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Cas 1 

:
1. Comment un important excédent de la balance des paiements des règlements
officiels peut-il provoquer une accélération de la hausse des prix dans le pays
concerné ?

2. Des déficits de la balance des paiements courants provoquent toujours une perte
de réserves de change pour le pays. Cette proposition est-elle vraie ou fausse ou bien
est-il impossible de se prononcer ? Expliquez votre réponse.

3. Même question dans le cas où il s’agit de déficits de la balance des règlements


officiels.

Eléments de réponse  :

Question 1

Un important excédent de la balance des paiements des règlements officiels peut


provoquer une accélération de la hausse des prix dans le pays concerné car la
croissance monétaire est couplée avec le passage, par exemple, d’un déficit à un
excédent, toutes choses égales par ailleurs.

Question 2 et 3

Considérons, tout d’abord, un pays dont la monnaie ne sert pas de réserve


internationale et qui a un déficit de sa balance des règlements officiels. Dans le
système de Bretton Woods, pour éviter une diminution de ses avoirs de réserve, il
doit avoir une politique monétaire restrictive pour soutenir sa monnaie. C’est
exactement ce que l’on observe au Royaume-Uni avant la dévaluation de la livre en
1967. L’évolution de la politique monétaire y est déterminée par l’état de la balance
des paiements : elle est assouplie en cas d’excédent des paiements courants, jusqu’à
ce que l’apparition d’un déficit oblige à adopter des mesures restrictives. On a
vivement reproché à cette politique, dite de stop and go, d’avoir rendu l’évolution de
l’activité économique très instable. Considérons, maintenant, un pays – en l’espèce,
les États-Unis – dont la monnaie est le principal avoir de réserve international. Il peut
accumuler des déficits importants de sa balance des paiements courants sans
connaître de diminution importante de ses avoirs de réserve. Cela ne veut pas dire
pour autant que l’action de la Réserve fédérale n’est jamais influencée par des
considérations relatives à l’état de la balance des paiements des États-Unis.
Différentes raisons peuvent l’amener à intervenir : un fort déficit de la balance des
paiements courants, qui peut vouloir dire que le dollar est surévalué avec des
menaces pour la compétitivité des entreprises américaines ; ou bien d’autres pays,
dont les monnaies sont ancrées sur le dollar, enregistrent d’importantes
augmentations de leurs avoirs de réserves internationales, ce qui fait peser des
menaces sur la stabilité du système financier international et sur l’inflation mondiale.
Dans les faits, la Fed n’est pas insensible à l’état de la balance des paiements des
États-Unis, plus précisément, à son solde des paiements courants. Un déficit
important de ce dernier peut influencer son action.
Cas 2 :
1. Le Tableau 1 représente la balance des paiements de la France pour l’année 2013.
Commenter les principaux comptes de la balance des paiements.

2. On considère l’exemple de l’achat d’un iPhone par un résident français pour un


montant de 800 euros. Enregistrez cette opération dans la balance des paiements de
la France, en fonction des situations suivantes :

 i Le représentant d’Apple France dépose le montant sur son compte bancaire


domicilié en France.
 ii Le représentant d’Apple France achète des obligations françaises.

3. Enregistrez dans la balance des paiements de la France le dîner d’un tourisme


américain à Paris. Le dîner est de montant 90 euros et est supposé être réglé par
carte bancaire.
Cas 3 :
extrait de la balance des paiements marocaine pour 2016 ( en milliards de DH )

Crédit Débit Solde

Biens et services 335.9 443.3 -107.4

Biens 185.2 358.9 -173.7

Services 150.7 84.4 +66.3

R.primaires 7.3 25 -17.7

R.secondaire 85.1 4.7 +80.4

Solde commercial= X des biens – M des biens = 185.2 – 358.9 = - 173.7

Au maroc en 2016 le déficit commercial est de 173.7 MDH

Solde commercial de B et S = X des B et S – M des B et S = 335.9 -443.3 = -107.4

Taux de couverture= X des biens / M des biens * 100 = ( 185.2/358.9) * 100 = 51.60 %

Au maroc en 2016 les exportations couvrent 51.6 % des importations

Taux d’ouverture= (( X des B et S + M des B et S )/2)/PIB *100 = 38.34 %

Au maroc en 2016 les exportations et les importations des biens et services représentent 38.34 %
de la richesse nationale .

L’effort à l’exportation= X des B et S / PIB *100 = 33.05 %

Au maroc en 2016 les X des biens et services représent 33.05 % de la richesse nationale.

Taux de pénétration= M des B et S / (PIB – X + M ) *100 = 39.45 %

Au maroc en 2016 39.45 % des besoins du marché intérieur en B et S sont satisfait par les M.

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