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VRD2

(Voirie Réseaux et divers)

nasri.hydro@gmail.com
Introduction
• Les réseaux divers : un ensemble essentiel dans
l’aménagement des espaces (urbains ou ruraux)
• Techniques interviennent dans la modification du
terrain naturel (conception de la voirie et bâtisse)
et également l’implantation des différents
réseaux destinés aux services publics.

AEP, Eclairage, réseaux de télécommunication, Gaz,


Assainissement
1. VRD et AEP
• L’eau est indispensable à toute urbanisation et
doit être disponible en quantité suffisante pour
assurer les besoins des populations.
• Les VRD interviennent dans son champs
d’application: l’adduction d’eau par des réseaux
de distribution d’eaux,

Répondre aux besoin, par le conception et implantation


de l’ouvrage
2. VRD ET ENERGIE :(GAZ et ELECTRICITE)
• L’énergie est un élément très utile,
• L’absence: peut paralyser toute une agglomération
même un territoire qui pourra avoir conséquence
indésirable sur l’économie.
• VRD prennent en charge la conception et la
réalisation de tels réseaux afin de répondre aux
besoins de la population.
 Canalisation en acier:
 Distribution de gaz de ville
 Distribution de la vapeur sous pression (chauffage
urbain)
Réseaux
Les réseaux secs: Acheminer l’électricité
(basse et moyenne tension); le téléphone et ses
dérivés….
 Les réseaux humides
• Les réseaux gaz: Canalisation en acier:
 la distribution des gaz de ville
 la distribution de la vapeur sous pression
(chauffage urbain
3. VRD ET ASSAINISSEMENT
• Assainissement: l’ensemble des techniques

Collecter et de transporter et éventuellement


traiter les eaux usées ou domestiques (eaux
ménagères, eaux vannes, eaux industrielles)
puis les restituer en milieu naturel et dans un
état satisfaisant.
Les réseaux humides
• La réalisation et la pose de canalisation d’eau
potable sous pression (canalisation en acier ou
en fonte ou parfois en PVC),
 Canalisations d’eaux usées (canalisation en
béton, en grès ou en PVC selon les pentes et
les diamètres),
 Canalisations d’eaux pluviales (canalisation en
béton, en grès ou en PVC selon les pentes et
les diamètres désirés)

PVC: en chimie, Polychlorure de vinyle,


Les réseaux gaz
• Canalisation en acier:
 la distribution des gaz de ville
 la distribution de la vapeur sous pression
(chauffage urbain)
Chapitre 1:
L’assainissement
• Assurer l’évacuation de l’ensemble des
eaux usées et pluviales et leur rejet dans
un milieu récepteur par des modes tenant
compte de la santé publique et de
l’environnement.
Facteurs de conception d’un réseau
d’assainissement
1. Facteurs naturels:

 Topographie: le concepteur d’un réseau


d’assainissement doit choisir un tracé qui traverse
un terrain naturel avec des pentes favorables à
l’écoulement gravitaire sinon il y aura des travaux
de terrassement et des volumes de fouilles
croissant de l’amont vers l’aval.
• Pluviométrie: dimensionnement de réseau pour
une averse (fréquence + période de retour donnés )

Sensibilité de la zone et le budget à louer au projet


• Géologie: prospection géotechnique

Nature du sol

Eviter les tracés qui traversent les terrains difficiles

Une averse: Pluie subite, abondante et généralement de courte durée.


2. Facteurs liés à l’activité humaine
a. Nature de la zone: le réseau doit être adapté à
la nature de la zone et ses caractéristiques.
 Réseaux d’EP pour Z U plus important que celui
d’une Z. rurale.
 Réseaux d’EU d’une Z industrielle sera plus
développée que d’une zone résidentielle ou
administrative.
b. Evolution de la population: Tenir compte des
demandes futurs de la population.
Nombre de la population après n années => durée de
vie Nn=N0 (1+Ω)

c. L’assainissement en place:
 Examination du réseau existant au voisinage
de la zone d’étude afin de rechercher
d’éventuelle possibilité de raccordement.
Eaux Usées

Nature des eaux résiduaires

L’eau résiduaire désigne l'eau qui a fait l’objet Eaux Pluviales


d’une utilisation domestique, agricole ou
industrielle.
• Les eaux néfastes sont constituées de:
 Eaux usées ménagères
 Eaux de ruissellement: des eaux pluviales, eaux de
lavage des voies publiques. Ces eaux entraînent
toute sorte de déchets minéraux et organiques
(débris de caoutchouc, plomb, essences huiles etc.)
 Eaux mixtes: mélange des eaux usées urbaines et les
effluents industriels transitant par le réseau public.
 Eaux usées industrielles: des eaux provenant des
industries. Elles sont de composition et de quantité
extrêmement variée. Elles sont souvent nuisibles à la
faune, la flore et à l’homme.
SYSTÈMES D’ÉVACUATION DES EAUX
USÉES ET DES EAUX PLUVIALES
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• Assainissement autonome: individuel dans
lequel le traitement et le rejet des eaux usées est
assuré par des installations individuelles situées
sur la parcelle de l’habitation.

• L’assainissement collectif: constitué d’un réseau


d’égout qui collecte les eaux usées (en
provenance de plusieurs habitations) et de
stations d’épuration qui les traitent.
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Réseaux Unitaires
La collecte et l’évacuation des EU et P par
un seul réseau.

On choisit un tel système lorsque :


• l’exutoire est éloigné des points de
collecte ;
• les pentes de terrain sont très faibles, ce
qui impose de grosses sections ;
•les surfaces imperméabilisées sont
importantes, les pentes sont fortes ce qui
impose de grosses sections.
• Système économique.

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• On adopte ce système notamment :
• pour les extensions de villes,
• pour les quartiers résidentiels réalisés par étape
• Système coûteux et exigeant en espace
• Pas de risque de débordement des E.U./
dépassement des capacités des STEP.
Les eaux pluviales sont
séparées en deux parties :
1. l'une provenant des voiries
(ruissellement) et qui
s’écoulera dans le réseau
d’eaux pluviales ;
2. l’autre provenant des
toitures et des jardins, sera
évacuée avec les eaux usées
des immeubles.

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Système pseudo - séparatif
• On utilise ce système dans les villes où la
séparation des eaux dans les immeubles peut
être considérable difficile (exemple : la médina).
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Système composite
• C'est une variante du système séparatif qui
prévoit, grâce à divers aménagements, une
dérivation partielle des eaux les plus polluées
du réseau pluvial vers le réseau d'eaux usées
en vue de leur traitement.
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Entraînement spontané des matières en
suspension d’une eau usée lorsque la
vitesse d’écoulement est suffisante. Ce
qui évite la sédimentation dans les
collecteurs.

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Morphologie du système
d’assainissement

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Les facteurs influant les projets
d’assainissement
• Facteurs naturels du site
• Données liées à l’agglomération
• Les contraintes liées à l’assainissement

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Topographie
La connaissance de la topographie du terrain
permet de définir:
• La pente générale du terrain
• L’importance des travaux de terrassement
(quantité de remblais et de déblais)
• Le sens d’évacuation des eaux pluviales

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Etude géotechnique
L’étude géotechnique permet de:

• Détecter la présence et le niveau de la nappe


• Choisir le procédé d’exécution
• Choisir les engins à utiliser

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Caractéristiques de l’agglomération

• Nature et importance de l’agglomération


• Mode d’occupation du sol
• L’assainissement en place
• Développement futur de l’agglomération

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Contraintes liées à l’assainissement

Conditions de transport des eaux usées:


• Éviter la formation de dépôt pouvant nuire à l’écoulement
(vitesse d’écoulement minimale)
• Rechercher des solutions gravitaires, des terrains stables des
pentes suffisantes, des réseaux peu profonds;
Facilité d’exploitation :
• Privilégier la solution gravitaire;
• Préférer les terrains stables;
• Éviter les vitesses exagérées;
• Etre accessible à la réparation

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Conception d’un réseau d’assainissement

• Choix du mode d’assainissement


• Choix du type de réseau
• Localisation des points de rejets
• Type et implantation des ouvrages de stockage
• Implantation des ouvrages de traitement
• Tracé en plan du réseau
• Dimensionnement.

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Dimensionnement : procédure
1.Tracé du réseau en plan
2.Découpage en tronçon de 300 m (maximum)
3.Délimitation du bassin versant drainé par chaque
tronçon
4.Calcul du débit de pointe généré par ce bassin
5.Calcul des dimensions de la canalisation en
fonction de la pente
6.Tracé des profils en long des canalisations
7.Vérification du bon fonctionnement du réseau

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Dimensionnement : recommandations

– Suivre le plan de la voirie (domaine public)


– Distance max entre 2 regards de visite = 40 à 45 m
– Regard de visite au changement de pente et de direction
– Couverture minimale de la canalisation de 80cm
– Suivre la pente naturelle
– Pente min :
2mm/m pour les eaux usées
4mm/m pour les eaux pluviales
– Diamètre min
Eaux usées 200mm
Eaux pluviales 300mm
– Diamètre croissant d’amont en aval

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Calcul du débit d’eaux pluviales

1) Méthode rationnelle
2) Méthode superficielle de Caquot

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• Calcul des débits pluviaux
 Méthode rationnelle
Elle consiste à estimer les débits à partir d’un découpage du
B.V en secteurs A1, A2, A3,...An limités par des lignes
isochrones

• Qp : débit de pointe ou débit max à l’exutoire (m3/s)


• K : coefficient d’homogénéisation tenant compte des unités
=1/360
• C : coefficient de ruissellement 0<C<1
• i : intensité moyenne maximale sur la durée tc
avec tc (mm/h) i=3600/(16+tc)
• A : superficie du B.V (ha)
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Coefficient de ruissellement
• Coefficient de ruissellement: le rapport du
volume d’eau qui ruisselle au volume d’eau
tombée sur le bassin considéré.
Il dépend de l’utilisation du sol, du relief et de la
nature des terrains traversés.
Coefficient de ruissellement: C

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• Temps de concentration: tc = ts + tr
C’est le temps que la goutte d’eau la plus éloignée
de l’exutoire pour rejoindre ce dernier.
ts : Ruissellement en surface
tr : Ecoulement dans le réseau

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Temps de concentration: par calcul

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Exemple de calcul de débit
Nous donnons alors les courbes IDF pour des périodes de retour T= 2 ans
, T = 10ans, et T=50 ans.
Ces courbes sont exprimées sous la forme I=atb
Avec :
• I : intensité de pluie mm/mn
• a : coefficient lié à la fréquence
• b : coefficient traduisant l’allure de la courbe IDF
• t : durée de pluie (en mn).
• T :période de retour.

Tableau : Coefficient a et b pour différentes périodes de retour


T=2 T=10 T=50
a 5 9,1 12
b -0,72 -0,7 -0,64
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Courbe IDF
t(min) I(T=2) I(T=10) I(T=50)
1 5,000 9,100 12,000
courbes IDF
14
3 2,267 4,218 5,941 T=2ans
12 T=10ans
5 1,569 2,950 4,284
10 T=50ans
8 1,119 2,123 3,171

I(mm/mn)
8
10 0,953 1,816 2,749 6
15 0,712 1,367 2,121 4
30 0,432 0,842 1,361 2

45 0,323 0,634 1,050 0


0 20 t(min) 40 60 80
60 0,262 0,518 0,873

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Dimensionnement des ouvrages de
collecte
• Choix du matériau
• Formule de Manning-Strickler

Q : Débit en m3/s ;
S : Section mouillée(m2) ;
I : Pente du canal ;
Ks : Coefficient de rugosité ( 30 mm/m pour un
canal en terre ; Ks=1/n avec n coefficient de
Manning ) ;
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Coefficient de Manning-Strickler

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Conduite gravitaire circulaire

• Vérifier que le diamètre choisi peut transiter


un débit inférieur au débit maximal calculé
(Qp)
• Diamètre minimal commercial = 300mm
• Vérifier les conditions d’autocurage: la vitesse
doit être entre Vmin = 0,6 m/s Vmax=4 m/s

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Application

Dimensionner les trois conduites des eaux pluviales apportées par les trois bassins versant
et vérifier les conditions sur les vitesses d’écoulement.

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• Pour chaque sous-bassins, calculer
- l’intensité de précipitation
- le débit par la méthode rationnelle
- le diamètre de la conduite pleine sachant que
- la vitesse de l’écoulement
- le temps de parcours dans la conduite
3.6 Les courbes IDF (intensité-durée-
fréquence)
• L'analyse des pluies a permis de définir deux lois générales de
pluviosité qui peuvent s'exprimer de la manière suivante :
– Pour une même fréquence d'apparition - donc un même temps de
retour - l'intensité d'une pluie est d'autant plus forte que sa durée est
courte.
– Ou encore, en corollaire, à durée de pluie égale, une précipitation sera
d'autant plus intense que sa fréquence d'apparition sera petite (donc
que son temps de retour sera grand).
• Ces lois permettant d'établir les relations entre les intensités,
la durée et la fréquence d'apparition des pluies peuvent être
représentées selon des courbes caractéristiques : on parle
généralement de courbes Intensité-Durée-Fréquence (IDF).
La notion de fréquence est en fait exprimée par la notion de
temps de retour.

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