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GENERAUX DE
CONSTRUCTION
LES COMPOSANT DU BETON
Référence:
NOUVEAU GUIDE DU BETON
Georges DREAUX et Jean FESTA
SEPTIEME EDITION 1995
EYROLLES
1
PLAN
1. Composants du béton.
2. Facteurs d’étude et propriété des bétons.
3. Méthode de composition des bétons.
4. Recherches concernant la composition des
bétons
5. Méthode de DREUX – GORISSES.
2
1- COMPOSANTS DU BETON
1. L ciments
Les i
Poudres fines obtenues par la cuisson a haute
température (1450 ºC) C) et le broyage d’und un mélange
minérale (Calcaire et argile en général)
général)..
1. Différents Types
yp de ciments ((Ancienne norme avant
1994))
1994
1. Ciments portland
i. Ciment p
portland artificiel ((CPA))
ii. Ciment portland composé (CPJ)
2. Ciments de Haut-
Haut-fourneau (CHF)
3. Ciments de Laitier au clinker (CLK)
4. Ciments sursulfaté (CSS)
5. Ciments pouzzolanique
6
6. Ciments alumineux
3
1- COMPOSANTS DU BETON
2. Diffé
Différents T
Types d ciments
de i (N
(Nouvelle
ll normalisation
li i à
partir de 1995)
1995)
Type Nomination
Type
yp I Ciment Portland artificiel
Type II Ciment Portland composé
Type III Ciments de Haut-fourneau
Type IV Ciments pouzzolanique
Type V Ciments au Laitier et aux cendres
4
1- COMPOSANTS DU BETON
2. Les granulats
l
1. Classé en fonction de leurs grosseurs déterminées
par criblage sur tamis a mailles carrées (Dimension
intérieure en mm)
Tamisat
T
Tamisat:
i : Partie
P i des d granulatsl quii est passée
é à travers le
l
tamis..
tamis
Refus:: La partie restée sur le tamis.
Refus tamis.
Le terme « Granulat d/D » est réservé aux
ggranulats dont les dimensions s’étalent de d
pour les petits à D pour les grands
5
1- COMPOSANTS DU BETON
Conditions auxquelles doit satisfaire un
granulat
l d/D
Granulats pour lesquels d ≥ 2mm (d/D)
R f sur le
Refus l tamis
i de
d maille
ill D et tamisat
i sous le
l tamis
i de
d
maille d
≤ 15
15%
% si D > 1.58d
58d
≤ 20
20%
% si D ≤ 1.58d
58d
Tamisat sous le tamis 0.63d
63d
< 3% si D > 5 mm
≤ 5% si D ≤ 5 mm
Granulats pour lesquels d ≥ 2mm (0/D ) (Si d<0
d<0.5
mm le
l granulat
l est dit
di 0/D)
Refus sur le tamis de maille D compris entre 1 et 15%
15%
Refus sur le tamis 1.58 D nul sauf pour les fines où il doit
être au plus de 1%
6
1- COMPOSANTS DU BETON
Dimensions recommandées pour la définition
des classes granulaires par tamisage
Sables: 0.08 – 0.16 – 0.315 – 0.63 – 1.25 – 2.50 et 5
Sables:
mm
Graviers:: 6.30 – 10 – 16 – 20 – 25 – 31
Graviers 31..50 – 40 – 63
– et 80 mm
Dans la suite nous conserverons la pratique actuelle
qui fixe à 5 mm (maille de tamis) la coupure entre les
sables ( D ≤ 5 mm) et les graviers ( D > 5 mm)
7
1- COMPOSANTS DU BETON
2. Graphique et courbes granulométriques
8
1- COMPOSANTS DU BETON
2. Graphique et courbes granulométriques
9
1- COMPOSANTS DU BETON
3. Forme des granulats
1. Cœfficient volumétrique
Rapport entre volume
ol me dd’un
n grain et la sphère circonscrite de
diamètre d
V
C= V
πd 3
6
d
Pour un granulat constitué dd’un
un ensemble de grains:
C=
∑ V
=
Va
πd 3
π
∑ 6 6
∑ d3
10
1- COMPOSANTS DU BETON
C faible: Granulat présentant un certain
nombre de plat
p
C élevé: C=0
C=0.37 granulat cubique
C 1 granulat
C=1
C= l arrondidi
11
1- COMPOSANTS DU BETON
2. C ffi i d’aplatissement
Coefficient d’ l i d’ lot
d’un l de
d granulats
l
A est le % des éléments tel que G/E > 1.58
G: Dimension de la maille carrée minimale à laquelle passe l’élément.
l’élément.
E: Le plus petit écartement d’un couple de plans tangents parallèles.
parallèles.
4. Propreté
Impureté
Imp
Impureté:
reté: Charbon,
Charbon scories,
scories gypse,
g pse mica et bois
bois:: Proscrites pour
po r
des béton de qualité
Le % de vase, limon, argile et matières solubles susceptibles d’être
éli i é par lavage
éliminées l ne doit
d i pas dépasser
dé 5%. Pour
P un béton
bé d
de
qualité ne pas dépasser 1.5%
Éviter la présence de gangue argileuse ou de poussières
poussières..
Pour les sables
sables:: Contrôle de propreté par l’essai dit Équivalent de
sable
12
1- COMPOSANTS DU BETON
Équivalent
É quivalent de sable: Sable agité dans une
solution lavante et on laisse reposer 20 mn.
h1: hauteur du dépôt de sable h1
E.S. = 100
h2: hauteur total h2
13
1- COMPOSANTS DU BETON
5. Masse spécifique.
spécifique. Masse volumique
volumique.. Unités.
Unités. Densité.
Densité.
Compacité.. Porosité.
Compacité Porosité.
Masse volumique
volumique:
ol miq e: Masse d d’un
n granulat
gran lat par unité
nité de volume
ol me y
compris le vide (Volume apparent)
Masse spécifique:
spécifique: Masse d’un granulat par unité de volume de
matière pleine sans vide (Volume absolu)
Unites:: SI:
Unites SI: Newton, mètre Pression N/m²
N/m².
1 Pascal = 1 N/mN/m²². Pour simplifier les nombres on utilise ll’unité
unité
Mega pascal
1 MPA = 1000000 N/m² N/m².
On utilisait auparavant l’unité Kgf/cm²
Kgf/cm²
1 MPA = 10. 10.2 Kgf/cm²
Kgf/cm²
14
COMPOSANTS DU BETON
D i é absolue:
Densité b l Rapport
R de
d la
l masse spécifique
é ifi à la
l masse d’un
d’
égal volume d’eau. 2.6 en moyenne pour les cilico-
cilico-calcaires.
Densité apparente: Rapport de la masse volumique à la masse d’un
égall volume
l d’eau.
d
Compacité
v: volume de la matière p pleine v
V: volume total C = 1 −
V
Pour les granulats courants on peut admettre que la compacité en vrac
est de l’ordre de 0.7 à 0.6 p
pour les sables et de 0.65 à 0.55 p
pour les
gravies selon qu’ils sont tassés ou non.
Porosité
v: volume de la matière p
pleine v
V: volume total P =
V
Indice des vides I
v P
I= P = I×C I=
V-v C
15
1- COMPOSANTS DU BETON
6. N
Nature et qualité
li é
1. Granulats courants
Utilisation en général des matériaux naturels alluvionnaires
alluvionnaires:: Sables et
graviers
i
En cas de défaut dans ces matériaux, on utilise des roches éruptives ou
sédimentaires transformées en granulat par concassage
Silex calcaires durs,
Silex, durs silico
silico--calcaires
Basalte
Quartzites
Grès
Porphyre
Diorite
Granites
Schistes
Laitier
16
1- COMPOSANTS DU BETON
2. Les granulats
l llourdsd
Utilisés dans les béton à densité élevé pour des ouvrages
nécessitent une p
protection biologique.
biologique
gq .
On utilise en particulier
particulier::
La barytine
La magnétite
Les riblons
La ggrenaille de fonte
17
1- COMPOSANTS DU BETON
7. Module de finesse d’un granulat
40mm
1
MF = × ∑ refus%
100 0.16mm
18
1- COMPOSANTS DU BETON
8. Foisonnement des sables
On appelle coefficient de foisonnement f (en %)
l’
l’augmentation
i de d volume
l correspondant
d à une humidité
h idi é
donné par rapport au volume occupé par la même quantité
de sable mais à l’état
l état sec
sec..
Vhumide − Vsec
f =
Vsec
19
1- COMPOSANTS DU BETON
Foisonnement des sables usuels à béton 0/5 mm en fonction de leur module de finesse
21
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
1. Di
Dimension
i d des granulats
l
1. Importance de la dimension maximale D
La résistance du béton dépend essentiellement du
granulat le plus grand
grand..
L dimension
La di i de d ce granulat l doit
d i rester limite
li i pour
raison de facilité de mise en œuvre
Dosage en ciment dd’autant autant plus élevé que les grains
sont plus fins
fins.. (La surface spécifique d’un granulat qui
consomme de la colle décrois rapidement en fonction
d la
de l grosseur des d grains i – Retrait
R i augmente avec
l’augmentation du dosage en ciment)
22
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
Phénomène de fluage est réduit avec l’emploi de plus
gros granulats.
D est limité
li i é par:
Épaisseur de la pièce
Espacement et densité des armatures
Complexité du coffrage
Risque de ségrégation
23
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
2. Effet de paroi, limite D.
Effet de pparoi:: La p
paroi plus ou moins ggrande difficulté
qu’il y a à bien remplir un moule dans lequel les
surfaces en contacte avec le beton sont p plus ou
moins importantes par rapport au volume
volume..
On definit p pour les armatures le rayony moyen
y
d’un ferraillage
24
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
On définit pour les armatures le rayon moyen d’un
ferraillage
Po r une
Pour ne maille:
maille
ab
r= a b
2(a + b)
Entre 2 barres (Ou entre une barre et une paroi de coffrage) d’un
intervalle e:
e
r= e
2
25
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
Les règles de calcul du béton armé (BAEL 91) 91) stipulent les
dispositions suivantes pour la protection des armatures
armatures::
5 cm pour les ouvrages à la mer ou exposés aux brouillards
salins ainsi que pour ceux exposés à des atmosphères très
agressives..
agressives
3 cm pour les l paroisi soumises
i susceptibles
ibl ded l’être
l’ê à des
d
actions agressives ou à des intempéries ou des condensations
ou encore eu égard à la destination des ouvrages au contact
d’un liquide.
liquide. Cet enrobage peut n’être que 2 cm si la résistance
caractéristique du béton est > 40 Mpa.
Mpa.
1 cm pour les parois situées dans des locaux couverts et clos
non exposés aux condensations.
condensations.
27
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
D: Dimension maximale des granulats
Les conditions à respecter sont:
¾ D≤ ev
¾ D≤00.66×
D≤ 66×eh
¾ D≤ c
1.4r (granulats roulés)
¾ D≤
1.2r (granulats concassés)
28
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
2. Ouvrabilité
1. L’ouvrabilité,, qqualité p
première
C’est la facilité offerte à la mise en œuvre du béton
pour remplissage
p p g pparfait du coffrage
g et du ferraillage.
ferraillage
g .
La plupart des qualités de l’ouvrage dépendent de
l’ouvrabilité (maniabilité):
(maniabilité):
Compacité et résistance
Enrobage et adhérence des armatures
Sé é i et parement de
Ségrégation d belle
b ll apparence
Etanchéité
29
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
2. Mesure et contrôle de l’ouvrabilité
1. Affaissement au cône d’Abrams
d’Abrams (Slump test) (Norme
NFP 18451)
18451)
L’un des plus simple et les plus fréquemment utilisés
L béton
Le bét estt rempli
pli dans
d un moulel en tôle
tôl tronconique
t i
d (D=20
(D= 20 cm;
cm; d=10
d=10 cm;
cm; h=30
h=30 cm)
Le remplissage s’exécute en 3 couches tassées avec une tige
d’acier lisse de 16 mm de diamètre dont l’extrémité est
h arrondie à raison de 25 coups par couche
On soulève ensuite le moule avec précaution et on mesure
l’affaissement..
l’affaissement
D
30
FACTEURS D’
D’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
31
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
2. Etalement à table à secousses (Flow test)
Test non parfaitement représentatif de l’ouvrabilité.
l’ouvrabilité. Il
s’exécute
s exécute sur une table à laquelle on peut imprimer des
secousses verticales (élévation suivie d’une chute de 12 mm) à
l’aide d’une came commandée par une manivelle
U tronc de
Un d cône
ô de d béton
bé est coulé
lé sur la
l table
bl (D0=25 cm cm;;
d0=17 cm;
cm; h=12
h=12..5 cm)
On soumet le béton à 15 série de secousses
On mesure ensuite le diamètre total D après étalement et la
mesure s’exprime en % d’augmentation du diamètre de base
32
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
D − 25
100 × %
25
TABLEAU II: Appréciation de la consistance en fonction du pourcentage
d’augmentation du diamètre sur la table à secousses
Classe de consistance Pourcentage d’augmentation (%)
Ferme (F.) 30 à 50
Plastique (P.) 50 à 70
33
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
3. Maniabilimètre L.C.P.C.: Appareil mis au point au
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
4. O
Ouvrabilité
bili é pour béton
bé arméé (test
( C.E.S.): Test
T misi au
point par le laboratoire des bétons du Centre d’Essai
des Structures
5. Le plasticimètre à rotation
34
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
36
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
¾ Parfois les laboratoires se soucient trop peu de cette
qualité première qu’est l’ouvrabilité;
l’ouvrabilité; Il sont souvent
obnubilés par la recherche de la résistance
résistance.. (Dosage en
eau faible → béton trop sec → difficultés de mise en
œuvre))
¾ L’augmentation du dosage en eau entraine une baisse
des qualités intrinsèques du béton:
béton:
Résistance
Porosité
Retrait
i
Imperméabilité
37
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
¾ La quantité d’eau totale « eau sur granulats secs »
indiquée par le laboratoire est souvent très difficile à
réaliser sur chantier vu la « teneur en eau des granulats
» qui varie d’un instant à l’autre suivant les conditions
climatiques
q et locales
locales.. On retient p
parmi les méthodes
de mesure de cette « teneur en eau » celle de la poêle
qui consiste à chauffer l’ échantillon de granulat
humide à 100
100°°C.
¾ Dans la plupart des cas, nous avons recours à l’emploi
d « plastifiant
des l ifi » et/ou/ « entraineur
i d’ i » pour
d’air
équilibrer entre l’ouvrabilité et les qualités intrinsèques
du béton
béton..
38
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
3. Résistance
1. Essai et mesure
1. Résistance en compression
La résistance en compression à 28 jours est désignée par fc28.
M
Mesure:
Mesure : Compression
C i axiale
i l de
d cylindres
li d d it de
droits d révolution
é l ti ett d’une
d’
hauteur double au diamètre.
diamètre. Le cylindre le plus couramment employé est
le cylindre de 16 (F = 15.
15.6 CM) – Section 200 cmcm²².
2. Ré i
Résistance en traction
i
La résistance en traction à 28 jours est désignée par ft28.
Mes
Mesure
Mesure:
re:
• En traction directe:
directe: En utilisant des cylindres identiques à ceux utilisés
pour les tests de compression
compression.. Essai assez délicat, il nécessite le collage
de têtes de traction parfaitement centrées pour éviter tout effort de
flexion parasite
parasite..
39
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
• E traction
En i par fendage
f d : Ecraser
fendage: E un cylindre
li d de d béton
bé suivant
i d
deux
génératrices opposées entre les plateaux d’une presse
presse;; essai appelé «
Essai Brésilien »
P: Charge de compression maximale produisant ll’éclatement
éclatement du cylindre
par mise en traction du plan diamétral vertical, la résistance en traction
sera
P
f =2
tj πDL
j: âge du béton en jours au moment de l’essai
D et L: diamètre et longueur
g du cylindre
y
• En traction
traction--flexion
flexion:: Essai le plus utilisé
utilisé.. Il consiste à rompre en flexion
une éprouvette prismatique de coté a et de longueur 4a.
Pa
P: Chargeg totale M=
M: Moment de flexion entre les deux point d’application 2
section:: I a 3
Module d’inertie de la section
=
v 6
Mv 6M
f = =
tj
Contrainte de traction sur la fibre inferieure
inferieure:: I a3 40
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
L comparaison
La i entre les
l résistance
éi obtenues
b en traction
traction-
i -flexion
fl i et
celles mesurées en traction directe ou par fendage montre que ces
dernières sont en moyenne inferieures de 40 40%
% par rapport aux
premières.. Ceci s’explique
premières
p p q p par la p
plastification du béton dans la p phase de
prérupture.. Ne sont plus valable les lois de l’élasticité (Proportionnalité
prérupture
des contraintes et des déformations)
déformations).. Il faut affecter d’un coefficient 0.6
les valeurs trouvées en traction-
traction-flexion.
flexion. Ceci nous donne
donne::
3.6M
f =
tj
a3
41
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
2
2. Influence de la qualité du ciment
Une des caractéristiques essentielles de la qualité d’un ciment est sa «
CLASSE DE RESISTANCE ». Le béton fabriqué avec un ciment donné
présentera lui-
lui-même une résistance plus ou moins importante en fonction
de la classe de ce ciment.
ciment. Ci-
Ci-dessous les classes conformément à NF P 15
301 / Juin 1994.
1994.
42
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
3
3. Influence du dosage en ciment et du dosage en eau
1. Le Rapport C/E
¾ La résistance croit en même temps que le dosage en ciment C.
¾ La résistance décroit en fonction du dosage en eau E.
¾ La formule de Bolomey exprime la résistance comme suit:
suit:
⎛ C − 0.5 ⎞
R = K⎜ ⎟
⎝E ⎠
K contient beaucoup de paramètres
paramètres::
• Nature et classe du ciment
• Qualité des granulats
• Granulométrie du mélange
• Module de finesse du sable
• Intensité et procédé de serrage
• Etc.. …
Etc
43
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
¾ Pour l’utilisation p
pratique
q de la formule il convient de fixer ggrossièrement
une valeur moyenne approximative de K, d’après les essais au C.E.S.
(Centre d’Essai des Structures) on aura
aura::
' ⎛C ⎞
f = G × σ ⎜ − 0.5 ⎟
c28 c⎝ E ⎠
• fc28 = Resistance du béton en compression à 28 jours (en valeur moyenne)
• s’c = Classe
Cl vraie
i du
d ciment
i à 28 jours
j ( valeur
(en l moyenne))
• C = Dosage en ciment (en kg/m³
kg/m³)
• E = Dosage en eau totale sur matériaux secs (en l/m³
l/m³)
• G = Coefficient granulaire (valeur moyenne G ≥ 0.50 explicitée plus en détail
au chapitre 5)
¾ La formule précédente pourrait faire croire que l’on obtiendra des bétons
d même
de ê résistance
éi quelque
l soit
i le
l dosage
d en ciment
i à condition
di i ded
maintenir le même C/E en déduisant E à partir du dosage choisi de C.
Or il n’en est rien car pour un C faible on aura un E faible et donc un
bét trop
béton t p sec
sec..
44
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
¾ On exprime
p donc ainsi:
ainsi: A pplasticité équivalente
q le dosage
g en ciment C
doit être d’autant plus élevé que le rapport C/E est grand
¾ Cette relation linéaire n’est valable que pour 1.5 ≤ C/E ≤ 2.5
45
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
2. Dosage
g minimal en ciment
¾ La tendance est aujourd’hui à ne plus fixer le dosage en ciment par
contrats
¾ On exige plutôt un béton de résistance garantie donnée
¾ Le dosage en ciment doit tenir compte du pourcentage en volume des
armatures pour leur assurer un bon enrobage et une bonne protection
¾ Dans les pièces moyennement ou fortement armées les dosages
usuels oscillent entre 350 kg et 400 kg par m³ de béton
¾ Les dosages minimaux en ciment indiqués dans les normes P 18
011 sur la classification des environnements agressifs sont fixés à:
550
• Cas d’un environnement d’agressivité moyenne:
moyenne: C≥
5D
46
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
¾ Le BAEL 91 indiqueq des dosagesg minimaux en Kgg de ciment p par m³ de
béton permettant l’obtention des résistances caractéristiques dans les cas
courants.. Ces dosages sont indiqués en fonction de la classe de ciment, la
courants
dimension maximale des granulats « D » et en considérant les fabrications
de béton avec autocontrôle surveillé (AS), ou les fabrications dans des
conditions courantes (CC)
48
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
4
4. Influence de la granularité
Nous supposons dans ce qui suit que la coupure entre sable et gravier se
fait au module 38 (tamis de 5 mm) et que
G Gravier
=
S Sable
Le rapport cici--haut
correspond au
rapport des volumes
absolus qui, si G et S
ont même masse
spécifique, correspond
au rapport des poids.
49
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
¾ Les nombreuses études de composition de bétons réalisés montrent
l’influence relativement faible de la composition granulométrique du
béton tant en ce qui concerne les proportions relatives de sable et gravier
béton,
(Rapport G/S) que la continuité de la courbe granulométrique.
granulométrique.
¾ La granulométrie du sable définie par son module de finesse est un
f t
facteur t è important
très iimportant.
t t. Il faut
f t utiliser
tili d préférence
de éfé pour un sable
bl 0/5
mm, un module de finesse de 2.20 à 2.80 et dont la courbe s’inscrit dans
le fuseau A du Fuseaux proposés pour la granulométrie des sables à béton du
Diapositive 20
¾ La tendance actuelle est de prendre 1.5< G/S < 1.6. C’est un léger
sacrifice en terme de résistance au profit de l’ouvrabilité.
l’ouvrabilité.
50
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
5
5. Importance de l’adhérence
l adhérence Mortier
Mortier--Gravier
¾ Une part importante de la résistance (surtout en traction) est fonction de
la plus ou moins bonne adhérence du mortier sur la surface des graviers.
graviers.
¾ E
Exemple:
Exemple l : en partant de
d 2 portions
i é l d’un
égales d’ gravier
i 1616/
/25
25,, une silex
il et
l’autre calcaire, avec un même dosage en ciment et en sable et une même
plasticité on a les résultats suivants en termes de résistance:
résistance:
Gravier Calcaire:
Calcaire: fc28 = 41 Mpa;
Mpa; ft28 = 2.7 Mpa
Gravier siliceux : fc28 = 40 Mpa;
Mpa; ft28 = 2.3 Mpa
Malgré
M l é la
l qualité
li é de
d dureté
d é du
d silex
il bien
bi supérieure
éi a celle
ll du
d calcaire,
l i ce
dernier a donné un meilleur résultat dans le béton vu sa meilleure
adhérence avec le ciment
ciment..
51
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
6
6. Resistance du béton frais
Cette question intéresse plus particulièrement les préfabricants pour le
démoulage immédiat (avant prise du ciment) d’élément de grande série.
série.
A la
l suite
i d’études
d’é d faites
f i sur ce sujet,
j il semble
bl que:
que:
Le rapport optimal E/C est voisin de 0.40 (Béton plutôt sec)\
sec)\
Le pourcentage optimal G/S est d’environ 2.6 qui est une valeur assez élevé.
élevé.
La fréquence de la vibration est prépondérante (résistance triplée quand on passe de
3000 à 6000 période par minute)
La résistance en compression peut atteindre 0.3 à 0.4 Mpa tandis que
celle en traction ne dépasse guère 1/100 de ces valeurs
valeurs..
La forme des courbes étant, en general, celle
indiquée sur la figure de droite.
droite. On peut en
conclure
l que le l dosage
d en eau est moinsi
dangereux par excès que par défaut
défaut..
52
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
7
7. Influence de ll’âge
âge sur le durcissement du béton
¾ Le BAEL 83 et le BAEL 91 indique 2 formules applicables aux bétons
non traités thermiquement pour l’évaluation de la valeur de la résistance à
« j » jour,
jour pour « j » ≤ 28
28..
¾ BAEL 83
83:: f = 0.685 f Log(j + 1)
cj c 28
¾ BAEL 91 91::
j
¾ Pour fc28 ≤ 40 Mpa:
Mpa: f = f
cj 4.76 + 0.83j c 28
j
¾ Pour fc28 ≥ 40 Mpa:
Mpa: f = f
cj 1.4 + 0.95j c 28
53
2- FACTEURS D
D’’ETUDE ET
PROPRIETES DES BETONS
8
8. Influence de la température et de ll’humidité
humidité
a. La température
température:: La chaleur accélère la prise et le durcissement du béton
béton..
Le froid allonge la durée de prise de et peut même l’arrêter.
l’arrêter.
L formule
La f l empirique
ii d Nurse
de N
Nurse--Saul:
S l: j(
Saul j(10
10 +t)) = f signifie
i ifi que sii pour
une température t0 et un âge j0 on obtient un degré de résistance suffisant
il faudra pour obtenir une résistance analogue t1 et j1 tel que:
que:
j1(10 +t1) = j0(10 + t0) d’où 10 + t
j = 0j
1 10 + t 0
1
b. L’humidité: Le degré d’humidité du milieu de conservation a une grande
L’humidité:
importance sur la résistance du béton
béton..
La dessiccation du béton est toujours défavorable essentiellement dans
ses premiers jours.
jours.
54
3- METHODES DE
COMPOSITION DES BETONS
L’étude de la composition d’un béton consiste à
définir le mélange optimal des différents granulats
ainsi que le dosage en ciment et en eau pour avoir un
béton dont les qualités soient celles recherchées pour
un ouvrage en cause
cause..
Les méthodes proposées sont nombreuses, elles sont
dites à « granularité continues » lorsque la courbe
granulométrique correspondante ne présente pas un
palier qui équivaut à un manque d’éléments
intermédiaires..
intermédiaires
55
3- METHODES DE
COMPOSITION DES BETONS
56
3- METHODES DE
COMPOSITION DES BETONS
On connait plusieurs méthode, on cite parmi elles les
suivantes sans les détailler.
détailler. La méthode de « Dreux-
Dreux-
Gorisse » sera détaillée dans le chapitre 5.
1. Méthode de Bolomey
2. Méthode d’Abrams
d’Abrams
3
3. Méthode de Faury
4. Méthode de Vallette
5. Méthode de Joisel
LE NOUVEAU GUIDE DU BETON
Chapitre 3
57
chapitre 3
QUELQUES METHODES
DE COMPOSITION
DES BETONS
L'6tude de la composition d'un b6ton consiste I d6finir le mdlange optimal des diff6-
rents granulats dont on dispose, ainsi que le dosage en ciment et en eau afin de r6ali-
ser un b6ton dont les qualit6s soient celles recherch6es pour la construction de I'ou-
wage ou de la partie d'ouvrage en cause.
Les m6thodes propos6es sont nombreuses et il n'est pas possible de les citer toutes;
elles aboutissent d des dosages < volumdtriques >) ou de pr6f6rence << pond6raux >> le
passage de I'un h I'autre pouvant toujours se faire, si ndcessaire, par la connaissance
de la densit6 apparente des granulats en vrac.
Ces m6thodes sont dites h < granularit6 continue >> lorsque I'analyse du m6lange
constituant le b6ton donne, sur le graphique granulom6trique, une courbe s'6levant
d'une fagon continue; autrement dit du plus petit grain de ciment (dc - 6,3 microns)
aux plus gros grains (D) des graviers, toutes les grosseurs intermddiaires sont repr6-
sent6es (exemple : b6ton constitud d'un sable 0/5 mm et de deux graviers 5/25 mm et
20/40 mm; courbe A sur la figure m-1).
On dit par contre que I'on a une << granularit6 discontinue >> lorsque la courbe granu-
lom6trique correspondante pr6sente un palier qui dquivaut h un manque d'6l6ments
interm6diaires (exemple : b6ton constitu6 d'un sable 0/5 mm et d'un gravier
2A/40 mm; courbe B sur la figure III-1).
Ces deux types de b6ton << continu >) ou (< discontinu >> ont chacun leurs chauds parti
sans ou d6tracteurs. En fait, il n'y a pas entre ces deux types de granulait€,at malgr6
les apparences, de profondes diff6rences justifiant la querelle encore persistante d leur
6gard; d'ailleurs dans la plupart des cas la continuit6 ou la ciiscontinuitd de la granu-
larit6 ddpend des granulats dont on dispose selon qu'ils prdsentent ou non entre eux
- '+d
- ..; i;a
124 LE NOWEAU GTIIDE DU BETON
s
\t
tl
€
q)
\F
s
L
V1
s
9T
*.'P
.;N
t%
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J l\q.l
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$
4
s
\J
a s
x
OO
Ca
t
a\
oE
u.l cc
% N3 SLVSlltVI
asfi
=Fff
Quelques mdthodes de composition des bdtons 125
des discontinuit6s; la granularit6 continue permet d'obtenir des b6tons plus plastiques
i
et de bonne ouvrabilitd; par contre, la granularitd discontinue conduit des b6tons .i
maximum de gros 6l6ments et minimum de sable pr6sentant en g6n6ral des r6sis-
tances en compression un peu sup6rieure mais parfois au ddtriment de I'ouvrabilitd.
Cependant, on peut estimer que pratiquement la plupart des b6tons actuellement utili-
s6s sont b granularit6 continue.
1. TffiTHODE DE BOLOMEY
Par une formule appropride, on trace une courbe granulomdtrique de r6f6rence et I'on
s'efforce de rdaliser avec les granulats dont on dispose une composition granulaire
totale (ciment compris), dont la courbe soit aussi proche que possible de la courbe de
rflfdrence th6orique.
p= A+(100-A)
nmfffOOE D'ABRAMS
C'est une rbgle de mdlange basde sur I'obtention d'un certain module de finesse glo-
bal pour le mdlange de granulats i partir de la connaissance des modules de finesse
des granulats h employer.
Le module de finesse du m6lange est choisi de manibre que les vides dans ce
mdlange soient, en principe, r6duits au minimum. La d6finition du module de finesse
d'un granulat a 6td donnde pr6cddemment au chapitre 1 paragraphe 2.1.
Les modules optimaux pour bdton de granulats roul6s, d6termin6s exp6rimentalement
par Abrams sont indiqu6s dans le tableau XVI en fonction du dosage en ciment et de
la dimension D du granulat le plus gros.
-.-.--:---j#j
r26 LE NOUVEAU GI.IIDE DU BETON
Tableau XVI
Valeurs optimales d'aprbs Abrams
du module de finesse des compositions granulaires des b6tons courants.
Nous rappelons ici la rbgle du m6lange d'Abrams: elle permet de calculer les pour-
centages relatifs de granulats de modules de finesse M/, et M/, pour obtenir un
module N{/choisi pour le m6lange.
A titre d'exemple, prenons un gravier 5/20 mm de moduie M/, = 6,50 et un sable 0/5
mm de module de finesse Mfz=2,60 choisissons pour le m6lange de sable et gra-
vier un module de finesse Mf - 5,00 par exemple (dosage en ciment 300 kg/m3).
soit : Sr = M/r- M/= 6,50 - 5,00 = 1,50,
Sz = IW- Nlf2= 5,00 - 2,60 = 2,40,
S=Sr*Sr= 3,90.
A iz- + 7,{,{ :5
I
k + T :1
Proportion de gravier = 62 vo.
? =# ot o16t
v n a9
u!"'
l:
Proportion de sable +s = !||
3.90
= 38 vo .
Tout r6side donc, dans cette m6thode, sur le choix judicieux du module de finesse du
m6lange i r6aliser (avec les granulats seuls). Ce module d6pend dvidemment de nom-
breux parambtres tels que : forme, nature et dimension des granulats, dosage en
ciment, r6sistance et plasticit6 d6sirde, etc.
Nous nous inspirerons de cette m6thode mais plus particulidrement pour l'6tude de la
granularitd des sables (D < 5 mm en principe).
Quelques mdthodes de composition des bdtons r27
3. METHODE DE FAI.JRY
En 1942, J. Faury proposa, comme suite A une 6tude g6n6rale du b6ton, une nouvelle
loi de granulation du type << continu >>.
Ils'inspirait pour cela d'une thdorie de Caquot relative i la compacit6 d'un granulat de
dimension uniforme correspondant i un sorrage moyen. La loi de granulation qui en
ddcoule est une loi fonction de ffi; c'est pourquoi Faury adopta une dchelle des abs-
cisses gradu6e en t"[a .l-u courbe granulom6trique iddale conduisant d la compacit6
maximale est alors th6oriquement une droite; cependant Faury a distingud les grains
fins et moyens (<Dl2) des gros grains (> Dlz) et la pente de la droite de r6f6rence
n'est pas la m0me pour chacune de ces deux cat6gories.
On trace donc pour I'ensemble du m6lange, ciment compris, une courbe granulom6-
trique de r6f6rence qui est compos6e de deux droites si I'on opBre sur un graphique
gradu6, en abscisse, en l/D. L'abscisse du point de rencontre de ces deux droites est
fix6e iLD/z et son ordonnde Y est donnde par une formule tenant compte de la gros-
seur D du granulat et comportant certains parambtres dont la valeur est h choisir dans
des tableaux en fonction de la qualit6 des granulats (roul6s ou concass6s) et de la
puissance du serrage (simple piquage ou vibration plus ou moins intense).
Y=A+17 |D*-u-x-
qzs
o-
Le paramdtre A se choisit dans le tableau suivant (tableau XVI bis) et D est exprim6
en dimension passoire.
valeur maxirnale; consistance trds fluide, sans seffage, granulats concassds, effet de
paroi important :
Y=38 +l7s^lF* t ?
-=78Voi
1 - 0,75
valeur minimale .' serrage exceptionnellement puissant, granulats roul6s; effet de
paroi n6gligeable.
y =ZZ+fisJ2.5 =54Vo
:,_s_ffi,
-+4.!l,i:a.
Ces valeurs donnent les deux courbes de r6f6rences trac6es sur la figure m-2.
100
90
80
Valeurs enrem€s de
70 Y.$OourD=25mm
1
60
50 pour D varlant 2
de 16 A 100 mm
40
30
20
D en mm 1.n qpl
0,1 0,2 0,4 0,8 1,6 3,15 6,3 I 101,2516 20 25 3,15 40 50 63 80 100
llllrllrrl
TAMTS 0,080,16 0,315 0,65 1,25 2,5 5
Nous nous inspirerons de cette mdthode quant au tracd d'une courbe granulaire de r6f6-
rence suivant deux droites ddfinies par leur point de brisure, mais nous le fercns pour
les granulats seuls (sans Ie ciment), ce qui simplifie beaucoup les choses; le dosage en
ciment est en effet, dans la pratique, affaire de r6sistance et non de granularit6.
!F.:
s=.
+. NA TNODE DE VALLETTE
R. Vallette a mis au point une mdthode essentiellement exp6rimentale mais qui n6ces-
site cependant un certain nombre de calculs pr6paratoires. Cette m6thode est souvent
ddsign6e par < dosage des bdtons h compacit6 maximale > ou << dosage des bdtons i
minimum de sable > ou < dosage des bdtons h granularitd discontinue >.
La mdthode Vallette proprement dite est quelquefois utilisde avec certaines variantes.
Voici sommairement r6sum6 le principe de cette m6thode.
Dans les cas les plus courants, on partira en g6n6ral de deux granulats (b6tons
binaires) : un sable 0/5 mm et un gravier prdsentant le plus souvent une certaine dis-
continuit6 avec le sable, an 16/25 mm par exemple.
On calcule d'abord le dosage de sable et ciment devant donner en principe le mortier
plein h minimum de ciment; ce dosage s'obtient en mesurant les vides du sable
mouill6 et en calculant le dosage en ciment permettant de remplir le volume des
vides du sable par un volume 6gal de pdte pure de ciment.
On ajoute ensuite le maximum de gravier mouill6 compatible avec une ouvrabilit6
permettant un moulage correct et une mise en Guvre facile dans les conditions du
chantier. C'est la partie essentiellement expdrimentale de la m6thode et elle repose
sur l'apprdciation de I'op6rateur sur la << convenance > du b6ton; il doit donc 6tre un
praticien connaisseur en la matidre. On obtient alors le b6ton plein h minimum de
sable et le moins dos6 (en ciment). Les dosages en ciment auxquels on aboutit ainsi
sont presque toujours trbs nettement au-dessous des dosages n6cessaires pour obtenir
les r6sistances souhait6es, la plasticit6 n6cessaire, l'6tanch6it6 ou autres qualit6s. Pour
d6terminer la composition du b6ton de dosage en ciment suffisant pour la r6sistance h
obtenir, on fixe a priori, dans certains cas, ou on dvalue par un calcul appropri6, le
volume de pdte pure compensatrice b substituer h un 6gal volume plein mouill6 de
sable.
Nous nous inspirerons de cette mdthode quant h son c6t6 exp6rimental, la formule de
composition que nous aurons calcul6e devant 6tre n6cessairement test6e par des
essais d'6tudes et de convenance.
S. nmrffoDE DE JOISEL
S'inspirant comme Faury de la thdorie de Caquot mais en la gdndralisant, A. Joisel
propose de considdrer que la loi de granulation conduisant h la compacit6 maximale
est fonction de \lj, m d6pendant de la compacit6 avec laquelle se serre un granulat
de dimension uniforme selon les moyens de serrage; mpeut alors varier de 3 b 10.
Afin d'obtenir une courbe granulom6trique de r6f6rence qui se rdduit i une simple
droite, 1'6chelle des abscisses n'est plus syst6matiquement proportionnelle d s"E
(Faury) mais h \,1V, * variant avec le selrage des mat6riaux.
Comme dans la m6thode de Faury, on aboutit donc en principe h une granularit6 conti-
nue sauf, bien entendu, si les granulats dont on dispose en pratique pr6sentent une
I
130 LE NOUVEAU GTJIDE DU BETON
58
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
1. D
Donnees essentielles
i ll ded base
b
1. Dimension des granulats
2
2. Resistance désirée
3. Consistance désirée
2. Dosage en ciment
D’après
p les récentes expériences
p on peut
p énoncer le
principe suivant
suivant::
Le dosage en ciment est une chose et le dosage des granulats en
estt une autre
autre;
t ; il y a, certes,
t interdépendances
i t dé d mais
i non pas
problème granulaire unique.
unique.
59
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
D
Dans l plupart
la l d cas où on utilise
des ili lel ciment
i sous
son aspect physique de grains fin de remplissage
optimal
i l recherché
h hé pour lel mélange
él d l’ensemble
de l’ bl des
d
granulats et du ciment, le dosage en ciment est
b
beaucoup plus
l f ibl que celui
faible l i nécessité
é i é par la
l
résistance désirée ou imposé par le contrat.
contrat.
Par suite, on commence par utiliser la résistance et la
plasticité désirées pour obtenir le rapport C/E en
utilisant la formule suivante:
suivante:
60
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
' ⎛C ⎞
σ' = G × σ ⎜ − 0.5 ⎟
28 c⎝ E ⎠
61
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
3. Dosage
g en eau
La quantité d’eau dans un mètre cube de béton, est pour la moitié à peu
près à l’hydratation et à la prise du ciment, tandis que l’autre moitié, sous
forme de mouillage et interstitielle, confère au béton ses qualité de
plasticité et d’ouvrabilité que l’on vérifie par le cône d’Abrams
d’Abrams..
4
4. Dosage des granulats (sans ciment)
1. Choix de graduation du graphique
L courbes
Les b granulaires
l i on été
é é établies
é bli sur graphique
hi type normalisé
li é
AFNOR qui comporte en abscisse une graduation logarithmique.
logarithmique.
2. Composition théorique de référence
Dans le diapositif suivant, on trouve le tracé des courbes
granulométriques du mélange des granulats seuls qui va servir de base
à l’étude statistique
62
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
63
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
¾ Dans la grande majorité, les courbes granulométriques du
mélange des granulats seuls (Les proportions de chacun d’eux étant
connues)) sont assimilées à deux droites suivant le tracé OAB du
diapositif précédent s’éloignant fort peu de la courbe granulaire réelle.
réelle.
¾ Le point B étant fixé par le choix préalable de D.
¾ L point
Le i A seull reste est à fixer
fi
3. F
Fuseaux granulaires
l i réels
é l
Les courbes granulaires (sans le ciment) de l’ensemble des bétons
étudiés on été groupées par grosseur de D,
D ce qui a permis de tracer
les fuseaux
fuseaux--enveloppes correspondants donnés sur le diapositif
suivant pour D=
D=2525 mm.
mm.
64
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
65
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
4. Coordonnées du point de brisure de la composition
moyenne de référence.
référence.
1
1. Abscisse dud point de brisure
bris re
¾ Pour les bétons où D<25 D<25 mm, on peut appliquer la règle de Faury
fixant l’abscisse du point de brisure à D/ D/22.
¾ Pour D>25
D>25 mm, l’abscisse est au milieu du segment allant du module
38 au module correspondant à D.
2
2. Ordonnée du point de brisure
1. Première méthode
a- Cas d’un béton binaire
binaire:: Considérons p
par exemple,
p , pparmi
l’ensemble étudié, la composition granulaire du diapositif
suivant.. Il s’agit d’un béton binaire composé d’un sable 0/5
suivant
mm et d d’un
un gravier 5/25 mm dosé en ciment à 300 kg/m
kg/m³³. La
masse du sable est de 765 Kg et celle du gravier 1070 Kg.
Kg.
66
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
67
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
En admettant
d ddes masses spécifiques
f peu différentes
d ff pour le
l
sable et le gravier (Ce qui est le cas en general), on peut
considérer qu’en volume absolu des granulats seuls,
765
¾ Le pourcentage de sable est de = 42%
1070 + 765
68
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
Il suffit de lire le pourcentage de sable à l’intersection de cette
droite de référence et de la ligne de partage des 2 granulats
employés..
employés
O peut donc
On d d la
de l même
ê f
façon et très
è facilement,
f il pour
chacun des bétons binaires, calculer la valeur de Y permettant
de tracer la composition de référence qui redonnerait en
définitive la composition réelle du béton en question
question:: cc’est
est ce
qui a été fait.
fait.
A remarquer que les courbes représentatives des granulats ne
sont ppas toujours
j aussi nettement définies dans leurs p parties
extrêmes.. Si les points à 100
extrêmes 100%% et à 0% ne sont pas nettement
définis, ceux à 95 95%
% (S ou S’) et à 5% (G ou G’) le sont
beaucoup mieux et peuvent être joints pratiquement
pratiquement..
69
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
b- Cas d’un
d b
béton ternaire
ternaire:: Considérons
d un cas un peu plus
l
complexe d’un béton ternaire dont la composition réelle est
pour un dosage en ciment de 275 kg/m³
kg/m³
Pourcentages
Partiels Cumulés
S: Sable 0/3 mm: 825 kg 42% 42%
G1: Gravier 12/10 mm: 380 kg 19% 61%
G2: Gravier 20/40
/ mm: 760 kg 39% 100%
70
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
71
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
La 1ere ligne
l d partage entre le
de l sable l 1er gravier G1 est
bl S et le
SG1. SG1 coupe OA au point A1 d’ordonnée 42 42%%
(pourcentage de sable)
sable);; en prolongeant jusqu’à l’abscisse du
point de brisure (verticale au module 42, 42, milieu entre les
modules 38 et 46),
46), on trouve Y=49
Y=49%%.
La 2eme ligne de partage entre les 2 graviers G1 et G2 est
G’1G2. La 2eme droite de référence issue de B doit donc
couper G’1G2 au point A2 d’ordonnée 61 61%
%.
D
Dans ce cas OA1 et BA2, constituanti l composition
la ii d
de
référence, se coupent au point A où se trouve l’abscisse de
brisure..
brisure
Si par exemple on obtient comme 2eme ordonnée Y=45 Y=45% %,
on aurait adopté la valeur moyenne 49 + 45
Y= = 47%
2
72
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
Pour l’étude
l d statistique effectuée,
ff on a ainsi calculé
l l pour plus
l
d’une centaine de bétons étudiés la valeur Y qui est
l’ordonnée du point de brisure situé à l’abscisse X fixée,
suivant la règle ci-
ci-après:
après:
a- Abscisse:
Abscisse:
D<25
D< 25 mm,
mm X=D/
X=D/22
D≥25
D≥ 25 mm, X est l’abscisse du point milieu du segment allant
du module 38 au module correspondant à D.
b- Ordonnée:
Ordonnée:
L’ensemble des calculs exécutés pour évaluer l’ordonnée Y
des points de brisure nous abouti à la formule très simple:
simple:
D
Y = 50 −
10
73
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
2. Deuxième méthodeh d
Elle se réfère à une règle de composition des bétons à partir
du rapport
pp G/S / ggrâce aux nombreuses compositions
p réalisées
au C.E.S. Un abaque expérimental permet de choisir un
rapport G/S moyen normal en fonction de la valeur D et du
dosage en ciment
ciment.. Cet abaque est représenté dans le diapositif
suivant..
suivant
Si par exemple nous adoptons un dosage en ciment de 350
k / ³ la
kg/m³, l connaissance
i d G/S=x
de G/S permettra ded fixer
fi l
le
pourcentage de sable dans l’ensemble des granulats
granulats:: 1
%S =
Ceci va nous p permettre de fixer sur la verticale du 1+ x
module 38 le point de passage de la 1ere droite de la
composition de référence
référence..
74
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
L’abscisse
b d point de
du d brisure
b est définie
d f comme
précédemment et son ordonnée s’obtient en prolongeant la
1ere droite issue de O.
75
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
La figure
f suivante montre les
l courbes
b pour D=
D=10
10,, 16,
16, 25,
25, 63
et 100.
100.
76
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
3. Proposition d’une
d f
formule
l
La méthode générale doit tenir compte des règles
expérimentales
p auxquelles
q nous ont conduits p plusieurs années
de pratique de bétonnage en laboratoire
laboratoire.. En définitive on
peut adopter:
adopter:
Y = 50 − D + K
4. Terme correcteur K
¾ Pour un dosage g en ciment de 350 kg/m³, g/ , une vibration
normale et des granulats roulés K=K=00
¾ K est correcteur.
correcteur. La correction consiste à relever le point A si
si::
¾ l dosage
le d en ciment
i est plus
l faible
f ibl
¾ les granulats, surtout le sable, sont concassés
¾ le sable est grossier (module de finesse fort)
¾ ou si la vibration est relativement faible
77
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
5. Cas particulier
l des
d micro-
micro-béton
b
C’est le cas où D=
D=55 mm. Le béton s’appelle dans ce cas
mortier. Il sera utilisé p
par exemple
p ppour l’enduit.
Prenons l’exemple suivant: Si l’étude d’un micro béton (du
point de vue résistance et module d’ élasticité) conduit à
réaliser un béton dont le dosage est le suivant:
Sable fin S1: 0/0.5 = 300 kg
Sable moyen
y S2: 0.5/1.6 = 200 kgg
Sable gros S3: 1.6/5 = 1160 kg
Total granulat = 1660 kg
78
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
Ce béton s’est révélé assez difficile à mettre en œuvre par
manque de plasticité et d’ouvrabilité.
d’ouvrabilité.
Si on applique la méthode à laquelle on vient d’aboutir pour le
calcul préalable de la composition granulaire,
granulaire et puisque les
granulats sont roulés et le dosage du béton est normal, on
admet K=0
K=0 on aura
aura:: Y = 50 − D + K = 50 − 5 + 0 = 48
L composition
La ii granulaire
l i de d référence
éfé et les
l 2 lignes
li d
de
partage entre les 3 sables sont tracées sur la figure du
diapositif suivant
suivant.. Les proportions (d’après les lectures
graphiques) et les masses de chacun d’eux sont les suivants suivants::
Sable fin S1: 27%
27% = 450 kg (au lieu de 300 kg)
Sable moyen S2: 13%
13% = 215 kg (au lieu de 200 kg)
Sable gros S3: 60%
60% = 995 kg (au lieu de 1160 kg)
La masse totale resterait la même.
même. La correction apportée par
application
ppli ti de d la
l méthode
méth d proposée
pr p é a donné
d é une ouvrabilité
r bilité
satisfaisante avec une résistance un peu mois faible
faible..
79
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
80
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
6. Coefficient de compacité
p
¾ Les pourcentages relevés graphiquement pour chacun des
granulats composant le béton s’appliquent aux volumes
absolus de ces granulats
granulats..
¾ Vg, Vs et Vc sont les volumes absolus en litres du gravier,
sable et ciment contenus dans 1 m³ de béton mis en œuvre œuvre..
¾ L’ensemble de ces grains ne remplissent pas intégralement les
1000 litres car il s’y trouve de l’eau interstitielle et des bulles
dd’air
air.
air.
¾ VM = Vg + Vs + Vc est la somme des volumes absolus des
matières solides.
solides.
¾ Le coefficient de compacité γ est le rapport de VM au volume
total du béton frais en œuvre soit 1 m³ V (litres)
¾ La connaissance de γ est nécessaire pour γ= M
1000
calculer les volumes absolus réels des granulats
81
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
7. Calcul de la composition granulaire de référence
¾ Ayant choisi γ (tableau chap.
chap. 5), on déduit le volume absolu
de l’ensemble des matériaux secs:
secs: VM = 1000 γ (en litres)
litres)..
¾ A ce stade le dosage en ciment étant connu, le volume absolu
des grains de ciment est (ωc = 3.1 pour les ciments
couramment employés):
employés): C C
V = =
c ϖ 31
3.1
c
¾ Le volume absolu des granulats seuls est donc VG = VM - VC
¾ Le tracé de la composition de référence a permis d d’évaluer
évaluer le
pourcentage p1, p2, p3, … de chacun des granulats G1, G2, G3,
… à utiliser, on peut déterminer le volume absolu de chacun
dd’eux
d’eux:
eux: v1 = p1Vg ; v2 = p2Vg ; v3 = p3Vg ; …
eux:
¾ La connaissance des masse spécifique de chacun des granulats
permet d’obtenir la composition de référence par la masse P
de chacun d’eux:
d’eux: P1 = ω1v1 ; P2 = ω2v2 ; P3 = ω3v3 ; …
(Pour les granulats silico-
silico-calcaires ω = 2.6) 82
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
1. Essai
E i d’étude
d’é d
La composition granulaire de référence étant définie
d’après
d après les règles précédentes,
précédentes on pourra alors
réaliser divers essais d’étude comportant en
particulier la fabrication de qquelques
p q éprouvettes
p de
contrôle de résistance et permettant de juger d’un
certain nombre de critères essentiels et de corriger
éventuellement la formule de composition
proposée::
proposée
1. Dosage en eau, consistance
consistance..
2. Ouvrabilité, ségrégabilité.
ségrégabilité.
3
3. Resistance.. (On visera une valeur moyenne de 15 à 20
Resistance 20%
%
supérieure à la résistance caractéristique exigée).
exigée).
83
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
4. Ajustement au m³
Dans la composition de référence, la somme des masse de
chacun
h d constituants
des i y comprisi l’eau
l’ ne donne
d pas en
general exactement la masse du m³ de béton frais en
œuvre.. Les quantité prévues peuvent donc nécessiter un
œuvre
ajustement au m³ que seule une mesure de densité des
bétons frais permet de réaliser (par pesée d’éprouvettes).
d’éprouvettes).
Le principe est le suivant
suivant:: On pèse quelques éprouvettes
de béton frais mises en œuvre selon les règles prévues
pour confection des éprouvettes de contrôle (par exemple
les cylindres d’essais de compression) et l’on en déduit la
densité Δ de ce béton
béton..
84
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
¾ Si l’on trouve par exemple Δ = 2.37
¾ P = Pc + Pe + P1 + P2 + … + Pn la masse totale P des
composants pour 1 m³ d’après la formule calculée.
calculée.
¾ Δ0 = P/1000
P/1000 la densité théorique de calcul.
calcul.
¾ Si Δ0 < Δ cela signifie que la formule proposée ne fait pas
tout à fait le m³ → un béton surdosé par rapport au
d
dosage en ciment
i prévu
é et réciproquement
réciproquement.
é i .
¾ Correction proportionnelle sur chacun des granulats G1,
G2, G3, …, Gn dont les pourcentages respectives étaient
p1, p2, p3, …, pn
85
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
Sur G1: 1000
1000((Δ – Δ0)p1
Sur G2: 1000
1000((Δ – Δ0)p2
…
Sur Gn: 1000
1000((Δ – Δ0)pn
¾ Si Δ – Δ0 est négatif (P > 1000Δ),1000Δ), la correction sera
évidement en moins car cela signifie alors qu’il y a un peu
trop de
d granulats
l pour faire
f i exactement le l m³ au dosage
d
en ciment prévu.
prévu.
C’est
C est de cette façon que se trouve ici automatiquement
corrigée toute erreur sur la valeur réelle des masses
spécifiques
p q des ggranulats employés,
p y , ou sur le coefficient
de compacité γ choisi à priori
priori..
86
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
1. D
Données
é ded b
base
1. Nature de l’ouvrage
La connaissance de la nature de l’ouvrage
l ouvrage est nécessaire
nécessaire::
¾ Ouvrage massif ou au contraire élancé
¾ Epaisseur
¾ F ill
Ferraillage, di
disposition
i i des
d armatures
armatures..
2. Resistance Souhaitée
On demande un résistance fc28 en compression à 28 jours
jours..
Compte tenu des dispersions et de l’écart quadratique s, il
faudra viser une résistance moyenne à 28 jours
jours::
f
f = c28
c 0.85
87
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
3. Consistance désirée
Elle est en fonction de la nature de ll’ouvrage
ouvrage, de la
difficulté du bétonnage et des moyens de serrage comme
élaboré dans le Chapitre 2, Paragraphe 2.2 (Diapositif 29)
29).
On doit se référer au tableau suivant
suivant::
Evaluation de l’ouvrabilité – Cône d’Abrams – Test C.E.S
Classe d
Cl de S
Serrage Affaissement
Aff i A N nombre
b d de chocs
h
consistance (cm) test C.E.S
Très ferme (T.F.) Vibration puissante 0à2 > 60
Plastique (P)
(P.) Vibration courante 6à9 15 à 25
3. Dosage en ciment
1
1. F
Formule
l de
d base
b
On commencera à évaluer approximativement le rapport
C/E en fonction de la résistance moyenne
y désirée fc.
(Diapositif 44)
44) ' ⎛C ⎞
f = G × σ ⎜ − 0.5 ⎟
c c⎝ E ⎠
• fc = R
Resistance
i moyenne dud béton
bé en compression
i à 28 jours
j
• s’c = Classe vraie du ciment à 28 jours
• C = Dosage en ciment (en kg/m³
kg/m³)
• E = Dosage
D en eau totale
l sur matériaux
éi secs (en
( l/m
l/ ³)
l/m³
• G = Coefficient granulaire (Tableau diapositif suivant)
89
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
Bonne courante
Bonne, 0 45
0.45 0 50
0.50 0 55
0.55
90
5- METHODE DE DREUX-GORISSES
93
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
3. C0DVVHGXFLPHQWHQ.JPò
Connaissant C/E,C/E il ne suffit pas alors de fixer
arbitrairement le dosage en ciment et d’en déduire le
dosage en eau;
eau; en effet, en choisissant par exemple, un
ffaible
ibl dosage
d en ciment,
i t on trouvera
t un dosage
d en eau
faible;; on risquera alors d’obtenir un béton beaucoup trop
faible
sec (et vice versa).
versa). Le dosage en ciment est donc fonction
d C/E mais
de i également
é l d dosage
du d é
en eau E nécessairei
pour une ouvrabilité satisfaisante
satisfaisante.. L’abaque du diapositif
3DJH permet d’évaluer approximativement C en
fonction
f i de d C/E et de d l’ouvrabilité
l’ bili é désirée
dé i é quii doit
d i être
ê
considérée comme une donnée du problème. problème.
C = Maximum(CGraph; CExposition, minimum; CImposé, Cahier de charge)
5- METHODE DE DREUX-GORISSES
Exemple
CGraph = 335 Kg/m³
CExposition, minimum = 330 Kg/m³
CImposé, Cahier de charge = 350 Kg/m³
95
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
4. D
Dosage en eau
Ayant fait choix du dosage en ciment C, on déduit
alors le dosage approximatif en eau totale à prévoir
(provisoirement) et qu’il conviendra bien entendu
d’ajuster
j ultérieurement par
p qquelques
q essais de
plasticité et d’ouvrabilité.
d’ouvrabilité.
L’abaque du diapositif suivant donne l’allure
générale
é é l de d lal variation
i i d dosage
du d en eau en
fonction de l’affaissement au cône d’Abrams
d’Abrams et du
test dd’ouvrabilité
ouvrabilité C.E.S. pour des bétons courants et
pour un dégrossissage rapide et préliminaire
96
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
97
96
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
L données
Les d é précédentes
é éd sur le
l dosage
d en eau sont
pour D = 25 mm. mm. Il faut ajuster ce dosage en
fonction de la variation de D suivant le graphique
suivant.. A remarquer qu’on peut considérer la
suivant
variation comme nulle si on passe à D = 20 mm.
mm.
98
97
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
5. Q li é des
Qualité d granulatsl
On ajoute à ce qui a été élaboré précédemment le
cas où on tombe sur le cas d’un
d un sable S1 de module
de finesse trop fort Mf1 et que l’on désire y ajouter
un sable fin S2 de module de finesse Mf2 afin
d’obtenir un mélange dont le module de finesse
serait Mf. Les proportions des deux sables
composant devront être les suivant
suivant::
Mf − Mf
2
Proportion du sable S1: S =
1 Mf − Mf
1 2
Mf − Mf
Proportion du sable S2: S =
1
2 Mf − Mf
1 2
99
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
6. T é de
Tracé d la
l courbe
b granulairel i d
de reference
f
Sur un graphique d’analyse granulométrique type
AFNOR (linéaire en module et logarithmique en
dimension des granulats), on trace une composition
ggranulaire de référence OAB. OAB. Le p point B ((à
l’ordonnée 100
100%%) correspond à la dimension D du
plus gros granulat et le point de brisure A a des
coordonnées ainsi définies
définies::
1. Abscisse du point de brisure
¾ Pour D < 25 mm,
mm ll’abscisse
abscisse est D/
D/22.
¾ Pour D ≥ 25 mm, l’abscisse est au milieu du segment
allant du module 38 au module correspondant à D.
100
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
Y = 50 − D + K
101
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
102
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
103
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
104
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
7. Coefficient
C ffi i d
de compacité ié
C’est le rapport à 1 m³ du volume absolu des
matières solides (ciment et granulats) réellement
contenues dans 1 m³ de béton frais en œuvre.
œuvre. On
choisira une valeur approximative
pp de γ dans le
tableau du diapositif suivant
suivant::
105
5- METHODE DE DREUX-GORISSE
Valeurs du coefficient de compacité γ
γ coefficient de compacité
Consistance Serrage
D=5 D = 10 D = 12.5 D = 16 D = 20 D = 25 D = 31.5 D = 50 D = 80
Piquage 0.750 0.780 0.795 0.800 0.805 0.807 0.810 0.815 0.820
Molle Vibration faible 0.755 0.785 0.800 0.805 0.810 0.812 0.815 0.820 0.825
Vibration normale 0.760 0.790 0.805 0.810 0.815 0.817 0.820 0.825 0.830
Piquage 0.730 0.790 0.805 0.810 0.815 0.817 0.820 0.825 0.830
Vibration faible 0.765 0.795 0.810 0.815 0.820 0.822 0.825 0.830 0.835
Plastique
Vibration normale 0.770 0.800 0.815 0.820 0.825 0.827 0.830 0.835 0.840
Vibration puissante 0.775 0.805 0.820 0.825 0.830 0.832 0.835 0.840 0.845
Vibration faible 0.775 0.805 0.820 0.825 0.830 0.832 0.835 0.840 0.845
Ferme Vibration normale 0.780 0.810 0.825 0.830 0.835 0.837 0.840 0.845 0.850
Vibration puissante 0.785 0.815 0.830 0.835 0.840 0.842 0.845 0.850 0.855
Ces valeurs sont convenables pour des granulats roulés, sinon il conviendra d'apporter les corrections suivantes
- sable roulé et gravier concassé = -0.01
- sable roulé, gravillon et gravier concassé = -0.02
- tous les granulats sont concassé = -0.03
106
5-
4- METHODE DE CONCERNANT
RECHERCHES DREUX-GORISSES
LA
COMPOSITION DES BETONS
8. Dosage des granulats
¾ Ayant choisi γ, on déduit le volume absolu de l’ensemble des
matériaux secs:
secs: VM = 1000 γ (en litres)
litres)..
¾ A ce stade le dosage en ciment étant connu,
connu le volume absolu
des grains de ciment est (ωc = 3.1 pour les ciments
couramment employés):
employés): C C
V = =
c ϖ 31
3.1
c
108
5- METHODE DE DREUX-GORISSES
4- RECHERCHES CONCERNANT LA
COMPOSITION DES BETONS
¾ Si Δ est p peu différente de Δ0, la formule étudiée
correspond bien au m³.
¾ Si Δ0 > Δ, la formule proposée faisant plus de 1 m³,
correction à déduire
déduire..
¾ Si Δ0 < Δ, la formule proposée faisant moins de 1 m³,
correction à ajouter
ajouter..
¾ Correction proportionnelle sur chacun des granulats G1,
G2, G3, …, Gn dontd l pourcentages respectives
les i é i
étaient
p1, p2, p3, …, pn
Sur G1: 1000
1000((Δ – Δ0)p1
Sur G2: 1000
1000((Δ – Δ0)p2
…
Sur Gn: 1000
1000((Δ – Δ0)pn 109
5-
4- METHODE DE CONCERNANT
RECHERCHES DREUX-GORISSES
LA
COMPOSITION DES BETONS
¾ Connaissant
C i t les
l masse volumiques
l i réelles
é ll ρ1, ρ2, …, ρn de d
chacun des granulats (Pour les granulats silico-
silico-calcaires ρ
= 1500 kg/m
kg/m³),), on déduit les volumes apparents V1a, V2a,
…, Vna de chacun d’eux.
d’eux.
P P
V = 1 V = n
1a ρ na ρ
1 n
110
5- METHODE DE DREUX
DREUX--GORISSES
10.
1. Dosage
Dosage eneneau
eau
réelréel
La quantité d’eau totale (sur matériaux supposes secs)
étant
é ainsi
i i approximativement
i i dé
déterminée,
i é on obtiendra
bi d
la quantité d’eau à ajouter sur les granulats humides en
déduisant l’eau d’apport (contenue dans les granulats), à
l’aide des indications approximatives du tableau suivant (à
défaut de mesure plus précises de la teneur en eau des
granulats).
ggranulats)). On obtiendra l’apport
pp d’eau p
par rapport
pp au
poids des granulats en divisant les quantités données dans
le tableau par la masse volumique apparente (de l’ordre de
1500 kg/m³
g/ p pour les ggranulats courants)
courants).
).
Teneur en eau approximative des granulats courants en litres pour un m³ de matériaux (en volume apparent)
Degré apparent Eau d’apport en l/m³
d’humidité
d humidité S bl 0/5
Sable G ill 5/12
Gravillon 5/12.55 G i 5/20
Gravier G i 20/40
Gravier
Sèche 0 à 20 négligeable négligeable négligeable
Humide 40 à 60 20 à 40 10 à 30 10 à 20
T è humide
Très h id 80 à 100 40 à 60 30 à 50 20 à 40
Saturée, égouttée 120 à 140 60 à 80 50 à 70 40 à 60
112
COMPOSITION ET MALAXAGE DU BETON
ANALYSE GRANULAOMETRIQUE
113
COMPOSITION ET MALAXAGE DU BETON
ANALYSE GRANULAOMETRIQUE
Tamisats cumulés %
114
115
116