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La voirie est indubitablement attachée au développement de l’humanité, à commencer
pas la civilisation romaine qui a marqué l’histoire de son empreinte d’un point de vue autant
historique que technique, en jouant un rôle majeur dans les enjeux : social, industriel,
agriculture, économique et environnemental.
I-DEFINITION :
La voirie est une route, un ouvrage qui permet d’accédé par voie piétonnière, cyclable
ou circulatoire d’un endroit a un autre a la périphérie ou en dehors des constructions, il
design l’ensemble des aménagements des terrains naturels de manière a ce qu’il soit :
- Pratique assurant un service satisfaisant,
- Economique a la réalisation ainsi qu’a l’entretien,
- Et bien plus que tous, sécurisé en réduisant le linéaire des voies.
II-ROLE :
La voirie est considérée parmi les facteurs les plus importants dans le développement
d’un pays d’un point de vue :
II-1-Social : en assurant la communication entre les différents point d’un territoire
II-2-Économique : en assurant le transport des biens et de toutes les marchandises qui
circulent à travers le pays.
II-3-Urbain : en participant à l’aménagement des ensembles urbanisés et améliorant
l’aspect du paysage, qu’il soit urbain ou rural.
II-4-Environnemental : en minimisant la surexploitation des carrières, en recyclant et
réemployant les matériaux utilisés dans d’anciens ouvrages ou bâtisses.
III-CLASSIFICATION :
Les voies sont classées selon deux(02) critères; « Technique » basé sur le trafic qu’elles
reçoivent et a la vitesse de référence, et « Juridique » basé sur le mode de financement.
III-1-Critères techniques :
On distingue trois catégories :
o III-1-1-Voies primaires : Elles assurent un trafic très important reliant des endroits
éloigner et se situe en dehors des agglomérations car la vitesse de référence est
importante (supérieure a 100km/h).
o III-1-2-Voies secondaires : Le trafic est moins important et assurent la liaison entre les
groupes de logement ainsi que la voie primaire aux agglomérations la vitesse de
référence est moins importante varie de 80 a 100km/h.
o III-1-3-Voies tertiaires : réservée à la desserte des habitations et points de
stationnement la vitesse de référence n’est pas importante elle varie entre 40 et
60km/h.
III-2-Critères juridique :
On distingue quatre catégories :
III-2-1-Voies communales : s’étend sur une seule commune et l’entretien est à ses
frais la vitesse dans ces zones n’excède pas 40 km/h.
III-2-4-Auto routes : ce sont des routes nationales d’une catégorie spéciale, réservées
à la circulation mécanique rapide, accessible en des points spécifiques, pas de
carrefours, les propriétés limitrophes ne jouissent pas de droit d’axé et la vitesse
dépasse les 100km/h.
* L’objet de notre projet d’étude concerne une voirie divisé en quatre (4)
tronçons A-B-C-et-D situées à l’intérieur du tissu urbain desservant des logements,
qui fait que le trafic est faible et nécessitant pas une grande vitesse, donc elles sont
de catégorie tertiaire d’une largeur qui varie de 6 a 7 m, a deux voies de circulation
en double sens non séparées par un terre plein, donnant sur une voie existante non
nominée, doté d’un trottoir pour piéton qui longe tout le long de la chaussée de part
et d’autre.
IV-TERMINOLOGIE :
La terminologie routière est la composition élémentaire des voies dont on distingue:
_ Terminologie Routière _
ETUDE DE LA VOIRIE :
Pour une bonne conception de la voirie notre étude est basée sur les caractéristiques
géométriques, le dimensionnement de la structure, et le calcul des cubatures.
I-CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES :
Lors d’un avant-projet sommaire de l’étude d’un projet routier, on doit disposer d’une
carte topographique et du plan de masse afin d’établir le tracé de l’axe et l’emprise du projet
(tracé en plan), qui nous permettra de réaliser une coupe longitudinale suivant l’axe (profils en
longs), ainsi que les vues en coupe perpendiculaire a ce dernier (profils en travers).
I-1-Tracé en plan :
Le tracé en plan est la projection verticale de la route sur un plan horizontal à une
échelle donnée de manière a éviter d’important mouvement de terre en adaptant le
relief du terrain, ce plan horizontal est en général une carte topographique ou un plan
de masse. Il doit mettre en évidence :
I-1-1-Alignements droits : c’est un tracer en ligne droite sur une grande distance qui
est le chemin le plus cours donc le plus économique, mais cela présente des inconvénients à
prendre en considération tel que :
- L’éblouissement des phares pendant la nuit
- L’excès de vitesse durant le jour
Pour éviter cela on prévoit une succession d’alignements courts raccordé par des courbes
(raccordement planimétriques).
Choix du rayon :
On prend R=6m R = 6m
Mesure de l’angle au sommet :
β = 154° β = 154°
Déduction de l’angle au centre :
α= 180-β
=180-154=26° α = 26°
Calcule de la tangente :
T=SM=SN=R .tg (α/2)
=6.tg(26/2)=1.385m T = 1.385m
Calcule de la développée :
D=3.14*R*α/180
=3.14*6*26/180=2.72m D = 2.72m
Calcule de la bissectrice :
SC=R (1/ (cos α/2)-1)
=6(1/ (cos26/2)-1) =0.158m SC = 0.158m
Toutes les caractéristiques des raccordements des différentes voies A-B-C-D sont
calculées de la même manière et sont regroupées dans le tableau suivant :
N° R(m) Β(°) Α(°) T(m) D(m) SC(m)
RC1 6 154 26 1.358 2.720 0.1578
RC2 6 176 4 0.210 0.209 0.0036
RC3 8 166 14 0.982 1.954 0.0605
RC4 6 150 30 1.607 3.140 0.2118
RC5 6 152 28 1.495 2.930 0.1856
RC6 6 170 10 0.525 0.523 0.0240
RC7 6 170 10 0.525 0.523 0.0240
I-2-Profil en long :
I-2-1- Introduction :
C’est un graphique qui représente la coupe longitudinale du terrain suivant le plan
verticale passant par l’axe du tracer, ce document indiquera d’une part le profil en long du
terrain naturel donné soi par un nivellement direct sur le terrain, soi par interpolation et
interprétation des courbes de niveaux ; et d’autre part le profil en long du projet établie de
manière a assuré un bon accès avec les voies existantes et aux immeubles, l’écoulement des
eaux, le rapprochement du terrain naturel afin de réduire les mouvements de terre, et une
déclivité variante de 0.5 a 15% ; cas ou le projet nécessite divers déclivités on est contraint de
réaliser des raccordements paraboliques.
I-2-1-A-Interpolation :
L’altitude d’un point N situé entre deux courbes de niveau est déterminée en
considérant le terrain en pente constante entre ces courbes. On doit mesurer les distances entre
N et les points les plus proches des courbes donc perpendiculaires à ces derniers (AetB).
AM+MB Z (altitude entre les deux courbes)
AM x (altitude N par rapport à A)
Ou : MB y (altitude N par rapport a B
M=A+x ou M=B-y
-schéma interpolation-
Donc 4.61+2.40 1
2.40 x x=2.40*1/7.01=0.342
A noter que toutes les altitudes du terrain naturel sont soient prises par nivellement ou
calculées de la même manière et sont regroupées dans les profils en long sur planches.
Définir le tracé du projet tandis que le point de départ est connu vu qu’il sera
raccordé à une route existante ainsi que la déclivité qu’on aura choisie, le reste des
cotes sera calculé avec les formules suivantes :
déclivité=(ALTsuperieur-ALTinferieur)/Distance
ALTsup=ALTinf+decl*Dist
et ALTinf=ALTsup-decl*Dist
P2=92.342+0.13*4.88=92.97 P2=92.97m
Et c’est de la même manière que tous les autres points ont été calculés et regroupés dans
les profils de chaque voie réalisée dans notre projet.
Indiquer les déclivités de chaque ligne de projet ou voie, et dans le cas ou y’en a
plusieurs on doit prévoir un raccordement parabolique (altimétrique) qui parait que
sur le profil en long entre deux déclivités et qui sera illustré si dessous.
T T
F
T = (R x m) / 200
F = (R x m2) / 80000
- schéma explicatif -
I-2-2-B-Exemple calcul Voie B :
m=(P1-P2) = 13 - 5
m = 8%
T = (R x m) / 200 = 300*8/200
T = 12m
2)
F = (R x m / 80000 = 300*8²/80000
F = 0.24m
I-3-Profils en travers :
Les profils en travers sont des coupes transversales menées selon des plans verticaux
perpendiculaires a l’axe de la route projeté qui définit l’emprise, l’assiette, la plate-forme, et
les pentes (devers) qui varie entre 2 et 3%, souvent établie a la même échelle en largeur et
altitude, et il en existe trois types schématisés si dessous :
Ces profils sont établis afin de permettre le calcul des paramètres suivants :
- La position des points théoriques d’entrée de terre du terrassement.
- L’assiette du projet et son emprise sur le terrain naturel.
- Les cubatures (volumes déblais et remblais).
Dans les cas remblai et déblai il suffit de calculer les surfaces mais dans le cas du profil
mixte on doit calculer le profil fictif qui est le point de croisement entre le tracé du terrain
naturel et du projet et il s’effectue de la manière suivante :
X= M*L/ (M+N)
Note : Les cotes du projet et terrain naturel sont calculées de la même façon que le profil en
long et sont regroupées dans chacun des profils en travers.
Tous les calculs sont effectués de la même manière et les résultats sont regroupés dans les
tableaux suivants:
- Tableau récapitulatif des remblais et déblais :
On remarque que notre projet compte beaucoup plus de déblais que de remblais.
Dans ce cas on doit prévoir une décharge où entreposer ce surplus, donc on a opté pour un
autre projet pas loin du site qui a besoin de ces terres. On doit noter l’apparition de deux
phénomènes lors de ces mouvements des terres. Le premier c’est le foisonnement qui est
l’augmentation des volumes des terres lors de l’extraction, et le second c’est le tassement
qui est le contraire du précédent, il apparait après le réduction de l’indice des vides.
ETUDE DU CORPS DE CHAUSSEE:
Il est vrai que les véhicules circulaient aisément sur des pistes bien nivelées quand les
conditions climatiques étaient favorables, mais en période de pluie, les sols mouillés
devenaient glissants ou se transformaient en bourbiers. Le poids du véhicule est transmis au
sol, sous forme de pressions, par l’intermédiaire des pneumatiques.
D’une manière générale, les sols ne peuvent supporter sans dommage de telles pressions.
Si le sol n’est pas assez porteur, le pneu comprime le sol et il se forme une ornière. Il ya donc
une nécessité d’interposer, entre le véhicule et le sol, un écran qui aura pour but de répartir les
charges sur une plus grande surface et de réduire ainsi les pressions transmises au sol jusqu’à
une valeur admissible. La chaussée constitue cet écran.
I-LA CHAUSSEE :
I-1-Définition :
La chaussée est la partie de la voie affectée à la circulation des véhicules. Au sens
structural, la chaussée est l’ensemble des couches de matériaux superposés qui
supportent le passage des véhicules.
I-2-Rôle de la chaussée :
Le rôle de la chaussée est de permettre la circulation des véhicules dans les conditions
convenables, en présentant à la construction une surface de roulement unie et
rugueuse. Elle permet aussi de transmettre au sol support les efforts dus au trafic, en
les répartissant convenablement. Ces efforts sont :
- Un effort normal (N) vertical correspondant à la charge ;
- Un effort tangentiel (G) correspondant aux effets de roulement et de freinage
des véhicules ;
- Un effort transversal (T) dû à un effet du vent latéral et ou de charge excentrée.
I-3-A-Couche de surface :
Son rôle est d’absorber les différents efforts, de transmettre les charges verticales à
la couche inférieure et de s’opposer à la pénétration de l’eau. Cette couche peut être
simple ou multiple, dans ce dernier cas, la couche en contacte directe avec les roux
est dite couche de roulement, les autres situées en dessous sont des couches de
liaison.
I-3-B-Corps de chaussée :
Comporte de haut vers le bas, la couche de base et la couche de fondation.
- Couche de base : La couche de base est l’élément de la structure soumis
directement aux efforts provenant de la couche de surface. Elle permet
également le réglage des pentes de la chaussée. Selon la nature du trafic, elle
est composée de grave naturel ou traitée, ou de matériaux concassés.
- Couche de fondation : La couche de fondation est l’élément de la structure de
la chaussée placé au contact de la plate-forme ou de la couche de forme. Son
rôle est de résister aux efforts verticaux transmis par la couche de base, et
d’assurer un bon report des charges sur les couches inférieures. Selon la nature
du trafic, elle est composée de grave naturel ou traitée. Son épaisseur peut
varier de 20 à 60 cm en fonction de la qualité du sol d’assise, du type de trafic
et des risques de gel.
I-3-D-Couche de forme :
On peut rencontrer dans un même projet des sols de caractéristiques très variables.
Afin d’améliorer et d’uniformiser la portance du sol, on est amené à interposer,
entre le sol support et les couches de chaussée, un élément de transition qui peut
être constitué soit de matériaux grenus roulés ou concassés, soit de matériaux traités
aux liants hydrauliques. Cet élément appelé couche de forme.
-Chaussée souple-
-Chaussée rigide-
Les effets du gel et du dégel sur celle-ci dépendent de la sensibilité au gel des
matériaux qui constituent les couches. Ceux-ci sont divisés en trois classes :
- Les matériaux non gélifs, SGn ;
- Les matériaux peu gélifs, SGp ;
- Les matériaux très gélifs, SGt.
En supposant que le sol support soit peu gélif ou très gélif, il est indispensable
que les couches supérieures soient constituées de matériaux non gélifs et
d’épaisseur suffisante afin d’apporter la protection nécessaire pour éviter toute
détérioration.
III-DIMENSIONNEMENT :
III-1-Chaussées souples :
Il existe plusieurs méthodes de dimensionnement des chaussées souples, basées sur
des considérations pratiques tirées de l’expérience et qui se présentent sous la forme
soit d’abaques de dimensionnement, soit d’un catalogue de structures-types, soit de
méthodes de calcul pratiques.
En matière de trafic, le nouveau Catalogue des Structures de Chaussées Neuves (SETRA – LCPC – 1998)
apporte deux modifications importantes :
La première concerne la définition du « poids lourd » qui devient « un poids lourd est un véhicule de
plus de 3,5 t de Poids Total Autorisé en Charge(PTAC) ».
La deuxième modification concerne la classification du trafic. Désormais, les classes de trafic sont
exprimées en nombre de poids lourds cumulé pendant la durée initiale de dimensionnement (20 ou 30
ans).
Formule valable pour un trafic inferieur à 100 000 tonnes par mètre de largeur
de chaussée par an. Dans le cas contraire on utilise la formule de Mr Peltier :
III-1-C-Méthode d’équivalence :
Encore appelée méthode VRD, cette méthode permet de dimensionner la
chaussée selon :
La classification du sol porteur et suivant sa nature : (Voir Tableau
précédent)
Le coefficient d’équivalence des matériaux suivants :
Matériaux Coefficient d’équivalence Epaisseur
Couche Couche Couche de minimale
de de base roulement
fondation
Tout venant/ tuf 0.80 - - 20 cm
Grave naturel non 0.75 - - 15 cm
traité
Empierrement 0.75 1.00 - 15 cm
gravier
Grave laitier 1.60 1.60 - 12 cm
Grave bitume 1.80 2.00 - 8 cm
Grave ciment 1.30 1.50 - 12 cm
Béton bitumineux - - 2.20 3 cm
Enrobé à froid - - 1.50
On vérifie cette épaisseur totale de la structure de la chaussée (U) avec la qualité du sol de
fondation à l’aide du tableau suivant :
Valeur
de U U> 50 40< U< 50 30<U<40 20<U<30 U<20
sol de
fondation
S1 BON
S2 BON BON INNACCEPTAPLE
S3 BON BON
S4 SURDIMENSIONNEE BON BON
-Vérification de la structure-
*Choix de la méthode :
Rq : Le choix de ces matériaux est fait en fonction de leur disponibilité sur la zone d’étude.
Apres le choix des matériaux et les épaisseurs de chaque couche on établit un tableau
pour déterminer la structure total de la chaussée :
*Après avoir vérifié les épaisseurs qu’on a supposé, on déduit que l’épaisseur de la structure
de la chaussé sera de 0.63m dont 0.08m pour la couche de roulement (en béton bitumineux),
0.20m pour la couche de base (en grave naturel non traité), 0.25m pour la couche de fondation
(en T.V.O) et 0.10m pour la couche anti contaminant (en sable).
*Piquetage :
Le procède du piquetage est un principe relevant de la planimétrie (Topographie) qui a
pour objet la détermination des caractéristiques d’un cheminement quelconque en particulier,
celui qui représente un réseau de voirie.
Terminologie :
Le gisement d’une droite
C’est l’angle formé entre l’axe des ordonnées (nord) et la voie considérée ; ce
gisement est compté de 0 à 400 grade dans les sens des aiguillés d’une montre.
La station
C’est un point topographique défini dans l’espace en planimétrie et en altimétrie
La polygonale
C’est une courbe qui former par des axes de la voirie.
Principe d’implantation :
A partir de deux stations (ST51, ST 52), qui sont déjà existantes sur le levé topographique et,
connaissant leur cordonnées ; nous implantons des points d’intersection des axes de la voirie.
Méthode de calcul :
Pour l’implantation il existe deux méthodes de calcul :
Méthode graphique :
C’est la détermination des coordonnées des stations à partir du plan topographique qui,
comporte un quadrillage en x et y.
Méthode par cordonnée polaire
C’est de calculer les gisements des points qui limitent notre projet et, les distances
entre ces points, à partir coordonnées des stations ST51 et ST52 qui sont connues.
∆X ∆y Quadrant Gisement