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1- CARACTERISATION GEOMECANIQUE
⇒ Levé de fissuration
2-1-Méthode RMR
Une caractérisation adéquat du massif rocheux en se basant sur les paramètres intrinsèques
du rocher (ouvrage souterrain), est un pré-requis essentiel à la prévision du comportement de la
masse rocheuse et au design du soutènement.
Ce guide de conception empirique du soutènement est conçu comme un support destiné aux
intervenants au contrôle du terrain des différents sites. Ce document traite en particulier les
méthodes empiriques de conception du soutènement et les étapes de collecte des données
géomécaniques (fissuration, caractéristiques mécanique, qualité du rocher...).
La méthode de classification la plus utilisé est la méthode de NGI, cette méthode permet de
classer le massif rocheux en se basant sur un index de qualité du rocher sont détaillé dans le
document suivant.
1- CARACTERISATION GEOMECANIQUE
Le schéma çi dessous montre le processus de dimensionnement du soutènement.
⇒ Levé de fissuration
Il existe de nombreuses recommandations pour effectuer un relevé avec des objectifs parfois
différents (relevé manuel ou endoscopique). Nous avons utilisé la méthode la plus courante et surtout
en concordance avec les outils de traitement disponibles .C’est une méthodologie simple permettant
une collecte rapide des données. Cette méthode est décrite pour effectuer des relevés dans une galerie
souterraine (figure2)
• Noter dans le système local de coordonnées défini ci-dessus, les coordonnées d’un point
de la fissure repéré dans le parement gauche ou droit de la galerie. De cette manière la
distance du point de mesure au plan x=0 donne la coordonnée x, la demi largeur de la galerie
suivant le signe – ou + donne la coordonnée y et la hauteur par rapport au sol de la galerie
donne la coordonnée z ;
• Mesurer l’azimut et le pendage de la fissure. L’azimut est mesuré de 0° à 360° par rapport
au nord magnétique et le pendage de –90° à 90°. Le signe – correspond à un pendage à
gauche si on se met dans la direction de mesure de l’azimut ;
• Evaluer l’extension de la fissure suivant la classification suivante :
G : Grande extension : fissure très nette traversant la zone découverte et sa trace se
trouve dans les deux parements de la galerie ;
M : Moyenne extension : fissure nette traversant la zone découverte, mais on ne la
retrouve pas toujours dans les deux parements ;
P : Petite extension : fissure pas très nette, elle ne traverse pas toute la surface
découverte.
• Evaluer la rugosité suivant la classification suivante :
L : Lisse : la partie découverte représente un plan parfaitement poli ;
O : Onduleuse : la partie découverte représente des ondulations d’amplitude très
faible, mais d’extension centimétrique ;
• R : Rugueuse : la partie découverte représente des ondulations d’échelle millimétrique de
très faible amplitude.
• Evaluer la continuité suivant :
O : fissure continue à l’échelle de l’excavation ;
N : Il existe des ponts de matière.
• Evaluer le remplissage suivant la classification suivant :
N : sans remplissage ;
S : remplissage souple ;
C : remplissage cohérent.
ces données sont reporter le canevas suivant :
Les méthodes les plus couramment utilisées pour caractériser la densité de fracturation des
massifs rocheux sont basés sur l'observation des carottes d’exploration. Ces indices
unidimensionnels tel le Rock Quality Designation (RQD), Deere (1998), négligent la nature
tridimensionnelle du système de joints qui traverse la masse rocheuse, mais ils donnent une
idée générale sur la qualité du massive.
Les sondages carottés : sont utilisés afin d’obtenir des informations rigoureuses sur les
terrains traversés et d’identifier leur nature géotechnique (état de fracturation) (Figure 4)
Pour chaque sondage nous avons à déterminer :
Les cordonnées (X, Y, Z) du point initial.
La direction et le pendage.
Le début et la fin de chaque passe.
La longueur de la passe Lav.
La longueur récupérée Lr.
Le nombre de fractures Nf au niveau de la passe.
La longueur totale des carottes dépassant les 10 cm au niveau de la passe.
La longueur totale des carottes cylindriques au niveau de la passe.
Ainsi les paramètres géotechniques suivant sont nécessaires pour une bonne caractérisation
TCR, RQD et SCR :
Le RQD est plus qu’une mesure générale de la fréquence des fractures puisque le calcul est relié
indirectement au degré d’altération du massif rocheux. Le RQD ne tient pas compte de l’épaisseur,
de l’orientation, de la continuité et la nature du remplissage des discontinuités.
9 Méthodes
Instruments d'orientation (gyroscopes, tropari, etc.) ;
Prise de l'empreinte du fond du trou avec de la pâte à modeler.
Facteur C
Facteur D
Facteur E
Avec
g : Poids volumique
p : Portée de l’excavation
⇒ Longueur du câble=Ht +2m
⇒ Longueur du boulon= Ht +1m
Où :
Jn est un nombre caractérisant l’ensemble formé par les familles de joints.
Jr caractérise la rugosité des joints.
Ja caractérise l’altération des joints.
Jw est le facteur de réduction hydraulique des joints.
SRF est le facteur de réduction des contraintes (Stress Reduction Factor).
RQD est le Rock Quality Designation de Deere.
Barton et al. (1974) suggèrent que RQD/Jn est un indice du degré de fracturation et de la grosseur
des blocs qui constituent le massif, Jr/Ja correspond approximativement à la résistance au
cisaillement des discontinuités et Jw/SRF est le facteur permettant de tenir compte des contraintes
actives.
La dimension équivalente d’une excavation est fonction de des dimensions et de l’usage qui en est
fait.
Elle est définie de la façon suivante :
l arg eur ou hauteur de l ' ouverture
Dimension equivalente =
ESR
Le coefficient ESR (Excavation Support Ratio) pour divers type d’ouvrage souterrains.
ESR (excavation support Ratio) c’est un facteur relié au degré de permanence d’une excavation, il
est inversement proportionnel au facteur de sécurité au sens large. Ainsi, plus l’ESR augmente,
mois la durée de vie est longue, et la notion de sécurité vise essentiellement le court terme.
N’=Q*A*B*C
La méthode des abaques de stabilité utilise le concept de Q’.ce dernier se présente de la même
façon que Q mais en donnant 1comme valeur à SRF. En ce qui concerne le paramètre
hydraulique(Jw), l’ensemble de la banque des données conçus par Potvin(1988) représente une
condition de terrain sec.
Facteur A : Effet des contraintes de compression (Figure 10)
Le facteur A est représenté par le rapport de la compression uniaxiale du massif rocheux sur
la contrainte induite. La figure ci-dessous montre le rapport sc/si versus le facteur A. on définit la
contrainte induite comme étant la contrainte tangentielle et parallèle à la paroi étudiée. La valeur de
la compression uniaxiale peut être déterminée au laboratoire. En ce qui concerne la contrainte
induite, un modèle numérique (2D ou 3D) permet d’estimer cette dernière. Lorsque sc/si excède
10, le facteur A devient 1, la contrainte de compression n’affecte alors plus la stabilité. Si le rapport
sc/si est inférieur à 2, certains problèmes de stabilité peuvent survenir. Cependant, la limite
inférieur de facteur A est assujetti à 0.1.Une valeur de si en tension correspond à une contrainte
induite nulle et, par conséquent le facteur A devient 1.
La gravité est la force agissante sur les blocs détachables. Potvin(1988) a démontré différents
modes de rupture pouvant survenir aux parois des chantiers. Ces derniers peuvent se résumer par
les trois types de rupture suivants :
Par gravité
Par flambage ou bien par détachement de dalles
Par glissement
Les cas de rupture par gravité et par flambage, ou par détachement de dalles sont grandement
dépendants de l’inclinaison de la paroi. Dans le cas d’un mode de rupture par glissement, l’effet de
gravité agit surtout le long de l’inclinaison du joint critique (figure 12). Ayant choisi le mode de rupture,
On détermine le facteur C (figure 13).