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II-Mesure du risque
a variance et de
L
La variance notée
type est simplement la racine carrée de la variance : R=
Application :
(scénario optimiste) et de -25% dans le pire des cas (scénario pessimiste) quel est le
réaliser (équiprobables)?
******
50% de chances pour que cette rentabilité soit de -25%. La rentabilité espérée est donc
de :
variance :
2
R = 0,5 x (45 10)2 + 0,5 x (-25-10)2 = 0,1225
R= = = 35%
(10%)
mais dont le risque serait plus élevé. été BFI
qui cote actuellement 1000 Dh, les analystes financiers de la société de bourse
prévoient que le prix de cette action sera de 1400 Dh dans un an avec une probabilité
de 25%, de 1100 Dh avec une probabilité de 50% et de 800 Dh avec une probabilité de
25%. des.
est plus élevée que celle de la société AMC : elle est donc plus risquée.
titres peu risqués ont une rentabilité plus faible que ceux
risqués.
En ne considérant que la rentabilité, il est clair que les actions sont plus rentables que
les obligations et les bons de trésor, mais les actions sont également très risquées car
fluctuantes et instables. plus volatiles que
les obligations et les bons de trésor.
(Value at Risk)
Sous , il est
possible de considérer différents profils de risque pour différents actifs.
Z
étant connus, il est en effet facile de déterminer différentes configurations du couple
risque/rendement.
Autrement dit, le montant de la perte maximale subie pour un horizon temporel donné
avec un pourcentage de 1%.
Rappel :
Pr [ c] , si Z N(0,1)
Application :
Dans quel intervalle se situerait son rendement avec une probabilité de 95% si
on suppose que les rendements de la SICAV suivent une loi normale.
Déterminer la VaR à 1% du rendement de cette SICAV.
************
Notons R la variable rendement de la SICAV, R N(11.7, 19.04)
Il existe plusieurs stratégies de couverture contre les risque financiers, on en citera les
1.Stratégies de diversification
Ce raisonnement est valable uniquement pour les risques spécifiques à ces titres, car il y a
des risques communs à tous les titres (le risque de marché ou risque systématique) qui
peuvent affecter tous les titres au même temp
du portefeuille.
A et B (50 % de A et 50% de B) et
actions A et C (50% de A et 50% de C) dont les
rendements( en %) sont présentés dans le tableau suivant :
MOYENNE 13 13 13 13 13
VARIANCE 5 5 5 0 5
ECART TYPE 2.24 2.24 2.24 0 2.24
COVARIANCE -5 5
coeff.corrélation -1 1
Remarquons que lorsque les rentabilités des actions A diminuent, celles de B ont
plutôt tendance à augmenter de la même proportion (corrélation négative), tandis que
celles de C varient de la même manière que celle de A (corrélation positive).
iance ou de la corrélation.
de celles-ci.
Les titres A et B affichent une covariance négative (-5%) et ont donc tendance à
évoluer de manière contradictoire. A et B ont, par contre une covariance positive (5%)
ce qui titres à évoluer de manière conjointe.
1 et x2 dans les
= 1E(x1) + 2E(x2)
2 2 1 2 covariance
1variance (x1 2 variance (x2
(x1,x2)
D : 1= 2= 1/2=50%
s changé par la
diversification, mais la volatilité du second portefeuille est plus élevée (5%) alors que
celle du premier portefeuille est nulle (non risqué). Ainsi, la diversification permet la
réduction du risque.
: MEDAF
Grâce à plusieurs actifs, on peut diminuer le risque, mais il faut noter que chaque actif
supporte, en réalité, deux types de risques : le risque spécifique à chaque actif ; et le
risque systématique (ou de marché), qui pèse sur tous les actifs de manière générale et
corrélée.
arrive
à faire chuter et même à faire disparaître le risque spécifique à chaque société.
Toutefois, l ne
peut pas être diversifié.
La mesure du risque est donc basée sur le risque du marché et pour cela, on utilise le
du marché,
-à-dire mesure le changement attendu (en %)
dessous :
Variance A 122.67
Variance du marché 50.67
covariance A/marché 76
beta A= (covariance a, marché)/var 1.5
marché
que le
rendement attendu de A = 4% + 1,5(10%-4%) = 13%
Le solveur Excel permet une telle optimisation (rf est ici = à 4%) :
TITRES DU PORTEFEUILLE
Années A B C D E
1 0.16 0.3 0.26 0.22 -0.25
2 -0.05 0.1 0.18 -0.03 0.3
3 0.18 0.18 0.12 0.3 0.22
4 0.2 0.22 0.3 0.12 0.2
5 0.1 0 0.18 -0.1 0.14
6 0.26 0.18 0.22 0.2 0.2
rendement 14.17% 16.33% 21.00% 11.83% 13.50%
pondération 6.7% 10.1% 59.7% 3.4% 20.1%
volatilité 0.098 0.094 0.059 0.141 0.178
rendement P 18.25%
volatilité P 0.0448
ratio sharpe 3.1786
2. Stratégies (hedging)
à terme optionnels
Une t -jacent
option de vente
-jacent.
On distingue deux types de contrats à terme ferme : les forwards et les futures
forwards
Un forward est un contrat à terme de gré à gré permettant à deux parties de fixer le prix
-jacent mais devant se réaliser à une date
future. On dira que la partie acheteuse achète un contrat à terme (elle prend une position
longue sur le contrat) et que la partie vendeuse vend le contrat (elle prend une position
courte sur le contrat). Contrairement aux options, les deux parties sont obligées de réaliser
la transaction. Le prix auquel la transaction aura lieu est appelé «prix à terme».
Les futures
Les futures sont des contrats à termes traités sur des marchés organisés. Acheter un
future et acheter un contrat à terme sont presque équivalents. Les futures présentent
plusieurs avantages par rapport aux contrats à terme :
Liquidité : il est possible de modifier la position à tout moment.
du contrat puisque les futures sont des contrats standardisés tant en terme des
échéances que du montant de la transaction (la taille du contrat) alors que les contrats
à terme peuvent être taillés sur mesure. Les différences de mode opérationnel des
futures et des contrats à terme sont énumérées dans le tableau suivant :
swaps
Les swaps sont de loin les produits dérivés les plus traités au monde en regard aux
montants qui sont traités à travers eux. Ces contrats flux de
nature différente entre deux parties. Les deux formes de swap les plus simples et les
rate swaps) et les swaps
de taux de change (CS, currency swaps). Les swaps sont essentiellement traités de gré
à gré (marchés OTC, over-the-counter) et les contreparties ou
donc à un risque de crédit.
IV-Gestion des risques bancaires
Le métier d'une banque consiste à maîtriser des risques de plusieurs natures pour ses
clients. Pour la banque, tout risque se caractérise également par un coût, lié entre autres
à l'obligation de le « provisionner », c'est-à-dire de se préparer à son impact financier
au cas où il se concrétiserait. Elle est rémunérée pour cette prise de risque.
Une banque universelle gère toute une typologie de risques parmi lesquels :
Le risque de crédit, qui est le risque de pertes résultant de l'incapacité des clients de la
banque, d'émetteurs ou d'autres contreparties, à faire face à leurs engagements
financiers.
Le risque de marché, terme qui regroupe les risques générés par des activités de
marché (taux, change et perte de valeur d'instruments financiers).
Les risques opérationnels, qui désignent les risques de pertes ou de sanctions
notamment du fait de défaillances des procédures, d'erreurs humaines ou d'événements
extérieurs. Le risque de liquidité, c'est-à-dire le risque que la banque ne puisse faire
face à ses échéances de trésorerie.
La multiplicité de ces risques a poussé les principales banques centrales des pays
occidentaux à élaborer des règles prudentielles que les banques sont invitées à suivre :
les accords de Bâle.
Le dispositif prudentiel des accords de Bâle se base sur trois piliers :
Exigences minimales de fonds propres
Surveillance par les autorités prudentielles
Transparence et discipline de marché
Parmi ces trois piliers, celui relatif aux exigences minimales de fonds propres
requiert une importance particulière de la part des banques centrales qui autorisent
les banques à opter pour deux approches pour déterminer le niveau des fonds
propres requis.
es des agences de notation et
-mêmes.
Ci- :
A * r =RWA 8% * RWA = RC
r: Pondération du risque ou (RW risk weighted )
A: Actif (par exemple crédit)
RWA: Actif pondéré du risque (risk weighted asset)
RC: Fonds propres réglementaires (regulatory capital
Le tableau précédent indique les pondérations de risque proposées par le Comité de Bâle
En fonction, de ces critères, une banque doit couvrir un crédit de 1 million Dirham.
Octroyé à une entreprise notée A (pondération du risque (RW) à 50%) avec un capital
propre de 40 000 Dirham (8% de 500 000 Dirham pondérés du risque). (Actif * r = RWA
=500 000 DH, RC = 500 000 * 8% =40 000) Si la notation de la société emprunteuse est
inférieure à BB-, le crédit doit être pondéré à 150% et couvert à hauteur
externe, ce qui est le cas des PME, la banque doit appliquer une pondération de 100%
et constituer une couverture de 80 000 Dirham.