Vous êtes sur la page 1sur 28

SECURITE INCENDIE

ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

0
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

SECURITE INCENDIE
SOMMAIRE

COURS A DISTANCE
Sécurité incendie
OM3-1
SOMMAIRE
ITPM TANTAN

1
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

1- INTRODUCTION………………………………………………………………………………… 3
2- THEORIE DU FEU……………………………………………………………………………… 4
2-1 - LES TROIS ELEMENTS DE L’INCENDIE (TRIANGLE DE FEU)
2-1-1- COMBUSTIBLES:
2-1-2- OXYGENE:
2-1-3- CHALEUR :
2-2- EXTINCTION EN FONCTION DU TRIANGLE DU FEU :
2-2-1- Elimination du combustible
2-2-2- Elimination de l’oxygène
2-2-3- Elimination de la chaleur :
3- Risques d’incendie et propagation de l’incendie ………………………………. 7
3-1- PROPAGATION DU FEU
3-2- RISQUES D’INCENDIE :
4- Causes principales d’incendie à bord des navires ………………………….. 8
4-1- Fuites d’hydrocarbures dans la chambre des machines
4-2- Fumeurs imprudents
4-3- Surcharge et brûlage
4-4- Equipement de cuisine
4-5- Combustion spontanée
4-6- Appareils électriques
5- Détection de l’incendie …………………………………………………………………… 10
5-1- les installations de détection automatique d’incendie
5-2- Détecteurs aérothermiques
5-3- Dispositifs de détection d’incendie et de fumée
5-4- détecteurs de flammes
5-5La ronde contrôlée
6- Agents d’extinction de l’incendie …………………………………………………… 11
6-1) Refroidissement
6-2) Etouffement
6-3) Dilution de l’oxygène
6-4) Inhibition de la réaction en chaîne
7- Classes De Feu ………………………………………………………………………………… 11
7-1) feu de classe A
7-2) feu de classe B
7-3) Feu de classe C
7-4) FEU DE CLASSE D

2
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

8- Les Agents Extincteurs……………………………………………………………………… 13


8-1) l’eau
8-2) la mousse
8-3) le gaz carbonique
8-4) la poudre

9) Matériel de lutte contre l’incendie …………………………………………………….. 16


9-1- installations fixes à bord et leur emplacement
9-1-1- bouches d’incendie et canalisation
9-1-2- Raccord international de jonction avec la terre
9-1-3- Installations au gaz carbonique (CO2)
9-1-4- Pompe d’incendie de secours
9-2-Equipement de pompier et équipement individuel,
9-2-1) Equipement de pompier, équipement individuel
9-2-2) Vêtement d’approches
9-2-3) Vêtement de pénétration
9-2-4) Appareil respiratoire
9-2-5) Casque ou masque protégeant de la fumée
10) Organisation de la lutte contre l’incendie à bord du navire ………. 20
10-1- organisation du personnel
10-2- le rôle d’appel
10-3- Alarme générale

3
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

1. INTRODUCTION

Les navires sont exposés à autant de risques que les installations


terrestres, et même plus. Les paquebots peuvent être compares à des
hôtels flottants, avec leurs cabines, leurs salles à manger ces endroits et
leur occupant prestent autant de risques d’incendie en mer que sur terre.
Les problèmes liés à la prévention et la lutte incendie deviennent encore
plus sérieux une fois que le navire a quitté le port. L’état de la mer et les
difficultés de la navigation peuvent multiplier les risques. L'équipage ne
peut compter sur aucune aide exterminer doit assurer seul la protection
du navire. C’est cette impossibilité d’avoir de l’aide qui rend la prévention
des incendies à bord si importante pour les officiers que pour les matelots.
Les organismes gouvernementaux ont, au cours des ans, effectué
beaucoup de changements et promulgué de règlements qui ont
grandement amélioré la sécurité incendie à bord des navires. Mais des
tragédies es produisent encore. Il incombe donc aux marins d’être aussi
bien formés que possible et de comprendre les causes des incendies affins
d’être mieux en mesure de prévenir. En outre, les gens de mer doivent
avoir en pratique comment arrêter la propagation du feu et, finalement,
comment l’éteindre.
Les établissements de formation ont fait leur part en ce qui a trait à la
formation dans ce domaine, malgré l’absence de manuels complets de
lutte contre les feux de navires. Un tel manuel va combler cette lacune,
dorénavant les gens de mer pourront compter sur un document complet
aux fins d’étude et de consultation.

4
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

2. THEORIE DU FEU

Le feu ou la combustion, est un exemple d’oxydation rapide, ou la


substance qui s’enflamme se combine très rapidement avec l’oxygène.
L’énergie est libérée sous forme de chaleur et de lumière, que nous pouvons
alors voir et sentir.

2-1 - LES TROIS ELEMENTS DE L’INCENDIE (TRIANGLE DE FEU)

Une fois qu’un incendie est allumé, il dure tant qu’il reste du combustible. Au
faite qu’est ce qui déclenche un incendie et qu’il est le processus de
combustion ? Pourquoi certaines substances sont –elles plus ou moins
inflammables que d’autre ? Comment un incendie se propage-t-il ? Et comment
on peut les empêcher ?

C'EST CE QUE L'ON APPÈLE LE TRIANGLE DU FEU

Pour qu’il y ait combustion ; Il faut avoir trois éléments : le combustible (qui
se vaporise et s’enflamme), l’oxygène (qui se combine avec la vapeur du
combustible) et la chaleur (qui élève la température de la vapeur à son point
d’inflammation) .Le triangle du feu illustre ses éléments essentiels. il fait
ressortir aussi deux faits importants dans la prévention et l’extinction des
l’incendies :

 Le feu ne peut se déclarer si l’un des cotés du triangle est manquant.

 Si l’un des cotés du triangle est retiré, le feu s’éteint.

5
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

2-1-1) COMBUSTIBLES:

- COMBUSTIBLE SOLIDE :

Les combustibles solides les plus communs sont le bois, le tissu, et le


papier. à bord des navires ses éléments se trouve dans les cordages , les
toiles, le matériel d’arrimage, le mobilier, le contre plaqué sur les
cloisons et les matelas. La peinture applique sur les cloisons est aussi est
un combustible solide, les cargaisons peuvent contenir une grande
variété de combustibles solides, par exemple les matériaux en ballots,
les produits emballes dans des caisses en carton, et des produits en vrac
tel que du grain il arrive que les navires transportent des métaux
inflammables tel que le magnésium, le sodium et le titane.

- COMBUSTIBLE LIQUIDE :

Les liquides inflammables les plus courants à bord d’un navire sont le
mazout, l’huile de graissage, le carburant diesel, le kérosène les
peintures à base de pétrole et ses solvants les navires peuvent aussi
avoir comme cargaison des liquides inflammables et des gaz
inflammables liquéfiés.

- COMBUSTIBLES GAZEUX :

Les gaz inflammables peuvent être d’origine naturelle ou artificielle.


Ceux qu’on trouve habituellement à bord d’un navire sont l’acétylène, le
propane et les butanes.
Comme les combustibles gazeux sont déjà en phase vapeur, il ne
manque que la quantité. Voulue d’oxygène et de chaleur pour que
l’inflammation se produise. les gaz produisent toujours une flamme
visible et ne laissent pas de résidus incandescent bien que le retour de
rayonnement ne soit pas nécessaire pour vaporiser le gaz.

2-1-2) OXYGENE :

Dans le triangle de feu, le coté oxygène est en faite l’oxygène contenue


dans l’air ambiant. Habituellement, il suffit d’une concentration minimale
de 16% d’oxygène dans l’air pour qu’une combustion avec flamme se
maintienne toute fois une teneur en oxygène de 3% suffit à entretenir
un feu couvant. Normalement, l’air que nous respirons contient environ
21% d’oxygène 78% d’azote et 1% d’autre gaz principalement l’argon.

2-1-3) CHALEUR :
6
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

Voyons maintenant le troisième coté du triangle, la chaleur. Quand une


chaleur suffisante, un combustible et de l’oxygène sont rassemblés, le
triangle est complet et le feu peut apparaître. La chaleur d’inflammation
amorce la réaction chimique appelée combustion. Cette chaleur peut être
produite par la flamme d’une allumette, par des étincelles dues au
frottement de deux métaux ferreux, par la chaleur due au frottement, par
un éclair, par un chalumeau ; Oxyacéthylénique, par un court circuit, par un
arc électrique entre deux conducteurs ou par la surchauffe d’un conducteur
ou d’un moteur électrique. Il arrive aussi qu’une chaleur suffisante soit
produite à l’intérieure même du combustible, par réaction chimique.

2-2) EXTINCTION EN FONCTION DU TRIANGLE DU FEU :

On peut éteindre un feu en détruisant le triangle du feu. Par exemple si on élimine le


combustible, l’oxygène ou la chaleur, le feu s’éteint de lui-même si la réaction en
chine est brisée, il s’ensuit une réduction de la production de vapeurs et de chaleur,
ce qui entraîne l’extinction du feu. il se peu toutefois qu’on doive refroidir encor plus
le foyer d’incendie avec de l’eau , car il est toujours possible que le feu couve ou
rallume

POUR PROVOQUER SON EXTINCTION IL FAUDRA SUPPRIMER UNE DE CES 3


CONDITIONS

sans source de chaleur sans combustible pas


sans oxygène pas de feu
pas de feu de feu

2-2-1) Elimination du combustible :

Pour soustraire le combustible à l’effet du feu, on peut l’éloigner du foyer


d’incendie. La plus part du temps il est impossible d’agir de la sorte, mais on
peu toutefois éloigner les autres matériaux combustibles du foyer d’incendie, de
façon à empêcher le feu de s’y entendre.
Si le combustible est liquide ou gazeux, on peu parfois en interrompre l’arrivée.
si par exemple un incendie dans la salle machine s’entretient grâce au
combustible liquide déversé par une pompe il faut essayer de stopper cette
pompe afin d’interrompre l’arrivée du combustible et se faisant , d’éteindre
l’incendie.
7
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

2-2-2) Elimination de l’oxygène :

On peut aussi priver le feu d’oxygène, ou bien réduire à moins de 16% la teneur
d’oxygène dans l’air. Bien des agents d’extinction ( par exemple l’anhydride
carbonique et la mousse ) ont pour effet de priver le feu d’oxygène.

2-2-3) Elimination de la chaleur :

la méthode d’extinction la plus courante consiste à éliminer la chaleur . on


attaque alors le feu à sa base même , de façon à l’empêcher de s’entretenir
.l’eau est une substance qui absorbe très bien la chaleur .
Utilisée convenablement, elle absorbe la chaleur du combustible ainsi qu’une
grande partie du retour de rayonnement, ce qui fait que la réaction en chaîne
est altérer en deux endroits, c’est à dire à la surface du combustible et au
niveau des flammes.

3) Risques d’incendie et propagation de l’incendie :

3-1) PROPAGATION DU FEU :

Si l’intervention est précoce et efficace, il sera facile de limiter l’incendie. Si


par contre aucune mesure n’est prise, le feu peut produire une chaleur
considérable qui s’éloignera alors du foyer et ira provoquer d’autres incendies
partout ou les conditions (combustible et oxygène) seront réunies. N’oublions
pas qu’on peut trouver ces deux éléments en abondance partout dans la plus
part des navires. Les cloisons et les ponts en acier et autres barrières contre
l’incendie peuvent bien sur arrêter ou retarder la transmission de la chaleur
jusqu’à un certain point, mais pas complètement, lorsque la source initiale de
combustible sera complètement consumée, la chaleur, et par conséquent le
feu, s’étendront à de nouvelles sources de combustible.
La chaleur produite par le feu peut se transmettre de trois façons : par
conduction, par rayonnement et par convection.

3-2) RISQUES D’INCENDIE :

Le feu produit des flammes, de la chaleur, des gaz et de la fumée. Chacun de


ces produits est susceptible de causer des blessures graves, voir même la
mort.

3-2-1) Flammes :

Le contacte directe avec les flammes peut provoquer de brûlures


cutanées très graves, ainsi que des dommages sérieux aux voies
respiratoires ; Pour éviter les brûlures cutanées durant la lutte contre le feu,
les membres de l’équipage feraient bien de rester à bonne distance du feu, à
moins de disposer de vêtement et d’équipement de protection appropries
pour combattre les incendies graves.

8
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

3-2-2) Chaleur :

La chaleur qui se dégage d’un incendie dépasse rapidement les 93°C et


peut atteindre 427°C dans les endroits fermés. or des températures
supérieures à 50°C sont dangereuses pour les humains, même ces derniers
portent des vêtements de protection et des appareils respiratoires. La chaleur
peut avoir des effets varies, allant des blessures mineures jusqu’à la mort.

3-2-3) Gaz :

Les gaz produits par un incendie dépendent principalement du type de


combustible. Les gaz dangereux les plus courants sont le gaz carbonique CO2
et l’oxyde de carbone CO, qui sont respectivement le produit d’une
combustion complète et d’une combustion incomplète. Le feu produit
plusieurs autres gaz également dangereux pour les pompiers. Par conséquent,
quiconque s’approche d’un foyer d’incendie doit absolument porter un appareil
respiratoire approprie.

3-2-4) Fumée :

La fumée est un produit visible du feu qui rend la respiration encore plus
difficile elle se compose en effet de carbone et d’autres substances nom
brûlées sous la forme de particules en suspension. la fumée transporte aussi
des vapeurs d’eau , d’acide et d’autres produit chimique qui risquent
d’empoisonner ou d’irriter la personne qui les inspire .

4 ) Causes principales d’incendie à bord des navires :

Certains feux sont d’origine purement accidentelle ou découlent de


circonstances indépendantes de notre volonté. Mais bien d’autre sont causes
directement par des actions ou des omissions de la part de membres
d’équipage. la négligence et les gestes irresponsables ou imprudents ont été
responsables d’incendies désastreux et nombre d’incendies sont attribuées à
l’omission c’est à dire à l’oubli de prendre les précautions appropriées à la
découverte d’une situation dangereuse.

4-1) Fuites d’hydrocarbures dans la chambre des machines :


Lorsqu’il y a fuite dans la canalisation, le combustible sous pression est
pulvérisé à l’extérieure. Cette pulvérisation tend à transformer le combustible
en vapeurs lesquelles sont facilement inflammables, par conséquent les bris
de canalisation peuvent être très dangereux s’il y a des conduites de
vapeurs.

4-2) Fumeurs imprudents :

En tête de liste des causes d’incendie à bord comme à terre, viennent les
fumeurs imprudents qui jettent négligemment cigarettes, cigares, allumettes
et tabac à pipe non éteints. Fumer est une habitude pour certains, elle est
tellement forte qu’il « s’allument » sans même s’en rendre compte .d’autre
ne peuvent s’empêcher de fumer peu importe les circonstances ou l’endroit.
9
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

Ces gens doivent être sensibilises aux risques qu’ils présentent.

4-3) Surcharge et brûlage :


Le soudage et le brûlage sont en soi des opérations dangereuses. à titre
d’exemple rappelons seulement que la flamme d’un chalumeau
oxyacéthylénique peut atteindre une température de 315,5 °C . Les
températures de soudage sont obtenues par la combustion d’un mélange de
gaz et de l’oxygène ou par l’électricité. L’acétylène est le gaz le plus courant
en soudage. Couramment appelé soudage à l’arc, la chaleur est produite au
moyen d’un arc électrique formé sur la pièce à souder quelle que soit la
méthode utilise e il se produit des étincelles et des particules très chaudes.

4-4) Equipement de cuisine :

(Fourneaux, conduits d’évacuation, friteuses, plaques chauffantes)


la cuisine est un endroit bourdonnant d’activité qui peut être dangereux ,
l’activité intense , le personnel nombreux , les longues heures de travail et
les risques courants ( flamme nues , canalisations de carburant,
accumulateur de déchets et de graisse)tout cela accroît les risques
d’incendie. il est donc important qu’il est constamment un surveillant aux
cuisines pendant les heures de travail. La forme d’énergie la plus utilisée
pour la cuisine est l’électricité, suivi du carburant diesel puis du gaz de
pétrole liquéfié (GPL)

4-5) Combustion spontanée :

On oubli souvent la combustion spontanée comme cause à bord d’un navire


pourtant nombre de matériaux d’usage courant sont
Sujets à ce dangereux phénomène chimique. il peut entre autres s’agir de
marchandises transportées et de matières utilises pour fonctionner le navire.
Par exemple un chiffon imbibé d’huile végétale ou de peinture oubliée dans le
coin d’un atelier, d’un local d’entreposage ou dans la salle des machines
peut facilement présenter un danger de combustion spontanée. Les flammes
peuvent alors se propager aux substances inflammables avoisinantes et
causer un incendie grave. Tout ceci se produit, sans aucune source
extérieure de chaleur.

4-6) Appareils électriques :

Lorsque les appareils sont bien isolés et menus de fils adéquats,


l’électricité est une source d’énergie pratique et sûre. Par contre
lorsque les appareils électriques sont usés, mal utilisés ou munis
de fils défectueux, l’énergie électrique peut se transformer en
chaleur, les appareils deviennent alors une source de
d’inflammation et donc un risque d’incendie. Le matériel donc doit
être installé, entretenu, vérifié et réparé conformément au
règlement existant et seulement par des personnes compétentes.

10
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

5) Détection de l’incendie :

Le détecteur d’incendie est un dispositif qui émet un signale avertisseur


lorsqu’un incendie se déclare dans le secteur qu’il sert à protéger.
L’installation de détection d’incendie, compose d’un ou plusieurs détecteurs,
relais ce signale à ceux que l’incendie menace et aux responsable de
l’intervention,. En mer, il n’y a pas de sorties de secours, ni de service des
incendies qu’on peut appeler. le système de détection du navire alerte
l’équipage qui, qui doit s’entrer d’embarras avec les moyens de bord.
Il est essentiel que l’alerte soit donne rapidement. L’incendie doit être
circonscrit, maîtrise et éteint le plus rapidement possible, affin qu’il devient
incontrôlable et dangereux pour le navire et ses occupants. Un bon système
de détection installé et entretenu comme il se doit et bien connue de ceux qui
doivent en interpréter les signaux, révèlera rapidement l’existence et
l’emplacement de tout incendie qui se déclarera dans le secteur qu’il protége.
Parmi les installations de détection d’usage approuver à bord de navires on
trouve :
5-1- les installations de détection automatique d’incendie
5-2- Détecteurs aérothermiques
5-3- Dispositifs de détection d’incendie et de fumée
5-4- détecteurs de flammes
5-5- La ronde contrôlée et le service de veille, sont obligatoires à bord
des navires, ils serrent fondamentalement les mêmes objectifs qu’une
installation : protéger contre le feu et donner l’alerte lorsqu’un incendie est
découvert. La différence réside dans la façon dont s’exerce la surveillance.
La ronde contrôlée peut se comparer à la patrouille de policiers. Sur le
navire chaque rondier doit suivre un parcours prescrit qui doit l’amener à
chaque poste d’incendie de la zone qu’il surveille. Le rôle du veilleur par
contre, s’apparente d’avantage à celui d’une sentinelle ; il demeure sur
place pour surveiller un secteur limite.

6) Agents d’extinction de l’incendie :


11
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

Les agents d’extinction sont des substances qui servent à éteindre des
incendies. Leur mode d’action consiste à s’attaquer à un ou plusieurs cotes
du triangle de feu. Plus précisément, leurs modes d’action sont les
suivants :

6-1) Refroidissement :

Consiste à faire descendre la température du combustible sous son point


d’inflammation. Il s’agit d’une attaque directe contre le côté « chaleur » du
triangle de feu.

6-2) Etouffement :

Consiste à priver le feu d’oxygène. On peu dire alors qu’on s ‘attaque à


l’arête du triangle de feu où les côtés « combustible » et « chaleur » se
rencontre.

6-3) Dilution de l’oxygène :

Il s’agit de faire diminuer la quantité d’oxygène disponible suffisamment


pour que la combustion ne puisse se maintenir. C’est une attaque directe
contre le côté « oxygène »du tétraèdre.

6-4) Inhibition de la réaction en chaîne :

il s’agit de rompre le processus chimique qui permet au feu de s’entretenir ;


c’est le côté « réaction en chaîne » du tétraèdre.

7) CLASSES DE FEU :

Les feux se regroupent en quatre classes, d’après la substance qui les


alimente. Cependant, certaines substances combustibles se combinent à
l’occasion et les feux d’appareillage électrique mettent toujours en cause
un solide combustible.

7-1- feu de classe A :

La meilleure façon d’éteindre les feux alimentés par les solides


combustibles courants tel que le bois, le papier, les tissus et les
plastiques, consiste à abaisser la température du foyer avec de l’eau. On
peut aussi utiliser la mousse et de la poudre chimique, celles-ci agissent
surtout comme agents d’étouffement.

12
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

7-2- feu de classe B :

Contre les feux alimentés par des huiles,des graisses, des gaz et d’autres
substances qui dégagent beaucoup de vapeurs inflammables .l’idéale est
un agent d’étouffement . On peu aussi utiliser de l’eau pulvériser, de la
poudre chimique, de la mousse ou du gaz carbonique (CO2).Cependant si
le combustible qui alimente le feu provient d’un robinet ouvert ou d’une
conduite brisée, il faut d’abord fermer un robinet d’arrivée du
combustible. Cette précaution peu suffire à éteindre l’incendie, ou du
moins peut faciliter l’extinction et réduire de beaucoup la quantité
d’agent d’extincteurs à employer.

7-3- Feu de classe C :

Comme ces feux mettent en cause des appareils électriques sous


tension, il importe d’employer un agent extincteur non-conducteur. Le
gaz carbonique le halon et la poudre chimique sont très efficaces, le gaz
carbonique dilue l’oxygène, alors que les deux autres brisent la réaction
en chaîne.

7-4- FEU DE CLASSE D

Ces feux sont alimentés par des métaux combustibles potassium, sodium
et leurs alliages, magnésium, zinc, zirconium, titane et aluminium en
poudre. Ces métaux brûlent en surface à des températures très élevées,
souvent en dégageant des flammes aveuglantes. il ne faut pas utiliser de
l’eau contre ces feux car il risque de les attiser ou de faire voler des
éclats de métal en fusion. Cela pourrait propager l’incendie ailleurs, et
causer des brûlures graves et douloureuses à ceux qui se trouvent à
proximité.

13
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

Ce sont des feux dit


"secs" qui
concernent des
matériaux solides à
base de matières
organiques tels que
le bois, le papier,
l'herbe , le

Ce sont des feux dits


"gras" ou de liquides
inflammables. Ils
concernent les
hydrocarbures, les
graisses, les peintures,
les vernis, les goudrons,
les alcools, les solvants
divers, etc...

Ce sont des feux


de gaz, tels que
butane, propane,
méthane,
acétylène...

Ce sont des feux


de métaux, feux
de magnésium, de
sodium, de
potassium,...

8) LES AGENTS EXTINCTUERS :

14
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

Les agents d’extinction les plus courants sont au nombre de huit. ils
s’emploient à l’état liquide, gazeux ou solide , suivant leur mode d’action
et leur propriétés physiques , certains peuvent servir à éteindre
plusieurs types de feu , alors que d’autre ont un domaine d’utilisation
plus limite.

8-1) L’EAU :

Comme l’eau est un fluide relativement lourd, elle se transporte


facilement dans les conduites et les boyaux d’incendies lorsqu’elle est
mise sous pression. On peut augmenter sa vitesse de sortie à l’extrémité
du boyau en faisant passer par une lance de faible section. Le jet d’eau
peut être projeté à une distance appréciable si l’on dispose d’une
pression suffisante.
L’eau de mer a la même efficacité que l’eau douce. En faite, l’eau douce,
l’eau de mer et l’eau distillée ont une efficacité égale contre les feux de
classe A.

8-1-1) JET PLEIN :

Le jet plein aussi appelé jet de plein fouet, constitue la façon la plus
ancienne et la plus courante d’utiliser l’eau contre les incendies pour
obtenir un jet plein, on emploi une lance conique spéciale qui a un
diamètre deux fois plus petit à la sortie qu’à l’entrée. Cette conicité
augmente à la fois la vitesse et la porte du jet.

8-1-2) JET DIFFUSES :

Les lances brouillard (ou lance à diffusion) brisent le jet d’eau en


15
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

d’innombrables gouttelettes, qui présentent une surface de contact


totale beaucoup plus grande que celle du jet plein. Ainsi à volume d’eau
égal, un jet diffusé absorbera plus de chaleur qu’un jet plein.
Cet avantage du jet diffusé prend toute son importance lorsqu’il est
essentiel de limiter la quantité d’eau. On aura besoin de moins d’eau
pour obtenir le même refroidissement. De plus le jet diffusé se
transforme facilement en vapeur au contact d’un incendie. Par
conséquent, il entraîne moins de ruissellement et d’accumulation d’eau,
donc moins de risque pour la stabilité du navire.

8-2) LA MOUSSE :

La mousse consiste en un tapis de bulles qui éteint les flammes


surtout par étouffement. Les bulles en question se forment après qu’on
a mélangé de l’eau à un agent moussant (émulseur). On obtient alors
une solution moussante qui est plus léger que les huiles inflammables
légères qui peut donc flotter sur les huiles en feu.
Les mousses sont de deux types ; chimiques et physiques.

16
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

8-3) GAZ CARBONIQUE (CO2) :

Les installations fixes d ‘extinction par gaz carbonique existent depuis


longtemps à bord des navires et dans les industries. A bord des navires
l’emploi du CO2 est permis dans les compartiments à cargaison, le
réservoir les salles des machines à combustion interne ou à turbine à
gaz et dans d’autres compartiments.

8-4) POUDRES CHIMIQUES :

Ces poudres sont des produits extincteurs chimiques. On utilise


actuellement cinq genres d’agents extincteurs en poudre. Tout comme
les autres agents extincteurs, les poudres chimiques s’emploient dans
les installations fixes aussi bien que dans les extincteurs portatifs et
semi portatifs. On trouve comme agent extincteur en poudre :
Bicarbonate de soude, bicarbonate de potassium, chlorure de potassium,
bicarbonate de potassium à base d’urée, phosphate de mono ammonium
(poudre ABC polyvalente).

9) Matériel de lutte contre l’incendie :

9-1) Installations fixes à bord et leur emplacement :

La lutte contre l’incendie a comme objectifs principaux la maîtrise et


l’extinction rapides du feu. Cela n’est pas possible que si l’agent extincteur est
amené sur les lieux du feu rapidement et en quantité suffisante. C’est
exactement ce que les installations fixes peuvent faire. Il en existe même qui
sont autonomes, c’est à dire qui ne requièrent pas l’intervention des membres
17
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

d’équipage.

9-1-1) bouches d’incendie et canalisation :

Les canalisations servent à amener l’eau des pompes jusqu’aux bouches situes
aux postes d’incendie. Leur diamètre doit être suffisant pour recevoir le débit
total prescrit de deux pompes d’incendie fonctionnant simultanément. Toutes les
sections du réseau d’eau incendie situé sur le pont découverts doivent être
protégés contres le gel. A cette fin, elles peuvent ère munie s de Vanes et de
robinet de purge permettant de les vidanger par temps froid.

9-1-2) Raccord international de jonction avec la terre :

Tous les navires doivent être munis d’au moins deux raccords internationaux
de jonction avec la terre, un de chaque côté. Chaque raccord doit être facile
d’accès et être muni d’une soupape de fermeture et d’une soupape anti-

retour.
9-1-3) Installations au gaz carbonique (CO2) :

Les installations à gaz carbonique CO2 sont utilisées pour protéger les espaces à
cargaison, les chambres des pompes, les chambres des génératrices, les locaux
d’entreposage comme les soutes à peinture et les lampisteries, les cuisinières et
les canalisations. Elles sont aussi utilises pour protéger les compartiments
machines et les génératrices.

9-1-4) Pompe d’incendie de secours :

Les pompes d’incendies est le seul moyen de faire circuler l’eau dans les le
collecteur lorsque le navire est en mer. Leur nombre leur capacité, leur
emplacement et leurs sources d’énergie sont déterminés par le règlement en
vigueur.
18
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

Sur les navires munis obligatoirement de deux pompes d’incendies, ces derniers
doivent être placés en des endroits distincts. les pompes d’incendies et les prises
d’eau à la mer et les sources d’énergie doivent être disposées de manière à
éviter que toutes les pompes soient inutilisables si un incendie se déclare dans
l’un des compartiments. Toutes les pompes d’incendie doivent être munies d’une
soupape de sûreté doit être réglée à 862 kPa au-dessus de la pression
nécessaire pour fournir les jets requis.
L’équipage est directement responsable du bon état des pompes. Le plus
souvent ce sont les mécaniciens qui doivent faire l’entretien et l’essai des
pompes d’incendies à bord des navires de manière à en assurer le bon
fonctionnement en cas d’urgence

9-2) Equipement de pompier et équipement individuel, emplacement à bord

9-2-2) Equipement de pompier, équipement individuel :

 Tenue du pompier :

la tenue du pompier, se compose des éléments suivants :


- Des bottes
- Des gants
- Un casque
- Des vêtements extérieurs de protection
- Un appareil respiratoire autonome
- Un filin une lampe de poche approuvée
- Une lanterne de sécurité
- Une hache d’incendie.

19
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

9-2-6) Vêtement d’approches :

les vêtements d’approche se compose des éléments suivants :


- Une combinaison qui couvre les jambes et le haut du corps y
compris les bras.
- Une cagoule (avec visière transparente réfléchissant la chaleur) qui
recouvre toute la tête, les épaules et le haut du corps.
- Des gants épais
- Des chaussons spéciaux pour recouvrir les pieds.

9-2-7) Vêtement de pénétration :

Le vêtement de pénétration est composé de bottes, d’un pantalon, d’une


veste et d’une cagoule. Chacun de ces éléments est de neuf couches d’un
matériau isolant en fibre de verre, séparées par un tissu aluminisé qui
réfléchit la chaleur. La couche extérieure est faite de fibre de verre aluminisé.
Quant à la visière, elle est faite d’un matériau spécial qui réfléchit la chaleur
et est scellée dans la cagoule.

9-2-8) Appareil respiratoire

Même si lors d’un incendie l’air ambiant est particulièrement chaud,


contaminé par la fumée et les gaz toxiques et pauvres en oxygène, les
membres de l’équipage doivent y pénétrer pour combattre le feu, ils sont
confrontés à un problème simple et concret, qu’ils doivent résoudre très
rapidement : Comment respirer. Le matériel nécessaire est conçu de manière
20
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

à permettre aux marins d’entrer dans ce milieu nocif tout en protégeant dans
une certaine meure leurs voies respiratoires.
Il existe plusieurs types d’appareils respiratoires. L’efficacité de chaque
appareil repose sur son utilisation approprie, mais chacun présente des
avantages et des inconvénients .Il faut toutefois préciser qu’aucune appareil
ne protége totalement contre les gaz intoxicants qui pénètrent par les pores
de la peau. Quand ils travail dans un milieu contaminé par de tel gaz, les
membres d’équipage doivent revêtez une combinaison protectrice.

9-2-9) Casque ou masque protégeant de la fumée :

Les masques à gaz servent depuis longtemps à protéger les voies


respiratoires contre différents gaz et vapeur. Ces masques, appelés souvent
masques filtrants ou à cartouche, sont en faits des épurateurs d’air. De part
leur conception, ils ne font qu’éliminer certains polluants d’un air qui
renferme assez d’oxygène pour assurer la respiration. Les masques à gaz ne
sont pas agrées pour la lutte contre l’incendie, mais leur utilisation à bord
des navires est permise quand il faut se prémunir contre les vapeurs des
refrènements toxiques. On peut remplacer les masques à gaz par un appareil
respiratoire homologué.

21
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

10) Organisation de la lutte contre l’incendie à bord du navire :

A bord d’un navire, l’équipage joue le rôle des services d’urgence,


particulièrement le service d’incendie. Il existe déjà une hiérarchie à bord de
chaque navire,le capitaine commande à ses officiers , qui commandent à leur
services . C’est la même voie hiérarchique qui s’applique en cas d’urgence, le
capitaine et les chefs des services répondent du travail de l’équipage. Le rôle
d’appel énumère les taches de chaque membre de l’équipage en cas
d’urgence on tient des exercices et des séances de formation, affin que
l’équipage soit en mesure de remplir ses fonctions en cas de besoin.
L’équipement nécessaire se trouve à bord. Tous les éléments d’un service
d’urgence sont donc réunis. par conséquent l’efficacité de l’équipage dans la
lutte contre l’incendie dépend uniquement de la façon dont ses éléments sont
assembles.

10-1) Organisation du personnel :

A bord d’un navire c’est le capitaine qui est le cadre supérieur,le capitaine en
second , le chef mécanicien ,chacun dirige un service. Comme son nom
l’indique, le capitaine en second vient juste après le capitaine dans la
hiérarchie. il est responsable de l’exécution des ordres donnes par le
capitaine , mais il doit en outre s’occuper du matériel de sécurité , de
sauvetage et de lutte contre l’incendie , ainsi que la formation de l’équipage .

22
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

10-2- le rôle d’appel :

Le rôle d’appel est exigé par le règlement, et énumère les taches spéciales et
les postes que doit occuper chaque membre de l’équipage en cas d’urgence,
ainsi que les signaux à utiliser dans ces situations, l’une pour les postes et les
tâches en cas d’incendie ou d’urgence, l’autre pour les postes d’embarcation
et les tâches de chaque membre de l’équipage lorsqu’il faut abandonner le
navire.
Normalement le capitaine dresse le rôle dés qu’il prend le commandement
d’un navire, et ce rôle d’appel est en vigueur pendant tous les voyages que
fait le navire sous le commandement du capitaine. le capitaine rédige une
introduction et signe le rôle d’appel avant l’appareillage. Puits il fait afficher
des copies du rôle dans des endroits bien en vue du navire, particulièrement
dans les logements de l’équipage.

SIGNAL D' INCENDIE :       (5 coups brefs suivi d'un coup long)

FONCTION EQUIPE ROLES


Capitaine ---------------------- Dirige les opérations de la passerelle
--
Second capitaine Intervention Dirige l'équipe d'intervention rapide
Cuisinier Protection S'occupe des blessés
Chef mécanicien -------------------- Quart a la machine

23
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

Second mécanicien Attaque Dirige l'équipe d'attaque


Maître d'équipage Attaque Endosse la tenue pompier
Second maître Intervention Branche manche incendie
d'équipage
Matelot 1 Attaque Apporte manche incendie
Ferme hublots et claires voies
Matelot 2 Intervention Aide le sd maître d'équipage (stoppe
ventilation)
Matelot 3 Intervention Apporte extincteur (passerelle)
Ferme hublots et claires voies
Matelot 4 Intervention Apporte extincteur (machine)
Matelot 5 Protection Evacue les blessés
Matelot 6 Attaque Aide le maître d'équipage
Matelot 7 Attaque Tient la ligne de vie
Remarque:

-Dès qu'un incendie est découvert, il faut crier " AU FEU " et donner l'alarme
-Si l'incendie est limité il faudra commencer par le combattre avec des extincteurs
portatifs

10-3- Alarme générale :

Le signale d’incendie consiste en un coup de sirène continu et une sonnerie


continue de l’alarme générale pendant au moins dix secondes, abord des
navires amarrés au port on donne cinq longs coups de sirène pour alerter
d’autres navires et les autorités à terre qu’il y a un incendie à bord.
Cependant ce sont les autorités de chaque port qui prescrivent le signale
d’incendie à employer. Dés que l’on découvre un incendie à bord d’un navire
au port, le service d’incendie de l’endroit doit être appelé immédiatement sur
les lieux, on peu utiliser à cette fin la liaison radio entre le navire et la terre,
le téléphone ou encore une alarme d’incendie installée sur le quai. Pour
signaler la fin d’un appel aux postes d’incendie et d’urgence, on fait sonner
trois fois l’alarme générale et on donne trois coups brefs de sirène.

24
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

formation pratique
en Matière de prévention et lutte
Contre l'incendie

Objectifs :

Le chapitre du code "A" obligatoire de la convention internationale sur les


normes de formation des gens de mer, de la délivrance des brevets et de
veille (STCW), qui date de 1978 et qui a été modifiée en 1995 fait mention
de normes sur (les urgences, la sécurité) la prévention et la lutte contre
l'incendie.
En particulier, l'appendis 8 de la STW 31/7 annexes page 202. Portant sur la
formation de base du personnel des navires de pêche en matière de lutte
contre l'incendie.

But :

L'ensemble du personnel des navires de pêche devraient suivre la formation


pratique et prouver qu'il est apte à :
 Utiliser diverse d'extincteurs d'incendie portatifs.

25
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

Il faut pour une question


d'efficacité et de sécurité
prendre des extincteurs
appropriés pour chaque type
de feux.

 Utiliser un appareil respiratoire autonome.

 Eteindre des incendies peu importants par exemple les feux


d'origine électrique, des feus d'hydrocarbures et de propane.
 Eteindre des incendies graves avec de l'eau ; lance à jet des
fusées et à jet plein.
 Eteindre un incendie à l'aide de mousses, de poudres ou de
d'autres agents chimiques appropriés.
 Eteindre un incendie dans des espaces clos remplis de fumées en
portant un appareil respiratoire autonome.
 Eteindre un incendie à l'aide du brouillard d'eau pulvérisé ou de
d'autres agents appropriés de lutte contre l'incendie dans un local
d'habitation ou une chambre des machines simulée, en feu et
remplie de fumée épaisse.
 Eteindre un feu d'hydrocarbures en utilisant une canne à brouillard
et des lances à jet des fusées, des cannons à mousse ou à poudre
chimique.
 Effectuer un sauvetage dans un local rempli de fumée en portant
un appareil respiratoire.

Matériel :

 Equipement de pompier, individuel.


26
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN
SECURITE INCENDIE
ITPM TAN TAN COURS A DISTANCE MED BOUHACHMOUD

 Appareil respiratoire.
 Appareil de réanimation.
 Casque ou masque protégeant de la fumée.
 Ceinture et ligne de sécurité résistant au feu.
 Manches d'incendie, ajustage, raccord, haches.
 Extincteurs d'incendie portatif, mousse, poudre, Co2).
 Combinaison d'incendie.

27
INSTITUT DE TECHNOLOGIE DES PECHES MARITIMES TANTAN

Vous aimerez peut-être aussi