Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
D. Boubacar DAHI
1- Questions de cours :
- La conviction que tout est possible : elle s’obtient par un optimisme sans faille qui se
construit dans la réussite du couple, des relations sociales ou de la réussite professionnelle.
- La capacité à se surpasser, ce qui suppose une volonté de réussite dont le caractère
inébranlable réside dans la capacité à se projeter dans un avenir meilleur et où chaque pilier
de réussite est comblé également.
- L’amour que l’on a de son travail et le plaisir d’exercer son activité : la recherche
exclusivement financière dans un travail que l’on n’aime pas ne peut conduire qu’à une
psychologie orientée par l’échec et l’absence de résultats. Ce qui induit la non-accession à
tous les autres critères qui définissent la réussite et le bonheur.
- Une perception positive de l’échec : un échec n’en est jamais un dans la mesure où une
défaite, de quelque nature qu’elle soit, est en réalité une leçon dont il faut tirer profit pour
avancer mieux et plus vite.
- Le renoncement au contrôle : différent de la maîtrise, le contrôle induit une perception
dévalorisante de soi, car personne ne peut réellement le posséder. L’échec est donc toujours
perçu comme dévalorisant et conduit à un cycle de peur de la réussite. La maîtrise, quant à
elle, se résume à une capacité à appréhender les valeurs de la réussite dans leur juste mesure.
À la clé : l’enthousiasme qui conduit au succès et à la foi en sa réussite.
- L’acceptation de la richesse telle qu’elle est réellement, c’est-à-dire autrement que
monétaire et que purement financière.
- L’altruisme : il s’agit de faciliter la vie des autres. Pour recevoir, vous le savez, il faut
d’abord donner, mais sans compter, car rien ne se fait du jour au lendemain.
- La foi en sa réussite : une foi qui repose sur le point nº 1, à savoir sur la conviction que tout
est possible. Ce qui permet de se projeter et de s’identifier comme déjà riche, même si
l’argent n’est pas encore là, et ce qui favorise l’adoption d’un comportement qui mène à la
réussite.
- La confiance en soi, facteur qui est dépendant de l’ensemble des éléments précédents.
- L’acceptation de subir des défaites sans les considérer comme des définitions de soi, car
on ne réussit pas sans avoir échoué auparavant. La défaite s’inscrit dans le parcours de la
réussite.
2- QCM
- Parmi les Réponses suivantes, lesquelles sont fausses:
1) Augmenter la rentabilité;
2) Agrandir les parts de marché;
3) Réaliser le Profit;
4) Assurer l'épanouissement humain;
5) Permettre de réguler les activités non polluantes.
3- Exercice N°1:
On vous remet le bilan comptable de la société MIRA au 31/12/N
Actifs Montant Capitaux propres et passifs Montant
Actifs non courants Capitaux propres
Actifs immobilisés Capital social 12 000
Réserves 20 800
Immobilisations Incorporelles 380 Autres capitaux propres 760
Amortissements [80] Résultat de l'exercice 7 560
Travail àTotal
fairedes: actifs courants 56 600 Total passifs courants 42 820
Total des actifs 107 560 Total des capitaux propres et passifs 107 560
Correction
1) Le bilan fonctionnel de la société MIRA
Actifs Montant net Passifs Montant net
ANC Capitaux permanents
Actifs immobilisés
Immobilisations incorporelles 380 Capitaux propres 41 120
Amortissements et provisions 4 320
Immobilisations corporelles 36 100 Passifs non courants 23 620
AC PC
Stocks 17 110
Clients et comptes rattachés 26 270 Fournisseurs et comptes rattachés 31 840
Autres actifs courants 3 340 autres passifs courants 8 950
Placements et autres actifs financiers 550
Total des actifs 111 880 Total Capitaux propres et passifs 111 880
2) Le FR = FF – FI
= 69 060 – 55 180
FR = 13 880
Le BFR = ACST – PCST
= 47 270 – 40 790
BFR = 6 480
La TN = FR – BFR
= 13 880 – 6480
TN = 7 400
4- Exercice N° 2 :
Chez MIXA, la fabrication standard de 8 000 pièces requiert 4 000 heures machine pour un coût de
300 000 UM dont 1/3 peut être considéré comme fixe. En fin de période, le chef d’atelier constate
que 8 500 pièces ont été produites, ce qui a nécessité 4 100 heures machine pour un coût total de
320 000 UM.
1) Calculez les coûts préétablis et les coûts réels et analysez les différents écarts ainsi que l’écart
total sur charges indirectes du centre Production.
2) Rappelez l’objectif et l’importance d’un tableau de bord
3) Proposez un tableau de bord pour le service Production de la société MIXA tout en précisant
les indicateurs et la périodicité
Correction
1. Calculez les coûts préétablis et les coûts réels et analysez les différents écarts
ainsi que l’écart total sur charges indirectes du centre Production.
Prévisions Réalisations
Le surcoût supporté par Mixa provient a priori de mauvaises prévisions effectuées par la
fonction contrôle de gestion (écart défavorable sur budget).
Dans le même temps, on observe une amélioration de la productivité des machines (écart sur
rendement favorable).
L’écart défavorable sur volume s’explique quant à lui par une production réelle supérieure à
la production prévue.
Elaborer un tableau de bord est une opération qui doit répondre à certains principes de base et
qui emprunte un processus précis :
- Partir de la mission générale de l’entité ou du service concerné (par exemple
dans notre cas, la mission du chef d’atelier peut être d’assurer la croissance de
la production tout en minimisant le coût) ;
- Identifier les points clés, c’est-à-dire ceux pour lesquels il est fondamental
que les résultats soient conformes aux attentes des dirigeants et sur lesquels le
chef d’atelier ou bien le responsable production a les moyens d’agir (le point
clé l’amélioration de la production)
- Définir les paramètres de mesure permettant d’évaluer le respect de ces
points clés (pour le chef d’atelier, les paramètres peuvent être le rendement et
les coûts) ;
- Lister les différents indicateurs de pilotage susceptibles de mesurer les
paramètres définis précédemment ainsi que les normes à respecter. Le
responsable production ou chef d’atelier pourrait avoir besoin du coût moyen
d’achat des matières premières, coût de la main d’œuvre aussi que toutes les
charges et les dépenses de l’atelier de production avec pour norme à respecter
un coût max à ne pas dépasser afin d’avoir un résultat final positif (Chiffre
d’affaires – coût total >=0)
- Préciser l’activité ressource dont la réalisation effective conditionne la
performance attendue sur les points clés (pour le chef d’atelier, il s’agira de
renforcer les contrôles et l’amélioration du rendement d’où l’augmentation de
la productivité ou de mettre en place un processus de suivi du rendement avec
système d’alerte automatique en cas de baisse du taux de rendement par heure
ou journalier)
⇨ Le tableau de bord du centre production doit fournir des indicateurs d’alerte de façon
mensuelle, hebdomadaire et journalière afin de favoriser la réactivité du responsable du
centre. Une périodicité journalière permettrait de suivre avec efficacité le rendement du
service et en cas de baisse mettre les actions correctives nécessaires.
Une périodicité hebdomadaire permettrait de suivre le niveau des stocks des matières
premières afin d’éliminer les ruptures et le blocage de production ainsi que de suivre les
stocks des produits finis afin de respecter les délais de livraison des clients.