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Annexe 3 :

Doc 1 :Les démocraties veulent garantir la paix entre le 28 et le 30


septembre 1938 : les accords de Munich
Face à la détermination d’un Adolf Hitler brandissant la menace d’une
invasion militaire imminente, n’acceptant aucun compromis et affirmant que
l’annexion des Sudètes constituera sa dernière revendication territoriale, la
France et l’Angleterre cèdent face au chantage et à la menace. De retour dans
leurs pays respectifs, Edouard Daladier et Neville Chamberlain sont accueillis
en sauveurs de la paix. Abandonné par ses alliés, le gouvernement tchèque
capitule dès le compte rendu final des Accords le 30 septembre 1938.

Les troupes allemandes envahissent alors les Sudètes le 1er octobre 1938
sans coup férir et feront progressivement de la Bohême-Moravie et de la
République slovaque des états satellites du Reich à partir de mars 1939. Entre
temps, la Pologne et la Hongrie prennent également leurs parts du butin en
annexant des régions situées au Nord et au Sud du pays et entérinant un peu plus
le démantèlement de l’ancienne Tchécoslovaquie.

Doc 2 : Affiche du parti communiste français dans les années


1920
Doc 3 : Remilitarisation de la Rhénanie en 1936

Document 4 : Le pacte germano-soviétique d'août 1939

Le pacte germano-soviétique, connu aussi sous le nom de pacte


Ribbentrop-Molotov (du nom des deux ministres des Affaires étrangères qui ont
négocié l’accord), était constitué de deux parties : un accord économique, signé
le 19 août 1939, qui prévoyait que l’Allemagne échangerait des biens
manufacturés contre des matières premières soviétiques, et un pacte de non-
agression d’une durée de 10 ans, signé le 23 août 1939, dans lequel l’Allemagne
nazie et l’Union Soviétique se promirent de ne pas s’attaquer mutuellement.

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