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Sans surprise, Antigone meurt.

Mais cette mort est beaucoup tortueuse que celle qu’on pouvait
s’imaginer. Alors qu’un dialogue houleux s’engage entre Antigone et Créon, toute nos certitudes ont
volé en éclat. La révélation la plus symptomatique de ce moment de doute que nous lecteurs avons
traversé est évidemment la révélation de Créon sur l’identité du macchabé pourrissant et qui était
sensé être Polynice. Après ces révélations, Antigone aurait du calmer sa frénésie et arrêter de vouloir
absolument couvrir le corps de son défunt frère.Non. C’est en effet tout le contraire qui se passa.
Antigone chercha dans l’utilisation d’une verve agressive à l’encontre de Créon à provoquer ce
dernier. Cette dernière n’a donc pas décélérer dans sa folie suicidaire. Créon l’a donc condamner à
mort. Finalement, nous ne seront jamais la cause exacte de la volonté suicidaire d’Antigone. Le
monde l’a-t-il écœurer une bonne fois pour tout. Hémon, qui peut sembler être à certain moment le
cadet des soucis d’Antigone se suicidera. Son suicide couplé avec celui d’Eurynice montre bien les
rapports consubstantiels que certains personnages ont entre eux. Un suicide en entraine un autre et
ainsi de suite. Créon nous montre donc son visage froid et ne semble éprouvé aucune empathie.
Antigone était une sorte d’ange funeste, tant sa volonté de rendre hommage à son défunt frère et
donc dans une certaine mesure de répandre une sorte de bonne parole était équivalente avec ses
desseins suicidaires et son « instabilité ».

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