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quelques hydrocarbures non brulés. Les vapeurs de carburant présentes dans les réservoirs et les systèmes
d’alimentation sont également des sources d’émissions d’hydrocarbure.
Des hydrocarbures sont produits par le processus de combustion lors des conditions suivantes :
Le mélange 𝑎𝑖𝑟⁄𝑐𝑎𝑟𝑏𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 est comprimé dans les petites régions à l’abri des fronts de flamme dans
les chambres de combustion. On retrouve les zones fermés par le segment supérieur de chaque piston
et la paroi du cylindre les crevasses présentes dans le joint de culasse, les filetages des bougies
d’allumage et les sièges de soupapes
Le carburant est absorbé par l’huile sur les parois des cylindres
Le carburant est absorbé par les dépôts de carbone dans les chambres de combustion
En s’approchant des parois plus froides des cylindres les fronts de flamme s’éteignent prématurément
en laissant des hydrocarbures non brulés
Une partie de mélange 𝑎𝑖𝑟⁄𝑐𝑎𝑟𝑏𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 n’est pas brulé lorsque des fronts de flammes disparaissent
trop tôt en produisant des ratés d’allumage.
Le carburant n’est pas adéquatement mélange à l’air d’admission et prend feu la fin de combustion.
Des soupapes d’échappement mal fermé permettent a du carburant de fuir durant les temps
d’admission, de compression et de combustion.
Une défaillance de système d’allumage provoque des ratés d’allumage.
Comme un mélange trop pauvre produit des ratés d’allumage, il fait augmenter le taux d’hydrocarbures dans
les gaz d’échappement. De même, un mélange très riche produit un taux d’hydrocarbure anormalement élevé.
Par contre, un rapport 𝑎𝑖𝑟⁄𝑐𝑎𝑟𝑏𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 stœchiométrique permet de réduire les émissions d’hydrocarbures.
2. Monoxyde de carbone (CO)
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3. Oxyde d’azote
Ce type de polluant regroupe plusieurs composés d’azote et d’oxygène, deux éléments de l’air requis pour la
combustion.
L’inhalation d’oxyde d’azote peut causer des irritations pulmonaires et des maladies respiratoires comme la
bronchite et la pneumonie. Sous l’effet des rayons solaires, les molécules d’hydrocarbure et d’oxydes d’azotes
se combinent pour produire du smog photochimique, un gaz toxique brunâtre qui tend à rester au sol. Le smog
est particulièrement néfaste pour la santé. Pire encore, la combinaison de 𝑁𝑂𝑋 avec l’eau de pluie (𝐻2 𝑂) crée
de l’acide nitrique (HN𝑂3 ), le composé responsable du phénomène des pluies acides.
La formation d’oxyde d’azote résulte de température de combustion trop élevées. Lorsque la température
excède 1260 °C (2300F) l’azote et l’oxygène combinent pour différents types d’oxydes d’azote.
Comme l’air que nous respirons contient 78% d’azote. Il est impossible d’empêcher ce gaz d’entrer dans les
chambres de combustion d’un moteur. Pour contrôler les émissions d’oxydes d’azote, il faut plutôt empêcher
l’azote présent dans l’air de s’unifier a de l’oxygène lors de la combustion. Pour ce faire, il faut contrôler la
température dans les chambres de combustion du moteur. Il demeure toutefois complexe d’empêcher la
production d’oxyde d’azote. Un mélange légèrement trop riche réduit les chances de produire 𝑁𝑂𝑋 . Mais
augmente les chances de générer du monoxyde de carbone et des hydrocarbures. De même, un mélange
légèrement trop pauvre réduit les taux de CO et d’hydrocarbure mais risque fort d’accroitre les taux de 𝑁𝑂𝑋
puisque la température de combustion augmente.
D’autre part, il est important de noter que les moteurs diesel génèrent moins d’oxyde d’azote, puisque la
température de combustion de carburant diesel est moins élevée que celle de l’essence.
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La substance polluante la plus connue des moteurs diesels, générée sous forme de particules de carbone, est
la suie. Ces particules tendent toutefois à absorber d’autres contaminants présents dans les gaz d’échappement
d’un moteur diesel. La quantité de suie générée par un véhicule diesel dépend de plusieurs facteurs comme le
carburant utilisé et le type de moteur.
IV. Les composants antipollution
Selon un document issu d’une étude de l’agence de protection de l’environnement (EPA), les automobiles
produisent mondialement :
17.8% de toutes les émissions d’hydrocarbure (HC)
30.9% de tout le monoxyde de carbone (CO)
11.1% de tous les oxydes d’azote (𝑁𝑂𝑋 ) retrouvé dans l’air
Apres plus de quarante ans d’efforts pour réduire la pollution au niveau mondial, ces statistiques demeurent
inquiétantes. Toutefois ces résultats seraient aujourd’hui beaucoup plus catastrophiques si personne n’avait
agi pour s’attaquer à ces problèmes depuis les quarante dernières années.
Les normes antipollution représentent l’un des facteurs les plus importants ayant amené de nombreux
changements technologiques en industrie automobile. On retrouve entre autres les convertisseurs catalytiques
et les systèmes antipollution, qui permettent de réduire les taux d’émission. Au fil des ans, les normes
antipollution sont devenues de plus en plus sévères. En conséquence, la conception de moteurs et de
composants antipollution pouvant satisfaire des standards toujours plus stricts est devenue une tache
extrêmement complexe.
1. Programmes d’inspection st d’entretien
Les limites d’émissions spécifient les taux maximaux de substances polluantes qu’une automobile peut
produire. Produire. Au fil des ans ces normes sont devenues de plus en plus strictes. Aujourd’hui, plusieurs
états obligent les propriétaires à soumettre leurs automobiles à des contrôles d’émissions polluantes
périodiques. Le but de ces inspections consiste à vérifier si le système antipollution du véhicule est en bon état
et qu’il n’a pas débranché ou altéré de façon illégale.
La procédure de test consiste à utiliser un dynamomètre à inertie afin de faire fonctionner le véhicule sous
différentes charges. Un dynamomètre permet de simuler de véritables conditions routières en appliquant
différentes charges sur les roues motrices du véhicule. Les émissions polluantes du véhicule sont mesurées
avec un échantillonneur à volume constant des gaz d’échappement. Cet appareil mesure les quantités
massiques d’hydrocarbure (HC), de monoxyde de carbone (CO), de dioxyde de carbone (𝐶𝑂2 ) et d’oxyde
d’azote (𝑁𝑂𝑋 ) génèrent par le véhicule en gramme par kilomètre (𝑔⁄𝑘𝑚). Les échantillonneurs à volume
constant sont des appareils beaucoup plus précis, dispendieux et complexe que les analyseurs de gaz
d’échappement couramment retrouvé dans l’atelier d’automobiles.
La démarche inclue dans plusieurs normes consiste à effectuer une inspection périodique du moteur du
véhicule et de vérifier les taux d'émissions produits. Ce type d’inspection comprend habituellement la
vérification des gaz d’échappement et un test des composants critique sous le compartiment de moteur. La
première étape de l’inspection permet de déterminer si les taux de polluants sont conformes aux normes en
cours. Les émissions sont mesurées lorsque le moteur tourne ou ralenti. Les limites allouées aux automobiles
usagés sont trois à quatre fois élevés que celle imposées aux automobiles neufs. Cette approche permet un peu
plus de tolérance pour l’usure du moteur et des composants. Quand l’inspection sous le capot, elle permet de
vérifier si le système antipollution n’a pas été débranché ou altéré de façon illégale.
En 1990 l’agence américaine Clean Air Act propose un test 𝐼 ⁄𝑀 240, les inspections de ce test qualifiés
impliquent de mesurer les émissions polluants sous différentes conditions de charges et de régime de moteur.
Le véhicule est installé sur un dynamomètre, puis vérifier pendant 240 secondes sous différentes charges
(figure 3).
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Un système de recyclage des vapeurs de carburant désigne un système scellé qui permet d’emprisonner les
hydrocarbures contenues dans les vapeurs de carburant pour les empêcher de fuir du système d’alimentation.
De nos jours, la plupart des systèmes antipollution permettent de minimiser la production des particules
polluantes avant ou pendant le temps de combustion.
Les systèmes de commande de précombustion les plus répandus incluent ceux de recyclage des gaz du
carter et de recirculation de gaz d’échappement.
D’autre part, les systèmes de commande en postcombustion servent à nettoyer les gaz d’échappement après
la combustion de carburant. On retrouve notamment les systèmes d’injection d’air, qui ajoutent de l’air frais
dans les gaz d’échappement pour transformer les hydrocarbures et le monoxyde de de carbone en vapeur d’eau
et en dioxyde de carbone. Ces transformations s’effectuent par réaction chimique en utilisant l’oxygène
contenu dans l’air. Enfin, les convertisseurs catalytique sont les composants de postcombustion les plus
efficaces. Ils contribuent eux aussi à oxygéner les oxydes d’azote (𝑁𝑂𝑋 ) , les hydrocarbures (HC) et le
monoxyde de carbone (CO).
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carburant liquide pour réacheminer dans le réservoir. Les vapeurs quittant le séparateur se déplacent quant à
elle vers l’absorbeur à travers une canalisation de vapeur.
Figure-14 A) fonctionnement normal d’un séparateur de vapeur. B) présence de liquide dans le séparateur
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fois le moteur arrêté, la quantité de vapeurs purgées était contrôlée par un orifice fixe. En conséquence,
l’application d’une dépression sur le port de purge déplaçait toujours la même quantité de vapeurs dans le
moteur, peu n’importe le régime et la charge appliquée. Ces systèmes nuisaient donc au rendement du moteur
dans certaines situations, puisqu’ils créaient un mélange air/carburant trop riche.
Aujourd’hui, les véhicules sont munis de systèmes de recyclage de vapeurs de carburant commandé par
ordinateur. Ici l’ordinateur du véhicule contrôle le rapport cyclique d’une soupape de purge à solénoïde.
Comme ce solénoïde détermine l’intensité de dépression dirigée vers l’absorbeur, il permet de contrôler la
quantité de vapeurs purgée. La soupape de purge est ouverte et commandée seulement quand le système opère
en mode de boucle fermée et uniquement si les conditions d’opération requièrent d’enrichir le mélange en
injectant des vapeurs de carburant.
Les systèmes de recyclage de vapeurs de carburant commandés par ordinateur offrent donc un contrôle plus
précis sur le volume de vapeurs et le débit de purge. De plus, comme ces systèmes réagissent en temps réel
aux conditions d’opération, la purge des vapeurs n’affecte pas le rendement de moteur.
III. Systèmes de recyclage des vapeurs de carburant optimisés :
Pour satisfaire les normes OBD-Ⅱ, les véhicules récents sont munis de systèmes de recyclage de vapeurs de
carburant optimisés. Ces nouveaux système fonctionnent de façon similaire, mais incluent des tests pour
surveiller le débit de purge de l’absorbeur et détecter les fuites. Ces tests sont lancés uniquement lorsque
certaines conditions sont présentes, lesquelles peuvent varier d’un véhicule à un autre.
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en comparant cette donnée aux corrections de l’alimentation ou au signal du capteur de pression dans le
réservoir de carburant. Sur les systèmes qui tiennent compte des corrections de l’alimentation en carburant, la
fonction de surveillance détermine si le débit de purge est normal en alimentant le solénoïde de purge avec un
rapport cyclique élevé puis en observant la variation subséquente d’alimentation à court terme. Un système
en bon état devrait produire une correction d’alimentation à court terme proportionnelle à l’augmentation en
rapport cyclique vers le solénoïde
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I. Introduction :
Les systèmes conçus pour empêcher ou limiter la quantité de polluants génères par un moteur se nomment des
composants antipollution de précombustion. Quoiqu’il existe des concepts de moteurs et des systèmes
spécifiques pour remplir ce rôle, tout dispositif qui optimise le rendement d’un moteur peut être qualifié de
composant antipollution de précombustion.
II. Innovations dans la conception des moteurs
Au fil des ans, les moteurs de véhicules ont pu tirer profit de nombreuses innovations technologiques destinées
à optimiser leur rendement. En plus d’augmenter la puissance des moteurs, ces améliorations ont également
permis de minimiser leurs émissions polluantes. La liste suivante énumère quelques-unes de ces innovations.
Meilleurs étanchéité des pistons l’utilisation des segments de piston plus hermétiques et de parois de
cylindres spéciales permet de de minimiser les fuites de gaz. En outre, ces nouveaux segments de
piston produisent moins de fiction. Ce qui réduit la consommation de carburant et augmente la
puissance du moteur.
Modification de la forme de chambre de combustion les nouvelles tendances dans la conception de
cylindres de moteurs consiste à éliminer les zones froides et à rapprocher les bougies d’allumage au
centre des chambres de combustion. Certains fabricants travaillent également à provoquer des
tubulures contrôlés dans les chambres de combustion, afin que le carburant se mélange facilement à
l’air pour améliorer la combustion.
Taux de compression plus faible en utilisant des taux de compression plus faibles, on peut conserver
des températures de combustion moins élevées et ainsi minimiser la formation d’oxyde d’azote. de
nouveaux développements ont également permis d’utiliser des taux de compression plus élevés sur
certain moteur à haute performance.
Réduction de la friction la friction produite par toutes les pièces mobiles d’un moteur crée une
importante perte de puissance et énergie. En minimisant la friction en des endroits critiques du moteur,
les ingénieurs peuvent ainsi réduire la perte de puissance par friction, les nouveaux alliages de
composants et la réduction en poids de pièces sont autant d’innovations qui permettent de réduire la
friction.
Nouveaux concepts de tubulures d’admission l’usage de plus en plus répandu de systèmes d’injection
multipoint permet aux ingénieurs de concevoir des tubulures d’admission distribuant des quantités
égales d’air vers chaque cylindre. De plus, l’emploi de tubulures d’admission en plastique optimise la
distribution et le contrôle de la température de l’air.
Meilleurs système de refroidissement des températures de fonctionnement élevées pour les moteurs
minimisent la production d’hydrocarbure et l’oxyde de carbone mais augmentent les risques de
formation d’oxyde d’azote. la plupart des nouveaux systèmes de refroidissement sont conçus pour
fonctionner a température élevées mais sans surchauffer, afin de limiter les risques de production
de (𝑁𝑂𝑋 ). Les systèmes de commandes retrouvés sur les moteurs récents incluent nombreux dispositif
pour modifier le mélange air/carburant le calage à l’allumage et le ralenti, afin de mieux contrôler la
température du moteur.
Systèmes de commande de l’avance allumage : des systèmes de commande de l’avance allumage
étaient déjà présents sur les premiers moteurs à essence, après que l’on ait découvert qu’un calage à
l’allumage adéquat permettait de développer plus de puissance et moins d’émissions polluantes.
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Comme un calage à l’allumage inexact provoque une combustion incomplète, le taux d’hydrocarbure
augmente alors dans les gaz d’échappement. De même un mauvais calage à l’allumage peut accroitre
le taux de monoxyde de carbone. Une avance à l’allumage excessive fait augmenter les températures
de combustion, ce qui peut intensifier la production d’oxyde d’azote. pour chaque degré en trop
d’avance à l’allumage, la température augmente de 15℃ .sur les véhicules récents, le calage à
l’allumage est contrôlé en temps réel par l’ordinateur en fonction des signaux transmis par différents
capteurs. L’ordinateur peut ainsi optimiser le rendement de moteur et les émissions polluantes.
III. Systèmes de recyclage des gaz de carter
La première source d’émissions polluantes assujettie fut le carter. Durant la combustion, les cylindres d’un
moteur contiennent toujours un peu de carburant imbrulé de sous-produit de combustion. Ces gaz,
principalement constitués d’hydrocarbures, finissent par fuir a travers les segments des pistons pour se
retrouver dans le carter du moteur à partir de 1963 des systèmes de de recyclage des gaz de carter furent
installés sur la grande majorité des véhicules américains. Ces systèmes permettent d’extraire ces gaz du carter
et de les rediriger dans la tubulure d’admission afin qu’ils soient mélangé à l’air frais, puis brulés dans les
cylindres du moteur.
Les fuites de gaz doivent être soutirées du moteur afin d’éviter qu’elles ne se condensent dans le carter pour
réagir avec l’huile en formant de la boue. Si des boues de carter se mettent à circuler avec l’huile à moteur,
elles peuvent corroder e provoquer l’usure prématuré des pistons, des segments, des soupapes, des paliers et
de plusieurs autres pièces internes du moteur. Les fuites de gaz amènent également avec elles du carburant
dans le carter du moteur. Si ce carburant n’est pas extrait, il se diluera dans l’huile à moteur ce qui nuira aux
propriétés lubrifiantes de l’huile et provoquera l’usure prématurée des pièces.
De plus, les fuites de gaz doivent être évacuées de carter pour éviter de rompre prématurément les joints
d’étanchéité. Comme ces gaz pénètrent dans le carter par la pression causé par la combustion, ils provoquent
une pressurisation du carter et, par conséquent, une pression indésirable sur les joints étanchéité du vilebrequin
et du carter. Si cette pression n’est pas évacuée, l’huile finit par fuir à travers tous ces joints d’étanchéité.
1. Fonctionnement :
Un système de recyclage des gaz de carter utilise la dépression du moteur pour aspirer de l’air frais dans le
carter. Cet air traverse d’abord le filtre à air ou un filtre reniflard du système de recyclage des gaz de carter.
Lorsque le moteur tourne, la dépression de la tubulure d’admission est fournie à la soupape de recyclage des
gaz de carter. Cette dépression déplace l’air à travers un tuyau dans le couvercle de culasse. De là, l’air circule
à travers les ouvertures de la culasse jusqu’au carter, ou il se mélange aux gaz à nettoyer. Le mélange d’air
frais et de gaz traverse les ouvertures de la culasse jusqu’à la soupape de recyclage des gaz de carter, avant
d’être aspiré par la dépression de la tubulure d’admission (figure-18). De cette façon, le mélange des gaz du
carter est fusionné aux charges d’admission, avant de pénétrer dans les chambres de combustion pour y être
brulé.
a. Soupape de recyclage des gaz de carter :
En général, la soupape de recyclage des gaz de carter (figure-19) d’un moteur est située à l’intérieur d’une
rondelle de caoutchouc dans l’un couvercle de culasse. Un tuyau relie la soupape de recyclage à la tubulure
d’admission et un conduit d’air frais fait le pont entre le filtre à air et le couvercle de culasse opposé. Sur
certains systèmes les soupapes de recyclage des gaz de carter est relié d’un module d’évent qui intégré un
filtre à air.
Toute soupape de recyclage des gaz de carter renferme une valve conique. Lorsque le moteur ne tourne pas,
un ressort maintient cette valve fermée contre son siège (figure-20). Au ralenti ou lors de la décélération, la
dépression élevé de tubulure d’admission soulève la valve conique pour laisser les gaz de carter a travers une
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petite ouverture. A ce moment comme le moteur ne subit aucune charge importante. L’évacuation requise est
minimale et cette petite ouverture suffit amplement pour faire sortir les gaz.
Quand le papillon des gaz s’ouvre davantage, la dépression
de la tubulure d’admission tombe. A mesure que le signal
de dépression vers la soupape de recyclage des gaz de carter
diminue, le ressort abaisse la valve conique pour élargir
l’ouverture (figure-21). Comme la charge appliquée au
moteur est ici plus grande qu’au ralenti, on retrouve
davantage de gaz dans le carter. L’ouverture plus grande
permet alors d’évacuer tous les gaz de carter jusqu’à la
tubulure d’admission. En condition de forte charge avec
ouverture importante du papillon des gaz, la réduction en
dépression dans la tubulure d’admission permet au ressort
de pousser davantage sur la valve conique (figure-22) pour
créer une ouverture plus grande à travers la soupape de
recyclage des gaz de carter et ainsi assurer l’évacuation de
tous les gaz.
Lorsque les segments de pistons usés ou des cylindres rayés
provoquent des infiltrations excessives de gaz dans le
carter, l’ouverture de la soupape de recyclage des gaz risque
de ne plus suffire à leur extraction jusqu’à la tubulure
d’admission. À ce moment, les gaz augmentent la pression
dans le carter et une partie de ces gaz réussissent à sortir
par le tuyau d’air frais, jusqu’au filtre à air. En conséquence,
de l’huile contamine le filtre à air et le filtre du système de
recyclage des gaz de carter. Ce problème peut également se
produire lorsque la soupape de recyclage des gaz de carter
devient partiellement ou complètement obstruée.
Lorsque la pression est élevée dans le carter et que la charge
appliquée au moteur est importante, les gaz peuvent se
déplacer à contre-courant. En d’autre terme, la pression
élevée permet aux gaz de quitter la tubulure d’admission,
puis que la très faible dépression du moteur ne suffit plus à
les soutirer du carter. Par conséquent, des accumulations
d’huile dans le corps de papillon indiquent que la pression
est trop élevée dans le carter de moteur
Une soupape de recyclage des gaz de carter coincé en
position ouverte produit un débit d’air excessif à travers la
valve conique et provoque un ralenti irrégulier du moteur.
Si un retour de flamme se produit dans la tubulure
d’admission, la valve conique est repoussée contre son
siège, comme si le moteur n’était plus en marche. Cette
action empêche les retours de flamme de pénétrer dans le
moteur et provoquer des explosions.
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système de recirculation des gaz d’échappement échoue dans un test l’ordinateur génère un code d’anomalie.
Si une défaillance se poursuit pendant deux cycle d’opération, le témoin d’anomalie s’illumine la fonction de
surveillance su système de recirculation des gaz d’échappement se met en marche une fois par le cycle de
conduite OBD–Ⅱ.
1. Soupape de recirculation des gaz d’échappement
Des nombreux moteurs anciens sont munis d’une soupape
de recirculation des gaz d’échappement commandée par
dépression (figure-27) pour réguler le flux des gaz
d’échappement jusqu’à la tubulure d’admission. Sur les
moteurs récents, la soupape de recirculation des gaz
d’échappement est commandée par l’ordinateur de véhicule.
Dans tous les cas on retrouve la soupape de recirculation des
gaz d’échappement sur la tubulure d’admission.
Un petit passage dans la tubulure d’admission achemine les
gaz d’échappement jusqu’au port de la soupape.
L’application d’une dépression sur le diaphragme de la
soupape de recirculation provoque son ouverture pour
laisser traverser les gaz d’échappement (figure-28). Ces
derniers peuvent ainsi se combiner au mélange air/carburant
présent dans la tubulure d’admission, afin de le diluer et de
réduire les températures de combustion dans les cylindres.
Sur certains moteurs, les gaz d’échappements du système
recirculation sont canalisés dans la culasse et les plaques de
distribution vers chaque port d’admission. Comme cette
configuration permet une distribution uniforme des gaz
d’échappement du système de recirculation vers chaque
cylindre, elle offre un roulement plus doux du moteur.
Pour réguler la recirculation des gaz d’échappement, la
soupape du système comprend un orifice fixe ou un tube d’un
diamètre inférieur étroit. Sur certains moteurs, c’est le joint de
la soupape de recirculation des gaz d’échappement qui fournit
l’orifice.
a. Dispositif de commande de soupape de recirculation des gaz à dépression
Sur les moteurs les plus anciens, les soupapes de recirculation des gaz d’échappement sont commandées par
dépression. Il existe aussi plusieurs autres dispositifs de commande idéalement, un système de de recirculation
de gaz d’échappement doit être actif seulement Lorsque le moteur atteint sa température de fonctionnement
et qu’il ne tourne pas au ralenti ou au plein régime. La liste suivante décrit les différents dispositifs de
commande utilisés sur les systèmes de recirculation des gaz d’échappement à dépression :
Une thermo valve de dépression (TVS) meure la température de l’air d’admission. quand le moteur
atteint sa température de fonctionnement, cette thermovalve s’ouvre pour fournir une dépression a la
soupape de recirculation des gaz.
Une termovalve à port (PVS) surveille la température de liquide de refroidissement. Cette thermovalve
coupe la dépression vers la soupape de recirculation des gaz d’échappement quand le moteur est froid
et rétablit la dépression vers cette dernière lorsque le moteur est chaud.
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Certains moteurs utilisent un système de recirculation des gaz d’échappement à commande temporisée.
Ce type de système stoppe la recirculation des gaz d’échappement pendant un intervalle de temps
prédéterminé après chaque démarrage à chaud du moteur.
Certaines applications requièrent également une soupape pour couper la recirculation des gaz
d’échappement lorsque le moteur tourne à plein régime.
i. Soupape de recirculation des gaz à contre-pression
Un transducteur de contre-pression peut être utilisé pour moduler ou modifier l’ouverture de la soupape de
de recirculation des gaz d’échappement. Ce composant peut alors contrôler l’injection d’air dans la
canalisation de dépression du système de recirculation en fonction de la pression des gaz d’échappement,
laquelle dépend de régime et charge appliqué au moteur. Un transducteur de contre-pression peut être intégré
à la soupape de recirculation des gaz d’échappement ou designer distinct. Il existe des soupapes de
recirculation des gaz d’échappement à contre-pression positive et à contre-pression négative.
La soupape EGR à contre-pression positive, développée en 1977, utilise à la fois la depression du moteur et
la pression d'échappement pour contrôler le débit de recirculation. Cela permet une recirculation améliorée
lors de fortes charges du moteur
Une soupape de commande située dans le système EGR agit comme un régulateur de depression / pression .
Cette valve contrôle la quantité de dépression dans le compartiment à membrane. Lorsque la soupape de
commande reçoit un signal de pression d'échappement suffisant à travers l'arbre creux, la force de pression
surmonte le ressort léger, fermant le trou sous le diaphragme. Dans ce cas, la force de dépression maximale
est appliquée au diaphragme.
Si le niveau de dépression diminue dans le compartiment à membrane, la vanne EGR ne s'ouvre pas. Si la
pression dans la tubulure d'échappement est faible, la soupape de commande restera ouverte et la soupape
EGR ne s'ouvrira pas non plus. Cependant, s'il y a suffisamment de dépression dans le compartiment à
membrane et une pression suffisamment grande dans l'échappement pour fermer la soupape de commande,
alors la membrane soulève le piston avec un cône, assurant la recirculation des gaz d'échappement.
Dès que le piston bouge, la contre-pression d'échappement diminue dans l'arbre creux, permettant au ressort
de rouvrir la soupape de commande. Le vide dans le compartiment à diaphragme disparaît et la soupape à
piston commence à se fermer. La pression dans l'arbre creux augmente et la vanne de régulation se referme,
recommençant le cycle.
Ce cycle se produit environ trente fois par seconde pendant le fonctionnement normal du moteur. Si le vide
du collecteur d'admission est très faible (papillon grand ouvert) ou que le papillon est presque fermé (mode x
/ course), la soupape EGR de contre-pression positive ajustera la quantité de recirculation des gaz
d'échappement proportionnellement à la charge du moteur.
Si le vide est suffisant pour contrôler la vanne EGR, les cycles de recirculation ralentissent avec
l'augmentation de la pression d'échappement et deviennent plus fréquents avec la diminution de la pression
d'échappement.
La soupape EGR à contre-pression négative, développée en 1979, est similaire à la soupape EGR à contre-
pression positive, sauf que le ressort de soupape est plus bas et pas plus haut que le régulateur de soupape et
que la soupape est normalement fermée (Figure-29).
La soupape de commande s'ouvre, surmontant la force du ressort avec une contre-pression négative (léger
dépression dans l'arbre creux). Cette conception améliore le système de recirculation des gaz d'échappement
lorsque le niveau de dépression est insuffisant dans le compartiment à diaphragme, par exemple, la vanne
EGR ne s'ouvre pas. Cependant, s'il y a suffisamment de dépression dans le compartiment, le piston monte,
ouvrant la vanne EGR.
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Puisque la dépression dans la chambre du plongeur diminue en fonction d'une diminution de la dépression
de la tubulure d'admission, un petit niveau de dépression est formé (contre-pression négative). Cette
dépression ouvre la soupape de commande, remplissant le compartiment à membrane d'air, provoquant la
chute du piston. Ensuite, la dépression dans la tubulure d’admission diminue (la pression d'échappement
augmente), un grand ressort ferme la soupape de commande
et le cycle se répète à nouveau. Ce processus se produit
environ trente fois par seconde pendant le fonctionnement
normal du moteur.
Avec une décharge suffisante dans la tubulure d'admission
pour contrôler la soupape EGR, la fréquence d'ouverture de
la soupape EGR augmente lorsque la pression du collecteur
d'échappement est élevée et diminue lorsque la pression
dans la tubulure d'échappement baisse.
ii. Les soupapes de recirculation des gaz
d’échappement commandées par ordinateur :
Une soupape de recirculation des gaz d’échappement
commandée par l’ordinateur de véhicule peut être actionnée
électriquement ou par dépression. Dans le cas d’une
soupape à dépression, le système surveille la chute de
pression à travers l’orifice de dosage dans le tube d’entrée d’échappement dans la soupape à mesure qu’elle
s’ouvre ou se ferme. D’autre part, un capteur de rétroaction de pression différentielle, installé près de l’orifice
transmet un signal à l’ordinateur (figure-20). Cette configuration est qualifiée de système de recirculation des
gaz d’échappement par rétroaction de pression différentielle.
Dans ce système, l’ordinateur évalue la recirculation de gaz d’échappement requise en fonction des signaux
de plusieurs capteurs et des conditions d’opération courantes. L’ordinateur détermine la chute de pression
nécessaire à travers l’orifice calibrée pour générer la recirculation calculée. Pour accomplir cette tâche,
l’ordinateur ajuste le débit du régulateur de dépression de recirculation des gaz d’échappement en modifiant
le rapport cyclique vers son solénoïde. Plus le rapport cyclique augmente, plus la dépression transmise vers
soupape est important ce qui le maintient ouvert plus longtemps.
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figure-20 système de recirculation des gaz d’échappement par rétroaction de pression différentielle
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La majorité des véhicules comptent deux sondes d’oxygène par flux d’échappement. Pour chaque flux
d’échappement, on retrouve une sonde d’oxygène dans le tuyau d’échappement en amont du convertisseur
catalytique. Ces sondes en amont (souvent identifiées HO2 𝑆1𝐵1 et HO2 𝑆1𝐵2) servent à la régulation de
l’alimentation en carburant. Une autre sonde d’oxygène en aval (DOWNSTREAM), localisée après le
convertisseur catalytique, sert à surveiller l’efficacité de ce dernier.
De nombreux véhicules de classe d’émissions polluantes PZEV (émission presque nulle) utilisent trois sondes
d’oxygène dans chaque flux d’échappement
La première sonde sise près d’une tubulure d’échappement, sert au contrôle de l’alimentation de
carburant (O2 S1B1)
La deuxième, installée au centre de convertisseur catalytique, surveille la quantité d’oxygéne
disponible dans le composant (O2 S2B1)
La troisième sonde, en aval du convertisseur joue un rôle dans les corrections d’alimentation a long
terme et sert également à surveiller l’efficacité du catalyseur (O2 S3B1)
Tout convertisseur catalytique conçus pour réagir incessante variation en qualité des gaz d’échappement. Les
quantités et les types de gaz indésirables varient sans cesse en fonction des conditions d’opération et des modes
de fonctionnements du moteur.
Un convertisseur catalytique est un composant qui ressemble à un silencieux et qui comprend au moins deux
éléments de céramique enrobés d’un catalyseur. Le terme catalyseur désigne une substance capable de causer
une réaction chimique sur d’autres éléments, sans être elle-même affectée chimiquement. Une grande partie
des gaz d’échappement qui traversent un convertisseur catalytique est ainsi modifiée chimiquement. En gaz
inoffensifs. Les éléments de céramique d’un convertisseur catalytique sont conçus pour forcer les gaz
d’échappement à heurter une surface catalysante aussi grande que possible. De cette façon, on peut minimiser
la quantité de catalyseur requise dans le composant. Notez que la plupart des catalyseurs sont des métaux
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précieux très dispendieux. Les éléments catalyseurs d’un convertisseur peuvent être des billes ou former un
arrangement monolithique.
Emission Pourcentage dans les gaz d’échappement
Mode Ralenti Accélération Vitesse de croisière stable Décélération
CO 5.2% 5.2% 0.8% 4.2%
HC 0.08% 0.04% 0.03% 0.4%
NOX 0.003% 0.3% 0.15% 0.006%
Tableau : émissions polluantes approximatives produite pour différents régime du moteur
1. Les convertisseurs à bille
Les convertisseurs à bille intègrent quant à eux des billes à surface poreuse d’un diamètre de 3mm. En dépit
de leur petite taille, ces billes permettent de créer chacune une surface catalysante d’environ 10 𝑚𝑚2 .les gaz
d’echappement qui s’infiltre à travers les billes de ces convertisseurs sont rapidement transformés par le
matériau catalysant logé dans leur pores.
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figure-42 Système de gaz d'échappement avec catalyseur à trois voies comme catalyseur primaire et
catalyseur de type accumulateur NOX en aval et capteurs lambda
III. Système d’injection d’air
1. Généralité et fonctionnement
En 1966, un premier système d’injection d’air fut construit et installé sur des automobiles et des camionnettes
en Californie. Après un temps on retrouvera ce système dans la plupart des véhicules. Ces systèmes réduisent
les émissions d’hydrocarbure (HC) et de monoxyde de carbone (CO) en injectant l’air frais dans la tubulure
d’échappement. L’ajout d’air frais facilite l’oxydation et l’élimination ces substances. En se combinat avec
l’oxygène, les HC et les CO se transforment en vapeur d’eau (𝐻2 𝑂 et en dioxyde de carbone
(𝐶𝑂2 ), des substances non toxique. l’air est acheminé soit par une pompe, soit par un système qui créer une
dépression en utilisant les pulsations d’échappement du moteur pour soutirer de l’air à l’extérieur.
A mesure que les fabricants de véhicules améliorent leurs composants antipollution, le rôle des systèmes
d’injections d’air changea. Aujourd’hui les systèmes d’injections d’air sont devenus secondaire puisqu’ils ont
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Système antipollution
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modifiés pour améliorer le rendement des convertisseurs catalytiques en leurs fournissant de l’air. Les
convertisseurs catalytiques peuvent mieux oxyder les gaz qui les traversent. Par ailleurs, comme les nouveaux
moteurs offrent une combustion plus complète et des convertisseurs plus efficaces, de moins en moins de
véhicules sont munis de système d’injection d’air secondaire.
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Deux clapets antiretour sont intégrés au système d’injection d’air secondaire. Ces composants permettent
d’éviter que des gaz d’échappement n’entrent dans la pompe quand un retour de flamme se produit ou si la
pompe cesse de fonctionner.
En mode de dérivation, aucune dépression n’atteint la soupape de dérivation ou le répartiteur d’injection et
l’air secondaire est rejeté dans l’atmosphère. L’air secondaire doit être ventilé lors de conditions de mélanges
riches, pendant les décélérations et quand le moteur est froid.
Mode en amont (Up Stream Mode) au cours de mode en amont, l’air secondaire traverse la soupape de
dérivation et le répartiteur d’injection jusqu’aux tubulures d’échappement. Ce mode est activé quand
l’ordinateur détecte une condition de démarrage à chaud. Pour minimiser les émissions polluantes, le débit
d’air secondaire continu de circuler en amont entre une et trois minutes après le démarrage.
Au démarrage, le mélange air/carburant est très riche, ce qui produit beaucoup plus de hydrocarbure non brulés
et de monoxyde de carbone dans les gaz d’échappement. En utilisant le mode en amont, ces particules se
mélangent à l’air secondaire injecté et peuvent être brulées.
Cette recombustion des hydrocarbures (HC) et du monoxyde de carbone (CO) augmente la température des
gaz d’échappement et de ce fait celle de la sonde d’oxygène. Par conséquence, l’utilisation de mode en amont
permet au système de commande de moteur de passer en boucle fermée plus rapidement puisque la sonde
d’oxygène est prête à fonctionner plus tôt. Notez que le mode en amont augmente le taux d’oxygène dans les
gaz d’échappement. Par conséquent, comme les signaux des sondes d’oxygène demeurent à un niveau bas
constant, l’ordinateur interprète le comme une condition de mélange pauvre. En d’autres termes, le mode en
amont force les sondes à fournir des résultats inexacts quant aux taux d’oxygène réels présent dans les gaz
d’échappement. Pour centrer ce problème, l’ordinateur passe automatiquement en boucle ouverte lorsque le
mode en amont est activé et ignore les signaux de sondes d’oxygène.
Mode en aval (Downstream) au cours du mode en aval, l’air secondaire traverse la soupape de dérivation et
le répartiteur d’injection jusqu’au convertisseur catalytique. Cet ajout d’air frais dans le convertisseur
catalytique permet alors de réduire les émissions d’oxydes d’azote (𝑁𝑂𝑋 ). Un système d’air secondaire utilise
dans la plupart des conditions d’operation. L’ordinateur fonctionne donc en boucle fermée seulement lors que
le système d’injection d’air secondaire utilise le mode en aval.
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composants critiques. Le tableau illustre comment les émissions polluantes des moteurs diesels ont diminué
au fil des ans.
II. Carburant diesel à faible teneur en soufre
Quatre-vingt pour cent 80% de tout le carburant diesel destiné à la consommation possède une très faible
teneur en soufre. Des lois sévères obligent maintenant les fournisseurs à extraire presque tout le soufre du
carburant diesel pour véhicules routiers. Au fil des ans, la teneur maximale en soufre est passée de 500 ppm à
15 ppm. En plus de réduire les émissions de soufre des véhicules, ces nouvelles normes permettent d’équiper
les moteurs diesels de systèmes antipollution typiquement intolérants au soufre comme le filtre à particules et
les catalyseurs réducteurs d’oxyde d’azote. En somme les gaz d’échappement des moteurs diesels sont
aujourd’hui aussi propres que ceux émis par les moteurs à essence.
Le carburant diesel est un type de mazout (fioul) léger, plus dense que l’essence. De par sa densité plus élevé,
le carburant diesel peut donc produire d’avantage d’énergie au litre. En outre comme le carburant diesel offre
une meilleure lubrification que l’essence, les films d’huile à moteur présent sur les segments des pistons et
des parois des cylindres la friction plus efficacement. Ceci explique pourquoi les moteurs diesels sont durables
que les moteurs à essence.
Les moteurs diesels, surtout les modèles les plus anciens dépourvus de de système d’injection électronique,
peuvent fonctionner avec plusieurs autres types de carburant. L’un des carburants de remplacement les plus
populaires demeure l’huile végétale, extraire de plantes. Ces carburants sont souvent qualifiés de biodiesel.
Même sans aucune modification, la plupart des moteurs diesels peuvent fonctionner avec du carburant
biodiesel.
III. Injection de carburant diesel
Le rendement global d’un moteur diesel, tout comme celui d’un
moteur à essence, dépend de l’alimentation en carburant. En fait, le
système d’injection d’un moteur diesel agit comme un système
antipollution. Chaque injection débute à un instant très précis, afin
minimiser les émissions polluantes et la consommation de carburant.
Des injections amorcées trop tôt font augmenter la pression et la
température dans les cylindres, ce qui entraine une hausse d’oxydes
d’azote (𝑁𝑂𝑋 ) dans les gaz d’échappement. De même, des injections
tardives nuisent la combustion ce qui fait augmenter les taux
d’hydrocarbure (HC), de monoxyde de carbone (CO) et de particules.
La quantité de carburant injecté dans chaque cylindre dépend de la
pression dans le système de la largeur d’impulsion fournie vers les
injecteurs. L’ordinateur calcule la quantité de carburant requise en
fonction des signaux transmis par le capteur de pression absolue, le
débitmètre d’air massique et les capteurs de position de l’arbre à
came, de la pédale d’accélérateur et du vilebrequin.
La majorité des petites moteurs diesels utilisent un rail de distribution
commun (commun fuel rail) pour acheminer le carburant sous pression aussi également que possible vers
chaque injecteur.
Ce composant permet à l’ordinateur du véhicule de doser chaque quantité de carburant injectée dans les
cylindres avec une grande précision. Ces systèmes qui utilisent un calage méticuleux et une pression
d’injection très élevée pour optimiser l’atomisation du carburant permettant aux moteurs diesels d’être moins
polluants et plus silencieux. Les systèmes à rail commun pour moteurs diesel emploient à solénoïde ou
piézoélectrique (figure-46).
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Système antipollution
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L’utilisation d’injection piézoélectrique permet à l’ordinateur de contrôler le calage de l’injection avec encore
plus de précision. Les injecteurs retrouvés sur les nouveaux rails de distribution intègrent des centaines de
petites lamelles de cristal piézoélectrique. Aussitôt traversées par un courant électrique, ces fines lamelles se
dilatent très rapidement. La réponse presque instantanée de ces composants permet à l’ordinateur d’un
véhicule de réguler jusqu’à cinq injections au cours d’un seul temps de combustion.
La majorité de ces systèmes déclenchent les injecteurs trois fois par course de combustion. Pour réduire le
bruit, l’ordinateur fait entrer une petite quantité de carburant dans chaque cylindre quelque millièmes de
seconde avant l’injection pour la combustion. Cette courte vaporisation de carburant, destinée à amorcer le
processus de combustion, est qualifiée d’injection pilote permet de diminuer la violence de la combustion
produite lors de chaque injection principale subséquente. Enfin, une troisième injection est déclenchée à la fin
de chaque temps de combustion pour abaisser la température dans les cylindres du moteur.
IV. Bougie de préchauffage (glow plug)
Le moteur diesel peut être très difficile à démarrer quand il est froid, puisque les parois métalliques de ses
cylindres absorbent la chaleur générée par la compression de l’air d’admission. En d’autres terme, l’air n’est
alors pas assez chaud pour mettre feu au carburant. Pour contrer ce problème, le moteur diesel incorpore de
petits éléments chauffants dans ces cylindres. Ces composants, qualifiés de bougies de préchauffage, chauffant
l’air dans les cylindres pour faciliter la combustion du carburant quand le moteur est froid.
Les bougies de préchauffages de certains moteurs diesels sont intégrées à la tu brûlure d’admission pour
chauffer l’air jusqu’à ce que le moteur atteigne sa température de fonctionnement. Le PCM contrôle et
surveille le fonctionnement de ces composants.
Les bougies de préchauffage d’un moteur diesel sont typiquement mises en marche quand la température
descend sous les 9℃. Le conducteur du vehicule doit alors attendre qu’un témoin du tableau de bord s’éteigne
avant de démarrer le moteur. Les bougies de préchauffage demeurent alimentées pendant un certain temps
pour minimiser les émissions polluantes et faciliter la combustion pendant le réchauffage du moteur. Certains
moteurs diesels intègrent des éléments chauffants dans leurs canaux de refroidissement pour accélérer le
réchauffage.
V. Les systèmes de recyclage des gaz de carter
Tout comme les moteurs à essence, les moteurs diesels produisent des gaz dans leur carter d’huile. Toutefois,
le recyclage de ces gaz est très diffèrent dans les moteurs diesels, puis qu’ils génèrent très peu de dépression.
Un système de recyclage des gaz de carter conventionnel ne pourrait pas fonctionner dans un moteur diesel.
Contrairement à un moteur à essence ou la dépression en fonction de la vitesse, la dépression produite par un
moteur diesel augmente à mesure que le régime croit. Plusieurs moteurs évacuent ces gaz dans l’atmosphère
à travers un reniflard ou un boyau de reniflard de carter, comme sur les anciens moteurs à essence. Ces
systèmes sont désuets puis qu’ils émettent des particules et des hydrocarbures. Même les reniflards pourvus
d’un filtre à particules ne parviennent pas à satisfaire les limites maximales allouées.
Pour se conforme aux plus récents normes antipollution. Les moteurs diesels doivent être munis d’un système
de filtre à plusieurs étages capable de filtrer les émissions polluantes de l’huile à moteur. Sur les moteurs à
compresseur, le système de recyclage achemine de l’air frais filtré jusqu’au débitmètre d’air massique.de là,
un tuyau menant au couvercle de culasse permet de mélanger les gaz de carter à l’air d’admission. Comme la
dépression de moteur diesel est très faible, le système utilise la dépression d’admission créée par le
turbocompresseur. En d’autre terme, le mouvement de l’air dans le turbo compresseur produit une dépression
suffisante pour aspirer les gaz de carter dans tubulure d’admission.
1. Régulateur de dépression de carter
Un régulateur de dépression de carter ressemble beaucoup à une soupape de recyclage des gaz de carter de
moteur à essence. Ce composant est conçus pour rediriger les gaz de carter vers les chambres de combustion,
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même si la dépression créée par le moteur est très faible. Ce régulateur sert aussi à minimiser les risques de
fuite d’huile liée aux accumulations excessives de pression dans le carter. Un régulateur de dépression de
carter comprend un grand diaphragme de caoutchouc synthétique et un ressort de rappel. Quand une
dépression est appliquée, le régulateur s’ouvre et permet aux gaz de carter de traverser jusqu’à la tubulure
d’admission. Ces composants peuvent être calibrés pour fonctionner sur des moteurs diesels munis ou non
d’un compresseur.
VI. Les systèmes de recirculation des gaz d’échappement
Comme les nouveaux moteurs diesels offrent un excellent rendement. Ils émettent des taux d’oxydes d’azote
élevés. Pour cette raison, ils sont munis de système de recirculation des gaz d’échappement similaire à ceux
retrouvés sur les moteurs à essence. Ces systèmes réintroduisent une partie des gaz d’échappement dans les
chambres de combustion pour réduire la température de combustion. L’une des principales différences des
systèmes retrouvés sur les moteurs diesels est qu’ils refroidissent les gaz d’échappement avant de les introduire
dans les cylindres pour réduire efficacement les taux d’oxydes d’azote (figure-48). La plupart des systèmes
de ce type utilisent le liquide de refroidissement traversant un circuit distinct pour refroidir les gaz
d'échappement destinés à la recirculation.
L’ordinateur de véhicule règle le débit de recirculation des gaz d’échappement à l’aide d’une soupape
numérique dédiée. La recirculation des gaz d’échappement est mise en marche seulement lorsque certaines
conditions sont satisfaites. La fonction de surveillance OBD-Ⅱ du système de recirculation des gaz
d’échappement comprend différents tests destinés à vérifier le fonctionnement de ses composants.
figure-47 Mouvement de l’air d’admission dans un moteur diesel à turbocompresseur muni d’un
système de recirculation des gaz d’échappement à refroidisseur
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Service à la clientèle
N’hésitez pas à rappeler à un propriétaire de véhicule diesel récent équipé d’un filtre à particules d’utiliser
uniquement du carburant à faible teneur en soufre. Le client doit savoir que s’il utilise du carburant diesel
riche en soufre, il détruira rapidement le filtre à particules de son véhicule. Le carburant riche en soufre
est destiné exclusivement à l’équipement agricole et aux engins de chantier.
Ces filtres à particules son munis d’un capteur qui mesure la contre-pression du flux d’échappement. Cette
contre-pression augmente à mesure que le filtre accumule des particules de suie. Quand le capteur détecte que
cette contre-pression atteint le taux spécifique, l’ordinateur dicte au système d’injection d’augmenter l’apport
en carburant. Cet enrichissement de mélange entraine une augmentation en température dans le convertisseur
catalytique d’oxydation, ceci afin de bruler la dans le filtre à particules. L’intervalle de temps pendant lequel
l’ordinateur enrichit le mélange pour nettoyer le filtre à particules est qualifié de cycle de régénération.
Conseil
Il n’est pas rare qu’un client désirant installer des embouts chromés sur les tuyaux d’échappement de son
véhicule diesel n’en trouve pas de la bonne taille. Sur un véhicule diesel récent, la taille et la forme des
tuyaux d’échappement diffèrent parce que ces derniers doivent soutirer de l’air froid pour refroidir les gaz
d’échappement quand le filtre à particules opère en mode d’auto nettoyage. Avisez le client que les
extrémités des tuyaux d’échappement arrière de son véhicule doivent toujours être propres. Toute
accumulation de boue ou de débris empêchera le système d’aspirer de l’air ce qui risque de détruire le filtre
à particules.
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Système antipollution
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figure-48 catalyseur à régénération continue avec filtre à particules pour moteur diesel
IX. Les systèmes de réduction catalytique sélective
Deux technologies existent pour réduire les émissions d’oxydes d’azote sur les véhicules diesels : les
absorbeurs de 𝑁𝑂𝑋 et les systèmes de réduction catalytiques sélective. Les catalyseurs réducteurs
conventionnels ne sont pas très efficaces sur les moteurs diesels, car ils doivent opérer à des températures
moins élevées en raison de la forte teneur en oxygène dans les gaz d’échappement.
Pour un contrôle plus efficace des émissions d’oxydes d’azote, plusieurs moteurs diesels récents utilisent un
système de réduction catalytique sélective (SRC). Ces systèmes agissent en injectant un réducteur dans le flux
d’échappement, qui est ensuite absorbé par un catalyseur (figure-49).
Un réducteur permet d’extraire l’oxygène d’une substance pour la combiner à une autre afin de former de
nouvelles molécules. Ici, les atomes d’oxygènes sont extraits des oxydes d’azote (𝑁𝑂𝑋 ) puis combinés à de
hydrogene (𝐻2 ) pour former de l’eau (𝐻2 𝑂).
Un système de réduction catalytique sélective utilise une solution ammoniacale ou d’eau et d’urée comme
agent de réduction. Les réservoirs du système ne doivent pas être vides pour conserver des taux d’émissions
polluantes acceptables. Ces convertisseurs catalytiques doivent eux aussi atteindre une certaine température
pour offrir une efficacité optimale. Par conséquent, le module de commande du moteur doit être programmé
pour maintenir les gaz d’échappement à l’intérieur d’une plage précise de température. La quantité de
réducteur injectée est également contrôlée par le module de commande du moteur, puisqu’elle doit demeurer
proportionnellement au flux d’échappement.
Les systèmes de réduction catalytique sélective doivent être équipés par des réservoirs offrant un remplissage
aisé. Différents solution sont couramment à l’étude pour forcer le propriétaire à faire l’appoint de réducteur
dans les réservoirs de leurs véhicules diesels. Certains systèmes incluent un témoin d’alerte indiquant que le
niveau est bas dans le réservoir de réducteur. D’autres systèmes font illuminer le témoin d’anomalie, tandis
que l’ordinateur enclenche le mode de fonctionnement d’urgence du véhicule quand le niveau dans le réservoir
passe au-dessous d’une certaine limite. Certains véhicules diesels ne démarrent pas si le réservoir de réducteur
est vide.
Le réducteur le plus couramment utilisé dans les systèmes de réductions sélectives est l’urée, un composé
organique formé de carbone, d’azote, d’oxygène, d’hydrogène. On trouve cette substance d’urine mammifère
et des amphibiens. Dans ces systèmes, l’urée permet d’éliminer 90% d’oxyde d’azote contenant dans les gaz
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Système antipollution
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d’échappement. Les systèmes antipollution Bluetec désignent de réduction catalytique sélective à injection
d’urée utilisés par plusieurs constructeurs européens comme Mercedes.
La popularité s’explique également qu’ils sont beaucoup moins chers que les absorbeurs 𝑁𝑂𝑋 . De plus, ils
n’ont pas aucun effet négatif sur le rendement de moteur et peuvent être installé sur un véhicule dépourvu
d’un tel système et sans modification majeure. Ces systèmes de réduction sélective injectent une solution
d’urée dans le flux d’échappement après le catalyseur, ou elle s’évapore et se mélange aux gaz pour produire
une réaction chimique qui minimise les taux d’oxydes d’azote.
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Chaque fois l’ordinateur du véhicule enrichit le mélange pendant quelques instants, les 𝑁𝑂𝑋 stockés sont
relachés pour que le catalyseur recommence à capturer des oxydes d’azote. Quand le melange du système est
legerement sous le taux stœchiométrique, les gaz d’echappement contiennent beaucoup d’hydrogène.
L’absorbeur de 𝑁𝑂𝑋 peut alors generer son propre ammoniac en provoquant une reaction chimique entre les
oxydes d’azote stockés et l’hydrogene. La couche supérieure du convertisseur catalytique conserve ensuite
l’ammoniac jusqu’à ce que le mélange redevienne pauvre. A ce moment, l’ammoniac réagie avec les 𝑁𝑂𝑋
presents dans les gaz d’echappement pour les transformer en azote inoffensif.
Etude de cas
Un client ne se plaint que son véhicule produit beaucoup détonations. Le technicien vérifie l’ensemble des
canalisations de dépression du système de recirculation des gaz d’échappement, sans trouver d’anomalie. Le
technicien vérifie ensuite la soupape de recirculation des gaz d’échappement en poussant sur sa partie mobile
contre le ressort et constate que les pièces du corps se déplacent librement et reviennent à leur position initiale.
Avec le moteur du véhicule réchauffé à sa température normale de fonctionnement, le technicien demande à
compagnon de travail d’ouvrir le papillon des gaz à environ 2500 tr/min, pendant qu’il observe la soupape de
recirculation des gaz d’échappement. Il découvre alors que le corps de la soupape ne se rétracte pas à mesure
que l’ouverture du papillon des gaz varie. Le technicien enlève le tuyau relié à la soupape de recirculation des
gaz d’échappement et réalise alors qu’aucune dépression n’y circule quand le régime de moteur augmente. Il
poursuit son travail en débranchant la canalisation de dépression source de contacteur thermostatique. Comme
il peut cette fois sentir une dépression y circuler mais qu’aucune circulation d’air n’atteint la soupape de
recirculation des gaz d’échappement quand le moteur est chaud, il conclut que le contacteur de dépression est
défectueux. Il remplace donc le contacteur dépression.
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