Chapitre 1

Notions sur la transmission

de données

Pr. F. OULEBSIR BOUMGHAR (ELN3A-2016)

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I. SYSTÈMES NUMÉRIQUES
DE TRANSMISSION

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1. Introduction (1/3)
 Relier 2 équipements informatiques distants l’un de
l’autre nécessite, un circuit de données constitué :
 D’un support de transmission,
 de modems (modulateur-démodulateur) et,
 D’une interface série de raccordement pour des modems
externes.
 Les supports de transmission sont très variés :
 paires métalliques,
 câbles coaxiaux,
 fibre optique
 sans fil
 Principales caractéristiques d’un support :
 La bande passante et,
 le taux d’erreurs.

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1. Introduction (2/3)
 À chaque extrémité d’un support :
 des modems (modulateurs-démodulateurs de signaux
analogiques) ou,
 des codecs (codeurs-décodeurs de signaux numériques)
transmettent des signaux adaptés à la nature du support.
 Les techniques de transmission de données (en bande de base
ou par modulation) adaptent au mieux les signaux aux
caractéristiques des supports.
 Une interface série relie chaque modem à l’équipement
informatique, qui envoie ou reçoit des données. Les techniques
et les interfaces sont normalisées au niveau international.
 Exemple de transmission : le raccordement ADSL des usagers à
Internet, utilisant la boucle locale téléphonique.
 Une liaison ADSL met en œuvre une modulation spécifique (DMT
Discrete MultiTone) pour transmettre simultanément voix et
données.
 La connexion avec l’ordinateur utilise soit un port USB, soit un
port Ethernet, soit une liaison sans fil.

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1. Introduction (3/3)
 Réseau, réseau téléinformatique  ensemble
d’équipements informatiques (terminaux,
ordinateurs, imprimantes) reliés entre eux par
des liaisons de communication.
 Equipements  nœuds ou stations dont
l’interconnexion permet l’échange d’informations
entre utilisateurs géographiquement dispersés.
 Objectif d’un réseau : rendre opérationnel le
partage de ressources (matériels ou logiciels) 
taux d’utilisation de l’ensemble des équipements
interconnectés.
 Deux grandes fonctions :
◦ Transport d’informations
◦ Traitement de ces mêmes informations

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1.1. Réseau Télé-informatique distribué
avec un sous-réseau de transport,
et des réseaux locaux

Figure 1. Réseau Informatique

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 1.2. Principales fonctions
 La principale fonction d’un sous-réseau de transport
est:
◦ d’acheminer les informations ou messages échangés entre
utilisateurs de réseaux locaux distants.
 Les nœuds constituent des commutateurs qui ont pour
rôle d’acheminer les messages sous forme binaire ;
◦ ces derniers sont découpés en segments, ou paquets, munis
d’une adresse de destination et d’un numéro de séquence.
 Liaisons de communication : paires torsadées, câbles
coaxiaux, fibre optique, … Supports de transmission.
◦ Caractéristiques : capacité ou nombre maximal de bits/seconde
(bps).
◦ Canal de transmission souvent usité pour la liaison établie entre
2 points d’un réseau.

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2. Historique (1/3)
Dates Systèmes de Transmission
1837 Samuel Morse : système de transmission de lettres de l’alphabet ⇒
Télégraphe : Codage des lettres par points et traits de longueurs
différentes (selon les durées) avec optimisation du temps de
transmission ⇒ Théorie de l’Information

1864 Equations de James Clerk Maxwell: prédiction de l’existence d’ondes

radio
1865 1ère conférence de l’Union Télégraphique Internationale ⇒
développement des télécommunications sur le plan international
1870 Transmissions télégraphiques à longue distance (plusieurs milliers de
km)
1874 Emile Baudot : multiplexage temporel
1876 Graham Bell : système électrique de transmission du son ⇒ Téléphone
1887 Heinrich Rudolf Hertz : existence confirmée des ondes radios
1891 Premier commutateur téléphonique
1894 Oliver Lodge : communications sans fils (sur 150m)
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 2. Historique (2/3)
Dates Systèmes de Transmission

1901 Marconi/Popov : Radio, transmission d’ondes radio, longues distances

1902 1ère liaison radio point-à-point (US) : télégraphie sans fil

1906 Reginald Aubrey Fessenden : première transmission radio AM

1907 Invention de la Triode : amplification analogique Téléphonie longue

distance
1928 Harry Nyquist : Théorie de l’échantillonnage

1936 Alec Harley Reeves : Pulse Code Modulation (PCM) ⇒ Transmissions

Numériques
1940 Techniques d’étalement de spectres (pour cryptage)

1947 Union Internationale des Télécommunications (UIT) ⇒ réglementation

des télécommunications internationales
1948 Invention du transistor ⇒ développement de l’électronique des télécoms

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 2. Historique (3/3)
Dates Système de Transmission

1948 Claude Elwood Shannon : Théorie de la capacité du canal

1958 1er satellite de communications (SCORE, orbite basse)
1962 1er câble 1.544 Mbits/s (USA, Bell)
1965 1er satellite géostationnaire de télécommunications (INTELSAT)
1966 1ères fibres optiques à faibles pertes ⇒ hauts débits numériques

1970 Autocommutateurs numériques , Centre national d'études des

télécommunications (CNET)
1980 MINITEL

1981 NMT/AMPS : téléphones mobiles de 1 ère génération (analogiques)

1988 RNIS : Réseau Numérique à Intégration de Services

1991 GSM/IS-54 : téléphones mobiles de 2ème génération (numériques)

1991 Internet, World Wide Web (W3)

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3. Organismes de Normalisation (1/4)
 Dans les domaines techniques comme les
réseaux et les télécommunications, la
normalisation répond aux attentes :
◦ des consommateurs
◦ Et aux besoins des fabricants.
 D’un côté, elle offre aux utilisateurs la garantie
que 2 produits aux fonctions identiques, mais
de fabricants différents, fonctionneront
correctement ensemble.
 De l’autre, les industriels peuvent espérer
toucher un plus grand nombre de clients, grâce
à la normalisation.
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3. Organismes de Normalisation (2/4)

 A une solution propriétaire : réticence des

utilisateurs et des entreprises à dépendre d’un
seul fournisseur pour leur approvisionnement.
◦ si certains équipements sont vitaux pour la survie
même de l’entreprise, la continuité du service impose
de disposer de sources indépendantes
d’approvisionnement.
 Différents organismes de normalisation
édictent des avis qui couvrent tous les aspects
d’un équipement : aspects électriques,
mécaniques, connectique…

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3. Organismes de Normalisation (3/4)
 Les principaux organismes internationaux de
normalisation regroupent des représentants des
industriels, des administrations, des utilisateurs : l’ISO
et l’ITU (International Telecommunications Union).
 On trouve également divers groupements de
constructeurs comme :
◦ l’ECMA (European Computer Manufacturer), l’EIA (Electronic
Industries Association)…
 Dans Internet :
◦ l’IAB (Internet Architecture Board) définit la politique du réseau
à long terme
◦ l’IETF (Internet Engineering Task Force) s’occupe de
l’homogénéité des solutions et publie les RFC (Request For
Comments).

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3. Organismes de Normalisation (4/4)
 Normalisation Internationale :
◦ UIT/ITU : Union Internationale des
Télécommunications (http://www.itu.ch)
 Normalisation Régionale :
◦ ETSI : European Telecommunication
Standard Institute (http://www.etsi.fr)
◦ ANSI Committee T1 : American National
Standard Institute, Committee T1 on
Telecommunications
◦ TTC : Japanese Telecommunications
Technology Committee
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4. Supports et canaux de transmission
(1/2)
 Les supports de transmission sont nombreux.
On distingue :
◦ les supports métalliques, transportant des courants
électriques :
 Les fils de cuivre en paires torsadées, utilisés pour la
transmission locale en bande de base ou pour de faibles
fréquences et sur de courtes distances ;
 Les paires torsadées blindées en réseau urbain pour des
transmissions numériques ;
 Les câbles coaxiaux utilisés dans les réseaux locaux en bande
de base ou pour la transmission urbaine et interurbaine à
moyen et haut débit ;
 les câbles coaxiaux, sont les plus anciens et les plus largement utilisés;

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4. Supports et canaux de transmission
(2/2)
◦ non métalliques, transmettant la lumière :
 Les supports de verre ou de plastique, comme les fibres
optiques, utilisées dans les réseaux locaux à haut débit, sur les
liaisons interurbaines et sur les liaisons d’abonnés des
réseaux publics numériques ;
◦ supports immatériels des communications sans fil,
propagent des ondes électromagnétiques et sont en
plein essor.
 Les faisceaux hertziens (ondes radioélectriques)
pour les applications urbaines et interurbaines de
télécommunication ou de télévision ;
 Les satellites de télécommunication ou de
télédiffusion caractérisés par des hauts débits et
pour tous types de liaison.

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 4.1. Paires Torsadées (1/4)
 Une paire torsadée non
blindée (UTP, Unshielded
Twisted Pair) se compose de
2 conducteurs en cuivre :
◦ isolés l’un de l’autre et
enroulés de façon hélicoïdale
autour de l’axe de symétrie
longitudinal (Figure 2)
◦ L’enroulement réduit les
conséquences des inductions
électromagnétiques parasites Figure 2. Paire Torsadée
dues à l’environnement.

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 4.1. Paires Torsadées (2/4)

 Utilisation courante de la paire torsadée:

◦ raccordement des usagers au central
téléphonique (la boucle locale ) ou,
◦ desserte des usagers de réseaux privés.
 Principal inconvénient : affaiblissement
des courants, lorsque le diamètre des
conducteurs est faible.
◦ des répéteurs régénèrent les signaux.

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 4.1. Paires Torsadées (3/4)
 Quand plusieurs paires sont rassemblées
dans un même câble, les courants
transportés interfèrent les uns avec les
autres. C’est la diaphonie.
 La paire torsadée suffit pour les réseaux
locaux d’entreprise où les distances se
limitent à quelques km.
 Nombreux avantages:
◦ technique maîtrisée,
◦ facilité de connexion et d’ajout de nouveaux
équipements,
◦ faibles coûts.
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4.1. Paires Torsadées (4/4)
 Certains constructeurs proposent des
paires torsadées blindées (STP, Shielded
Twisted Pair).
◦ Enrobées d’un conducteur cylindrique,
elles sont mieux protégées des
rayonnements électromagnétiques
parasites.
 Une meilleure protection prévoit un
blindage par paire.

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 4.2. Câble Coaxial (1/2)
 Pour éviter les
perturbations dues aux
bruits externes, on
utilise 2 conducteurs
métalliques
cylindriques de même
axe séparés par un
isolant.
◦ Le tout forme un câble
coaxial (fig. 3). Figure 3. Câble Coaxial

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4.2. Câble Coaxial (2/2)
 Le câble coaxial a de meilleures performances
que la paire torsadée:
◦ affaiblissement moindre,
◦ transmission de signaux de fréquences plus élevées,
etc.
 La capacité de transmission d’un câble coaxial
dépend de sa longueur et des caractéristiques
physiques des conducteurs et de l’isolant.
◦ Sur 1 km, un débit de plusieurs centaines de Mbit/s
peut être atteint.
◦ Sur des distances supérieures à 10 km, l’atténuation
des signaux réduit considérablement les débits
possibles
 C’est la raison pour laquelle on utilise désormais les fibres
optiques sur les liaisons grandes distances.

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 4.3. Fibre Optique (1/3)
 Une fibre optique est
constituée d’un fil de verre
très fin. Elle comprend :
◦ un cœur, dans lequel se propage
la lumière émise par une diode
électroluminescente ou une
source laser (fig. 4) et,
◦ une gaine optique dont l’indice
de réfraction garantit que le
signal lumineux reste dans la
fibre.
 Avantages nombreux : Figure 4. Fibre Optique
◦ diamètre extérieur de l’ordre de
0,1 mm,
◦ poids de quelques grammes au
kilomètre.
 Facilité d’utilisation

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4.3. Fibre Optique (2/3)
 Grande capacité : transmission simultanée de
nombreux canaux de télévision, de téléphone…
 Les points de régénération des signaux sont plus
éloignés (jusqu’à 200 km), car atténuation
moindre de la lumière.
 Insensibilité aux parasites électromagnétiques
car une fibre supporte sans difficulté la
proximité d’émetteurs radioélectriques.
◦ Utilisation dans des environnements perturbés
(avec de puissants champs électromagnétiques, par
exemple).
 Résiste bien aux écarts de température.
 La fibre optique constitue la plupart des artères
des réseaux de télécommunications et des
réseaux locaux à très haut débit.
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 4.3. Fibre Optique (3/3)
 Premières fibres optiques employées dans les
télécommunications, à partir des années 1970 :
◦ multimodes (à saut d’indice ou à gradient d’indice,
selon que l’indice de réfraction de la lumière varie de
manière brutale ou progressive entre le cœur et la
gaine de la fibre).
 débits inférieurs au gigabit par seconde, sur des distances de
l’ordre du km.
 Plusieurs longueurs d’onde bien choisies se propagent
simultanément en de multiples trajets dans le cœur de la fibre.
 Pour des débits plus élevés et des distances plus
longues:
◦ la fibre monomode, de fabrication plus récente, plus
fine
 assure la propagation d’une seule longueur d’onde dans son
cœur (quelques micromètres de diamètre) et,
 offre de meilleures performances.

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 Tableau récapitulatif
Type de Débit Distance Temps de Immunité Remarques
Support max max.(sans propagation au bruit
répéteur)

Paire 1 Mbit/s 1 km 5.3µs/km Faible Affaiblissemen

torsadée type ts importants
téléphone
(0.2mm)
Paire 10 Mbit/s 1 km 5.3µs/km Bonne Liaison multi-
torsadée fils
blindée (0.2 à
1mm)
Câble coaxial 100 Mbit/s 1 km 4.1µs/km Très Bonne Impédance
(2.6/9.5mm caractéristiqu
ou 1.2/4.4 e de 50 ou
mm) 75
B500MHz.
Fibre optique 1000 10 km 5µs/km Excellente Connexion
Mbit/s difficile B=
1GHz pour 1
km

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 4.4. Transmission sans fil
 Les ondes électromagnétiques se
propagent dans l’atmosphère ou dans le
vide
◦ le terme d’éther désigne parfois ce type de
support.
 Souplesse : car absence de support
matériel
◦ convient aux applications comme la
téléphonie ou les télécommunications
mobiles,
◦ Pas de pose coûteuse de câbles.
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 4.4.1. Faisceaux Hertziens
 Les faisceaux hertziens , utilisation :
◦ De fréquences très élevées (de 2 GHz à 15 GHz et
jusqu’à 40 GHz) et,
◦ de faisceaux directifs produits par des antennes
directionnelles émettant dans une direction donnée.
 La propagation des ondes est limitée à l’horizon
optique ;
◦ la transmission se fait entre stations placées en
hauteur
 par exemple au sommet d’une tour, d’une colline, pour éviter
les obstacles dus aux constructions.
 Les faisceaux hertziens s’utilisent :
◦ pour la transmission par satellite, de chaînes de
télévision ou,
◦ pour constituer des artères de transmission longues
distances dans les réseaux téléphoniques.
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 4.4.2. Ondes Radioélectriques
 Les ondes radioélectriques correspondent à
des fréquences comprises entre 10 kHz et 2
GHz.
◦ Un émetteur diffuse ces ondes captées par des
récepteurs dispersés géographiquement.
 Avantage / aux faisceaux hertziens :
◦ il n’est pas nécessaire d’avoir une visibilité directe
entre émetteur et récepteur,
 Le récepteur utilise l’ensemble des ondes réfléchies et
diffractées.
 Inconvénient : qualité de la transmission
moindre car nombreuses interférences et
puissance d’émission beaucoup plus faible.
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4.5. Tableau des fréquences
Gamme de fréquences Type d’utilisation
10 kHz – 150 kHz Communications radiotélégraphiques
150 kHz – 300 kHz Radiodiffusion (grandes ondes)
510 kHz – 1 605 kHz Radiodiffusion (petites ondes)
6 MHz – 20 MHz Radiodiffusion (ondes courtes)
29,7 MHz – 41 MHz Radiotéléphonie
47 MHz – 68 MHz Télévision
68 MHz – 87,5 MHz Liaisons radio en modulation de fréquence
87,5 MHz – 108 MHz Radiodiffusion
108 MHz – 162 MHz Radiotéléphonie
162 MHz – 216 MHz Télévision
216 MHz – 470 MHz Radiotéléphonie
470 MHz – 860 MHz Télévision et radar
860 MHz – 960 MHz Radiotéléphonie
Autour de 1 800 MHz Radiotéléphonie
Entre 6 et 30 GHz Services satellites en fixe

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6. DM
1. Réseau RNIS
2. Tableau des Fréquences allouées en
Algérie

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II. TRANSMISSION DE DONNÉES

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