LES REVÊTEMENTS DE SOL

& l’ ETANCHIETE

ENA TETOUAN
LES REVÊTEMENTS DE SOL

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On trouve tant d’excellents produits sur le marché qu’il peut s’avérer très
complexe de choisir un revêtement de sol qui soit à la fois sain, durable,
attrayant et facile d’entretien.
Pour prendre la meilleure décision, songez à l’endroit où le nouveau
revêtement de sol sera installé et aux conditions auxquelles il sera soumis.
Un revêtement de sol couvre une grande surface dans un construction; le
choix que vous ferez pourrait donc avoir des répercussions tant sur ce qu’il
vous en coûtera que sur la qualité de l’air intérieur.

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 Éléments à considérer

Envisagez les éléments suivants et comparez :

• Le produit sera-t-il posé dans un endroit où l’on circule beaucoup?
• Cet endroit est-il humide?
• Le plancher doit-il servir d’écran acoustique?
• Dans quelle mesure le revêtement de sol doit-il être antidérapant?
• Le produit est-il facile à nettoyer et à entretenir et combien de temps êtes-
vous prêt à consacrer à ces tâches?
• Est-ce qu’un membre de la famille souffre d’allergies ou d’asthme?
Habituellement, plus sa surface est dure, plus le revêtement de sol est sain à
cet égard.
• Le produit est-il durable?
• Que couvre la garantie?
• Les matériaux et la pose coûtent-ils cher?
• Le nouveau revêtement conviendra-t-il au support de revêtement de sol
(« sous-plancher ») en place? Ce support doit-il être préparé ou réparé?

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I. LES REVÊTEMENTS DE SOL

Les revêtements de sol sont les éléments de finition indispensables aux dalles et planchers,
pour des raisons de confort, d'entretien ou d'amélioration des propriétés acoustiques du
logement, en tenant compte de l'utilisation du local et du type de support du revêtement
(plancher béton, bois, acier...).

Deux familles de produits sont habituellement distinguées

— Les revêtements de sols traditionnels comprennent les dalles en pierres
naturelles ou reconstituées, les carrelages et les parquets traditionnels.
— Les revêtements de sols minces regroupent les dalles thermoplastiques, les
thermoplastiques, les caoutchoucs, les textiles (moquettes) et les parquets mosaïques.

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1.1. Revêtements de sols traditionnels

•Les dalles en pierres naturelles ou reconstituées

—Les dalles naturelles peuvent être en calcaire (comblanchien, travertin), en marbre, en granit, en
porphyre ou encore en ardoise... Leur épaisseur varie de 7 à 30 mm .
— Les dalles en pierres reconstituées sont réalisées avec des éclats de marbre ou autres, moulés avec
un liant (granito). Elles se composent d'une semelle en mortier de 1,5 cm complétée par la couche
décorative.

•Les carrelages
ils sont en éléments durs, de forme et de dimensions variables (de 30 x 30 cm à 2 x 2 cm). Leurs
épaisseurs varient de 3 mm pour les plus petits à environ 15 mm. Ces produits en argile cuite subissent
parfois un traitement particulier.

• Les parquets traditionnels

Les parquets traditionnels sont réalisés avec des lames de bois clouées sur des lambourdes. L‘épaisseur
des lames est de 23 mm si I 'entraxe des lambourdes est de 45 cm, de 16 mm si les lambourdes sont
seulement écartées de 30 cm. La longueur des lames Vane de 0,5 a 2 m et la largeur entre 50 et 100
mm (70 mm dans le cas de chauffage par radiateurs ou convecteurs). Les principales essences de bois
utilisées sont le chêne, le châtaignier, le hêtre, le pin maritime...

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En immeuble collectif, une dalle en béton armé de 16 cm d‘épaisseur permet de satisfaire la
réglementation acoustique vis-à-vis des bruits aériens, Vis-à-vis des bruits d'impacts, les
performances de la dalle sont en dessous de la limite réglementaire .C'est donc le revêtement
qui devra apporter ce complément d'isolation.

3. INTERFACE REVÊTEMENT / SUPPORT

Les revêtements collés correspondent aux moquettes, carrelages, dalles ou lés plastiques,
caoutchouc, etc. Quand le support est une dalle en béton ou similaire, la pose s'effectue sur :
-une chape rapportée en mortier de ciment ou similaire, d‘épaisseur 2 à 4 cm,
-sur une chape incorporée à la dalle en mortier de ciment (pas de surépaisseur)
-ou bien sur un enduit de lissage, avec de 2 à 5 mm.

Les revêtements scellés correspondent aux carrelages et dalles de pierre. Sur un plancher béton
(plancher présentant en face supérieure une surface de béton continue), on scelle directement
le carrelage, à l'aide d'un mortier de pose d‘épaisseur 3 à 4 cm.

Dans le cas d'un plancher en béton susceptible de fluer (plancher chauffant par
exemple), la chape sera placée sur une couche de désolidarisation constituée d'un
film plastique ou d'un lit de sable de 1 cm d‘épaisseur ou encore d'un feutre bitume
36S. Il est contre-indiqué, pour des problèmes de déformation du support
incompatible avec le revêtement, de placer du carrelage, des dalles en pierres ou
assimilés ou encore du parquet mosaïque sur un plancher à ossature bois.
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CLASSIFICATION ET UTILISATION

La durée de vie d'un revêtement de sol dépend de son aptitude à résister aux sollicitations
qu'il subit mais également de l'usage que l'on en fera.
les revêtements sont classée selon leur degré de résistance aux agents mécaniques,
physiques et chimiques.

( E xe m pl e )
Caractéristique Agent Niveau
performance

Résistance à l'usure Effet de la marche 1, 2, 3, 4

Talon aiguille, pied et

Résistance au poinçonnement ou usure d'impact 1à3
roulette des meubles
Comportement à l'eau 0à3
Produit de nettoyage
ménager, produit
Comportement vis-à-vis des produits chimiques 0à3
pharmaceutique ou
alimentaire

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 Epaisseur
(mm)
Carrelages 3 à 45
1. Parquets
 traditional 16 à 23
 mosaique 8
avec sous-couche 2 mm de liège 10

2. Revêtments de sols plastiques

 sans sous-couche : dalle et revêtement vinyle flexible 1,6 à 3,2

 avec sous-couche : vinyle sur feutre jute 1 à 4,5
sur feutre synthetique 2,2 à 3,5
sur semelle liege PVC 3 à 3,5
sur semelle PVC alveolaire 2,5 à 4,5
expanses à relief 5
3. Revêtments de sols textilles: tapis aiguilletés et moquette 3à8

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Le revêtement de sol et les matériaux qui serviront à le poser pourraient avoir une
incidence sur la santé. Certains types de revêtement, ainsi que les colles et les apprêts
utilisés pour leur mise en place, peuvent dégager des vapeurs chimiques. Ces
émanations peuvent être nocives pour bien des personnes aux prises avec des
problèmes d’allergie, d’asthme ou de sensibilité aux produits chimiques. Et ces produits
peuvent nécessiter des semaines, voire des mois, pour s’évaporer ou sécher
complètement.

À la fin de cette période, il ne subsiste plus d’odeur détectable et la majorité des gens ne
sont plus affectés. Habituellement, les symptômes subis ressemblent à ceux de la grippe.
Envisagez de choisir un revêtement de sol dégageant le moins d’émissions possible.

Si vous employez un adhésif et un apprêt pour poser un revêtement de sol, choisissez un

produit à base d’eau. Dans la mesure du possible, procurez-vous la fiche signalétique
(fiche technique sur la sécurité des substances) du produit, que vous pourrez trouver
chez la plupart des marchands. Demandez au détaillant combien de temps est
nécessaire pour que les vapeurs s’évaporent complètement et qu’il ne subsiste plus
d’odeurs. Cet aspect est important pour les personnes allergiques ou asthmatiques.

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LES PLAFONDS

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A l'origine, le rôle du plafond est essentiellement esthétique. Il pourra, selon les cas,
assurer d'autres fonctions comme par exemple l'isolation thermique, l'isolation
et/ou la correction acoustique, la protection incendie et permettre aussi le passage
de réseaux (VMC, chauffage, etc.).
On distingue, selon leur constitution, les plafonds enduits et les plafonds suspendus.

1. PLAFONDS EN DUITS
Lorsque la sous-face d'une dalle est de bonne qualité géométrique, un simple
enduit de lissage de 3 à 5 mm convient.
Un plancher poutrelle entrevous (par exemple) recevra un enduit plâtre d‘épaisseur
comprise entre 10 et 15 mm.

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PLAFONDS SUSPENDUS

Lorsque le plancher présente des retombées (poutres apparentes : solives bois, poutrelles
métalliques ou encore poutres béton armé), on réalisera si nécessaire un plafond rapporté afin
d'obtenir une surface sans décaissé.
Deux familles de solutions sont envisageables.

• Première famille
On projette du plate sur un support fixe sous le plancher qui peut être un lattis de bois ou
métallique, ou bien une surface horizontale réalisée avec des éléments spéciaux en terre cuite
suspendus à l'aide de crochets métalliques :

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•Deuxième famille
Des plaques de plâtre ou un autre matériau sont vissées sur une structure en
bois ou en acier suspendue sous le plancher. Les plaques présentent un
parement fini (pour la correction acoustique par exemple) ou sont directement
préparées pour recevoir la peinture (plaque de plâtre à peindre).

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LES TOITURES - TERRASSES

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Ces toitures (dont l‘élément porteur peut être en maçonnerie, en bois ou en métal) sont
caractérisées par le fait qu'elles reçoivent un revêtement d‘étanchéité continu.

Dans l'ordre de construction, leur composition

la plus courante est la suivante :
-Un élément porteur assurant la stabilité
mécanique, la tenue au feu et l'isolation
acoustique,
-Une forme de pente éventuelle assurant
l‘écoulement de l'eau vers les évacuations,
-Un pare-vapeur en général permettant à
l'isolant de conserver ses caractéristiques
initiales.
-Une isolation thermique protégeant, dans
cette position, l‘élément porteur des chocs
thermiques et limitant les déperditions du
local couvert,
-Un revêtement d‘étanchéité .
-Une protection de l’étanchéité vis-à-vis des
rayons ultraviolets (UV) et de sollicitations
mécaniques diverses
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La conception d'une toiture-terrasse (TT) dépend de sa destination, de sa pente et des
conditions climatiques.

Pente Type de toiture Destination

%

à pente nulle (non admis e n Inaccessible (sauf pour l'entretien). Technique ou zone
0
climat de montagne) technique. Accessible aux piétons avec dalles sur plots. Jardin.

Inaccessible (sauf pour l'entretien).

Technique ou zone technique.
Accessible aux piétons (circulation ou séjour).
1à5 Plate Accessible aux véhicules légers (VL) ou lourds (PL) (circulation -
stationnement).
jardin
>5 Inclinée Inaccessible (sauf pour l'entretien). Rampe d'accès aux véhicules.

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Plan de toiture

Il définit la composition de la toiture. Il permet à l'entreprise d‘étanchéité d‘établir les plans et

dessins de détail des ouvrages d‘étanchéité et il indique entre autres :
-une définition complète des formes de la toiture,
-les évacuations d'eaux pluviales et les trop-pleins (emplacement, diamètre ou section).
-les positions, dimensions et principes des reliefs et émergences, etc. (pour plus de détails,
on pourra se reporter au Cahier des clauses spéciales

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ETANCHIETE

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Qualités de l’étanchéité

Selon la situation et l'utilisation de la toiture sur laquelle est mis en œuvre, le

revêtement d‘étanchéité subit des sollicitations d'origine thermique et
mécanique d'intensité variable. Il devra résister :
— A la fissuration : le type de liaison du revêtement à son support détermine
sa résistance à la fissuration;
— Aux effets de la température : les chocs thermiques plus ou moins forts selon
les régions peuvent nuire à la bonne tenue des revêtements ;
— Au poinçonnement : Il peut être du à des sollicitations statiques
* jardinières,
* système de ventilation mécanique contrôlée (VMC))
* stationnement de véhicules, etc. ,
* à des sollicitations dynamiques (chutes d'outils, etc.) ;
— Au vieillissement dû à l'oxygène de l'air et aux ultraviolets (UV)

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Systèmes d'étanchéité

La durabilité d'une étanchéité est

obtenue par l'association de
composants jouant des rôles
complémentaires :

-En partie courante : un isolant, un

revêtement d'étanchéité et une
protection sont le plus souvent
nécessaires

-Sur les reliefs : le relevé du

revêtement et une protection
suffiront.

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Lorsque le revêtement d‘étanchéité est placé sur l'isolation, le dispositif comporte :
—Un écran pare-vapeur.
—Une couche isolante.

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Feuilles de bitume élastomère (exemple )

Le revêtement d‘étanchéité est constitué de deux feuilles d'étanchéité à base de bitume

élastomère ; on le nomme bicouche ».
* La première est posée selon les cas en indépendance ou en adhérence sur son support;
* la deuxième couche est collée a l'EAC (Enduit d'Application à Chaud) ou soudée sur la
première ; les lés de chaque couche se recouvrent entre eux sur une largeur de 6 cm.
La pose du revêtement peut être effectuée à lits successifs ou bien à lits croisés.

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 Relevés d’ètanchtiété

Un relevé est constitué dans les cas courants

d'une équerre de renfort (10 x 10 en cm) et
d'une feuille d‘étanchéité posée en
adhérence sur le relief présentant un talon
de 15 cm.

La pose en adhérence est obligatoire.

Les joints verticaux des reliefs sont pontés

par une bande bitume armé (BA auto
protégé alu) de 20 cm de largeur avec retour
en talon de 10 cm; cette bande, posée face
métal contre béton, collée suivant des
lisières de 5 cm, est indépendante du béton
sur 5 cm de chaque cote du joint.

Les relevés peuvent être autoportées en

toiture accessible si un ouvrage les protège
sans empêcher I' entretien. Dans les autres
cas, ils reçoivent une protection en dur .

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 Protection des revêtements d‘étanchéité

En partie courante, la protection peut être, selon les cas, une autoprotection ou une
protection lourde.
•Autoprotection : elle est constituée par une feuille métallique mince ou bien par des
granules minéraux de surface, rapportés sur la 2éme feuille d'un revêtement de type
bicouche.
• Protection lourde : on distingue deux cas :
- meuble : on dépose une couche de granulats roulés ou concasses (ép. min. = 4 cm)
sur l‘étanchéité ;
- dure : elle est désolidarisée de l‘étanchéité et fractionnée (sauf pour l'asphalte
gravillonne) sur toute son épaisseur pour des joints périphériques (en bordure des
reliefs et émergences de toute nature) et complémentaires. Ces joints seront garnis
d'un produit imputrescible apte aux déformations alternées.

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Nature de la protection en fonction de la destination de la terrasse.
Destination de
la toiture-terrasse
Inaccessible
Accessible à la circulation
piétonnière et au séjour
Parc de véhicules légers (VL)
Parc de véhicules lourds (PL)
Jardin
Techniques et chemins
de circulation
Nature de la protection
– Autoprotection
– Gravillons
– Asphalte gravillonné (sur étanchéité asphalte)
– Mortier ou béton coulé sur couche de désolidarisation
– Dalles préfabriquées en béton ou en pierre dure épaisse, posées sur
couche de désolidarisation
– Paves en béton autobloquants ou non, posés sur lit de sable
– Dalles de circulation sur plots
– Revêtement asphalte , uniquement sur maçonnerie
– Dallage en béton armé sur couche de désolidarisation, mis en
œuvre sur revêtement asphalte de type A ou bicouche
– Dallage en béton armé sur couche de désolidarisation, mis en
œuvre sur revêtement asphalte type A ou P ou bicouche
– Protection en mortier ou en béton
– Asphalte gravillonne sur revêtement asphalte
– Même protection que pour les toitures accessibles à la circulation
piétonnière et au séjour sauf dalles de circulation sur plots
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 Ouvrage en partie supérieure du relevé.
Les reliefs sont des ouvrages émergents sur
lesquels l‘étanchéité est relevée sur tout ou
partie de leur hauteur.
Ceux-ci peuvent être en béton arme (ép.. min.
8 cm; parement courant), ou en maçonnerie
d‘éléments pleins (ép. min. 10 cm) ; la face
recevant l‘étanchéité ne doit être constituée
que d'un seul matériau.
Il est admis de relever l‘étanchéité sur un mur
de retrait d‘étage même s'il est en maçonnerie
creuse.
Pour être étanches, les reliefs doivent être
revêtus de façon continue par l‘étanchéité y
compris leur face supérieure ou bien
surmontés par un couronnement empêchant
le passage de l'eau, ou encore être munis d'un
ouvrage en partie supérieure du relevé qui
empêche les eaux de ruissellement ou de
rejaillissement de s'introduire derrière le
relevé d‘étanchéité.

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Hauteur minimale (H) du relevé d‘étanchéité au-dessus de la protection.

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Cas d’ètanchiètè

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Terrasses Inaccessibles

Nota: les couleurs sont données à titre indicatif

pour mieux visualiser les différents éléments
mis en oeuvre.

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Avec isolation

Descriptif du complexe :
1. l'enduit d'imprégnation à froid (EIF)
2. le pare-vapeur (couche s'opposant au
passage de la vapeur d'eau)
3. le relevé en pare-vapeur
4. l'isolant
5. la première couche d'étanchéité
6. l'équerre de renfort
7. la seconde couche d'étanchéité
8. le relevé autoprotégé

Terrasses Inaccessibles Auto-protégées

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Avec isolation

Descriptif du complexe :

1. l'enduit d'imprégnation à froid (EIF)

2. le pare-vapeur (couche s'opposant au
passage de la vapeur d'eau)
3. le relevé en pare-vapeur
4. l'isolant
5. la première couche d'étanchéité
6. l'équerre de renfort
7. la seconde couche d'étanchéité
8. le relevé
9. la couche de gravillons

Terrasses Inaccessibles avec Protection Gravillon

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Terrasses accessibles

Nota: les couleurs sont données à titre indicatif

pour mieux visualiser les différents éléments
mis en oeuvre.

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Avec isolation

Descriptif du complexe :
9 1. l'enduit d'imprégnation à froid (EIF)
2. le pare-vapeur (couche s'opposant au
passage de la vapeur d'eau)
3. le relevé en pare-vapeur
8 4. l'isolant
5. la première couche d'étanchéité
6. l'équerre de renfort
7. la seconde couche d'étanchéité
8. le relevé
9. les dalles posées sur plots réglables

Terrasses accessibles sous Protections Lourdes

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 Sans
protection
raportée

Descriptif du complexe :
1. primaire
2. entoilage
3. première couche de résine
4. deuxième couche de résine

Etanchéité
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résine
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LES COSTIÉRES

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Les costières sont des reliefs situés en
bordure des joints ou des trémies et le
long des émergences traversant
librement le gros œuvre de la toiture. Ils
sont en béton armé en terrasse
accessible et peuvent être en Sur simple costière, un bandeau en béton arme ou
maçonnerie d‘éléments pleins en des bandes de solin métalliques suffisent
terrasse inaccessible sauf sous
lanterneaux et coupoles.

Afin d'assurer l‘étanchéité, un dispositif

de couronnement tel que décrit ci-après
est nécessaire.

Sur double-costière, on peut retenir l'une des

solutions suivantes:
– un couvre-joint métallique (fig. a) ou un chaperon
en béton (fig. b) (le revêtement est relevé sans être
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 Souches
Les conduits rapprochés (0 < 30 cm) sont
regroupés dans une seule souche. Elles
sont en général construites sans costière.
Leur habillage (hors climat de montagne)
est réalisé en maçonnerie creuse enduite
d‘épaisseur minimale 10 cm si la
résistance thermique de la souche est
quelconque.

Canalisations
Lorsqu'une canalisation est située dans
une souche, il faut assurer l‘étanchéité à
sa sortie

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Les canalisations isolées en métal passeront
directement dans une réservation du gros œuvre .
Lorsqu'elles sont en PVC, elles passent dans un
fourreau métallique lié à l‘élément porteur et
dépassant de 15 cm au-dessus de la protection si
ce n'est pas un trop-plein.
Le raccord au revêtement est réalisé par une
pièce en plomb (e = 2,5 mm) constituée d'une
platine (avec un débord de 12 cm minimum)
soudée à un manchon.
Les conduits de VMC (tube spiralé ou agrafé) et
toute autre pénétration non étanche seront Traversée d'une canalisation en métal ou en PVC.
raccordés à un dé en béton ou passeront dans
une souche. Le dé reçoit le revêtement
d‘étanchéité. Lorsqu'il est recouvert, sa partie
supérieure doit avoir une pente rejetant les eaux
vers l’éxtèrieur. Les conduits traverseront le gros
œuvre comme précédemment soit dans une
réservation, soit dans un fourreau.
Une crosse TV, un montant de garde-corps, ou
toute autre traversée seront raccordés au
revêtement d‘étanchéité par platine soudée a
embase en plomb coulée ou par platine et
manchon. ENA TETOUAN
Raccordement d'un conduit non étanche par un de en béton
 Joints de Gros œuvre

On distingue les joints courants, les joints plats

surélèves et les joints plats. Les deux premiers types
de joints sont bordés par des costières. Celles des
joints plats surélèves auront la même hauteur que
les acrotères auxquels elles se raccordent (h = 5 cm
au dessus de la protection).
Les joints plats sont interdits en toiture-terrasse
inaccessible, jardin et technique et sont admis
lorsque aucune saillie n'est tolérable en raison de
Réservations pour joints plats.
l'utilisation de la toiture (aire de jeux, parking...). Les
bords du joint (béton ou panneaux isolants) doivent
être évidés pour recevoir le matériau d‘étanchéité

En étanchéité asphalte, un encuvement doit régner

de chaque coté du joint (2 cm de profondeur pour
les parcs de stationnement et 1 cm dans les autres
cas). Les dispositifs d'étanchéité de ces joints sont
sous avis technique. Les deux types de protection du
dispositif (dallette, dalle de protection : utilisables
quel que soit le revêtement) reportent les efforts de
part et d'autre du joint.

Dispositif d‘étanchéité des joints plats.

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DISPOSITIONS SPECIFIQUES

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 Toiture-terrasse technique

L'implantation des équipements techniques

est définie à la figure (1)

Pour un équipement solidarise à l’élément

porteur, la distance entre sa sous-face et le Fig.1. Implantation des équipements techniques (vue en plan).
revêtement doit être au minimum de 20 cm s‘il
est prévu de le démonter. Sinon, doit
correspondre aux indications de la figure (2).
équipement léger (trainasse de ventilation,
etc.) est solidarise à un massif en béton posé
sur un panneau isolant (polystyrène expansé
[masse volumique = 25 kg/m3] ou un liège
expansé aggloméré en contact avec le Fig. 2. Equipement non démontable solidarise à l‘élément porteur
revêtement [ep. min. 3 cm]), ou sur une
protection dure par dalles préfabriquées sur
panneau isolant (fig. 3).

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Fig. 3. Liaison d'un équipement léger au complexe d‘étancheité.
Toiture-terrasse jardins
Dans l'ordre de construction, elles comprennent :
- un revêtement d‘étanchéité,
- une protection du type chape ou dalle (distance entre
joints dans les 2 sens : 5 m) désolidarisée par une double
couche de feutre bitume Fb36S (faces en regard liégées)
ou par un non-tissé synthétique imputrescible,
- une couche drainante composée de granulats d'argile ou
de schiste expansé (granularité 10/20 ; e 10 cm), de cailloux et
gravier (granularité 15/30 minimum ; e 10 cm), ou de plaques
moulées nervurées en polystyrène expansé adaptées à cet
usage (masse volumique 25 kg/m3 et e 6 cm),
- une couche filtrante, habituellement constituée de
nappes de laine de verre ou de non-tissés synthétiques,
retient les éléments fins de la terre et permet la
circulation pour la mise en œuvre de la terre. Les nappes
se recouvrent de 10 a 15 cm et se relèvent sur la hauteur
Coupe-type sur toiture-terrasse avec
des regards d'entrées d'eaux et au-dessus des joints de revêtement bicouche
dilatation enterres,
-une couche de terre végétale dont l’épaisseur est
fonction du type de végétation prévue (30 cm pour du
gazon à 1 m pour des arbustes).
Il existe des systèmes sous avis technique dans lesquels la
protection lourde est supprimée et l‘épaisseur de la
couche drainante est diminuée ; ils procurent ainsi une
économie sur la hauteur des relevés. ENA TETOUAN
Terrasses sous Terres végétales

Nota: les couleurs sont données à titre indicatif

pour mieux visualiser les différents éléments
mis en oeuvre.

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 Avec
isolation
Descriptif du complexe :
1. l'enduit d'imprégnation à froid (EIF)
2. le pare-vapeur (couche s'opposant au
passage de la vapeur d'eau)
3. le relevé en pare-vapeur
4. l'isolant
5. la première couche d'étanchéité
6. l'équerre de renfort
7. la seconde couche d'étanchéité
8. le relevé jardin
9. la couche de drainage
10. le feutre jardin
11. la terre végétale

Terrasses sous Terres végétales

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 Avec isolation
Descriptif du complexe :

1.l'enduit d'imprégnation à froid (EIF)

2. le pare-vapeur (couche s'opposant
au passage de la vapeur d'eau)
3. le relevé en pare-vapeur
4. l'isolant
5. la première couche d'étanchéité
6. l'équerre de renfort
7. la seconde couche d'étanchéité
8. le relevé
9. la couche de gravillon
10. le pare-gravier
11. la couche de végétalisation

Terrasses Inaccessibles avec Système de Végétalisation

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Toiture terrasse accessible aux véhicules

Selon l'utilisation de la toiture, on déterminera grâce au tableau suivant la nature du support du

revêtement d‘étanchéité.

Utilisation de la toiture Nature du support.

Véhicules lourds type A, B, C ou f.d.p. adhérente.

dito véhicules lourds

+ type D
Véhicules légers + panneaux isolants non
porteurs sous avis technique.

type A ou B (prévoir des butées

sur le gros œuvre ,assurant la
Rampes
stabilité de la protection
lorsqu'elle existe.

Tableau de : Nature du support du revêtement d‘étanchéité.

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 a. Véhicules légers

Type A : asphalte qualité étanchéité

Type P : asphalte qualité parc

Butées assurant la stabilité d'une protection

d‘étanchéité sur rampes.

b. Véhicules lourdes

Complexes d‘étanchéité (étanchéité + protection)

ENA TETOUAN utilisables pour les toitures-terrasses accessibles
les complexes d‘étanchéité utilisables en partie courante. aux véhicules.
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 M.AMEZGUIOU

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