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Chapitre II 22

L ES OUVRAGES ÉLÉMENTAIRES

II.1) Introduction
Une structure est constituée de plusieurs éléments aussi différant que divers et dont le rôle
peut être déterminer à partir de la contribution de chacun d’eux a la stabilité globale de l’ouvrage.
Aussi on peut distinguer deux types d’ensemble
 Ensemble principal : qui comporte tout les éléments dont la contribution a la stabilité est directe comme
par exemple :
* poteaux,
* Poutres,
* Plancher,
* Murs,
Appelés éléments principaux
 Le deuxième est secondaire elle comporte tout les éléments dont la contribution a la stabilité est passive
tel que :
* Escalier
* Balcon
* Acrotères
Appelé élément secondaire. Par mis les éléments porteurs principaux

II.2) Poteaux :
On range dans cette catégorie les éléments porteurs dont le rapport des cotées de la section
droite est compris entre 0.2 et 5.
On distingue les poteaux «  a compression centre » et les autre dont le moment n’est pas prise
en compte dans la justification de la stabilité et la résistance.
Les poteaux peuvent prendre plusieurs formes tel que carré, rectangle, polygone et ou
circulaire et où le dimensionnement est basé essentiellement sur l’équilibre en compression centre
dont le diagramme des déformations passe par le pivot C tel que :

  bc   ' s  2  / 

 bc  f bc  0.85 f bc /  b
  '   2  / 
 s s

La valeur théorique de l’effet normal résistant :


N rest  Bf bc  A s 2 / 
Après plusieurs corrections du B.A.E.L sur cet effet on obtient :
Chapitre II 23

B  N u  Br f bc / 0.9  0.85 Afe /  s


Et ou la section d’armature longitudinale qui assure la stabilité
Br  f bc
  Nu 
A 0 .9
(4)
fe
0.85
s
 A : Armature longitudinale
 B : Section totale du béton
 Br : Section réduite du béton  Br=(a-2cm)(b-2cm)
   : Correction     1  0. 2(  )2


  0.85 
 1500
2
35
  50

50  70

   : l’élancement de flambement l f / i
i : rayon de giration I/B
 l f  : longueur de flambement

 0.7l 0 encastré a ses extremité



l 0 dans les autres cas

Exemple
Section rectangulaire b  h b  h    2 3l f / h

Section circulaire D   4l f / D

f c 28
f bc 
 b

1) Dimensionnement
Seul N ul est connu on cherche B et A

A) Le choix de B est totalement libre :


A partir (4) on a
  A 
Br  N u /  f bc / 0.9  0.85 f e /  s   (5)
  Br 
Avec
* zone 0 Amin  Max 4U ;0.2% B
A
* zone I Amin  0.7% B   0.007
Br
Chapitre II 24

A
* zone II Amin  0.8% B   0.008
Br
A
* Zone III Amin  0.9% B   0.009
Br
 0.85 f c 28
0.85 f c 28 S .D.T f bc  et  s  1.15
Et f bc   1 .5
b 0.85 f c 28
 S.A f bc  et  s 1
 1.15
A.1) Poteau rectangulaire  ab 
2 3 3,5 lf
On fixe   35  a  lf  lf 
35 35 10
 lf
 a 
On prend  10
Br
b  0.02
 (a  0.02)
lf
Remarque : si a b alors Le poteau est carré de coté
10

A.2 ) Poteau circulaire :


Avec le même critère :
lf D  0.02 2 Br
D avec Br  R 2   ( )  D  0.02  2
9 2 

B) section rectangulaire avec un coté imposé


Soit le dimension « a » imposé b ?
On calcul   2 3l f / c    f ( )  Br  Cr  0.02  Br
Si C  Cr , C est le petit coté , C=a ; b  0.02  Br /(a  0.02)
Si C Cr , C est le grand coté , C=a , a=0.02+Br/(b-0.02)

2) Ferraillage minimal
Lorsque les dimensions du poteau sont déterminé on peut évaluer le ferraillage minimal
imposé par le règlement.
* zone 0 Amin  Max 4U ;0.2% B
A
* zone I Amin  0.7% B   0.007
Br
Chapitre II 25

A
* zone II Amin  0.8% B   0.008
Br
A
* Zone III Amin  0.9% B   0.009
Br

II.3 ) Évaluation des charges verticales


On admettant la discontinuité des différents éléments de planchers (hourdis, poutrelle, poutre)
ainsi que celle des travées prise en compte on doit majorée les charges évalues,
 De 15% pour les poteaux centraux dans le cas des bâtiments a deux travées
 De 10 % pour les poteaux intermédiaire voisin des poteaux de rive dans les bâtiments
comportant au moins trois travées.
 Les charges évaluer sur le poteau de rive n’étant pas réduites

1)- 2)- 3)-

10% 10% 10%

15% 15% 15% 15%


10%
10% 10%

Exemple :
Soit un bâtiment (R+7) à usage de bureaux implanté en zone de moyenne sismicité ; la vue en
plan et en élévation sont les suivantes :
La terrasse est inaccessible, la hauteur entre niveau est constante h=3m ;le plancher est en
dalle pleine de 16cm
1- calculer la charge limite ultime au niveau du poteau le pus sollicité
2- déduire le coffrage et le ferraillage en le supposant carré
données : Fc28=20 Mpa
Fe=400 Mpa

1.5 7
6
4.0 5
4
4.0 3
Chapitre II 26

2
1
5.0 5.0 RDC

Solution

1- calculer de la charge limite ultime Nul du poteau central

Nul=1.35Ng+1.5Nq

a- évaluation de la charge permanente Ng total :

Ng=Ng/m2* Surface offerte au poteau

* plancher terrasse inaccessible

GTerrasse= 793 kg/m2

Majoration : G’Terrasse= (1.1) GTerrasse =872,3 kg/m2

* plancher étage courant

GEC. =652 kg/m2

Majoration : G’EC.= (1.1) Gec=717.2 kg/m2

*Charge permanente  :

Gtot=G’Ter+7G’EC

=872.3+7*717.2

=5892.7 kg/m2

=8.892 t/m2

Surface offerte au poteau

 P1 P 2   P3 P 4 
S=    =4*5=20 m2
2 2   2 2 

- Surface majorée de 15%

S’=1.15*S =23 m2

* Évaluation de la charge permanente NGTOT


Chapitre II 27

NGTOT=Gtot*S’=135,47 t =1.35 102 t

NGTOT=1.355 MN

b)- Évaluation de la charge d’exploitation total NQ TOT

NQTOT=NQ/m2*Surface offerte

*Charge d’exploitation :

NQ/m2=[100+250(1+0.9+0.8+0.7+0.6+2*0.5)]

=1350 kg/m 2

- Surface offerte majorée S’=23 m2

* Évaluation de la charge d’exploitation total NQ TOT

NQTOT=NQ/m2*S’=31050 kg/m2

NQTOT==0.31 MN

Donc la charge limite ultime Nul

Nul=1.35*NG+1.5*NQ

AN  : Nul =1.35*(1.355)+1.5(0.31) =2.29 MN

Nul=2.29 MN

2-a) Dimensionnement du poteau le plus sollicité au R.D.C

*calcul de la section réduite Br avec   35

fbc fe A
Br    Nul /[  0.85 ( )]
0.9  S Br

 2
   1  0.2( )
35

le calcul se fait en situation durable ou transitoire S.D.T

0.85 f c 28 0.85  20
 fbc    11 .3Mpa
b 1.5

fe 400
   348Mpa
 S 1.15

A
  0.008 ( zone II )
Br
Chapitre II 28

AN : Br  (1.2x2.29)/[(11.3/0.9)+(0.85x348x0.008)]

 2.748/[12.55+2.366]
 2.748/14.916
 0.184 m2
* Poteau carré a=b Br=(a-0.02)2  a= Br  0.02  0.448  a=b=0.45

a=b=0.45

Pour tenir compte de l’effet sismique, nous majorons les dimensions du Poteau de 20% :

a’=1.2*a=54 cm

a’=b’=54 cm

ferraillage minimum

A A
  0.008 [ zone II ]
Br B

A=0.008*B=0.008*(0.55)2=24.2 cm2

AMin=24 cm2

Vérification des conditions du R.P.A 99 (page 18)

* Min (b,h)  25 cm (en zone II) ok

* Min (b,h)  He/20=15 cm ok

*1/4<b/h<4 ok

II.3) Les poutres


a)- Coffrages
Une poutre est un solide a ligne moyenne droite, de section rectangulaire en « T » ou en « I »
dont la portée est prise entre nus des appuis sauf cas particulier (voiles).
Les limites de déformations qui dépendent surtout de la nature du revêtement fragile, et
1 ht 1
cloison non déformable donne des rapports pour les poutres et poutrelle de  
15 l 10
b)- Méthode de calcul
Les poutres se raccordent continûment aux poteaux ou à d’autres poutres, ou encore à des
murs de refends ;le calcul doit tenir compte de ces continuités et il s’effectue comme des poutres
continue sur appuis multiples
Chapitre II 29

la simplification de celle ci fait apparaître deux méthodes :


1- La méthode forfaitaire : applicable aux construction courante
2- La méthode de Caquot : applicable aux planché à charge d’exploitation élevée

c)- Justification a l’effort tranchant


les règles du B.A.E.L n’envisage que la vérification a l’effet limite ultime et où les méthodes
de ruptures par l’effort tranchant conduisent à quatre états limites qui doivent être envisagés :
- Effort tranchant - compression : compression limite des bielles de 45 °
- Effort tranchant –traction : la limite a la traction des armatures transversales
- Effort tranchant –flexion : la limite a la traction des armatures longitudinales est atteinte
- Assemblages : Ruine de zones aux voisinages de l’application des efforts.

c.1) Vérification du béton


Vu
A l’E.L.U par compression des bielles de béton  u    u max
b0 d
1)- armatures droite (  =90°)

 
F P N  :  uMax  min 0.2 f cj /  b ;5Mpa 
 FP :  uMax  min0.27 f cj /  b ;7 Mpa

2)- Armature a 45°:


 f .p
 
 xaMu 
nim 072. fjc /apM
b ;7 
 fN
. .p

3)- Armature inclinée : 45    90


Obtenu par interpolation entre les deux valeurs
4)- La section droite est entièrement comprimée

u 
Vu
b0 d

 min 0.27 f cj /  b ;7 Mpa 

C.2) Vérification des armatures transversales


A L’E.L.U par traction dans les armatures transversales.

AT
ST Z=0.9d
Chapitre II 30

 0  0.3 f *tj  K
Avec :
f *tj  Min f tj ,3.3Mpa
*K : varie fonction du type de sollicitation et de la nature de la surface de reprise de bétonnage
s’il en existe

Regardez l’organigramme suivant :

Organigramme de calcul des poutres a l’effort tranchant

Données (en section courante )


Fe ; fc28 ;b0 ,d ,h , fissuration ,cadre : «    »
d h connu ou inconnu
AT

. b0
 connu  inconnu

choix de 
Détermination de  umax selon  et la fissuration
Prendre
45°< <90° NON OUI
u  u

Augmenter Volume relatif d’armatures


b0
At u 0
 t0  
b0 S t  cos   sin   0.9 fe /  s
Chapitre II 31

Volume minimal d’armatures


 tmin  Max 0.5 u ,0.4Mpa / fe

Cadre section At fixée Espacement S t 


At
 t b0

 t  Max  t0 ,  tmin 
Espacement minimal B.A.E.L
R.P.A S tmax  Min 0.9d ;40cm
At  Atmin  0.3 / bh

Espacement minimal R.P.A


h 
Diminuer At *zone nodale S t Max  Min ,  / 2 
4 
*zone courante

NON S t  S tMin OUI

Répartition Des Cadres

Exemple :
 K=1 en flexion simple
 K=0 dans le cas de reprise de bétonnage ou que la fissuration est très préjudiciable
 K=1 dan le cas des surfaces de reprise
On prend le cas le plus défavorable de « K »

C.3) Vérification des armatures longitudinales

A Vu
 Appuis de rive s
f e / s

 Mu 
V 
0.9d 
 Appuis intermédiaires u
As  
fe /  s

Si ( Mu>0.9d) aucune vérification n’est admise

Pour le R.P.A
AMin=0.5%bh en toutes sections
Chapitre II 32

AMax= 4%b.h en zone courante


= 6%b.h en zone de recouvrement

40 L en zone I et II
Longueur Minimal de recouvrement est 
 50 L en zone III

II.4) Les planchers


II.4.1) Généralités
Les planchers ou les dalles se composent de trois parties distinctes :
a) La partie portante : Solive en bois, poutrelles métalliques, poutrelles préfabriqués
,ainsi que le hourdis de remplissage ,les dalle en béton armée ,pleine ou a nervures.
b) Le revêtement, constituant le sol finis ,reposant sur l’ossature portante
c) Le plafond réalisé sous l’élément porteur.

 La partie portante : Doit résister aux charges transmises par le poids propre et aux surcharges
prévues par les règlements en vigueur.
 Le revêtement doit, par sa nature, assurer les exigences d’isolation thermique et phonique.
 L’isolation thermique est réalisée par des matériaux légers poreux et par des matelas d’aire
 L’isolation phonique est obtenue par augmentation du poids de la masse et par des matériaux
élastiques.
 Le plafond : contribue à l’amélioration de l’isolation en obéissant aux règles d’esthétique.
 Les ouvertures appelées trémies : réalisées dans le plancher pour permettre le passage des conduit de
fumées, de ventilation ,des escaliers .

II.4.2) Différents types de planchers


Il existe en réalité plusieurs type de planchers en vigueur dont le choix dépend essentiellement
des conditions locales d’applications comme par exemple :

II.4.3) Plancher Métalliques


Les planché métalliques sont envisagés généralement dans les constructions à ossature
métallique. Ces planchers bien adaptés aux grandes portées et aux fortes charges, présente sous un
faible encombrement d’excellente solution pour les constructions industrielles et les immeubles de
bureaux.
Ce genre de réalisation offre l’avantage d’une exécution rapide par l’emploi de fer profilé,
standardisées dont la protection contre l’oxydation est assurée par une peinture adéquate ou un
enrobement dans une masse de béton.
Chapitre II 33

Chape de béton

Hourdis

Profilé porteur IPN ; IPE


Latte en bois
Destinées a la fixation
de plafond

Type de plancher utilisant les profilés standard avec l’emploi de hourdis en béton

II.4.4) Plancher ou dalles en béton armé


Les plancher ou dalles en béton armé trouvent actuellement une très large utilisation dans la construction d
immeubles a plusieurs niveaux et pour les habitations privées ce complexe de matériaux permet des réalisations variées
économiques.
On distingue trois types caractéristiques de dalle en béton armé :
a) Les dalles réalisé entièrement sur place : nécessitant un coffrage
b) Les dalles semi préfabriquée : les éléments préfabriqué constituent un coffrage
c) Les dalles entièrement préfabriquées.
II.4.5) Dalle Massive en béton armé réalise sur place
Élément porteur sans nervure, réalisé sur un coffrage jointif recouvrant toute la surface ne constituant que pe
d’obstacle a la réalisation :
Avantages :
 Ferraillage simple a poser
 Réalisation de trémies sans obstacle
 Système économique pour une portée l<4.5m
 Bonne isolation phonique
Inconvénient :
 Ensemble lourd
 Passage de tuyauteries et conduite électriques difficile
 Faible isolation thermique.

Armatures principales

Armatures de répartitions
Chapitre II 34

Coupe longitudinale d’une dalle pleine en béton armé reposant sur deux appuis

II.4.6) Dalle nervurée


Elle est une construction plus légère requérant une hauteur plus grande et adoptée lorsque la porté excè
4m
Avantage :
 Ferraillage réduit
 Économie du bois de coffrages en récupérant et en réemployant ce dernier pour les nervures
 Bonne isolation thermique (matelas d’aire important)
Inconvénient :
 Exécution du coffrage est compliqué
 La pose des armatures et la mise en place du béton armé exige davantage de travail
 Mauvaise isolation phonique.

H h d

C
. b0

. E0

Armatures des dalles a nervures (coupes transversal)

II.4.7) Les planchers champignons et les planchers dalles


Les planchers champignons qui ne comporte aucune poutre, sont constitués d’une dalle d’épaisse
constante et généralement importante qui repose sur des piliers dont la tête est élargie en forme de chapiteaux
« champignons ».Lorsque les chapiteaux n’existent pas on a alors un plancher dalle
Ou le chapiteau est réalisé en béton armé fortement armé par un cadre métallique.

. a’ ou b’
Chapitre II 35


Pot métallique

. a
. b
Vue en plan Vue en coupes d’un plancher dalle

Remarque  :
Les poteaux sont disposés selon une trame régulière de rapport 0.5l y  l x  2l y

II.4.8) Plancher à corps creux (semi- préfabriqué)


Ayant l’aspect des planchers en bois ou métallique, Ce système utilise d’ingénieuse réalisation
de poutrelle préfabriquée en béton armé et ou des éléments de terre cuits ou en béton sont incorporés à
ces poutrelles qui sont destinées à remplacer le coffrage de la dalle.

Plancher à poutrelles préfabriquées

II.4.9) Plancher préfabriqué


Conçue pour réduire les opérations de construction nécessaire sur le chantier, ces dalles
préfabriquées parviennent sur lieu d’exécution prête au montage ou seul une opération simple de
jointoiement reste a réaliser
Avantages
 Rapidité de pose et d’exécution
Inconvénients
 Difficile a réaliser pour des ouvertures et des trémies importantes
 Les caractéristiques mécaniques d’isolation phonique et thermique varient avec le système
utilisé

Dalles réalisées par juxtaposition d’éléments préfabriqués en béton armé

II.5) Présentation du calcul type


II.5.1) Calcul d’une dalle pleine en béton armé
Chapitre II 36

a) Coffrage
Une dalle est une plaque qui repose avec ou sans continuité sur 2,3,et 4 appuis constituer par des
poutres, poutrelles ou murs ;
 l’épaisseur des dalles dépend des conditions d’utilisation tel quel

1 e 1
 35  
l 30
2 appuis
1 e 1
   4 appuis
 50 l 40

 Des conditions de sécurité et de confort

 e  7cm pour 1h coupe feux



e  16cm isolation phonique(70db)

b)- Calcul
la théorie du calcul des plaques chargées transversalement et dont les déformations restent petit conduit
résolution de l’équation Lagrangienne du 4emme ordre aux dérivées partielles
 4u  4u  4u q
2  
4 2 2 4 D
x x y y

*q : Charge uniforme


Ee 3
*D : La rigidité de la plaque =

12 1   2 
La résolution de ce problème est généralement laborieuse et on utilise en pratique des méthodes approchées
et des résultats fourmis sous forme de tableau ou abaque, ou encore des résultats trouvés par logiciel

1 Dalle simplement appuyée chargé uniformément   0.4


avec

 lx
   0.4
 ly ly
 lx  l y

lx

Elles sont calculées en flexion comme des poutres dans le sens de la petite portée avec le moment
d’encastrement sur les petit coté atteignant des valeurs du même ordre que sur les grand cotés.
Chapitre II 37

2 Dalle rectangulaire uniformément chargé et articulé sur leur contour avec


0 .4    1

 Dans le sens du petit coté


Mx   x  P  L2x
 Dans le sens de la grande porté My Ly
My   y  P  L2y
Mx

Lx

3 Dalle rectangulaire encastrée


pour le calcul des dalles rectangulaire encastré soumise a des charges reparties ou concentre
avec
lx
 Quelconque. On commence par déterminer les moments de flexions maximums
ly
calculées par l’hypothèse d’articulation ensuite on ventile les moments obtenus selon des proportions
prédéfini en appui et en travée comme suit :

-0.3Mx 0.5Mx

Dalle de 0.85My Dalle


Rive continue 0.75My

-0.3Mx -0.5Mx -0.5Mx

0.85 Mx 0.75Mx

Avec :

Mw  Me
Mt   1.25M 0
2
et
0.4M0 0.5M0 0.5M0 0.4M0

0.85M0 0.75 M0 0.85 M0

4)- Cas particulier –Dalle sur 3 appuis


Des qu’on sort du domaine des dalles sur 4 appuis avec au sans continuité, le recours le plus
logique est fait a la théorie des lignes de rupture
Chapitre II 38

C) Détermination des armatures


1)- Pourcentage Minimum :
As
 1.2 /  Pour les Rond lisse (Fe215 ou Fe 235 )
Sb

A min
 0.8 /  Pour les Fe400 + trillais soudée  Min  6mm
Sb

A min
 0.6 /  Pour les Fe500
Sb

Sb : Section totale du béton dans une direction donné


AMin Section des armatures dans une direction donné

2)- Disposition des armatures.


lx
Si <0.4 on arme an travée dans le sens ly avec une section minimum de :
ly

 Ax
 Ay  4 avec ch arg e uniforme
 Ax
 Ay  avec ch arg e concentré
 3

Lx

Ly

Ax

Ay

3)- L’écartements des armature est donne par le suivant :

Direction Charge répartie Charge concentre

La plus sollicité Min ( 3h,33cm) Min ( 2h,22cm)

La moins Sollicité Min ( 4h,45cm) Min ( 3h,33cm )


Chapitre II 39

II.6) Les escaliers


Généralité Il existe de diffèrent type d’escalier 
 Escalier sans palier intermédiaire
 Escalier avec palier intermédiaire ou a palier de repos.

a)- Coffrage
Pour le dimensionnement de l’escalier on utilisé la relation de Blondel
0.59  g  2h  0.66
H
* Nombre de contre marche : Nc  [ Nb entier ]
h
* Nb de Marche par volée : Nmax=Nc-1

* Dimension du giron : 25<g<32


L
* épaisseur de la paillasse : e
35
* la longueur de la ligne de foulée L=g (NMax-1)

 H
poutre palière

  0 .0
paillasse

L1

b) Calcul du ferraillage
 Descente de charge au niveau du palier
- Épaisseur de la paillasse e [cm]
Chapitre II 40

- G1 [t/m2]
- Q1 [t/m2]
Avec :
Qu1=1.35G1+1.5Q1 [t/m2]
q1 =Qu1x 1m [t/ml]

 Descente de charge sur paillasse incliné de 

. g tg  =h/g = hauteur contre marche/giron

e
h


2500  e
- Poids propre de la paillasse = [t/m2]
cos 
2200  e
- Poids propre des marches = [t/m2]
2
- Revêtement +enduit +ciment [t/m 2]

G2 [t/m2]
Q2 [t/m2]
Avec  :
Qu2 =1.35 G2+1.5Q2 [t/m2]
q2 =Qu2 x 1m [t/ml]

 Calcul de la poutre équivalente

1) Schéma statique équivalent :

  h'

  0 .0

q2 q2 ( q2-q1) (q2-q1)
Chapitre II 41

q1 q1
= I +
a a
ou
L
q1 (q2-q1)

II +

ou
q2 (q2-q1) (q2-q1)
² _
III

2) calcul du moment maximum Mmax


3) calcul de l’armature correspondante Aul/ml
Mmax   bu  pivot   u  z  Aul / ml

C) Disposition constructive des armatures

Double roles
* chapeau
*maintien

A REP=ACal/4
Chapeau

A Cal

Exemple
On suppose une réservation d’escaliers connue de dimension suivante ;

2.9m
0.3

3.95m
Tel que la hauteur entre le niveau (0.00) et le premier palier est de (H=0.9m) l’utilisation est a usage
de bureau
1)- faite le prédimensionement complet de cet escalier.
Chapitre II 42

2)- Déduire le ferraillage nécessaire a la stabilité statique de celui ci.

Résolution

1)- prédimensionnement

* Nombre de marches « N » : N=H/h


H = 0.9m
.h = 0.18 (proposé)
AN
N=0.9/0.18=5 soit N=5

* la profondeur du giron g : 25  g  32 Soit g=25cm

*Vérification par la relation de Blondel : 0.59  g  2h  0.66

AN
0.59  0.25  20.18  0.66
0.59  0.61  0.66 ok

* Calcul des dimensions du palier


Longueur a du palier : a=(L-l)/2
AN
a=(3.95-(0.25x5))/2 = 1.795m soit a=1.795m

* Épaisseur « e » : e = L/35


AN
e = 3.95/35 = 0.11  0.12 soit e=12 cm
*calcul de l’inclinaison   : tg =h/g
AN
=0.18/0.25=0.72 soit  =35.75°
  0.90
0.30

  0 .0
1 2 3 4 5
Chapitre II 43

2.90

0.2

1.25

3.95
2) Déduire le ferraillage As/ml

 chargement linéaire q2/ml de la paillasse 

*- Descente de charge  :

2500  e
- Poids propre de la paillasse = = 370 [kg/m2]
cos 
2200  e
- Poids propre des marches = = 132 [kg/m2]
2
- Revêtement +enduit +ciment 498 [kg/m 2]

G 2 = 1000 [kg/m2]
Q 2 = 250 [kg/m2]
Avec :
Qu2 =1.35 G2+1.5Q2
AN =1.35(1)+1.5(0.25)
=1.725 [t/m2]
D’ou q2 =Qu2 x 1m
=1.725 [t/ml]

q2=1.725 /ml

 chargement linéaire q1/ml du palier 

*- Descente de charge :
- Poids propre de la paillasse = 2500*e 300 [kg/m 2]
- Revêtement +enduit +ciment 498 [kg/m 2]

G 1 = 798 [kg/m2]
Q 1 = 250 [kg/m2]
Avec :
Qu1 =1.35 G1+1.5Q1
AN =1.35(0.798)+1.5(0.25)
=1.452 [t/m2]
D’ou q1 =Qu1 x 1m
=1.452 [t/ml]
Chapitre II 44

q1=1.452 /ml

 Calcul des efforts internes (M,T)

q2 q2
q2  l 2
q1 q1 = M 2max 
8
1.795 1.795 T2 =
3.95

(q2-q1) (q2-q1)
( q 2  q1)  a 2
M 1max 
2
T1 =

D’ou :
Mmax = M2Max – M1Max
Et
Tappui = T2 –T1

 calcul du ferraillage correspondant

* ferraillage de la paillasse

M max
As  [ /ml ] 1m
z a
* ferraillage de la poutre palière :
avec :
T’=Tx 1m

T 'l 2
T’ Mmax = As/ml As
8
T 'l
2.9 Vpout = T’l /2 St/ml
2
Chapitre II 45

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