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BESSEGHIEUR MOHAMMED ADEL

ETUDE D’UN FILTRE PASSE BAS

L2 automatique

2020/2021
Sommaire :
1.Filtre bas passif pédagogique
1.1.1 constitution
1.1.1.1 Forme générale

1.1.1.2 Le module

1.1.1.3 L’argument

1.1.1.4 Tracés

1.1.1.5 Pulsation de coupure

1.1.2 Filtre passe bas du deuxième ordre RLC

1.1.2.1 Constitution

1.1.2.2 Fonction de transfert

1.1.2.3. Forme générale

1.1.2.4. Étude du polynôme du dénominateur

1.1.2.4.1. Factorisation

1.1.2.4.2. Intérêt de la factorisation

1 .1.2.4.3. Surtension

1.1.3 Filtre passe bas du deuxième ordre par la mise en cascade de 2 premier ordre

1.1.3.1Constitution

1.1.3.2. Fonction de transfert

1.1.3.3. Tracés

2. Filtres bas passifs polynomiaux :

2.1 Universalité du filtre passe bas :

2.2. Déterminations des éléments du filtre passe-bas universel

3. Filtres passe bas actif

3.1. Structure du premier ordre

3.1.1. Passe-bas inverseur

3.1.2.Passe-bas non inverseur

3.2.Structure du deuxième ordr

3.3. Structure passe-bas de Rauch

3.4. Structure passe-bas de Sallen-key


1.Filtre bas passif pédagogique

1.1.1 constitution

Vs 1
=
Ve 1+ jRCω

Vs 1
=
Ve L
1+ jω
R

1.1.1.1 Forme générale

Vs A
= 1 R
Ve ω Par identification on trouve : A=1 et ω 0= ou ω 0=
1+ j RC L
ω0 ❑

4.1.1.4. Représentation

|VsVe|= 1
ω 2
Module
√ 1+
( )
ω0

Argument : φ=tan
−1
|VsVe|=tan −1
( 0 ) −tan −1
( ωω )=−tan ( ωω )
0
−1

1.1.1.2 Le module

|VsVe|=20 log 1

(√ ( ) )
2 2
1 ω ω
En décibel :
1+
ω
ω0
2
=-20. log 1+
2 ω0 [ ( )] [ ( )]
=-10log 1+
ω0

1
Vs
Limite en 0 : lim
ω →0
| |
Ve db
=0 on a une asymptote horizontale à − 0db

1 2
Vs Vs ω
Limite à l’infini : lim
ω → ∞ Ve
| | db
=−∞ :
Ve| | db
≈ w→ ∞=-10log ( )
ω0
ω ω
Si on parcourt une décade : de ω à 10ω :
ω0
=−20 log
ω0 ( )
10 ω 10 ω ω ω ω ω
ω0
=−20 log ( )
ω0 ω 0
=−20 log
ω0 ( )
−20 log 10= =−20 log
ω0 ω0
−20 ( )
Le passage d’une décade à l’autre retire 20db à l’asymptote : nous avons une asymptote à − 20db /
décade

Remarque : - si on multiplie par 2 la fréquence, la pente est la même mais s’exprime par

− 6db / octave = −20db / décade .

ω
- La droite asymptotique passe par 0db pour =1 (mais pas la courbe réelle)
ω0

ω Vs 1
Pour la courbe réelle : pour
ω0
=1,| |
Ve db
=−10 log ( 2 )=−20 log
√2 ( )
=−3 db

1.1.1.3 L’argument

Limite en 0 :ωlim
→0
φ ¿=0: on a une asymptote horizontale en 0

ω −π
Pour =1 , φ=
ω0 4

−π –π
Limite à l’infini : lim φ= :on a une asymptote horizontale en
ω→∞ 2 2

1.1.1.4 Tracés

H ( jω )db log(ω ¿

arctg H ( jω )db log(ω ¿

1.1.1.5 Pulsation de coupure


Dans la pratique, la coupure n’est pas aussi nette que dans les filtres idéaux. On considère que la
pulsation de coupure est atteinte si l’atténuation a diminué d’un certain nombre de db par rapport
au plateau. Par référence aux filtres du premier ordre, le calcul de la pulsation de coupure ω 0se fait,
sauf précision contraire, pour une atténuation de − 3db .

|Vs| |Vs|
|H ( j ω 0 )|= Ve db a ω = Ve db au plateau−3 db
c

V s2
Cela revient au calcul suivant sans les décibels : V s 2 | |
V e2
| |
Ve 2
db a ω c
= db au plateau
2

Si la coupure est calculée à − 6db , la division sera par 4 au lieu de 2.

On ne doit pas confondre coupure et cassure. Pour un premier ordre :

V s2
Vs 1 | |
V e 2 plateau 1 ωc 2
| |
Ve ω
=
ω 2
=
2
=  : on en tire que
2 ω0 ( )
=1 , c' esta dir que ω 0=ω c
0
1+ c
ω0 ( )
Dans un premier ordre, pulsations de coupure (ω c) et cassure(ω 0) sont confondues. Pour les filtres
d’ordre supérieur, (ω c) < (ω 0).

1.1.2 Filtre passe bas du deuxième ordre RLC

1.1.2.1 Constitution

1.1.2.2 Fonction de transfert

1
Vs jCω 1
= =
Ve 1 1+ jRCω−LC ω2
R+ jLω+
jCω

1.1.2.3. Forme générale


Vs A
=
Ve ω ω
1+2 mj + j
ω0
²
ω0 ❑ ( )
1
 , m= R C
Par identification on obtient : A=1 ,ω 0=
√ LC 2 L √
m: coefficient d’amortissement etω 0 est la pulsation propre. On remarque que L et C règle ω 0 et que
si R est variable de 0 à l’infini ω 0et m sont pratiquement indépendants.

1.1.2.4. Étude du polynôme du dénominateur

1.1.2.4.1. Factorisation

− ( ωω ) ²+2 mj ωω +1 est un polynôme du second degré en j ωω


0 0 0
que l’on peut chercher à factoriser

ω ω
sous la forme ( ω )( ω ) ω ω
1+ j
1
1+ j
2
, avec 1 et 2 réels. Par identification , on montre que : ω 1,2=

ω 0 ( m± √m ²−1 )si m ≥1

si m ≥1 :ω0 =√ ω2 ω1 est la moyenne géométrique de ω 1 et ω 2 . Sur une échelle logarithmique, ω 1


et ω 2 seront placés de part et autre de ω 0et de façon symétrique

1.1.2.4.2. Intérêt de la factorisation

Vs 1 1
= ∙
si m ≥1 : Ve ω ω
1+ 1+
ω1 ω2

Soit en décibel : |VsVe| =20 log ( √1+( ωω ) ²)−20 log ( √1+( ωω ) ² )


db 1 2

Pour le module en db on peut additionner deux courbes du premier ordre dont on peut donner les
diagrammes asymptotiques.
Vs −1 ω ω
−1
Pour l’argument on a : φ=tan ( )
Ve
=- tan( )ω1 ( )
−tan−1
ω2
1 .1.2.4.3. Surtension

Si m>1on ne peut pas factoriser, on ne peut travailler qu’avec un diagramme asymptotique à deux
asymptotes (horizontale à − 0db et puis une droite à − 40db / décade ).

On constate que, suivant les valeurs de m, on peut assister à une surtension en sortie due à des
conditions de fonctionnement proches d’un phénomène de résonance.

Vs 1
Remarque : si on prend ω=ω , alors Ve )
( = 2 1
ω ω =
0 ω=ω 0

( )
ω0
+2 mj +1 2mj
ω0
1
On peut constater que si m< alors la valeur efficace de Vs>V e On aura aussi Vs et Ve en
2
quadrature

Ve
On peut alors extraire m : on remarque que pour cette pulsation ¿ . En pratique, le détection de
2Vs
2 signaux en quadrature est facile, ce qui permet en un point de mesure de déterminer ω 0 et m .

Pour étudier le phénomène de surtension, il suffit d’analyser les variations de notre fonction de
transfert et de détecter un extremum. On montre que cette surtension est possible si

1 Vs 1
m≤
√2
il a lieu pour 2 ω=ωmax =ω 0 √ 1−2 m 2 et ce maximum vaut
Ve | |ω=ω max
=
2m √ 1−m 2

1
m 0 1 
2
o
Décomposab
le
non non n
o
non o
ui  ui  o
ui
n
1   m  m2  0
0
10
 
2   m m  2

0
1
0
Surtension oui oui o non n n n
ui o o o
n n n
0 1 2m2
max 0 0
1
Maximum  1
2m 1
m2
1.1.3 Filtre passe bas du deuxième ordre par la mise en cascade de 2 premier ordre

1.1.3.1Constitution

1.1.3.2. Fonction de transfert

Vs 1
On montre que Ve = 1+3 jRCω+¿ ¿

A 1 3
Par identification à on trouve ω 0= et m=
ω ω RC 2
1+2 mj + j
ω0 ω0
²( ) ❑

Vs 1 1 3− 5 3+ 5
= ∙ avec de ω 1= √ et ω 2= √
On peut donc le mettre sous la forme : Ve ω ω 2 RC 2 RC
1+ j 1+ j
ω1 ω2

1.1.3.3. Tracés
2. Filtres bas passifs polynomiaux :

2.1 Universalité du filtre passe bas :

L’objectif de la normalisation d’un filtre est de ramener l’étude de tout les types de filtres (passe bas, passe
haut, passe bande, coupe bande) à l’étude d’un filtre passe bas afin de faciliter les calculs.

C’est une simplification considérable qui justifie à elle seule que l’on recherche à représenter les
spécifications d’un filtre par un gabarit simplifié symétrique.

En effet, ces transformations s’appliquent aussi bien aux gabarits qu’aux fonctions de transfert et aux
impédances. (on peut vérifier qu’elle ne modifie pas la sélectivité)

La normalisation se fait comme définie dans le tableau ci après :

Type Gabarit réel Normalisation


de
filtre
Passe bas

Normalisation des fréquences :


s  j( f / f 0)=j(ω /ω0)

On défini la pulsation normalisée


:
x=|s|=ω / ω0

Normalisation des composants :


- Soit Rc la résistance de charge
du filtre.
- On définit les résistances
normalisées (uniquement pour les
circuits passifs) :
Rn =R /R c
Inductance et capacité unité :
(uniquement pour les circuits
passifs)
Le changement de variable
précédent impose des valeurs pour
:

l’inductance unité : Lu=RC /ω0


la capacité unité : C u=1/ Rc ω0
c 0

- Inductance normalisée :
y n=L /Lu ( jai pas trouver linsine
du lendat jai mis y)
- Capacité normalisée : γ n=C / Cu
2.2. Déterminations des éléments du filtre passe-bas universel

Une fois déterminé H(s) répondant aux caractéristiques, il faut maintenant déterminer les éléments qui
vont constituer la structure de ce filtre passe-bas « universel » (transformé de notre filtre d’application vers
ce filtre passe-bas).

Il existe plusieurs structures de filtre passif, nous n’étudierons et n’utiliserons que les filtres en structure en
T.

3. Filtres passe bas actif

3.1. Structure du premier ordre

3.1.1. Passe-bas inverseur


−R2
∗1
V2 R1
=
V 1 1+ j R2 Cω

qui est bien de la forme :

1
T=A −R 2 1
ω avec A= et ω c =
1+ j R1 C R2
ωc

3.1.2.Passe-bas non inverseur

R1+ R 2
∗1
V2 R1
=
V 1 1+ jRCω

qui est bien de la forme :

1
T=A
ω
1+ j
ωc

1 2 R +R 1
Avec A= R et ω c = RC
1

3.2.Structure du deuxième ordr

V2 −1
=
V 1 1+2 jR C 2 ω+ ( jR √ C 1 C 2 ω ) ²

qui est bien de la forme :

A
T=
ω ω
1+ 2mj + j
ω0 ω0 ( )
²

1 C
avec A=−1et ω0 =
R √ C1 C2
et m= 2
C1 √
3.3. Structure passe-bas de Rauch

On désire obtenir une fonction de transfert de la forme:

A
T=
ω ω
1+ 2mj + j
ωc ωc ( )
²
Le numérateur doit être réel, on va donc prendre y 2 et y 3 réel

Au dénominateur, y 3 y 4 , y 5 y 1 et y 5 y 3 peuvent être réels ou complexes. Il ne reste que y 5 y 2et

y 5 y 4pour obtenir le terme en j ( ωω ) ²


c
. Nous arrivons donc à prendre obligatoirement y 5 complexe.

Comme nous devons avoir un terme réel au dénominateur, il ne reste comme solution que y 4 réel

( ωω ) ²
pour avoir y 3 y 4 réel. C’est donc y 5 y 2 qui va faire le terme j
c
, donc y 2 doit être complexe.

On arrive à :

- y 1 y 3 et y 4 sont des résistances de valeur respective : R1 , R3 et R2 .

- y 2 et y 5 sont des condensateurs de valeur respective :C 2et C 1 .

On obtient comme fonction de transfert :

−1 1
T=
R 1 R3 1 1 1 1
R3 R2
+ j C1 ω( + + + jC 2 ω
R1 R 2 R 3 )
Dans le cas particulier ou toutes les résistances sont égales à R, alors

−1
T=
1+ 3 jR C 1 ω + ( jωR √ C 1 C 2) ²

par identification on obtient :

1 3 C1
A=−1 et ω c =
R √ C1 C2
et m=
2 C2 √
3.4. Structure passe-bas de Sallen-key

On désire obtenir une fonction de transfert de la forme:

A
T=
ω ω
1+ 2mj + j
ωc ωc ( )
²

Le numérateur doit être réel, on va donc prendre y 1 et y 3 réel

Au dénominateur, il ne reste que le terme y 2 y 4 qui permette d’obtenir le terme en j ( ωω ) ²


c
.

tous les autres termes étant facteur de y 1 ou y 3 .

y 1 et y 3 sont des résistances de valeur respective : R1 , R3 .


- y 2 et y 4 sont des condensateurs de valeur respective :C 2et C 1

On obtient comme fonction de transfert :

K
T=
( 1+ j R1 C 2 ω )∗( 1+ j R 2 C 1 ω ) + ( j R1 ω ) (C1−K C 2)
Dans le cas particulier ou les résistances R1 et R2 sont égales à R, alors

1
T=
1+ jRω+ [ 2C 1+ C2 ( 1−K ) ] + ( jωR √C 1 C 2 ) ²

par identification on obtient :

1 1−K C2 C1
A=K et ω c =
R √ C1 C 2
et m=
2 √ √ +
C1 C2

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