stratégique
des organisations
Masters:
Encadré par :
Marketing et stratégies commerciales
Mme : Souad AILLI
Economie et management internationaux
Management logistique
Evaluation des politiques publiques
Semestre 7
2018/2019
Plan du cours
3. Décision stratégique
3.1. La décision dans l’organisation
3.2. Caractéristiques des décisions stratégiques
Chapitre introductif
Cadre général du management stratégique des
organisations
5. Management stratégique
5.1. De la politique générale au management
stratégique
5.2. Définition et spécificités du management
stratégique
5.3. Composantes du management stratégique
1. Origines, définition et rôle de la stratégie
Etymologie:
Stratos : armée
Agos : je conduis
Stratégie militaire:
Stratégie militaire
Soumettre son
adversaire
Imposer sa volonté à
l'ennemi
Art
Conduire un conflit
« La détermination des buts et des objectifs à long terme d’une organisation et l’adaptation des
moyens d’actions et d’allocations des ressources nécessaires pour atteindre ces objectifs » Chandler
A.
« l’ensemble des décisions et actions relatives aux choix des moyens et à l’articulation des
« Ensemble des décisions qui visent à orienter de façon déterminante et pour le long terme les
activités et structures de l’organisation, avec pour objectifs la réponse aux attentes des parties
prenantes, l’obtention d’un avantage concurrentiel et la création de valeur pour les clients »
« Elaborer une stratégie c’est choisir les domaines d’activité dans lesquels l’organisation entend
être présente et allouer les ressources de façon à ce qu’elle s’y maintienne et s’y développe à long
terme » Marchesnay M.
1. Origines, définition et rôle de la stratégie
Décision
Observation
1. Origines, définition et rôle de la stratégie
S'adapter à l'environnement
Améliorer la performance
Renforcer la compétitivité
2.3. Vision
l’organisation
Mintzberg H.
2. Concepts de base en stratégie
Niveau d’objectifs
Engagent l’organisation à LT et
influencent durablement la
performance
- Rentabilité
- Pérennité
- Puissance
- Indépendance Qualitatifs
- Croissance
2. Concepts de base en stratégie
Impact Global (toute l’entreprise) Partiel (une division) Local (un service)
Couverture géographique
Choix de Diversité de l’offre (produits et services)
Manière dont les ressources sont allouées
entre les activités
Spécialisation Intégration
verticale Diversification Internalisation
4. Niveaux de la stratégie
Stratégie de Stratégie de
Stratégie de coût
différenciation concentration
4. Niveaux de la stratégie
Stratégie Stratégie
marketing financière
4. Niveaux de la stratégie
actuel de l’organisation
l’organisation
stratégiques de l’organisation
Corporate strategy
Buts
Dirigeants
Légitimité Culture
Vision
Environnement Organisation
Sociétal Image Identité Individus
Concurrentiel Tâches
Plan
Mission Métiers
Activité
Biens et services
Business strategy
5. Management stratégique
Compétitivité
Sécurité
Légitimité
Chapitre 1 5. Management stratégique
Démarche stratégique
5.3. Composantes du management stratégique
Intérêt :
Situer l’organisation par rapport aux concurrents
Choix stratégique
Choix de la meilleure solution
Méconnaissance de l’environnement
- L’environnement concurrentiel est plus complexe
- En plus de l’environnement concurrentiel, il faut intégrer
l’environnement sociétal
1. Élaboration de la démarche stratégique
1.3. Présentation de la démarche stratégique
Comparaison Objectifs
stratégiques
Mise en œuvre
Plan opérationnel par
stratégique
fonctions
Contrôle Budget
stratégique
Contrôle
2. Les différentes démarches stratégiques
Compétences
distinctives
Facteurs clés de
succès
Avantages
concurrentiels
2. Les différentes démarches stratégiques
DAS
Domaine d’activité stratégique: sous-ensembles d’activités
d’une entreprise qui ont des facteurs clefs de succès semblables et
qui partagent des ressources et des compétences
2. Les différentes démarches stratégiques
Critères:
Technologie utilisée
Type de besoin satisfait
Type de clients
2. Les différentes démarches stratégiques
Petite et
Grande
moyenne
entreprise
entreprise DS délibérée ou
DS émergente
réalisée
DS influencée par
l’expérience, les Contrôle stratégique
valeurs et les attentes poussé
du dirigeant
2. Élaboration de la démarche stratégique
Environnement
Stratégie Environnement
instable et Stratégie
stable et simple
délibérée complexe émergente
La démarche stratégique :
Introduction :
Le monde aujourd’hui est en perpétuelle évolution. Une large différence se
dessine entre celui-ci et celui d’autrefois caractérisé par l’autarcie ,et la
colonisation militaire et là où règne la domination du libre-échange ,
caractéristique essentielle de la mondialisation de nos jours , alors que
l’entreprise évolue dans un environnement de plus en plus turbulent :
l’intensification de la concurrence ,révolution technologique , évolution des
gouts des consommateurs, augmentation des prix des matières première ,etc..,
provoquent au sein de l’entreprise des déséquilibres qui peuvent être perçu
par le manager comme des défis stratégiques.
Donc les dirigeants des entreprises ont besoin d’une vision claire de ce à quoi
devrait ressembler dans le futur et de ce qu’il faut faire pour y parvenir.
Ils vont donc mettre en place une planification qui prend en considération les
objectifs et les ressources de l’entreprise ; c’est la stratégie, sachant que
celle-ci à été introduite dans le domaine des organisations vers l’année 1960 et
avant cette date elle était seulement une préoccupation militaire.
Et puis la stratégie correspond à une vision de l’avenir de l’entreprise à un
moment donné et fournit une certaine cohérence de l’action de ses différents
partenaires et acteurs.
Alors la stratégie comporte trois niveaux d’intervention :
la stratégie globale :
Appelée également « corporatestrategy », cette stratégie concerne l’entreprise
(mono ou multi-activités) dans sa totalité.
la stratégie par domaine d’activité :
Appelée également « Business strategy » cette stratégie se limite à une activité
de l’entreprise.
la stratégie opérationnelle :
Stratégie qui décline les deux précédentes au niveau des fonctions : « stratégie
mercatique » , « stratégie financière » …
Néanmoins, dans le processus de formation de sa stratégie , l’entreprise
analyse d’abord toutes les dimensions de son environnement pour détecter ce
qui peut constituer des opportunités de développement, ou au contraire des
menaces ; « Diagnostic externe » « Diagnostic interne ».
Une fois le diagnostic stratégique effectué, l’entreprise doit choisir des axes
stratégiques.ces choix concernent des domaines dans lesquels l’entreprise doit
S’engager en vue d’acquérir des avantages concurrentiels.
stratégique ».
Donc quelle sont les déterminants de la démarche
stratégique ?
AXE 1 : la notion de la stratégie :
Définition de la stratégie :
La stratégie peut être globalement définie comme étant un ensemble des décisions, d’actions et
d’opérations prises, afin d’aboutir à la réalisation des objectifs assignés. Néanmoins,
ces actions et opérations nécessitent une allocation de ressources et un engagement de la part de
l’entreprise sur le long terme.
La formulation d’une stratégie implique trois niveaux de réflexion et d’action :
- La finalisation : définir les métiers (savoir-faire de
l’entreprise), les missions (réponse aux attentes des marchés),
les buts (expression qualitative de la finalité, être leader, par
exemple).
-L’opérationnalisation : fixer les objectifs (expression
quantifiée d’un but, part de marché, par exemple).
Adopter une série d’actions.
- La médiatisation : fixer l’allocation des ressources pour
atteindre les objectifs.
Les composantes de la stratégie :
2. le diagnostic ;
Le diagnostic va porter sur les DAS en vertu de la compréhension des
déterminants de la concurrence et les facteurs clés de succès et l’évaluation
des compétences de l’entreprise.
Dès que le cadre d’analyse est défini, chaque DAS sera objet
d’analyseconcurrentiel, qui permet de comprendre les forces et faiblesse
caractérisant l’environnement de l’entreprise en tenant compte des
ressources quelle est capable à mobiliser.
Ce diagnostic diagnostique se réalise généralement sur deux niveaux interne
et externe ;
Diagnostic interne ;
L’élaboration d’une stratégie peut tenir compte des forces et faiblesse de
l’entreprise pour déterminer les capacités stratégiques.
Parmi les outils créer pour faire ce type de diagnostic on trouve plusieurs
modèles d’analysestel que ;
> Le modèle d’analyse SWOT
> Les méthodes matricielles (BCG)
Le diagnostic externe ;
C’est d’analyser l’attractivité actuelle et potentielle d’un secteur en
déterminant les opportunités, et de comprendre de comprendre les enjeux de
l’environnement.
Ce passage s’appuie généralement sur des outils et des modèles d’analyse
comme suit ;
>
>
>
>
>
3. Le
PESTEL.
Le model des Cinque force plus un.
L’analyse de La demande.
L’analyse de L’offre.
L’analyse de l’intensité concurrentielle.
choix stratégique :
Apres avoir que l’entreprise réalise la phase de diagnostic est oblige de choisir
une stratégie d’ensemble ou générique d’activités selon chaque les DAS
diagnostiqué en se référant à trois types de stratégie ;
La stratégie de cout.
La stratégie de différenciation.
La stratégie de focalisation.
4. L’allocation optimale des ressources ;
Une fois que la stratégie est spécifiée pour chaque DAS, elle reste une
allocation des ressources nécessaire et des compétences pour la réalisation des
DAS.
Il reste une question de bien favoriser les DAS les plus promoteurs pour
effectuer cette phase d’allocation des ressources .en s’appuyions sur certaines
méthodes dites matricielles (BCG.AD.LITTEL.MC …).
La diversification
La spécialisation
Intégration verticale
L’internalisation
8
de deux entreprise comme exemple) pour faire
disparaitre la société absorbe.
Une fois la stratégie mise en œuvre dans l’entreprise par le biais de plans et de
budgets, ilfaut vérifier queles objectifs stratégiques défini sont étéatteints.
Il peut en effet y avoir des écarts entre les résultats obtenus et les objectifsfixés.
Le contrôle de la stratégie et de miseenœuvrepermetd’analysercesécarts pour
pouvoir adapter ouremettreen cause les orientations initiales. Le pilotage de la
démarchestratégiequed’uneentreprise.
2. PRESENTATION DU MODELE LCAG :
En vuede formaliser ces analyses de les rendre plus méthodique, on
élabore des modèles : l’un des plus célèbres d’entre eux restant le
modèle LCAG (des noms des auteurs :Learned, Christensen, Andrews
et Guth), qui s’applique à la stratégie de domaine (business strategy)
9
10
Les apports du modèle :
-le modèle LCAG accorde une grande importance à la phase du
diagnostic dans le processus de formulation de la stratégie, puisque
l’analyse des
. opportunités,menaces, forces et faiblesses, permet a
l’entreprise de mieux utiliser ses ressources et ses compétences pour
saisir les opportunités de l’environnement
-ce modèle est simple et fournit un cadre générale pour l’analyse
stratégique.
-Il intègre les valeurs des dirigeants et de l’environnement dans la
démarche stratégique.
- il analyse la démarche stratégique en deux phases : formulation et
mise en œuvre.
Les limites du modèle :
-le modèle LCAG n’est pas adapté à un environnement caractérisé
par une situation d’information imparfaite
-la notion d’environnement est assimilé de marché concurrentiel
alors que les autres comportements sans négligées
-Il s’inscrit dans le cadre des approches globales ou exhaustives, donc
il nécessite des couts et du temps pour sélectionner et exploiter
l’information.
-il n’intègre pas la dimension sociale et les problèmes de mise en
œuvre de la stratégie
Dans certains cas, des menaces peuvent devenir des forces, de même
des opportunités peuvent devenir des faiblesses. En effet, étant
donné que l’organisation n’évolue pas seule dans son environnement
son avenir dépend également des décisions prises par la
concurrences.
Limites du modèle :
Menaces
nouveaux
entrants
pouvoirs de pouvoir de
concurrence
négociation des négociation des
intrasectorielle
clients fourniisseurs
menaces des
produits de
subdtition
Le modèle original de porter peut être complété par une sixième force dont
l'influence n'est négligeable :
Menaces
nouveaux
entrants
pouvoirs de pouvoir de
concurrence
négociation des négociation des
intrasectorielle
clients fourniisseurs
(+1)
menaces des
produits de
subdtition
Les pouvoir
Choix stratégiques
La turbulence de l’environnement et les évolutions technologiques, un
environnement en perpétuel changement, une technologie en forte
accélération sont à l’origine des principaux dysfonctionnements au sein des
organisations qui cherchent à remettre en cause constamment leur vision et
choix stratégiques.
1- La spécialisation.
L’expansion géographique
2- La diversification
Exemple de Zodiac
Zodiac leader des bateaux pneumatiques, a su utiliser ses compétences
dans les matériaux compositions souples et les structures textiles pour investir
dans de nouveaux marchés reposant sur la même technologie des technologies
connexes avec pour objectif d’être leader sur chaque segment stratégique.
Zodiac est structuré aujourd’hui selon trois axes : la marine et le loisir domaine
d’activité d’origine se développe par croissance interne pour rattacher d’autres
segments.
-La notion de synergie apparaît donc comme fondamentale dans la
Dimensions principales :
l’entreprise sort de son marché pertinent et s’attaque à une autre zone dans
« diversification verticale »
La dimension activité c’est la plus connue, la diversification
horizontale.
La diversification géographique
Elle intervient des lors que l’Entreprise sont de son marché pertinent et
s’attaque à une autre zone dans lesquels les facteurs clés de succès sont
différents. C’est le cas de coca cola a essayé de lancer en Europe sous sa
marque phase DASANI de l’eau en bouteille qui n’était autre que de l’eau
potable filtrée et enrichie en minéraux donc face à des consommateurs
20
habituées à acheter de l’eau de source, mais pas de l’eau du robinet mise en
bouteille, l’entreprise américaine a dû renoncer .
Etc.
La diversification Horizontale
La diversification de redéploiement
C’est des stratégies par domaine d’activités qui consistent à identifier les
facteurs clés de succès sur un marché particulier. Comment un avantage peut
être obtenu par rapport aux concurrents et quels nouveaux marchés peuvent
être identifiés ou construits. Ces orientations doivent répondre aux attentes du
marchés, remplissant les objectifs de l’organisation notamment la rentabilité à
long terme ou la croissance des parts de marché.
Stratégie de coût : consiste à atteindre de Façon durable, un coût
d’apprentissage.
Stratégie de différenciation, son objet et de distinguer des
de fidéliser le client, en lui donnant le sentiment que le produit qui lui est offert
années 70,80 par les Entreprises françaises du BTP pour reconquérir leur
marché intérieur.
23
LA DÉMARCHE STRATÉGIQUE :
ÉTUDE DE CAS
Présentation de l’entreprise
Depuis plus d'un siècle, l'Oréal consacre leur énergie et leur
compétences à un seul métier: la beauté. Elle a choisi de
mettre leur expertise au service des femmes et des hommes du
monde entier, répondant ainsi à la diversité infinie de leurs
désirs de beauté. Elle a engagé à remplir cette mission de
manière éthique et responsable.
La société, créée par Eugène Schueller le 30 juillet 1909, est
de nos jours devenue un groupe international, numéro un
mondial de l'industrie cosmétique
C’est en 1929 que l'Oréal a lancé lance son magazine
professionnel diffusé dans les salons de coiffure .
• La mission * La vision * Le but * Objectif
meilleur produit de qualité, du développement durable le leader des magasins d'affaires à l'horizon 2020 »
d’efficacité et de sécurité « pour construire une croissance d’industrie cosmétique
a la fois pérenne , responsable dans le monde
et solidaire «
Identification des domaines d’activités
stratégiques ( Segmentation)
Stratégie de concentration
Le groupe a recentré ses activités. La concentration de l'Oréal sur l’activité des cosmétiques est
particulièrement appropriée aux évolutions de la société puisque la population se soucie de plus en plus de
son apparence et de son bien-être .
Stratégie d'internationalisation
Le groupe lance ses produits dans quasiment toutes les régions du monde en suivant une logique
Spécifique. En effet, il diversifie l'origine culturelle de ses marques pour s'adapter à toutes les origines.
Le choix stratégique de l’Oréal
Stratégie de concentration
Le groupe a recentré ses activités. La concentration de l'Oréal sur l’activité des cosmétiques est
particulièrement appropriée aux évolutions de la société puisque la population se soucie de plus en plus de
son apparence et de son bien-être .
Stratégie d'internationalisation
Le groupe lance ses produits dans quasiment toutes les régions du monde en suivant une logique
spécifique. En effet, il diversifie l'origine culturelle de ses marques pour s'adapter à toutes les origines.
Diagnostic
interne
INTRODUCTION
‘’L’essence de la stratégie et le choix d’accomplir ses activités d’une manière différente de celle
de ses concurrents ‘Ce dicton nous permet de relever l’immense place qu’occupe un choix
stratégique. La réussite d’un choix stratégique implique la réussite d’un diagnostic stratégique
qui se définit comme l’une des premières phases du processus stratégique. Il est nécessaire pour
formuler et mettre en œuvre les options stratégiques les plus pertinentes et les plus intéressantes
pour l'organisation.
connaitre son environnement, afin de garder ou obtenir un avantage concurrentiel. Qui doit être
identifiable par les consommateurs, durable, défendable face aux concurrents, non substituable.
Le diagnostic stratégique se fait en deux temps : d'abord, une analyse interne, puis, une analyse
externe. Nous nous intéressons ici au diagnostic stratégique interne.
Qu'est-ce qu'un diagnostic stratégique interne ?
compte également des faiblesses, des caractéristiques sur lesquelles elle ne peut pas compter
pour définir ses stratégies. Le diagnostic interne vise donc à définir les capacités et les aptitudes
stratégiques de l’entreprise.
Aujourd’hui, toute grande entreprise est dans l’obligation d’établir un diagnostic stratégique,
dès lors qu’elle acquiert un certain poids concurrentiel dans son domaine d’activité.
Le diagnostic stratégique interne d’une entreprise donc a pour objectif principale d’analyser
les ressources et les compétences de l’entreprise afin de mettre en évidence celles qui
constituent ses points forts et celles qui représentent des faiblesses. Cette phase est essentielle
dans la mesure où elle oriente les ressources stratégiques de l’entreprise qui seront envisagées
pour se démarquer et les décisions qui seront à prendre pour rester compétitive sur son secteur
et afin de faire face aux évolutions de l’environnement.
qualitatif). Dans les ressources matérielles, on va analyser aussi bien les équipements physiques
(bâtiments, machines, véhicules…) que les ressources financières de l’entreprise (chiffre
d’affaires, capitaux…).
devra également analyser ses compétences fondamentales et ses compétences distinctives dans
le but de distinguer lesquelles sont à améliorer et lesquelles sont une force pour elle.
B- Enjeux du diagnostic stratégique interne de l’entreprise
Un projet est la résolution d’un problème complexe. Un problème est bien formulé si nous
connaissons les situations de départ, d’arrivée à savoir l’objectif et que l’écart entre ces deux
Le diagnostic donc va permettre de bâtir une stratégie plus cohérente. Il est fréquent de
constater une précipitation dans l’action sans effectuer le moindre effort de comprendre la
nécessité ou l’enjeu de ce sur quoi les acteurs s’engagent.
LE MODELE DES RESSOURCES ET COMPETENCES
Selon ce modèle l’entreprise est vue comme un lieu d’utilisation et possession des ressources
et compétences, ainsi ce qui définit la position concurrentielle de l’entreprise c’est l’utilisation
adaptée des ressources et compétences.
Alors, quels sont les types des ressources que doit l’entreprise avoir pour améliorer son
avantage concurrentiel ?
Quelles sont les conditions nécessaires pour dire que cette ressource et compétence constitue
une force pour l’entreprise ?
1- Les Ressources :
a) Ressources immatérielles
b) Ressources Humaines
c) Ressources financières
d) Ressources physiques
a) Ressources immatérielles :
« Intangibles » car moins visibles, elles sont très importantes dans un diagnostic.
b) Ressources Humaines :
* Analyse qualitative : flexibilité, adaptation des compétences aux marchés et aux nouvelles
stratégies etc.
C)Ressources financières :
d) Ressources physiques :
➔ Sa valeur pour le marché pour créer une différence pour les clients et un avantage
pour l’entreprise.
Exemples :
- Source de valeur
2- Les Compétences :
2. Allouer les ressources et concentrer les efforts sur les activités charnières pour rendre
l’entreprise plus compétitive sur son marché.
En affectant les ressources de manière plus efficace tout au long de cette chaîne, l’entreprise
pourra se positionner par rapport aux produits ou aux services des concurrents : un prix inférieur
grâce à un processus de fabrication optimisé ou à l’achat des matières premières à moindre coût,
une nouvelle technologie, une innovation ou fonctionnalité du produit qui permet à
l’organisation de se différencier, une meilleure qualité de fabrication, un meilleur service après-
vente, un délai de livraison plus court grâce à l’organisation logistique, etc. Cette analyse
permet donc de prendre des décisions d’ordre stratégique pour positionner le ou les produits et
services sur le marché en termes de coût ou de différenciation.
Le schéma suivant présente la chaîne de valeur d’une entreprise dans son ensemble.
La chaîne de valeur d'une entreprise comporte neuf catégories d'activités liées les unes aux
autres :
Cinq activités principales : la logistique interne, la production, la logistique externe, la
commercialisation et la vente, le service après-vente
Quatre activités de soutien : les approvisionnements, le développement technologique, la
gestion des ressources humaines (GRH), l’infrastructure de la firme.
▪ Production ou “opérations” : ce sont toutes les activités qui permettent de fabriquer vos
produits finis : assemblage, montage, tests, emballage.
Si vous êtes une entreprise de services, il s’agira de vos activités de réalisation du service.
▪ Services : ce sont toutes les activités qui permettent de maintenir ou augmenter la valeur
du produit/service après l’achat : service après-vente, installation, réparation, entretien,
formation à l’utilisation…
▪ Gestion des ressources humaines : ce sont toutes les activités liées au recrutement, la
paie, la formation, la gestion de carrière, le développement personnel…
▪ Approvisionnements : ce sont toutes les activités qui permettent d’acheter des moyens de
production (matières premières, marchandises, fournitures, services…) au meilleur rapport
qualité-prix.
Cette liste de processus n’est pas limitative et doit s’adapter à chaque entreprise.
Nous avons listé toutes les activités de base et de soutien de la chaine de Porter. Ces maillons
de la chaine constituent soit des sources d’avantages concurrentiels à maintenir ou
développer, soit des activités coûteuses qui ne créent pas de valeur.
La chaine de valeur de Porter permet en cela de catégoriser les activités d’une entreprise en
fonction de sa capacité à créer ou non de la valeur, et donc d’avoir une base pour prendre
des décisions stratégiques par la suite :
▪ Gestion des ressources humaines : activité centralisée par pays ; problème d’image au
niveau de la gestion des RH ; management autoritaire,
Au final, Amazon a développé plusieurs avantages concurrentiels lui ayant permis d’être leader
sur son marché.
CONCLUSION :
Faire le diagnostic interne dans sa stratégie permet à l’entreprise d’évaluer les atouts
concurrentiels dont elle dispose. De toute évidence, ce diagnostic favorise aussi l’identification
des faiblesses qui pourraient constituer un frein ou un obstacle pour ses projets d’avenir.
L’entreprise vit dans un environnement interne et externe qu’elle doit s’évertuer à maîtriser.
C’est en cela que le diagnostic prend toute son importance : évaluer si oui ou non la stratégie
va échouer et si l’investissement envisagé en vaut la peine. Pour ce faire il existe le diagnostic
interne qu’on a traite au niveau de notre expose et il existe un diagnostic externe
concerne l'environnement des organisations. Il permet d'identifier et de distinguer, parmi les
éléments de l'environnement de l'organisation, ceux qui constituent des opportunités et ceux qui
constituent pour elle des menaces. Alors comment peut-on réaliser un diagnostic externe pour
l’entreprise ? et quels sont les outils qui nous aide à réussir cette tache ?
I-La présentation d’Adidas
1-Adidas en quelques mots
Entreprise allemande qui a été fondée en 1924 par Adolf Dassler.
L’entreprise Adidas produit et vend des équipements sportifs allant des chaussures de sport, des running à la basket, en
passant par les vêtements tels que les joggings, les vestes ,les t-shirts ainsi que des accessoires comme les chaussettes, les gants,
les bonnets et les sacs.
reebok
Le groupe Reebok appartenant à la marque est également spécialisé dans les mêmes produits qu’Adidas
taylorMADE
La marque taylorMADE –Adidas golf est spécialisée dans les tenues pour les golfeurs, les clubs et les putters de golf, les
chaussures pour le golf.
CCM Hockey
La marque CCM Hockey quant à elle commercialise des crosses de hockey et des tenues conçues pour jouer au golf.
Rockport
La marque Rockport commercialise des chaussures pour les tenues décontractées ainsi que les vêtements.
Chaussure équipement
Ballon
Foot Maillot officiel
Multi activités
Basket Vêtement de sport
Classiques
Running Vêtement« mode
Autre (ex: boxe)
»
Avec partenariats
Produits dérivés.
Diagnostic interne/Force
Société qui sponsorise de nombreux événements sportifs tels que les Jeux Olympiques
Portefeuille de produits très diversifié qui s’étend de la chaussure de sport aux accessoires.
Couts parfois élevés des produits en raison des innovations technologiques et de la méthode de production
La performance
L’importance
Important Peu important
La conclusion
D’après cette analyse interne on peut déduire que:
‘’La société Adidas est forte ainsi qu’elle a un avantage concurrentiel assez important’’.
DIAGNOSTIC STRATÉGIQUE
EXTERNE
INTRODUCTION
L’évaluation de la situation stratégique de l’organisation se fait par le biais d’un double diagnostic : du point de vue
interne, il consiste à recenser les forces et les faiblesses du fonctionnement de l’organisation, notamment en termes de
ressources humaines, compétences, financières, matérielles, etc. Du point de vue externe, il consiste à identifier les
menaces et opportunités de l’environnement, et à anticiper son évolution.
On distingue ‘le microenvironnement’ qui est l’environnement proche et immédiat de l’organisation (clients,
fournisseurs...) ; Le macro-environnement constitué des facteurs plus larges et éloignés de son environnement immédiat
(facteurs politiques, économiques, technologiques, etc...).
L'objet du diagnostic externe est d'analyser l'attractivité actuelle mais aussi le potentielle d'un secteur. Il s'agit de
déterminer les opportunités (c'est-à-dire les chances à saisir) et les menaces (les risques auxquels il convient de faire face).
Pour comprendre les enjeux auxquels sont confrontées les entreprises, on ne saura trop insister sur le caractère
prospectif du diagnostic externe. Il doit en effet permettre de construire des scénarios d'évolution du secteur. Le diagnostic
externe doit permettre de sélectionner les secteurs sur lesquels l'entreprise juge opportun d'investir ou de désinvestir.
Sur un plan pratique, la question qui se pose est celle de savoir sur quels environnements le diagnostic doit porter.
L'environnement immédiat proche de chaque domaine d'activité stratégique actuel de l'entreprise, est bien évidemment
concerne prioritairement ; Le diagnostic peut en effet conduire à investir ou à désinvestir à partir des activités actuelles
Mais l'entreprise peut également être amenée à effectuer le diagnostic de secteurs connexes à l'activité actuelle, en
termes de clients, de zones géographiques, de circuit de distribution ou de technologies et c'est alors un environnement plus
lointain qu'il convient d'analyser.
Enfin, le diagnostic externe peut porter sur des secteurs sans lien avec les activités actuelles de l'entreprise, ceci dans
une perspective de développement ; dans се cas, les environnements les plus éloignés doivent être pris en compte.
I. Environnement global de l’entreprise
L'environnement est constitué de tous les facteurs extérieurs à l'entreprise.
L'analyse de l'environnement est une nécessité car l'ensemble des facteurs influençant l'entreprise constituant des
opportunités ou des menaces, on distinguant bien deux phases de l'analyse :
La détermination des facteurs macro-environnementaux ou micro-environnementaux influençant l'entreprise.
La classification des éléments en opportunités ou menaces pour l'entreprise étudiée.
Macroenvironnement
Microenvironnement
L’entreprise
1. Le macro-environnement
Le macro-environnement désigne l’environnement global au sein duquel l’entreprise évolue. Il s’agit des
caractéristiques générales de l’économie et de la société qui peuvent influencer l’entreprise. Les variables issues du macro-
environnement agissent sur le fonctionnement de l’entreprise dans un sens positif ou négatif. Ce sont des facteurs qui
influencent l’entreprise, mais sur lesquels l’entreprise n’a que peu de pouvoir. C’est la raison pour laquelle on parle de
facteurs « externes » à l’entreprise, c’est-à-dire qu’ils ne dépendent pas de son activité.
Le macro-environnement désigne donc l’environnement au sens large de l’organisation. On analysera à travers ses
composantes : Politique, Economique, Socioculturelle, technologique, écologique et légale (Modèle PESTEL).
Il s’agit en effet d’identifier, pour chacune d’elles, les éléments qui impactent l’organisation et dont elle doit tenir
compte pour définir son positionnement stratégique.
Opportunités Menaces
Economique Baisse des taux d’intérêt qui Crise économique qui réduit
réduisent le coût des le pouvoir d’achat des
investissements. clients.
2. Le micro-environnement
Micro-environnement est constitué des acteurs qui entretiennent des relations de proximité avec l’organisation. Pour
une entreprise, il s’agit de ses clients, ses fournisseurs, ses apporteurs de capitaux (banquiers, actionnaires…). Pour une
association, ses adhérents, ses parrains et mécènes, des collectivités locales qui la subventionnent. Et pour une organisation
publique, ses usagers, les autres organisations de son territoire pour les collectivités publiques, les banques qui les
financent.
Clients
Fournisseur Concurrents
s
L’entreprise
Institutions
Infrastructures financières
Le micro environnement désigne donc l’environnement proche des organisations, les acteurs avec lesquels elle
entretient des relations directes, et plus généralement ce qui affecte directement et singulièrement une organisation.
Si l’entreprise doit penser en termes de concurrence mondiale les sources de sa compétitivité se trouve avant tout au
niveau local. Le capital, le savoir, les matières premières, la main d’œuvre sont des facteurs extrêmement mobiles.
Les entreprises doivent analyser leur proche environnement afin de découvrir ce qui va déterminer leurs avantages
concurrentiels, et améliorer leurs compétitivités.
Une entreprise doit analyser son micro environnement en utilisant le modèle des 5 forces de PORTER pour définir sa
propre stratégie.
Opportunités Menaces
Clients Un client régulier augmente le volume de ses Perte d’un grand nombre de
commandes. clients qui va contracter avec
un concurrent.
Cette distinction entre le micro et macro environnement permet d’analyser l’environnement de l’organisation de
façon plus méthodique et de mesurer plus facilement son impact sur l’organisation.
A retenir : L’évaluation de la situation stratégique de l’organisation de l’organisation se fait par le biais d’un double
diagnostic : du point de vue interne, il consiste à recenser les forces et les faiblesses du fonctionnement de l’organisation,
notamment en termes de ressources (humaines, compétences financières, matérielles..).
Du point de vue externe, il consiste à identifier les menaces et opportunités de l’environnement et à anticiper son
évolution. On distinguera le microenvironnement qui est l’environnement proche et immédiat de l’organisation (clients,
fournisseurs..) de son Macro-environnement constitué des éléments plus larges et éloignés de son environnement immédiat
(éléments politiques, économiques, technologiques..)
le modèle PESTEL peut aider à déterminer quelles tendances politiques, économiques sociologique, technologique,
écologiques et légales peuvent affecter les organisations, à partir de ces facteurs globaux , il est possible d'identifier les
tendances structurelles, c'est à dire les caractéristiques de l'environnement général qui peuvent différer d'une zone
géographique a l'autre et ainsi favoriser certaines organisations ou en défavoriser d'autres, on peut schématiser l'ensemble
de ces tendances comme suit :
A la méthode PESTEL, il faut ajouter une variable qui va intégrer à chacun de l’environnement puisque nous vivons dans
un monde mondialisé.
Le Facteur International :
Prise en compte de la mondialisation.
Exemple : Poids des FMN, ouverture et dépendance des économies, rôle des pays émergents (comme la Chine),
réglementation communautaire.
LES ETAPES :
• Recenser pour l'ensemble des critères PESTEL les données issues de la veille marketing ou d'études sur l'ensemble
des domaines ou sur l'un d'entre eux plus précisément.
• Hiérarchiser les données en fonction de leur incidence sur le marché et sur les capacités de l'entreprise à l'atteindre.
• Isoler les faits les plus pertinents, à retenir lors du diagnostic ; les classer en menaces ou opportunités.
Grâce à la matrice PESTEL, vous pourrez décider d’une politique d’entreprise engageant des moyens financiers,
humains et matériels pour plusieurs années. Pour vous, entrepreneurs de tous secteurs, c’est un excellent outil
marketing pour prendre les bonnes décisions aux bons moments et optimiser votre plan d’action
Commercial.
Comment mettre en œuvre une analyse PESTEL ?
Faire l'inventaire des variables pertinentes s'inscrivant dans ces 6 grands ensembles de facteurs.
Dégager des tendances d'évolution structurelle à moyen et long terme
À partir de ces tendances, prévoir des scénarios d'évolution du marché dans lequel s'inscrit le développement de
votre entreprise.
Il ne s'agit pas de simplement faire une liste, mais plutôt d'identifier des variables pivots, ces facteurs clés qui vont
déterminer la structuration de votre marché. Leur bonne identification et leur anticipation sont au cœur d'une analyse
PESTEL réussie. Il vous faut également pondérer l'importance des catégories en fonction du secteur d'activité : pour une
start-up, l'environnement technologie est primordial, mais si votre activité est en interface avec des consommateurs, les
critères sociaux sont également à surveiller en priorité.
Enfin, sachez que vous pouvez réaliser une analyse PESTEL différente pour chaque branche d'activité d'une
entreprise, ou pour chacune des zones géographiques dans lesquelles s'inscrit son activité.
Précautions à prendre :
Si un domaine n'est pas pertinent à prendre en compte, ne pas chercher à l'analyser, coûte que coûte.
C'est une façon d'analyser l'environnement, il en existe d'autres qui peuvent être plus appropriées.
Nouveaux
entrants
Pouvoir de Pouvoir de
Intensité de
négociation négociation
la
des de clients
concurrence
fournisseurs
Produits de
substitutions
1. Le pouvoir de négociation des clients : est définit par la capacité des acheteurs à négocier le prix et /ou les
conditions de ventes, cette capacité détermine donc la rentabilité du marché. Le rapport «nombre de clients /nombre
d’entreprises » est déterminant dans ce cas, par exemple un marché contenant peu de clients et beaucoup
d’entreprises renforcera logiquement le pouvoir de négociation de ces même clients. La standardisation des produits
et les produits de substitution renforcent grandement le pouvoir des clients car d’autres produits équivalents sont
disponibles à des prix inférieurs au marché en place.
2. Le pouvoir de négociation des fournisseurs :est définit par leur capacité à imposer leur conditions à un marché.
Cette capacité de négociation a un impact direct et inversement proportionnel à celui des clients. La diversité des
produits du marché et un faible nombre de fournisseur sur le marché augmentent le coût de changement des
fournisseurs et donc logiquement le pouvoir de ces mêmes fournisseurs.
3. La menace de produits de substitution : les produits de substitution peuvent être considérés comme une alternative
par apport a l’offre du marché. Ces produits sont dus à l’évolution de l’état de la technologie ou à l’innovation. les
entreprises voient leurs produits être remplacés par des produits différents. ces produits ont souvent un meilleur
rapport « prix / qualité » et viennent d’un secteur où sont réalisés des profits élevés. ces produits de substitution
peuvent être dangereux, et l’entreprise doit être en mesure d’anticiper pour faire face à cette menace.
4. La menace de nouveaux entrants : l’arrivée d’entrants potentiels sur un marché peut être freinée par l’existence de
barrières à l’entrée.
Cette menace est d’autant plus forte quand :
-Les investissements initiaux nécessaires pour entrer sur le marché sont faibles et rapidement rentabilisables.
-Aucun brevet sur les technologies n’existe
-Il y a peu de normes ou de réglementations
-Aucune barrière culturelle n’existe
-Les canaux de distributions sont disposés à accueillir facilement de nouveaux acteurs
-Les économies d’échelle sont faibles.
5. L’intensité concurrentielle intra-sectorielle : la rivalité entre les concurrents en place sur un secteur d’activité exerce
une force sur l’ensemble des acteurs au niveau des prix, de la communication etc.
Cette pression concurrentielle est d’autant plus forte quand :
-Il est difficile pour une entreprise de se retirer du marché.
-Le taux de croissance du secteur est faible.
-Les couts fixes sont élevés.
-Beaucoup d’acteurs sont en place.
Le modèle original néglige une forme de pression sur les entreprises : les contraintes légales imposées par l’ETAT. C’est
pourquoi ce modèle a évolué : nous parlons maintenant des 5 forces (+1)
6. Les contraintes légales imposées par l’Etat : lois, règlements et normes
La législation des pouvoirs publics peut avoir un impact fort lorsque :
*l’entrée sur un marché est soumise à un agrément ou une licence (ex téléphonie mobile). Le nombre d’entreprise est
régulé.
*l’absence d’aides financières (subventions, etc.)
*les contraintes sécuritaires sont importantes (ex : alimentation)
*l’interdiction totale d’une composante d’un produit ou du produit lui-même
Nouveaux
entrants
+ 1 L'ETAT
Pouvoir de
négociation Intensité de la Pouvoir de
des concurrence négociation de
fournisseurs clients
Produits de
substitutions
2. Limites
Limites du modèle :
Le modèle des cinq forces concurrentielles présente un paradigme quasi-exclusivement concurrentiel où le gain de
l’entreprise se fait au détriment des autres parties prenantes. Ce que l’un gagne, l’autre le perd. C’est une vision trop
restreinte des marchés tels qu’ils fonctionnent aujourd’hui.
Le modèle de porter est largement centré sur l’environnement de l’entreprise c’est un point de départ pertinent mais
qui s’avère aussi insuffisant. Il faut agrandir la réflexion à l’entreprise elle-même et en particulier aux ressources
dont elle dispose.
C. Analyse SWOT
« La matrice SWOT est un outil de stratégie d’entreprise permettant de déterminer les options stratégiques
envisageable au niveau d’un DAS ; Elle tire l’avantage de synthétiser les forces et les faiblesses de l’entreprise au regard
des opportunités et des menaces générées par son environnement ».
L’environnement interne de l’entreprise comprend les éléments qui se trouvent dans l’intérieure de l’organisation. Ce
sont des différents domaines fonctionnelles d’activité comme : la production, le personnel, le marketing, les finances, la
technologie, la culture organisationnelle.
L’environnement externe de l’organisation comprend les éléments qui ont une influence indirecte sur l’activité de
l’entreprise. L’environnement externe regroupe deux types des facteurs d’influence directe et d’influence indirecte.
L’analyse SWOT consiste à déterminer si la combinaison des forces et des faiblesses de l’organisation est à même
de faire face aux évolutions de l’environnement, ou s’il est possible d’identifier ou de créer d’éventuelles opportunités qui
permettraient de mieux tirer profit des ressources uniques ou des compétences distinctives de l’organisation.
Dans les deux cas, on cherche à établir une adéquation entre d’une part la capacité stratégique de l’organisation et
d’autre part les facteurs clés de succès de l’environnement, soit en modifiant l’une (par acquisition de nouvelles ressources
et compétences), soit en modifiant les autres (en s’adressant à un nouveau marché ou en cherchant à transformer les
pratiques établies sur le marché existant).
Les forces de l’entreprise : Ce sont les succès de l’organisation, sont les caractéristiques bonnes qui contribuent à
l’obtention de l’avantage concurrentielle et donne à l’entreprise une position forte sur le marché. Les forces sont utilisées
pour l’élaboration de la stratégie de l’entreprise.
Par exemple : une technologie moderne, une bonne réputation pour les clients et la société, une haut qualité des
produits, leader dans les couts de production.
Les faiblesses sont liées avec l’insuffisance de quelque chose dans l’entreprise qui est important pour le déroulement
normale de l’activité. Les faiblesses doivent être liquidées et transformées en forces.
Par exemple: faible qualité des produits, la manque d’une bonne stratégie, haut cout de production, manque du technologie
moderne, etc.
Les opportunités peuvent assurer une croissance maximum du profit et de l’avantage concurrentielle pour
l’entreprise. La stratégie de l’entreprise doit être orientée vers l’identification des opportunités qui peuvent augmenter
l’activité de la firme.
Par exemple: l’apparition des nouvelles technologies, la réduction des barrières commerciales, les nouveaux canaux de
distribution, l’amélioration de la politique fiscale, etc.
Les menaces : C’est un groupe des facteurs de l’environnement qui peuvent influencer négativement la situation de
l’organisation.
Par exemple: l’apparition des nouveaux concurrents, la réduction des ventes, la situation négative de la démographie, une
politique d’état pas favorable pour les entreprises.
LES STRATEGIES QUI DECOULENT DE LA MATRICE SWOT
La matrice SWOT est aussi utilisée pour donner une impulsion pour se développer. Elle sera déclinée en plan d’actions qui
aura pour but de mettre en œuvre l’une des quatre stratégies.
Atouts
- Attire l’attention sur la nécessité de faire un diagnostic pour formuler la stratégie.
- Insiste sur l’articulation complexe entre interne et externe.
- Un modèle utilisable sur de nombreuses circonstances.
Limites
- Opposition interne/externe de moins en moins tranchés (porosité des frontières de l’organisation : alliances,
outsourcing, quasi-totalement ou indépendante.
- Notion de « bon »/ « mauvaise » toute relative (menace ou opportunité par rapport à l’entreprise ; Forces ou
faiblesses par rapport à l’environnement).
- Caractère équivoque des catégories (interprétation nécessaire.
Précautions à prendre :
- Parfois, une même évolution de l’environnement peut s’interpréter aussi bien en opportunité qu’en menace, suivant
la capacité de l’université à la saisir ou non.
- -Les dirigeants, par prudence, ont souvent tendances à sous-estimer les opportunités et à surestimer les menaces.
A RETENIR
- L’analyse SWOT doit permettre de confirmer ou infirmer le meilleur chemin pour atteindre les objectifs généraux.
- Il convient alors de préconiser des axes visant à :
- Sécuriser les faiblesses et se prémunir des menaces ;
- Consolider les forces et développer les opportunités
III. Analyse du marché
Quelles sont les outils d'analyse et de connaissance du marché?
Le marché peut être défini selon deux optiques: l'optique offre (le produit) et l'optique demande (le consommateur).
L'optique offre : Le marché est un ensemble de produits considérés par le consommateur comme substituables.
L'optique demande : le marché est composé d'un ensemble de consommateurs. Il peut être découpé en groupes
(segments) homogènes selon de nombreux critères : âge, sexe, revenus, style de vie…
L'étude de marché est à réaliser lors de l'analyse d'un nouveau marché potentiel ou lors d'une nouvelle orientation
stratégique. L'objectif de l'étude d'un marché est d'identifier les intervenants (offreurs, acheteurs, distributeurs,
prescripteurs…), leurs stratégies et leurs attentes.
Les outils d'analyse et de connaissance du marché (étude de marché, du comportement du consommateur…)
permettent d'éclairer et de fonder les choix stratégiques.
L'analyse des groupes stratégiques consiste à étudier la position de l'entreprise et celle de ses concurrents dans le
secteur. Cela passe par l'identification des groupes stratégiques (on parle de "carte" des groupes stratégiques).
Un groupe stratégique rassemble des entreprises d'un même secteur d'activité qui adoptent des stratégies similaires.
Déterminer les groupes stratégiques permet à l'entreprise :
De repérer l'ensemble des groupes existants dans le secteur d'activité pour comprendre la stratégie des autres
entreprises.
De connaitre les facteurs clés du succès (FCS) dans les différents groupes stratégiques.
De savoir qui sont ses concurrents directs, C'est-à-dire ceux qui appartiennent au même groupe stratégique
qu'elle.
D'étudier la possibilité de changer de groupe stratégique et la pertinence de cette décision.
En effet pour construire les groupes stratégiques, un certain nombre d'indicateurs ont été proposés en 1982 par PORTER,
puis en 1986 par J. MCGEE et H.THOMAS. Ces indicateurs permettent de distinguer les entreprises suivant leur périmètre
d'activité et leur positionnement. Dans certaines analyses, des variables objectives et quantifiables sont utilisées pour
déterminer les groupes stratégiques. Dans d'autres par contre, l'approche développée est plus perceptuelle, les variables
retenues sont subjectives.
Périmètre
Diversité des produits (ou des services)
Extension géographique
Nombre de marques détenues
Nombre de segments de marché couverts
Intégration verticale
Taille
Réseaux de distributions utilisés
positionnement
CONCLUSION
Le diagnostic externe est un complément indispensable du diagnostic interne pour établir un diagnostic stratégique solide.
Le diagnostic stratégique est une étape nécessaire et un outil indispensable avant tout choix et toute décision
stratégique.
Il permet d'éviter des erreurs dans les estimations des ressources et des moyens disponibles pour faire face aux diverses
pressions de l'environnement de l'entreprise.
CAS PRATIQUE
FICHE D'IDENTITÉ
✓ Nom :HUAWEI Technologies
✓ Fondateur : Ren Zhengfei
✓ Pays :Chine
✓ Date de création :1987
✓ Secteursd'activité :Infrastructures téléphoniques, smartphones
HUAWEI est un groupe chinois qui a été fondé en 1987, et qui regroupe tout ce qui est
infrastructures téléphoniques et fabrication et commercialisation de smartphones.
En 2017, le groupe a vendu 153 millions de téléphones contre environ 140 millions en
2016, soit une hausse d'environ 10%. HUAWEI possède 10% de part de marché, et
prévoit pour 2020 un chiffre d'affaires qui devrait dépasser les 150 milliards de dollars.
Le bénéfice du groupe a par ailleurs augmenté de 28% en 2017 ; il se rapproche donc
d'Apple, autant pour le bénéfice que pour le chiffre d'affaires ou le pourcentage de parts
de marché. Le marché de la téléphonie mobile et plus particulièrement
du smartphone représente un taux de pénétration de 65% en 2016 et 68% en 2017.
MISSION OBJECTIFS
VISION
L'industrie des technologies représente l'un des marchés les plus importants et les plus
rentables au monde, avec deux acteurs principaux, Samsung et Apple, qui détiennent une
part de marché mondiale combinée de 34%.
Huawei, quant à lui, est l'un des plus importants fournisseurs mondiaux de
smartphones à faible coût, avec une part de marché mondiale de 15,8%
HUAWEI est connue dans le monde entier pour ses propriétés dynamiques dans le
secteur de l'électronique.De plus, HUAWEI se développe énormément par rapport aux
autres entreprises de technologie.
Les produits de HUAWEI sont relativement meilleur marché que ceux de concurrents
tels que Samsung et Apple et que, par conséquent, leur prix abordable attire de nombreux
consommateurs. En outre, la société est innovante et a mis au point de nombreux produits
différenciés sur le marché ; les produits différenciés augmentent la valeur pour les
consommateurs, ce qui accroît leur satisfaction. Enfin, la collaboration stratégique de
HUAWEI avec des partenaires mondiaux tels que Google et IBM (International Business
Machine Corporation) accroît l'accès de l'organisation à des ressources et à des marchés
importants, ce qui contribuera à la durabilité à long terme.
2. Les Faiblesses :
3. Les Opportunités :
1. Les menaces :
3. Rivalité concurrentielle :
HUAWEI, qui est le plus grand fournisseur mondial de smartphones à faible coût, doit
faire face à une forte concurrence sur les marchés des smartphones et des ordinateurs bas
de gamme, tant au niveau local qu’international, de concurrents majeurs tels que Lenovo,
Xiaomi, OPPO, entre autres, qui fabriquent des produits similaires, tels que les tablettes,
les smartphones et les ordinateurs gammes de prix. Cela réduit les coûts de changement
de produit et permet donc aux consommateurs de passer facilement des produits
HUAWEI aux produits concurrents, ce qui entraîne une baisse des ventes. Cela a entraîné
des guerres de prix, des innovations de produits et une vaste publicité pour les produits
nouveaux et existants.
Ceci est considéré comme une menace faible par HUAWEI car il existe peu de substituts
à ses produits pour smartphones, tablettes et ordinateurs, notamment les téléphones, les
radios bidirectionnelles et les téléphones par satellite. Celles-ci sont considérées comme
démodées par la génération moderne, car contrairement aux smartphones, vous ne pouvez
pas accéder aux médias sociaux ou à Internet lorsque vous utilisez un téléphone ou une
radio bidirectionnelle. En outre, les téléphones par satellite entraînent des coûts
d'exploitation élevés, des retards de traitement et des problèmes d'interférences par
rapport aux téléphones intelligents.
Ceci est considéré comme une menace faible par HUAWEI car il nécessite d’énormes
investissements en capital, des ressources humaines qualifiées coûteuses et beaucoup de
temps pour créer pleinement une entreprise de technologie et pouvoir faire face à la
concurrence avec les entreprises existantes tant au niveau local qu’international. En outre,
il existe peu de fournisseurs expérimentés dans le secteur des technologies et il serait
donc très coûteux pour un nouvel entrant d’obtenir des produits de fournisseurs, ce qui
limiterait l’entrée sur le marché. En outre, la différenciation des produits, la stratégie de
marque et le pouvoir de marketing de certaines entreprises technologiques telles
qu’Apple et Samsung empêchent les nouveaux venus de prospérer. Par exemple, Apple
dispose de son propre système d'exploitation avec un écosystème étendu de produits qui
le différencie clairement des autres produits, ainsi que de son potentiel de
commercialisation élevé qui ne favorise pas un nouvel entrant
(HUAWEI-porters-five-forces-analysis-2018)
Conclusion
En guise de conclusion, après avoir traiter les différents composants du macro et micro-
environnement d’une part nous pouvons constater que le diagnostic stratégique en
général est une étape nécessaire et un outil indispensable avant tout choix et toute
décision stratégique. Il permet donc d’éviter des erreurs dans les estimations des
ressources et des moyens disponibles pour faire face aux diverses pressions de
l’environnement de l’entreprise .
Introduction :
Nous parlons toujours de la segmentation marketing et son importance dans le découpage du marché, bien
que la base qui nous permet l’analyse globale des activités et la prise de décision au sein de l’entreprise est
la segmentation stratégique c’est pour ceci quelle revêt une grande importance, et donc il parait nécessaire
de la définir en premier lieu, présenter le rôle qu’elle joue, ses niveaux et ses différents critères.
La segmentation stratégique est l’outil clé de la stratégie de l’entreprise, c’est la pratique de découpage
visant à faire émerger des groupes existant d’activités homogènes, dont l’entreprise va pouvoir évaluer le
potentiel. Sur base des opportunités et menaces et en tenant compte des force et faiblesses de l’entreprise.
L’objectif final est l’allocation des ressources de la manière la plus optimale possible et les utiliser dans les
stratégies prometteuses qu’elle dégage en cherchant notamment ce que l’on appelle des synergies entre
groupes.
Autrement dit, la segmentation stratégique est le découpage des activités de l’entreprise en un certain
nombre de sous ensemble d’activités homogènes dans le but de réaliser un diagnostic et d’effectuer des
choix stratégiques.
Selon les auteurs et les approches, les sous-ensembles homogènes portent des intitulés divers, mais
recouvrent globalement la même réalité. Nous considérons comme synonymes les termes centres d’activités
stratégiques (CAS), segment stratégique, strategic business unit (SBU), domaine d’activité stratégique
(DAS).
Un domaine d’activité stratégique (DAS) est un sous ensemble d’activités dont les facteurs clés de succès
(FCS) sont similaires et qui partagent des savoir-faire identiques. C’est un ensemble homogène d’activités
qui nécessitent une réponse stratégique spécifique.
La segmentation stratégique est essentielle car elle facilite l’analyse et la prise de la décision stratégique, et
ce pour au moins cinq raisons :
Chaque DAS mis en évidence se trouve confronté à des concurrents spécifiques
Chaque DAS mis en évidence se trouve confronté à des évolutions spécifiques des modes de
consommation des clients concernés.
Chaque DAS mis en évidence se trouve confronté à des évolutions technologiques spécifiques
-Sur chaque DAS l’entreprise doit chercher à obtenir la combinaison spécifique des facteurs clés de
succès, c’est à dire les éléments qu’ils convient de maitriser pour générer un avantage concurrentiel
durable dans l’état actuel du marché concerné.
Chaque DAS peut (et devrait) l’objet d’une stratégie spécifique compte tenu des caractéristiques
précédentes
En permettant d’identifier les DAS, la segmentation stratégique évite donc de mener des analyses englobant
systématiquement toute l’entreprise. De telles analyses manquent en effet de finesse et conduisent souvent à
opérer des choix pur l’ensemble de l’entreprise alors que plusieurs technologies cohabitent (avec leurs
avantages et leurs inconvénients).
5
1.3- Les niveaux de la segmentation stratégique :
Avant d’entamer dans le processus de la segmentation stratégique il semble intéressant d’examiner les
différents niveaux de segmentation utilisables pour comprendre et définir l’entreprise dans son
environnement.
Nous avons donc pris l’habitude de distinguer plusieurs niveaux de segmentation qui sont généralement
décrits de la façon suivante :
Les critères de la segmentation stratégique sont en nombre limité pour permettre une meilleure facilité
d’utilisation, cependant certaines variables à examiner peuvent quelquefois recouvrir des interprétations
différentes de la réalité.
conception produit
production
commercialisation
services (rendus au client ou au produit)
Il s’agit tout naturellement des mêmes activités que pour la définition du métier.
Il ne faut pas faire cohabiter, au sein d’un même segment stratégique, des entités de l’entreprise qui soit
n’exercent pas les mêmes activités.
b) Marché spécifiques :
Ce sont les marchés ayant la même ou les mêmes spécificités ou bien si c’est le contraire.
Par exemple le marché professionnel ou marché grand public chacun de ces deux marchés à son propre
mode de fonctionnement, d’utilisation des produits, de critères d’achat ainsi que de mode
d’approvisionnement sont en principe deux marchés spécifiquement différents. En fait la spécifi
marché est démontrée lorsqu’il devient nécessaire de réaliser des investissements spécifiques pour le servir,
notamment lancement de produits ou de services spécifiques au marché.
c) Type de distribution :
Il s’agit de considérer les différents circuits de distribution que les lignes des produits utilisent pour mettre
l’offre à la disposition du consommateur, Chaque mode de distribution possède ses propres facteurs clés de
succès.
Pour se situer à un niveau d’analyse de type stratégique, il faudra regrouper les modes de distribution qui
nécessitent les mêmes compétences ; sinon nous allons se situer à un niveau de découpage marketing.
Elle permet de prendre en considération les spécificités qui peuvent être propres à une ligne de produit par
rapport aux autres.
Soit habitude prise suite à une accoutumance a une demande bien particulière du marché. Et dans ce
cas la variable risque de faire double emploi avec « marché spécifique » (en effet la spécificité du
marché est entrainée par le type de besoin, le type de consommation, etc.)
Soit d’un usage particulier d’une technologie et dans ce cas, la variable peut éventuellement faire
double emploi avec une variable explicitée plus loin (« compétence et technologie requises »)
Il n’y a pas lieu, en principe, de mettre dans le même segment stratégique des lignes de produits qui
possèdent une base d’expérience non commune.
Il s’agit de mettre en avant la réalité des couts ; entre ceux qui sont partagés par plusieurs lignes de produits
et ceux qui sont spécifiques à chacune des lignes et de voir si pour certaines lignes de produit dans le même
segment stratégique.
f) Le type de la clientèle :
Cette variable est utilisée pour regrouper les clients de telle sorte qu’ils ne figurent pas dans le même
segment stratégique que des lignes de produits s’adressant a des clients possédant les mêmes facteurs clés de
succès donc pour lesquels ces lignes de produit peuvent construire et exercer le même avantage
concurrentiel. Ceci entraine que ces clients aient la même intensité de la demande, les mêmes critères
d’achats, les mêmes habitudes d’achats, etc.
La spécificité des compétences requises, nous visons plus spécialement ici la compétence managériale. La
question qui se pose est celle de savoir si la même équipe de direction peut manager deux segments. La
bonne réponse est OUI si ces deux termes d’avantage concurrentiel à construire puis à défendre. En
revanche, si ce n’est pas le cas, il semble raisonnable de conseiller de ne pas les regrouper au sein du même
segment stratégique.
La deuxième variable précisée concerne la technologie. Par la définition de segment stratégique, il est clair
que les lignes de produit constituant un segment stratégique doivent maitriser les mêmes technologies
puisqu’elles doivent construire le même avantage concurrentiel.
« Compétence et technologies requises » sont associées sous la même rubrique. En effet pour le manager
d’une entité de haute technologie, il est préférable de comprendre les enjeux technologiques et d’être
capable même de faire les bons choix d’investissements en termes de recherche et d’application.
h) Le marché pertinent :
Le critère géographie repose sur l’existence de localité, de régions et de pays mais aussi d’existence du
climat de zones économiques, de stades de développement des économies de la maitrise des technologies
Il faut éviter deux excès lorsqu’on détermine la dimension géographique d’un segment stratégique :
le premier consiste à sous-estimer les efforts pour exporter et à mettre dans le même segment des
lignes de produit qui se trouveront suivant les pays dans des situations compétitives différentes
le second à ne penser que local et donc faire preuve de myopie stratégique ce qui dans ce cas
conduirait à ne pas faire jouer les synergies et donc à ne pas optimiser l’allocation des ressources
nécessaire pour la construction de l’avantage concurrentiel.
1.5- Classement des critères de segmentation stratégique :
Les critères de segmentation stratégique peuvent être classés en trois catégories de variables appartenant soit
:
Au client c'est-à-dire la demande.
Variables externes :
Client
Distribution
Marché
Variables produit :
Critères de segmentation
Compétences
Technologie
Variables internes :
La segmentation stratégique et une démarche indispensable et préalable à la plupart des diagnostics des
organisations. Cependant elle ne doit pas être confondue avec la segmentation marketing. Avec laquelle elle
peut s’articuler mais qui porte des éléments très différents. Alors que la segmentation stratégique porte sur
l’ensemble de l’organisation pour identifier les DAS, la segmentation marketing se fait au sein d’un DAS de
l’organisation pour identifier les clientèles potentielles, des sites de production, des marques, des brevets ou
encore des ressources financières. Les segments de marché (issus de la segmentation marketing) sont
constitués de consommateurs uniquement. Les différents segments de marché identifiables au sein d’un
DAS montrent qu’un segment stratégique n’est jamais totalement homogène ne serait-ce qu’en terme de
clients servis
Il est particulièrement important de bien différencier ces deux modes de segmentation. En effet quand on
parle segmentation on parle critères de segmentation. Or le segment stratégique vivant à l’intérieur d’un
domaine stratégique. Il est clair que :
d’une part certain critères que nous allons utiliser pour mettre en œuvre la segmentation stratégique
sont de même nature que des critères de segmentation marketing.
et d’autre part il va être nécessaire de relier ce découpage de l’entreprise au marché
Il est donc important maitriser l’usage de ces deux types de segmentation pour comprendre l’utilisation
optimum de critères qui semblent, dans une première approche, être de même nature.
Afin de rendre plus lisibles les différences de nature essentielles entre la segmentation stratégique et la
segmentation marketing, il est intéressant de les comparer à partir d’éléments clés :
Utilisation Permet de construire des offres c’est-a-dire Permet d’allouer les ressources stratégiques
un marketing mix en cohérence avec les pour :
besoins des segments de clients cibles - développer
- créer
- ou décider d’abandonner les activités
Situation Les segments marketing changent au rythme Les segments stratégiques changent au
dans le temps des changements comportementaux des rythme de mouvement de grande ampleur
clients. dans l’environnement (technologies modes
donc court et moyen terme de distribution, changements majeurs de
clients…)
Donc a moyen et long terme
Conclusion :
La segmentation stratégique et un atout indispensable dans la première étape de la démarche stratégique qui
s’effectue au niveau méso-économique, qui permet de définir les DAS de l’entreprise auxquelles on peut
allouer les ressources de manière indépendante et qui ont la même combinaison des facteurs clés de succès,
et qui aident notamment a la prise de décisions, dont les critères qui sont classés selon trois catégories de
variables et dont la diversité dépend de ces dernier, et enfin la différence qui existe entre la segmentation
marché qui traite le particulier et la segmentation stratégique qui traite le niveau général.
Axe2 : Les types et méthodes à suivre pour effectuer une segmentation stratégique
Introduction :
La segmentation stratégique est l’une des étapes décisives du processus de diagnostic stratégique, qui se
décompose en type et qui requiert des méthodes qui permettent sa réalisation de la manière la plus fine
possible.
Nous distinguons selon les auteurs de Strategor (1997) que la segmentation stratégique peut être réalisée par
découpage ou par regroupement en prenant en compte la contrainte du marché qui doit être pertinent.
Il s’agit d’étudier l’entreprise dans sa globalité, en identifiant ses différents domaines d’activités stratégiques
et analysant les différences entre chacune de ses activités en se basant sur des critères tel que :
le type de clientèle concernée : industries / grand public, sexe / âge / catégories socioprofessionnelles
/ style de vie.
la fonction d'usage : besoins / critères d'achat
les circuits de distribution : type du réseau de distribution (exemple : grande distribution)
la concurrence : présence de concurrents identiques dans deux produits
la structure des coûts : comparaison des coûts partagés et des coûts spécifiques
Il consiste à regrouper les produits de l’entreprise en segments stratégiques, en prenant en compte les
critères suivants :
La substituabilité : quand deux produits sont substituables sur un marché c’est-à-dire qu’ils exercent
la même fonction ou satisfaisant le même besoin.
Le partage des ressources : C’est lorsque ces deux produits ont la même structure des couts,
nécessitent les même ressources et compétences particulières ou lorsque l’exécution de ces produits
est plus efficace en les regroupant que séparément (synergie)
Part relative du marché détenu par l'entreprise = Propre part de marché de l'entreprise considérée / Part
de marché de son principal concurrent
-Si la part de marché est inférieure à 1 (ratio moyen) : elle est dite faible.
-Si la part de marché est supérieure à 1 : elle est dite forte.
Le croisement des deux dimensions taux de croissance (fort et faible) et parts de marché (fortes et faibles)
permet de faire apparaître quatre catégories d'activités.
Les vedettes ou « stars » : caractérisés par une part de marché forte et un taux de croissance du marché fort.
Leur nom indique qu'il représente l'avenir de l'entreprise, à la base de la croissance de l'entreprise. Ces activités
s'autofinancent.
Les vaches à lait : caractérisées par une croissance faible du marché et une part de marché relative forte. Ces
produits assurent le profit immédiat de l'entreprise, d'où leur nom. C'est là que se situent les activités les plus
rentables à court terme pour l'entreprise. Elles contribuent aux bénéfices de l'entreprise.
Les dilemmes ou « enfants à problèmes » : caractérisés par une part de marché faible (inférieur à celle du
principal concurrent) et une croissance forte (fort taux de croissance du marché). Ils sont appelés « dilemmes »
car ils peuvent devenir soit « vedettes » en cas de succès c'est à dire s'ils acquièrent une position concurrentielle
forte sur le marché (il convient alors de les développer) soit « poids morts » en cas d'échec. Ces produits
contribuent à la croissance de l'entreprise mais pas aux bénéfices.
Les poids morts ou « canards boiteux » : caractérisés par une part de marché faible et une croissance faible.
Ils ne contribuent ni à la croissance, ni au bénéfice de l'entreprise. Ils ont peu d'intérêt pour l'entreprise car leur
taux de croissance faible implique une situation concurrentielle en matière de prix et la part de marché faible
suggère une compétitivité faible de l'entreprise sur ce marché. L'entreprise peut les relancer s'ils contribuent au
profit et ne nuisent pas à son image de marque. Elle peut également avoir intérêt à les abandonner ou à les
maintenir sans investissement.
Pour améliorer la visualisation du portefeuille, chaque DAS ou chaque activité c'est à dire chaque couple
produit/marché, est situé sur la matrice dans la case qui lui correspond. L'activité est représentée par un
cercle dont la surface est proportionnelle à la part du chiffre d'affaires réalisé par l'entreprise sur ce domaine
d'activité.
La présentation des différents produits de l'entreprise par le biais de la matrice BCG permet l'évaluation de
chaque produit ou DAS et également de porter un jugement sur l'équilibre d'ensemble des activités de
l'entreprise et donc du portefeuille d'activité. Et découvrir ainsi les manœuvres stratégiques les plus pertinentes
pour améliorer la composition du portefeuille.
Renforcement-Développement (orange foncé) : quand le D.A.S est en position intéressante sur les
marchés porteurs – Investir pour défendre ou renforcer sa position.
Maintien et rentabilisation (orange clair) :
– Quand le marché n'est que peu ou pas porteur : développer la rentabilité en se focalisant sur les D.A.S
concernés
– Ou quand la position concurrentielle de l'entreprise est faible sur un marché attractif : soit s'engager par
des investissements importants soit abandonner.
Retrait partiel ou abandon (orange plus clair) : lorsque le marché ne devient que faiblement attractif,
abandon partiel et progressif des activités. L'abandon peut être total et immédiat si l'entreprise ne dispose
que d'une position concurrentielle faible sur ce type de marché.
N.B : Matrice Mc Kinsey : trop longue et complexe pour les PME et TPE.
La collecte des informations, leur nombre et l'identification des facteurs significatifs représentent une
charge de travail très lourde et nécessitant une forte mobilisation de ressources (humaines notamment).
Aussi, cette matrice est plus l'apanage de grosses structures à forts moyens et service marketing complet,
avec une direction des études.
Conclusion :
Pour réaliser une bonne segmentation stratégique il faut tout d'abord en choisir le type si c’est par découpage
ou regroupement en choisissant pertinemment le marché ou il se réalisera, cette réalisation reposera sur un
certain nombre de méthodes qui se complètent notamment la réduction matricielle, la méthode d’Abell pour
compenser les blocages et la méthode des avantages recherchés pour bien comprendre les préférences des
clients et vérifier les FCS qui sont nécessaire dans cette démarche. Tout en sachant que la segmentation pose
un certain nombre de difficultés et de limites bien évidemment.
Axe 3 : Difficultés, risques et Les limites de la segmentation stratégique
Introduction :
La segmentation stratégique, comme toute autre pratique complexe, revêt des difficultés, présente des
risques d’échec qui représentent bien évidemment les limites de ce processus.
Les novices en la matière trouvent souvent la mise en œuvre de la segmentation stratégique très difficile. Et
cet est généralement due à:
Une segmentation stratégique mal menée pourrait s’avérer risquée. On notera les risques les plus importants,
à savoir:
Si la segmentation est trop fine ceci conduirait à négliger les opportunités de partage de ressources
entre les différents segments et ainsi limiter la synergie qui pourrait en résulter.
Si la segmentation est trop large ceci signifie qu’on n’a pas sue trancher entre les différentes activités
de l’entreprise. Ceci conduirait à mal satisfaire les exigences de chaque segment et ainsi à éroder leur
avantage concurrentiel.
Face à ce genre de risques il est intéressant de s’interroger sur les conséquences de la segmentation retenue.
Pour cela, deux facteurs clés pourrait permettre de valider ou d’invalider une segmentation, a priori:
Il faut trouver si la segmentation adoptée conduit à des absurdités ou des incohérences. Si à l’inverse
il apparait que la segmentation retenue est cohérente avec l’avantage concurrentiel cherché on peut
supposer que la segmentation est correcte.
Il faut vérifier si les facteurs clés de succès de deux segments stratégiques différents sont cohérents
avec la segmentation retenue. Si deux DAS partagent la même combinaison de facteurs clés de
succès on peut largement supposer que ces deux DAS n’en font qu’un.
Conclusion :
En effet, les risques existent et sont bien réels, mais il faut savoir qu’une entreprise n’utilisant pas la
segmentation stratégique court pour le moins des risques aussi grands. Le fait de ne pas adopter une
segmentation stratégique induit que l’entreprise ne s’est jamais posé des questions liées aux exigences de
chaque fonction prise individuellement et aux synergies possibles entre les segments, du moins pas avec
autant d’acuité.
Ainsi, la segmentation stratégique ne fait pas courir à l’entreprise des risques forcément plus élevés. On
dirait même que chaque entreprise avec des domaines d’activités différenciables a tout intérêt à effectuer
une segmentation stratégique de son activité.
Conclusion Générale
Au final, pour répondre à la problématique posée, une segmentation stratégique bien menée basée sur des
critères bien choisis et une méthodologie bien élaborée devrait aboutir à des domaines d’activités
stratégiques efficaces. Ces derniers devraient faciliter la gestion de l’entreprise vue que chaque DAS aura
une meilleure vision de sa mission et objectifs lui permettant d’identifier plus simplement ses forces et
faiblesses et ainsi de mieux saisir les opportunités et de contrer les menaces qui l’attendent au moindre cout
possible.
Etude de cas : Maroc Télécom :
I. Présentation de l'entreprise Maroc Telecom :
Maroc Telecom est une société anonyme, spécialisé et leader dans le domaine de télécommunications, en 1999 l'office
national des postes et télécommunications est divisé en deux entité séparées : la poste Maroc et Maroc Telecom et en 2001
Maroc télécom devient privatisée partiellement par le royaume du Maroc.
Maroc Telecom est organisé en Directions Générales autour de ses métiers et services, elle a une présence sur l’ensemble
du territoire National au travers d’une organisation décentralisée qui compte huit Directions Régionales à Rabat,
Casablanca, Marrakech, Agadir, Settat, Fès, Tanger et Oujda et qui garantit réactivité et proximité auprès de ses clients et
de ses partenaires.
Pour la distribution de ses produits et services, Maroc Telecom s'appuie sur un large réseau de distribution composé d'un
réseau direct de près de 4400 agences commerciales et d'un réseau indirect comprenant plus de 75 000 revendeurs.
Etre leader dans chaque domaine d'activité stratégique et dans le marché de télécommunications national et
international
Identifier et Renforcer son portefeuille d'activité stratégique
Atteindre un chiffre d'affaire de 30 Milliards de dirhams d'ici 2020
Croissance du nombre des clients potentiels de 45 millions de clients
Développer ses compétences et son savoir faire technologique
Renforcer sa position concurrentielle par rapport à Inwi et Orange
Assurer l'allocation de ses ressources par une stratégie de découpage
Créer un avantage concurrentiel par une homogénéité des facteurs clés de succès pour chaque domaine d'activité
stratégique.
La satisfaction de ses clients en matière de la télécommunication
2. Les critères de segmentation stratégiques adoptés par l'entreprise :
Les critères de la segmentation stratégique
La technologie :
pour chaque domaine d'activité stratégique, Maroc télécom utilise une base technologique opérationnelle afin de fournir
des services innovants pour ses clients particuliers et entreprises comme par exemple (les câble terrestres, il y'a aussi une
infrastructure développé pour assurer un réseau rapide et de bonne qualité), ainsi pour l'internet mobile il y'a l'adoption de
la technologie RAN ( Radio Access Node) fusionnant les technologies 2G, 3G, 4Gdans un seul équipement, et pour le
fixe des équipements appelés MSAN Multi services Access Node.
Les compétences :
L'existence des personnes compétentes dans chaque domaine ayant un savoir informatique, technique, stratégique et
marketing très important et l'entreprise regroupe ces compétences selon le degré de leur homogénéité et leur cohérence
dans chaque métier.
b) Les critères externes :
Les clients :
Dans chaque métier les clients de cette entreprise sont homogènes, il y'a des clients professionnels(les entreprises, les
administrations publiques) et les clients particuliers (les personnes physiques), et pour chaque domaine d'activité
stratégique il y'a des numéros vert spécifiques à la disposition des clients afin de réclamer, de consulter ou de commander
un service.
Cette entreprise a connu une augmentation des nombres des clients par exemple :
Le téléphone fixe : postpaid professionnel, pospaid résidentiel, prepaid, El manzil, Publiphones, Téléboutique et Télé
kiosque.
Le mobile : postpaid professionnel, Postpaid résidentiel, Prepaid (Jawal classique, jeune et liberté) en 5 forme de
recharge, 5 formes de forfait, roaming
L'internet : DATA, ADSL, 4G avec et sans abonnement, l'offre d'internet est destinée aux clients résidentiels,
entreprises ou professionnels avec une couverture totale du territoire marocain.
III. Méthode d'analyse stratégique de Maroc Télécom : BCG et Porter :
Matrice BCG :
Vedette Dilemme
Taux de croissance +
Interne Fixe
Mobile
+ Part de marché -
CONCLUSION :
Pour conclure, on constate que la segmentation stratégique permet de formuler une stratégie d'affaires et d'ébaucher un
système d'informations stratégiques qui devrait détenir les dirigeants pour orienter leurs décisions et contrôler leurs
performances et enfin d'identifier la structure des activités de l'entreprise que l'on comparera avec l'organisation générale en
services, directions, départements, divisions, etc.
LES CHOIX
STRATEGIQUES
ntroduction
3
I. LA STRATEGIE DE SPECIALISATION
1. Présentation
A. Définition :
Un avantage technologique
Un avantage de marché
Par cette politique, elle répondra mieux à la demande des clients, laquelle
n’est jamais identique. Plus le nombre de produits sera important, plus
l’entreprise touchera une clientèle vaste.
3Le métier est l’ensemble des compétences que l’entreprise possède et sait mettre en œuvre
pour s’implanter sur des marchés. C’est « son savoir-faire ».
C. Les voies de spécialisation
6
b- Le développement du marché
Avantages Inconvénients
Unecertainelimitation des
capacités d'adaptation et de
changement.
8
II. STRATEGIE DE DIVERSIFICATION
1. Présentation
A. Définition
9
A côté de ces deux situations, la réalité des entreprises fait ressortir d’autres
motifs de diversification. On distingue :
a. La diversification de développement
b. La diversification de survie
10
a. Diversification horizontale
b. Diversification verticale
c. Diversification concentrique/liée
11
d. Diversification conglomérée
Cette stratégie assure une limitation des risques. Elle réduit tout risque de
propagation en cas de difficultés sur une activité. De plus, une compensation
peut s’opérer entre activités. Une activité en moins bonne santé peut se voir
sauvée par la réussite d’une autre.
Avantages Inconvénients
12
III. STRATEGIES D’IMPARTITION
1. Présentation
A. Définition
a. La sous-traitance
Tout d'abord, la sous-traitance correspond à un choix économique de
production qui consiste, pour un donneur d'ordre à confier totalement ou
partiellement à une autre entreprise un certain nombre d'activités.
Pour approfondir un peu cette définition, nous pouvons dire que, pour
satisfaire la demande qui s'adresse à elle, une entreprise appelée « donneur
d'ordre » peut sous-traiter (« acheter ») à d'autres entreprises appelées "sous-
traitants" soit une partie de la production, soit certaines étapes de la fabrication.
Le sous-traitant doit réaliser le travail conformément au plan et spécifications
précisées par le donneur d'ordre dans un cahier des charges.
La sous-traitance est donc une forme de collaboration un peu particulière et
elle présente les caractéristiques suivantes :
le sous-traitant a une garantie de débouchés (sauf si le donneur
d'ordre est en difficulté).
la nature et les caractéristiques de la production du sous-traitant sont
déterminées par le donneur d'ordres qui réalise les études dans ses propres
services. Il précise au sous-traitant les spécifications du produit et les
normes à respecter.
le donneur d'ordre exerce fréquemment un effet de domination sur le
sous-traitant -- très souvent, le sous-traitant n'a qu'un ou plusieurs clients
dont chacun représente un fort pourcentage de son chiffre d'affaires.
13
Si l'on considère également que l'activité du sous-traitant est très spécialisée
(ce qui l'empêche de s'orienter vers d'autres débouchés), on ne peut être amené à
constater la fragilité des entreprises qui sont dans cette situation. La sous-
traitance est donc source de vulnérabilité.
Pour les grandes entreprises la sous-traitance permet de bénéficier d'une
compétence technique spécialisée et d'accroître la souplesse du fonctionnement
de l'entreprise. De plus, la sous-traitance permet de remédier à des insuffisances
de capacité, que ces insuffisances soient conjoncturelles, saisonnières ou
occasionnelles. Le recours à la sous-traitance permet de conserver le marché et
de respecter les délais.
b- La Co-traitance
c- La concession
14
Côté producteur, cela aboutit à une diminution des coûts de distribution et
permet un contrôle qualitatif des points de vente. Cependant, la couverture du
marché reste limitée. Aucune exclusivité n'est toutefois imposée aux
distributeurs.
d- La franchise
e- La cession de licence
15
2. Evaluation des stratégies d’impartition
Avantages Inconvénients
16
IV. STRATEGIE D’INTEGRATION
1. Présentation
A. Définition
L’intégration vise pour une organisation à intégrer l’ensemble des
activités liées à la réalisation et la distribution de sa production dans sa
propre structure.
Alors la stratégie d'intégration consiste, pour une organisation, à prendre en
charge des opérations en amont et en aval de son activité principale.
17
B. Formes d’intégrations
a- Intégration verticale :
18
L'intégration verticale permet souvent l’apparition d'économie d'envergure
liées à une meilleure coordination au niveau de la gestion des différents stades
de production, et ce, à quatre principaux niveaux:
Gestion des stocks : l'avantage majeur est de diminuer leur volume total,
l'intégration verticale réduit la redondance des stocks. Cette économie est
non négligeable lorsque le coût unitaire du produit est élevé et/ou le coût
d'opportunité du stockage est élevé.
Meilleure gestion des investissements : elle conduit à une gestion
équilibrée des capacités de production, évitant l'apparition de surcapacités
à certains stades de la production et des goulots d'étranglements à d'autres
étapes.
Recherche et développement : Il arrive souvent que la solution d'un
problème technique lié à la production dépende de l'étroite collaboration
entre les différents participants aux différents stades de la production. La
collaboration sera d'autant plus facile à obtenir qu'elle sera interne,
notamment du fait des secrets de fabrication et des brevets que détiennent
les entreprises.
Sécurité en matière de prix des approvisionnements : Si les matières
premières utilisées par la firme sont produites par des entreprises en
concurrence, il n'y a pas lieu de recourir à une intégration amont. En effet,
si la CPP est assurée la firme est à peu près certaine de s'approvisionner à
un prix voisin du minimum du coût moyen du fournisseur. La firme n'a
pas intérêt à l'intégration verticale. En revanche, si le marché est du type
oligopolistique (voire monopolistique), le prix des approvisionnements est
certainement supérieur au minimum du coût moyen de production. Il
existe dès lors un intérêt à s'intégrer en amont, sous réserve que le coût
d'entrée sur ce marché ne vienne pas diminuer cet avantage. Cet argument
explique pourquoi certaines entreprises se mettent à produire de
l’électricité, comme Pechiney, car l’électricité est un élément déterminant
du processus de production de l'aluminium
19
b- Intégration horizontale
l'intégration horizontale (ou concentration horizontale) consiste pour
une entreprise à étendre son réseau, en acquérant ou développant des activités
économiques au même niveau de la chaîne de valeur que ses produits.
Les acquisitions d'activités économiques peuvent être :
Exemple
20
2. Evaluation de la stratégie d’intégration
Avantages Inconvénients
La première concerne les
● Tout d’abord, intégrer l’ensemble rigidités qui naissent de cette
des activités permet de les coordonner organisation.
au mieux au sein de son métier La firme est moins flexible car elle
principal. doit coordonner beaucoup plus de
taches.
Elle s’adaptera moins facilement
auxchangementsquipeuvent
● Ensuite, cette stratégie va permettre intervenir comme l’arrivé d’un
nouveau concurrent ou un changement
de réaliser des économies sur certains
technologique.
coûts tels que les coûts de distribution
ou d’approvisionnement.
21
V. STRATEGIE DE DEGAGEMENT ET
RECENTRAGE
1. Présentation du dégagement :
A. Définition
Une stratégie de dégagement est une manœuvre qui consiste à abandonner
un domaine d'activité. Cette stratégie est plutôt défensive, voire imposé à
l'entreprise, quand l'attrait du secteur diminue ou quand on a atteint la phase de
déclin du produit.
A noter que le désengagement peut-être total, c'est à dire que l'entreprise se
retire complètement du marché, ou partiel, dans ce cas l'entreprise assure une
présence minimale dans le pays à travers des partenaires commerciaux et des
intermédiaires.
Les Causes du dégagement sont :
22
2. Présentation du recentrage
A. Définition
B. Motivation du recentrage
23
3. Evaluation des stratégies de dégagement et de
recentrage
Avantages Inconvénients
24
Conclusion
L'entreprise met au point une stratégie qui indique comment réaliser les
objectifs qu'elle a choisis. Les activités qui en découlent intègrent les résultats
des diagnostics internes et externes qu'elle a préalablement menés. En effet le
but de toute stratégie est soit d'augmenter ou de perpétuer un avantage
concurrentiel initial, soit de créer un avantage durable.
Le choix d'une stratégie est alors de savoir s'il est préférable d'augmenter
les performances de l'entreprise sur les activités existantes plutôt que d'essayer
d'apprendre un nouveau métier. Ce choix illustre l'alternative fondamentale à
laquelle se trouve confrontée toute entreprise : spécialisation accrue ou
ouverture vers de nouvelles compétences à travers la diversification.
Les exemples de réussites d'entreprises sont nombreux dans l'une ou l'autre
de ces stratégies. Ils montrent que ces stratégies concernent aussi bien les grands
groupes multinationaux que la PME. Ils prouvent également que le choix n'est
jamais définitif.
RENAULT
PRÉSENTATION DU GROUPE
RENAULT
o Un Constructeur automobile Français depuis 1898
01
04
o Le
premier
Groupe automobile français dans le
monde en 2017
RENAULT REGROUPE 5 MARQUES
: RENAULT
ALPINE LADA
Alpine est fondée LADA est une
en 1955 par Jean marque du Groupe
Rédélé , passionné Renault depuis
de compétition janvier 2017. Leader
automobile.. historique du
marché russe,
• LA MISSION DE
RENAULT
LA MISSION DE
RENAULT
2 • FABRICATION
3 • VENTE D’AUTOMOBILE
• LA VISION DU
GROUPE RENAULT
Groupe Renault a une stratégie globale en ce qui concerne
la responsabilité de l’entreprise par laquelle le Groupe
assure un management responsable de ses activités sur
tous les marchés où il est présent.
LES DAS DE
RENAULT
L’AUTOMOBILE
Les véhicules neufs avec plusieurs gammes sous cinq marques : Renault, Dacia,
Renault Samsung Motors, Alpine et LADA. Des véhicules fabriqués par Dacia et
RSM peuvent être vendus sous la marque Renault en fonction des pays, et des
véhicules fabriqués par Renault peuvent également être vendus sous une autre
marque du groupe, les véhicules d’occasion et les pièces de rechange, la gamme
mécanique Renault, activité B to B ;
**
d’activités stratégiques.
La diversification
• Cette diversification se traduit par la production et le
développement de véhicules industriels Cependant, les technologies
et moyens de productions restent identiques. Ainsi, Renault élargit sa
gamme de production. De plus, la clientèle reste inchangée. De ce
fait, Renault a déjà les connaissances ainsi qu’une expérience dans le
marché
La diversification horizontale assure une certaine sécurité à Renault.
En effet, ayant déjà une certaine connaissance, voir maîtrise de son
marché et de sa clientèle, elle assure une meilleure distribution des
risques.
Les avantages
Meilleure répartition des risques liés aux activités qu’elle exerce.
Diversification des clients.
Réduction des coûts sur le long terme et augmentation du chiffre
d’affaires.
Potentialités de croissance pour Renault.
Acquisition des parts de marché et amélioration de la position
concurrentielle de Renault.
Les inconvénients
Coût d’investissements importants pour l’entrée sur un nouveau
domaine d’activité (création d’un nouveau produit pour attirer de
nouveaux clients).
Risques liés à l’entrée sur un nouveau domaine d’activité (non
acceptation des nouveaux produits par les clients, pertes…).
Recentrage
01 Automobile 80%
Véhicules
02 industriels 5%
Financière
03 15%
Le recentrage
.
oLes autres activités seront alors vendues pour investir
massivement dans le métier choisi et retrouver une
position dominante dans le secteur automobile
oRenault se recentre sur ses ressources et compétences
pour abandonner les activités pour lesquelles elle ne
détient pas d'avantage concurrentiel.
.
oLa diversification entraîne un affaiblissement par rapport à
la concurrence sur l’activité première. La diversification est
souvent la cause d’une dilution des ressources ainsi que d’un
manque de synergies entre les différentes activités de
Renault. De plus, se lancer sur un nouveau marché,
commencer une nouvelle activité les véhicules industriels
présente des difficultés très importantes généralement sous-
estimées.
.
C’est pourquoi, il est essentiel pour l’entreprise d’exploiter
tout le potentiel de sa spécialité pour éviter de perdre autant
que possible des gains, et idéalement d’en récupérer face aux
concurrents.
Il ne s’agit donc pas de voir dans le recentrage une forme de
repli défensif. C’est également le moyen de faire des
avancées, de gagner des parts de marché, de solidifier sa
base de clients
o.
.
Stratégie d’intégration
.
Les stratégies
concurrentielles
I. INTRODUCTION
Les stratégies génériques sont les différentes stratégies concurrentielles (business stratégies) qu'une
entreprise peut déployer sur chacun de ses Domaines d'Activité Stratégique (DAS) afin d'y obtenir
un avantage concurrentiel.
Elles ont été proposées par Michael Porter, professeur de stratégie d'entreprise à l'Université Harvard en
1980.
Selon lui, un avantage concurrentiel doit être décisif, durable et défendable : cet avantage ne doit pas
pouvoir être ni copié, ni substitué, ni érodé par l'action des concurrents, ni rendu obsolète par les évolutions
technologiques, réglementaires ou économiques de l'environnement.
Mais avant de commencer l’identification de ces stratégies il est du préférable quand commence par la
définition de quelque concepts de base
A. Définition du stratégies
La stratégie est un « ensemble d'actions coordonnées, d'opérations habiles, de manœuvres en vue d'atteindre un but précis »1.
Elle concerne divers domaines tels l'art militaire, la psychologie (notamment la manipulation mentale ou la séduction),
la politique, la politique économique, les entreprises en management et en marketing, la philosophie marxiste, la diplomatie,
l'écologie, les jeux de stratégie comme les échecs, le jeu de go ou le poker , etc.
Dans son approche économique, elle est l'ensemble des méthodes qui maximisent dans un univers conflictuel ou
concurrentiel2 — c'est-à-dire face à un rival, un opposant, un adversaire, un concurrent ou un ennemi — les chances d'atteindre
un objectif donné malgré les actions de l'autre3.
Elle se distingue de la tactique, en ce sens qu'elle concerne des objectifs à moyen ou à long terme tels que la victoire
d'une guerre ou une politique diplomatique particulière, alors que la tactique concerne des objectifs à court terme tels que la
victoire dans une bataille.
B. Définition du concurrence
La définition de la concurrence dans un contexte marketing est différente de la définition économique de la
concurrence théoriquement pure et parfaite.
Dans un contexte commercial ou marketing et du point de vue d’une entreprise, la concurrence est constituée
de l’ensemble des acteurs proposant des produits ou services répondant au même besoin que celui à laquelle
cherche à répondre l’entreprise par le biais de son offre commerciale.
On distingue généralement la concurrence directe de la concurrence indirecte.
Le concept a été inventé en 1968 par Fred Borch, P-DG de la General Electric avec l'aide du cabinet de conseil
McKinsey sous le nom de Natural Business Unit rebaptisée Strategic Business Unit (SBU) dans le cadre de leur
matrice stratégique à 9 cases.
d'allouer ou de retirer des ressources de manière indépendante (sans affecter l'activité du reste de
l'organisation),
d'assigner une stratégie générique : domination par les coûts, différenciation ou focalisation (selon
Michael Porter).
A. DIFFERENCIATION
La stratégie de différenciation consiste, pour l'entreprise, à mettre au point une offre dont le caractère unique est reconnu et
valorisé par le client. Ce caractère unique de l'offre de l'entreprise constitue son avantage concurrentiel. Les éléments clés de
différenciation peuvent être la technologie, l'image de marque, la distribution, les services associés... L'objectif principal de
l'entreprise est de rendre difficiles la concurrence directe et la substitution.
Pourquoi l'utiliser ?
Objectif
La stratégie de différenciation peut être adoptée par une entreprise ne souhaitant pas engager une stratégie de domination par les
coûts. Si elle est capable de proposer une offre différenciée par rapport à l'offre standard, elle peut être compétitive malgré une
faible part de marché.
Contexte
Les stratégies de domination par les coûts et de différenciation sont les deux grandes stratégies concurrentielles, dites génériques,
décrites en 1986 par Michael Porter dans "L'Avantage concurrentiel" (Michael Porter, "L'Avantage concurrentiel", trad. Philippe de
Lavergne, Dunod, 2003).
Elles correspondent à l'alternative envisageable pour tout DAS, le choix intermédiaire étant le plus souvent voué à l'échec.
Comment l'utiliser ?
Étapes
La sophistication (ou différenciation par le haut). Cette différenciation est établie sur la valeur supérieure de l'offre proposée
par l'entreprise. Elle s'exprime par la marque, à travers la qualité et les services associés, et justifie un prix sensiblement plus
élevé (exemple : le positionnement des produits de luxe).
L'épuration (ou différenciation par le bas). Cette différenciation repose sur la suppression de prestations non valorisées par
la clientèle visée, permettant à l'entreprise de proposer un prix beaucoup plus bas que celui de l'offre standard (exemples :
le low-cost dans le transport aérien, le hard discount dans la distribution).
La focalisation (ou stratégie de niche), considérée parfois comme une stratégie distincte. Elle repose sur une offre
parfaitement adaptée à une cible très spécifique, que ce soit par le haut ou par le bas, et dont le prix correspond à la
singularité (exemples : déplacements en jet privé, transport international en car).
Méthodologie et conseils
La stratégie de différenciation consiste à proposer une offre dont le caractère unique est reconnu et valorisé par le client.
Pour obtenir un avantage concurrentiel, la différenciation doit être significative, valorisable et défendable. Il faut se
démarquer nettement de l'offre de référence des concurrents et convaincre ses clients de la justification d'une valeur et d'un
prix supérieurs (sophistication), d'une valeur et d'un prix inférieurs (épuration) ou d'une offre particulièrement adaptée
(focalisation). Enfin, la marge doit être suffisante pour que l'entreprise garde une longueur d'avance et puisse se protéger
d'éventuelles imitations.
Avantages
La stratégie de différenciation permet d'éviter une confrontation brutale avec des concurrents indirects. Elle réduit
également la pression des fournisseurs et des acheteurs car l'offre de l'entreprise n'est pas banalisée.
Précautions à prendre
L'entreprise qui suit une stratégie de différenciation obtient généralement une rentabilité plus élevée que pour la
domination par les coûts. Pour la conserver, elle devra ajuster en permanence la pertinence du rapport entre la valeur et le
prix de son offre.
Pourquoi l'utiliser ?
Objectif
La stratégie de domination par les coûts s'appuie généralement sur l'effet d'expérience : l'entreprise qui obtient les coûts les
plus bas est celle qui a la production cumulée la plus importante. Cette stratégie est donc une stratégie de coût et de
volume, et non une simple recherche systématique de réduction des coûts.
Contexte
La structure de coût, c'est-à-dire la part des coûts élémentaires dans le coût total, est variable suivant les activités. Elle est
très différente dans les services, l'industrie lourde ou le négoce. Son analyse permet d'identifier les postes de coûts sur
lesquels faire porter prioritairement des réductions.
Les coûts partagés sont ceux communs à plusieurs activités dans une entreprise, qui lui permettent d'obtenir des économies
de champ (exemple : plate-forme de production automobile).
Comment l'utiliser ?
Étapes
La domination par les coûts se traduit différemment en termes de stratégies de prix, suivant les phases de maturité du domaine
d'activité :
Démarrage : l'entreprise cherche à obtenir rapidement le volume de production cumulée le plus élevé. La stratégie de prix
retenue peut privilégier la pénétration, en ne répercutant pas tous ses coûts de revient dès le départ pour favoriser les
ventes (bien que le dumping soit une pratique interdite).
Croissance : l'entreprise conforte sa position pour atteindre la taille critique.La stratégie de prix peut consister à maintenir
un prix élevé pour augmenter sa rentabilité (" ombrelle de prix "), puis à s'aligner sur celui des concurrents.
Maturité : un risque de guerre des prix est possible, par répercussion des baisses de coûts sur les prix. Les entreprises
présentes, parfois en situation d'oligopole, peuvent aussi s'entendre (pratique illégale) pour conserver une marge suffisante.
Déclin : une stratégie d'écrémage consisterait à décider de relever ses prix pour des acheteurs conservateurs.
Méthodologie et conseils
La domination par les coûts est une stratégie de volume associée à un contrôle des coûts rigoureux.
Pour avoir l'expérience la plus forte, les entreprises chercheront à avoir le volume de production le plus grand et la part de
marché la plus importante (cf. la part de marché relative de la matrice BCG).
La domination par les coûts est donc une stratégie de volume, associée à un contrôle des coûts rigoureux. Pour éviter toute
dérive de ceux-ci, l'entreprise doit se doter de systèmes d'information performants et d'un contrôle de gestion élaboré.
Avantages
La domination par les coûts est d'autant plus pertinente que la croissance du domaine d'activité est forte, qu'il est possible
d'accroître ses ventes et de gagner des parts de marché.
Précautions à prendre
La stratégie de domination par les coûts n'est adaptée que pour certaines activités où les produits sont peu différenciés, et
où la concurrence porte principalement sur les coûts et les prix. Elle exige également de lourds investissements,
principalement dans l'appareil et les méthodes de production, parfois au détriment de l'innovation (R & D et marketing).
C. FOCALISATION
Les stratégies de focalisation (ou de niche) consistent à proposer une offre singulière qui ne peut attirer qu'une frange réduite de
clientèle.
Il s'agit de refuser la confrontation directe, pour se limiter à un segment de marché très spécifique sur lequel on peut espérer être
protégé des assauts de la concurrence.
L'entreprise peut se focaliser soit sur une clientèle très aisée : cela correspond à une stratégie de sophistication (exemple :
produits et services de luxe).
L'entreprise peut se focaliser également sur une clientèle très démunie : cela correspond à une stratégie d'épuration.
Focalisation par la différenciation :
L'entreprise peut choisir de se focaliser sur un type de produit ou de prestation très particulier.
Le principe est de proposer une offre très fortement différenciée pour correspondre aux besoins d'une clientèle spécifique.
C'est souvent le prolongement extrême d'une stratégie de sophistication avec ou sans sur-prix.
Focalisation géographique :
L'entreprise peut choisir de se focaliser sur une zone géographique très exiguë.
Par exemple, la presse régionale en France : La nouvelle république dans la région centre).
D. INTERNATIONALISATION
L'internationalisation consiste pour l'entreprise à se développer en dehors de ses frontières. La nature de cette expansion
géographique dépend des caractéristiques de l'industrie (homogénéité ou non de la demande) qui permet une standardisation
globale de l'offre, ou au contraire nécessite une adaptation en fonction des spécificités locales. Elle prend aussi en compte le mode
de présence à l'international : de l'exportation à l'investissement direct pouvant répondre à une logique d'optimisation des coûts.
Pourquoi l'utiliser ?
Objectif
Contexte
Le développement des échanges internationaux et l'interdépendance des économies mondiales conduisent à une
internationalisation forte des entreprises et à une globalisation progressive de leurs activités.
Comment l'utiliser ?
Étapes
Export : la forme la plus légère d'internationalisation. Les produits sont fabriqués dans le pays d'origine et acheminés puis
vendus à l'étranger, directement ou par un intermédiaire.
Filiales à l'étranger : ce mode d'internationalisation, plus lourd et plus risqué, passe par la création de sociétés de production
ou de commercialisation, contrôlées par le siège. Des partenariats (licences, franchises) avec des entreprises locales,
connaissant bien l'environnement, peuvent assurer une répartition des risques.
Entreprise multinationale : elle est présente dans plusieurs pays, à travers des filiales bénéficiant d'une certaine autonomie.
Chaque filiale standardise ce qui peut l'être dans son offre (produit, conditionnement, distribution, publicité) et adapte ce
qui doit l'être suivant les spécificités locales (approche multidomestique). Exemples : Nestlé, Unilever, McDonald's...
Entreprise transnationale : elle adapte également l'offre, mais elle optimise surtout la localisation de ses activités en fonction
des atouts de chaque pays (sites de production dans les pays à bas coûts de salaire, mais aussi délocalisation des centres
d'appel ou de l'informatique). L'accès aux ressources naturelles, les incitations fiscales ou les risques de change sont
également pris en compte par le siège qui coordonne et intègre les activités de ses filiales. Exemples : L'Oréal, Michelin,
Sanofi, Air Liquide, Sony...
Entreprise mondiale : elle ne peut exister que quand les FCS sont les mêmes dans tous les pays et que la demande est
homogène. Elle propose alors une offre standardisée (approche globale). L'entreprise n'est plus vraiment identifiée à un pays
d'origine. Exemples : Apple, Rolex, Lego, Airbus, Intel...
Méthodologie et conseils
L'internationalisation doit être menée progressivement, étape par étape : " think global, act local ".
Avantages
Plus l'entreprise s'internationalise, plus elle peut répartir sur un nombre important de clients ses dépenses de R & D et de
marketing (exemple : les laboratoires pharmaceutiques).
Précautions à prendre
Certains pays imposent l'association avec un partenaire local lors de la création d'une filiale (exemple : Russie), ce qui peut
conduire à un transfert de technologie non maîtrisé (exemple : Chine).
Comment être plus efficace ?
Créée en 1955 par Ray Kroc, McDonald's est aujourd'hui la 1re chaîne de restauration rapide au monde, avec plus de 36 000
restaurants en 2015, dont 60 % se situent hors des États-Unis.
Son développement s'est opéré principalement par franchise (à 80 %), c'est-à-dire en confiant le droit d'exploitation d'un
restaurant à un franchisé, qui utilise les moyens de l'enseigne, en contrepartie d'un droit d'entrée et du versement de
redevances calculées sur son CA réalisé.
Cette croissance s'est fondée sur les thèmes " qualité, service, propreté et valeur ", développés par les frères McDonald. Ils
avaient ouvert leur 1er fast-food en Californie, en 1940, avant d'en vendre le concept à l'un de leurs fournisseurs, Ray Kroc.
Pénétration de marché
À partir du restaurant qu'il crée en 1955 dans l'Illinois, Ray Kroc se lance à la conquête du marché nord-américain.
L'Université du Hamburger, ouverte en 1961, garantit, à travers la formation des franchisés, la constance du service proposé.
En 1965, l'enseigne compte plus de 700 restaurants aux États-Unis.
Amélioration de l'offre
Le menu de base (burger, soda, frites) ne change pas, mais le renouvellement des recettes est constant (chickensMcNuggets,
petits déjeuners, salades, fruits, wraps...) et l'aménagement des restaurants est repensé régulièrement (accès Wi-Fi gratuit).
Extension de gamme
Les McDrive permettent d'être servi dans sa voiture, les Happy Meals s'adressent aux enfants avec des animations
spécifiques (jeux avec le clown Ronald McDonald pour les anniversaires).
Des restaurants s'implantent dans les stades, les aéroports, les aires de repos des autoroutes...
Extension adaptée
... Mais aussi dans les écoles, les universités, les cantines des entreprises, les hôpitaux, les bases militaires (passage de la
restauration commerciale à la restauration collective)...
Certains pays proposent même un service de livraison à domicile (exemples : Taiwan, Singapour...).
Diversification marketing
Développé en Australie, le McCafé offre aujourd'hui, à l'intérieur de nombreux restaurants, un mode de consommation
alternatif (cafés et pâtisseries), comparable à celui de Starbucks. La personnalisation des sandwichs, par ajout ou retrait
d'ingrédients, y est également testée. Cette customisation fait partie du programme mondial " Made for you " qui réorganise
les restaurants pour permettre une production à la commande. En France, pays moteur pour l'innovation du groupe,
l'objectif est de multiplier pour les clients la façon d'être servi : commande et paiement en ligne, à la borne, au comptoir, ou
même service à table... Il s'agit ainsi d'affirmer un positionnement plus haut de gamme de l'enseigne (menu Signature, Salad
bar) allant jusqu'à l'ouverture d'un nouveau concept de restaurant : Originals by McDonald's.
La mondialisation s'amorce dans les années 1980 avec l'implantation en Espagne, au Danemark, aux Philippines, en Malaisie,
en Italie, en Turquie et en Hongrie. En 1983, 8 000 restaurants McDonald's sont présents dans 32 pays.
Dans les années 1990, la mondialisation s'accélère avec l'ouverture d'un premier restaurant à Moscou, puis au Maroc, en
Chine, en Pologne, en Afrique du Sud, en Inde...
Début 2000, l'enseigne devient le symbole de la " malbouffe " et des dérives de la mondialisation. Grâce à un plan
stratégique intitulé " Plan to Win " et à une refonte de sa politique marketing, l'image citoyenne de McDonald's est
partiellement restaurée.
Cependant, le positionnement américain bas de gamme de l'enseigne (1 $ menu) produit des résultats préoccupants, ce qui
conduit les régions du reste du monde à améliorer à l'inverse la qualité du service. Aujourd'hui, McDonald's est présent dans
119 pays. L'Europe représente 40 % de son CA, les États-Unis 31 %, l'Asie-Pacifique et l'Afrique-Moyen-Orient 23 %, le
Canada et l'Amérique latine 6 % (source : Rapport annuel 2014, McDonald's Corporation).
Si l’entreprise réalise qu’elle a une part de marché relative supérieure à 1, elle est donc le leader du marché. À l’inverse, si elle a
une part de marché relative inférieure à 1, elle est donc un challenger.
soit une stratégie offensive, soit un développement de la demande (nouveaux utilisateurs à convaincre, modes de consommation
différents, fréquence d’utilisation),
soit une stratégie de défense visant à contrecarrer les perfides plans ourdis par des concurrents imitateurs.
Pour que la panoplie des possibilités de DÉFENSE soit complète, Kotler enrichit le marketing des différentes stratégies militaires : la
défense de position (action marketing soit inutile tellement les produits sont bons, soit axée sur la qualité ou la permanence du
produit), la défense d’avant-poste (quelques produits ou une sous-marque se chargent de protéger la citadelle), la défense
préventive (baisse de prix ou innovation AVANT que le concurrent n’entre en scène), la contre-offensive (attaque du concurrent sur
son propre terrain de prédilection), la défense mobile (diversification ou extension du marché) et le repli stratégique (concentration
sur certains segments).
o L’attaque frontale : elle consiste à s’opposer au leader, à l’attaquer frontalement en offrant sur le marché un produit de
qualité égale avec un prix réduit. Mais, le challenger doit s’assurer que le leader ne réagit pas vite contre sa stratégie. Pour
cela, le challenger doit voir la santé financière du leader à travers les ratios de liquidité et de solvabilité pour qu’il identifie
quelques faiblesses lui assurant l’application de sa stratégie d’attaque frontale.
o Attaque latérale : Pour ne pas risquer la part de marché, le challenger peut choisir en plusieurs attaques :
o L’attaque de coté : À ce niveau, le challenger cherche à déterminer et à comprendre les sources de mécontentements et
d’insatisfaction des clients de la concurrence et s’engage à les satisfaire en leur offrant le produit ou le service désiré.
Exemple : Bayne a joué sur la transparence mais son positionnement n’était pas crédible, son produit était loin de ce que
l’entreprise a promis d’offrir.
o L’encerclement : le challenger attaque le leader sur plusieurs fronts à la fois.
o L’écart : le challenger évite toute confrontation avec le leader, il s’attaque alors à des marchés non tenus par lui.
Une fois l’angle d’attaque est choisi, le challenger, avant de passer à l’action, doit évaluer la force et la vitesse de réaction du
leader.
Le suiveur profite donc de tout le travail réalisé par le pionnier pour créer la nouvelle catégorie de produits, sans que cela ne lui
coûte rien. Autrement dit, le suiveur réussie sa stratégie quand le produit est avec un prix réduit. Par exemple, dans le monde des
vêtements, il existe des imitations.
La question que doit se poser l’entreprise à ce niveau : Quand vaut-il mieux être la première et quand vaut-il mieux suivre ?
La décision à prendre sera guidée par les réponses aux questions présentées dans le tableau suivant :
Questions Réponses Décisions
Quel est le cycle de vie potentiel de la catégorie de produits ? Long Entrer ultérieurement
Court Entrer le premier
Quelle est l’importance estimée des coûts de transfert ? Elevée Entrer le premier
Faible Entrer ultérieurement
Quelle est la place du capital de marque dans le choix du Elevée Entrer le premier
consommateur ? Faible Entrer ultérieurement
En quoi la stratégie a permis telle Apple de bien se positionner parmi les leaders en domaine informatique ?
Cet axe de cas pratique est divisé en trois phases, dont le premier est lié à la présentation de l’entreprise Apple elle-
même ; en parlant de sa vision, mission, métier et la fiche pratique, puis la deuxième phase est liée à l’étude des DAS
d’Apple et sa stratégie qu’elle l’applique et finalement en met le point sur l’avenir de la stratégie en proposant quelques
recommandations sur la stratégie ou les stratégies possibles que doit Apple adopter à l’avenir.
1-L’objectif
L’objectif derrière cette partie pratique est de ne pas rester dans le théorique des choses, mais de le dépassé vers le
pratique. Afin d’éclairer les choses ca d’une part, encore pour se rapprocher du terrain c’est-à-dire prendre une idée sur la
façon par laquelle agir les entreprises avec les stratégies concurrentielles, encore pour donner un travail qu’est vitale et
donné une légitimation à ce rapport et un point qu’est important c’est d’avoir une idée sur les nouvelles tendances
stratégiques.
Dans cette phase nous allons présenter les données d’entreprise APPLE que nous l’avons pris comme étude de cas.
1-Historique d’Apple
Apple est une société américaine crée en 1er avril 1976 par Steve Jobs et Steve Wozniak. Dans leur garage le nom
d’Apple proviendrait du fait que les deux n’avaient toujours pas le nom lors du dépôt de statut de l’entreprise, et qu’elle
l’on appelé ainsi car ils étaient en train de manger une pomme.
-Le logo d’Apple a connu de nombreuses modifications avec le temps et le succès de l’entreprise.
https://fr.slideshare.net
:
près la description des produits inventés par Apple du début de cette grande société on peut
erver clairement que la stratégie adopté est celle de différenciation vers le haut plus l’innovation.
2-Présentation d’Apple
A-Mission
La mission d’Apple consiste à adapter la machine avec l’homme, pour répondre entièrement aux besoins et de les
satisfaits de ses clients visés et potentiels.
B-Métier
Est de fabriquer des produits de nouvelles technologies d’information et de communication d’excellente qualité dont
l’usage rendu particulièrement facile pour être accessibles à tout le monde.
D-Fiche d’Apple
SECTEUR Informatique
III-L’activité d’Apple
1-Le DAS d’Apple
1
http//www.mirador.multinationales.com
Tout d’abord les produits et les services clés d’Apple peuvent être classés en différents domaines d’activités
stratégiques.
Généralement Apple à 6 DAS auquel fonctionne ou bien déroule son activité :
a) DAS des ordinateurs : le premier DAS principal, est celui qui présente l’activité principale historique de la firme,
c'est-à-dire la fabrication des ordinateurs : Macintosh, iMac, Mac mini, Mac Book Pro…
b) DAS des logiciels : c’est le second DAS qui regroupe les logiciels, proposés par l’entreprise ; système
d’exploitation Mac OS X, logiciels de montage des vidéos tels que DVD studio Pro, des logiciels d’utilisation par
exemple Iworks et Iphotos, des logiciels qui permettes e voir des filmes directement Apple TV, un logiciel internet
qui concurrence internet explorer de Microsoft on parle de Safari.
c) DAS des périphériques d’ordinateur : comme les imprimantes, des extensions mémoires, des dispositifs de
stockage, des accessoires vidéo…
d) DAS périphériques des solutions des réseaux : des serveurs et bornes Wifi, sont des outils de connectivité sans
fils par exemple.
e) DAS de marché musique numérique : propose des lecteurs MP 3 avec toutr le gamme de IPod (TOUCH, NANO,
SHUFFLE…) et en plus des cela offre également un service de téléchargement en parlant de l’Istore présent dans le
logiciel iTunes.
f) DAS des Smartphones : c’est le marché de téléphones qu’Apple intégré dans son activité globale informatique et
NTIC avec l’apparition d’Iphone qui vient pour concurrence plus précisément Samsung et BlackBerry.
2/ Les concurrents :
Les concurrents communs aux produits du DAS des ordinateurs sont HP, Dell, Acer, Lenovo, et Toshiba.
3/ Les clients :
Population à fort revenu et les technophiles.
2/ Les concurrents :
Nokia, Motorola, Samsung, Sony Ericsson, RIM.
3/ Les clients :
Les produits sont destinés au grand public et il touche de plus en plus les professionnels CSP.
A noter qu’il existe une autre segmentation d’Apple, en commençant par « HIGHT MARKET » ; est le marché de haut
de gamme, destinés aux professionnels avec des prix élevés l’exemple de : Mac Book, Mac Book Pro, Power Mac G5… et
le segment de « MIDDLE MARKET » le marché moyen destinés aux consommateurs de bon rapport qualité/prix
l’exemple de : iMac, i Book... et dernier segment c’est « MASS MARKET » ; est le marché de mass destinés au grand
public intéressé par les tarifs attractifs le cas de Mac mini, Tous ces exemples sont donnés juste pour le DAS des
ordinateurs.
Apple doit focaliser un peut sur la qualité et la performance, par ce qu’il y a encours des challengeurs qui peuvent
l’imiter rapidement.
Il faut que l’entreprise réfléchi à l’avenir de focaliser plus sur les Smartphones parce qu’ils sont plus demandés que
les ordinateurs puisque on trouve des personnes avec deux à trois téléphones portable mais sans Pc portable.
En croissance interne : partenariat avec des opérateurs mobiles pour une meilleure diffusion et pénétration des
nouveaux marchés dans les pays émergents.
Développer les services associés telles les nouvelles applications intégrées dans leurs nouveaux produits
Conclusion :
Malgré le marché est en plein concurrence Apple n’a jamais tomber à une crise, grâce à deux facteurs ; premièrement
l’existence dans grand PDG en parlant de Steve Jobs qu’il avait une vision et deuxièmes l’application de la stratégie
différenciation avec une culture d’innovation. Mais maintenant avec l’absence de Steve Jobs sera obligé de réfléchir sur
d’autres méthodes de fonctionnement.
Par sa stratégie de différenciation Apple donc est destiné à rester sur des petites parts de marchés, mais avec une forte
valeur ajoutée. La stratégie général de la marque qui vise à enfermer ses utilisateurs dans un monde entièrement Apple,
depuis le magasin (Apple store) pour acheter des baladeurs (iPod) en passant par la revente en ligne de musique (Apple
musique store), c’est en cela que le maintien du succès de la marque est assuré…
Développement
stratégique
Introduction :
Une entreprise est une structure qui se positionne sur des marchés en perpétuels
mouvements. Donc, l’entreprise est amenée à déterminer ses axes de
développement et les moyens lui permettant de suivre les orientations
stratégiques retenues.
Une fois la décision prise de faire croître l’entreprise, il reste encore à décider
comment y prendre.
Il est également très important de discuter sa stratégie avec son équipe et de tenir
compte des réactions et de l’avis des employés pour obtenir leur adhésion. Et
aussi assurer l’analyser les répercussions financières de la stratégie choisie.
CHAPITRE 1 : LA CROISSANCE INTERNE
1. Définition
La croissance interne est une stratégie de développement d’entreprise qui repose
uniquement sur l’utilisation de ses ressources propres(savoir-faire,
compétences, ressources financières.. ) Pour créer de la valeur contrairement à
celle dite externe.
Elle est souvent privilégiée par les entreprises familiales, qui préfèrent se
développer en gardant un contrôle total, ou par les sociétés préférant la stabilité
Par ailleurs, les ressources matérielles sont les biens, meubles et immeubles,
que l’entreprise possède ou peut acquérir
Les ressources immatérielles, quant à elles, sont les éléments intangibles sur
lesquels l’entreprise peut s’appuyer pour acquérir de nouveaux clients
De plus, le climat social de l'entreprise est préservé, voire amélioré, puisque les
salariés font partie intégrante de cette croissance.
1. Définition :
La croissance externe consiste – pour l’entreprise - à développer ses capacités et
ses compétences via l’acquisition d’autres entreprises concurrentes ou
complémentaires. L’entreprise acquise peut conserver son intégrité, ou bien, être
fusionnée à l’entreprise acquérante. Dans ce cas que l’on parle de fusions-
acquisitions.
Banque
Attijariwafa
Commerciale Wafabank
Bank
du Maroc
Absorbtion
Centrale danone
Apport partiel d’actifs : Une entreprise apporte à une autre une partie de
ses actifs en échange de titres nouveaux de la société qui reçoit, aucune
société ne disparaît.
La scission : c’est la disparition d’une société par la transmission de
patrimoine à des sociétés nouvelles ou préexistantes.
Prise de participation : Acquisition d’une partie du capital d’une société
soit pour en tirer des revenus, soit pour participer à sa gestion et tenter de
la contrôler. Il est à noter que les regroupements partiels peuvent être un
pont qui peut conduire par la suite à des regroupements complets.
Offres publics d’achats « OPA » : C'est la forme légale d'acquisition des
sociétés cotées en bourse. La particularité de l'OPA, comme son nom
l'indique, est que l'offre d'achat d'actions se fait publiquement plutôt que
privément. Elle autorise une société A à s’adresser publiquement aux
actionnaires d’une société B pour leur proposer le rachat d’une quantité
déterminée de titres.
Exemple : Adidas avec Reebook
Offres publiques d'échange « OPE » : c’est une firme qui s’engage à
acquérir les actions de la société cible en remettant en échange des actions
de sa société.
Souvent, de grands groupes s'offrent à grand prix des PME innovantes afin
d'absorber leurs technologies, leurs brevets, leur dynamisme. C'est la
politique actuelle de Microsoft, Google, IBM…
1. Définition :
C’est ce qui les distingue des relations d’impartition qui concernent des
entreprises qui ont des rapports de client à fournisseur.
Les alliances sont donc des procédés moins lourds à gérer que les fusions-
acquisitions car elles n’impliquent pas un rapprochement organisationnel massif
entre les entreprises concernées.
Exemple :
Sur le créneau des monospaces, Volkswagen et Ford avaient créé une alliance de
pseudo-concentration pour lancer leurs premiers modèles. Cela leur permettait
de réduire les coûts d’investissement, de partager les risques et d’accroître les
économies d’échelle, même s’ils devaient évidemment partager en retour les
bénéfices.
Exemple :
Nous connaissons tous le véhicule Renault Espace mais nous sommes moins
nombreux à nous souvenir que ce monospace est né d’une alliance entre
l’entreprise Renault et un autre industriel du secteur, l’entreprise Matra. Dans
cette alliance, Matra apportait le design du véhicule et se chargeait de la
carrosserie. Renault, pour sa part, apportait le moteur et le réseau de distribution.
L’alliance était parfaitement complémentaire puisque chacun y a apporté des
ressources distinctes.
L’alliance stratégique peut être une réponse adéquate à la recherche d’une masse
critique dans le but d’atteindre des objectifs d’efficience (par rapport aux coûts)
ou d’améliorer la diversité de l’offre.
Exemple:
Malgré les nombreuses qualités que présentent les alliances stratégiques, une
majorité d’entreprise entretient encore une méfiance à leur égard. Celles-ci
craignent en effet qu’elles puissent devenir le
1. Définition :
Selon Pasco-Berho (2002), l’internationalisation est une succession d’étapes qui
permet à une entreprise de réaliser un apprentissage progressif des marchés
étrangers. L’expression « internationalisation » fait appel à deux dimensions
majeures. La première est celle de demande, qui va être évaluée au niveau
mondial avec des différences locales, et celle d’offre, avec des produits et
services de plus en plus standardisés et une concurrence qui ne se ferait plus au
sein des différents marchés, mais directement au sein du globe.
2.1. Raisons
L’entreprise a intérêt à internationaliser sa production pour 4 raisons.
Ajouter des marges d’exportation à ses marges intérieures
Accélérer le processus d’apprentissage
Bénéficier d’économie d’échelle lorsque le marché national est trop étroit
Etre plus prêt du consommateur
2.2. Facteurs
3. Etapes de l’internationalisation :
4.1. Avantages :
Main d’œuvre
Charges sociales
Fiscalité
Matières premières
Elimination des coûts des transactions internationales
Frais de transport allégés.
Stockage moins coûteux
Droits de douane allégés
Meilleure veille commerciale mondiale
Image de marque internationale des produits
Adaptation aux spécificités des marchés internationaux
Le risque financier est le risque pour les entreprises de faire face à une volatilité
des taux de change, des taux d'intérêt, ou des marchés boursiers dans un pays.
Ce sont des risques qui découlent de la situation économique du pays et des
évolutions sur les marchés internationaux des capitaux qui déterminent les
mouvements des flux d'investissements.
Le risque environnemental n'est pas nouveau par sa nature, mais plutôt par la
perception que nous avons des effets de la production industrielle sur
l'environnement. Les récentes règlementations internationales en la matière
tentent de sensibiliser les entreprises aux effets de leur activité sur
l'environnement. En plus des dommages causés à l'environnement, ces risques
peuvent avoir des répercussions financières pour une entreprise comme l'échec
d'un projet, des frais relatifs aux dommages ainsi que des sanctions juridiques en
fonction du pays.
« CARREFOUR »
• Devenu en 1999 le numéro un européen de la grande distribution en fusionnant avec le groupe français
Promodès, il se hisse en 2010 au 2e rang mondial de ce secteur en termes de chiffre d'affaires derrière
D. LES STRATÉGIES DU SPÉCIALISTE (STRATÉGIE DE NICHE)
l’américain Wal-Mart.
Il s’agit d’une stratégie de concentration ou de niche. Le spécialiste se concentre sur un créneau où
• Créé en 1959 à Annecy, il est présent en Europe, en Amérique du Sud et en Asie, ainsi que dans d’autres
la concurrence est quasi-impossible. il en devient le spécialiste. C’est la stratégie adéquate pour occuper un segment du marché et
zones du monde sous forme de partenariat local. s’y attacher de sorte à avoir un avantage particulier. Cette stratégie
permet à l’entreprise d’éviter la concurrence frontale avec les plus grands que lui, soit parce qu’elle n’a pas les moyens financiers ou
• Pionnier du concept d’hypermarché en 1963, il est également présent dans d’autres formats de la grande
distribution, essentiellement les supermarchés. Hormis l'enseigne Carrefour, le groupe Carrefour exploite des
enseignes, telles que GS, Supermarchés GB, Norte, Shopi, 8 à Huit... Aujourd'hui, le groupe Carrefour
humains.
Cette stratégie est rentable, mais dans le court terme, car chaque créneau, après un certain temps attire des concurrents. De ce fait,
si le spécialiste ne multiplie pas ses créneaux, ses chances de survie restent limitées. Donc, il faut s’adapter en permanence et
mener une veille quotidienne sur les autres concurrents.
FR
rassemble l'ensemble de ses enseignes sous un même nom, Carrefour (ex. : Carrefour Market, Carrefour
pour accompagner 380 000 collaborateurs et satisfaire chaque jour 13 millions de clients
à travers le monde.
• Carrefour est présent dans plus de 30 pays avec plus de 12 300 magasins et des sites
de e-commerce.
• Le Groupe emploie plus de 380 000 collaborateurs dans le monde et a réalisé un 88,24
La prise de participation:
• C’est le fait pour une société ( ou une entreprise ) d’acquérir une partie du
capital d’une autre société. Cette participation est dite croisée quand
Les avantages :
Carrefour a augmenté son capital par la mise de sa main sur environ 500
logique d'offre publique d'échange amicale des actions de la société Carrefour contre
des actions de la société Promodès. La fusion a été faite sur la base d'une parité
Les avantages :
• C’est lorsqu’une société A rachète la société B et cet dernière est dissoute et vient
augmenté le capital de A
CARREFOUR ET GB S.A :
Carrefour et Sabanci Holding ont décidé de réorganiser la gouvernance de leur société commune
CarrefourSA en Turquie. Sabanci Holding devient l'actionnaire majoritaire pour un montant total de 141
millions de livres turques (60 millions d'euros). Carrefour conservera 46,2% du capital de CarrefourSA et
Les avantages :
Diversité des compétences : Sabanci Holding assurera ainsi la conduite de cette coentreprise ,
entreprises étrangères de vendre certains produits à leurs citoyens afin de ne pas perturber les
ventes de l’industrie locale ce qui va assurer L’expansion de Groupe de Carrefour dans les
marchés de la Turquie
FR
Croissance Conjointe
FR
La croissance Conjointe de « Carrefour »:
• C’est une collaboration qui allie l’expertise d’achat de deux leaders mondiaux de la
communes
• Permet aux deux groupes d’améliorer l’assortiment et la qualité des produits à des prix
• Renforcer également les liens avec les fournisseurs en leur ouvrant de nouvelles
opportunités.
• Chaque société continuera à travailler de son côté avec ses producteurs locaux et
nationaux.
FR
Partenariat entre Carrefour et Google:
commercialisée en ligne sur une nouvelle interface de Google Shopping et vocalement sur
• mettre les expertises des deux groupes au service des consommateurs, en leur offrant le
choix qui leur convient le mieux dans leur expérience client, qu’elle ait lieu en magasin, en
A travers ce partenariat :
• Carrefour amènera toute son expertise produits et son savoir-faire dans les domaines de la
logistique et de la vente
L’internationalisation
L’Internationalisation de « Carrefour »: FR
Les motivations de l'internationalisation de Carrefour :
• La mise en place des réglementations juridiques suit aux crises alimentaires et sanitaires.
• La mise en place de nombreuses réglementations gouvernementales qui visent à protéger le petit commerce.
Facteurs économiques:
• Afin de contourner la législation qui limite son développement en France, Carrefour a débuté dès les années
1960 une politique d'internationalisation qui s'adapte en fonction de la culture et les spécificités de chaque
pays ou régions.
international, aujourd'hui in est devenu le numéro 2 mondial. Cependant il a réussi à renforcer cette position
par l'implantation des hypermarchés sur un nombre de pays comme l'Espagne (1973) l'Italie (1972) et la
• En 1995, en Chine
• En 1997, à Singapour
• En 2009 au Maroc, Carrefour inaugure son premier hypermarché, sur 5 500 m2 et 250
employés, à Rabat à travers un accord de franchise avec Label vie , lequel permettrait à
Royaume.
Carrefour a réussi de s'implanter dans plus de 30 pays, dont 10 pays est directement présent
vie de l’entreprise est marquée par de nombreuses décisions. Elles sont prises
que jour, depuis sa création jusqu’à sa mort par les différents acteurs de
ganisation (dirigeants, mais aussi cadres, employés, ouvriers...) en tenant
mpte des attentes et des intentions des parties prenantes. Elles ne sont pas toutes
même nature ni de même importance : chaque décision a une incidence
érente sur le fonctionnement, la rentabilité, la performance et parfois même la
vie de l’entreprise.
décisions vont souvent de pair avec une prise de risque ce qui reflète la
nde importance de la décision stratégique dans l’évolution de l’entreprise.
Chapitre I : L’entreprise est un lieu de prise de décision
La décision est le fait d'un acteur (ou d'un ensemble plus ou moins cohérent d'acteurs) qui effectue un choix entre plusieurs
solutions susceptibles de résoudre le problème, ou la situation, auquel il est confronté.
D'une manière générale, la décision est l'action de l'esprit qui décide quelque chose ou se décide après délibération
individuelle ou collective :
en psychologie, la décision est l'action volontaire et réfléchie de l'esprit qui se détermine à l'occasion d'un choix
d'une des issues au terme d'un processus de délibération ;
en droit ou dans les domaines administratifs, la décision est une disposition arrêtée par une autorité compétente
collégiale ou unique, après délibération, ou une instruction de service émanant d'une autorité hiérarchique (par
ex: militaire) ;
en économie, le micro ou macro décisions correspondent aux décisions prises par des agents économiques
simples ou complexes ;
en stratégie, la décision est d'abord un courage opposé constamment aux détracteurs, appliqué à une situation
d'incertitude, se révélant perspicace dans la capacité à anticiper et réactualisé constamment pour s'adapter aux
aléas de l’adversité.
La décision peut également désigner une disposition de l'esprit : l'esprit de décision est la qualité d'une personne qui sait
rapidement prendre parti et ne revient pas sans motif valable sur ce qu'elle a décidé. Ce peut être aussi la fermeté de
caractère d'une personne qui sait prendre et assumer des choix difficiles.
Section 2: Les différents types de décisions et leurs caractéristiques?
Igor Ansoff a proposé un classement des décisions en trois catégories stratégique, tactique et opérationnelle.
Les décisions stratégiques sont prises par la direction générale de l'entreprise. Elles concernent les orientations
générales de l'entreprise. Elles ont une implication sur le long terme et engagent l'avenir de l'entreprise. Elles
comportent un risque important. Exemples : lancement d’un nouveau produit, abandon d’une activité, fusion avec
une autre entreprise.
Les décisions tactiques sont prises par le personnel d'encadrement de l'entreprise. Elles ont une implication sur le
moyen terme et des conséquences importantes pour l’entreprise. Elles comportent un risque moyen.
Exemples : lancement d'une campagne publicitaire, acquisition de matériel de production, recrutement d’un cadre
dirigeant.
Les décisions opérationnelles ont une portée limitée et comportent un risque mineur. Elles sont prises par le
personnel d'encadrement ou les employés.
Exemples : achat de fournitures de bureau, organisation des horaires de travail.
pyramide
d’anssof
Exemple d’une
décision stratégique:
La bibliothèque publique peut prendre comme décision tactique l’organisation et l’accueil des événements culturels ainsi
que l’optimisation du service à domicile pour les personnes âgées ou empêchées.
Exemple d’une décision opérationnelle:
L’organisation d’un événement culturel en collaboration avec une association communale va dans le sens de l’amélioration
de l’accueil et de la dynamique de la bibliothèque publique.
D'après Mintzberg3, les facteurs de contingence qui ont une influence sur les caractéristiques d'une organisation sont :
l'âge de l'organisation: plus elle est âgée, plus le comportement est formalisé
la taille de l'organisation: plus elle est grande, plus la structure est élaborée
le système technique (plus ou moins sophistiqué, automatisé)
l'environnement (dynamique, complexité,...)
les relations de pouvoir (centralisé/décentralisé)
D'autres facteurs peuvent être pris en compte pour caractériser une organisation tels que la nature même de l'activité, le
positionnement de l'entreprise sur son secteur d'activité, sa forme juridique.
For
Investir Maintenir
te
Valeur
ajoutée
Fai
Sous-traiter Céder
ble
Savoir faire
La definition de la decision
Les décisions stratégiques engagent l’entreprise sur une longue période puisqu’elles conditionnent la manière dont
’entreprise va se placer sur un marché de manière à retirer le maximum de profit des ressources qu’elle mobilise. On
cherche alors à répondre à la question essentielle de l’entreprise qui est « que produire ? » et son corollaire qui est « quels
moyens mettre en œuvre de manière efficace pour produire ? »
En définitive, il s’agit de définir la manière dont l’entreprise va s’insérer dans son environnement
Section2 : Les modèles de prise de décision :
Le modèle du décideur individuel rationnel : ce modèle est sans histoire et sans épaisseur sociale, de la théorie
économique néoclassique (homo oeconomicus) et de la théorie des jeux. Au sein d’une entreprise, la rationalité substantive
dans ce modèle est compatible avec les situations d’incertitude et de risque via le critère de décision retenu (Maximisation
de l’espérance mathématique minimax…etc.). Le processus de décision est logique et linéaire. Toutes les conséquences
pour chaque stratégie possible sont identifiées et évaluées. La solution choisie est optimale.
Le modèle organisationnel de rationalité illimitée plus réaliste. Toute entreprise ne peut pas connaître toutes les
conséquences pour tous les choix, avec une évaluation objective de ces conséquences. La recherche des solutions
empiriques, satisfaisantes et non pas optimales, caractérise ce modèle de prise de décision.
La prise de décision est un processus cognitif complexe, différent de la réaction instinctive et immédiate, visant à la
sélection d'un type d'action parmi différentes alternatives. Ce processus est théoriquement basé sur des critères de choix, et
sur une analyse des enjeux et des options et conduit à un choix final. Le résultat peut être une action ou une opinion d’un
choix. Le décideur peut être une personne autonome, ou une entité multiple telle qu'un couple, une famille1, un conseil
d'administration, une collectivité (on parle ainsi de décideur public, de décision juridique...).
2. Les étapes de la prise de décision :
-L’analyse de l’objectif, première étape qui vise à définir de manière précise et formulable l’objet de la prise de
décision future (sur quoi porte la prise de décision).
-la collecte de l’information qui porte à la fois sur les facteurs externes (environnement concurrentiel de
l’entreprise) et sur les facteurs internes (inventaire des ressources disponibles pouvant être utilisées dans le cadre
de la décision prise).
- la définition des options possibles telle que l’analyse de l’information qui permet de définir un ensemble de
décisions susceptibles de fournir une réponse au problème posé.
- la comparaison et l’évaluation de ces options puisque dans le processus de décision, il est nécessaire de pouvoir
comparer les différentes options possibles ce qui nécessite bien entendu, leur évaluation en termes de coûts et de
gains probables.
Le processus de décision est un processus complexe dont l'étude peut être facilitée par la référence à des modèles
théoriques. Le modèle de la rationalité limitée ou IMCC, proposé par Herbert Simon, comporte quatre phases :
intelligence, modélisation, choix et contrôle.
L’intelligence : le décideur identifie dans son environnement des situations pour lesquelles il va devoir prendre des
décisions.
La modélisation: le décideur recense les informations, les structures de façon à disposer de solutions envisageables.
Le choix: à partir de l'évaluation de chaque solution, le décideur choisit la meilleure d'entre elles.
Le contrôle: vient confirmer le choix effectué ou le remettre en question.
La matrice d’ansoff
La matrice BCG
La matrice BCG (Boston Consulting Group, fin des années 1960) est un outil d'analyse stratégique inventé par Bruce
Henderson. Utilisé en stratégie d'entreprise, elle permet de justifier des choix d'allocation de ressources entre les
différentes activités d'une entreprise diversifiée, présente sur plusieurs domaines d'activité stratégique.
Cet outil est utilisé par extension en marketing pour évaluer l'équilibre du portefeuille de produits d'un DAS, mais
ce n'est pas sa fonction initiale.
Matrice McKinsey
Il s'agit d'une matrice de décision stratégique, développée par le cabinet de conseil McKinsey & Company, où chaque DAS
(Domaine d'activité stratégique) est analysé à partir de deux dimensions : l’attrait du marché (pour l'entreprise devant
prendre une décision) et la position concurrentlle.
L’attrait du marché dépend de sa taille, de sa croissance, de sa rentabilité, des barrières à l’entrée, de l’intensité de la
concurrence, du développement des technologies…
La position concurrentielle (les atouts de l'entreprise) dépend de la part de marché de l’entreprise, de l’évolution de cette
part de marché, la qualité des produits vendus, la fidélité des clients, la structure des cou
Faible
Maintenir la Maintenir la position Rentabiliser
position de leader
Suivre le développement
Forte coute que coute
Posi
tion
Améliorer la Rentabiliser prudemment Se retirer sélectivement con
position
(segmenter) curr
Moyenne
enti
elle
Doubler la mise ou Se retirer sélectivement et Abandonner
abandonner progressivement
(Ato
Faible Désinvestir uts)
Conclusion
Les entreprises doivent faire face à des contraintes, Il peut s’agit de l’état de la concurrence, du marché, de l’environnement
juridique et social ou encore de la quantité des facteurs de production. Selon que ces contraintes s’imposent de façon
certaine ou non on parlera d’avenir certain, incertain, aléatoire.
Mais même en utilisant des outils très sophistiqués, les solutions retenues sont très souvent subjectives. Les modèles ne
représentent le plus souvent que le point de départ de négociation, de discussion pour aboutir à la décision qui sera en fait le
résultat des luttes d’influence au sein de l’entreprise.
L’entreprise Dell
Introduction
est surtout connu pour les conçoit, fabrique et vend aux particuliers
de serveurs d'entreprise.
Sa mission :
Phase 1 :L’intelligence
Opportunités Menaces
Possibilités d'étendre ses services et Baisse de la marge bénéficiaire sur les
solutions d'entreprises produits hardware.
Obtenir des brevets en faisant des Hausse de la demande des Smartphones
acquisitions d'entreprises et tablettes numériques.
Renforcer la présence du groupe dans Ralentissement du taux de croissance du
les pays émergents segment des ordinateurs portables.
Croissance dans le segment des Concurrence féroce sur le marché de
tablettes numériques l'informatique.
Phase 3 : Les Choix
Du point de vue de Dell, non seulement l'argent des clients, mais aussi leur
temps sont une préoccupation majeure. Dell y parvient grâce à ses décisions
stratégiques, à l'utilisation maximale d'Internet, à la fabrication JIT, à des
produits rentables et à un excellent service après-vente.
La planification stratégique
Définition de la planification
stratégique
La planification stratégique est un processus de
développement de suivi d’une stratégie ayant
pour but d’adapter les actions de l’entreprise aux
évolutions de l’environnement. Il implique de
définir clairement la mission de l’entreprise, de
mettre en place des objectifs, de concevoir un
portefeuille d’activités cohérent et de coordonner
les activités des différentes fonctions de
l’entreprise.
Objectifs de la planification
stratégique
La planification stratégique a pour objectif :
De fixer un nombre limité de priorités en partant de la mission
de l’institution, de sa situation actuelle et des tendances de la
société dans laquelle elle évolue ;
D’analyser l’environnement ;
De fixer des objectifs stratégiques ;
De faire des choix stratégiques ;
D’attribuer les ressources en fonction des objectifs ;
D’élaborer une stratégie d’action ;
D’évaluer d’une manière continue vos projets et vos
programmes ;
Etapes du processus de la planification stratégique.
PLANIFICATION STRATEGIQUE
La planification stratégique au plan
externe
PLANIFICATION STRATEGIQUE
ÉTAPES DU PROCESSUS DE
PLANIFICATION STRATÉGIQUE
La planification stratégique : ses
conditions de réussite
Pour réussir une bonne planification stratégique, on doit :
Prendre le temps de vivre le processus au complet. C'est un
investissement et non une dépense!
Impliquer pleinement la haute direction et le conseil
d'administration.
Faire un plan et le suivre de façon rigoureuse.
Ne pas avoir peur de remettre en question. C'est le bon temps!
Avoir toutes les informations nécessaires sous la main lors des
réunions.
Faire le travail préliminaire avant les réunions afin que les
participants arrivent préparés.
Conclusion
Pour conclure, la planification stratégique a un rôle important à jouer dans
les organisations, tout comme les plans et les planificateurs, lorsqu’elle est
associée aux contextes appropriés. Il faut juste assouplir le processus de
formation de la stratégie plutôt que d’essayer de rigidifier ce processus par
une formalisation arbitraire. La planification stratégique n’est pas ce qu’elle
ne peut pas faire mais ce qu’elle peut faire, ce qui est peut être plus utile, ce
que les planificateurs eux-mêmes peuvent faire au-delà de la planification.
Deuxième partie:
• De quels outils a-t-on besoin pour cela???
• Etape de la mise en œuvre
Objectif Global du PAPCO
Contribuer à la mise en œuvre d’un processus d’animation du territoire, piloté par les collectivités locales,
visant à assurer un développement durable (humain et socioéconomique).
Durant la 1ere année de son mandat le conseil communal examine et vote un plan stratégique
, préparé par le président du conseil communal…».
«ce document de référence décrit pour six années, dans une perspective de développement
durable, et sur la base d’une démarche participative prenant en considération
notamment l’approche genre, les actions de développement dont la réalisation
est prévue sur le territoire de la commune…».
I- Planification Stratégique : de quoi s’agit-t-il?
Une approche s’inscrivant dans le long terme et tenant compte des articulations
entre les différentes échelles territoriales.
Une démarche consistant à définir des choix adaptés aux besoins de la population
et à garantir une appropriation effective par la population locale.
Fondements de la PSP : Un processus participatif pour
une vision partagée et intégrée
Met en synergie les potentialités locales autour de projets de territoires d’intérêt commun
(Intercommunalité);
S’articule avec les projets structurants initiés aux différents niveaux institutionnels (routes,
Santé, éducation, tourisme,...).
I- la Planification stratégique: Enjeux
Par le plan d’action, elle permet au Conseil Communal de mieux gérer dans le
temps et dans l’espace une affectation rationnelle de ses ressources.
I- la Planification stratégique: Les étapes d’élaboration des PAC
Préparation et lancement de
l’élaboration du PAC • Sensibilisation et prise de conscience sur
l’utilité d’élaborer un PAC par le Conseil
communal;
2
3
•Formulation d’une vision futur de
développement;
Planification et mise en cohérence •Elaboration du plan triennal et des
plans annuels;
•Budgétisation pluriannuelle;
4
• Suivi de la mise en œuvre des PAC et
l’évaluation de son impact sur le
Suivi-évaluation développement local à travers des
indicateurs prédéfinis.
Démarche Méthodologique
Restitution du Élaboration du
Préparation: Diagnostic aux Plan Communal
Réalisation du Acteurs Locaux Opérationnalisation
Sensibilisation, de Développement
Diagnostic et choix des Axes (Mise en œuvre)
Mobilisation Participatif (PAC)
Et stratégiques
Territorial
Lancement
1 2 3
Vision stratégique
de développement Matrices de planification Fiches-projets
Un processus itératif
La définition de la Vision, des Axes Stratégique, des Objectifs Globaux et des Objectifs
Spécifiques;
L’élaboration des matrices physiques (Cadre Logique) et financière et du plan d’action permettant de
répondre à ces objectifs;
La Vision:
Stratégie Globale
Situation Actuelle Futur Souhaité
Orientations stratégiques
Territoire T0
Domaines stratégiques d’activité Territoire T+6
EX:(2018)
Ex: 2024
Axes stratégiques
Problématique Vision de
Centrale Développement
???
Ex: Territoire non Stratégie opérationnelle:
qualifié pour édifier Ex: Construire une ville
Stratégie opérationnelle: porteuse et intégratrice
une ville Plan d’action + moyens
Plan d’action + moyens
Outils de la PSP
À différencier les atouts, des avantages acquis qui sont l’effet de l’Action de l’homme
(Routes, Barrages, proximité d’un souk)
Matrice des Atouts contraintes
Au niveau du territoire
Atouts Contraintes
Les richesses naturelles. Elles sont acquises Elles sont non surmontables et il faut en tenir
d’office. compte: (climat aride, sécheresse, désert, …)
Ex: Le sol, l’eau, les parcours, la faune, la flore, NB: Mais les contraintes doivent être analysés
le paysage, … selon les contextes:
Atouts Contraintes
Les Atouts Réels Les Contraintes Structurelles
Opportunités Menaces
Elles sont externes à l’environnement de la commune
Un potentiel humain important à valoriser avec des Des établissements scolaires sont insuffisants
difficultés d'accès aux services sociaux
faible infrastructure sanitaire et hygiène
PC
CD1 CD2
SSC1 SSC2
22
Exemple de Problématique Centrale
SC2: Les capacités des partenaires locaux sont faibles et les relations partenariales sont
peu développées
Arbre à Problèmes Arbre à Objectifs
Activités1 A2 A3
Synthèse des terminologies
Arbres des problèmes Arbre de solutions Planification stratégique Stratégie
Problématique centrale
( la conséquence grave Objectif Global vision
est une menace)
Stratégie globale
Stratégie opérationnelle
SSS/causes Activités
Plan d’action
La Priorisation
OS1:
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
DSR1:
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
AS1:
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
Actv1
Actv2
Actv n
AS2:
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
Actv1
Actv2
Actv n
OS3:
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
DSR3:
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
AS3:
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
Actv1
Diversification des activités économiques porteuses le domaine forestier, l’écotourisme et l’artisanat en développant les
secteurs, du commerce, des services et des carrières
Objectifs spécifiques Résultats attendus Activités
Promouvoir le secteur
Souk hebdomadaire mis en Aménagement du souk hebdomadaire d’AMANE SAYRNINE
commercial au niveau de
service
la commune Mise en valeur des potentialités touristiques de la commune
2.1. Améliorer
l’infrastructure agricole
Barrage d’AMANE SAYRNINE aménagé Aménagement et curage du barrage d’AMANE SAYRNINE
2.1.Appuyer
l’organisation et Agriculteurs organisés au sein des coopératives de Appui à l’organisation des agriculteurs au sein des
l’encadrement des productions coopératives de production
agriculteurs
OS1:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
DSR1:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
AS1:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………….
Actv1
Actv2
Actv n
AS2:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………….
Actv1
Actv2
Actv n
OS3:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
DSR3:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
AS3:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………….
Actv1
Actv2
Plan d’action triennal
OS1:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
DSR1:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………..
AS1:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………….
Actv1
Actv2
Actv n
AS2:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………..
Actv1
Actv2
Actv n
OS3:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
DSR3:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
AS3:
…………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………….
Plan d’action annuel
Activités Coût annuel Part Part Commune Part acquise Source réelle Part à rechercher Source potentielle
Commune % Dh
2018
OS1:
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
DSR1:
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
AS1:
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
Actv1
Actv2
Actv n
AS2:
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
Actv1
Actv2
Actv n
OS3:
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
DSR3:
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………
AS3:
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………
Actv1
Actv2
Résumé Exécutif du PCD de la commune IQADDAR.docx
Les activités listées initialement ne sont pas toutes prises dans le PCD.
L’idée est de l’avoir entre les mains, le jour où le besoin en est ressenti.
Etape de la mise en œuvre
Une étude de faisabilité est appelé également étude de projet. C’est une étude qui s’attache à vérifier que le projet soit
techniquement faisable et économiquement fiable. C’est un document complet qui traite le projet.
Dans le cas d’une création d’entreprise, on part de rien, les besoins sont donc très larges et facilement identifiables. Lors d’une étude
de faisabilité d’un projet au sein d’une structure existante, il faut identifier les besoins du projet et évaluer si l’équipe en place est en
mesure de les apporter lorsqu’on en aura besoin (compétence, temps, organisation, …).
2. ÉVALUER LE COÛT FINANCIER DU PROJET
Une fois les besoins identifiés et la manière de les apporter au projet identifié, il sera nécessaire d’estimer le coût
financier pour l’étude de faisabilité.
Afin de ne pas se lancer dans une étude de faisabilité qui serait inutile car les moyen mis à disposition sont insuffisants à
côté des besoins indispensables, nous proposons souvent aux dirigeants que nous accompagnons de commencer l’étude
de faisabilité par une estimation grossière des besoins et des coûts afin d’avoir une idée du budget général (on évite
ainsi de chiffrer précisément l’ensemble des besoins pour ne s’attacher qu’aux plus coûteux et aux plus stratégiques). On
est parfois étonné dans un sens ou dans l’autre du budget global d’un projet.
Il s’effectue en parfaite cohérence avec la stratégie ; c'est-à-dire ; il se focalise sur la vision et la stratégie plutôt que sur le contrôle
fournissant les moyens de traduire la vision de l’organisation en actions concrètes : C’est une cartographie des actes de gestion de
l’organisation dont leurs vocations à créer de la valeur :
Quatre phase s’enchainent .la premiere consiste a clarifier l’intention strategique et a la traduire en objectfs l’accent
est mis autant sur les indicateurs financiers que sur les données non financieres (par exemple , les processus qui sont la
source de la performance ). La tâche de clarification peut reveler des absences de consensus marquées entre les
dirigeants. La deuxieme etape incite a communiquer les objectifs et les indicateurs en terme pour y chacun y adhere le
mieux possible .la troisieme phase du mouvement entre dans le concret de la fixation d’objectifs avec des échéances .le
chemin devient precis .l’articulation avec le contrôle de gestion ,voire le contrôle budgetaire, s’opere a ce niveau .enfin
,la derniere etape permet un suivi « intelligent « de la démarche ,rend l’entreprise apprenante ,lui permet ,d’abord , dans
un processus de retroaction en simple boucle,d’adapter ses actions pour que les ojectifs soient atteints et ensuite dans un
processus en double boucle , au sens de Argyris et Schôn.l’incite a adopter ses objectifs aux modifications de
l’environnement .
Le tableau de bord prospectif ,par sa generalité et la diversité des indicateurs retenus , a pris toute sa place dans la
panoplie des instruments de pilotage strategique .
Chapitre 4 : Mobilisation et conduite de changement de ressources humaines
La mobilisation et la conduite des changements des ressources humains, c’est un nouveau théme par rapport
à l’ancienne version où la planification était suffisante. les gens ne se rendaient pas compte de l’importance de
la mobilisation des resources humains. cette mobilisation , de quoi s’agit il vraiment ?
la mobilisation et donc percu comme un gage de reussite organisationnelle et un moyen d’orientation de comportement :
Se mobiliser : c’est aider les autres à devenir meilleurs, c’est coopérer et cordonner son travail avec les autres , c’est
proposer des avenues de changement pour s’ameloirer , c’est aussi posser des gestes de loyauté envers son employeur .
une bonne mobilisation des hommes et le suivi des changements à proumovoir la reussite de la strategie . les gens
doivent considerés que ce projet là est leurs propres projet , il faut donc travailler pour le faire réussir. Par ce que on ne
peut pas reussir li mise en œuvre de la strategie sans qu’elle soit accepté par les gens qui doivent l’appliquer .
Dans cette perspective, il est d’une extreme importance que ce personnel soit motiver et inciter à faire vivre la strategie .
la mobilisation des hommes est fondée sur un ensemble de mesures, d’incitations et de sanctions réeles ou percus
comme telles (l’augmentation des salaires ,les encouragement , la responsabilite , la reconnaisance de l’autre , le
sentiment d’appartenir a un groupe ) sont donc des incitations positive. De même les critiques , le rejet , la dimunition de
statut , le blocage de carriere sont autant d’incitations negatives .
Un système d’incitation qui met l’accent à la fois sur la realisation d’ojectifs organisationnelle et l’accomplissement de
tache personnelle tirera profit de la complimentarité des efforts, qui seront realisées et qui se renforcent les uns des
autres .
Donc le responsable de l’organisation doit etre en mesure de savoir ce qui motivent les gens et les induire a mettre en
œuvre les competences nessecaires .
Conclusion :
Section 1 : Définition
La mobilisation est l’action d’une personne motivée qui s’engage volontairement et
pleinement dans une démarche qui, à terme, lui permettra d’atteindre et de réaliser ses
objectifs.
La mobilisation des RH consiste, pour l'organisation, à rassembler ses membres afin qu'ils
conjuguent leurs énergies pour atteindre des objectifs, dans une logique de performance.
Elle représente le degré d'intérêt que les employés portent à leur travail et à l’entreprise,
et repose en effet sur une implication de la hiérarchie et sur sa capacité à motiver ses
collaborateurs. Mobiliser ses hommes, c'est valoriser les personnes et leur contribution au
sein de l'organisation.
Contrairement à la motivation qui provient des forces intérieures d'une personne (son
intensité et sa persistance à l'effort), la mobilisation touche le personnel dans son
ensemble. Par conséquent, il sera très opportun de se pencher sur les questions telles que :
Qui mobilise les hommes au sein de l’entreprise ? Et enfin comment mobiliser les hommes
au sein de l’organisation ?
Henry Mintzberg dénombre dix rôles du manager regroupés en trois catégories notamment
:
Les rôles se rapportant aux relations interpersonnelles :
o Symbole : en raison de sa position au sommet de l’organisation, le manager
représente celle-ci dans divers évènements auxquels il doit assister. Son rôle de
symbole se traduit par des gestes à caractère cérémoniel.
o Leader : il s’agit de l’aptitude du manager à exercer efficacement son pouvoir
sur le terrain. Il doit chercher à concilier les besoins des individus et ceux du
groupe ; il est responsable de la formation et de la motivation de son personnel.
o Agent de liaison : d’une part il doit assurer la communication entre tous les
niveaux hiérarchiques au sein de son organisation et d’autre part avec les
acteurs extérieurs.
Les rôles concernant l’information :
o Observateur actif : il doit scruter l’environnement, en étant toujours en quête
d’information. Il s’agit en effet de pratiquer la « veille ».
o Diffuseur : c’est le manager qui décide de diffuser ou non les informations à
certaines personnes au sujet d’un évènement, d’une situation ou d’une décision
etc.
o Porte-parole : il est le porte-parole, au sein de l’organisation, de son groupe
auprès de l’autorité hiérarchique et des personnes externes à ses unités
organisationnelles. Il doit aussi communiquer à l’extérieur de l’organisation des
informations propres à celle-ci.
Et les rôles relatifs à la prise de décision :
o Novateur : il conduit souvent les projets et les changements importants au sein
de son organisation ; il adapte cette dernière aux mutations de
l’environnement.
o Répartiteur des ressources : il a la responsabilité de répartir les ressources
physiques et financières dans l’organisation en fonction des objectifs poursuivis.
o Négociateur : il représente les membres de son groupe lors des négociations. La
négociation est une des obligations professionnelles du manager. Ainsi, il peut
être constaté à certains niveaux, le rôle mobilisateur des hommes du manageur
en tant que leader. Il doit donc susciter l’implication du personnel dans la vie de
l’entreprise afin d’atteindre les objectifs fixés. Et cette mobilisation ne peut
avoir lieu que suivant des conditions spécifiques.
La reconnaissance L’Appropriation
« je me sens mobilisé lorsque je « je me sens mobilisé lorsque je
retire proportionnellement de participe et je contribue »
mes efforts »
Le partage de l’information :
Si on veut commencer à habiliter le personnel à prendre davantage de responsabilités dans
l’organisation,la première chose à faire c’est de commencer à partager plus d’information.
Le partage élargi de l’information, constitue également la fondation de rapports de
confiance avec les employés.
En somme, les dirigeants de l’entreprise doivent faire en nécessaire pour :
Que le personnel comprenne leurs objectifs et comprenne aussi leurs besoins ;
Que les personnes soient écoutées et qu’on réponde à leurs questions ;
Promouvoir et instaurer des canaux de communication ouverts.
L’Adhésion :
Alors que le partage de l’information prépare le terrain pour bâtir une relation de
confiance entre les personnes de l’entreprise et la direction, il s’agit maintenant de susciter
chez chacun l’adhésion au projet de l’entreprise, ce qui alimentera un nouveau sens de la
responsabilité.
Ainsi les dirigeants doivent :
Créer un projet mobilisateur
Stimuler la fierté et l’appartenance
L’appropriation :
On retrouve ici l’ensemble de pratiques mises en place par la direction de l’entreprise en
vue de susciter chez les personnes le sens de l’appropriation, non seulement de leur travail
mais aussi du projet de l’entreprise. L’hypothèse est que l’employé se sentira mobilisé s’il a
le sentiment que l’entreprise lui appartient et qu’il se sente utile et responsable des
résultats obtenus.
Ainsi les dirigeants doivent concevoir des pratiques de gestion qui viseront les objectifs
suivants :
Mettre l’accent sur l’amélioration des façons de faire
Etablir des objectifs et les mesurer
Outiller les employés
Décentraliser la prise de décision
La reconnaissance :
Il s’agit de susciter chez les employés l’intéressement à l’atteinte des résultats
organisationnels par une simple reconnaissance des efforts et des résultats et par le
partage financier aussi.
AXE II : Changement organisationnel
La participation
Dans la plupart des cas, le travail de conduite du changement ne peut se limiter à faire de
la formation ou de la communication. Evidemment, obtenir l’adhésion ne s’obtient pas
sans informer les salariés et leur expliquer le bien-fondé des changements. Mais,
l’implication et la participation des personnes dans la démarche est un facteur clé de
réussite. La gestion des résistances au changement demande de créer des espaces de
dialogue au cours du processus de changement pour favoriser la compréhension,
l’implication, l’appropriation et construire une réelle capacité à changer de l’organisation.
L’accompagnement collectif, organisé avec les opérationnels, vise à les amener à définir
l’impact du changement et les actions à mener, le résultat des réflexions doit être formalisé
pour leur donner de l’importance.
Convaincre de la nécessité de changer et de s’engager dans un processus de changement
nécessite l’organisation de séminaires de mobilisation et/ou création d’ateliers de réflexion
mettant en avant la situation problématique actuelle, les opportunités d’amélioration et
surtout les avantages attendus pour les équipes. Ces démarches participatives privilégient
le brainstorming, le travail en groupe et l’action collective et misent sur l’influence
mutuelle entre les personnes. Une fois qu’un premier groupe de personnes adhère au
projet, cela permet de faire adhérer l’ensemble des collaborateurs concernés.
Toutefois, quand l’analyse préliminaire a révélé que les opposants au changement sont
nombreux, et/ou que le changement a des conséquences sociales douloureuses, utiliser
une démarche participative n’est pas recommandé, car cela peut donner une tribune à
ceux qui sont les plus virulents, cela peut aussi charger le projet de changement de
problèmes qui ne sont pas les siens : dans ce cas, une équipe restreinte, avec des
spécialistes et des avis d’experts extérieurs, prend en charge le problème de manière
directive et centralisée et propose une solution tenable, juridiquement et
économiquement, le plus rapidement possible.
La communication
La communication doit devancer l’expression des résistances, son rythme et sa
progressivité doivent être maîtrisés. Les modes de communication retenus doivent être en
accord avec la ou les cibles identifiées lors du diagnostic préliminaire. Divers supports
peuvent ainsi être utilisés, volontairement redondants, afin de toucher la totalité de la
cible. Le porteur du message ne doit pas toujours être le management, des interviews
d’opérationnels doivent être diffusées.
Au début de la campagne, les messages doivent être simples afin qu’ils soient compris par
tous et on doit présenter les objectifs, les raisons, les enjeux du changement et les grandes
étapes de sa réalisation.
Au cœur du projet, la communication doit aborder le détail pour sécuriser les
collaborateurs sur ce qui les attend, car à ce stade du changement, ils sont plus réceptifs,
leur compréhension du projet s’est améliorée ; ils doivent alors obtenir des réponses
précises, mais seulement déclinées par secteurs et niveaux de responsabilité : il ne faut pas
surinformer, cela peut donner l’impression qu’on ne prend pas en charge leur problème à
eux, cela peut donner lieu à des discussions sans fin sur des aspects qui ne les touchent pas
personnellement, par contre il faut éviter toutes les perceptions négatives d’une attitude
vague vis-à-vis des questions qui les concernent directement, car l’incertitude augmente
l’anxiété, donc la résistance au changement. La communication doit alors surveiller et faire
évoluer l’image que les personnes ont du changement proposé. Il est recommandé que
l’évaluation de l’évolution de l’attitude des acteurs, vis à vis du projet de changement,
fasse l’objet de sondages d’opinion.
En fin de projet, les messages doivent être plus larges, plus percutants et moins nombreux.
Les processus de conduite du changement ont à leur disposition différente outils de
communication (documentation, affiches, dépliants et plaquettes, sites Web et forums,
conférences et réunions), mobilisés en fonction du caractère plus ou moins collectif de la
cible et de l’interactivité souhaitée.
La formation
Une bonne formation doit se dérouler une fois que les participants connaissent le projet de
changement, comprennent leur rôle futur, l’organisation cible … ce que la communication
doit diffuser largement avec les messages nécessaires. La formation est un des principaux
leviers mobilisé dans les projets de changement car il faut dispenser aux acteurs par
exemple le savoir et les connaissances indispensables à la réalisation des nouvelles tâches
qui leur seront confiées, leur expliquer leur place dans la nouvelle organisation … La
formation représente un budget important dans un projet de conduite du changement,
beaucoup plus lourd que celui de la communication, compte tenu du nombre de personnes
concernées.
Il convient, en début de formation, de rappeler les objectifs du projet de changement, le
situer dans le contexte d’adaptation de l’entreprise à son environnement. Les
collaborateurs doivent être capables de rattacher la nouvelle organisation, les nouveaux
processus, … à la réalité de leur quotidien, il faut être concret pour surmonter leurs
réticences.
Tout changement suscite naturellement des réactions chez les employés. Selon les
experts, les préoccupations des employés peuvent contribuer à améliorer les stratégies
mais encore faut-il que cette énergie soit bien canalisée.
CAS PRATIQUE : L’ENTREPRISE ORANGE
3- La participation :
Des Digital Awards seront attribués aux salariés
innovants avec de bonnes idées sur le DIGITAL dans le but
de valoriser la prise d’initiative et une meilleure
implication des salariés , encourager les équipes à
partager et valoriser les initiatives digitales internes dans
les entités et ainsi renforcer la dynamique collective
autour du numérique dans l’entreprise. Ce concours
interne d’initiatives distingue et récompense les projets
digitaux les plus populaires dans l’entreprise.
4- La formation :
Né aux États-Unis, adopté au Canada, puis régénéré en Europe et dans le reste du monde, le concept de RSE est avant
tout un esprit, une démarche, une façon différente de faire des affaires en créant de la valeur partagée ,ainsi est une
discipline jeune, développée depuis une trentaine d’années à travers les questions de citoyenneté d’entreprise ou de
relation aux parties prenantes . Pour autant, des questions comme le dialogue social, ou la responsabilité de l’entreprise
en matière d’aménagement du territoire sont bien plus anciennes, la responsabilité sociale est au cœur de
l’enseignement et de la recherche en gestion, car le management a une responsabilité étendue pour le développement
social et économique dans le monde complexe et internationalisé .Il s’agit en effet de contribuer au développement de
conditions de vie au travail acceptables, de pérenniser les organisations et les emplois dans un monde d’hyper-
compétition, et de permettre un développement durable et une qualité environnementale dans les territoires où agissent
les entreprises et organisations.
La RSE doit s’entendre alors comme bien plus qu’un simple programme d’image à la marge des opérations de
l’entreprise. Au contraire, la RSE devient une stratégie de création de valeur si elle remplit les conditions suivantes :
Définitions :
La notion de responsabilité sociétale des entreprises est apparue dans les années 1960 dans la littérature anglo-
américaine consacrée aux entreprises. Elle est la conséquence des demandes émanant d'associations écologiques
et humanitaires de mieux prendre en compte les impacts sociaux et environnementaux des activités des entreprises. Elle est
la déclinaison à l'entreprise des concepts de développement durable.
La RSE est la prise en compte par celles-ci, sur une base volontaire, des préoccupations sociales et environnementales dans
leurs activités et dans leurs interactions avec les autres acteurs, appelés "parties prenantes”. Il s'agit d'intégrer les
préoccupations sociales et environnementales dans les stratégies des entreprises et dans leurs activités opérationnelles.
Exemples : la qualité globale des filières d'approvisionnement et de sous-traitance, le bien-être des salariés, leur santé,
l'empreinte écologique de l'entreprise.
B. LES CARACTERISTIQUE DE LA RESPONSABILITE SOCIETALE DE L’ENTREPRISE (RSE)
Par son existence-même, l’entreprise a traditionnellement une responsabilité sociétale : elle génère de l’activité
économique donc de la richesse, de la croissance pour un pays, des emplois, de la technologie et des biens répondant à des
besoins, des contributions sociales redistribuées ensuite par l’État. La mise en œuvre de la finalité de l’entreprise pose, en
ce début de siècle, la question plus approfondie de sa responsabilité en matière éthique, sociale, environnementale voire
même humanitaire. La responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) est l’intégration, volontaire ou prescrite par la loi, de
ces grands principes à sa finalité, à sa stratégie et à son mode de management. L’entreprise doit combiner son souci de
rentabilité avec des questions qui dominent aujourd’hui largement la place publique, du niveau local au niveau mondial.
Ces préoccupations touchent de nombreux domaines et tous les acteurs de l’entreprise, qu’ils soient internes ou externes.
D’une part, l’entreprise doit être en mesure d’expliquer les impacts de son activité en fonction de ces « nouveaux »
critères. D’autre part, l’entreprise doit élaborer sa finalité, sa stratégie, son mode opératoire en choisissant de s’élever plus
au moins vers ces critères ; elle doit le faire également pour et en association avec ses collaborateurs.
1. L’ETHIQUE ATTITUDE
Selon le Larousse, l’éthique est la partie de la philosophie qui envisage les fondements de la morale. Mais c’est aussi
l’ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu'un. Appliquée à l’entreprise, cette attitude
sera observée à travers certaines options choisies dans le but de faire référence à des valeurs fondamentales, c’est-à-dire
communément reconnues comme d’intérêt général et respectueuses d’une certaine morale. Le retour en force de cette
notion s’appuie sur la large communication par les media autour d’affaires peu rutilantes : des pratiques de corruption, de
malversations ont entachées certaines grandes sociétés. Le monde économique a besoin de redorer son image.
Nous parlons ici de l’environnement au sens écologique. Celui-ci est composé de l’ensemble des éléments objectifs
(qualité de l'air, bruit, eau, etc.) et subjectifs (beauté d'un paysage, qualité d'un site, etc.) constituant le cadre de vie des
individus. Toute notre société civile se préoccupe de manière grandissante de la préservation ou de l’amélioration de son
cadre de vie, des problématiques liées au climat, de la quantification des ressources naturelles de la planète… On comprend
donc aisément que la société économique ne puisse que s’inscrire dans ce mouvement, d’autant plus qu’une forte pression
est aujourd’hui exercée par les ONG1 mais aussi par certains partis politiques. Une entreprise qui ignorerait sa
responsabilité en la matière s’exposerait à une dégradation de son image et en conséquence, à une perte de rentabilité.
2. LA RESPONSABILITE SOCIALE
Le social traite des rapports entre les individus, les groupes dans la société, leurs conditions économiques, psychologiques
et aussi l'amélioration de leurs conditions de vie et, en particulier, des conditions matérielles. La responsabilité sociale de
l’entreprise s’observe à travers les conséquences sociales et humaines de ses activités et de son fonctionnement interne. Les
pratiques sociales de l’entreprise vont notamment être révélées par sa politique de recrutement, d’insertion, de formation,
par son mode de management, au service de sa finalité mais également au regard des attentes de la société civile 1
Organisations Non Gouvernementales (recherche d’une zone de confort) ou du gouvernement (exemples : politiques de
l’emploi, de l’éducation, de l’égalité des chances, etc.). III. Le niveau de responsabilité sociale de l’entreprise contribue lui
aussi à la performance de celle-ci.
3. L’ENGAGEMENT HUMANITAIRE
Certaines grandes entreprises vont jusqu’à s’engager dans une démarche de soutien aux populations qui vivent dans la
précarité, aux pays émergents ou dans le cas de conflits géopolitiques ou lorsque surviennent des catastrophes naturelles.
Le phénomène de mondialisation se joue donc également à ce niveau-là. À travers des dons de matériel ou de denrées, de la
formation professionnelle, du parrainage ou de la transmission de technologies, ces entreprises intègrent et organisent cette
démarche dans le cadre de leur stratégie globale, véhiculent une image positive à travers ce type d’actions et vont même
parfois jusqu’à encourager leurs collaborateurs à s’y engager personnellement.
La RSE, qui peut produire une utilité directe pour les entreprises, doit simultanément fournir une contribution
positive à la société.
Une mise en œuvre systématique et à large échelle de la RSE contribue à résoudre les défis de société (p.
ex. la pénurie de main d’œuvre qualifiée), à positionner l’économie suisse comme étant consciente de ses
responsabilités, à diminuer les exigences réglementaires légales et, par conséquent, à renforcer la
compétitivité.
Les écosystèmes et les ressources naturelles sont fondamentaux pour la société et contribuent à la
prospérité. La nourriture, la bonne qualité de l’eau et de l’air et les espaces de détente proches de la
nature ne sont que quelques exemples de l’utilité que constitue pour la société un environnement
raisonnablement exploité. L’adoption de la RSE, également sous l’angle écologique, aide à préserver ces
ressources, à protéger la santé, à améliorer la qualité de la vie et à éviter ou à réduire les coûts à la charge
de la société.
Comme par le passé, les Etats portent la responsabilité de concevoir et de mettre en œuvre leurs propres
conditions cadre de politique sociétale et économique. Dans nombre de pays toutefois, le cadre légal ou son
application est lacunaire. C’est pourquoi les entreprises suisses peuvent renforcer l’effet positif de la RSE
également à l’étranger en assumant leur responsabilité envers la société. Réduire les risques sociaux et
environnementaux tout au long des chaînes de valeur globales permet d’améliorer les conditions
d’existence également dans les pays en développement tout en renforçant le développement durable à
l’échelle globale.
Le développement sera ici pris sous le sens de croissance mais aussi d’épanouissement. En effet, appliqué aux
sciences humaines, le développement désigne l’amélioration des conditions et de la qualité de vie d’une population
et renvoie à l’organisation sociale servant de cadre à la production du bien-être.
Étant donné que le développement durable couvre les objectifs économiques, sociaux et environnementaux
communs à tout un chacun, il peut être utilisé pour traduire les attentes plus larges de la société En conséquence, il
convient que la contribution au développement durable soit un objectif essentiel pour toute organisation engagée
dans une démarche de responsabilité sociétale.
Ce concept a été évoqué, La première fois, en 1987, par la Commission mondiale sur l’environnement et le
développement (rapport Bruntland) qui définit comme suit :
« Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à
répondre à leurs propres besoins »
La notion de « développement durable » est fondée sur la préservation de possibilités de développement
économique pour les générations futures : l’objectif consiste non pas à laisser à nos enfants la planète dans l’état
où nous l’avons trouvé.
Le développement durable cherche par conséquent à concilier trois objectifs : croissance économique, équité
sociale et protection de l'environnement.
Les trois dimensions du DD :
Un des objectifs fondamentaux du développement durable est la tentative de créer un modèle de développement qui
intègre à la fois l'économie, la société et l'environnement. Cet objectif naît de l'idée que le bien-être de
l'environnement, de l'économie et de la société sont intimement liés
La durabilité environnementalemet
l’accent sur la préservation d’un
environnement viable et de maintenir un
capital naturel suffisant : Ressources,
changement climatique, biodiversité.
ngle économique : la performance financière « classique », mais aussi à la capacité de l'entreprise à contribuer au
oppement économique de sa zone d’implantation et à celui de ses parties prenantes, au respect des principes de saine
urrence(absence de corruption, d’entente, de position dominante…)Cette dimension regroupe la performance
cière, les aspects commerciaux, le respect de la concurrence.
Ces dernières années, des groupes de pression extra-institutionnels ont été capables de s’imposer en demandant
aux entreprises de prendre en considération les jugements qu’ils portent sur leurs activités et leur management,
Parmi les plus actifs, les organisations non gouvernementales (ONG) qui expriment dans leurs attentes, une plus
grande exigence de transparence de l’entreprise sur les activités, le respect des droits environnementaux et sociaux,
l’exigence de créer des instruments de normalisation et de labellisation
Ils réclament en particulier un dialogue plus grand entre les entreprises et les parties prenantes à travers :
La RSE reste une initiative appliquée dans des pays développés, et ne prend pas de l’ampleur dans le
contexte Marocain, peu sont les entreprises conscientes de l’importance de la RSE
La RSE apparaît comme une démarche de pays développés; dans les pays émergeants, le développement
économique passe d’abord
L’élargissement du nombre de parties prenantes diminue proportionnellement le pouvoir de celles-ci.
Mène à une élite d’entreprises compétitives, le terme « responsable » s’appliquant comme un label pour
opérer une différenciation concurrentielle
CONCLUSION :
La RSE est un concept dynamique que peut changer dans le temps, d’une culture à une autre, et même d’une
entreprise à une autre.
Donc L'intégration de la RSE dans la stratégie de l'entreprise s'impose progressivement comme une
responsabilité nouvelle, pour répondre aux enjeux sociétaux.
S'engager dans une démarche de RSE nécessite, pour l'entreprise, une adaptation de ses pratiques managériales.
C'est aussi pour elle une opportunité de structurer des actions lui permettant de maîtriser ses coûts, de mieux
satisfaire ses clients, d'innover, de motiver le personnel dans une nouvelle dynamique de travail, et d'améliorer
son image auprès de ses parties prenantes.
Conscients du chemin encore à parcourir pour l'entreprise, et particulièrement pour les PME-PMI, les acteurs
publics et privés de la RSE accompagnent cet engagement, en développant des supports et outils d'aide à la
réflexion stratégique et à la mise en œuvre d'une démarche d'amélioration continue, et en diffusant de bonnes
pratiques d'organisation. L'entreprise peut ainsi s'engager à son rythme pour anticiper des risques futurs, et
pérenniser ses activités.
La démarche stratégique :
La notion de la stratégie
La démarche stratégique
Les choix stratégique
Cas pratique
Diagnostic interne :
Généralités
Les outils du diagnostic interne
Cas pratique
Diagnostic externe :
Environnement globale de l’entreprise
Les outils du diagnostic externe
L’analyse du marché
L’analyse des groupes stratégiques
Les facteurs clés du succès
Cas pratique : Renault
La segmentation stratégique :
Généralités
Types et méthodes
Limites
Cas pratique
Les choix stratégiques :
La spécialisation
La diversification
L’impartition
L’intégration
Le dégagement et le recentrage
Les stratégies concurrentielles :
Les stratégies concurrentielles
Les stratégies de positionnement
Cas pratique
Développement stratégique :
Croissance interne
Croissance externe
Croissance conjointe
L’internationalisation
Cas pratique
La décision stratégique :
L’entreprise est un lieu de prise de décision
Les décisions stratégiques: définition et processus
La planification stratégique :
La mise en œuvre :
Etude de la faisabilité
L’établissement d’un business plan
Tableau de bord prospectif
Mobilisation et conduite de changement
la démarche stratégique :
Helfer, Jean-Pierre.Kalika,Michel,Orsoni, Jacques
Année de publication 2013.
LES 5FORCES DE PORTER
Auteur : Michaux, Stéphanie, Cadiat, Anne-christine,
50Minutes.fr
Année de publication 2015
Management stratégique : cours de Monsieur LAHRECH
Diagnostic interne :
Diagnostic externe :
Axecomposantes
Définition
Les 1 : la notion
de la stratégie
de
destratégie
la stratégie
:
La segmentation stratégique :
Stratégique ; Gerry Johnson, Kevans Scholes, Richard Whittington, Fréderic Fréry ; Pearson Education ; 7éme édition
Stratégie ; Alain Desreumuux, Xavier Lecocq, Vanessa Warnier ; Collection Synthex ; Pearson Eduction
Jean-Pierre Helfer et Jacques Orsoni « Management stratégique » Edition (n°9) 2013. Page 237
Dominique Jolly « Stratégie d'entreprise : Concepts, modèles, outils, exemples » Edition 2012. Page 255
Cavagnol, André,Roulle, Pascal « Mémento LMD - Management stratégique des organisations » Gualino 2013
Webographie
………………………………………………………………………..
Développement stratégique :