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L'Education Fondamentale

Notre Conscience est endormie. Pour s’éveiller, notre Conscience a besoin


d’une science spéciale, d’une éducation spéciale. Cette science est la science
de la Conscience. La science de la Conscience est l’Education Fondamentale.
Un des grands obstacles à l’éveil de la Conscience est l’usage que nous
faisons de notre Mental. L’Education Fondamentale nous donne des
orientations sur la manière d’utiliser notre Mental.
Il est urgent d’étudier notre Mental et de nous rendre compte de la façon
dont nous l’utilisons. Le Mental est une faculté nécessaire. Dans la vie
quotidienne, nous avons besoin de cette faculté. Au cours de notre très
longue histoire, depuis l’instant où nous avons décidé de transgresser les lois
de l’Univers (cette transgression est de type sexuel), le Mental humain, qui
reflétait les mystères de l’Univers, s’est transformé en un principe matérialiste,
déconnecté des mystères de l’Univers.
Le Mental humain dégénéré utilise son « génie », ou sa capacité pour faire
des choses, totalement éloignées de toute considération humaniste, telle que
le respect de la vie d’autrui, le respect de la vie animale et végétale, l’Amour,
la Justice, l’art inspiré par la Beauté et l’Amour, etc. ; de là, l’immense
déséquilibre intérieur dans lequel peut vivre chacun d’entre nous, et le
désordre dans lequel s’est immergé notre humanité.
Au sujet du Mental, le Maître Samael Aun Weor dit dans le chapitre 9 de son
libre intitulé « Education Fondamentale » ce qui suit: « Par l’expérience, nous
avons pu vérifier qu’il est impossible de comprendre ce qu’est l’Amour, tant
que nous ne comprenons pas de façon intégrale le complexe problème du
Mental. «Ceux qui identifient le Mental au Cerveau se trompent totalement.
«Le Cerveau est fait pour élaborer la Pensée, mais il n’est pas la Pensée. Le
Cerveau est seulement un instrument du Mental. Il n’est pas le Mental.
Le Mental est énergétique, subtil; il peut se rendre indépendant de la matière;
lors de certains états hypnotiques ou pendant le sommeil normal, le Mental
peut se déplacer à des endroits éloignés pour voir et écouter ce qui se pase
lábà. «Dans les laboratoires de parapsychologie, se réalisent des expériences
notoires sur des sujets en état d’hypnose.
Beaucoup de sujets en état d’hypnose ont pu donner des informations avec
un luxe des détails minutieux, sur des personnes se trouvant dans des lieux
très lointains, ou sur des évènements qui étaient en train de se passer à de
très grandes distances. «Suite à ces expériences, les scientifiques ont pu
vérifier la réalité des informations transmises par de tels sujets.
«La réalité des perceptions extrasensorielles est absolument démontrée, et
seul un fou ou un ignorant pourrait avoir l’idée de nier la réalité des
extraperceptions.
Nous avons la nécessité d’étudier le Mental à fond si vraiment nous voulons
connaître de façon intégrale ce qu’on appelle Amour. « Les Enfants et les
jeunes des deux sexes, ont un mental plus élastique, ductile, rapide, alerte,
etc. « Nombreux sont les enfants et les jeunes qui se réjouissent à poser des
questions à leurs parents et professeurs sur telle ou telle chose.
Ils souhaitent connaître plus, ils veulent savoir et pour cette raison, ils posent
des questions, observent, voient certains détails auxquels les adultes ne
donnent pas d’importance ou qu’ils ne perçoivent pas. « Plus les années
passent, plus nous avançons en âge, plus le Mental se cristallise. Le Mental
des personnes âgées est figé, pétrifié ; un tel Mental ne change pas même à
coups de canon. « Les personnes âgées sont ainsi, et ainsi elles meurent; elles
ne changent pas, elles abordent toute question depuis un point figé.
« Le gâtisme des personnes âgées, leurs préjugés, idées fixes, etc., semblent
un ensemble dur comme la roche, dur comme la pierre, qui en aucune façon
va changer. C’est pourquoi nous avons ce dicton populaire : « Génie et figure
jusqu’à la tombe». (V. M. Samael Aun Weor)

L’Éducation d’Aujourd’hui
Nous allons à l'école, au collège, certains continuent à l'université; et pendant
ces longues années d'études, à qui d'entre nous est-il arrivé de se demander
pour quelle raison tant d'études, de stress, d'examens et de difficultés en tout
genre ? Nous allons à l'école parce que tous y vont, parce que c'est comme
ça, parce que c'est dans l'ordre des choses, parce que nos parents nous disent
d'y aller, et qu'eux-mêmes doivent obéir aux exigences d'un système éducatif.
Nous étudions mathématiques, grammaire, physique, géographie, et d'autres
nombreuses disciplines.
La lutte est rude pour passer concours et examens ; terminer l'année et passer
dans la classe supérieure sont devenus des prouesses, prouesses épuisantes.
La compétition est rude ; la compétition est un des fondements du système
éducatif.
Ce qui importe, c'est de passer dans la classe supérieure. Nous apprenons
par cœur ; pour apprendre par cœur, nous mettons en jeu une certaine
mémoire au moyen de laquelle nous pouvons répéter les leçons du jour ; le
lendemain, ces leçons apprises par cœur sont oubliées. Cette mémoire est
infidèle, inconstante, sans véritable fondement.
Nous répétons par cœur ce que nous apprenons par cœur ; mémorisation et
répétition. Analyse, réflexion, approfondissement de ce qui est enseigné, le
temps passe trop vite… Il faut terminer le programme de l'année, coûte que
coûte ! Dans la vie pratique, certaines matières étudiées s’avèrent inutiles,
d’autant plus qu’on oublie rapidement, la mémoire étant infidèle.
L’éducation fondamentale a un but : que chacun de nous devienne conscients
et intelligents. L’Intelligence s’éveille en nous lorsque s’éveille la Conscience.
Aujourd'hui, nous vivons avec beaucoup de peurs, soucis personnels,
préoccupations économiques et sociales et finalement, les enfants reçoivent
une éducation et apprennent une profession avec cette crainte transmise par
les adultes de se retrouver au chômage ou mourir de faim.
L’éducation fondamentale s’adresse à tous, enfants, adolescents, jeunes,
adultes et personne âgées. Le sujet central de l’éducation fondamentale est
l’éveil de la Conscience. La Conscience a été confondue avec l’intellect.
L’éducation d’aujourd’hui donne une place primordiale à l’intellect. Ecoles,
collèges, lycées et universités forment la partie intellectuelle de la personne.
Les diplômes sanctionnent les capacités intellectuelles de la personne. Ce qui
appartient à la Conscience est laissée dans l’oubli. L’intellect a besoin d’une
éducation, la Conscience aussi.
L’éducation de la Conscience est tombée dans l’oubli. Le résultat de cet oubli
se fait sentir par des déséquilibres de plus en plus profonds dans nos sociétés
(injustices, violences, incompréhensions, famines, perversions de tous ordres,
etc…).

L'Éducation Fondamentale
L’éducation fondamentale comprend un certain nombre de principes qui, mis
en pratique dans notre vie de tous les jours, nous emmèneraient sur le
mystérieux chemin de l’éveil de la Conscience. Analyser les connaissances
reçues, réfléchir sur toute information venant de l’école, de la radio, de la
télévision, des réseaux sociaux, de conférenciers, font partie de l’éducation
fondamentale. L’analyse et la réflexion auxquelles il est fait référence ici,
commencent par l’apprentissage du silence.
Dans la partie mentale de chacun d’entre nous, il y a une tendance incontrôlée
à vouloir opiner sur tout, à vouloir raisonner sur tout ; là s’exprime de façon
assez tyrannique un mental qui connaît tout, qui a tout compris, qui a tout
appris, qui n’a plus besoin de conseils ni d’explications puisqu’il sait tout…
La Conscience s’active lorsque ce mental qui sait tout, se tait. Pour qu’il se
taise, il est nécessaire de ne plus lui prêter attention… Ce mental continuera
à émettre des opinions et explications ; cependant, l’attitude que nous
adopterons face à lui permettra que nous commencions à marcher sur le
chemin de l’éducation fondamentale, sur le chemin de l’éveil de la
Conscience., etc…
Si nous commençons à procéder de cette manière, nous allons apprendre ce
qu’est la liberté authentique, la liberté intérieure et nous allons pouvoir nous
libérer de toutes les peurs. La peur est un ingrédient psychique redoutable
qui a envahi la psyché humaine. La peur est un élément constitutif de notre
psychologie qui empêche toute tentative de rentrer dans cet espace appelé «
monde intérieur », qui est le repaire de tous les Mois Psychologiques.
La peur est comme un gardien à la porte du mystère de chaque Moi
Psychologique. Si nous ne dépassons pas cette peur, si nous ne vainquons
pas cette peur, jamais nous ne pourrons connaître le mystère de la lumière
enfermée dans tous et chacun des Mois Psychologiques. L’éducation
fondamentale, comme science de la Conscience, nous donne une orientation
pour vaincre la peur et pour que naisse en chacun de nous la liberté de
penser, la liberté d’entreprendre, la liberté de faire, la liberté de réfléchir, etc.
La Conscience peut s’éveiller seulement s’il existe la liberté intérieure.
Tant qu’existe la peur, il ne peut y avoir de liberté intérieure. On nous dit
souvent ce qu’il faut penser. Très rarement, on nous dit comment penser,
comment utiliser notre Mental. L’éducation fondamentale nous enseigne
comment utiliser notre Mental pour que nous nous libérions de la peur, peur
de penser différemment des autres, peur d’agir d’une manière non
conventionnelle, peur d’avoir une existence différente des autres, peur d’être
différents des autres, peur du qu’en dira-t-on ; l’éducation fondamentale nous
enseigne comment utiliser notre Mental pour que s’éveille la Conscience.
La méditation et la réflexion profonde sont des outils de l’éducation
fondamentale.
L'apprentissage est nécessaire, car sans cela, nous nous transformerions en
personnes incapables de faire face aux diverses circonstances de l'existence ;
mais, pour apprendre, est-il nécessaire d'être poussé par la peur et de croire
tout ce qu'on nous dit ? Les étudiants devraient se libérer de la peur du «
qu'en dira-t-on », de la férule du maître, des règles, des dogmes, pour avoir
une libre initiative, spontanée et créatrice.
Apprendre à penser par soi-même et ne pas répéter des théories que d'autres
nous ont transmises, voilà ce que pourrait être la base d'une éducation
fondamentale. Il est indispensable de faire des investigations, d’analyser, de
s’enquérir et de méditer ; il ne s’agit pas de croire ni non plus, de ne pas
croire ; les deux sont les pôles opposés d'une même ignorance.
Lorsqu'on met en jeu ce qu'on appelle la compréhension, c'est à dire la
capacité de capter les phénomènes de façon directe, il devient possible de ne
plus accepter les théories entendues ou apprises ici et là.

L’Imitation
D’une manière générale, nous n’accordons aucune confiance à ce que nous
portons à l’intérieur. Les valeurs spirituelles que nous portons dans notre
nature humaine, ne nous intéressent pas car les aspects de la religion, à notre
époque, sont devenus tabous.
Nous donnons de l’importance à cette partie de nous-mêmes qui de façon
intransigeante, pense être la seule à devoir connaître. Elle s’enorgueillit de
ses connaissances apprises dans des livres, reportages, émissions de
télévision, études scolaires ou universitaires, conversations entre amis, etc…
Elle peut aussi ressentir un épouvantable complexe d’infériorité si elle se rend
compte qu’elle sait moins que les autres ; elle se compare à tout moment et
en tout lieu.
Si elle se sent « plus » que les autres, elle jouit ; si elle se sent « moins » que
les autres, elle souffre. Cette partie-là est la partie pensante de chacun d’entre
nous, la partie intellectuelle de chacun d’entre nous. Nous avons une tendance
à l’imitation : imiter celui qui est plus pour lui ressembler. Jamais il ne nous
viendrait à l’esprit d’imiter celui que nous considérons comme « moins que
nous ». Nous avons reçu une éducation.
Selon cette éducation, dans beaucoup de circonstances de la vie, nous avons
tendance à chercher à l’extérieur de nous-mêmes ce qui est susceptible de
nous apporter ce qui nous manque.
Raison pour laquelle nous passons notre vie de crainte en crainte ; la femme
craint pour son mari, l'homme craint pour sa femme, on craint pour ses
parents, on craint pour ses enfants, on craint pour son travail, on s'accroche
aux vieilles traditions, etc. Le manque d’un fondement intérieur solide nous
amène à craindre pour tout, et nous cherchons la sécurité dans l’argent, la
famille, les traditions, les souvenirs, les valeurs morales du moment, etc…
Lorsque nous avons peur, nous avons une tendance marquée à imiter les
autres, à imiter tous ceux auxquels nous sommes attachés, époux, épouse,
frères, sœurs, amis, etc… A la longue, l’imitation en termine avec la libre
initiative. Créer n’est pas imiter. Les peintres du Zen et du Chan n’imitent pas.
Ils créent en transmettant la beauté intérieure de ce qu'ils aiment.
L’important n’est pas d’imiter, mais de sentir la profonde signification de la
beauté (de la nature, de la vie, etc.) et de savoir la transmettre. C’est ainsi que
l’on développe le pouvoir créateur. Ce qui est nouveau survient, surgit
seulement quand il n’y a pas de crainte, quand il n’y a pas de peur de la vie,
peur de la mort, peur de perdre son emploi, peur d'être abandonné par
l’époux, par l'épouse, etc.
Là où l’imitation n’existe pas, l’attachement aux choses, à l’argent, aux
personnes, aux traditions, aux habitudes n’existe pas non plus. L'école
enseigne à imiter et nous devenons des imitateurs. On imite parce qu'on se
sent menacé par la mauvaise note, la punition ou l'expulsion, par le jugement
des autres, leur appréciation.
Certains supposent qu'on a besoin d’imiter pour apprendre ; pourtant, nous
savons que celui qui imite par crainte de se tromper va se transformer peu à
peu en une personne qui ne sait pas pourquoi elle fait telle ou telle chose.

La Discipline
Les règlements, les lois, les réprimandes, les interdictions etc. renforcent la
résistance et en général, dans le domaine de l'éducation, cette résistance plaît.
On nous enseigne à résister. Or, plus nous luttons contre quelque chose, plus
nous y résistons, moins nous sommes aptes à comprendre cette chose. Si
nous refoulons le vice de la fornication, nous devenons chastes en apparence.
Puis, au moment le moins attendu, nous revenons à nos vieilles habitudes
avec plus de force ; en fait, il n'y a pas eu de réelle compréhension de ce
qu'est la fornication, de ce qu’elle signifie ; quel est son mode d'action ? où
et quand se manifeste-t-elle ? pourquoi ? etc…
En l'absence de discipline, il y a liberté authentique. C'est alors que surgit
dans le mental la flamme ardente de la compréhension. L’Autodiscipline n'est
pas Discipline. L'Autodiscipline est une faculté de la Conscience;
l'Autodiscipline se développe lorsqu'on fait un travail sur soi pour éveiller la
Conscience ; on l'applique selon la Conscience ; elle n'est pas le résultat d'une
imposition extérieure et arbitraire ; elle est le résultat d'une prise de
conscience. L’éducation fondamentale enseigne à concilier l’Ordre et la
Liberté.
L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie. La liberté
et l’ordre, sagement combinés, constituent la base de l’éducation
fondamentale dont toute personne a besoin. La soumission à une discipline
rigoureuse sans considération humaniste rend cruel, insensible à la douleur
humaine, impitoyable ; ce type de discipline détruit toute sensibilité et tout
altruisme. Pour être vraiment libres, il nous faut être très sensibles et très
humains.
En général, un peu partout, on nous dit toujours ce qu'il faut penser, mais
jamais comment penser. Chacun a tendance à être dictateur. Chacun de nous
veut que tous pensent selon nos diktats, nos exigences, nos préjugés. Partout,
il existe une tendance marquée à asservir le mental d’autrui, à l’obliger à vivre
dans le cadre de normes déterminées, les nôtres ou celles d'autrui. Tout le
monde veut asservir tout le monde.
Finalement, chacun se croit avisé, se croit sage, se croit très bien et nous
voudrions que les autres soient comme nous, pensent comme nous, nous
prennent comme modèle.
La moitié de l’humanité veut asservir le mental de l’autre moitié ; le père veut
inculquer de force ses idées à son fils, le maître d’école sanctionne par des
mauvaises notes si un élève n’accepte pas ses idées, le mari veut mettre, de
force s’il le faut, sa doctrine, ses idées, dans la tête de sa femme et son épouse
veut en faire autant.
Personne ne veut comprendre la nécessité de respecter la Liberté
intellectuelle d’autrui. Comprenons que chacun a le droit de penser ce qu’il
veut et comme il veut. Gandhi donna un exemple de ceci : alors que des
pasteurs protestants, assis devant sa porte durant des heures, s’efforçaient
de le convertir à leur religion, Gandhi n’accepta ni ne rejeta leur
enseignement.
Il le comprit et le respecta, voilà tout. Là où il y a Compréhension, accepter
et rejeter s’avèrent superflus.

La Quête de Sécurité
La quête de sécurité est intrinsèque à notre existence. Il est normal que nous
cherchions à avoir une maison ou un appartement où nous savons que là,
chaque jour, nous pourrons nous reposer des fatigues physiques et morales
d’une journée de notre existence. Il est normal qu’un père ou une mère de
famille s’assure de trouver un moyen de subsistance pour toute la famille. Il
est normal qu’un jeune se préoccupe de se former dans une profession pour
s’en sortir matériellement une fois arrivé à l’âge adulte.
Nous étudions, apprenons, passons des examens, obtenons des diplômes,
luttons, parfois d’une manière extrême, pour acquérir cette sécurité tellement
désirée, sécurité face à la vie, face aux divers évènements de l’existence.
Et quand nous avons atteint cette sécurité, nous nous rendons compte que
nous avons besoin de plus de sécurité…. Et nous pensons qu’ainsi, nous
serons à l’abri de tout évènement, à l’abri des imprévus, à l’abri de toute
surprise, à l’abri de l’inconnu, etc… La quête de sécurité ne laisse pas de
place à l’inconnu. La quête de sécurité veut oublier l’inconnu. Qu’est-ce que
l’inconnu ? L’inconnu est une réalité, intrinsèque à notre existence. D’où
venons-nous ? Quelle est la raison de l’existence ? Serons-nous encore en
vie, demain, tout à l’heure, dans une minute ?
Nous, les êtres humains, n’acceptons pas l’idée de l’inconnu. La partie
pensante de chacun d’entre nous voudrait tout contrôler ; elle accepte
difficilement l’inconnu, car l’inconnu est incontrôlable. L’inconnu échappe à la
logique de la partie pensante. L’inconnu imprègne tout l’existant.
Et pourtant, l’inconnu inquiète. Le mental humain peut accepter l’inconnu
quand ce dernier fait une incursion, disons « brutale », dans le cours « logique
» de notre existence, un accident, une blessure, une mort.
Mais même ainsi, le mental humain a une tendance marquée à vouloir
expliquer l’évènement, selon sa logique. Si survient un tremblement de terre,
nous aurons la tendance à accuser le gouvernement d’être à l’origine des
nombreux morts que provoqua la catastrophe, car nous pensons qu’il y a
moyen de prévenir toute catastrophe.
Toutes ces explications, toutes ces opinions, toutes ces protestations émises
face à l’irruption de ce qui est inconnu, sont l’expression d’une peur : peur de
l’inconnu.
Lutter pour se faire une place au soleil, s’efforcer d’avoir une situation
honorable au sein d’une société humaine, s’organiser pour assurer à sa famille
des conditions de vie décente, est le propre de personnes équilibrées.
Cependant, cette lutte, cet effort, au cours de notre histoire a été envenimé
par la peur. Fondamentalement, la peur est la réaction d’un mental humain
qui n’accepte pas l’inconnu, qui ne le comprend et qui ne peut le comprendre.
La peur et la quête de sécurité se sont unies et constituent un des fondements
de l’éducation que nous avons reçue.
Un cas extrême de ce phénomène est cette situation mondiale si étrange où
se trouve l’humanité. Les pays ont peur d’être attaqués car ils ont peur de
perdre ce qu’ils ont. Poussés par cette peur, les pays s’arment ; ils fabriquent
ou achètent des armes de plus en plus sophistiquées ; nous constatons là
que la peur devient le moteur de la plus épouvantable des cruautés. Avec
toutes ces armes, les pays et les individus se sentent en sécurité. Le sentiment
de sécurité et la peur se sont intimement unis. L’homme jaloux a peur qu’un
autre s’en aille avec sa femme ; il espionne tous les faits et gestes de sa
femme, il l’éreinte par des questions pénibles et désagréables.
Cet homme, pétri de jalousie, recherche la sécurité. La peur, la recherche de
sécurité et la jalousie s’unissent dangereusement pour créer scènes, drames
et tragédies. On menace les enfants pour qu’ils étudient ; on leur dit que s’ils
n’étudient pas, ils seront réduits à la mendicité ou à exercer des travaux
«indignes».
Derrière toutes ces paroles, s'exprime la peur des adultes pour l’enfant, la
recherche de sécurité. De cette psychologie de la peur, naissent les complexes
; le jeune est plus tard paralysé par la peur. Sans s’en rendre compte, et avec
les meilleures intentions, les adultes poussent les enfants sur le chemin de la
peur, de la violence, du manque de confiance en soi, tendances qui peuvent
transformer certains sujets fragiles en délinquants.
On a peur de tout, de la vie, de la mort, peur de perdre sa position sociale,
peur de perdre son poste politique, peur de perdre son argent, son emploi,
sa belle maison, son commerce, son automobile, etc.

Conclusion
On souffre plus ou moins dans l’existence; on souffre peut-être dans l’enfance,
à l’adolescence, dans la jeunesse ; on peut souffrir dans son métier, dans sa
profession, dans sa famille, avec les collègues. Partout, il est question de
compétition, de lutte pour être le meilleur, combativité, concours, examens,
etc… Les commérages et l'envie ont terminé avec la spontanéité et la
sincérité. On voudrait bien s'évader de cette ambiance et on cherche refuge
dans l'alcool, les fêtes, les cabarets, les drogues, les plaisirs de toutes sortes,
etc. Nous voudrions bien que ce monde change. Nous voudrions bien que les
autres s'améliorent.
Et nous-mêmes? Si nous considérons que « les gens » doivent changer,
pourquoi nous ne faisons pas partie de ces «gens » qui doivent changer, selon
notre jugement. Et comment pouvons-nous demander aux autres de changer
si nous ne sommes pas prêts à changer? Sommes-nous meilleurs que tous
nos semblables?
Une société ne peut changer d’un seul coup. Le changement est individuel.
Vouloir changer le monde sans changer soi-même est voué à l'échec le plus
total.
Si nous aspirons à être des individus vrais et authentiques, des individus
complets, nous devons nous auto-explorer psychologiquement pour éliminer
ce que nous avons en trop et acquérir les vertus de l’Être; c’est la seule chose
qui peut nous permettre de vivre en plénitude et en pleine sécurité.
L’éducation fondamentale ou la science de la Conscience a toujours été
présente parmi les humains pour orienter et aider toute personne qui sent
que l’existence ne peut être réduite au fait de vivre ou de survivre sans autre
but que de grandir, apprendre une profession, fonder un foyer, se reproduire,
vieillir et mourir.
PRATIQUE:
Rune FA. «Nous devons saluer chaque nouveau jour, avec immense joie, au
moment de nous lever du lit; lever les bras vers le CHRIST-SOLEIL, Notre
Seigneur, de telle manière que le bras gauche soit un peu plus haut que le
droit et que les paumes des mains restent face à la lumière, dans cette
attitude inefable et sublime de celui qui aspire réellement à recevoir les
RAYONS SOLAIRES.
«C'est la position sacrée de la RUNE FA; une fois dans cette position, nous
travaillerons avec le PRANAYAMA, inspirant par le nez et exhalant l'air par la
bouche, de façon rythmique et avec beaucoup de FOI.
« Imaginons en ces instants, que la LUMIERE du CHRIST-SOLEIL entre en nous
par les doigts des mains, circule par les bras, inonde tout notre organisme,
arrive jusqu'à la CONSCIENCE, la stimule, l'éveille, l'appelle à l'activité.
«Pendant les nuits mystérieuses et divines, pratiquez ce JUDO RUNIQUE, face
au ciel étoilé d'URANIA, dans la même position, et en priant de cette manière:
« FORCE MERVEILLEUSE DE L'AMOUR, avive mes FEUX SACRES pour que ma
CONSCIENCE s'éveille. FFFAAAAA…. FFFEEEEE…. FFFIIIII…. FFFOOOOO….
FFFUUUUU…». Cette petite et grande prière peut et doit se faire de tout cœur
autant de fois que nous voulons ». (V.M. Samael Aun Weor)

Pour prononcer les mantras de la rune FA, suivre les indications suivantes :
Le son « F » est un peu allongé.
Le son des voyelles A, E, I, O, U, sont allongés au maximum.
Le son de la voyelle « E » se prononce comme « é ».
Le son de la voyelle « U » se prononce comme « ou ».

“Ce qui est ici bas est comme ce qui est là haut
et ce qui est là haut est comme ce qui est ici bas.”

Maxime hermétique

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