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CHAPITRE 1 : INTRODUCTION

Applications industrielles de la thermique

Dans le bâtiment :
Isolation

Identification des pertes Isolants naturels

Stockage de chaleur

Chauffe-eau Nodule Cristopia à changement de phase

Energie solaire

Chauffe-eau solaire
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Dans les transports

Echangeurs à l’avant d’une voiture

Dans l’électronique
Microprocesseurs

ventilateur

radiateur

caloduc

Brevet DELL flux d’air

Dissipateur à air Caloduc

Electronique de puissance

Caloduc Refroidissement à eau


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Notions importantes

La température est la traduction de l’état d’agitation des atomes ou molécules d’un milieu
continu.

L’isotherme : surface à température constante.


n

S
ds


La densité de flux de chaleur à travers une surface S : vecteur  tel que
 

    . n ds
S

 = densité de flux de chaleur ou flux surfacique (en W/m2),
 = puissance thermique ou flux thermique (en W),

n = normale extérieure à la surface.
- si  est positif, alors le système reçoit la puissance,
- si  est négatif, alors le système fournit la puissance à l'extérieur.

La chaleur spécifique
La chaleur spécifique cp est donc l’énergie nécessaire pour élever de 1K la température d’un
corps de 1 kg.
Q  mc p .T
Quelques valeurs :
Eau 4180 J/kg/K
Huile 2000 J/kg/K
Éthanol 2460 J/kg/K
Aluminium 900 J/kg/K
Cuivre 380 J/kg/K
Air sec 1000 J/kg/K

La chaleur latente
La chaleur latente est l’énergie nécessaire pour faire changer d’état 1kg d’un corps par fusion,
évaporation ou sublimation. Elle s’exprime donc en J/kg.
Quelques valeurs :
Chaleur latente de fusion :
Aluminium 390 kJ/kg à 660°C
Eau 330 kJ/kg à 0°C
Paraffines ≈100 kJ/kg à qqs 10e de °C
Chaleur latente de vaporisation :
Éthanol 850 kJ/kg
Eau 2250 kJ/kg
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Les trois principaux modes de transfert

Conduction
Mode de transfert d'énergie microscopique dans la matière par contamination de l’agitation
(ou vibration) des molécules (des atomes) de proche en proche (les phonons) : transfert lent.

Convection
Mode de transfert macroscopique par les mouvements du milieu : transfert rapide (selon la
vitesse du milieu)
- la convection forcée
- la convection naturelle

Les paramètres requis sont manquants ou erronés.


Convection naturelle Convection forcée

Rayonnement
Emission ou absorption de photons (ou des quantités d'énergie) : transfert à distance, quasi-
instantané et sans nécessité de support matériel.
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Equation de la chaleur

Approche locale

T 
C   C u . gradT  div ( gradT )   vis  
t

Les différents termes représentent :


T
* C : puissance volumique correspondant à l’énergie stockée par le corps (due à sa
t
variation de température)

*  C u . gradT : puissance volumique échangée par convection. u est la vitesse [m/s].
*  div ( gradT ) : puissance volumique échangée par conduction. λ est la conductivité
thermique [W/m/K].
*  vis : puissance volumique correspondant aux dissipations visqueuses
*  : puissance volumique correspondant aux sources internes (pertes joules, réactions
chimiques, absorption d’un rayonnement…)

Approche globale (bilan de chaleur ou bilan thermique)

On effectue un « bilan de chaleur » appliqué à un volume V entouré par S

T    

V (t )
C
t
dv    CT (u . n ) ds 
S (t )
  T . n ds 
S
 (
V
vis   ) dv

Ecriture simple du bilan thermique

Production = Stockage + Echanges (puissance perdue)


ou
Σ(Flux entrants) + Production = Σ(Flux sortants) + Stockage
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Table 1.1 : ordres de grandeur de conductivités thermiques pour divers types de milieux

masse chaleur conductivité diffusivité dilatabilité nombre


vol.  spécif. cp thermique  thermique  thermique  de
Prandtl

unités kg/m3 J/kg/K W/m/K m2/s K-1 Pr =/

eau à 20°C 103 4180 0.59 1,46 10-7 2 10-4 6,8


huile moteur 888 1880 0,145 0,87 10-7 0,7 10-3
air (20°C) 1,23 1012 2,53 10-2 2,0 10-5 3,7 10-3 0,72

bois 700 2400 0.2 1,2 10-7 -

verre 2700 800 0,76 3,4 10-7 -

laine verre 200 670 0,04 2,8 10-7 -


béton 2200 880 1,0 5,2 10-7 -

acier à 20°C 7830 465 54 1,5 10-5 -


cuivre à 8950 383 386 1,1 10-4 -
20°C
Table 1.2 : valeurs des propriétés physiques de quelques milieux
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CHAPITRE 2 - CONDUCTION

Equation de la chaleur
La loi de Fourier
  .(T )
Equation de la chaleur sous sa forme locale
T  
 cp   . ( T )  
t

Equation de la chaleur sous sa forme globale


T  
  c p t 
dv    . n d s    dv
V S V
terme de stockage échanges sources internes
ou déstockage à travers S
(inertie thermique)

avec des conditions aux limites sur S de divers types :

- Température imposée : TS = Ta
 
- Densité de fux imposée :  . n    T  = a = donnée
n
 S
  = h (T  T )
- Coefficient d’échange :  . n    T  S a
 n  S
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Conduction stationnaire sans sources

Cas du mur :
Si on note S la section de passage du flux de chaleur, on
trouve :
T  T2
 1
e
T1 S

T1  T2 e
T2 < T1 La grandeur  est appelée résistance
 S
T(x)
thermique.
Φ

-e/2 0 e/2

Analogie électrique
   
j    V <-->     T
   
. j  0 <-->  .  0

conductivité électrique  = 1/e <-->  conductivité thermique

potentiel électrique V <--> T température


 
densité de courant j <-->  densité de flux

intensité de courant I <-->  flux de chaleur

résistance électrique Re telle que <--> résistance thermique Rt

V2  V1  Re I <--> T2  T1  Rt 

Résistance thermique d’un cylindre creux


L

r 
ln 2 
Rt   1 
r
2L
r2
r1
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Résistance thermique de contact

T
Rc 

Coefficient d’échange

  hS T p  T f  si Tp>Tf (flux sortant de la paroi)


Ce coefficient d’échange prend en compte les échanges convectifs et radiatifs.

Tp

Tf

Tp  T f 1
On définit alors une résistance thermique de surface : Rh  
 hS

Rayonnement

 
hr  S T p2  Ta2 T p  Ta   4STa3 si Ta et Tp sont proches
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Ailettes
Exemples industriels

Electronique de puissance :
Les paramètres requis sont manquants ou erronés.

Echangeur de chaleur air-


eau

Notations
T(x) température dans l'ailette
T Température du fluide
extérieur
T0 Température de la base à l
refroidir
 ( x)  T ( x)  T
 0  T0  T
h coefficient d'échange
convectif dx
P Périmètre de la section S de t x
x=o x=L
l'ailette
 Conductivité thermique de L
l’ailette

Cas de l’ailette infinie


.
.
 ( x)    (0) S 1
Température :  e  mx ; Rendement : 1  
0 hPL 0 mL
Cas de l’ailette isolée
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.
.
 ( x) ch (m( L  x))    0 mS sh(mL ) th(mL )
Température :  ; Rendement :  2  
0 ch (mL ) hPL 0 ch (mL ) mL

Cas de l’ailette avec échange convectif à l’extrémité


chm( L  x) shm( L  x)
h
 ( x) m
Température :  ;
0 chmL  
h
shmL 
m
shmL   chmL 
h
Rendement :  3 
1 m
mL chmL   h shmL 
m

Rendement d’ailettes commerciales


th(mLc )
 (Lc : longueur corrigée)
mLc

Rendement d’ailettes droites (rectangulaires, triangulaires et paraboliques)


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Rendement d’ailettes annulaires et de section rectangulaire

Rendement d’ailettes de forme courante


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Conduction stationnaire avec sources


Cas d’une plaque plane dans laquelle Cas d’un cylindre
il y a une dissipation uniforme
L

T=T0
φ(r)
a
Tmax
r

Tp Tp

Isotherme

r 2 r 2
T (r )  T0   avec T0  T p 
4 4

-e/2 0 e/2

 2 e 2
T ( x)   x   Tp
2 8
e 2
d’où max
T   Tp
8

conductivité thermique équivalente de conducteurs de section rectangulaire

Le flux de chaleur est unidirectionnel dans cet exemple et la conductivité du conducteur est
supposée infinie.

 hb 
eq  i 1  
 h' (b'b) 
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Conduction instationnaire
Diffusivité thermique


c p

Temps de diffusion
2
t  L / avec = diffusivité thermique du matériau
D

Evolution de la température lors d’une trempe d’un solide isotherme :

T  Ta  (T0  Ta ) exp(t / tC ) ,
avec  c pV  c p L et V Ta V T(t)
tC   L
hS h S
S

Nombre de BIOT

t D hL temps de transfert intérieur


Bi   =
tC  temps des échanges avec l'extérieur
si Bi << 1, alors l’hypothèse de quasi-homogénéité dans le volume V est acceptable.
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CHAPITRE 3 - CONVECTION

Généralités
- La convection : processus de transport de chaleur effectué par le mouvement d’un
fluide. On distingue deux types de convection :

LIBRE (NATURELLE) FORCEE

des actions extérieures imposées


mouvement dû à différence de masse volumique
entre les parties froides et (pompe, ventilateur, ...etc...)
chaudes du fluide
Forces d'Archimède
oui non ou négligeables

Ecoulement imposé d’un fluide le long de Ecoulement d’un fluide résultant de la


la surface d'un corps solide différence de température entre le corps
solide et le fluide

U
Tfluide < Tp
e
p Tp

Situations de convection forcée (à gauche) et convection naturelle (à droite)

Lorsque les deux types de convection cohabitent, on parle de convection mixte.

Il existe deux régimes de convection :

- le régime laminaire caractérisé par le fait que les champs de vitesse et de température
demeurent constants dans le temps (pas de fluctuations),

- le régime turbulent caractérisé par le fait que le champ de température admet des
fluctuations turbulentes découlant des fluctuations de vitesse de l’écoulement
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coefficient de convection ou coefficient d'échange h

• la densité du flux de chaleur  est fonction de la différence de température entre celle Tp de


la paroi du corps solide et celle Tf du fluide T = Tp - Tf :

  h S (T p  T f )

où h représente le coefficient d'échange thermique par convection ou simplement le


"coefficient de convection" [W/m2.K] qui dépend du fluide, de l’écoulement au voisinage de
la paroi et de la géométrie.

T
• la résistance thermique de convection Rcv  peut être exprimée en fonction de h:

1
Rcv  où S désigne la surface d’échange
hS

Paramètres de similitude

1. Convection forcée
On montre que le transfert de chaleur adimensionné, exprimé par le nombre de
Nusselt, est une fonction du nombre de Prandtl et de Reynolds. En pratique, on utilise souvent
une loi semi-empirique de la forme :
m n
Nu = A + B Re Pr , A, B, m et n dépendant de la géométrie, de l’écoulement et du
fluide.

On en déduit le coefficient d’échange h.

2. Convection naturelle
En convection naturelle, les corrélations donnant le nombre de Nusselt sont toujours fonction
 g  T L3 
du nombre de Prandtl mais aussi de Grashof : Gr   
 
2

On obtient ainsi :
m n
Nu = A + B Gr Pr , A, B, m et n dépendant de la géométrie, de l’écoulement et du fluide.
Certaines corrélations utilisent le nombre de Rayleigh (Ra=Gr.Pr) à la place de Gr.

Méthode de détermination des transferts convectifs :


a) détermination du régime de l'écoulement (laminaire, transitoire ou turbulent) en fonction du
nombre de Reynolds calculé,
b) utilisation d'une corrélation pour trouver le nombre de Nusselt,
c) calcul du coefficient d’échange h = Nu /L ( et L étant donnés),
d) calcul de la densité de flux thermique  et le flux de chaleur total  transféré par
convection.
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convection forcée externe : cas d'un cylindre à température uniforme et


constante

Soit un cylindre de diamètre D à température de U


surface constante, placé transversalement à un
écoulement uniforme :

__
On montre expérimentalement que le nombre de Nusselt moyen Nu peut être évalué par les
relations suivantes :
__
Nu = 0,43 + 0,53 Pr0,31Re0,5, pour 1 < Re < 4000,
__
Nu = 0,43 + 0,193 Pr0,31Re0,618, pour 4 103 < Re < 4 104,
__
Nu = 0,43 + 0,0265 Pr0,31Re0,805, pour 4 104 < Re < 4 105,

Application au cas d'un fil électrique (D = 1mm) chauffé par effet Joule et placé dans un
courant d'air (propriétés de l’air : a = 0,025 W/m/K , a = 10-5m2/s , Pra = 0,5 ,U = 10
m/s)

En suivant les étapes proposées, on aura :

Re = 103, ce qui indique que le régime est laminaire,


__
Nu = 0,43 + 0,53 Pr0,31 Re0,5 = 13,8
_
h = 345 W/m2/K .

Convection forcée interne : cas d’une conduite cylindrique en régime


laminaire
Pour un flux de paroi imposé, on peut montrer analytiquement que : Nu=hD/= 4.36

Convection forcée interne : cas d’une conduite cylindrique en régime


turbulent
Soit une conduite dont la paroi est maintenue à une température constante Tp, soit Tf
la température moyenne du fluide dans la section transversale de la conduite.

0.8 n
• loi empirique de Dittus et Boelter : Nu = 0,023 Re Pr ,

avec n = 0,4 lorsque le fluide est chauffé (Tp>Tf) et n = 0,3 lorsque le fluide est refroidi
(Tp<Tf). Cette loi est limitée à 10000 < ReD < 120000.

Pour les fluides dont la viscosité varie fortement aevc la température, on prendra la loi de
Sieder-Tate :
0.14
 
Nu  0,023 Re m Prm  m 
0.8 1/3

 w 
où les propriétés du fluide sont évaluées à la température moyenne (m) du fluide sauf pour le
dernier terme où la viscosité dynamique W est évaluée à la température de paroi. Le domaine
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de validité de cette formule est Re > 104 et 0,7 < Pr <16700.

Application à une conduite de diamètre D = 60mm, transportant de l'eau à la température


moyenne égale à 40°C avec une vitesse débitante U = 1m/s (propriétés physiques  = 0,6 10-6
m2/s,  = 1,43 10-7 m2/s, soit Pr = 4,3,) :

On calcule Re = 105 : la loi de Dittus et Boelter donne Nu = 414 d’où h = 4140


W/m2/K .

Convection naturelle : plaque verticale à température constante


Considérons une plaque verticale de hauteur H à température constante Tp supérieure
à la température ambiante Ta du fluide environnant : il se développe le long de la plaque un
écoulement ascendant de type couche limite semblable à un jet pariétal.

Cette couche limite comporte


- une première zone laminaire (en bas de la plaque),
- une zone turbulente (en haut, cf. figure ci-dessous).

critère de transition entre ces 2 zones : Rax = Gr Pr =109.

zone turbulente

épaiss eur de la couche


limite hydrodynamique

9 zone de trans ition


Ra x=10

zone laminaire
T
p
u
Ta < T
p
0

Schéma de l'écoulement de convection naturelle


engendré par une plaque chaude dans un fluide

nombre de Nusselt en régime laminaire :


__
le nombre de Nusselt local, Nu x, qui décroit avec x , peut etre intégré entre 0 et la longueur L
de la plaque pour fournir le nombre de Nusselt global : Nu=hL/ qui dépend du nombre de
Grashof global GrL comme suit :
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1/ 4
4  Gr  0.75 Pr1 / 2
Nu   L  f (Pr) avec f(Pr)=
3 4  (0.609  1.221Pr1 / 2  1.238 Pr)1 / 4

nombre de Nusselt en régime turbulent :


__
Si la majorité de la plaque est turbulente (RaL >> 109), le nombre de Nusselt global Nu L peut
être estimé par la relation semi-empirique suivante :

__
Nu L = 0,0248 RaL2/5 Pr1/15 /(1 + 0,494 Pr2/3)2/5

Exemple : Evaluation du flux de chaleur transféré dans l'air par un radiateur constitué par une
plaque verticale de hauteur l = 1m.

données : Ta = 20°C et Tp = 60°C


propriétés physiques de l'air :
1
Pr = 0,5,  = 10-5 m2/s,  = 2 10-5 m2/s,  = 0,025 W/m/K,  = 273 K-1,

__
Ral = 1,02 1010 et Nu l = 212.

_
h = 5,3 (à comparer avec les valeurs utilisées précédemment)

d'où le flux de chaleur P par unité de longueur de radiateur :

_
P = h l (Tp - Ta) = 212 W par mètre de longueur de radiateur.

Formule plus générale : Nu L  C.RaLn avec C=0.59 et n=1/4 si RaL<109et C=0.10 n=1/3 si
RaL>109

Quelques corrélations
Convection libre externe
Nu = A Ram = A (Pr Gr)m
Dimension
Géométrie Valeur de Ra Régime A m
caractéristique
Hauteur de la
Plaque plane 104 < Ra < 109 Laminaire 0,59 1/4
plaque
verticale
ou
Ou
Hauteur du 109 < Ra < 1013 Turbulent 0,13 1/3
Cylindre vertical
cylindre

105 < Ra < 107 Laminaire 0,54 1/4


Plaque plane Largeur de la
horizontale plaque
107 < Ra < 3 1010 Turbulent 0,14 1/3

Cylindre Diamètre du
104 < Ra < 109 Laminaire 0,53 1/4
horizontal cylindre
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109 < Ra < 1013 Turbulent 0,13 1/3

Convection forcée interne


Nu = A Ren Prm

Dimension
Géométrie Valeur de Re Régime A n m
caractéristique
Re < 1000 Laminaire 3,66 0 0

1000 < Re < 2200 Laminaire 1,86 1/3 1/3


Diamètre
Conduite
hydraulique
0,4 si Tf < Tp
Re > 10000 Turbulent 0,023 0,8
0,3 si Tf > Tp

Convection forcée externe


Nu = A Ren Prm + B

Dimension
Géométrie Valeur de Re Régime A n m B
caractéristique

Re < 3 105 Laminaire 0,664 1/2 1/3 0


Longueur de la
Plaque plane
plaque
Re > 5 105 Turbulent 0,036 4/5 1/3 0

Cylindre 10 < Re < 103 Laminaire 0,59 0,47 0,38 0


Diamètre du
perpendiculaire à
cylindre
l’écoulement 103 < Re < 105 Turbulent 0,21 0,62 0,38 0

1 < Re < 105 Laminaire 0,38 0,56 0,36 20


Diamètre de la
Sphère
sphère
Turbulent 0

Diamètre du
tube
Faisceau de tubes 2 102 < Re <
Vitesse dans la 0,23 0,65 1/3 0
en ligne 2 105
section la plus
étroite
Diamètre du
tube
Faisceau de tubes 2 102 < Re <
Vitesse dans la 0,41 0,60 1/3 0
en quinconce 2 105
section la plus
étroite
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Bibliographie de base

F. INCROPERA and D. De WITT


« Fundamental of Heat Transfer » 4th edition
J. Wiley and Sons, New York, 1996
Cet excellent livre est général et contient beaucoup d’exemples concrets intéressants

B. EYGLUNENT
"Thermique théorique et pratique"
Hermès, Paris, 1994
Dans cet ouvrage, les transferts thermiques sont abordés de manière simple, pratique et efficace.

A.M. BIANCHI, Y FAUTRELLE et J ETAY


« Transferts thermiques »
Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, (Lausanne CH), 2005-11-08
Ce livre est un livre de base sur les échanges thermiques en général

P. DUNN et D.A. REAY


"Heat Pipes"
Pergamon Press - (3ième édition) [1978].
Ce livre représente un des ouvrages de référence pour la théorie et les applications des caloducs.

E.R.G. ECKERT et R.M. DRAKE


"Analysis of Heat and Mass transfer"
Mc Graw-Hill [1972].
Ce livre est plus général que le précédent et constitue un ouvrage de référence. Il couvre la conduction, la
convection et le rayonnement pour le transfert de chaleur. Le dernier chapitre est dévolu aux transferts de
masse.

J. F. SACADURA
"Initiation aux transferts thermiques"
Technique et Documentation Lavoisier [1982].
L'intérêt de ce livre n'est pas limité au fait qu'il soit écrit en français. C'est un ouvrage collectif très
pédagogique. Il couvre toute la discipline et offre de nombreux exemples pratiques à notre réflexion.

R. SIEGEL et J.R. HOWELL


"Thermal Radiation Heat Transfer"
Hemisphere Publishing Corporation (2ième édition) [1981].
Ce livre est très complet sur les transferts radiatifs. Il convient bien aux personnes devant, par exemple, pour un
projet, étudier de façon approfondie ce type de transferts.

J. TAINE et J.P. PETIT


"Transferts thermiques. Mécanique des fluides anisothermes".
DUNOD - Editions BORDAS [1989].
Ce livre, écrit en français, offre une bonne approche de la convection.

L.C. BURMEISTER
"Convective Heat Transfer"
J. Wiley & Sons, 1983
On trouvera dans ce livre beaucoup de détails sur les transferts par convection ainsi que, dans une moindre
mesure, sur les transferts de masse.

A. BEJAN
« Convective Heat Transfer »
J. Wiley, New York, 2nd edition, 2004
Ouvrage détaillé pour aller plus loin sur la convection et les lois d’échelle.

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