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Mémoire de PFE Spécialité Génie Civil
ETUDE DE MODES CONSTRUCTIFS
SUR LE CHANTIER DU LAWN

Auteur : WENDLING Jonathan


INSA Strasbourg, Spécialité Génie Civil, Option Construction.
Tuteur INSA : M. MARTZ Freddy
Insa Strasbourg, Professeur ENSAM
Tuteur Entreprise : M. BERLIE Fabrice
EIFFAGE Construction Alsace, Directeur service méthode.
Chantier : Le LAWN Immeuble tertiaire
Strasbourg – Wacken

Juin 2008
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

REMERCIEMENT

Je tiens avant toute chose, à remercier M. Fabrice BERLIE, Responsable du


bureau des méthodes d’Eiffage Construction Alsace, pour m’avoir accueilli durant
vingt semaines au sein de son service, ainsi que, M. UHRIG Christophe et M.
ETLING Hervé Ingénieurs méthodes. Tous les membres de cette équipe ont été
d’une aide précieuse, à travers notamment, leurs explications et leurs conseils.

De plus, je remercie tout particulièrement l’équipe d’encadrement du chantier du


LAWN qui m’a confié ces différentes études : M. Jean-Paul SAINTRAPT et M. Jean-
Robert GUIRAO, Directeurs d’exploitation, M. Luc BASSO et M. Jacques FREY,
Conducteur de Travaux principal et Conducteur de Travaux principal second œuvre,
M. Sébastien KORNMEYER, Conducteur de Travaux Gros Œuvre sans oubler les
deux vénérables Chefs de Chantier. Une mention spéciale revient à ma collègue
stagiaire sans qui mon quotidien n’aurait pas été aussi agréable.

Je ne manquerai pas d’adresser mes remerciements à l’ensemble du personnel


de l’agence, qui a rapidement su m’intégrer au sein de leur entreprise ; le sentiment
de faire partie de leur équipe, et ce dans une ambiance chaleureuse et conviviale, a
contribué au bon déroulement de mon projet de fin d’études. Cette expérience s’est
donc avérée être enrichissante, tant sur le plan humain que sur le plan de
l’apprentissage du métier d’ingénieur méthodes.

Enfin, je tiens à exprimer ma gratitude à M. Freddy MARTZ, professeur à l’INSA


de Strasbourg en charge du suivi du Projet de Fin d’Etudes, qui a su me guider et me
conseiller pendant ces vingt semaines.

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SOMMAIRE

REMERCIEMENT 2

SOMMAIRE 3

INTRODUCTION 5

1. LE PROJET : LE LAWN 6

1.1. PRESENTATION RAPIDE 7


1.2. LES INTERVENANTS 8
1.3. PRESENTATION TECHNIQUE 9
1.3.1. LE SOL 9
1.3.2. LA FONDATION 10
1.3.3. LES HORIZONTAUX 10
1.3.4. LES VERTICAUX 10
1.3.5. ORGANIGRAMME DU CHANTIER 11

2. LE PROJET DE FIN D’ETUDES 12

2.1. LE SERVICE INTEGRE : LE BUREAU DES METHODES 13


2.2. OBJECTIFS DU PROJET DE FIN D’ETUDES 14

3. LES POINTS DE METHODES 15

3.1. L’ INSTALLATION DE CHANTIER 16


3.1.1. LE CHOIX DES GRUES 16
3.1.2. LE PLAN D’INSTALLATION DE CHANTIER 21

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3.2. LE RADIER 23
3.2.1. PRESENTATION 23
3.2.2. LA BANDE DE CLAVETAGE 23
3.2.3. ETANCHEITE 36

3.3. LA FAÇADE 38
3.3.1. CARACTERISTIQUES 38
3.3.2. SOLUTIONS TECHNIQUES 39
3.3.3. SOUS-POUTRE ET ALLEGE 40
3.3.4. LES POTEAUX 42

3.4. ETAIEMENT 45
3.4.1. SOUS ETAIEMENT DE LA DALLE HAUTE DU SOUS-SOL 45
3.4.2. ETAIEMENT DES PREDALLES 48

3.5. PLANNING TRAVAUX 57


3.5.1. RAPPEL SUR LA DALLE HAUTE SOUS-SOL : 57
3.5.2. PLANNING ETUDE 57

CONCLUSION 60

TABLEAU DES FIGURES : 61

TABLEAU DES ANNEXES : 62

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INTRODUCTION

Dans un monde en perpétuelle recherche d’évolutions technologiques et de


spécialisations, les entreprises de construction sont amenées à repousser sans
cesse leurs qualifications dans tous les domaines.

Dans ce secteur, chaque projet n’étant pas issu d’une production de séries, une
étude spécifique à plusieurs niveaux doit leur être consacrée. Ceci commençant par
l’étude de prix ainsi que l’étude des modes constructifs et en finissant par le suivi des
travaux sur chantier.

Dans l’organisation d’EIFFAGE Construction Alsace Franche Comté, agence


régional de la filiale bâtiment du groupe national EIFFAGE, c’est au service des
méthodes qu’incombe cette tâche d’amélioration et d’optimisation continuelle, en
phase préparatoire de chantier. Cette équipe assure les coûts et délais les plus
faibles tout en mettant l’accent sur la qualité et la sécurité.

C’est au sein de ce bureau que mon Projet de Fin d’Etudes prend place avec l’étude
des modes de construction sur un chantier spécifique, le LAWN projet immobilier à
vocation tertiaire d’un montant total de 20,84 millions d’euros.

Ce mémoire comporte tout d’abord une présentation administrative et structurelle de


l’ouvrage concerné. Suit en second lieu, une explication des études menées et des
objectifs de ce Projet de Fin d’Etudes. Enfin, après avoir décris le contexte de ce
PFE, le cœur du document expose les études des différents points abordés

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1. LE PROJET : LE LAWN

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1.1. PRESENTATION RAPIDE

Entre le Maison de la Région et le siège du CIC Est à Strasbourg, EIFFAGE


CONSTRUCTION Alsace Franche Comté démarre la construction d’un immeuble de
bureaux appelé « Le LAWN ».
Cette dénomination évoque l’ancienne vocation sportive du site. C’est en effet là que
s’étendaient les courts de Lawn Tennis-club.

Il comprend une infrastructure en parking enterré de 177 places et une


superstructure comptant 12 108 m² de SHON (Surface Hors Œuvre Nette) de bureau
sur 6 niveaux de plancher (R+5). Outre son ossature de béton, il se caractérise par la
réalisation d’une façade résolument moderne qui marie le verre et le béton poli.

Le montant de l’opération s’élève à 20,84 millions d’euros.

Fig. 1 : Photos de synthèse de la façade Nord et Ouest du LAWN

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1.2. LES INTERVENANTS

Ce bâtiment est réalisé pour le compte de la banque


CIC représentée par sa filiale SCI WACKEN 2 qui
réalise par cette opération un investissement,
immobilier. En effet, les surfaces seront, par la suite,
SCI WACKEN 2
louées par plateau de 300m². SODEREC a été SODEREC
chargé de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage.

Le maître d’œuvre du projet est le bureau d’architecte Pierre et Cédric VIGNERON &
Partenaire. Ce dernier réalise les plans au niveau de la structure et a délégué à Mb.
STUDIO l’aménagement intérieur et à ARCHETYPE s.a.r.l. la maîtrise d’œuvre d’un
point de vue exécution.

Pierre et Cédric VIGNERON Mb. STUDIO


ARCHETYPE

Trois bureaux d’étude se partagent l’étude économique, BITP, l’étude préliminaire,


JACOBS, et l’étude fluides et énergies, PRO-Ingénierie.

BITP JACOBS PRO-Ingénierie

Le bureau de contrôle mandaté est la SOCOTEC et SRIG représente la fonction de


coordinateur SPS du projet.

SOCOTEC SRIG

Après un appel d’offre, c’est donc EIFFAGE Construction Alsace Franche-Comté qui
a remporté le marché en tant qu’entreprise générale, c’est-à-dire, en tout corps
d’état.

Une présentation de groupe EIFFAGE et de l’agence régionale de sa filiale


Construction figure en annexe A.

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1.3. PRESENTATION TECHNIQUE

Un rapport photos figure en annexe B. et les plans gros œuvre en annexe C.

1.3.1. LE SOL

Des études préliminaires menées par FONDASOL ont mis en évidence la présence
de sable limoneux beige jusqu’à une profondeur moyenne de 1,5 m. Cette couche
possède une capacité portante médiocre car comprise entre 0,22 MPa et 0,53 MPa.
La seconde couche de sol que l’on retrouve jusqu' à une profondeur de 23 m c’est à
dire la profondeur maximale des sondages, est une couche de graviers et sables. La
capacité portante de cette strate reste faible en tête, 0,11 MPa à 1,25 MPa et croit
avec la profondeur pour atteindre 2 MPa à partir de 3,5 m et 5 MPa à partir de 9 m.

Le niveau inférieur du bâtiment se situe à une profondeur de 2,8 m par rapport à


l’altitude moyen du terrain naturel, le sol à ce niveau comportant des caractéristiques
moyennes, il est nécessaire de lui appliquer un traitement : la vibroflotation. Le sol
est vibré sur une hauteur de 5 m à l’aide d’un vibrofonceur monté sur une pelle à
chenille. Pour favoriser la pénétration de l’outil, de l’eau est éjectée sous haute
pression en tête du vibreur, de façon à désolidariser le sol à proximité du point de
vibrage. KELLER FONDATION a permis à travers ce procédé, de multiplier par 10 la
capacité portante du sol.

Fig. 2 : Vibrofonceur monté sur une pelle à chenille.

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1.3.2. LA FONDATION

La première solution pour la fondation qui a été remise en réponse à l’appel d’offre
était un radier d’épaisseur 50 cm avec des surépaisseurs localisées pour reprendre
les charges descendantes. Un cloutage était également prévu pour contrer les sous-
pressions dues à la nappe phréatique qui peuvent aller jusqu’à 4,30 m. Cette solution
a rapidement été remplacée par un radier général de 73 cm d’épaisseur moyenne
(hormis les formes de pentes sur l’extrados) du fait de la complexité et de la perte de
temps qu’engendre la réalisation des surépaisseurs et du cloutage (aussi bien pour
le lot terrassement que pour le lot gros œuvre).

1.3.3. LES HORIZONTAUX

La dalle haute sous-sol est une dalle champignon d’environ 30 cm d’épaisseur


moyenne coulée en place et possédant deux altimétries : hauteur sous-planché de
2,91 m au niveau de la superstructure et 2,20 m pour la partie en terrasse. Des
épaississements locaux sur l’intrados sont présents dans les zones où la descente
de charge n’est pas verticale. De plus, des chapiteaux sont prévus sur l’extrados de
la dalle au niveau de la terrasse pour contrer le poinçonnement de la dalle du à la
charge de terre.

Les dalles hautes du rez-de-chaussée jusqu’au 5ième étage (dalles dites courantes),
possèdent une épaisseur moyenne de 23 cm et seront réalisées à l’aide de prédalles
et de dalles alvéolaires précontraintes pour les portées plus importantes.

La façade possédant une excentricité au niveau de la dalle haute rez-de-chaussée,


des poutres de redressement d’une largeur variant de 1 m à 1,30 m, reprennent le
moment engendré par cette excentricité au droit de chaque poteau de façade.

1.3.4. LES VERTICAUX

La façade est constituée de poteaux ronds au rez-de-chaussée et rectangulaires de


section 0,20 m par 1,35 m pour les étages sur lesquels reposent des sous poutres et
des allèges d’une hauteur totale de 1,50 m sur une longueur moyenne de 6,50.

La communication entre les étages est concentrée dans trois noyaux principaux qui
réalisent également le contreventement du bâtiment avec des voiles d’une épaisseur
de 30 cm.

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1.3.5. ORGANIGRAMME DU CHANTIER

Fig. 3: Organigramme du chantier

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2. LE PROJET DE FIN D’ETUDES

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2.1. LE SERVICE INTEGRE : LE BUREAU DES METHODES

Durant la période de préparation de chantier, la majorité des choix constructifs est


déterminé. Cette phase est donc importante et décisive quant au futur du projet en
stade travaux.
C’est au service des méthodes qu’incombe la recherche des modes constructifs les
plus adéquats au projet en les comparant et en les optimisant d’un point de vue coût,
délais, sécurité, et qualité. En définissant une solution, ils déterminent également le
besoin en matériel, matériaux et main d’œuvre.
Le bureau des méthodes travail en proche collaboration dans un premier lieu avec le
bureau d’étude des prix puis se rapproche de l’équipe d’encadrement du chantier
dès qu’elle a été mise en place, pour discuter des solutions constructives.
Ce bureau fonctionne au sein d’EIFFAGE Construction tel un bureau de consulting.
C'est-à-dire, c’est l’encadrement du chantier qui se rapproche de ce service et qui
défini les points particuliers du bâtiment à traiter. Ce dernier propose par la suite ses
solutions que le chantier est libre de suivre ou non. Cette organisation permet de
mettre en place une concertation entre l’étude et le chantier.

PROJET

Réduction des : Amélioration de la :


COÛT QUALITE
DELAIS Etude des modes SECURITE
constructifs

Changement Solutions proposées


de la solution Mise en place de la
avec de solution de part les
nouvelles quantités de matériel,
données en Concertation avec le de matériaux et de
entrée main d’œuvre
chantier nécessaires

OU

Fig. 4: Schéma organisationnel du service méthodes d’EIFFAGE Construction

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2.2. OBJECTIFS DU PROJET DE FIN D’ETUDES

Durant ma période au sein de l’entreprise EIFFAGE Construction, le travail effectué a


pour objectifs l’amélioration et l’optimisation des modes de construction sur le
chantier du LAWN. C’est dans cet esprit que ce projet de fin d’études s’intègre dans
une démarche de réponse à une problématique d’entreprise.

Les travaux principaux traités durant ce stage sont :


Le Plan d’Installation de Chantier ;
L’étude de modes de construction sur le radier ;
Une étude comparative des différentes techniques liées à la façade ;
Les plans de calepinage du sous étaiement de la dalle haute sous-sol et
d’étaiement de la dalle haute rez-de-chaussée ;
L’étude d’une optimisation du planning gros œuvre.

A travers ces thèmes abordés, les objectifs du point de vu personnel sont :


Acquérir des connaissances solides au sujet des techniques de coffrage et
d’étaiement au niveau du dimensionnement et du matériel ;
Comprendre, maîtriser et savoir chiffrer en temps et en argent les procédés
mis en œuvre sur chantier ;
Maîtriser le logiciel Microsoft Project ® ;
Approfondir d’une manière générale, mes connaissances pratiques dans le
domaine du bâtiment.

Voici le planning global du stage :

Etudes Janvier Février Mars Avril Mai Juin


PIC
Etude du radier
Etude de la façade
Sous étaiement du sous-
sol
Etaiement du rez-de-
chaussée
Planning Gros œuvre

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3. LES POINTS DE METHODES

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3.1. L’ INSTALLATION DE CHANTIER

Un Plan d’Installation de Chantier figure en annexe D.

3.1.1. LE CHOIX DES GRUES

3.1.1.1. La disposition et l’installation


Un élément primordial et décisif d’un chantier est le moyen de levage des matériaux
et du matériel. De part la taille du bâtiment, il s’est avéré nécessaire de disposer de
deux grues à tour. Le choix d’une grue unique aurait imposé une grue comportant
une flèche importante avec une forte capacité de levage en bout de flèche. De plus,
cette solution aurait augmenté fortement le risque de saturation de la grue, ce qui
engendre une perte de temps et donc d’argent.

ge
pa
m
Po

TP
C Ø1
2x 50

Fig. 5: Position des grues au niveau du chantier

Les deux grues ont été placées de façon à recouvrir l’ensemble du bâtiment tout en
faisant ressortir deux espaces distincts qui définiront les zones de travail pour
chaque équipe.

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Cependant l’espace au sein du chantier étant réduit et le sous-sol recouvrant


l’ensemble de la parcelle, pour rapprocher les grues au maximum du bâtiment, il a
été nécessaire de placer les grues dans le sous-sol. Pour cela, deux solutions sont à
comparer : la grue possède une embase repossant sur le radier ou une partie du mât
de la grue est encastré dans un bloc de béton enterré. La deuxième solution a
l’avantage de réduire grandement la trémie en dalle haute sous-sol ainsi que de
rendre l’apport de lests en pied de grue facultatif. L’inconvénient est le surcoût créé
par la réalisation de l’encastrement en béton et la perte d’un élément du mât de la
grue. Dans notre cas cette solution s’avéré également difficile à mettre en œuvre du
fait de la présence de la nappe phréatique qui obligerait l’utilisation de techniques
spécifiques.
Deux blocs de radier, légèrement plus grand que l’embase, ont donc été réalisés en
premier lieu de façon à installer au plus tôt les deux grues.

3.1.1.2. Les caractéristiques :

Trois critères principaux sont à définir pour le choix des grues : la flèche, la charge
de levage et la hauteur sous crochet.
La superficie à couvrir par la grue donne le premier paramètre. Pour déterminer la
deuxième caractéristique de la grue, une étude plus poussée du bâtiment est
nécessaire. En effet, il faut déterminer la charge maximale à reprendre par la grue
avec la distance au mât.

CHARGE DE LEVAGE: G1
Incluant le poids des élingues: 300 kg

Distance au
Poids
Elément Caractéristiques mât
[T]
[m]
Benne à béton 2m3 5 45
volée droite de
Escalier préfa 5,8 37
20 marches
épaisseur: 28 cm
Dalle alvéolaire
largeur : 1,20m 5,5 32
précontrainte
Longueur : 11 m

épaisseur: 50 cm
Poutre préfa largeur : 60 cm 5,7 32
Longueur : 7,2 m

4 éléments de
Train de banches 4,8 45
2,40 m + compas

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CHARGE DE LEVAGE: G2
Incluant le poids des élingues: 300 kg

Distance au
Poids
Elément Caractéristiques mât
[T]
[m]
Benne à béton 2m3 5 45
volée droite de
Escalier préfa 3,3 35
11 marches
épaisseur: 50 cm
Poutre préfa largeur : 60 cm 5,7 38
Longueur : 7,2 m

Train de 4 éléments de
4,8 45
banches 2,40 m + compas

La hauteur sous crochet de chaque grue est définie par l’ouvrage qu’elle survole plus
une hauteur disponible à la manutention :

Grue 1 :

survol du futur bâtiment qui culminera à 25,20 m


la hauteur de manutention de colis maximum nécessaire se retrouve dans le
cas où des banches de hauteur 3,80 m sont déplacées avec des élingues de
5 m et une distance de sécurité de 2 m.
Au total, la grue devra avoir une hauteur sous crochet de valeur minimum
36,00 m

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" #

Fig. 6: Schéma définissant la hauteur disponible par rapport à un bâtiment

Grue 2 :
survol de la grue G1 : hauteur maximal : 41,25 m
la grue G2 ne manutentionnera aucun élément au dessus de la grue G1. Il
faut donc simplement veiller à mettre en place une distance de sécurité entre
les deux parties les plus proches des deux grues c' est-à-dire le câble avec
son ballant ou le crochet de la grue G2 et le haut de la grue G1.
La hauteur sous crochet minimal pour la grue G2 devient alors :
41,25 + 1,50 = 42,75 m. (la hauteur de crochet étant supérieur au ballant)

47.70

42.70

41.25
G2

36.00

G1

Fig. 7: Schéma définissant la hauteur disponible par rapport à une autre grue

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Le choix s’est alors porté vers une POTAIN MDT 268 J10 pour la grue G1 et une
POTAIN MDT222 J12 pour la grue G2. Ces deux grues sont dites Topless car elles
ne possèdent pas de tirants supérieurs au dessus de la flèche et de la contre flèche
(comme sur le schéma ci-dessus). Ceci permet, dans le cas où plusieurs grues se
croisent et se superposent, de limiter la hauteur de la grue supérieure.

Fig. 8: Grue choisie pour la G1 Fig. 9: Grue choisie pour la G2

Toutes les caractéristiques détaillées des grues sont présentées en annexe E.

Les derniers éléments à des grues déterminer sont les parties stabilisant de celles-
ci : embases et poids. Les deux sont intimement liés : une grande embase permet de
créer un bras de levier plus important et donc un moment stabilisant plus grand,
moins de poids sont alors nécessaire en pied de grue et vis- versa. Cependant dans
notre cas où le gain d’espace sur chantier est une guerre de chaque instant et où
une trémie en dalle haute sous-sol est nécessaire pour ressortir chaque élément lors
de la désinstallation, une embase réduite comporte bien des avantages.
Deux tailles de châssis sont disponible pour ces grues : 4,50 m x 4,50 m et 6 m x 6
m. Notre choix se dirige donc sur l’embase de taille limitée.

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Un autre paramètre important à prendre en compte pour ces parties des grues, est le
vent. En effet, c’est ce dernier qui crée le moment sollicitant en base de grue, le plus
élevé. Une étude a été réalisée dans le cadre d’un accord, par NORISKO qui défini la
puissance du vent au niveau du chantier en prenant en compte les effets de site
(dépression ou surpression créée par quelconque ouvrage). Dans notre cas, le
chantier se situe en zone D50 avec des vents allant jusqu' à 153 km/h en rafale sur
une période de retour de 50 ans sans effet de site. Ce profil de vent défini par la
suite, les réactions d’appuis des grues et donc les poids à installer.
Dans le cas de la grue G1, l’embase de 4,50 m est choisie avec 90 T de charges.
Avec une hauteur sous crochet telle que celle de la grue G2, les forces sollicitant
dues au vent imposent l’utilisation d’un châssis de 6 m avec un lestage en pied de
72T.
Les grues étant définies entièrement, les dernières étapes sont le dimensionnement
des blocs de radier des grues fait par le bureau d’étude CTE, la mission de
vérification effectuée par NORISKO et l’organisation des installations.

3.1.2. LE PLAN D’INSTALLATION DE CHANTIER

Les besoins du chantier étant déterminés, le problème consiste à répartir les


différents postes dans la limite de la surface du chantier tout en garantissant leur
fonctionnalité et leur efficacité.
Il s’agit donc de faire le choix de l’emplacement des postes dans ce sens et c’est le
Plan d’installation de Chantier, le PIC qui traduit ces décisions.
Le bâtiment possédant un sous-sol dont l’emprise recouvre à 95% la parcelle, des
espaces supplémentaires ont dus être trouvés : l’espace vert comportant « l’Allée
des Soupires » ainsi que le trottoir sur la rue Jean Wenger Valentin sont loués à la
commune.
Dès que le sous-sol est réalisé, de nouveaux espaces sont disponibles tels la dalle
haute sous-sol en partie terrasse et les remblais de talus périphériques. Une étude
de charge admissible a été effectuée au sujet de la dalle (présentée en partie
4.4.1.1) qui révèle la possibilité de stocké sur la dalle. Ces changements ont en suite
été retranscris sur un nouveau PIC : PIC en phase superstructure (cf. annexe F).

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3.1.2.1. Les chemins de circulation


L’accès ainsi que la circulation sur le chantier sont des éléments essentiels et
déterminants. En effet, les différents engins doivent pouvoir accéder aux postes de
travail puis évacuer du chantier dans un temps le plus réduit possible, ceci dans un
but d’optimiser la circulation et d’éviter une congestion des engins. De plus un
véhicule représente toujours un risque supplémentaire lors de ces manœuvres, il faut
donc veiller à les limiter.
Sur ce projet, les principaux utilisateurs des pistes de circulation sont des camions de
livraison de matériel et de matériaux. Il faut donc s’appliquer à disposer d’accès aux
deux grues ainsi que d’espace de manœuvre adéquats aux semi-remorques. Ceci
implique l’installation d’un accès principal avec un portail de 11 m de façon à
permettre l’entrée et la sortie des véhicules ainsi que d’une aire de retournement vue
que le chemin ne forme pas une boucle mais une impasse.

3.1.2.2. Le stockage
C’est le stockage de matériel et de matériaux qui demande le plus de surface au sol
sur un chantier. En effet, les poutres préfabriquées, les escaliers préfabriqués, les
prémurs en rack, les armatures en treillis ou en barres demandent à être stockés
avant la pose. En plus se rajoute le matériel tels les banches ou les coffrages pour
poteau rectangulaire qui nécessite une surface de 3 m par 25 m pour leur nettoyage
et huilage, la benne à béton, les tours d’étaiement etc. Il faut impérativement veiller à
disposer ces zones de stockage au niveau de l’emprise des grues.

3.1.2.3. Cantonnements, Réseaux, Bennes à déchets, …


L’ensemble de la base vie comportant deux blocs de bungalows à deux étages a du
être installé sur le parking du client en accord avec ce dernier par défaut de surface
assez importante au niveau du chantier. De la même façon, le client nous accorde
une part de son parking pour les véhicules de l’encadrement et des visiteurs qui est
situé à côté de la base vie. Les réseaux tels que l’eau et l’électricité sont pris sur les
réseaux privés du CIC.
Une zone pour les bennes à déchets est également installée sur le chantier
comportant 3 bennes pour la phase sous-sol : Bois ; Ferraillage et Déchets
industriels banals et sera complétée par deux autres bennes : Caisse palette à
déchets dangereux et Déchets inertes. De plus, un prototype de benne de
décantation à béton est testé sur le chantier. Celle-ci permet de nettoyer la benne à
béton ainsi que les camions à béton sans rejet de laitance et en recyclant l’eau.

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3.2. LE RADIER
3.2.1. PRESENTATION

3.2.1.1. Quelques chiffres

Cet élément du bâtiment qui fait office de fondation possède les caractéristiques
suivantes :
Une surface de 4870 m² ;
73 cm d’épaisseur moyenne avec une forme de pente sur l’extrados 5 mm/m ;
3560 m3 de béton ;
Un ratio d’acier moyen de 110 kg/m3 ;
400 T d’acier.

3.2.1.2. Matériaux

Le béton utilisé est un béton de classe C30/37 composé à 330 kg/m² de ciment CEM
V (exposition à l’eau) et de granulat de diamètre maximal 22,4 mm. Le rapport E/C
est de 0,49 et un adjuvant de type plastifiant et réducteur d’eau sera ajouté.
Les armatures misent en place sont principalement des barres de 14 m de long avec
un diamètre de 20 mm. Elles sont disposées en 2 nappes inférieurs et 2 nappes
supérieurs avec un espacement entre barres de 18 cm. Au droit des verticaux du
sous-sol, des renforts sont présents pour reprendre l’excédent d’effort.

3.2.2. LA BANDE DE CLAVETAGE

3.2.2.1. La nécessité d’une bande de clavetage : Le retrait

Le volume de radier est tel qu’il est très difficile et très complexe de le couler en une
seule fois. Le radier a donc été découpé en trois zones allant de 800 m3 à 1450 m3,
de manière à avoir des cadences et des durées de bétonnage raisonnable.
Cependant les interfaces entre les blocs doivent alors faire l’objet d’attentions
particulières. Deux raisons à cela, le retrait du béton ainsi que l’étanchéité. La
première est traitée dans ce chapitre et la seconde dans un paragraphe ultérieur.

05/06/08 23
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Le retrait du béton à cours termes, se décompose en trois phénomènes :


le retrait thermique (dû à l'
élévation de température pendant la prise),
le retrait endogène (dû à la formation d’hydrates pendant le durcissement),
le retrait de dessiccation (dû à l'
évaporation progressive de l'
eau dans le
temps).

Retrait thermique :
La prise du béton étant une réaction exothermique, le matériau est amené à se
refroidir durant le durcissement. Comme la plupart des matériaux, le béton réagi aux
changements de température importants. Lors du refroidissement, le béton subi alors
un retrait appelé retrait thermique. Le coefficient de dilatation thermique du béton est
donné par le règlement (§2.1,7 du BPEL) : th = 1x10-5 °C-1.

Retrait endogène :
Le retrait endogène est constitué, tout d'abord, de la contraction dite '
Le Chatelier'
(volume des hydrates formés lors de la prise inférieur au volume cumulé des
constituants eau+ciment générant ces hydrates). Le retrait endogène est également
produit par le phénomène d' auto-dessiccation lors de la prise (consommation de
l'
eau pour l' hydratation du ciment, entraînant la formation de ménisques qui
produisent une contraction du squelette granulaire).

Retrait de dessiccation :
Le retrait de dessiccation correspond à la contraction générée par l'évaporation de
l'
eau en excès, non nécessaire à la prise du ciment, et qui est restée emprisonnée
dans la masse du béton durci. Ce phénomène, qui est régi par le même type
d'équation que la diffusion de la chaleur, est par contre infiniment plus long à se
développer en particulier du fait de la segmentation des pores du béton au cours de
sa montée en résistance pendant le premier mois.

05/06/08 24
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Estimations prévisionnelles du retrait :


Après retour d’expérience de chantier précédant ayant mis en œuvre des radiers
avec des dimensions comparables et la même formule de béton, la monté en
température devrai être d’environ 30°C. Le retour à la température ambiante
s’accompagnera donc d’un retrait thermique de l’ordre de :
Rth = 1,10-5 x 30°C = 3,0.10 -4 m/m.
De la même façon, le retour d’expérience montre qu’au bout de 14 jours, le radier
peu être considéré revenu aux alentours de la température ambiante (ce qui a été
confirmé par des mesures expliquées plus loin).

Les deux retraits dits endogène, sont directement liés à l' hydratation du ciment, et
donc se développent proportionnellement à la montée en résistance du béton. En
conséquence, leur effet est consommé, à 10% près, au bout de 28 jours si l' on
s'
appuie sur l'
article A.2.1,11 du BAEL qui précise que la valeur de la résistance ne
dépasse pas 1,1 fois la résistance caractéristique à 28 jours.
Le BAEL (§A.2.1,11) propose également une expression traduisant la montée en
résistance du béton au cours du temps, pour des bétons de résistance
caractéristique inférieure à 40MPa :
j , pour fc28 40 MPa
fcj = × f c 28
4.76 + 0.83 j

D'après cette formule, un béton atteint, à 14 jours, 85% de sa résistance à 28 jours.


77% (85%/1.1) du retrait endogène sont alors consommés à cette échéance. De
plus, la valeur du retrait endogène est au maximum de 0,5.10 -4 m/m.

Le retrait de dessiccation est un phénomène qui commence dès la prise du béton


mais qui a une évolution dans le temps quasi linéaire et très lente. Dans cette étude,
ce type de retrait n’est par conséquent pas pris en compte (au bout de 14 jours, ce
retrait est estimé à 4% de sa totalité). De plus ce retrait qui est hydrique, est alimenté
par la nappe phréatique.

En totalité, comme le montre le graphique figurant sur la page suivante, au bout de


14 jours, le retrait atteint 86% de sa valeur finale avec 3,5. 10 -4 m/m. Il reste donc
encore 0,5. 10 -4 m/m de retrait. 4,0. 10 -4 m/m est également la valeur de retrait
donnée dans les Eurocodes.

05/06/08 25
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Estimation d’évolution du retrait dans le temps

120

100

86%
80
Retrait thermique
% 60 Retrait endogène
Total
40

20

0
0 10 14j 20 30
Jours

05/06/08 26
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Gestion des interfaces


Chaque partie de radier possédant un point plus rigide et plus ferraillé : les noyaux
de communication, le retrait va s’exprimer avec un raccourcissement dans la
direction de ce point dure.

Fig. 10: Les principaux axes de retrait

Le radier n°1 coulé, il se déroule trois semaines avant de pouvoir bétonner le second
(temps de préparation, principalement le ferraillage). Si le deuxième bloc est
directement coulé en traitant la reprise par un simple arrêt de bétonnage, on
comprend rapidement avec le schéma ci dessus qu’il y a un fort risque d’ouverture
de fissure au niveau du joint vu que le bloc n°2 tant à ce rétracter vers son centre
d’environ :
4.0 ×10 −4 m / m × 45m / 2 = 9.0mm

C’est donc pour éviter ce risque qu’une bande de clavetage est mise en place à
hauteur de l’arrêt. Il s’agit d’une bande de dalle de largeur à définir (minimum la

05/06/08 27
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

valeur du recouvrement des aciers) qui est bétonnée quelques semaines après le
coulage de la dernière dalle de façon à permettre aux différents blocs de réaliser une
majeur part de leur retrait.
L’interface radier n°2 et n°3 ne nécessite pas l’application d’une bande de clavetage.
En effet, deux semaines séparent le coulage du radier n°2 et le radier n°3. Ce temps
permet au bloc n°2 d’effectuer son retrait indépendamment. Uns fois la dalle n°3
bétonnée, le retrait de celle-ci s’effectue. Cependant, contrairement au autre bloc,
celui-ci possède son point fixe à proximité de l’arrêt de bétonnage. Son
raccourcissement, par conséquent, ne tendra pas à ouvrir une fissure au niveau de
ce joint. L’arrêt de bétonnage ne travaillera qu’en cisaillement du au retrait tangent.
Cet effort n’est pas préjudiciable car le risque d’ouverture de fissure est limité et des
systèmes d’étanchéité sont présents tout au long de l’arrêt (ces systèmes sont
abordés dans un chapitre ultérieur). De plus, le sol étant de type gravier et fine, il agit
tel un tapis de billes vis-à-vis de l’effort horizontal du retrait.
L’interface radier 1 et 3 est traité de la même manière que l’interface radier 1 et 2 car
la séparation se situ dans la grande longueur des deux radiers avec des points fixes
éloignés.
Voici au final le phasage de réalisation des radiers :
!

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05/06/08 28
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Fig. 11: Phasage de réalisation du radier

3.2.2.2. Les mesures de températures

Le retrait thermique étant le retrait le plus important parmi les trois cités
précédemment, il est important de bien maîtriser son évolution pour déterminer
quand la bande de clavetage peu être refermée. Il est primordial de bétonner la
bande de clavetage au plus tôt et ceci pour plusieurs raisons. Premièrement, un trou
sur un chantier représente toujours un risque de chute, deuxièmement, il n’est pas
facile d’étayer une dalle à travers une bande de clavetage, troisièmement, si la dalle
haute est déjà réalisée, le bétonnage à la benne ou à la pompe est délicat et
quatrièmement, plus le béton est vieux, plus la reprise de bétonnage est fragile.
Les estimations ont montré qu’au bout de 14 jours, la température du béton était
quasiment revenue à température ambiante. C’est à travers des mesures sur le
terrain que ces données théoriques vont être confirmées.

Mode opératoire : (cf. Annexe G)


Deux instruments de mesures de température sont disponibles pour cette
expérience : un appareil enregistreur à 4 canaux et un appareil à relevé instantané.
Ces appareils fonctionnent avec l’utilisation de sondes thermocouples protégées par
du téflon et reliées aux différents appareils par des connecteurs mâles. La longueur
des sondes est limitée à 12 m du aux pertes en ligne des thermocouples.

Fig. 12: Thermomètre Fig. 13 : Thermomètre Fig. 14 : Thermocouple et


enregistreur instantané connecteur

Dans un but de valider le modèle théorique, c’est la dalle n°1 qui, en premier lieu,
fera l’objet de l’expérience. Deux dispositifs de mesures sont alors installés la veille

05/06/08 29
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

du bétonnage. Le premier est relié à l’appareil enregistreur et le second est un


dispositif de contrôle pour des relevés manuels et de secours au cas où des
disfonctionnement sont perçus sur le premier dispositif.

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Fig. 15: Position des dispositifs de mesure de température

De façon à avoir de belles courbes tout en ne saturant pas l’appareil de valeurs, la


fréquence de mesure pour l’appareil enregistreur est d’une capture toutes les heures.

05/06/08 30
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Concernant le relevé manuel, trois mesures sont réalisées par jour pou ainsi pouvoir
comparer les données.
L’appareil de mesure comporte donc 4 points de relevés. Ceux-ci sont disposés de la
manière suivante :
Le premier canal mesure la température à 15 cm du bas du radier ;
Le deuxième relève la température à mi-hauteur ;
La troisième sonde est placée à 15 cm de l’arase supérieur ;
La quatrième est dédiée à la capture de la température de l’air ambiant.
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15 cm
Mi hauteur

15 cm

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Fig. 16: Schéma de principe sur le dispositif de mesure

Ce dispositif permet de comparer la température ambiante avec la température du


radier, à différentes hauteur et considérée sans l’influence de l’arrêt de coffrage donc
comme étant la température au centre du bloc.

Résultat :
Les données de l’enregistreur sont par la suite traitées informatiquement à l’aide d’un
logiciel donnant la courbe figurant sur la page suivante.
Le bétonnage du radier a commencé le 2 mai 2008 au matin, la première gâché
étant à 2h30. A la fin de la prise, c’est-à-dire environ 16 heures après le coulage, le
béton est monté en température jusqu’à 34,9°C. Une dégression s’est alors amorcée
avec une fluctuation journalière et une pente plus ou moins forte en fonction de la
température ambiante. Le radier a perdu 10°C les quatre premiers jours puis perd en
moyenne, 0,36°C par jour. La température ambiante en moyenne journalière étant
d’environ 21°C et le béton ayant atteint la température moyenne au bout de 14 jours
de 23°C, la part de retrait thermique effectuée est de :
23°C − 21°C
1− × 100 = 85.7%
35°C − 21°C
La théorie est par conséquent confirmée par l’expérience.

05/06/08 31
Mémoire de PFE
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Fig. 17: Fiche de résultat des mesures sur le radier n°1

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Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Voici ci-dessous le graphique donnant les températures du radier n°1 puis du radier
n°2 jusqu’au 03/06/2008. La température maximale atteinte du radier n°2 vaut 38,8°C
ce qui est plus élevé de 3,9 °C par rapport au précédent. Ceci s’explique par
l’augmentation de la température ambiante. En 12 jours, il s’est raffraichi de 12,4 °C,
ce qui est sensiblement comparable au radier n°1, 11,9 °C en 12 jours.
On en déduit que l’évolution de la température est bien semblable d’un radier à
l’autre et que donc les résultats des deux premiers radiers peuvent être exploités afin
de déterminer quand la bande de clavetage pourra être coulée : 14 jours après le
bétonnage du dernier radier.

Radier n°1 Radier n°2

Fig. 18: Fiche de résultat des mesures sur le radier n°1 et n°2

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Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

3.2.2.3. Réalisation de la bande de clavetage

La bande de clavetage est une partie du bâtiment qui nécessite également une étude
constructive. En effet, c’est un élément qui n’est présent qu’en phase de construction
mais qui doit être parfaitement maîtrisée car cet ouvrage est déterminant dans le
planning.
Nous avons eu la chance de compter, au sein d’EIFFAGE Construction Alsace
Franche Comté, un chantier précédant comportant également un radier similaire
avec les même contraintes constructives : « Le Parc de l’Etoile » avec un radier
d’épaisseur 70 cm construit par bloc d’environ 1200 m3 de béton séparé par des
bandes de clavetage. Ce qui diffère du chantier du LAWN, est la superficie total du
radier ( 14 000 m²), la hauteur de sous pression ( 8 m) et le fait que le radier soit
bridé dans une paroi moulé. Cependant si nous nous positionnons localement au
niveau de la bande de clavetage, le comparatif est possible.

Pour réaliser l’arrêt de bétonnage au niveau du radier


avec des aciers passant, la solution technique qui a
été utilisée est celle de l’élément perdu de reprise et
de section de coffrage correspondant à une grille en
métal avec un plaque de renfort situé à mi-hauteur
augmentant également l’étanchéité (métal déployé).
Ce système a l’avantage de nécessiter aucun
décoffrage hormis au niveau de l’enrobage supérieur.
L’enrobage inférieur est bloqué par les cales
d’espacement. Fig. 19: Coffrage perdu de
type « Stremaform »
La largeur de la bande de clavetage était prise
minimale pour ainsi réduire les répercussions sur les autres ouvrages. La largeur
minimale correspondant à la longueur de recouvrement des aciers : 50Ø avec des
HA 20 donc 1,00 m.
Cette technique a souffert de plusieurs inconvénients :
Tout d’abord, la poussé du béton était telle que le coffrage perdu ondulait
grandement localement, ce type de coffrage est plus approprié à des dalles de
plus faible épaisseur ;
La bande de clavetage comportait un fort taux de ferraillage et donc son
nettoyage devenait long et difficile.

Une action d’amélioration était donc nécessaire à ce sujet.

05/06/08 34
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Le coffrage n’étant pas adapté à de telle poussée de béton, une autre solution est à
étudier. Un coffrage traditionnel en bois semble être la seule technique répondant
aux attentes : flexibilité de la hauteur ainsi que de la section plus rigidité. Cependant,
ce matériel augmente le travail à l’intérieur de la bande de clavetage lors du
décoffrage. Il faut, par conséquent, améliorer l’accessibilité du poste de travail. Ceci
est possible en augmentant la largeur de la bande passant d’une fois la longueur de
recouvrement à deux fois cette largeur plus un espace de passage d’environ 60 cm.

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Fig. 20 : Evolution de la bande de clavetage

05/06/08 35
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

3.2.3. ETANCHEITE
3.2.3.1. Besoins

L’altitude moyenne de la nappe phréatique est de 134.20 m NGF Ortho et le Plan de


Prévention des Risques d’Inondations (PPRI) indique une crue centennale à prendre
en compte de 137.75 m NGF Ortho. La dalle haute sous-sol ayant été calée à
l’altitude du PPRI, le sous-sol du bâtiment risque de baigner dans la nappe. Les
reprises de bétonnage, inévitables, sont connues comme étant des points singuliers
faibles à porosités élevés. Un traitement d’étanchéité des reprises de bétonnage doit
donc être réalisé.

3.2.3.2. Moyens

Trois systèmes d’étanchéité sont mis en place au niveau des reprises :

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1 %!
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Fig. 21: Schéma de principe sur le dispositif d’étanchéité

05/06/08 36
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Les profilés d’étanchéité hydro-expansifs :

Ce sont de fines bandes d’un matériau qui a la


propriété de gonfler en présence d’eau comblant
ainsi les vides éventuels et bloquant le passage
Fig. 22: Double joint hydrogonflant de l’eau.

Le joint WATERSTOP :

C’est un profil thermoplastique en


PVC de largeur 24 cm qui est posé au
sol au niveau de la reprise de
bétonnage. Il augmente, grâce à ces
nombreuses nervures notamment, le
trajet de l’eau pour atteindre la
surface. Fig. 23: Joint WATERSTOP

Le coulis d’étanchéité :

Lors de l’application de ce produit sur la surface de béton, ses composants


chimiques se combinent à la chaux libre et à l’humidité du support obturant ainsi les
pores capillaires du béton de manière à empêcher l’eau sous pression de pénétrer
dans le support.

05/06/08 37
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Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

3.3. LA FAÇADE

La façade fait l’objet d’un point d’attention particulier. En effet, la tolérance y est
faible de part la réception du dispositif vitré. De plus, la sécurité doit y être renforcée
de part la localisation des travaux en bord de dalle. Et pour finir, du fait de la
répétitivité, en optimisant la solution, de forts gains peuvent être fait d’un point de vue
financier et temporel.

3.3.1. CARACTERISTIQUES

La façade est constituée de trois éléments : poteaux, poutres et allèges. Les


dimensions de ces éléments sont données sur l’élévation ci-dessous en ajoutant que
l’épaisseur vaut 20 cm.

Fig. 24 : Vue en élévation de la façade permettant d’avoir de larges ouvertures.

La façade sera à l’extérieur vitré et à l’intérieur, recouverte de menuiserie pour les


allèges et peinte pour les poteaux, les sous-poutres étant cachées dans le plénum.

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3.3.2. SOLUTIONS TECHNIQUES

L’étude constructive de la façade a été divisée en deux comparatifs :


Les poteaux étant coulés en place il faut déterminer l’outil de construction ;
Les sous-poutres et les allèges rapportées ou non.

Les techniques sont comparées sur plusieurs points. Tout d’abord le côté financier
en incluant les coûts de la main d’œuvre, de la fourniture des matériaux et de la
fourniture ou de la location du matériel. Les frais de main d’œuvre sont calculés sur
la base d’un taux horaire moyen de 26,5 €/heure (THM) multiplié par les temps
unitaires correspondant, déterminé à l’aide de retours d’expériences. Les prix du
matériel et des matériaux sont directement donnés par le budget fait par le bureau
d’étude de prix ou par de nouvelles consultations.
En second lieu, se sont tous les avantages et inconvénients non monnayables, qui
sont listés et comparés.

La première étude réalisée est celle traitant des allèges et des sous-poutres car les
résultats influeront sur l’étude suivante.

05/06/08 39
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

3.3.3. SOUS-POUTRE ET ALLEGE


Sous-poutres et allèges &)$
préfabriquées :
La première solution envisagée est la
préfabrication de l’allège et de la sous-poutre en
un seul bloque. 1$

Cet élément comporterait une engravure


permettant l’appui d’une prédalle et des
armatures en attentes pour une liaison 2$%+$(
structurelle. 1''$('
$+

, +5
. '
%$

Sous-poutres et allèges préfabriquées


sur chantier :
La pièce réalisée est la même que dans le cas
précédant, elle est cependant préfabriquée sur le
chantier à l’aide d’un banc de préfabrication. Fig. 25 : Coupe sur la sous-poutre et
allège préfa

&)$
Sous-poutre préfabriquée en béton 17 (( $
précontraint et Allège maçonnée :
Seul la sous-poutre serait dans ce cas
préfabriquée en usine. Elle possèderait une
1$
baïonnette en tête de 5 cm de large, de façon à
intégrer l’arrêt de bétonnage de la dalle. Comme
dans le cas précédant, des aciers en attentes
sont présents pour assurer un lien structurel lors 2$%+$(
du bétonnage de la dalle. 1''$('
$+

L’allège est, part la suite rapportée en , +5


. '%$
$( 6
maçonnerie avec un chaînage sur la partie
supérieure.

Sous-poutre et Allège coulée en


place :
Fig. 26 : Coupe sur la sous-poutre
Dans cette configuration, la sous-poutre et préfa BP et allège maçonnée
l’allège serait coffrées puis bétonnées avec le
poteau.

05/06/08 40
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
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Comparatif :

Fig. 27 : Tableau de comparatif des solutions pour la façade

05/06/08 41
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Exemple de calcul :

Allège et sous-poutre en préfabrication foraine


Dimensions: 1,5m x 0,2m x 4,05m
Tâche: Ferraillage

Temps unitaire de pose: 25 heures/tonnes d'


acier/homme
Ratio d'acier de la poutre: 160 kg/m3
Volume de béton d' une poutre: 1,215 m3
Quantité d'acier: 194,4 kg
Temps de pose des aciers: 4,86 heures
Au mètre linéaire: 1,2 heure
Prix de l'
acier façonné: 1,1 €/kg
Prix de l'
acier de la poutre: 213,84 €
Au mètre linéaire: 52,8 €

Résultat :

Le choix constructif qui est ressorti pour cette étude est la solution sous-poutre BP et
l’allège maçonnée.

3.3.4. LES POTEAUX

Deux systèmes de construction sont en comparaison :


• Un outil fabriqué spécifiquement pour ce projet, par
un fournisseur (PERI) ;
• Les même banches servant à coffrer les voiles
GT24 390

associées à des consoles pignons.


GT24 450

L’outil PERI :

Il s’agit d’un dispositif coffrant le poteau à l’aide de contre


plaqué, de poutrelles en bois GT24 et de pinces. Il se fixe
sur l’allège déjà posée en phase précédente et possède un
mécanisme tenant la sous-poutre supérieure.
Fig. 28 : Schéma de
principe de l’outil PERI

05/06/08 42
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Banche et console
pignon :

Le poteau est bétonné à


l’intérieur de banches et
les sous-poutres reposent
sur des arrêts de
coffrage. Des consoles
pignons sont alors
nécessaires en façade
pour pouvoir reposer la
banche extérieure ainsi
que pour fournir un poste
de travail en toute
sécurité.

Fig. 29 : Schéma de principe du dispositif banches + console


pignon.

Résultat :

Il a été décidé d’utiliser le matériel interne à Eiffage Construction du fait du prix plus
faible et de la connaissance du matériel de la part des compagnons.

05/06/08 43
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

Comparatif :

Fig. 30 : Tableau de comparatif des solutions pour l’outil de poteau

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Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

3.4. ETAIEMENT

Lors de la construction d’un bâtiment en béton, plusieurs étapes son nécessaires


avant d’arriver à une structure autoportante et supportant des surcharges
d’exploitation. Ceci est principalement du au fait que certains éléments sont
rapportés, posés puis clavetés ou encore au fait que le béton est totalement efficace
qu’au bout de 28 jours. Pour palier à ce manque de résistance aux jeunes ages des
éléments structurels, différents étaiements sont mis en place :
L’étaiement supportant une plateforme coffrante pour tout ce qui est coulé en
place ;
L’étaiement d’éléments rapportés en attendant leur clavetage ;
Le sous étaiement pour supporter des surcharges non encore acceptés par
l’élément étayé.

Dans cette partie, l’étude du sous étaiement de la dalle champignon est réalisé ainsi
que l’étude de l’étaiement des prédalles.

3.4.1. SOUS ETAIEMENT DE LA DALLE HAUTE DU SOUS-SOL

La dalle champignon du sous-sol est une dalle coulée en place. Le coffrage a été
choisi d’être sous-traitée à l’entreprise ALPHI. Celle-ci possède son matériel de
coffrage et son bureau d’étude pour réaliser les plans de calepinage.
Le décoffrage est prévu 10 jours après le bétonnage, correspondant à la durée
moyenne nécessaire de durcissement du béton pour que la dalle puisse supporter
son poids propre. Après cette période, il faut donc définir les charges reprises par la
dite dalle pour ainsi déterminer l’apport de capacité portante nécessaire qui se
traduira par un sous étaiement de type tours ou étais.
A partir de ce moment, il faut étudier la dalle en deux parties distinctes : la partie qui
accueillera la terrasse et les jardins qui en phase travaux sera utilisée pour stocker
du matériel et des matériaux et la partie sous la superstructure qui reprendra des
charges d’étaiement.

05/06/08 45
Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
sur « Le LAWN »

3.4.1.1. La dalle terrasse

Cette partie de la dalle champignon accueillera en service environ 95 cm de terre. Ce


qui signifie qu’au bout de 28 jours, cette dalle peut reprendre une charge surfacique
de :
ρ terre × hauteur = 2 T / m 3 × 0.95 m = 1.9 T / m²
En terme de stockage de matériaux, cela correspond à :
Un bloc de béton de 0,76 m de haut ;
Un empilement de 190 treillis ST 65C (l’un des plus lourds avec un masse
d’environ 10 kg/m²) ;
Un paquet de 75 barres HA 20 ayant un poids au mètre linéaire de 2,47 kg/ml.

Au vu de ces performances, il a été conseillé d’attendre 28 jours avant de stocker


tout objet sur la dalle pour ainsi se passer de l’installation d’un étaiement de reprise
de charge ainsi que de sa location. Il faudra simplement veiller à faire respecter cette
décision au niveau du chantier. De plus, les banches pouvant atteindrent une masse
de 1,4 T (banche de 2,4 m de large et 2,8 m de haut avec une sous-hausse de 1 m)
correspondant à une charge linéaire de 0,60 T seront préférablement stockées en
dehors de l’emprise des dalles, ceci dans un but d’éviter l’accumulation d’huile de
décoffrage pouvant être dangereux sur la surface de la dalle.

3.4.1.2. La dalle en partie superstructure

Après décoffrage de la dalle sous l’élévation de la structure, le cas de charges


maximums sera l’étaiement de la dalle haute rez-de-chaussée avec le poids de la
dalle à reprendre agrémenté d’une charge d’exploitation. Localement, il est
nécessaire de descendre également des charges de voiles ou encore de poutres.
A partir du moment où une dalle est coffrée ou étayée, il est nécessaire de mettre en
place ce dispositif de sous étaiement sur les deux niveaux directement inférieur. Ceci
afin de permettre aux efforts de se diffuser vers les verticaux.
Plusieurs types d’étais sont disponible par le biais du dépôt d’Eiffage Construction.
Cependant deux types sont disponibles en stock en fortes quantités, tous deux de la
marque RETOTUB (cf. annexe H) :
Le C40T allant jusqu'
à 4 mètres de hauteur ;
Le RETOBLOC 2,60/4,50m V.L.P.

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sur « Le LAWN »

Le premier peut reprendre 3,6 T jusqu' à 2,6 m puis sa charge admissible décroît
rapidement jusqu'à 1,5 T. Le second est plus robuste car il reprend 3,3 T jusqu' à
3,9m de haut et 2,2 T à 4,5 m. Du fait des hauteurs sous plancher importante au
niveau des étages, 3,40 m, le second étais a été choisi pour ainsi limiter le nombre à
commander.
Certaines zones de sous-sol possédant une hauteur sous-dalle de 2,56 m ou 2,20 m
devront cependant être étayées par des étais du type C40T car la hauteur minimale
du Retobloc est de 2,60 m.

Exemple d’une zone traitée :


Charge surfacique Surface traitée
Dalle ep 0,23 m Longueur 78,49 m
Masse volumique 2500 kg/m3 Largeur 5,13 m
Charge rép 575 kg/m² Superficie 402,6 m²
Surcharge 150 kg/m² Hauteur 2,91 m
TOTAL 725 kg/m² Etais
Hauteur
Charge linéique d’étaiement m
Voiles 14,04 m² Etai RETOBLOC 2,60/4,50m V.L.P
ep 0,3 m Charge adm 3340 kg/étais
largeur 4,13
ro 2500 kg/m3 surface par étais
Poids total 10,53 Tonnes 4,61 m²
Charge
linéaire 2550 kg/ml
Nombre d'
étais
Surfacique
largeur d'
inf surface d'
inf charge adm
nb de files
(m) (m²) (kg/m²)
1 5,13 26,32 127 pas bon
2 2,56 6,58 508 pas bon
3 1,71 2,92 1142 OK
4 1,28 1,64 2031 OK
5 1,02 1,05 3173 OK
6 0,85 0,73 4569 OK
Largeur
Espacement Nbre d' étais Espacement Travail des
Nb de files entre file
étais max (m) total (u.) étais réel (m) étais (%)
(m)
3 1,70 2,70 90 2,62 96,5
Linéique
Nombre
d'
étais 4 u. espacement 1,03 m
NOMBRE TOTAL D'
ETAIS: 94 u.

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Par la suite, ces données sont intégrées sur un plan d’étaiement : (cf. annexe I)

8
8
:

8
: 8 8
;
8
:

8
8

8 8
: 8
: 8
89

8
9

8
9
8

Fig. 31: Partie du plan de sous étaiement

Ce plan servira au sous-traitant chargé du coffrage et du sous étaiement de la dalle


champignon (ALPHI) en tant que plan de calepinage et sert également au
conducteur de travaux pour qu’il puisse faire sa commande de matériel.

3.4.2. ETAIEMENT DES PREDALLES

Les dalles courantes sont réalisées principalement à l’aide du système prédalles. Le


reste est partagé entre la technique de la dalle alvéolaire précontrainte ou coulé
entièrement en place.
Les prédalles sont conçues soit autoportantes pour des portés relativement courtes
soit reposantes sur plusieurs appuis dont l’espacement maximal est défini par le
fournisseur. Dans ce cas, les prédalles reposeront sur des appuis espacés au
maximum de 2 m.
Pour réaliser ces appuis, plusieurs techniques existent. Au sein d’EIFFAGE
Construction Alsace Franche Comté, deux types de matériel sont principalement

05/06/08 48
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utilisés et stockés au dépôt : la tour d’étaiement ERECTA USSOR et le cadre étais


PASCHAL stellMAX (cf. annexe J).
La tour d’étaiement est un matériel bien connu des compagnons car utilisée depuis
longtemps. Le cadre étais quant à lui, est un matériel nouveau mais qui possède
d’autre avantage tels la légèreté des pièces et la réduction de leur nombre.
Un comparatif est nécessaire pour déterminer quelle des deux solutions est la plus
adaptée. Dans cette étude, le plan d’étaiement des prédalles a été réalisé sur une
partie courante du bâtiment pour les deux techniques.

3.4.2.1. Tours d’étaiement

Produit utilisé :

Les tours potentiellement utilisées ont des dimensions de 2 m sur 0,80 m. Avec une
hauteur de 3,40 m sous plancher, elles seront composées de 3 échelles de 1 m, les
vérins de pied, fourches à vérin et poutrelle remplissant la différence restante. Au
sujet des poutrelles, elles seront en alu de chez ERECTA également, avec les
dimensions de section : 68/200 cm et les longueurs : 3,60 m, 2,40 m, et 1,20 m. Les
poutrelles alu par rapport au bois supportent une charge admissible plus élevée et
ont un nombre de réutilisation beaucoup plus grand.

L’étaiement d’une prédalle sur sa longueur peut se diviser en deux zones :


l’étaiement central et l’étaiement de rive. Les files d’étaiement de rive sont disposés à
une distance d’environ 50 cm du nu de l’appui et permettent d’assurer une sécurité
de l’appui au cas où la prédalle est endommagée sur les bords. Ces appuis de rive
seront réalisés à l’aide de poutrelles alu et d’étais tenus en pieds par des tripodes.

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.. *
+ $('
%14
.. * $%
*<$
.. * $%
*<$

Fig. 32 :Principe d’étaiement ERECTA

Dimensionnement :
La charge à reprendre est de 725 kg/m² (23 cm de dalle béton armé et une
surcharge d’exploitation de 150 kg/m²).

Appuis centraux :
La largeur d’influence des poutrelles est de 2 m.
La charge linéique sur les poutrelles vaut :
725 kg / m² × 2 m = 1450 kg / ml
D’après les abaques, pour une poutrelle sur deux appuis, avec une flèche
admissible au 1/400ième, la longueur maximale vaut : 2,10 m.
En utilisant des poutrelles de 3,60 m, on se retrouve dans la configuration
3 appuis distancés pour les deux premiers de 0,80 m. La longueur
maximale devient alors 2,30 m.
Pour se donner un coefficient de sécurité, la longueur choisie vaut 2,15 m.
La charge reprise par les tours vaut ainsi :

(2.15m × 2 + 0.80m) × 1450kg / ml × 2 = 14.8 T ≤ 18 T = Ch arg e admissible

05/06/08 50
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Appuis de rive :

La largeur d’influence des poutrelles est de 1,5 m.


La charge linéique sur les poutrelles vaut :
725 kg / m² × 1,5 m = 1088 kg / ml
D’après les abaques, pour une poutrelle sur deux appuis, avec une flèche
admissible au 1/400ième, la longueur maximale vaut : 2,35 m.
En prenant des poutrelles de 2,40 m, la longueur maximale est de 2,00 m
en prenant en comptant la largueur de pincement de l’étais. Cette largeur
est ramenée à 1,85 pour à nouveau avoir une marge de sécurité.
La charge reprise par les étais vaut ainsi :
1.85 × 1088kg / ml = 2,01T ≤ 3,6 T = charge admissible pour les
RETOBLOC.
Par souci de simplicité au niveau du chantier, le même type d’étais est
utilisé que pour le sous étaiement.

Plan de la zone test :

Fig. 33: Plan d’étaiement de zone test avec des tours ERECTA

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3.4.2.2. Cadre etais

Produit utilisé : Cadre stellMAX + Poutrelle miniMAX

Il s’agit d’un cadre de stabilité servant à tenir 4 étais verticalement, les étais ne
faisant pas partis du dispositif et sont au choix de l’utilisateur. Sur ces quatre
premiers appuis sont emboîté à l’aide de tétons deux poutrelles doubles. De part et
d’autre de ces poutrelles viennent s’incérer des poutrelles simples appuyée sur
l’autre extrémité sur un nouvel étais également à l’aide d’un téton.

Les dimensions des cadres utilisés sont : 2,40 m par 1,80 m, et les poutrelles ont une
longueur de 3,75 m pour les doubles et 3,00 m pour les simples.

Fig. 34 : Principe d’étaiement PASCHAL

Dimensionnement :

A l’aide des données fournisseurs concernant les moments admissibles dans les
poutres, une feuille de calcul a été réalisée pour la vérification des poutrelles
PASCHAL.

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Fig. 35 : Feuille de calcul pour les éléments PASCHAL

Reste à vérifier les étais : la charge sollicitante est de 3,0 T ce qui est inférieur à la
charge admissible par les étais RETOBLOC à une hauteur de 3,40 m.

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Les files de rives étant réalisées de la même façon que dans le cas des tours
ERECTA, il n’est pas nécessaire de les revérifier.

Plan de la zone test :

3 4

3 4

3 4

Fig. 36: Plan d’étaiement de la zone test avec des cadres étais PASCHAL

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3.4.2.3. Comparaison

Tout d’abord, une comparaison au niveau du coût de location du matériel :

En deuxième lieu, une comparaison sur du point de vu Main d’œuvre :

Temps
Ratio d'
u. par m² de unitaire par m²
Hypothèses Temps: Quantité Zone test dalle de dalle

25min à 2 MO pour
un cadre avec 8 cadre/m²
Paschall 27 u. 1292m² 0,021 0,018
étais et 6 de dalle
poutrelles.
8heures/
0,097
Erecta tonne 15.69 T 1292m²
ml/m² de
0,052
Rive 10min au ml 402 ml 1292m² 0.311 dalle

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Au total la comparaison financière donne :

DALLE ratio U Q MO F €HT


COURANTE
- Etude Paschall
cadres 0,018 m2 1 0,477 1,6
mise en place files de rives 0,052 m2 1 1,378 0
transport m2 1 0 500
TOTAL 1,855 1,6 3,455

- Etude Erecta
tours 0,097 m2 1 2,5705 2,66
mise en place files de rives 0,052 m2 1 1,378 0
transport m2 1 0 500
TOTAL 3,9485 2,66 6,6085

Pour finir les avantages non monnayables des deux solutions :


Tours ERECTA :
Matériel connu par les compagnons et les chefs de chantier ;
Grandes quantités disponible au dépôt.

Cadre PASCHAL :
Moins de volume de matériel donc moins d’espace de stockage nécessaire ;
Pièces moins lourdes donc moins de pénibilité au travail ;
Etaiement plus aéré donc plus de facilité à circuler dans les étages.

En conclusion, l’outil PASCHAL s’avère être plus adapté à ce cas de figure. Un


cahier de matériel et de plan de calepinage pour le rez-de-chaussée avec ce matériel
a donc été réalisé pour l’encadrement de chantier (cf. annexe K).

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3.5. PLANNING TRAVAUX

Le planning est un support de travail particulièrement important. En effet, il permet de


bien visualiser les tâches dans le temps et ainsi de prévoir les besoins en main
d’œuvre, en matériel et en matériaux mais également la date de remises des plans
de la part du bureau d’étude, du bureau de synthèse ou encore du bureau des
méthodes.
Il est par conséquent primordial de le figer rapidement. Cependant, une étude
d’optimisation peut, si elle aboutit, engendrer des gains de temps et d’argent. C’est
au niveau du phasage de la dalle champignon qu’une optimisation est étudiée dans
cette partie.

3.5.1. RAPPEL SUR LA DALLE HAUTE SOUS-SOL :

Elle possède 3 épaisseurs distinctes et deux altimétries différentes :


25 cm d’épaisseur pour la partie en terrasse avec une altimétrie de -1,20 m en
sous face par rapport au sol fini qui est à 137.89 NGF Ortho ;
35 cm d’épaisseur pour la partie en superstructure avec une altimétrie de -
0,49 m en sous face par rapport au sol fini ;
70 cm d’épaisseur localement.
Pour relier ces deux parties de dalles, une poutre de rattrapage de niveau est
présente à la jonction. De plus, la dalle en terrasse accueillera sur l’extrados des
chapiteaux (sur épaississement local en surface au droit des poteaux de la dalle)
d’une épaisseur moyenne de 25 cm. Deux trémies sont créées pour le passage des
grues plus une au niveau de la rampe d’accès au parking sous-sol.

3.5.2. PLANNING ETUDE

Ce planning est présent en annexe L


Cette dalle, coulée en place, sera réalisée par bétonnage successif de 13 plots d’une
surface moyenne d’environ 400 m². Au niveau des études, il est prévu de couler
d’abord les parties basses puis les hautes tout en profitant du coffrage de la dalle
pour réaliser les arrêts de bétonnage de la poutre de rattrapage de niveau (cf.

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annexe M). Les voiles du rez-de-chaussée commencent alors après le bétonnage du


plot n°5.

3.5.2.1. Optimisation étudiée

Ce qui est gênant dans le planning étude est le fait qu’on libère en premier au niveau
de la dalle champignon, l’espace non survolé par le bâtiment. Cette zone en
superstructure n’est attaquée qu’au bout du 5ième plot. La cause en ait à la différence
d’altimétrie des deux zones. Cependant il a été validé l’utilisation de START et donc
de dalle suspendue au niveau de cette dalle champignon. Il devient alors imaginable
de couler les poutres de rattrapage de niveau en premier, de poursuivre avec les
dalles hautes (partie superstructure) et de finir avec les dalles basses (cf. annexe N).
C’est la solution qui est étudiée.
De façon a précisé le temps de réalisation de certaines tâches, notamment
concernant les voiles, les rotations de voiles ont été effectuées du rez-de-chaussée
au R+1. C’est au moment où l’équipe de la grue G2 atteint le R+1 et que l’équipe de
la G1 atteint le RDC que les équipes auront atteint leur rythme de rotation de
superstructure avec leur train de banches spécifiques. Ces cahiers de rotations
servent également au conducteur de travaux pour qu’il puisse commander le
complément de banches nécessaire par rapport au train du sous-sol qui est utilisé
par une seul équipe.

3.5.2.2. Implications
Une nouvelle équipe est alors lancée sur les voiles du rez-de-chaussée plus
tôt que dans le cas précédent ;
La dalle base est suspendue ;
La rotation des voiles du sous-sol n’a pas de jeux au niveau timing ;
Du matériel supplémentaire est nécessaire pour étayer les poutres de
rattrapage de niveau et pas la suite pour réaliser une plateforme de travail afin
de réaliser les poteaux et les voiles situés en façade du bâtiment ;
Gain de 4 semaines dans le planning général.
Nouveau planning Gros Œuvre (cf. annexe O).

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3.5.2.3. Résultat

Malgré un gain total de 4 semaines dans la planning gros œuvre, la modification n’a
pas été faite. En effet, il a été jugé trop complexe de mettre en œuvre cette solution
de part l’apport du matériel, la difficulté supplémentaire à réaliser les éléments de
façades au RDC, la gestion des équipes par les chefs de chantier qui sont arrivés sur
le projet tardivement et surtout de part l’augmentation du risque d’erreur qui
engendrerai des malfaçons ou des retards de planning.

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Mémoire de PFE
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CONCLUSION

Le Lawn est l’un des grands projets strasbourgeois à l’heure actuelle. Un large panel
de techniques est étudié et utilisé sur ce chantier ce qui rend le projet d’autant plus
formateur.

L’étude de modes constructifs demande de mettre en application un esprit de


synthèse jumelé avec un esprit critique afin d’analyser les choix dans leur globalité.
De plus le travail d’équipe est indissociable du travail de l’ingénieur méthodes car il
se doit dans un premier temps de connaître les dernières nouveautés en terme de
matériel et matériau mais aussi de concerter l’encadrement de chantier vis-à-vis des
solutions choisie et des retour d’expérience pour ainsi affiner leur base de données
sur les temps unitaires par exemple ou mettre en place des actions d’amélioration.

L’ingénieur méthodes se doit également d’être rigoureux car une variation minime sur
un plan ou un calcul peut engendrer des écarts majeurs en aval au niveau du
chantier et peut causer une perte en terme de qualité et plus grave, une
augmentation du risque d’accident.

J’ai ainsi pu apprendre énormément sur la partie technique mais également sur
l’aspect humain qui est non négligeable dans l’un des derniers domaines où l’homme
est indispensable et ne peut être remplacé par des machines.

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Mémoire de PFE
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TABLEAU DES FIGURES :


Fig. 1 : Photos de synthèse de la façade Nord et Ouest du LAWN ......................................................................... 7
Fig. 2 : Vibrofonceur monté sur une pelle à chenille.............................................................................................. 9
Fig. 3: Organigramme du chantier ....................................................................................................................... 11
Fig. 4: Schéma organisationnel du service méthodes d’EIFFAGE Construction................................................. 13
Fig. 5: Position des grues au niveau du chantier.................................................................................................. 16
Fig. 6: Schéma définissant la hauteur disponible par rapport à un bâtiment....................................................... 19
Fig. 7: Schéma définissant la hauteur disponible par rapport à une autre grue .................................................. 19
Fig. 8: Grue choisie pour la G1............................................................................................................................ 20
Fig. 9: Grue choisie pour la G2............................................................................................................................ 20
Fig. 10: Les principaux axes de retrait ................................................................................................................. 27
Fig. 11: Phasage de réalisation du radier ............................................................................................................ 29
Fig. 12: Thermomètre enregistreur....................................................................................................................... 29
Fig. 13 : Thermomètre instantané......................................................................................................................... 29
Fig. 14 : Thermocouple et connecteur .................................................................................................................. 29
Fig. 15: Position des dispositifs de mesure de température.................................................................................. 30
Fig. 16: Schéma de principe sur le dispositif de mesure....................................................................................... 31
Fig. 17: Fiche de résultat des mesures sur le radier n°1 ...................................................................................... 32
Fig. 18: Fiche de résultat des mesures sur le radier n°1 et n°2............................................................................ 33
Fig. 19: Coffrage perdu de.................................................................................................................................... 34
Fig. 20 : Evolution de la bande de clavetage........................................................................................................ 35
Fig. 21: Schéma de principe sur le dispositif d’étanchéité ................................................................................... 36
Fig. 22: Double joint hydrogonflant ..................................................................................................................... 37
Fig. 23: Joint WATERSTOP ................................................................................................................................. 37
Fig. 24 : Vue en élévation de la façade permettant d’avoir de larges ouvertures. ............................................... 38
Fig. 25 : Coupe sur la sous-poutre et allège préfa ............................................................................................... 40
Fig. 26 : Coupe sur la sous-poutre préfa BP et allège maçonnée......................................................................... 40
Fig. 27 : Tableau de comparatif des solutions pour la façade.............................................................................. 41
Fig. 28 : Schéma de principe de l’outil PERI ....................................................................................................... 42
Fig. 29 : Schéma de principe du dispositif banches + console pignon. ................................................................ 43
Fig. 30 : Tableau de comparatif des solutions pour l’outil de poteau .................................................................. 44
Fig. 31: Partie du plan de sous étaiement............................................................................................................. 48
Fig. 32 :Principe d’étaiement ERECTA................................................................................................................ 50
Fig. 33: Plan d’étaiement de zone test avec des tours ERECTA........................................................................... 51
Fig. 34 : Principe d’étaiement PASCHAL ............................................................................................................ 52
Fig. 35 : Feuille de calcul pour les éléments PASCHAL ...................................................................................... 53
Fig. 36: Plan d’étaiement de la zone test avec des cadres étais PASCHAL ......................................................... 54

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Mémoire de PFE
Etude de modes de construction
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TABLEAU DES ANNEXES :

Présentation de la structure d’accueil

Rapport photos

Plans de gros œuvre : Sous-sol ; Etage courant et Coupe

Plan d’Installation de Chantier

: Fiches produits des grues : POTAIN MDT 268 J10 & POTAIN MDT
222 J12

Plan d’Installation de Chantier en phase superstructure

Mode opératoire pour la mesure de la température du radier

Fiches produits des étais ; RETOTUB C40T & RETOTUB


RETOBLOC 4,60 m.

Plan de sous étaiement du sous-sol

Fiches techniques étaiement de prédalles : ERCTA USSOR + &


PASCHAL stellMAX et miniMAX

Carnet de méthodes étaiement de la dalle rez-de-chaussée

Planning Gros œuvre

Phasage de bétonnage de la dalle haute sous-sol

Phasage de bétonnage de la dalle haute sous-sol modifié

Planning modifié

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