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CHAPITRE 6: LE BAS MOYEN ÂGE (XIVe ET XVe SIÈCLES)

ENTRE LE DOUTE, LE MARASME ET LES CONVULSIONS

Les personnages et concepts importants: Philippe le Bel, le pape d’Avignon,


Édouard III, Philippe de Valois, la bataille de Poitiers, le Prince Noir, Louis
d’Orléans , Jean sans Peur, les jacqueries, Étienne Marcel, Bertrand Du
Gueslin, John Wyclif, Dimitri Donskoï, Henri le Navigateur, Tamerlan, Henri V,
Jan Huss, bataille d’Azincourt, Martin V, Jeanne d’Arc, les Ottomans.

6.1 LES FLÉAUX DES CAVALIERS DE L’APOCALYPSE


LA GUERRE DE CENT ANS (1337-1453)

La mort de Philippe le Bel en 1314 réactive un vieux conflit féodal qui oppose
depuis le XIIe siècle les Capétiens aux Plantagenêts et annonce une Querelle
dynastique sans précédent.

Le choix entre:
1)Édouard III Plantagenêt, roi d’Angleterre, petit-fils de Philippe le Bel par sa
mère
ou
2)Philippe de Valois, son neveu par son père

- La loi salique n’admet pas la filiation monarchique par les femmes


même dans le cas des descendants mâles (Le cas d’Édouard).
- Les barons choisissent Philippe de Valois (Philippe VI).
- Édouard III roi d’Angleterre, vassal du roi de France lui prête serment
à contre coeur.
- Il fait ensuite volte-face en lançant un défi à l’imposteur Philippe de
Valois = déclaration de guerre.
Ce conflit concernant la succession au trône de France mettra à feu et à sang
les deux tiers de la France. Car les batailles se dérouleront toutes sauf la
première qui se soldera par une victoire anglaise sur la manche.

- La guerre sera presque toujours à l’avantage des anglais (archers et


bombardes)
- Le Prince Noir fera des ravages pour les anglais
La victoire de Poitiers et le traité de Brétigny concède le tiers de la
France à l’Angleterre.

- Puis la chance tourne. Charles V et son capitaine Bertrand Du


Guesclin enlèvent une à une ces conquêtes.
Puis tout le monde meurt: Le Prince Noir, Édouard III, Charles V et Du
Guesclin. Toute la France est secouée et le successeur de CharlesV (Charles
VI ) devient fou. Les oncles du roi se disputent le pouvoir.

- Louis d’Orléans et les Armagnacs


contre
- Jean sans Peur et les Bourguignons qui font appel au nouveau roi
d’Angle terre Henri V de Lancaster qui remporte la victoire d’Azincourt. En
1422 il meurt et on proclame un bébé de 10 mois Henri VI roi d’Angleterre et de
France à Paris sous la régence de son oncle le duc de Bedfort. Or, il est
déshérité et se repli au sud de la Loire le pays d’oc. Il est reconnu roi de France
par les gens du sud (Charles VII). Ce qui fait deux rois à la France.

- Le roi d’Angleterre accourt et assiège Orléans. De là il est plausible


de lancer une attaque au sud de la Loire et conquérir la France entière.

- C’est Jeanne d’Arc à 17 ans et déguisée en homme qui stoppera les


anglais. Elle libère Orléans en 1429. Puis fait sacrer Charles VII dans la
Cathédrale de Reims. Elle devient d’abord prisonnière des Bourguignons puis
passe du côté anglais où elle est jugée pour sorcellerie. Elle est condamnée
puis exécutée sur un bûcher le 30 mai 1431. Le roi de France n’interviendra
même pas.

- En juillet 1453, les Anglais perdent toutes leurs possessions françaises


à l’exception de Calais. C’est la fin de la guerre de cent ans.

La guerre à cette époque touche toute l’Europe


Les Italiens contre les Espagnols (contrôle de la Méditerranée)
La Hanse germanique contre les Scandinaves (contrôle de la Baltique)
Les Russes contre Tartars-Mongols
Les Polonais contre les Chevaliers Teutoniques
L’avance des Ottomans contre les peuples des Balkans et du centre de
l’Europe (Serbes, Grecs, Bulgares, Hongrois).
Les Espagnols des différents royaumes s’affrontent plutôt que d’expulser
les maures.
Les conflits régionaux d’un peu partout (France, Italie) mais surtout en
Champagne ont comme conséquence la fin des foires de Champagne et
le début du commerce fleurissant de la Hanse germanique et des
Républiques italiennes.

LA GRANDE PESTE NOIRE: UNE CATASTROPHE DÉMOGRAPHIQUE

En raison des refroidissements climatiques consécutifs depuis le début du XIVe


siècle de très sérieuses famines apparaissent. Ce qui affaiblit les populations
et fait augmenter la mortalité.
La peste s’amène ensuite. Venue d’Asie dans le cadre d’une guerre
« bactériologique » (de Caffa en particulier), la maladie se promène de port en
port (Constantinople, Alexandrie, Naples, Rome, Tunis, Marseille, Barcelone)
puis sur le continent à une vitesse foudroyante. Elle est originaire des rats
domestiques qui l’ont attrapé des animaux de la forêt par puces interposées
(puces de l’un infectant l’autre animal et puis les puces de l’autre animal. Or le
rat et l’humain au Moyen-âge se fréquentent de près. Particulièrement dans les
bateaux et les villes (portuaires d’abord et autres villes par la suite). Les puces
devenues folles sautent sur les humains à la recherche de sang frais. Or, c’est
par le sang que cette maladie se répand d’abord. En période d’infection, la
maladie se transmet par voie aérienne (salive et crachats) et les cadavres
demeurent infectieux pendant plusieurs jours.

Le résultat: environ le 1/3 de la population européenne disparaît. Et ce dans


toutes les classes sociales. Soit 25 millions de victimes en 4 ans. Ver 1350, la
peste régresse et disparaît. Mais à tous les 10 ou 20 ans le fléau récidivera
pendant 4 siècles.

Pour expier leurs péchés probablement à l’origine de cette maladie selon les
gens de l’époque, on voit apparaître les flagellants qui se fouettent le corps. On
accuse une comète, un poison, puis les grands responsables de tous les maux,
les exécuteurs du Christ et de leurs descendants: LES JUIFS...

Des massacres de Juifs ont lieu un peu partout sur le continent de l’Espagne au
Saint-Empire. En plus ces derniers sont aussi touchés par la maladie que les
autres...

On voit apparaître les danses macabres.

L’Art de cette époque voit apparaître des visages meurtris, déchirés: C’est
l’Apocalypse.

LES TEMPS DIFFICILES

L’espérance de vie est de 35 ou 40 ans:

- Les conditions sanitaires défaillantes causent 25% de mortalité avant l’âge de


1 an.
+ 25% de mortalité avant 20 ans.
- Les femmes en âge de procréer se marient plus tard
- La natalité régresse.
= un déficit démographique et une dépopulation (mortalité supérieure à la
natalité).
= rareté de la main-d’oeuvre
= Une surenchère de la main-d’oeuvre
= Une augmentation des salaires
Or, on manque de métal pour frapper la monnaie
= flambée des prix et des salaires
= paralysie de l’économie.
= émeutes et jacqueries
= on cherche refuge dans le plaisir
= on cherche de nouvelles valeurs comme la sorcellerie, la superstition,
l’astrologie, la magie.

6.2 LES CRISES RELIGIEUSES

LE GRAND SCHISME D’OCCIDENT (1378-1417)

À la guerre de 100 ans s’ajoute une crise qui ébranle la papauté et l’Europe: le
Grand Schisme d’Occident.
- Tout commence en 1305. Philippe le Bel alors roi de France fait élire
un pape français à Rome (Clément V).
- Or il y a des émeutes à Rome. Il décide de s’installer à Avignon en
France.
- Mais une fois installé, ce dernier ainsi que ses sept successeurs
seront « obligés » de demeurer en France et fidèle aux autorités françaises
(captivité babylonienne).
- Ces sept papes sont tous français mais légitimes (ce ne sont pas des
antipapes).

- En 1377, les relations sont tendues entre le pape et le roi de France.


- Grégoire XI retourne installer la papauté à Rome. Il est accueilli
triomphalement.
- Mais il meut peu de temps après.
- Son successeur Urbain VI est italien et anti-français.
- Le conclave de cette époque est cependant majoritairement français
et annule son élection.
- On élit alors un rival l’Archevêque Robert de Genève (Clément VII) qui
retourne à Avignon.
- Urbain VI déchu refuse de démissionner. Le schisme éclate.
- Chacun excommunie l’autre et les partisans de l’autre.
- L’Europe est divisée:
ROME = ITALIE, EMPIRE GERMANIQUE, L’EUROPE
ORIENTALE CATHOLIQUE, L’ANGLETERRE.

AVIGNON = FRANCE, ÉCOSSE, ROYAUMES IBÉRIQUES,


ROYAUME DE NAPLES.
- Les universités suivent le mouvement de même que les ordres
religieux.
- Aucun camp ne veut céder.
- En 1409 le Concile se réunit à Pise pour trouver une solution.
- Ils élisent un troisième pape à Pise (Jean XXIII).
- Le concile œcuménique de Constance (1414-1418) convoqué par
Jean XXIII résout le problème: Grégoire XII (Rome) abdique. Benoît XIII
(Avignon) et Jean XXIII sont déposés (renvoyés).
- On élit un nouveau pape à Rome reconnu par tous Martin V.

LES HÉRÉSIES DE WYCLIF ET DE HUSS

À la fin du Moyen-Âge, le sacré est primordial chez les Européens.

Le point central: Le jugement de Dieu. On est obsédé par le péché et la mort.


On craint Satan et ses suppôts.
Les solutions: Les sacrements, la clémence du ciel, l’aide des Saints et
les pèlerinages.
Depuis le XIIIe siècle l’Église combat magie, apostasie, sorcellerie, schismes et
hérésies. Certaines personnes contre l’Église prônent le retour à des
cultes barbares tels que: les astres, les serpents, la superstition (magie et
sorcellerie).
L’Église contre-attaque avec toute son influence : enseignement, art,
tribunaux, culte, force, théâtre, miracles...
Certains personnages, beaucoup plus crédibles, ont des influences
charismatiques
- John Wyclif, Théologien de l’université d’Oxford (1320-1384) est un
précurseur de la réforme protestante.
- Se dresse contre la richesse de l’Église.
- Il rejette les sacrements et les indulgences
- Dénonce les mœurs du clergé.
- N’admet pas l’autorité du pape et des prêtres
- Stigmatise le culte des Saints.
- Préconise l’Étude directe de la Bible comme source de foi.
Il est chassé par les autorités universitaires. Mais est défendu par ses
partisans: les lollards. On souhaite parmi eux une Église schismatique
en Angleterre.
- Jan Huss, Théologien à l’université de Prague et disciple de Wyclif.
- Tolère la papauté
- Remporte beaucoup de succès en Bohème chez les Tchèques
Huss est arrêté puis brûlé vif en 1415. Ses adeptes s’enferment dans la
citadelle du mont Tabor et sont vaincus 20 ans plus tard.

6.3 LA MUSIQUE MÉDIÉVALE

Tout comme l’art (Roman et Gothique) la musique unifie l’Europe médiévale.

MONODIE ET POLYPHONIE

L’Europe des chrétiens est influencée par les Byzantins.


- Le plain-chant de Grégoire le Grand est de la musique liturgique
catholique qui inclut le chant Ambroisien (Milan), le chant romain, le chant
mozarabe d’Espagne, la liturgie des Gaules et surtout le chant
grégorien.
- Cette forme particulière de musique vocale se nomme monodie.
- Elle est chantée par une ou plusieurs voix à l’unisson et sans
accompagnement.

- À la fin du Ier millénaire on superpose plusieurs voix ou lignes


mélodiques autour de la mélodie principale en se basant sur la règle
du contre-point.
- Cette forme musicale appelée polyphonie va supplanter la monodie à
l’exception du chant grégorien.

L’ARS ANTIQUA (IXe-XIIIe SIÈCLE)

- Au IX e siècle Vuillermoz, le compositeur greffe à une mélodie liturgique


simple un contrepoint qui l’accompagne à distance d’octave, de quarte ou de
quinte et escorte la mélodie en parallèle (organum). Les cantus firmus supporte
l’oeuvre polyphonique.

- Au Xe siècle, l’organum passe au tierces et sixtes (gymel et faux-


bourdon).

- Au XI e siècle, on introduit le déchant (discantus) une voix ornementale


indépendante.
- L’ensemble de ces transformations opérées avant le XIV e siècle
s’appelle l’ars antiqua (art ancien).
- Cette forme de chant atteindra son apogée au XIIe et XIIIe siècles
dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris et l’ajout d’une troisième et
quatrième voix. La Sorbonne enseigne la musique et le chant dès 1253
(Quadrivium).

- Les anglais élaborent leur propre méthode au XIII e siècle (canon à six
voix).
- Une abbesse bénédictine sainte Hidegade von Bingen (1098-1179)
compose des oeuvres musicales poétiques remarquables malgré les tabous
sociaux concernant les femmes.
- L’invention de la notation musicale permet à la musique polyphonique
de prendre son essor.
- Avant le XI e siècle c’est la transmission orale et les lettres (système
grec propagé par Boerce) pour représenter les notes de la gamme.
- Guido d’Arezzo propose vers 1025 un nom pour chaque note formé de
la première syllabe des sept premiers vers d’un hymne à Saint-Jean
Baptiste:
(UT, RE, MI, FA, SOL, LA, SI)
- Les Anglais et les Allemands perpétuent le système grec de Boerce et
désignent encore les notes par les lettres (C, D, E, F,G,A, B). Cette façon est
encore utilisée aujourd’hui.

JONGLEURS ET TROUVEURS

- À côté de la musique sacrée, les artistes font des oeuvres moins


magistrales inspirées du burlesque et des pièces gaillardes qui ont cours
dans les tavernes. Ce sont des chansons grivoises, des satires et des
chansons d’amour épicées de calembours et de jeux de mots. C’est la Carmina
burana

- En plus une musique fringante et voluptueuse se développe pour


accompagner les jongleurs et les ménestrels. Tous aiment cette musique
entraînante du seigneur aux paysans ou aux bourgeois.
- Les trouvères provençaux (du sud) ou les trobadours du nord
étaient les auteurs-compositeurs-interprètes de cette époque dans toute
l’Europe. Ils chantent l’amour courtois, l’héroïsme et les vertus chevaleresques.
- Au XIIIe siècle le roi Alphonse X écrit quelques 400 chants pour la
Vierge Marie...

L’ARS NOVA (XIVe SIÈCLE) ET LES DÉBUTS DE L’ÉCOLE FRANCO-


FLAMANDE
(XV e SIÈCLE).

- Un art nouveau ars nova colonise l’Europe au XIVe siècle.


Plus varié, les voix n’évoluent pas nécessairement en parallèle. On ajoute
plus d’instruments pour accompagner et enrichir les mélodies et la
polyphonie avec choeurs.
- Philippe de Vitry et Guillaume de Machaut en sont les grands noms et
le sommet est constitué par la Messe de Notre-Dame à quatre voix.
- La victoire de l’Angleterre à la bataille d’Azincourten 1415 va
permettre à Henri V de Lancaster de s’installer en France avec sa cour et ses
musiciens dont John Dunstable qui apporte des procédés d’écriture différent
pour l’ars nova. C’est la source d’inspiration de l’école franco-flamande qui
domine la musique occidentale du XV e et XVI e siècle.

6.4 QUE RESTE-T-IL FACE À L’ANGLETERRE ÉPUISÉE ET À LA FRANCE


DÉVASTÉE?

LE SAINT-EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE

- Dans l’Europe germanique émiettée à l’extrême règne le désordre.


- Quelques centaines de principautés, de duchés, de comtés et de villes
toutes gouvernés par des seigneurs laïcs ou ecclésiastiques constituent cette
Europe germanique.

- Au dessus il y a des princes et un roi nommé par ces derniers. Il a le


titre d’Empereur.
- Il est surveillé par la Diète germanique (Reichstag) où siègent les
évêques, les princes et députés des villes. En réalité l’Empereur n’a aucun
pouvoir.

- Au XIV e siècle l’Empereur se désintéresse de l’Italie. L’Empire porte


le nom de St-Empire romain de la nation germanique mais n’a rien de romain.

- L’Empire n’est pas encore héréditaire mais électif.

Ce sont, depuis 1356, les sept princes-électeurs ecclésiastiques (3) et


laïcs (4) qui ont ce privilège. Mais le pape n’intervient plus comme il le faisait
auparavant.
- En 1440, pour la quatrième fois de suite c’est un Habsbourg qui est
désigné (Maison d’Autriche). Cette dynastie régnera sur l’Empire (même
morcelé) jusqu’en 1918...

L’OCCIDENT MÉDITÉRANÉEN
Une Espagne fragmentée

La péninsule Ibérique est partagée en cinq royaumes (4 chrétiens: Portugal,


Aragon, Castille, Castille, Navarre - un musulman: Grenade).
La reconquista est suspendue temporairement.
Les royaumes se lancent dans l’aventure maritime.
Le Portugal inspiré par Henri le Navigateur et l’Aragon agrandie par les
Baléares, la Sardaigne, la Sicile et la Catalogne se lancent à l’assaut des mers.
La Castille est contestée par son Cotès (États généraux local)

Une Italie prospère mais déchirée

Les prospères Cités-États d’Italie se querellent constamment (guerres civiles)


Elles mettent en scène les guelfes (partisans du roi de France) contre les
gibelins (partisans de l’Empereur).

Elles sont dirigées par des condottieres sortes de mercenaires aristocrates.

Certaines villes font des alliances avec des puissances étrangères (Allemands,
Français, Espagnols) qui se battent en Italie.

Il y a en réalité cinq Italies:


1) Le Royaume de Naples
2) Les États pontificaux
3) Le Duché de Milan (Lombardie des Visconti et des Sforza)
4) La République de Venise (Contrôlé par un Doge élu à vie et d’un
conseil des Dix et trois Inquisiteurs)
5) La République de Florence (contrôlée par les Médicis).

LA FRANCE ORIENTALE DE L’EUROPE

La Russie entre les Mongols et les icônes

- En 1380, le Grand Prince de Moscou Diitri Donskoï soutenu par de


nombreux princes russes triomphe des mongols.
- Cela fait naître un sentiment national et affermit le leadership de
Moscou.
- Elle enclenche un processus de libération du joug tartar.
L’Empire ottoman, un « nouvel » Empire d’Orient

Les Arabes ne présentent plus pour les occidentaux un danger effectif au XIV e
siècle.
- Mais des turcs islamiques plus particulièrement la tribu des Osmanlis
avancent sur l’Europe.
- En 1281 leur nouveau maître Othman (Osman) établit la dynastie
ottomane.
Comme les tribus turques portent le nom de leur chef les Ottomans désigneront
bientôt tous les Turcs.
- Au XVI e siècle les Ottomans ont reconstitué l’ancien Empire musulman
du Maghreb à la Mésopotamie et à la Méditerranée.
- Ils convoitent Constantinople et prennent au passage le territoire Grec,
Serbe, Bulgare et menacent les Hongrois.
- Un répit est accordé aux Byzantins en 1402 par le sultan Samarkand
qui anéantit l’armée turque près d’Ankara.
- Constantinople est finalement prise le 29 mai 1453 (année de la fin
de la guerre de Cent ans). Constantinople devient Istambul.
- Grâce à Mehmet II le patriarcat de l’Église Orthodoxe fut préservé et la
foi chrétienne a pu s’épanouir au sein de l’Empire ottoman.

- La présence turque en méditérannée coupe l’Europe des richesses


d’Orient (Or, épices).
- On tente d’éviter les Turcs en les contournant par d’autres voies.
Cela lance les grandes découvertes.
- Quarante ans plus tard Christophe Colomb découvre l’Amérique.

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