L’histoire de la qualité en tant que discipline scientifique ne peut être située qu’à la fin
du 19ème siècle et le début du 20ème siècle en raison de l’effet du progrès technologique,
l’activité économique qui a passé du stade de l’artisanat au stade de l’industrie. Ceci a permis
le passage de la production personnalisée à la production en série de masse, ce qui a conduit à
un bouleversement dans la fonction qualité.
- L’inspection ;
- Le contrôle qualité :
- L’assurance qualité ;
- La qualité totale.
1) L’inspection :
La notion de qualité, peut sans doute être associée aux premières préoccupations de
l’homme dès son origine, puisqu’elle traduit fondamentalement la recherche de l’adaptation
de chaque chose à son usage prévu, c'est-à-dire le souci de l’efficacité et du confort. Tout
d’abord, une rapide histoire de la qualité.
Cette perte est justifiée par le nombre important des rebuts, des erreurs, des
imperfections et les dysfonctionnements. Mais malgré ça, la qualité était facile à réaliser. Elle
ne deviendra difficile et délicat avec l’émergence de la production en volume après la
révolution industrielle.
2) Le contrôle qualité :
Le contrôle qualité est définit comme « la vérification de la conformité des produits à
des données préétablies suivie d’un jugement. Le contrôle doit aboutir donc à une décision
d’acceptation si la qualité est satisfaisante ou de rejet si elle ne l’est pas. » Dans le deuxième
cas, des actions correctives deviennent nécessaires.
Avec la production en série de plus en plus grande, le contrôle unitaire est rendu
pratiquement difficile. Il ne peut être utilisé que d’une manière limitée, car il est très coûteux
et demande un temps considérable. C’est la raison pour laquelle à côté du contrôle unitaire
s’est développé le contrôle statistique à partir de 1925.
Ainsi le contrôle par échantillonnage connaît des limites telles que l’échantillon ne
donne pas toujours une image fidèle du lot duquel il a été prélevé. A titre d’exemple, un lot
avec une grande proportion de pièces défectueuses, le contrôleur parvient à extraire que les
bonnes, alors il acceptera le lot alors que c’est de la mauvaise qualité.
3) L’assurance qualité :
Autrement dit, l’assurance qualité est résumée en trois verbes qui sont : prévoir, faire
et prouver.
- Prévoir : la mise en œuvre d’un système de qualité efficace nécessite de prédéfinir des
actions afin de maîtriser la qualité ;
- Faire : il s’agit de mettre en œuvre d’une façon systématique les actions préétablies ;
- Prouver : la démonstration de la mise en œuvre peut être perçue comme une
contrainte, mais il est nécessaire de donner confiance dans le système.
Il s’agit donc d’un ensemble d’action ayant pour but, à l’intérieur de l’entreprise de
faire participer le personnel à la maîtrise de la qualité et vis-à-vis de l’extérieur, de donner
confiance aux clients que les produits attendu sera conforme aux exigences contractuelles.
Depuis leur apparition en 1987, la famille de normes ISO 9000 a connu trois révisions.
Dans la nouvelle version, les trois normes ISO 9001, IS0 9002, ISO 9003 se sont fusionnées
en une seule norme ISO 9001. Cette norme est appliquée dans le cadre des relations clients/
fournisseurs.
4) La qualité totale :
Selon ISO 8402 : « la qualité totale ou le management total de la qualité est un mode
de management d’un organisme centré sur la qualité, basé sur la participation de tous ses
membres visant le succès à long terme par la satisfaction du client et des avantages pour tous
les membres de l’organisation et pour la société. »
La qualité totale englobe la qualité du produit, qualité du travail, qualité des processus,
qualité de la direction et la qualité d’entreprise. Elle exige la participation de tous les
membres dans la construction de la qualité (actionnaires, associés, fournisseurs, clients…)
Elle vise non seulement la satisfaction des clients mais elle vise la satisfaction de
toutes les parties prenantes à savoir le personnel, associés, actionnaires…