1. Introduction
Pour qu’une hormone agisse sur une cellule, la cellule doit avoir un récepteur à cette
hormone.
Le récepteur à une double fonction : la première est de reconnaitre le signal (il y a donc une
reconnaissance relativement spécifique de chaque hormone).
Après la reconnaissance il doit y voir une réponse cellulaire via une cascade de signalisation.
Il existe plusieurs types de récepteurs d’hormone ils diffèrent par leur localisation ainsi que
par leur mécanisme de transduction du signal hormonal. Ils sont localisés à la surface
membranaire ainsi qu’a l’intérieur des cellules.
Les récepteurs métabotropiques vont activer des voies métaboliques pour produire une
molécule différente de l’hormone nommé le second messager intracellulaire des
hormones.
Il existe aussi des récepteurs intracellulaires : ce sont des facteurs de transcription qui
vont réguler l’activité transcriptionnelle des gènes. Ce sont des facteurs de transcription
hormono-dépendant.
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Il a donc comme caractéristique sa stéréospécificité (relative) il reconnait une seule
hormone, mais ils peuvent être trompé avec des molécules proche.
Une autre de caractéristique est sa forte affinité, cela se traduit par la concentration
à partir de laquelle le ligand peut se fixer à son récepteur. Ils ont un Kd de 1nM à
12pM
Il y a très peu de récepteurs sur chaque cellules (entre 1000 et 100000). Plus ce
nombre est grand et plus la cellule est sensible à l’hormone.
La constante de dissociation Kd
est la concentration en ligand
nécessaire pour obtenir 50%
d’occupation des récepteurs.
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Dans le cas de la masse de l’utérus nous voyons que la masse du tissu qu’est l’utérus
augmente lorsque la quantité d’hormone augmente il y a donc une réponse biologique
croissante celle-ci prend la forme d’une sigmoïde. Une molécule voisine de l’œstradiol
comme l’œstrone peut avoir une réponse identique en revanche la stéréospécificité relative
du récepteur empêche une bonne liaison et donc il faut une plus grande concentration de
cette molécule. L’affinité du récepteur est donc plus faible pour l’œstrone que pour
l’œstradiol.
On peut définir la dose efficace 50 « DE50 » c’est la dose qui permet de donner 50% de l’effet
max. On peut alors classer les molécules selon leur « DE 50 »
On définit également la dose seuil : dose à partir de laquelle on voit les premiers effets. Si on
ne voit pas d’effet avant c’est soit parce qu’il n’y a pas assez de ligand qui ont activé
suffisamment de récepteur. Soit c’est parce que les récepteurs ne sont pas capable e
remarquer les plus petits effets.
On peut définir ou on est presque à l’effet mx.
Entre ces deux seuils il y a une zone de relation quasi linéaire entre la dose et la réponse.
C’est la zone efficace.
Notion d’agoniste : Molécule qui produit un effet comparable car elle est reconnue par le
récepteur et elle l’active. Certains agonistes dit « agoniste entier » sont capables de
reproduire 100% de l’effet. Les autres sont dit agoniste partiel
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Dans le cas où il y a fixation nous ne pouvons être sur d’une seule chose c’est que ce sont
des sites de liaisons il est encore trop tôt pour dire si ce sont des récepteurs ou autres
choses.
Pour savoir si nous sommes face à un récepteur il faut que le site de liaison obéisse à
quelques règles. La première étant la réversibilité par compétition.
On marque les anticorps qui nous permette de voir les protéines et donc marquer des
hormones.
Ce sont des protéines membranaires sensible à de nombreuses molécules (des protéines, des
AA, phéromone, des ions et même des photons).
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Protéine transmembranaire avec une
partie extracellulaire (domaine de liaison
du ligand), des replis (7) permettent
d’accrocher la protéine à membrane et
une partie cytosolique qui contient le
domaine d’interaction avec les protéines
G. Leur conformation dans l’espace est
modifiée lors de l’interaction avec le
ligand. Il y a alors un changement de
conformation de la protéine qui expose
son site d’interaction avec les protéines G.
Les protéines G activé vont alors activer
des effecteurs des protéines G (enzyme
membranaire) comme les PLC, AC…
La sous unité α est activé lors de la substitution du GDP par du GTP. Ce qui fait apparaitre
un site de liaison pour interagir avec son effecteur.
La sous unité α se dissocie des sous unité β et γ, pour aller activer une enzyme
membranaire.
Cette sous unité possède un activité GTPase qui prend quelque seconde pour dissocier le
GTP en GDP. Elle s’inactive et se réassocie au sous-unité β et γ jusqu’à sa réactivation.
C’est le second messager de nombreuses hormones, sa durée de vie est limitée dans le
temps. Les AMPc phosphodiestérase transforme
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les sous-unités catalytiques qui sont des kinases, elles catalysent donc la fixation de
phosphore sur des acides aminée précis (sérine ou thréonine).
Ces sous-unités activées peuvent alors activer d’autre enzyme du métabolisme (comme
des lipase hormono-dépendante). Mais toute la phosphorylation n’entraine pas
forcément une activation, dans certain cas (cf. Le-Guellec) cela entraine une
désactivation.
Les différentes étapes permettent avec le temps une amplification du signal (il n’y a pas
bcp d’hormone, de récepteurs…). Par exemple l’AC va rester activer longtemps, les PKA
vont rester active un certain temps. Les enzymes phosphorylés restent actives.
L’hormone se fixe sur des récepteurs couplés à des protéines Gq. Dont la sous-unité α
actives les PLC, qui vont catalyser la dégradation des PIP2.
Ces récepteurs sont des protéines transmembranaires qui possèdent un domaine de liaison
extracellulaire, et un domaine cytosolique avec une activité enzymatique qui est soit
intrinsèque à la protéine soit par association directe avec une autre protéine (des kinases).
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5. Les récepteurs canaux ou couplés aux canaux ioniques
Ce récepteur possède 5 sous unités 2 sous unité α et une sous unité γ, β et δ. Ils sont
disposés de tel manière à ce qu’ils forment un pore dont l’entrée est modulable par la
conformation de la sous-unité α. Cette sous unité change de conformation lorsque le
ligand s’y lie.
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6. Les récepteurs intracellulaires
Ce sont des récepteurs présents à l’intérieur des cellules. Les hormones doivent donc pouvoir
traverser les membranes cellulaires, ce sont donc des récepteurs pour des hormones
principalement liposolubles (comme les stéroïdes, les hormones thyroïdiennes, dériver de
certaine vitamines). Ce sont des facteurs de transcriptions.
Les récepteurs sont des protéines intercellulaires. Fait d’un domaine de liaison du ligand,
d’ne domaine de l’ADN. Ils sont capables d’interagir avec l’ADN (région promotrice) ils
modulent la partie transcriptionnelle.
Il y aura des réponses biologiques lente (la production de protéines est lente au moins
plusieurs minutes).
a. Récepteurs cytoplasmiques
Ils sont nucléaires même si le récepteur n’est pas activé. C’est le cas des récepteurs des
hormone thyroïdienne notamment la T3.
Le récepteur est associé sur un ADN sur une séquence nommé élément de réponse à la T3
(TRE).
Ils fonctionnent sous la forme d’hétérodimère.
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Ils possèdent déjà une activité de régulation car ils interagissent avec des protéine Co-
régulatrice (Co-activatrice ou Co-inhibitrice) de la transcription. En général c’est avec des Co-
inhibitrice si le ligand n’est pas présent.
Lorsque le ligand est présent les récepteurs il y a activation du récepteur qui s’associe avec
des protéines Co-activatrice ce qui aboutit à la transcription des gènes.
Il existe donc deux grandes catégories de récepteurs intracellulaire qui diffèrent du fait de
leur localisation dans la cellule.
Mais lorsque le ligand est présent le récepteur est forcément nucléaire et régule la
transcription des gènes. Ce sont des facteurs de transcription.
Conclusion :
Question de synthèse :
QCM :
Il nous montre une molécule et il faut pouvoir la reconnaitre, expliquer ce qu’elle est.
Il faut pouvoir reconnaitre les molécules donc.