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Ce complexe se situe à la base de l’encéphale. Il est très important car il est à l’interface entre le
système nerveux (hypothalamus) et le système endocrinien (hypophyse).
L’hypophyse fait 0,6g et 1cm de diamètre. Il est encastré dans l’os sphénoïde et donc est protégé
anatomiquement.
L’hypothalamus est une structure nerveuse faite de neurone qui est essentielle pour le SN autonome,
la température corporelle, sensation de la fin et de la soif, cycle veille/sommeil, rôle dans les
émotions…
L’hypothalamus et l’hypophyse sont relié par la tige pituitaire. Cela crée un complexe. Un complexe
fonctionnel nécessite une communication importante
Via le sang :
Il y a un réseau vasculaire très développer entre les deux parties qui permet le transfert
d’info via cette voie vasculaire. C’est un système porte : double ramification des vaisseaux les
artérioles se ramifie en capillaire a proximité des axones de neurone hypothalamique, puis
refusionne en un système unique pour attendre ‘hypophyse (ou glande pituitaire) pour
atteindre la partie antérieure de l’hypophyse (ou adénohypophyse) ou ils se ramifient une
deuxième fois en capillaire. A la sortie ils
refusionne et se relie au système sanguin.
Nerveuse
Permise par le prolongement de certain axone de neurones hypothalamiques, qui se
prolonge jusqu’à la partie postérieure de
l’hypophyse ou neurohypophyse ; hypophyse
postérieure. A cette endroit les capillaires sanguins
vont pouvoir drainer les neurosécrétions de
l’hypothalamus. Dans l’hypothalamus les neurones
sont regroupés en groupe fonctionnel appelé
noyau. Cette partie de l’hypophyse libère des
neurosécrétions de deux noyaux différents ; le
noyau supra-optique (NSO) et le noyau
paraventriculaire (NPV).
Histologiquement la différentiation des deux parties de
l’hypophyse est très claire :
Les cellules de l’adénohypophyse sont des cellules endocrines qui sécrète des hormones de nature
protéiques, elles possèdent donc toutes les caractéristiques de ce type de cellules (Cf. Chapitre 2 RP)
La neurohypophyse contient
des réseaux d’axones qui
contiennent des vésicules de
sécrétion mais pas de noyau.
Ils sont en contact étroit avec
des capillaire sanguin.
Un capillaire en temps normal est fait de cellule endothéliale qui sont jointe, mais dans le cas des
capillaire fenestré, leurs parois est plus ou moins épaisse et même poreuse à certain endroit. Plus la
paroi est épaisse plus la diffusion prend du temps d’autant plus pour les grosses molécules. Donc
pour laisser passer les grosses molécules il y a présence de capillaire fenestré.
Peptide hypophysaire : contrôle de multiples fonctions
On peut mettre en évidence leurs intérêts dans toutes ces fonctions physiologiques en
faisant des expériences d’ablation de l’hypophyse « hypophysectomie » (en coupant la tige
pituitaire). En réinjectant des extraits hypophysaires on récupère les fonctions hypophysaires.
Les hormones sécrétées par l’hypophyse antérieur stimulent les phénomènes biologiques ce
sont des stimulines. Pour l’hypothalamus il y a des libérines (stimule) et des inhibines.
Il faut connaitre le tableau, il explique par quelles hormones hypothalamiques les hormones
hypophysaires sont contrôlé.
Tous ces facteurs sont libérés dans le sang mais ils le sont par des cellules différentes dans un
cas c’est par des neurones dans d’autres cas c’est par des cellules endocrine. Toutes les hormones
hypophysaires ont des durées relativement longues (plusieurs dizaines de minutes) de ½ vie. Les
hormones hypothalamiques ont des durées de vie de quelques minutes (elles ne doivent parcourir
qu’une petite distance alors inutile de les garder longtemps dans le sang et cela permet une
régulation beaucoup plus flexible)
Cette hormone est conservée mais avec une rôle biologique différent (comportement
parentaux, osmorégulation, régulation hydrominérale, métabolisme, vasodilatation
érection).
Ces boucles de rétrocontrôle négatif, mais avec deux niveaux en effet les hormones
thyroïdiennes agissent sur l’hypophyse et sur l’hypothalamus.
De manière pharmacologique on peut moduler la concentration circulante des
hormones de manière à mimer une hypothyroïdie ou une hyperthyroïdie.
L’ACTH à des effets directs qui peuvent être complémentaire du cortisol. Par exemple
le cortisol va stimuler l’anabolisme protéique pendant que l’ACTH favorise l’entrer
des acides aminés dans la cellule.
Les concentrations de ces hormones varient au cours de la journée, très bas en fin de
journée ou après un repas. Le matin et la nuit la cortisolémie est très élevé puit
baisse pendant les repas. C’est dû à la fourniture en glucose. Plus on est éloigné du
repas plus on a besoin de réquisitionner du glucose.
C’est une hormone qui est très stimuler en cas de stress (interne ou externe) la
modification de l’équilibre physiologique.
Un jeune alimentaire prolongé mène à une augmentation lente et régulière de
glucocorticoïde.
Chez le mâle il y a des boucles de rétroaction négative. Chez la femelle aussi mais
dans certain cas cela devient un rétrocontrôle positif. Donc l’œstradiol produit
amplifie la production de gonadolibérine (GnRH) et de folliculostimuline.
Ce qui entraine un pic de production d’œstradiol. La libération de FSH permet la
maturation des follicules qui produit après l’ovulation le corps jaune qui est une
structure endocrine qui produit de la progestérone (favorise la gestation), est un
puissant inhibiteur des cellules gonadotropes de l’hypophyse.
On observe alors de périodes de sécrétion plus ou moins intense d’œstrogènes. La
muqueuse utérine subit une croissance tout au long du cycle pour préparer la
gestation.
Une rate dont ont à enlever les ovaires (ovariectomisée). La production d’œstradiol
est donc de 0 en revanche la quantité de LH est forte
(1200ng/ml). Si on ajoute de faible quantité d’œstradiol la
concentration en LH s’effondre complétement (à 70ng/ml).
Quand on augmente encore la dose d’œstradiol la quantité de
LH continue de baisser, jusqu’à une certaine dose d’œstradiol
qui inverse complétement le processus la quantité de LH
augmente fortement jusqu’à 2000ng/ml.
La sécrétion des hormones sexuelles est pulsatile, ceci est mis en évidence
lors de prélèvement proche du complexe H-H, vers l’hypophyse antérieur.
On remarque donc que la concentration de Gonadolibérine
(hypothalamique) est très faible la majorité du temps, mais à
certain moment il y a des pics. Les concentrations hypophysaires la
LH subit le même décours temporel avec des pics quelque minute après
les pics de GnRH. La demi-vie des molécules de l’hypophyse
étant plus grande la décroissance de la concentration
circulante est plus lente pour la LH que pour la GnRH. Les
gonades qui sécrètent la testostérone la sécrète quelque
minute après la libération de LH en subissant aussi un pic.
L’activité électrique des neurones qui libère la GnRH est aussi pulsatile. Les
pics d’activité électrique précèdent les pics de gonadolibérine.
Elle est faite dans le noyau supra optique (NSO) et le noyau para ventriculaire (NPV),
ou on y trouve de noyau à ADH.
La diurèse est le fait de la filtration du sang, qui crée l’urine primaire qui circule dans
les tubules rénaux. Les tubules rénaux échangent des molécules entre l’urine
primaire et le sang.
Expérience :
On perfuse les tubules rénaux : et on observe la réabsorption de l’eau. On voit que
dans des conditions sans ADH l’eau perfusé n’est pas réabsorbée. En revanche en
présence d’ADH l’eau est réabsorbé par le tubule rénale il y aura donc moins d’urine.
Dans les deux cas il y a stimulation de la soif, et donc entrée d’eau. Et l’urine est plus
concentrée et plus sombre (oligurie).
Facteur inhibiteur :
Simplement l’inverse : Il y a un volume sanguin trop important (hypervolémie), les
ions sont très dilués (hypo-osmotique).
La sécrétion d’ADH est alors inhibé
3.2.
L’ocytocine
C’est une protéine produit dans l’hypothalamus au niveau des NSO et NPV et
relargué dans l’hypophyse postérieur.
L’ocytocine simule la concentration des muscles lisses, elle intervient lors de la mise
basse, pour éjecter le fœtus.
Ceci est le fait d’un rétrocontrôle positif. C’est un réflexe qui est dû à la pression
exercée par le fœtus sur des cellules du col de l’utérus qui étant richement innervé
capte cette pression. Ils envoient l’information au neurone hypothalamique du NSO
et NPV qui possèdent des neurones à ocytocine qui sécrètent ces molécules. Qui
vont alors aller agir sur la cellule musculaire lisses qui vont ce contracté ce qui va
alors augmenter la pression imposée par le fœtus sur les cellules du col de l’utérus.
Cela est donc un rétrocontrôle positif. Le rétrocontrôle s’arrête lorsque le fœtus est
expulsé.
Conclusion :
Le complexe H-H est un acteur clé de beaucoup de régulation endocrine, via des
boucles de rétrocontrôle négative mais parfois avec des rétrocontrôles positifs qui
mène à des pics de sécrétion d’hormone.
Il y a une multitude de fonction physiologique impacté.
Question d’examens :