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CONTREVENTEMENTS
III.1) Généralités
Les fondations, planchers et éléments porteurs ont pour principale fonction de
transmettre au sol les charges verticales provenant de la structure et de l’utilisation des locaux.
A l’opposée, les éléments de contreventements ont la fonction principale de
transmettre au sol les forces horizontales estimées habituellement a partir de l’action du vent
ou du séisme.
On dimensionne, en général de telle sorte que les déplacements horizontaux en tête de
l’immeuble reste inférieur ou égal de 1/500 éme a 1/1000 eme de la hauteur au-dessus des
fondations de ce niveau.
III.2) Définitions
Nous allons brièvement définir c’est élément de contreventement ainsi que la
principale méthode de calcul utilisé.
III.2.1) poteaux
Les poteaux peuvent résiste à des forces horizontales par effet d’encastrement a leur
base tel que l’excentricité entre la charge normale appliquée et celle du terrain déterminera le
type de fondation choisi.
La stabilité est justifiée vis-à-vis du flambement.
N
H
a N’
Chapitre III 31
III.2.2) portiques
Les portiques sont constitués de poteaux et de traverses qui sont les poutres et
poutrelles de planchers.
Le calcul des sollicitations s’effectue par :
- Des méthodes exactes (R.D.M)
- Des méthodes approchés (moto, fuentes, tyline ….)
Ces dernières méthodes lève l’hyperstaticité par un choix judicieux des points
d’inflexion de moments nuls, par exemple a mi-hauteur des poteaux ou des poutres.
On distribue ainsi l’effort tranchant dans les poteaux proportionnellement aux inertie
de ces dernier en déduisant graduellement les autres efforts.
F1
F2
T
F3
F1+F2+F3
III.2.3) Remplissage
Cette solution dérive de la précédente en plaçant dans l’ossature a poutre et poteaux,
des élément de remplissages permettent d’assimiler l’ensemble a un système de triangle, pour
les forces horizontal tel que l’hyperstaticitée est levé en définissant a chaque étape les part
d’effort tranchant reprise par chaque remplissage.
F1
2 1
F2
T 4 3
F3
5 vide
F1+F2+F3
Panneau 1 T1 F1/2
F1
Panneau 2 T2 F1/2
Panneau 5 T5=F1+F2+F3=(F1+F2+F3)
Chapitre III 32
Les efforts normaux diagonaux s’en déduisent compte tenu de leur inclinaison puis
de proche en proche les efforts normaux dans les poteaux et poutre.
. l/2 N
.
[M] N/2 H/2
H
N/2
N L
III.2.4) Voiles
Les éléments en béton ou en maçonnerie, fonctionne comme des consoles encastrées
ont leurs base, sur des fondations superficielles ou des pieux, et ou l’efforts normal N due aux
charges verticale assure la stabilité de l’ensemble ;
La vérification des voiles est faite en flexion composé et le calcul est mené en
compression simple par bande de largeur « b ».
Et d’autre part , dont les hypothèse varient généralement dans le but d’évaluer
1) la rigidité de niveau afin de déterminer l’effet tranchant dans les portiques et les
poteaux
2) la position du point d’inflexion z afin de déterminer les moments fléchissant dans
les poteaux et les poutres
Nous développerons ici l’une des méthodes approchées les plus connue qui est celle de
[MUTO].
jX / Y R jx / y
K1 K2 K1 K1 K2 K1
Kpot Kpot
K3 K4 K2 Kpot Kpot
K
Ki K
K1 K 2
K
K1 K 2
K
K1
2 K pot 2 K pot K pot K pot
K K 0.5
a EC a RDC
2 K 2 K
3)- Répartition des efforts tranchant par étage aux différents portiques
portiques transversaux
Chapitre III 35
R tjy R tjy
T jyt jy jy X tj E Gx
jy j
portiques longitudinaux
R tjx R tjx
T jxt jx jx Y jL EGY
jx j
* j :Rigidité a la torsion
X j
t
* L Coordonnées des portiques par rapport au centre de torsion
Y j
EGX
* Coordonnées de l’excentricité adoptée
EGY
X j
t
L Coordonnées des portiques par rapport au centre de torsion
Y j
EGX X G X C
EGY YG YC
C ( X C , YC ); coordonné du centre de torsion
G ( X G , YG ); Coordonné du centre de gravité
X C j
R Tjy Xj
jY
Y R jX Yj
T
Cj jX
X j
Coordonnées des portiques dans un repère donné.
Yj
Chapitre III 36
X G
M i X Gi
Mi
Y M iYGi
G
Mi
1)- Calcul des efforts tranchant « tj » de niveau j revenant a chaque poteau
ai K p j
tj Tj
ai K p j
2)- Détermination de position d’inflexion « z »
K3 K4
hS
h
hi
3)- Calcul des moments en tête des poteaux
M inf t j z
M Sup t j (h z )
Chapitre III 37
Conditions d’équilibres : Mn
Mg+Md=MS+MN Mg Md
Kg Kd
Ms
D’où :
Kg
Mg Ms Mn
Kg Kd
(1) Kd
Md Ms Mn
Kg Kd
Mn
( 2) Mg ( Mn Ms)
Mg
Ms
5)- Moment en travée des poutres.
M i 1, g M i , d
Mt Md,i
2
Mt
Mg,i-1
( M i , d M i 1, d )
T Mi-1,g Mi,d
li 1
li-1
b) Principe de la méthode
Elle consiste a évaluer les moments en travée « Mt » et les moment sur appuis « Ma »
a partir d’une fraction forfaitaire du moment maximum M0 de la travée isostatique tel
que :
M= M0
c) Application de la méthode
Les valeurs Mt , Mg ,Md ,doivent vérifier les conditions suivantes :
Mg Md
1)- Mt Max1.05M 0 , (1 0.3 ) M 0 .
2
Chapitre III 39
M
2)- Mt (1 0.3 ) 0 Dans une travée intermédiaire
2
M
Mt (1,2 0.3 ) 0 Dans une travée de rive
2
On détache de chaque coté des appuis des travées fictives de longueur Lw’ et Le’. De
même on détache au-dessus et au-dessous de chaque appuis des tronçons fictifs de hauteurs
hn’ et hs’
Poteaux
Poutre
hn Lw Le
hs
Lw' 0.8 Lw
Le' 0.8 Le
- le nœud considéré est voisin du nœud de rive
Lw' g1Lw
Le' g1Le
avec :
avec
Iw Ie In Is
Kw= Kw , Ke , Kn , Ks
Lw' Le' hn' hs'
Et
hn' 0.0
Pour les nœud du même étage
hs ' 0.9hs
hn ' 0.9hn
Pour les nœuds de l’avant dernière étage
hs ' 0.8hs
hn ' 0.8hn
Pour les nœuds des autres étages
hs ' 0.8hs
d)- calcul des moments aux nus des appuis
travée intermédiaire
qw l ' w2
Mw' lw' Kw0 Pw
8 .5
Me' qe l ' e2
le' Ke 0 Pe
8 . 5
a( e, w)
* Pw,Pe : Charge concentré x( E , w)
L'( e, w)
Ks
Ms ( Me' Mw' ) D
Kn
Mn ( Me' Mw' )
D
avec :
D=Ke+Kw+Kn+Ks
Travée unique
I I ( s,n)
On pose K K ( s , n)
L h'( s , n )
qL2
Et M ' L KP
8.5
- q : Charge uniforme
- P : Charge ponctuelle appliqué a une distance « a » du nu de l’appuis considéré
- K : Une valeur calculé par l’échelle fonctionnelle en fonction de « a/L »
a
K =x(x-1)(x-2)/2.125 avec x
L'
M ' ( Ks Kn)
M
K 1.56( Ks Kn)
M ' Ks
Ms K 1.56( Ks Kn)
M ' Kn
Mn
K 1.56( Ks Kn)
Mi-1,e Mi,w
L
M i 1,e M i , w qL
Ti 1,e
L 2
M i 1,e M i , w qL
Ti 1, w
L 2
Ni Ti ,e Ti , w
Ti ,e , Ti , w pris avec leur signe
NCUM=NCal+NSUP
Avec :
N 0 Compressio n
N 0 Traction
Couloir
couloir
[refend]
Murs
en voiles
Ce genre de structure est constitué par des éléments en béton ou en maçonnerie qui
fonctionnent comme des consoles encastre à leur base sur des fondations.
Chapitre III 44
Il est rare que les voiles soient pleins car l’utilisation des locaux nous impose des
ouvertures généralement superposées. Ceci nous conduit a étudié des voiles a une ou plusieurs
files d’ouvertures.
On constate aussi que la dimension des ouvertures est importante car elle détermine le
type de structure que l’on aura à traiter.
Ainsi lorsque les ouvertures sont petites le voiles pourra être considéré comme plein
alors que, lorsqu’elles sont grande, on retrouve les structures portiques.
En dehors des cas extrêmes on applique dans le cas des ouvertures superposées une
méthode exposé par Mer « Albiges et Goulet ».
Système isostatique
Système Hyperstatique
a) Système isostatique
- 1er cas : 2 refends parallèles
a b
H b
R1 2
R1 R2 = R1 H R2
H a
R2
2
(2)
(B)
A
R1 H a
B
(3) R2 H
b
R3 H C
c
Chapitre III 45
(1)
R3
R1 H
L R 2 R3 H d
l
(2)
R2
.d
R1 H
Remarque
Dans le cas d’un système isostatique ,la distribution de la résultante de l’action horizontal est
indépendante des inerties respective des éléments de contreventements
b) Système Hyperstatique
On simplifie l’étude de ces systèmes on posant les hypothèses qui suivent.
1-les planchers sont indéformables
2-les refends sont parfaitement encastré a leur base
3- l’inertie des refends est constante
I ) Refends pleins
1er : refends parallèle, cas général
I1 I2 I3 I4
.x1 x2 x3 xi
Chapitre III 46
R1 R2 R3 Ri
o d H
Puisque la résultante des efforts extérieur ne coïncide pas avec le centre de torsion
mais avec le centre de masse, donc il y aura création d’1 moment de torsion et la résultante se
décompose en deux efforts :
HI d
R" i
i
avec :
I i xi 2 : inertie polaire
* o : Centre des inerties de refends
* Ii : Inertie des refends (i)
* Xi : Abscisse du refend
* Ki : Effort de ce refend
*D : Abscisse de la résultante H
Et donc :
Ri Ri ' Ri " HI i
pignons
Chapitre III 47
plein
d H
I 0 I i
n
Ri H (1)
0
Équation d’équilibre n
Ri xi Hd ( 2)
1
Ri KI i xi (3)
HdI i xi
Ri n pour les refends de 1a n
I i xi2
1
n
d’où
d I i xi
n
R0 H Ri H (1 n 1 ) pour le pignon o
1
Ii xi2
Remarque
1)- Si les inertie des refends sont égaux tellque
I1=I2=…..Ii-1=Ii alors les espaces précédents s’écrivent :
Chapitre III 48
Hdxi
Ri n
xi 2
1
n
d xi
R0 H (1 n 1 )
xi 2
n
3eme cas : Bâtiment comportant une cage à une de ses extrémité ,la rigidité des autres
Murs étant considéré comme négligeable
I4
Xo
II.) I2
B I1 Yo
I3
A
d H
I2
X 0 a
I1 I 2
Mi / o 0 I
Yo b 4
I3 I 4
R4’
e1
e2
e1
R3’
e3
R2+R2’ d R1+R1’
H
(4) Ri’’=fct(R1’’)
On remplace (4) dans (2) R1’’=fct(H,d,xo,yo,b,a)
D’ou les valeurs de R2’’,R3’’,R4’’
H Ii H I1 I1 I 2
R1 I1 I 2 Kx0 I1 I1 I 2 Ka I1 I 2
H Ii H I2 I1 I 2
R2 K (a x0 ) I 2 Ka
I1 I 2 I1 I 2 I1 I 2
I3 I 4
R3 0 K Yo I 4 0 K b
I3 I4
I3 I4
R 4 0 K (b Yo ) I 4 0 K b I 3 I 4 R3
on simplifie en posant
I1 I 2 I1 I 2
et
I1 I 2 I1 I 2
H d
M /o 0 K
a b2
2
Chapitre III 50
on déduit
R1 H d
I2 b2
a
a
d
R2 H
I 1 b2
a
a
Hd
R 3 R 4
a2
b
b
II ) Refends Ajourées.
II.1) refend à une seul file d’ouvertures
La superposition des ouvertures crée un affaiblissement dans le plan vertical qui
modifie la répartition des efforts verticaux dans la totalité du ferend ce qui est incompatible
avec l’hypothèse du voile indéformable
On considère donc un ensemble de deux demi-refend de largeur égale relier par des
éléments horizontaux (linteaux) encastre à leur extrémité :
avant déformation
D1
A1
B1
C1
h
F
Chapitre III 51
F
l
b
l
Hypothèses
a- plancher indéformable ( AB avant déformation = AB après déformation)
b- les sections reste plane après déformation.
Le linteaux subit une déformation aux point « o » tel que deux efforts « F » égaux et
opposées sont crée avec une flèche
b3
F
h
2
3Ei 2
d’ou
E i h
F 12
b3
* i : inertie du linteau
* F : effort tranchant dans le linteaux
On a
E i (l b) 2
MA1 6 yA '
b3
Si
P : charge horizontal concentré a chaque niveau
I : inertie de chaque demi- refend
.a : hauteur d’étage
On a
M B1 P.a MA1 P.a K . y ' A
avec
E.i.(l b)
K 6
b3
a Pa 2 a
MB Ky ' A y ' y ' A ' y ' B '
EI EI EI
d’où
Pa 2 a
y ' A y 'B Ky ' A et y’B=fct(y’A)
2 EI EI
même chose pour C :
M C ( 2 P.a P.a ) K ( y ' A y 'B )
P.a 2 a. a
y ' B y 'C 2 P.a K ( y ' A y 'B )
2 EI EI EI
d’ou
y 'C fct ( y 'B ) fct ( y ' A )
. y’RDC=fct(y’A)=0
On peut donc écrire cette formulation de manière générale tel que :
a a2 a
y 'n 1 y 'n M n 1 Tn 1 K ( y '1 y '2 .... yn 1 ' )
EI 2 EI EI
de façon générale
a a2
y ' y ' moment consol en n 1 effort tranchant en n 1
a EI 2 EI
K ( y '1 y '2 ... y 'n 1 )
EI
et la valeur du moment a l’étage « n »
L’égalité des déplacements et des rotations a tous les étages de hauteurs h ,imposé le
partage de la somme des moments de correction d’un même niveau proportionnelle aux
inertie des refends d’ou la possibilité de déterminer les moments dans chaque refend en
fonction de la rotation de l’étage considère.
On calcul par récurrence la rotation du mur d’inertie I a un niveau quelconque en
partant par le sommet :
h2
K K ' ( y ' y ' )
h h
y 'n 1 y 'n M n 1 Tn 1
EI 2 EI EI
M n M n 1 Tn 1h K '( y '1 y '2 ... y 'n 1 ) K ( y '1 y '2 ... y 'n 1 )
3Ei
K (l1 2a l 2)(a l1)
1
a 3
avec :
3Ei
K '1 3 (l1 2a l 2)(a l 2)
a
3Ei
K 2 a3 (l 2 2b l 3)(b l 2)
3Ei
K '2 3 (l 2 2b l 3)(b l 3)
a
Remarque
la prise en compte de l’effort normal N
Chapitre III 55
T1
2mc T1.H 3
0 ( , ) 11 T1H 3
f2
I1 I 2 EI 2 60 EI
avec : f1=f2
I
Ie
et 60 2mc 0 ( , 0) 2a
. . 1
11 I 0 2
2C
avec
I0 =I1+I2
M : moment statique du au retard du refend par rapport au centre de gravité de l’ensemble :
2c
m
1 1
1 2
1 , 2 : aires des parties pleines
I = I1+I2+2cm
I1, I2 : moment d’inertie des parties pleines par rapport à leur centre de gravité
2 (2 2) sh 2
0 ( , 0) 3
3 3
ch ch
: d° de monolithisme
E' I i C
z 3 . . . 3
E I1 I 2 m a H
*H :hauteur d’étage
*Z : hauteur du bâtiment
I
Ie
60 I 0 ( , )
1
11 I 0 2
avec :
* I 0 Ii
6E ' i1C12 i2C22 i3C32
*Z 3 3 3 ...
E ( I i ) H a1 a2 a3
Exemple
Soit deux refend sollicité par un effort horizontal appliqué a chaque niveau de 3t la
hauteur d’étage a=3m ; HTot=12m
Demi-refend linteau
. a = 3.00 m i =0.0072 m4
.l =7.20 m b =0.6 m
. b =1.6 m h =0.4
. E =2.106 t/m2
Résolution
E.i (l b) 2
K 6 =1.62.106
b3
0.4.7.2.103
EI=2.106. = 25 106
12
12m
Chapitre III 57
a 3
I II
EI 25.106
a2 9
EI 25.106
K .a 1,62.106.3
7,2 1,6 7,2
EI 25.106
A
6
M B P.a K . y 'a 9 1,62.10 y ' A
pour déterminer Mc il faut écrire B
Pa2
a 27
y ' A y 'B Ky ' A = y 'B 0.192 y ' A C
2 EI EI 25.106
y’B=1.92y’A-0.54.10-6 D
d’où
M C ( P.a 2 P.a ) K ( y ' A y 'B ) E
Mc=27,88-3,55.106 .y’A.
y’C=1,.612y’A-2,8.10-6
MD=59,4 –6.15.106 .y’A.
y’D=2,347y’A-8,35.10-6=0 y’A=3,55.10-6
ME=109 –9,95.106.y’A.
M A 0
M 9 1,62.106 (3,55.10 6 ) 15,27 t/m
B
6 6
M C 27 3,55.10 (3,55.10 ) 15,27 t/m
M 59,4 6,15.106 (3,55.10 6 ) 37,567 t/m
D
M E 109 9,95.106 (3,55.10 6 ) 73,67 t/m
Remarque
l’effet de l’effort normal est négligeable pour des bâtiments de faible hauteur (10niveau)
Chapitre III 58