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Introduction Générale 

:
 

 Une des caractéristiques essentielles du deuxième cycle de notre Faculté des


Affaires Est l’obligation qui est faite aux étudiants de rédiger un projet de fin
d’étude, un mémoire.

Ces mémoires constituent l’élément prépondérant de l’obtention du diplôme car


ils confirment essentiellement la qualité de leur formation et de leur capacité à
l’utiliser. Ces mémoires déterminent un véritable seuil de compétences. Chaque
diplôme de deuxième cycle a sa spécificité

La présentation matérielle d'un travail de recherche et de développement, sous


forme d'une thèse, d'un mémoire ou d'un projet, est une étape cruciale. Pour être
en mesure de bien s'acquitter de cette tâche, l'étudiant doit suivre les normes de
présentation propres à ce type de production scientifique.

Le « mémoire de fin d’études » est un travail personnel destiné à éclairer les


responsables d’enseignement sur les capacités de l’étudiant à faire usage de
façon synthétique et opérationnelle des connaissances, savoir faire et savoir être,
développés au cours des études.

Le mémoire - également appelé travail de fin d'études - est un travail écrit et


personnel par lequel l'étudiant montre qu'il est capable d'exposer et développer
une question relevant de sa spécialité et prouve sa capacité à mettre en oeuvre
les connaissances et les méthodes acquises au cours de ses études, selon une
démarche argumentée, logique et cohérente.

Il représente un travail scientifique, ce qui doit se refléter tant au niveau du fond


que de la présentation formelle du travail. Dès lors, le sujet doit être choisi de
façon à ce que le mémoire soit une oeuvre originale et inédite.

Objectifs :

Or ces mémoires s’inscrivent dans une Disposition commune d Évaluer


la capacité des étudiants à :

- Prendre une distance critique par rapport à leur apprentissage théorique et


pratique.
- Résoudre des problèmes et des questions  qui constituent des moteurs de
recherche ou avancée générale dans la réflexion.

- Mener une recherche en sachant :

1) utiliser les outils méthodologiques de leurs spécialisations et disciplines

2) utiliser leur savoir et leur savoir-faire

3) ouvrir le champ de leur réflexion aux différentes disciplines sans se limiter à


la leur seule.

4) Apporter une réponse claire et argumentée à

la question qu’ils posent.

- Collaborer avec un directeur de recherche en sachant organiser 

 leur travail, programmer les étapes

éta , évaluer les difficultés et avoir une vue prospective  pour l’avenir.

- Communiquer les résultats  de leur mémoire à travers la rédaction  

d’un document qui s’adresse à leur Faculté et au public.

- Savoir rédiger un document qui n’est ni un rapport de stage, ni de mission, ni


une thèse, ni une compilation d’ouvrages ou d’informations diverses.

 Pour répondre à cet objectif et rédiger le document qui est demandé ;

 Le présent guide a pour objet d’aider les étudiants en Licence pendant la phase


de rédaction de leurs projets de fin d’année pour permettre une meilleure
valorisation de leur travail. Ils trouveront ci-
après des recommandations relatives à la structuration logique et à la présentatio
n de leur mémoire
I_ LA METHODE DE LA RECHERCHE
DOCUMENTAIRE

I-1 LA DÉONTOLOGIE DE LA RECHERCHE

La nature même de la recherche universitaire exige que l'étudiant fasse preuve


d'une honnêteté rigoureuse dans sa démarche intellectuelle, dans la conduite de
sa recherche et dans la communication des résultats sous forme orale ou écrite.
Les résultats de la recherche doivent être véridiques, c'est-à-dire ni falsifiés ni
inventés de quelque façon que ce soit. Dans le cas des sciences, les résultats
doivent être suffisamment précis pour que la recherche puisse être reproduite. Le
rapport, le mémoire ou la thèse doit être un travail original de la part de l’auteur.
L'étudiant doit y indiquer toutes les sources des ouvrages, des articles ou des
communications dont il s'est servi. Toutes les expressions ou les passages
empruntés doivent être identifiés par des guillemets. Il faut indiquer clairement
la contribution des collaborateurs et reconnaître l’aide apportée par toute
personne à la recherche et à la préparation du manuscrit.

1.2.2 MÉTHODOLOGIE.

Un large consensus s'est fait sur six termes incontournables, support de toute
méthodologie de recherche

A. LE THÈME

Dans la mesure du possible, le choix du thème sera guidé par l’intérêt et/ou
l’expérience de l’étudiant,

Trois possibilités s'offrent à vous :

 la recherche personnelle d'un sujet,


 la proposition d'un sujet par l’encadreur,
 un sujet en rapport avec le stage que vous avez fait au cours de votre
cursus.
La recherche personnelle d'un sujet

C'est le résultat de votre formation universitaire, de votre curiosité, de votre


personnalité. Dites-vous que vous serez d'autant plus stimulé que vous serez
passionné par le sujet. N'hésitez pas dès qu'une idée apparaît à vous entretenir
avec l'enseignant susceptible d'être intéressé. Le choix de l’encadreur est guidé
par les matières qu'il enseigne et ses autres centres d'intérêts. Cet entretien crée
une motivation psychologique supplémentaire, mais ne soyez pas déçu si
l'enseignant estime que le sujet que vous évoquez est trop vaste pour vous
permettre de rédiger un texte sans trop de difficultés

La proposition d'un sujet par l’encadreur

Prenez rendez-vous avec un enseignant qui vous proposera un sujet ou une liste
de thèmes. Décidez-vous assez rapidement car vos camarades peuvent aussi
réduire vos possibilités de choix.

Un sujet en rapport avec le stage que vous avez effectué

. Le stage dans l'entreprise est l'occasion de contribuer et d'apprendre. Cet


échange peut, de nos jours, justifier au regard de l'entreprise, qu'il n'y ait pas
de rémunération, même si vous avez été efficace. C'est lui qui vous permettra
de définir la problématique. Il représente le domaine d'investigation de votre
recherche pour lequel vous allez conduire une expérience professionnelle.

B. LA PROBLÉMATIQUE :

LES OBJECTIFS SPÉCIFIQUES C'est la question qui précise la partie du


thème que vous avez choisi de traiter. En effet, un même thème peut donner
naissance à diverses questions. Par exemple, si nous prenons le thème de
l'évaluation nous pouvons nous demander :

_ quelle procédure d'évaluation est plus sensible, plus discriminante, dans


une situation donnée ;

_ quelles procédures d'évaluation sont plus spécifiquement adaptées à des


actions formatrices ;

_ quelle procédure d'évaluation peut ou non participer à une approche


épidémiologique ou être utile à résoudre un problème socio-économique, ou
plus globalement, être adaptée à une analyse de population et/ou de cohorte
_ comment une procédure d'évaluation peut, elle-même, être évaluée dans
un but de démarche qualité ; quels seront les référentiels adaptés. Il y aurait
sur ce thème bien d'autres questionnements spécifiques, mais nous voyons
bien qu'un mémoire impose des choix. Il ne peut, au risque de superficialité,
aborder toutes les problématiques suscitées par un thème.

C. L'HYPOTHÈSE DE RECHERCHE
Elle correspond à la réponse anticipée que l'on apporte à la question
posée. C'est la raison pour laquelle on parle d'hypothèse : elle anticipe la
thèse. Exemple : en quoi une bonne préparation de l’échantillon améliore
la qualité de séparation chromatographique en HPLC ?

D. UN INDICATEUR DU RISQUE D'ÉCHEC :


_ Mon hypothèse est non vérifiable et non vérifiée dans la pratique.
_ La description du cadre de travail est sans relation avec une pratique
professionnelle.
_ Le mémoire correspond certes à un travail personnel, mais n'est qu'un
catalogue de descriptions sans qu'une analyse minutieuse soit offerte à la
lecture.
_ Les hypothèses sont formulées mais ne sont pas mises en pratique et/ou
non reprises dans la discussion.
_ Des parties du mémoire sont trop indépendantes et sans lien logique.
--_ Certaines notions ou certains termes ne sont jamais clairement définis
ou ne renvoient pas à un glossaire ou à une référence.
_ Les annexes n'ont qu'un rapport lointain avec le corps du mémoire.
_ Le titre est confus et ne rappelle en rien la/les problématiques fixée(s).
_ Le texte est une compilation d'extraits, de notes de lecture,
d'observations, ou un rapport d'expériences pratiques sans un réel travail
personnel.
_ Mon mémoire offre une séparation étanche entre l'approche théorique
et l'analyse pratique.
_L'approche théorique initiale n'est pas en adéquation exacte avec le
développement du travail personnel.
_ Je ne formule pas de réelle conclusion au travail, laissant un flou et
supposer que la conclusion sera dans une suite
II_ Esthétique générale prise en compte

I_1 STRUCTURE DU MÉMOIRE


LE PLAN

Un plan détaillé permet d’éviter des erreurs majeures dans la structure et les
grandes lignes du contenu du travail. Même établi à titre provisoire, il permet
de classifier le fruit des recherches et de les orienter. Il servira de base à
l’élaboration de la table des matières. Le plan présuppose l’inventaire des
questions traitées, la détermination de l’importance accordée à chaque
problème et le choix de l’angle d’approche dans l’examen du sujet. Il contient
en général:

Introduction : quelle est la question posée.

Etude bibliographique : synthèse bibliographique sur la question posée

Matériel et Méthodes : Comment la question a été étudiée.

Résultats : Quelle réponse a été ainsi trouvée.

Discussion : ce que signifie cette réponse (cohérence interne et externe des


résultats).

Conclusion : Rappel des objectifs du travail et atteinte ou non de ces objectifs

Exemple de plan de mémoire:

Page titre

Remerciements

Table des matières


1-Introduction

Présentation du problème à l’aide de références Buts et objectifs précis


Justification de la recherche réalisée

2. Revue de littérature : Synthèse de la littérature (monographies, articles,


résumés de conférences) et avis d’experts éventuels

3. Matériel et Méthodes

Hypothèses de recherche Type de recherche, milieu, population, Echantillons,


méthodes de mesure, procédure de recueil des données, méthodes d’analyse des
données (statistiques)

4. Résultats

Présentation des résultats, tableaux de données accompagnés d’éventuels


commentaires

5. Discussion

Discussion et analyse des résultats Comparaisons avec les données de la


littérature Commentaires personnels Argumentation concernant le problème
investigué et la méthodologie de recherche choisie

6. Conclusions

Rappel des objectifs du travail et atteinte ou non de ces objectifs. N’énoncer des
conclusions qu’en rapport avec les résultats et la discussion.

7. Propositions et Recommandations

Cohérence avec les conclusions Portent sur le fond mais aussi sur la forme (les
aspects méthodologiques)

8. Références

Choix d’une méthode et s’y tenir. Nécessité d’une cohérence interne de


présentation.

9. Annexes numérotées

1.2 ORGANISATION DES DIFFÉRENTES PARTIES DU MÉMOIRE


Avant d’entamer l’organisation générale du mémoire nous allons tout d’abord
mettre une mise au point sur la dactylographie pour que l’auteur ne fasse pas un
double travail et pour gagner du temps.

1-3 FORMAT DE SAISIE & DACTYLOGRAPHIE

Le texte est saisi sur ordinateur. Il est préconisé d’utiliser un logiciel largement
diffusé, et en tout état de cause compatible avec les formats DOC, RTF ou TeX.
L’usage d’un modèle de document pour les logiciels compatibles avec RTF est
fortement recommandé. L'auteur universitaire qui s'est doté d'un ordinateur et
d'un logiciel de traitement de texte peut désormais composer son oeuvre et la
mettre en page sans avoir recours à un imprimeur. Du point de vue financier
l'avantage est évident.

A. LA MISE EN PAGE

Un document est destiné à transmettre de l'information d'un auteur vers un


lecteur (du moins en principe !). Cette transmission est facilitée lorsque la
mise en page du document rend la lecture confortable. Malheureusement, la
typographie n'est pas une science exacte et la qualité d'une mise en page
dépend surtout du bon goût de son auteur et de son expérience dans le
domaine. Si celle-ci fait défaut, la règle fondamentale sur laquelle s'appuyer
est : << Faire simple ! >>

B. JUSTIFICATION & INTERLIGNE Les traitements de texte


autorisent :

la justification (alignement) à gauche (présentation courante) ; le centrage ; la


justification à droite ; et la justification des deux côtés. Un texte justifié des deux
côtés est très professionnel mais vous incite à demander à l'ordinateur d'effectuer
des césures (coupures au sein des mots) pour éviter des blancs ou des lézardes
("cheminées") peu esthétiques dans le texte.

Le grammage le plus courant pour le papier offset, 80 g (au m2 ) autorise le


tirage recto verso. Consultez cependant votre encadreur, car il préférera peut-
être utiliser les versos pour ses commentaires et annotations.

Dans Word il est possible de paramétrer votre interlignage sur mesure.


- Cliquez dans une phrase en style normal du texte.

- Cliquez successivement sur Format/ Style/ Modifier/ Format/ Paragraphe.

- Dans Espacement choisissez 2 ou 3 ou 4 pt. Ceci détermine l'espacement


automatique après chaque paragraphe.

- Dans Interligne choisissez 1,5 ligne ou au moins 14 ou 16 ou 20 pt pour avoir


du blanc entre chaque ligne. La lisibilité sera améliorée automatiquement.

C. POLICE
Vous pouvez choisir parmi un grand nombre de polices (types de caractères).
Vous pouvez même les "emprunter" à un ami qui en possède et les mettre
dans votre Dossier Système (Répertoire Windows/fonts).
Parmi les plus utilisées sont :
 Arial
 Book Antiqua
 Garamond
 Georgia
 Times
 Times New Roman
 Véranda

Ne tombez pas dans l'ivresse de tout débutant, qui ne résiste pas au plaisir
d'utiliser quatre ou cinq polices dans un même document.
Eviter les polices farfelues ou baroques qui à la longue fatiguent le lecteur.
Le gras sert pour les titres et sous-titres dans votre texte. L'italique sert pour
les titres de livres et de périodiques, pour les mots étrangers et pour certains
effets spéciaux.

1-4 LES CRITÈRES ACADÉMIQUES DU MÉMOIRE

Le texte doit être tapé à l’aide d’un logiciel de traitement de texte sur micro-
ordinateur. Il doit être justifié : les lignes seront toutes de la même longueur.
L’alignement à gauche et à droite garantit des marges régulières.
Un bon équilibre de la mise en page peut être obtenu en respectant la règle
suivante : 60 signes par ligne (espaces compris), 30 lignes par page, soit 1800
signes par page, en double interlignage. Pour permettre une bonne lecture, il
est conseillé de choisir un caractère de bonne lisibilité d’une taille suffisante :
12 points en moyenne ;
Paginer dès la première page de garde (première page après la couverture) et
non au début du texte (cela représente près de 10 pages de différence),
Paginer la table des matières à la fin de la saisie et lorsque la mise en page est
définitive,
PRÉSENTATION :

_ Couverture : Université ; Titre ; Nom et Prénom de l'auteur; Diplôme


préparé (+option), Année, Jury.

_ Lisibilité du texte sur feuille, format 21 x 29,7, dactylographié.


_ Caractère type Gaudy Old Style, Palatino Linotype, Arial, Times New
Roman, Helvético, Geneva, Garamond, etc. ; avec fonte > ou = à 12
_ Respecter la ponctuation, et en particulier la position des espaces :
_ Les signes simples (.,): un seul espace après le signe.
_ Les signes doubles (? ! : ;) : un espace devant et derrière le signe ; pas de
majuscule après un double point.
_ Mise en page : interligne 1,5 à 2. Paginé.
_ Esthétique : marge gauche de 3 cm minimum, marge gauche 2.5 cm, 1.5
cm en haut et 2 cm en bas
_ Sommaire ou bien table des matières après le résumé et avant l’introduction

_ Résumé au début du mémoire en trois langues (Arabe, Français, Anglais)


(souvent entre 300 et 500 mots) sans oublier les mots clefs accessibles aux
bases de données du Medline.
_ Il est préférable que la liste des abréviations (et leur signification), soit sur
une (des) page(s) faisant suite au sommaire et précédant l'introduction.
_ Utiliser une imprimante Laser ou Jet d’encre avec suffisamment d'encre, de
couleur noire, afin d’obtenir une clarté et une lisibilité optimales.
III- La REDACTION DU MEMOIRE FIN D’ETUDES

"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent
aisément" BOILEAU. N'oubliez jamais que votre mémoire est destiné à être
lu, c'est à dire que contrairement à l'épreuve orale, le lecteur a la possibilité
de revenir en arrière pour réfléchir au plan, chercher une information qu'il
pense avoir lue, vérifier un calcul qu'il juge indispensable de devoir y
trouver, même s'ils ne sont pas à la bonne place. Que si l'on peut bénéficier
d'un instant d'inattention de l'auditeur, il est plus difficile, s'il est attentif, de
tromper un lecteur.

III-1 LE TITRE
Le titre doit refléter et annoncer le contenu du texte avec le maximum de
précision et de concision. Les mots informatifs doivent être placés en début
de titre ; c'est une position forte qui retient l'attention. Pour construire un titre
on peut utiliser les mots clés de l'Index Medicus. Il est conseiller d'utiliser un
ton neutre. Votre travail sera d'autant mieux diffusé qu'il pourra être aisément
repéré. Il est donc important que la page de titre et le titre en particulier
apportent une information pertinente et d'accès facile

Le titre définitif ne sera choisi qu'au terme de la rédaction, et conçu de


manière à en refléter parfaitement le contenu. Le titre est la version la plus
condensée du mémoire.

Un bon titre est court mais spécifique et clair :

- il est bâti à partir des mots-clés du mémoire, tous ses termes sont
informatifs ;
- il est suffisamment détaillé ;
- il indique le type de l'étude réalisée;
- il ne présente pas la conclusion du travail
- il ne contient pas d'abréviations
- il doit être accrocheur et donner envie de lire.
Très généralement, il n'est pas trouvé d'emblée. Il synthétise le travail. S'il ne
permet pas d'énoncer le problème avec le plus grand soin, un sous-titre le
fera pour lequel chaque mot aura un sens précis, sans équivoque.

II-2 Page de titre

La page de titre doit être sobre mais il n'est pas interdit de déployer quelque
fantaisie dans la mise en page pour la rendre lisible et agréable à l'oeil. Elle
doit mentionner : Le nom de l'établissement (éventuellement accompagné du
nom de la faculté et du département qui délivre le diplôme.

• la discipline dans laquelle est soutenue le mémoire


• le nom de l'auteur
• le titre du mémoire
• le nom du directeur de recherche (encadreur)
• la date de soutenance
• les noms des membres du jury.

(Modèle de présentation de page de titre (page de garde)


III-3 LES REMERCIEMENTS

Leur rédaction est laissée à la discrétion de l'étudiant, mais il est normal et


courtois de remercier les personnes qui ont aidé à la réalisation du travail.
Les remerciements sont disposés sur la page suivant le feuillet de titre et
doivent être brefs.
Contenu
sont remerciés :
Les membres de jury, les organismes ou institutions à l'origine du soutien du
travail, les personnes qui ont aidé à sa réalisation d'une manière -technique
ou -scientifique.
Présentation
Ils doivent être rédigés sur une page séparée. Le style est sobre, la
formulation brève.

III-4 LES DÉDICACES


Contenu Eviter de citer de façon exhaustive les noms de personnes, dites
simplement ; à mes collègues, à mes parents, à mes amis, à mes enseignants
etc. Présentation Ils doivent être rédigés sur une page séparée. Le style est
sobre, la formulation brève.

III-5 LA LISTE DES ABRÉVIATIONS


Elle permet de présenter toutes les abréviations existant dans le manuscrit, et
seules les abréviations standards doivent être utilisées. Le terme en entier
précède l'abréviation lors de sa première apparition dans le texte (sauf s'il
s'agit d'une unité de mesure internationale). Une liste exhaustive des
abréviations utilisées doit figurer sur une feuille séparée avant la table des
matières.

III-6 LE RÉSUMÉ
Le résumé est la partie la plus lue du manuscrit. 27 Généralement de 1 page.
Il doit permettre de saisir parfaitement le contenu et l'intérêt du mémoire.

Objectif Permet d'exprimer le message du travail. C'est une forme condensée


du travail
Contenu
Les cinq étapes de la rédaction du résumé :
- Introduction
- Objectif de l'étude
- Matériels et méthodes
- Résultats
- Conclusions. Ces résultats montrent que……

III_7 LA TABLE DES MATIÈRES


La table des matières est la liste des titres de chapitres (divisions et
subdivisions avec leur numéro) accompagnés de leurs numéros de page. Le
sommaire est un résumé de la table des matières qui généralement placée de
préférence en début de document, après la page de titre, les remerciements et
les résumés. Si elle est très longue, elle peut être remplacée par un sommaire
à cette même place et reportée en fin de document. La liste des documents
placés en annexe doit être donnée à la fin de la table des matières. Le nombre
de volumes et le matériel d'accompagnement de la thèse (disquettes,
multimédia, cédérom, etc.) doivent être indiqués après la mention des
annexes. Pour numéroter les chapitres et sous-chapitres, il faut utiliser le
procédé actuellement en vigueur voir le modèle ci-dessous, on ne mélange
pas les chiffres romains et arabes !
Modèle de présentation de la table des matières

III-8 L’INTRODUCTION

L'introduction est consacrée à l'énoncé clair du ou des objectif(s) du


mémoire. Une page spéciale est consacrée à cette introduction. Les divers
chapitres qui suivent dépendent de cet énoncé. L'introduction possède deux
finalités :
 La première est informative : c'est-à-dire arriver à donner au lecteur
une idée claire et concise du sujet abordé afin de lui permettre de
comprendre pourquoi le travail a été réalisé.
 La deuxième finalité est de montrer l'intérêt du travail et de donner
envie de lire la suite.
Elle précise le cadre de travail, pose la problématique, énonce l'hypothèse
(raisons qui vous ont conduit à choisir votre sujet), annonce l'organisation du
mémoire. L'économie du travail engagé doit être exposée. Il est conseillé de
la rédiger au terme de la rédaction.
Contenu
Pas de suspens : amener le lecteur à suivre le développement de la pensée et
du travail étape par étape
 Nature du problème étudié, choix justifié à l'aide de la littéra$
 ture en allant du général au particulier. (une ébauche de cette
introduction se trouve dans celle du projet de recherche dont les
résultats sont maintenant rapportés).
 Eviter de poser des affirmations sans références.
 Objectif du travail.
 Justification du choix de la méthode utilisée.
A la fin de la lecture de votre introduction, le lecteur doit avoir compris avec
précision la question que vous avez l'intention d'aborder, le champ de vos
investigations, ce que vous ne traiterez pas et le déroulement de l'exposé

2.3 LA COLLECTE ET LE TRAITEMENT DES INFORMATIONS

2.3.1 LA COLLECTE DES INFORMATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

C'est une tâche bien difficile et la rigueur est nécessaire. Les explorations
documentaires fluctuent suivant le terrain d'investigation. Certains
enseignants demandent des efforts importants dans ce domaine afin de
déterminer vos potentialités en matière de recherche. Ce chapitre doit faire la
synthèse des connaissances antérieures sur le sujet traité ; il doit être
considéré comme un exercice pédagogique, compréhensible même par un
lecteur non spécialisé.

La question que l’étudiant se pose souvent est :


Où se trouve la limite de mes recherches bibliographiques ? Y a-t-il un
contingent à atteindre ou bien faut-il dévorer tout ce qui se rapproche plus ou
moins du sujet ?
A chacun son choix, mais il est préférable d'aller du général au particulier,
par étapes,
avec par exemple :

-le plus général : ouvrages, traités, manuels, certains périodiques.


- le plus spécialisé : les revues qui concernent votre sujet. Certaines revues
offrent périodiquement d'importantes bibliographies sur un sujet particulier,
ou, annuellement, font la recension de tous les articles parus précédemment.

LA SÉLECTION DES INFORMATIONS UTILES


La tentation est grande de rassembler un trop grand nombre d'informations
espérant trouver toute faite telle ou telle partie du mémoire, avec le risque de
ne plus maîtriser cette masse documentaire surabondante. Il ne vous est pas
demandé de compiler tous les articles existants sur le sujet, mais d'opérer des
choix et de définir des domaines précis de recherche dans les limites de votre
sujet. Cet exercice de compréhension et de choix requiert beaucoup de temps,
aussi évitez de le pratiquer les deux derniers mois avant la remise de votre
document

2.3.3 LA SYNTHÈSE BIBLIOGRAPHIQUE

La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais
lorsqu'il n'y a plus rien à retirer " A. de SAINT EXUPERY
Préparer une synthèse bibliographique, c'est faire le compte rendu et l'analyse
critique d'un ensemble d'ouvrages portant sur un même thème, à partir de
critères explicites. C'est la présentation de votre recherche. Elle est présentée
par des différentes parties qui doivent :

- Comporter un titre «parlant» ;


- Se terminer par une synthèse, partielle et annoncer la suite ;
- La lecture en continue des titres et sous-titres doit offrir un reflet fidèle de
votre travail personnel. Les citations dans le texte sont toutes à référencer.

2.4 RÉSULTATS & DISCUSSIONS

2.4 .1 RÉSULTATS :

Les résultats sont l'aboutissement de la recherche et la base de la discussion.


Il faut rapporter tous les résultats, même les résultats négatifs dans la mesure
où ils apportent une information utile au problème étudié. Les résultats
doivent être impersonnels, précis, clairs. L'auteur doit rapporter les faits
observés et ne doit faire que cela. Ce chapitre ne doit pas contenir des
résultats qui n'ont pas de rapport avec le sujet ainsi que des commentaires ou
des références. Si vous souhaitez utiliser des tableaux synthétiques simples,
des schémas et figures, des documents iconographiques ceux-ci doivent être
réalisés avant la rédaction du texte du chapitre. S'il existe des données brutes
chiffrées à traiter statistiquement, celles-ci seront reportées en annexe,
classée en fin d'ouvrage après les références, afin d'alléger le corps du
document. Les figures et les tableaux doivent être informatifs en eux-mêmes
et ne doivent pas répéter le texte. Le temps de rigueur est celui du passé.

Contenu

Les résultats obtenus au cours de l'étude. Ne présenter que les résultats de


cette étude. Présenter tous les résultats nécessaires :
• au message
• à la démonstration
Les résultats sont ceux obtenus par les méthodes qui sont présentées, et ceux
qui sont discutés dans la section Discussion.

Les variables
Elles sont de deux ordres. Qualitatives et quantitatives Exemple : albumine
plasmatique
- le taux d'albumine exprimé en g/l est une variable quantitative
- le taux d'albumine rangé en 2 catégories (> 35g/l ou < 35g/l) crée une
variable qualitative

Les indicateurs

Ce sont des indices qui vous permettent de vérifier l'existence et l'efficacité


des variables. L'indice de masse corporelle IMC (P/T2)) est un indicateur
nutritionnel donnant un sens à 2 variables (le poids P et la taille T) Une CRP
supérieure à 20mg/l associée à une albuminémie inférieure à 35g/l est un
indicateur de dénutrition hypercatabolique.

Les Illustrations : tableaux et figures


Présentation :
Toute illustration doit être compréhensible sans faire appel au texte. Définir
en légende toutes les abréviations dans une page au début du texte. Les
figures et les tableaux ne sont pas obligatoires mais ils permettent de
remplacer ce qui serait long à écrire et fastidieux à lire. Ils permettent aussi
de donner un maximum d'informations dans un minimum de place. Mais il
faut éviter de tout exprimer sous forme de figures ou de tableaux, notamment
ce qui pourrait être clairement énoncé dans le texte. Ils doivent être
informatifs en eux-mêmes grâce à leurs légendes, grâce à leurs sous-titres et
grâce des notes.
Il faut s'assurer de la cohérence des chiffres et vérifier que les totaux sont
bien égaux à la somme des parties.
Figures et les tableaux n'ont pas le même rôle :
Les tableaux sont composés de caractères d'imprimerie (c'est-à-dire des
lettres et des chiffres). Ils possèdent l'avantage de la précision mathématique
et permettent de faire des comparaisons.

Les figures ou illustrations sont quant à elles faites de tous les matériaux qui
peuvent être transcrits en caractères d'imprimerie : dessins, traits, courbes,
diagrammes entre autres.
La figure possède un intérêt didactique plus efficace que le tableau pour
décrire une situation qui évolue, elles sont accompagnées de légendes, les
tableaux ont un titre.

Il existe différents types de figures :

- Diagrammes dits "camemberts" :


- Histogrammes :
- Les illustrations
- Diagrammes en bâtons

Exemple : Tableau 1 : Les donneurs et les receveurs à la transfusion

2.4.2 DISCUSSIONS
Cette partie présente une importance toute particulière. Son objectif est
d’analyser et de critiquer sa méthode et ses résultats puis de les situer par
rapport aux données de la littérature, en argumentant sur les raisons
scientifiques susceptibles d'expliquer les similitudes, les différences, les faits
nouveaux dont on fait état. C'est donc à la fois un travail de synthèse et une

analyse critique de ses résultats ; éviter les redondances avec le chapitre «


Résultats ». Cette démarche suppose d'avoir correctement synthétisé la
bibliographie

Il n'existe pas de plan type mais ce chapitre doit répondre aux trois finalités
suivantes : - L'objectif de départ a-t-il été atteint ?
- Jugement de la qualité et de la validité des résultats grâce à une discussion
critique et objective de chaque étape (mais sans autocritique excessive)
. - Comparaison des résultats observés avec ceux des autres auteurs.
Contenu
Présenter les principes, les relations et les généralisations montrés par les
résultats : Nos résultats confirment que … Ils montrent en outre que ……;
Montrer comment ces résultats et l'interprétation que vous en proposez sont
en accord (ou en désaccord) avec la littérature :
Nos résultats sont en accord (et en désaccord) avec les résultats publiés
antérieurement….
Nos résultats concordent avec ceux de « Nom de l’auteur ».
Indiquer toute exception ou tout manque de corrélation et définir les points
douteux.

2.5 CONCLUSION

Sa véritable fonction est de répondre de façon synthétique à votre question


initiale, de préciser dans quelle mesure votre hypothèse a été confirmée ou
infirmée. Elle conduit fréquemment à une reformulation du questionnement
initial. Comme l'introduction, elle est rédigée au terme du travail d'écriture.
La conclusion est également un espace privilégié pour aborder ce qui est en
marge de la recherche. Elle vous permet donc d'élargir la réflexion, de
dégager de nouvelles perspectives de travail ou de procéder à une (brève)
autocritique
! La conclusion doit comporter,
une synthèse du développement ;
la ou les réponses que vous apportez au questionnement de départ ;
un regard critique sur la démarche que vous avez suivie ;

éventuellement une ouverture vers d'autres travaux, d'autres expériences


professionnelles.

Elle constitue un résumé dense du travail. Des suggestions précises sur des
travaux ultérieurs peuvent être faites. Une page pleine doit suffire pour
réaliser cet objectif

2.6 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Le développement d’une idée ou d’une recherche est toujours basé sur les
résultats et les conclusions de travaux antérieurs. La démarche entreprise
dans un mémoire par les lectures, expériences et conclusions doit être reflétée
dans la liste de références bibliographiques ou la bibliographie. Cette liste de
références ou bibliographie permet :
de démontrer la connaissance du sujet ou du domaine de recherche ;
de reconnaître les personnes qui ont développé les idées sur lesquelles la
recherche est appuyée ; au lecteur d’aller plus loin et de repérer les ouvrages
consultés lors de la recherche.

La bibliographie regroupe, sous forme de notices bibliographiques à la fin


d’un travail, l’ensemble des sources ayant été consultées et utilisées lors de la
rédaction. La rédaction des références bibliographiques permet
l'identification et la localisation des documents utilisés lors de la recherche.
La référence bibliographique varie selon le type de document (livres, articles
de revues, sites web ou autres) mais certains éléments sont indispensables
tels que l'auteur, titre du document, année de parution. Ces éléments doivent
respecter un ordre précis selon le style
utilisé.
Exemple :

1. Lambert, J.L. 1987. L’évolution des modèles de consommation alimentaire


en France. Paris : Lavoisier. 140 p. ou
2. Lambert, J.L. L’évolution des modèles de consommation alimentaires en
France. Paris : Lavoisier, 1987. 140 p.

2.7 CITATION DES AUTEURS

NOM DE FAMILLE, Initiale(s) du prénom.

Remarques : Quand l’auteur a 2 prénoms, la norme préconise deux initiales


collées, suivies d’un point.
Exemple : MALASSIS, L.M. Plusieurs auteurs : Jusqu’à 3 noms d'auteurs :
citer les 3 noms, séparés par des « , »
Exemple : BENOIT-CATTIN M., GRIFFON M., GUILLAUMONT PA

Plus de 3 noms : citer le premier nom ou les trois premiers noms suivi(s) de :
« et al. » (qui veut dire et les autres)
Exemple : DURNING A., FLAVIN C., FRECH H. et al

2.8 ANNEXES

Dans le courant du texte, vous pouvez renvoyer à des annexes si vous jugez
utile de présenter un document plus long, explicatif de ce que vous cherchez à
démontrer. Les annexes doivent à l'évidence être numérotées pour que le lecteur
puisse les retrouver et paginées à la suite du texte. Les annexes pourront contenir
toute information qui n'est pas essentielle pour comprendre le texte principal.
Les annexes seront intitulées Annexe A, Annexe B, Annexe C etc. Chaque
annexe commencera sur une nouvelle page. La pagination prolongera celle du
document principal.

2.9 ERRATA

L'ISO 7144 conseille d'imprimer un feuillet inséré après le titre et de l'intituler


"erratum" (si vous n'avez qu'une seule erreur) ou "errata". En règle générale
évitez d'établir une page d'errata. C'est un piège qui attirer l'attention sur vos
erreurs. S'il en reste beaucoup, il est plus facile et plus élégant de réimprimer les
pages corrigées...
IV - La PRESENTAION DU MEMOIRE

LA SOUTENANCE
L’exposé de soutenance est considéré comme un exercice de pédagogie très
utile pour ceux qui vous entourent et qui ne connaissent pas le sujet ; il doit
faire l’objet de répétitions préalables. SE PRÉSENTER.

SE PRÉSENTER.
On n'est pas obligé d'arriver en débraillé, ni de mettre son costume de
mariage et la politesse veut que l'on attende d'être invité à s'asseoir

PRÉSENTER SON TRAVAIL (EXPOSÉ ORAL)

Le candidat arrive avec son document, ce qui lui évite d'avoir les mains dans
les poches. De la même façon qu'à l'écrit, on retrouve une brève introduction
avec l'exposé du sujet, l'intérêt du sujet, et l'annonce du plan de l'exposé et
ensuite :

• La méthodologie,
• Les résultats.
Faire court : 15 à 20 minutes maximum. Eliminer autant que possible tous
rappels de la littérature ou historique, en général, le jury est au courant ! Etre
sélectif, on ne peut pas dire tout ce qu'il y a dans le mémoire. Faire le choix
de valoriser son travail personnel,

Ceci se prépare : entraînez-vous devant un jury de condisciples (vos petits


camarades). Vous aurez la surprise de découvrir qu'ils peuvent être féroces,
qu'ils ne vous "rateront" pas, et ce, probablement d'autant plus qu'ils attachent
une grande importance à l'épreuve. Il est inutile de parler avec le débit d'une
mitrailleuse, ou à la vitesse d'un cyclone. Les membres du jury prennent en
général des notes et/ou essaient de retrouver dans le texte (et non 49 de le
lire, comme vous le raconterez) ce que vous êtes en train de dire. Ils en ont lu
plusieurs et peuvent s'y perdre.
L'oral. Rappelez-vous de ces petits conseils :

 Ne tournez pas en permanence le dos au public.


 Adressez vous au jury.
 Faites attention à ne pas faire de l'ombre a la projection.
 Vous faites un `son et lumières', i.e. ce que vous dites n'est pas juste
ce qui est écrit: une séance de lecture serait très ennuyeuse (ce qui est
écrit est juste un aide mémoire, et un plan pour aider l'auditoire à
suivre).
 Ponctuez bien les transitions ("et maintenant, nous allons...") Faites de
nombreuses répétitions (en commençant par vous tout seul; et n'hésitez
pas à le faire à haute voie), pour vous mettre des phrases en bouche, et
contrôler le timing.
 Sachez quoi dire en conclusion !

Remarque.
Dans le cas ou vous auriez découvert entre la remise du mémoire et sa
soutenance des coquilles grossières, annoncez-les avec modestie au tout
début de votre exposé (cela évite au membre du jury qui s'en est aperçu de se
réjouir pendant votre exposé en pensant à la manière dont il va vous
désappointer en commençant le sien), ce qui aura pour effet de désamorcer
les reproches. Iconographie.
Aujourd'hui, dans une société et une culture d'images, on utilise les
transparents et les rétroprojecteurs.
De l'usage des transparents : les transparents doivent être dactylographiés,
clairs, lisibles, sans surcharge, représentant un schéma, un plan d'exposé, etc.
De l'usage des rétroprojecteurs :
vérifier avant l'exposé le fonctionnement de l'engin (i.e. chercher
l'interrupteur), le disposer à la bonne distance pour que l'image soit
suffisante, repérer le sens de l'image (à l'envers, c'est illisible), ne pas lire le
transparent (le jury a passé le stade de la petite école) mais le commenter, ne
pas se mettre entre le jury et l'image (ça produit des ombres chinoises et le
jury ne peut rien lire). A vous de savoir quand l'usage en est achevé (laissez
au moins le temps de la lecture) et l'éteindre (en général, c'est bruyant, on ne
vous entend plus).
De l'usage des vidéos projecteurs :
Votre exposé doit être présenté sous forme de Diaporama (Slides) avec
l’usage d’un éditeur tel que le Microsoft PowerPoint, demander l’assistance
d’une personne expérimentée dans le domaine. Le Powerpoint améliorent la
présentation (couleurs, figures, images, anims), facilitent sa mise au point, et
permettent le recyclage.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS :

Les membres du jury vont vous poser des questions pour vous amener à
expliquer vos choix, à justifier telle ou telle des explications que vous
fournissez, fréquemment à revenir sur le texte lui-même : "page x, vous avez
écrit que...". Avant de répondre, écoutez très bien la questions qui vous a été
posée, réfléchissez ensuite formuler votre réponse lorsque l’examinateur vous
l’autorise, ceci vous évitera de dire des bêtises ! Ne vous échappez pas en disant
que c'est la pensée d'un autre. Si vous avez jugé bon de le noter, c'est que l'on
peut supposer que vous y avez trouvé un intérêt pour votre raisonnement. Il se
peut qu'un membre du jury, utilise ce que vous avez dit dans votre présentation
pour vous interroger, pour vous faire dire avec plus de précision ce que vous
cherchez à montrer. C'est une raison supplémentaire pour bien préparer son
exposé et chercher à être clair. Ne mentez pas en faisant semblant de connaître
une information, une théorie, etc. Il vaut mieux dire simplement que l'on ne sait
pas, que d'encourir le risque de questions plus précises. Dites-vous encore qu'un
jury n'est pas là pour vous assassiner. Il est là pour estimer si vous franchissez le
niveau minimum de connaissances requises et de travail personnel pour
l'obtention du diplôme. Rappelez-vous que "s'ils" sont là, c'est "qu'ils" ont déjà
fait leurs preuves et que vous devez faire les vôtres. Ne renversez pas les rôles :
ce sont les membres du jury qui posent les questions. Il n'est plus temps de
questionner comme pendant ou à la fin d'un cours. Enfin, ne demandez pas votre
note, le jury en délibère après votre départ

LA REMISE DU MÉMOIRE :

Elle doit être faite dans les temps exigés par le service de la scolarité, en un
nombre d'exemplaires suffisant. Un pour chaque membre du jury, un pour
vous et trois exemplaires pour la bibliothèque. Ceci pour l'usage
universitaire. S'il est le résultat d'un stage en entreprise, il est élémentaire de
l'offrir et le porter à celui ou ceux qui vous ont accueilli et guidé pendant
votre séjour (même si vous estimez qu'ils ne le liront pas).

CONCLUSION :

Arrivé à la fin, nous espérons que ce modeste guide va contribuer à mieux


présenter votre projet de fin d’études, ceci d’une part, d’autre part, en suivant
ses recommandations et ses consignes vous allez économiser énormément de
temps aux membres du jury qui ne s’attarderont pas à vous posez des
questions de forme, et le débat sera orienté sur le fond de votre travail. Ceci
va améliorer la qualité de votre soutenance et évidemment la note qui vous
sera attribuée par le jury.

RÉPONDRE AUX QUESTIONS :

1-Les différences entre un article, mémoire, exposé et


rapport :

ARTICLE :

Un article c'est un écrit à caractère scientifique, exposant généralement les


résultats d'une recherche expérimentale, qui fait partie d'une publication
spécialisée.

L'évaluation par les pairs désigne la validation d’un article par un comité de


lecture composé de scientifiques, experts dans le même champ disciplinaire que
le contenu de l’article. Ce processus est destiné à lui assurer une qualité
scientifique
Mémoire :
Un mémoire est un document permettant d'exposer son opinion concernant un
sujet donné en s'appuyant logiquement sur une série de faits pour en arriver à
une recommandation ou une conclusion. Il se veut habituellement court et incisif

Rapport :

Un rapport est un compte-rendu d’une activité. Il s’agir d’un témoignage,


pouvant être oral ou écrit, de choses vues ou entendus. Autrement dit, c’est un
exposé dans lequel on rend compte d’un travail ou bien un examen fait par un
comité ou par une commission.

Le rapport est entièrement lié à l’expérience vécue dans l’entreprise ou


l’organisme d’accueil (institution, association, laboratoire…), il n’existe pas
sans elle et ne s’applique qu’à elle.
Le mémoire, lui, se passe d’expérience professionnelle, ou ne considère celle-ci
que comme un exemple, une illustration, un jalon de la recherche. Son propos
est plus théorique, plus général.

Un rapport e xpliquera, par exemple, comment mettre en place un contrôle de


gestion dans une société Y, tandis qu’un mémoire étudiera les systèmes de
gestion des coopératives agricoles de la région Nord-Pas-de-Calais

Exposé :
 Un exposé est une présentation organisée d’informations, d’explications,
d’idées qui répondent au sujet traité. C’est une présentation orale, devant une
classe, avec un langage compréhensible pour tous les élèves, dans un temps
limité, assez court en 3ème.
    Un exposé n’est ni un ensemble d’informations recopiées sur des documents
et mises bout à bout, ni un document destiné à être lu 

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