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Le transport maritime
MSLT
Plan
INTRODUCTION
I- Chargeurs
II- Transitaire
III- Débardeurs du navire (stevedore)
IV- Transporteurs maritimes & routes maritimes
V- Déchargeurs des biens au port du déchargement
VI- Service de dédouanement
Troisième chapitre : Tarification du transport maritime
CONCLUSION
INTRODUCTION
Dans une ère marquée par une concurrence de plus en plus féroce et par un progrès
technologique rapide, l’environnement dans lequel se situent-les ports maritimes est devenu
complexe. Ce changement constitue par ailleurs un sujet majeur et difficile pour la maitrise
de la chaine logistique. Les opérateurs maritimes sont alors appelées à s’adapter à
l’environnement dont elles se nourrissent et dont elles dépendent, et à s’ajuster, enfin, à ces
multiples changements.
Mais, au-delà de ce besoin impératif celui d'assurer à nos ports une capacité suffisante pour
faire face a la demande interne, l'objectif majeur de la nouvelle stratégie portuaire et
maritime consistera dorénavant à réduire les distances économiques qui nous séparons de nos
partenaires traditionnels.
transport maritime
Plusieurs critères peuvent être utilisés pour classer les navires (taille, mode de
poulies), grues, palan, etc.…. permettent de charger les marchandises dans les cales
pas dans les conteneurs ou dont le chargement en conteneurs n'est pas économique (palettes,
sacs, grain en vrac, bois, produits sidérurgiques, véhicules lourds) Mais ils peuvent
cargos :
Les cargos polyvalents "classiques" sont généralement composés de quatre à cinq
manutention autonomes (mats de charge, grues). Ils sont munis de grands panneaux de cales.
grandes cales "boites" parallélépipédiques flanquées d'une double coque. Ils sont bien
rouleaux de tôles…).
Les portes conteneurs
Ces navires, généralement de grande capacité, peuvent transporter jusqu’à 3000EPV.
EPV est une entité servant à mesurer les capacités des navires et à quantifier les trafics
de conteneurs. Ces navires sont occupés pour recevoir des conteneurs solidement arrimés et
dont les opérations de manutention sont rapides. Ils peuvent être équipés de leurs propres
placée à l'arrière, permettant l'accès au pont supérieur et à de grands garages continus par
des rampes ou des ascenseurs. A l'origine les rouliers ont été conçus pour le transport
grande diversité ils peuvent transporter pratiquement toutes les marchandises (conteneurs,
palettes, marchandises diverses, colis lourds ...). Les dimensions des rouliers sont très
variables, elles dépendent de la nature des trafics auxquels ils sont destinés. On trouve sur
des lignes courtes (Méditerranée) des petits rouliers mesurant moins de 100m de long, ayant
un port en lourd inférieur à 1 500t. Par contre les rouliers exploités sur des lignes au long
cours peuvent mesurer plus de 200m de long, avoir un port en lourd supérieur à 20000t.
les navires modernes, elle combine l’intérêt du conteneur et de la manutention par portique,
avec celle du roulage pour les colis non conteneurisable et pour les ports non équipés. Son
avantage est donc la souplesse. Cette solution répond à un souci de polyvalence qui a
citernes.
on, float-off). Ils sont donc spécialisés dans les transports fluvio- maritime, dans ce cas, ce
type de transport permet de pallier les ennuis et retards dus à l’encombrement d’un port, en
déchargement les barges en rade, les barges sont ensuite acheminées jusqu’au port, voire sur
marchandises :
Les vraquiers
Ces navires plus particulièrement destinés au transport de marchandises en vrac solide
sidérurgiques, tuyaux, sacherie, bois en grumes et sciés, pulpe et papier, etc. ...). Ces navires
ont de larges écoutilles et de vastes cales sans entreponts. Les parois supérieures et
inférieures des cales sont inclinées pour faciliter les opérations de chargement et de
exploités au tramping, c'est à dire allant chercher des lots complets de marchandises dans de
multiples ports au gré d'affrètements au voyage, ils doivent être très souples d'utilisation.
Leur taille ne sera donc pas trop importante (rarement plus de 50 000 tonnes de port en
des marchandises. Certains navires, tels les cimentiers ou les transporteurs d’alumine, sont
Transbordeurs en français. On appelle ferry aussi bien une vedette transportant 200
passagers de Bakassi à Douala qu’un navire transportant 2000 passagers de Douala a port
gentil.
Les remorqueurs
Remorquage portuaire pour aider les navires à s’accoster et appareiller, déplacement des
barges et pontons, remorquage en mer pour déplacer des grues, navires sans propulsion ou
pétroles en mer.
navigation dans les eaux prises par la banquise. Pour qu'un navire soit considéré comme un
brise-glace, il doit disposer de trois caractéristiques : une coque renforcée pour le passage
dans la glace, une étrave de forme spéciale, et suffisamment de puissance pour avancer.
Les navires de recherche
En océanographie, les navires de recherche sont utilisés pour observer l'évolution du
climat dans l'océan, pour rechercher les ressources marines ou pour étudier les interactions
exigeant une certaine réfrigération durant leur transport, comme les fruits ou la viande. Ils
compagnies maritimes
sur un même itinéraire portant à la fois sur une tarification commune et sur les capacités
même itinéraire, n’adhère pas à la conférence. Ces accords sont contraires aux règles de
concurrence de traité CE car ils ont pour effet de réduire la concurrence être leurs
membres et d’augmenter les prix pour les utilisateurs. Le conseil de l’union européenne a
mis un terme à cet avantage en abrogeant l’exemption dont bénéficient les compagnies
maritimes, cependant une période transitoire est mise en place jusqu’ en octobre 2008. La
commission doit diffuser les lignes directives sur l’application des règles de concurrence
Chaque compagnie peut ainsi augmenter le taux de remplissage de ses navires et proposer
l’échelle mondiale.
III-Les incoterms
Le transport maritime met dans la plupart des cas deux commerçant de nationalité
Km l’un de l’autre.
reconnues par tous les acteurs du commerce international. Ils définissent, dans le cadre d’un
par le déplacement des marchandises, sur le triple plan du risque, des frais et des documents.
deux partie du contrat de choisir, d’un commun accord, celle des 13 solutions qui répond aux
quel endroit précis et jusqu’à que moment précis il supporte les frais et les risques de la
FAS DES
FOB DEQ
CFR
CIF
navire)
L'acheteur doit supporter les frais, les risques de perte ou de dommage dès que la
marchandise a été livrée le long du navire, notamment dans le cas de retard du navire ou
d'annulation de l'escale.
En contrepartie du transfert sur l'acheteur des frais et risques que court la marchandise
en cas de retard du navire, le vendeur ne doit pas livrer trop tôt, sinon c'est lui qui porte ces
risques et frais.
Le vendeur ne livre FAS que s'il livre le long du bord du navire lorsque le navire y est.
C'est une obligation de lieu et de moment. On peut livrer au bon endroit, mais (pas encore) au
bon moment. En cas de livraison vraiment prématurée, la livraison serait considérée comme
non encore intervenue.
Normalement, les marchandises stationnent à quai gratuitement, le stationnement et le
gardiennage étant pris en charge durant un délai raisonnable par l'armateur (à travers son
acconier) choisi par le vendeur. Donc pas trop de problèmes pour l'aspect "frais".
Mais sur le plan "risques", qu'arrive-t-il si les marchandises livrées trop tôt disparaissent
(incendie, vol, etc.) ou sont endommagées ?
L’entrée de la notion de bastingage perdure. Or, cette notion se rattache aux seuls
navires "conventionnels" et en aucun cas aux navires porte-conteneurs ou aux navires rouliers.
Le transfert de frais pose le problème de l'utilisation des "liner terms". Dans la pratique, le
vendeur doit payer les frais d'embarquement conformément à l'usage du port dans la mesure
Les rédacteurs auraient pu profiter de la révision 2000 pour mettre un terme à une
notion désuète. Il existe un décalage entre le lieu de transfert des frais et des risques (à la
cale). La révision 2000 aurait pu unifier ces deux lieux. C’est la notion même de bastingage
Plutôt que de disserter sur le passage du bastingage, il eût été, peut-être, intéressant
d'imposer sur le titre de transport la mention des "liner terms" fixant la part des frais de
manutention incluse ou non dans le fret maritime. Cela aurait pu éviter que certains
prestataires de la chaîne de transport ne soient tentés de facturer "par erreur" des frais de
manutention au débarquement alors qu'ils sont déjà inclus dans le fret maritime. La liaison
Incoterms-Liner terms aurait ici toute sa valeur. Une simplification a été apportée avec la
lorsque le document de transport fait référence à une charte-partie; Il n'y a donc plus sur ce
point d'incohérence entre les Incoterms et les Règles et Usances Uniformes relatives aux
Crédits documentaires.
et fret)
Cet Incoterm ressemble au précédent mais, en plus, le vendeur doit souscrire une
assurance.
Celle-ci doit être conforme à la garantie minimum des clauses sur facultés de
l'Institute of London Underwriters ou de toute autre série de clauses similaires. Elle doit
couvrir au minimum le prix prévu au contrat majoré de 10 % et doit être libellée dans la
devise du contrat.
La valeur assurée doit être celle du contrat, majorée de 10 % (soit 110 %). Il est possible de
majorer jusqu'à 20 % sans justification. Une majoration supérieure peut être admise par les
Cette majoration de valeur sert à couvrir les frais résultant de l’avarie (frais de constitution
les risques de guerres, grèves, émeutes et manifestations sociales. Les frais résultant de
Ce terme, dans la révision 2000, ne peut être utilisé que lorsque la livraison de la marchandise,
acheminée par mer ou voie navigable intérieure ou par transport multimodal, a lieu à bord du navire
Il est clairement rappelé que le vendeur supporte tous les frais et risques jusqu'au port de
Cet Incoterm – exotique pour beaucoup de praticiens – trouve aussi son utilité quand les
risques doivent être transférés dans le port de débarquement. Par exemple, et c'est le cas le
plus fréquent, quand on ne peut déterminer à l'avance l'acheteur d'une marchandise, voire
quand on ne peut pas déterminer précisément le port d'arrivée. C'est le cas des ventes de
Renversement de tendance par rapport aux versions précédentes, c'est l'acheteur qui
import à la charge du vendeur, à la condition que cela soit précisé dans une clause explicite
du contrat de vente avec une innovation qui consiste à mettre à la charge du vendeur tout ou
partie des frais liés à l'importation de la marchandise. On pourrait donc trouver un DEQ
dédouané, droits et taxes non acquittés, ou un DEQ dédouané, droits acquittés, taxes non
acquittées.
maritime
sur un navire donné. Ils sont émis par l’agent maritime à l’issue d’une longue chaîne
demande du chargeur, sur la base des indications fournies par le chargeur. Ce document doit
Le manifeste
C’est le document de transport maritime qui permet pour les opérations export ou
import d'énumérer la totalité de marchandises chargés dans un port à destination d'un autre
port.
administrative
logistique.
Le Schedule
l’agence maritime. Les donnés de base lui sont fournies par l’armateur. Y figurent les
différentes dates d’arrivée (ETA) et de départ (ETD) du bateau par voyage et par port
d’escale.
La demande de cotation
l’armateur pour établissement d’un devis de transport. Elle donne une description détaillée
La cotation
Ce document est établi par l’agent maritime pour le compte du chargeur. Il détermine
La demande de positionnement
La maquette
C’est un formulaire standard fourni par l’agent maritime au chargeur. Il aide à faire la
l’établissement du draft.
Le draft
export de l’agent maritime. Après émission, il est ensuite soumis à la procédure interne de
Le booking
la réservation d’un espace de chargement sur un navire à la demande du chargeur. Son but
L’avis d’arrivée
l’exploitation.
La facture
C’est un document comptable reprenant les montants des différentes prestations (fret,
ORDER).
Import ». Il indique le montant de la caution à verser pour la sortie d’un conteneur plein de
l’enceinte portuaire.
prestations dues à l’agence maritime par celui. Ce document autorise l’acconier à livrer la
La demande de pilote
Cette demande est adressée à la douane pour ouverture des opérations pour un navire
donné.
Le débarquement
La demande d’embarquement
adressée au service de traitement des manifestes exports de la douane. Le but étant d’obtenir
La demande d’ecor
Elle est adressée à la douane pour solliciter le pointage des marchandises sur le
bateau.
Cette demande est adressée à l’autorité portuaire pour un mouvement d’un poste à
Le laisser passer est établit par le service des opérations de l’agence maritime et visé
au commissariat spécial du port. Il permet la libre circulation des marins sur le territoire
La demande d’escale
C’est une demande adressée à l’autorité portuaire pour solliciter le contrôle d’un
La clearance
C’est une déclaration remplie par le service des opérations et visé par la douane. Elle
sont : l’autorité portuaire, la douane, la Société Générale de Surveillance (SGS), les services
Ce sont des documents internes établis par l’acconier pour les opérations qu’il
La déclaration de douane ;
L’autorisation d’embarquement (des marchandises sur le bateau à l’export) ;
L’autorisation de débarquement (des marchandises du bateau à l’import) …
Les documents sanitaires, phytosanitaires et de l’environnement
navires est une opération complexe qui implique plusieurs intervenants (voir graphe).
Au Maroc, ces services sont assurés, selon chaque port, par Société d’Exploitation des
Ports -SODEP- ou par des sociétés privées.
I- Les chargeurs
Le chargeur, quant à lui, est le propriétaire de la marchandise. C’est celui qui expédie la
marchandise dans le cadre d’une opération de transport international. En général le
chargeur n’est pas en relation directe avec l’autorité portuaire. Il noue une relation
commerciale avec différents opérateurs : agents maritimes, consignataires, transitaires,
ou éventuellement manutentionnaires, à qui il confie sa marchandise.
Les armateurs sont les clients d’un port « côté mer », et les chargeurs sont les clients «
côté terre ».
Ce sont les entreprises qui assurent l’interface entre l’eau et la terre, qui effectuent
l’ensemble des opérations de chargement et de déchargement des navires. Elles effectuent
aussi les opérations de réception, reconnaissance et gardiennage des marchandises. Dans
les pays anglo-saxons, on les appelle des « stevedores », dans le sud de la France, on parle
d’« acconiers ». Ce sont les entreprises de manutention qui emploient les ouvriers dockers.
maritimes
Les ports marocains sont d’une importance primordiale pour l’économie du Maroc, la
quasi-totalité du commerce extérieur transite par les ports (environ 98% des échanges
extérieurs). Des investissements très importants ont été réservés au cours des vingt
dernières années pour améliorer et diversifier l’infrastructure portuaire.
1. Transporteurs maritimes
2. Routes maritimes
Avant de parler de l’escale il faut d’abord distinguer les types de routes maritimes (le
choix du port diffère selon la porté de la voie maritime).
• on distingue :
_______________________________________________
http://fr.wikipedia.org/wiki/Transport_maritime
• Le Pas de Calais, sur la Manche, où passe un tiers du trafic mondial trois cents navires
par jour.
• Le détroit d'Ormuz, au sud de la péninsule arabique, voit passer tous les plus grands
pétroliers qui ravitaillent l'Occident en pétrole. Il en est de même pour le détroit de
Bab El Mandeb à la sortie de la Mer Rouge.
• Le détroit de Malacca, très fréquenté, lui aussi, est le passage obligatoire entre le sud est
asiatique et l'Océan Indien.
• Les ports choisis par l'armateur sont peu nombreux, une vingtaine environ. Pour pallier
la concurrence et capter un marché très rémunérateur,
• Les autorités portuaires sont obligées de développer une politique favorable à l'armateur
en matière de coût et de transit time. Les ports qui ne peuvent s'adapter à cette
nouvelle demande des armements devront se contenter d'un plus petit trafic, celui des
feeders.
• US Lines, sur une rotation Est-ouest partant de la côte est des Etats Unis charge 35% de
conteneurs à Rotterdam, 27% à Marseille, 15% au Moyen Orient et 74% en Extrême
Orient pour arriver à la côte ouest des Etats Unis. Avant chaque chargement
s'effectuent des déchargements.
Service rendu par le commissionnaire en douane agréé a la charge d’accomplir pour autrui
les formalités de douane relatives à la marchandise. Il est donc chargé des formalités
douanières d’importations exécutées par le pays bénéficiaire.
du transport maritime
Ainsi, dans le cadre des lignes régulières, les compagnies calculent le fret à partir d’un
taux de base auquel peuvent se greffer différents correctifs et frais annexes.
acheminement
conventionnelles :
Le fret de base est établi à l’unité payante (UP). L’unité payante est la tonne ou le m 3
« à l’avantage du navire », sur la base d’une équivalence 1m3= 1tonne, on mesure alors le
volume et le poids de la marchandise ; le chiffre retenu comme quantité d’unités payantes
est le plus élevé des deux.
La tonne pour des marchandises pondéreuses, telles que les métaux lourds ;
Le mètre cube pour des marchandises volumiques tels les voitures de tourismes ou les
autocars;
Tarification forfaitaire
Cette tarification s’applique dans le cas de conteneurs complets (FCL) comme dans le
cas de groupage (LCL). Le fret est le plus élevé des deux nombres :
Cette tarification s’applique dans le cas de conteneurs complets (FCL). Un prix est fixé
à la boîte.
Il ne tient compte que de la liaison sans considération de masse. Il peut tenir compte ou
non de la classe des marchandises.
Le fret de base des véhicules routiers (tracteurs, remorques, porteurs et ensembles), est
établi en fonction d’un prix au mètre linéaire avec un minimum taxable(en général de sept
mètres) ; les véhicules de plus de 3,5 tonnes accompagnés de leurs chauffeurs peuvent
bénéficier d’une minoration et d’un plafond de tarification (en général à partir de 15,50m).
Des surtaxes peuvent être prévues, par exemple, surtaxe transport frigorifique ou surtaxe
matières dangereuses.
III-Les correctifs
Il existe plus de cinquante surtaxes ; nous nous contenterons de présenter ci-dessous celles
les plus courantes:
Surtaxe pour colis lourds : elle concerne les colis qui dépassent un certain poids, en
général au dessus de cinq tonnes.
Surtaxe pour colis encombrants : elle concerne les colis qui dépassent une certaine
longueur, en général au dessus de 12,50 mètres.
Surtaxe pour colis dangereux : elle concerne les colis qui impliquent un chargement
particulier, par exemple uniquement en pontée.
Surtaxe « Ad valorem » : en cas d’avarie, si la responsabilité du transporteur est
engagée, celui-ci n’indemnisera l’ayant droit de la marchandise que dans la limite du
plafond défini par la convention applicable. Afin d’être indemnisé de la valeur réelle de
la marchandise, le chargeur peut payer une surtaxe. Cette surtaxe est fonction de la
valeur de la marchandise qui excède le plafond d’indemnité.
La variation des prix du carburant : Elle donne lieu à une surcharge combustible
appelée Bunker Adjustment Factor (BAF) ou Interim Fuel Participation (IFP).
La congestion du port de destination : Elle donne lieu à une surcharge
d’encombrement portuaire.
Le risque de guerre sur la zone de destination : Il donne lieu à une surcharge
appelée « war insurance risk ».
On devra éventuellement intégrer des frais de manutention qui sont fonction des
conditions de ligne de l’armateur.
Les frais de passage portuaire des marchandises conventionnelles sont régies par les
conditions de ligne appelées liner-terms ou port liner term charge (PLTC). Les conditions
de ligne indiquent quels frais de manutention sont inclus dans le fret de base ; les frais non
inclus sont à la charge de la marchandise. Les conditions de ligne les plus fréquents sont :
de quai à quai, de sous palan à sous palan, de bord à sous palan, de bord à bord.
De quai à quai (From quay to quay ou From pier to pier) : L’ensemble des
opérations de manutention dans le périmètre du navire est inclus dans le fret de base.
La définition du périmètre du navire varie selon les usages des ports mais comprend
habituellement le quai et les hangars le jouxtant sur la longueur du navire augmentée
de 50 mètres au-delà et 50 mètres en deçà de la proue.
De sous palan à sous palan (From under the ship’s tackle to under the ship’s tackle:
les opérations de mise à bord et de déchargement sont incluses dans le fret de base, les
opérations de rapprochement et de mise sous portique ou sous palan et les opérations
de décrochage ou désélinage et d’évacuation vers le quai ou le magasin restent à la
charge des marchandises.
De sous palan à bord (Free out) : les opérations de mise à bord dans le port de départ
sont incluses dans le fret de base mais les opérations de rapprochement dans le port de
départ et les opérations de déchargement, de décrochage ou de désélinage et
d’évacuation vers le quai ou le magasin dans le port d’arrivée restent à la charge de la
marchandise.
De bord à sous palan (Free in) : les opérations de déchargement au port d’arrivée
sont incluses dans le fret de base mais les opérations de rapprochement et de mise à
bord dans le port de départ et les opérations de décrochage ou de déséingage et
d’évacuation vers le quai ou le magasin dans le port d’arrivée restent à la charge de la
marchandise.
De bord à bord (Free in and out) : Aucune des opérations de manutention dans le
périmètre du navire n’est incluse dans le fret de base.
Bord arrimé (Free in and out stowed);
Les frais de passage portuaire des conteneurs (Terminal Handing
Charges- THC)
Principe :
Ils sont facturés par les armements, aussi pour un même port ils peuvent varier en fonction
des conférences qui régissent le voyage. Leur valeur est généralement supérieure au coût
réellement supporté par les armements qui dégagent donc une marge.
Calcul :
Les conteneurs FCL acquittent un forfait de passage dans le terminal portuaire (THC), un
tarif unique par port européen indépendamment du type, de la dimension et du poids du
conteneur ;
Pour les conteneurs LCL, soit le tarif calculé comme en FCL est répercuté au prorata des
différentes marchandises que contient le conteneur soit il est prévu un coût à la tonne.
Pour les véhicules à quai, les frais de passage sont calculés sur un principe identique à
celui pour les conteneurs.
V) L’assurance maritime
1- L’assurance maritime
Définitions
Police d’assurance : contrat d’assurance ;
Avenant : modification ou complément au contrat d’assurance initial ;
Certificat d’assurance : attestation d’assurance ;
Prime d’assurance : prix de l’assurance, calculé en pourcentage de la valeur assurée ;
FAP ( Franc d’Avaries Particulières) : les avaries particulières ne sont pas garanties ;
FAP sauf ( Franc d’Avaries Particulières sauf …) : les avaries particulières ne sont pas
garanties sauf celles qui sont expressément énumérées- les périls sont énumérés ;
Tout risques : couvre les avaries communes plus toutes les avaries particulières ( sauf
celles qui sont expressément exclues-exemple : risque de guerre, explosion
nucléaire…).
L’assurance
L’’assurance responsabilité civile L’assurance
corps des intervenants facultés
Assurance du navire
Assurance de la marchandise
La chose assurée
L’assurance corps porte sur le navire au sens large du terme ; il peut s’agir de tout engin
utilisé à titre commercial ou privé sur les eaux maritimes ou fluviales qu’il soit en navigation
ou en construction. En plus du navire, on peut assurer également les frais d’armement, les
approvisionnements, les salaires et les charges sociales de l’équipage, le fret, le bénéfice,
l’assurance elle-même…
L’assurance corps présente la particularité d’être à la fois une assurance de chose qui couvre
la perte ou l’avarie du navire et une assurance de responsabilité qui couvre certains dommages
causés aux tiers appelés « recours de tiers ».
- La perte totale du navire ou les dommages subis quand ils sont causés par tempête,
naufrage, échouement, incendie, explosion ou toute « fortune de mer » (événements
aléatoires qui peuvent survenir à l’occasion de la navigation maritime) ;
- Les gros incidents mécaniques, les de fret, les avaries-frais incombrant au navire ;
- Les recours de tiers :
La contribution aux avaries communes (dépenses faites pour éviter un
dommage).
Les dommages occasionnés à l’occasion d’abordage avec un autre navire.
- Enfin, moyennant surprime, il est possible de garantir les risques de guerre et risque
assimilés (grèves, émeutes, mouvements populaires, lock-out et autres faits
analogues).
Les risques légalement exclus
L’assurance corps est soit du type « tous risques sauf» soit du type « périls énumérés » :
marchandises transportées)
transports) ;
Les compagnies sont libres d’adopter d’autre conditions générales mais en pratique, les
l’assurance maritime étant très internationalisée, on peut retrouver des conditions générales
d’inspiration anglo-saxonnes.
La chose assurée
o L’objet du contrat
Le contrat porte toujours sur une marchandise individualisée faisant l’objet
d’une expédition déterminée dans son trajet et son époque ;
Le déplacement doit être régi par un contrat de transport ;
Le déplacement doit être effectué en éxécusion d’une opération commerciale.
o La durée de la garantie
La matérialisation du contrat
Les
Les conditions clauses
Les particulières additionnelle
conditions s
générales
Pré-imprimées Dactylographiées Pré-imprimées
Les garanties
Les garanties couvrent :
Le transport maritime, mais elle s’étend aussi auprès et post-acheminement ;
Les avaries particulières ;
Les avaries communes ;
Certains frais (frais d’expertise à destination, frais conservatoires destinés à
limiter le dommage, frais de réexpédition en cas de sinistre…).
Des clauses additionnelles peuvent éventuellement couvrir :
Le retard ;
Les risques « extraordinaires » (guerre, émeutes, attentats…)
Les risques légalement exclus
Aucune police ne couvre les pertes et les dommages occasionnés par :
La violation de la loi, l’existence de mesures conservatoires ou de procédures
d’exécution ;
Les fautes intentionnelles ou inexécutables de l’assuré, des bénéficiaires, de leurs
préposés, représentants ou ayants droit ;
Le vice propre des marchandises ;
L’absence, insuffisance ou inadaptation de l’emballage, du conditionnement, du
calage, de l’arrimage effectué par l’assuré.
L’étendue de la garantie
Les assureurs maritimes français proposent deux formules de garanties :
- L’assurance « tout risque » : couvre tous les dommages et pertes matériels causés
aux marchandises assurées pendant le voyage (ainsi que les pertes de poids et
quantités), sous réserve des exclusions et limitations énumérées au contrat.
La charge
- L’assurance « FAPde la »preuve
sauf : garantitde
lesl’exclusion de la garantie
pertes et les dommages résultantpèse sur
des seuls
événements énumérés dans le contrat.il s’agit de tous les événements majeurs du
l’assureur
transport : naufrage, abordage, catastrophe naturelle…
Il peut être convenu de tout autre mode d’assurance, on peut négocier avec l’assureur toute
garantie adaptée à tous les cas particuliers.
la prime d’assurance
La prime d’assurance est souvent exprimée en un pourcentage de la valeur CIF de la
marchandise augmentée de 10 %. Le calcul en est un peut délicat car cette valeur CIF
comprend la prime d’assurance or on ne connait que la valeur CFR
En cas de sinistre
Les obligations de l’assuré ou du bénéficiaire :
*conserver les marchandises : prendre toutes dispositions pour sauver les marchandises
assurées et éviter l’aggravation des dommages ;
*conserver les recours : ne renoncer à un recours contre les tiers, vérifier la marchandise à la
réception, prendre les réserves qui s’imposent vis-à-vis des responsables et les confirmer dans
les délais légaux ;
*déclarer le sinistre à l’assureur : bien que la loi ne prévoie pas des obligations de déclaration
de sinistre à l’assureur dans un délais fixé ( mais les conditions particulière peuvent intégrer
une telle obligation) il est conseiller de faire rapidement afin d’assurer la conservation des
preuves et des recours.
Règlement de l’indemnité :
*le règlement est effectué à l’assureur porteur de l’original de la police (police de voyage),
de l’avenant de banque ou du certificat d’assurance (police d’abonnement) ;
*le délaissement permet à l’assuré, dans certains cas, de transférer à l’assureur la propriété
de la marchandise, en lui demandant le règlement de la valeur assurée en perte totale.
L’assureur, peut refuser le délaissement.
*le délaissement est possible en cas :
- d’une perte sans nouvelle de navire, après un délai de quatre moi depuis les dernières
nouvelles ;
- d’un navire reconnu définitivement hors d’état de continuer le voyage, si les
marchandises n’ont pu être réexpédiées dans un délai de quatre moi ;
- de dommage matériel atteignant les trois quarts de la valeur assurée.
- le délai de prescription :
les action dérivant du contrat d’assurance maritime se prescrivent par deus ans.
2- Autres frais
Enfin, il y a des frais d’agences et des coûts de consignation qui pour ces derniers sont
fonction du fret.les frais généraux, plus difficiles à apprécier, constituent le poste qui fait la
différence entre armements et qui est l’objet d’enjeux d’importants pour des fusions
d’entreprises permettant de répartir ces frais de structures sur un volume plus important
d’activités. Les coûts de traitement de l’information sont considérables : « les investissements
lourds consentis au titre de l’informatique et des réseaux de communication interne ne sont
plus considérés comme des substituts aux coûts salariaux, mais comme les coûts d’acquisition
d’un outil de production aussi nécessaire que les navires et les conteneurs.
Conclusion
Actuellement, le marché maritime africain est en pleine évolution et certains de handicaps
production du service maritime sur cette région.il faut toutefois être conscients qu’il n’y aura
pas disparition des postes de coûts, mais prise en charge par d’autres opérateurs susceptibles
flux tendus est la proximité en termes de temps du transport maritime dont les produits
Bibliographie
La loi 15-02 de 2006.
Webiliographie
http://www.sodep.co.ma/
http://www.marsamaroc.co.ma/Default.aspx?tabid=90
http://www.lavieeco.com/economie/13423
www.tmsa.ma