel, décidez de relâcher, inspirez et
relâchez. Intériorisez, ressentez l’émotion, et relâchez et puis ressentez tout ce
qui ce passe après : le soulagement, la douleur, les larmes, etc. Si rien ne vient,
attendez. Si vous ne ressentez rien en fin de journée ou en fin de semaine,
recommencez. Ca sortira le moment venu. C’est comme un enfant qui perce une
dent ; ça démange et ça prend son temps, mais la dent sort au final. N’expulsez
pas avant terme : ça viendra.

Le seul fait que vous y travaillez signifie que c’est prêt à sortir.

Q : Est-ce qu’il y a des événements dans la vie comme les rêves et les états
méditatifs qui peuvent déclencher l’abandon ?

Je pense qu’il a des personnes plus évoluées spirituellement grâce à des vies
antérieures.

Quelque part dans leur monde onirique, elles peuvent devenir leur propre
thérapeute et abandonner plus facilement. Parce que les rêves eux-mêmes sont
des mécanismes qui vous permettent d’évacuer certains problèmes à un moindre
degré. C’est ce que j’ai déjà dit sur l’instinct primitif et pourquoi nous rêvons,
c’est un mécanisme d’adaptation.

Il existe aussi des entités qui vous portent beaucoup d’intérêt et qui vont
travailler avec vous dans vos rêves pour vous aider à évacuer plus facilement
certaines choses. Quand vous dites que vous avez accepté quelque chose ça
signifie réellement que vous l’avez abandonné.

Je sais que pour ma part je travaille en de nombreuses occasions avec des


individus sur un plan onirique. Leur esprit renferme moins de problèmes, donc
je ne dois pas me battre autant.

En rêve, je peux travailler avec une foule de gens, plus que je ne le pourrais dans
la réalité ou sur un plan conscient. Il y a beaucoup de gens qui sont conscients
du travail que je fais avec eux sur un plan onirique. Mais si ça prend un tour
négatif, c’est que votre esprit égotique a peur.

Je ne ferais jamais rien de négatif contre quelqu’un ; c’est juste une peur
intérieure qui vient de l’esprit concernant mes intentions potentielles.

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Q : Comment commence-t-on à lâcher prise ?

Vous pouvez commencer dès maintenant, mais à vous de décider si vous êtes
prêt ou non.

Je dis toujours que la respiration est essentielle ; il faut inspirer en pensant à


l’idée d’abandon, si vous sentez une tension dans la poitrine quand vous expirez,
ça vous donne une bonne indication que vous êtes prêt à commencer. Si vous ne
ressentez rien à l’intérieur de vous, quelque chose de subtil, ça veut dire que
vous n’êtes pas prêt.

En premier lieu, il vous faut du calme, de l’intimité, un moment à vous parce que
vous pouvez très bien pleurer ou rire ; c’est peut-être pour vous le moment le
plus heureux de votre vie - vous êtes arrivé à tout lâcher.

Vous allez vous mettre debout face au nord et faire quelques exercices
respiratoires, mettre de côté certaines préoccupations quotidiennes du style la
lessive, les factures, vous les écartez comme quand vous faites votre méditation.
Si vous le pouvez, essayez de méditer avant et remettez-vous debout et ça va
changer le ressenti de ce que vous allez faire.

Je suggérerais de choisir un endroit légèrement différent que celui réservé à la


méditation parce que l’énergie que vous allez augmenter est très particulière.
Vous ne voulez pas que tout ce que vous allez relâcher le soit dans ces parages.
Donc vous allez choisir un autre endroit, mais si c’est le seul que vous avez, pas
de problème. A nouveau, travaillez votre énergie comme vous l’avez appris dans
les autres programmes.

Vous êtes debout et vous respirez en conscience et ensuite vous voulez ressentir
ce sentiment d’abandon. Vous allez vous asseoir sur une chaise, les pieds à plat
par terre, mais pas croisés, vos mains en position de méditation et puis vous
vous intériorisez et observez quelle est la première question qui apparaît.

Vous le saurez car ces questions sont déjà présentes à l’intérieur de vous ; que ce
soient des questions liées à la santé, aux émotions, à la famille, choisissez-en
une. Si vous ne pouvez pas, dites simplement “ j’abandonne tout ”. Et tout
commencera à partir, vous le sentirez.

Inspirez et quand vous lâchez prise, expirez en disant de façon très intérieure : “
j’abandonne, je me pardonne ”. Vous répétez “ je me pardonne ”. Vous répétez
les mêmes mots “ je me pardonne ”. Vous pouvez dire votre nom “ Paul, je te
pardonne, ça va aller ”. Vous vous adressez directement à votre moi physique, ce
qui affecte votre moi spirituel. Vous pouvez parler à la 2e personne parce que

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vous intériorisez votre moi spirituel dans votre moi physique, la dualité importe
peu ici. Et vous continuez à vous répéter ces mots. Et vous pouvez allez dans le
chakra du cœur pour le remplir d’énergie positive, et sourire ; puis vous inspirez
dans votre chakra du cœur et vous lâchez à nouveau. Et quand vous ressentez de
la fatigue et que vous avez fait le tour de vos émotions, c’est le moment de dire je
m’incline devant l’univers, vous expirez puis inspirez tout comme vous le feriez
quand vous méditez et commencez votre journée.

Q : Si on considère quelqu’un qui a enfoui ces questions au plus profond de lui,


est-ce qu’il y a quelque chose que vous recommanderiez en dehors des autres
enseignements de ce programme ?

Bien sûr - il existe bien sûr des thérapeutes.

Une thérapie n’est pas un signe de faiblesse, ce n’est pas un mal.

Un thérapeute est quelqu’un d’impartial dans son écoute de ce que vous avez à
lui dire. Et quelquefois vous avez besoin de vous ouvrir à quelqu’un qui va vous
écouter et vous donner une opinion impartiale ou une manière différente de
percevoir. Et le fait que vous l’abordiez avec une autre perspective peut
énormément vous alléger.

Ca ne doit pas nécessairement être un thérapeute professionnel si vous ne


pouvez pas vous le permettre, il s’agit quelquefois d’un ami proche mais vous
devez lui dire expressément que vous voulez lui communiquer quelque chose
d’important, qu’il doit vous écouter, et est-ce qu’il serait d’accord pour vous
donner des conseils sur ce qui vous préoccupe ?

Si vous n’avez personne, pratiquez l’abandon devant un miroir ! Parlez-vous à la


2e personne. Et ensuite donnez-vous des conseils que vous donneriez à cette
personne. Ca peut paraître insensé, mais il y a une logique derrière tout ça.

Vous devez vous aider de toutes les façons possibles, c’est la clé. Centimètre par
centimètre vous arrivez à un kilomètre.

Prenez la nutrition par exemple. Si vous mangez et si vous avez envie de dormir
après, ça ne vous aide pas. Vous allez faire quelque chose qui va affecter votre
condition physique. Si vous adoptez un régime plus équilibré ça va vous donner
plus de puissance. Soyez vigilant : votre corps est votre temple. Donc ce que vous
ingérez va affecter votre cerveau à un niveau biochimique qui en retour va
affecter votre esprit. Parce que c’est votre centre de force dans cette dimension ;

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c’est votre corps qui vous ancre dans cette dimension, c’est le mécanisme le plus
puissant dans lequel votre esprit conscient est arrimé pour exécuter son
programme vital. Vous renversez la mécanique pour atteindre l’esprit et qui
vous êtes vraiment. La perception que vous avez de votre corps et de ce qui lui
fait du bien, si vous buvez trop de caféine, trop de sodas et de sucre, d’aliments
gras. Faites du mieux que vous pouvez.

Je ne vais certainement pas prêcher car je ne suis certainement mieux que vous
pour ces choses-là. Mais j’impose des limites à ne pas dépasser ; je sais que je
dois faire preuve de volonté pour ne pas faire certaines choses. Je dois me
contrôler la plupart du temps pour être en meilleure santé.

De même, vous pouvez prendre soin de votre corps physique en faisant de


l’exercice, en marchant 2 km par jour par exemple. Je pense que la marche
représente l’une des meilleures thérapies dont on dispose. Et je vous donne un
petit truc : si vous marcher 1.5 km par jour tous les jours, qu’il pleuve, neige,
vente… si vous avez pas mal de questions qui vous encombrent l’esprit ; vous
faites cela pendant une semaine et la semaine qui suit vous allez vous apercevoir
que toutes ces questions commencent à se résoudre. Vous allez commencer à
dire “ bla, bla, bla… ” et c’est comme si les réponses éclataient dans votre tête.

Vous savez pourquoi ? C’est parce que vous bougez votre corps physiquement et
dans des temps plus primitifs, nous étions des nomades. Et c’est quand nous
sommes dans cet état de paix que nous ne pensions à rien. Vous déployez vos
pensées et votre conscience intérieure est capable de vous parler sans que vous
soyez dérangé par qui que ce soit ou par des responsabilités ; et dans notre âge
moderne avec l’ordinateur qui vous incite à vous distraire, ou la télévision ou un
bon livre à lire, on est vraiment détourné des questions essentielles qu’on
devrait aborder. Nous ne prenons pas le temps de les affronter. Par contre,
quand vous marchez, vous bloquez l’accès à des personnes ou des activités qui
pourraient vous distraire. Donc marcher représente une des meilleures
thérapies à disposition et en plus c’est bon pour la santé !

Q : Les rêves ou les visions qu’on a pendant une séance peuvent-ils être
assimilés au lâcher-prise ?

Ce qui va se passer c’est que si vous travaillez sur le processus d’abandon cela va
avoir des répercussions dans vos rêves. Des choses vont sortir qui vont
compléter le processus.

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Par contre, l’abandon concerne vraiment la connaissance intime que vous avez
des questions que vous devez régler. De cette façon, vous les évoquerez avec des
outils plus performants qui vous permettront de relâcher plus efficacement. En
comparaison, un état onirique ne va pas soulever des questions importantes à
moins que vous ne soyez prêt à y faire face. Les rêves enlèvent de gros morceaux
mais vous ne ferez pas les mêmes bonds en avant que quand vous pratiquez
l’abandon.

Ce n’est peut-être pas une bonne comparaison entre les deux mais l’abandon est
réellement un outil extrêmement efficace pour dégager des problèmes très
rapidement alors que les rêves peuvent faire apparaître certains problèmes et les
résoudre, mais de façon moins directe et plus aléatoire.

Q : Est-ce que le lâcher-prise vous permet de faire une expérience directe de


l’univers ?

Comme je l’ai dit précédemment, vous vous nettoyez de toutes les résistances
internes qui vous empêchent d’atteindre des niveaux vibratoires supérieurs,
donc si vous dégagez les débris, les rondins, vous allez dégager le chemin vers
cette expérience absolue et une fois que vous l’aurez faite vous serez exactement
là où vous devez être.

Q : Est-ce qu’on peut développer une conscience multidimensionnelle sans


avoir à lâcher prise ?

C’est plus dur mais oui !

Vous allez finir par adresser les mêmes questions mais vous allez les aborder un
peu différemment ; c’est un processus un peu plus long mais qui vous fera de
toute façon progresser davantage que toutes ces méthodes qui existent autour de
vous, à mon avis.

Q : Est-ce qu’on revient consciemment d’un état d’abandon ?

Il y a une période d’adaptation à qui vous êtes ; la différence est que vous vous
sentez tout neuf et mieux.

Vous vous sentez plus au clair dans votre esprit, vous adoptez une attitude plus
positive, vous vous sentez mieux, c’est la seule façon dont je peux l’expliquer.

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Vous vous êtes débarrassé de quelque chose qui pesait à l’intérieur de vous. C’est
quelque chose que vous aviez toujours eu envie d’évacuer ; vous avez connu des
jours meilleurs mais vous avez oublié ce que vous ressentiez à ce moment.

Vous allez dire “ ouah, je suis revenu à l’état que je connaissais avant d’être
affecté par tous ces problèmes ”. Vous allez être soulagé. Cela va entraîner un
changement de perspective dans votre vie. La bascule pessimisme/optimisme va
se mettre en place.

Q : Est-ce que l’abandon peut-être alimenté par le désir ?

Bien sûr, et il n’y a pas de honte à cela ! Vous avez le désir d’être mieux, qu’est-ce
qu’il y a de mal à ça ? Vous formulez l’intention de vous asseoir et de faire cela,
c’est tout à fait acceptable.

Q : Comment la notion d’honnêteté envers soi-même est-elle liée à celle


d’abandon ?

Vous ne pouvez pas lâcher prise à moins d’être totalement honnête avec vous-
même. Si vous ne l’êtes pas vous n’obtiendrez pas les résultats recherchés.

Et vous saurez que vous n’êtes pas honnête à l’intérieur de vous.

Q : Quand vous parvenez à l’abandon est-ce que vous abandonnez


l’observation également ?

C’est associé.

L’observation est une façon de communiquer les torts causés à vous-même ; que
ce soit une observation visuelle ou mentale, ça demeure une observation de
comment ça a germé à l’intérieur de vous. Cette dualité est la façon dont les
données ou les expériences ont été enregistrées et donc ça fait partie du
processus d’élimination.

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Q : Quand vous êtes dans une situation difficile, par exemple entre la vie et la
mort, comment pouvez-vous décider entre le lâcher-prise et l’action directe ?

Vous allez envisager toutes les réponses physiques qui viennent naturellement ;
leur intensité étant fonction de votre niveau d’entraînement ainsi que de votre
perception de la situation.

Si quelqu’un porte une arme à côté de vous, il est évident que vous percevrez
cela comme une menace et votre corps physique va soit s’enfermer à double tour
ou vous allez immédiatement chercher à fuir. Arrivera un moment où votre
esprit fonctionnera mais votre corps sera détraqué. Je dirais que naturellement
votre instinct de survie prendra le dessus. L’abandon n’est pas ce que vous
voulez faire nécessairement dans ce genre de situation. Si vous êtes dans une
situation où vous ne pouvez rien faire et que vous tenez à la vie, lâchez prise. Je
m’abandonne à la situation parce qu’elle est hors de mon contrôle et je laisse
entrer l’univers en sachant que mon grand désir est de vivre, je veux dire au
revoir à ma famille si je dois mourir, mais j’accepte la situation quelle qu’elle soit
à ce moment. Vous intériorisez tout cela.

Si j’étais dans ce genre situation, je suis prêt à parier que le pistolet


fonctionnerait, la gâchette serait enclenchée mais le mécanisme ne partirait pas ;
A partir du moment où vous acceptez sa réponse, je crois que l’univers
entendrait votre prière sans que vous ayez à la formuler.

Q : Quand vous dites qu’on est conscient et que l’énergie circule, qu’on est
fluide, en flux, est-ce qu’il s’agit d’une façon différente de décrire l’état
l’abandon ?

C’est très similaire.

Quand vous ne lâchez pas prise, vous êtes raide, rigide.

Vous ne vous en rendez pas compte mais quand vous pensez à votre corps en ce
moment, à votre esprit et à tout le reste, c’est très structuré, très épais. Quand
vous lâchez prise, je dis souvent, soyez un roseau dans le vent.

Quand le vent souffle, si vous êtes une vieille branche desséchée vous allez
craquer, car vous ne pourrez pas résister à ce souffle. Mais si vous avez la
flexibilité de bouger à droite, à gauche, vous ne sentirez rien. Si vous regardez les
arbres et les feuilles, c’est comme une danse, une sorte de synchronisme entre
les deux. Ca harmonise et ça donne envie de méditer, c’est très relaxant.

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Le flux vient de l’abandon, c’est la force la plus puissante émanant de l’univers.


Vous n’êtes pas conçu physiquement pour faire face à la puissance de l’univers
qui vous traverse à un moment donné. Si vous devenez fluide, si vous
abandonnez votre apparence, l’univers pourra vous traverser sans vous faire de
mal. Et c’est extrêmement puissant ! C’est un déplacement parfait.

Donc vous voulez avoir ce sentiment d’abandon et vous saurez en le travaillant


qu’il fonctionne en vous. C’est l’équilibre entre le masculin et le féminin. Si vous
abandonnez vraiment, l’univers n’est pas masculin ou féminin, c’est une
combinaison des deux. C’est une troisième voie, un équilibre entre l’énergie
masculine et féminine, à la fois détendu mais énergique. La partie féminine
représentant la souplesse et la partie masculine représentant la puissance de
l’acte et l’énergie créatrice qui en émane. En fait vous accédez à un niveau
d’abandon accompagné d’un sentiment de confiance avec cette polarité
masculin/féminin que vous pouvez faire entrer en vous.

Q : Pour les pratiques spirituelles orientales, l’idéal est d’arriver à un état de


conscience non-duel et ce de façon permanente. Est-ce que le non-dualisme ou
la recherche de cet état permanent peut empêcher quelqu’un de réellement
lâcher prise ?

C’est comme se détacher de la réalité, je ne suis pas d’accord avec ça.

Vous êtes ici pour faire l’expérience de cette dimension ; vous êtes ici pour être
relié. Ne le niez pas ! Acceptez-le !

Et vous trouverez le bon équilibre entre les deux.

Q : Beaucoup de personnes en recherche réalisent qu’au cours de leur


développement spirituel ils éprouvent des désirs ; et ils pensent que
l’illumination ne peut être atteinte qu’en lâchant prise et en abandonnant ses
désirs. Est-ce que c’est vrai ?

Oui et non.

Par le seul fait de tout abandonner vous reconnaissez votre intention. Je vous
répondrai qu’il n’y a pas de mal à vouloir rechercher l’illumination ; vous pouvez
désirer ce niveau supérieur de conscience. Mais ce n’est pas parce que vous êtes
en recherche qu’au final vous aurez les résultats escomptés.

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Si des gens vous disent que pour y arriver, on doit abandonner l’ego, les désirs,
oui c’est vrai ! Mais il vous faut encore reconnaître ce que vous devez
abandonner. Donc acceptez, intériorisez cela sans y donner trop d’importance,
c’est seulement un objectif que vous avez.

Vous n’avez pas à vous débarrasser de vos désirs mais ne les désirez pas en
même temps. Je pense que c’est une progression logique : abandonner veut dire
abandonner l’ego. Si vous abandonnez l’ego, vous abandonnez tout. Vous
abandonnez simplement. Donc, oui, ce qu’ils disent est vrai mais je ne vois pas
pourquoi on en ferait un débat. En posant cette problématique on alimente la
dualité.

Ne vous inquiétez pas de ça. On lui donne plus d’importance qu’il n’en faudrait.

Q : Est-ce que cet abandon est similaire à la notion bouddhiste de non-


attachement, de détachement ?

Le détachement dans le bouddhisme signifie principalement se détacher des


gains matériels dans notre vie.

Je pense qu’il y a du vrai dans cela mais pas totalement parce que je pense que
ça vous empêche de faire certaines expériences. Et je pense qu’on doit parcourir
le chemin de la vie, qu’on doit pleinement faire l’expérience de cette vie.

Il s’agit plutôt de la perspective qu’on adopte dans la vie plutôt qu’une obligation
de détachement total. Je veux faire l’expérience de ce que c’est d’être vivant
pendant que je suis ici. Simplement, je ne veux pas m’accrocher aux expériences
négatives qui croisent mon chemin pour qu’elles prennent racine en moi et
m’empêchent de fonctionner. Je ne veux pas que ça me pourrisse la vie. Je veux
être vivant et sentir l’herbe sous mes pieds, je veux rire avec mes amis, regarder
le soleil se lever, danser avec mon partenaire, je veux vivre la vie à fond !

Le long du chemin, il y a des imbéciles, de mauvaises expériences mais ça ne


doit pas m’empêcher de profiter de la vie, de la création divine !

Donc si vous voulez que je fasse l’expérience du détachement, qu’est-ce que vous
attendez au juste, de quel point de vue vous situez-vous ? Je ne veux pas me
détacher de la vie. Et je ne parle pas de posséder une belle voiture. Allez-y,
désirez une belle voiture si vous voulez… Mais que ça ne vous obsède pas, que ça
ne vous contrôle pas. Si cela vous fait plaisir, vous pouvez dire “ j’ai une caisse
pourrie et vous avez une voiture flambant neuf ça veut donc dire que je suis plus

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détaché que vous des impératifs de la vie ! ”. Vous pourriez avoir une carriole
tout cabossée ou même marcher, si vous voulez, voire donner vos chaussures,
vos vêtements, tout est une question de point de vue.

A la fin, l’important est de savoir qui vous étiez dans la vie ; étiez-vous gentil,
rempli de compassion, indulgent ; avez-vous apprécié la vie, la nature et la
création divine ? Avez-vous respiré les fleurs, senti l’herbe entre vos orteils ;
avez-vous souvent porté secours à une personne sur votre chemin ? Est-ce que
vous pensez avoir suffisamment remercié Dieu de vous avoir donné
l’opportunité de faire ces expériences ? Si la réponse est “ non ” vous avez pas
mal de pain sur la planche, et c’est maintenant que vous devez commencer.

Je pense que les gens s’attachent trop aux détails donnés par les livres de
recette, comme je les appelle, concernant leur façon de vivre. Quand je regarde
le Coran, la Kabbale, l’Ancien et le Nouveau testament, la Bhagavad Gita, ce sont
tous des livres de recettes sur comment vivre sa vie. Mais vous ne pouvez pas
vivre votre vie conformément aux recettes d’un livre !

Vous savez déjà distinguer le vrai du faux à l’intérieur de vous ; et vous devez
vous adapter aux circonstances particulières de votre propre vie : d’où vous
venez, la société dans laquelle vous vivez, son degré d’évolution. Aucun livre ne
marchera pour toutes les situations ; ça m’est égal s’ils disent le contraire ; c’est
leur interprétation et ils détournent les lois pour que ça fonctionne. Plus
exactement ils prennent les lois de l’Univers et en donnent une interprétation
partielle, sans doute adaptée à une culture ou une époque, mais qui n’en est pas
moins figée et donc incapable de s’appliquer à des conditions différentes.

La réalité, c’est que cous connaissez déjà les réponses à l’intérieur de vous. Il ne
vous reste qu’à désincruster toutes les saletés à l’intérieur puis à les évacuer ;
alors vous attirerez tout ce qui est bon.

C’est tout ; c’est aussi simple que cela !

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Exemple de lâcher-prise

J’aimerais citer ici brièvement l’exemple de mon père.

Après une vie très matérialiste, consacrée principalement a sa carrière, il est


finalement décédé d’un cancer à l’âge de 63 ans.

Deux éléments illustrent à mon sens très bien le concept de lâcher-prise :


• Les circonstances de son décès
• Mes échanges avec lui après sa mort
Concernant les circonstances de son décès, mon père est décédé à quelques mois
de sa retraite, événement qu’il attendait avec impatience depuis de nombreuses
années. Je crois que ce n’est pas un hasard.

Sans vouloir rentrer dans des détails trop personnels, je crois que son décès est
lié à sa difficulté à intégrer plusieurs événements majeurs de sa vie, depuis la fin
de sa carrière professionnelle jusqu’à un instinct spirituel trop longtemps nié. Je
suis convaincu que la pratique du lâcher-prise lui aurait permis sinon de guérir 1 TPF FPT

du moins de partir de façon beaucoup plus paisible.

Lors mes interactions post-mortem avec lui, j’ai été frappé par son besoin
désespéré d’être pardonné pour l’égoïsme de sa vie passée. Le plus étonnant,
c’est que j’avais lâché prise depuis longtemps sur le sujet, et je n’ai donc eu
aucun mal à le pardonner très sincèrement. Pour moi c’était depuis longtemps
un ‘non-sujet’. Mais de son côté, il semble incapable de se pardonner à lui-
même. Très clairement, son incapacité à lâcher-prise sur le passé l’enchaîne à
des niveaux de vibration très bas, remplis de culpabilité, de honte, de regrets,
bref d’intenses souffrances morales.

Tout cela pour dire que si j’avais pu apprendre une seule chose à mon père,
j’aurais aimé que cela soit le lâcher-prise. N’ayant jamais pu lui enseigner, je suis
heureux de le partager avec vous.

TP
1
PT Voire de ne pas développer de cancer

Lâcher-Prise 50

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