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Les polynômes
3.1 Définition
Je soupçonne que tout lecteur de ce cours a déjà une idée de ce qu’est un polynôme. Il
a notamment fréquenté l’((indéterminée)) X sans que cela ne lui pose de problème. Mais s’est-il
demandé si on lui a un jour défini proprement cette indéterminée ? Je vais m’attacher ici à fournir
une définition ((propre)) de l’indéterminée X. Cela va me conduire à tomber dans un des travers
du matheux de base : je vais être, dans un premier temps, un peu formel. I am so sorry !
41
42 CHAPITRE 3. LES POLYNÔMES
Il est facile de vérifier que le résultat de toutes ces opérations sont bien des polynômes (i.e.
des suites qui stationnent en zéro à partir d’un certain rang) ainsi que les formules :
P + (0, 0, 0, . . .) = P, P + Q = Q + P, P + (Q + R) = (P + Q) + R,
(c0 , c1 , c2 , . . .) + (−c0 , −c1 , −c2 , . . .) = (0, 0, 0, . . .),
P × (1, 0, 0, 0, . . .) = P, P × Q = Q × P, (P × Q) × R = P × (Q × R),
P × (Q + R) = P × Q + P × R.
ceci quels que soient les polynômes P, Q, R.
Remarque – Ces propriétés font de l’ensemble des polynômes muni des deux premières lois un
anneau commutatif unitaire.
si bien que :
– le polynôme (c0 , c1 , c2 , . . . , cd , 0, 0, . . .) se note c0 + c1 X + c2 X 2 + · · · + cd X d .
Nous revoilà en terrain connu, n’est-ce pas ? Histoire d’encore plus revenir aux traditions, on
notera, à partir de maintenant, l’ensemble des polynômes par K[X].
Les polynômes de degré zéro sont dits constants, ceux de la forme cd X d (avec cd ∈ K)
s’appellent des monômes. On identifie les polynômes constants aux éléments de K eux mêmes.
Enfin, encore un petit peu de vocabulaire :
Les degrés de la somme et du produit de deux polynômes s’expriment en fonction des degrés
des polynômes de départ.
Corollaire 3.5 Les polynômes inversibles sont les polynômes constants non nuls (i.e. de degré
zéro) que l’on a identifiés aux éléments non nuls de K eux-mêmes.
Preuve — Soit P ∈ K[X] inversible, alors il existe Q ∈ K[X] tel que P Q = 1. Remarquons que
ni P ni Q ne peuvent être nuls. En prenant les degrés, on obtient deg(P Q) = deg(P ) + deg(Q) =
deg(1) = 0. Comme deg(P ) et deg(Q) sont des entiers naturels et que leur somme vaut zéro,
nécessairement deg(P ) = deg(Q) = 0.
44 CHAPITRE 3. LES POLYNÔMES
L’analogue de la propriété 2.2 reste valide ; son énoncé et sa preuve sont laissés au lecteur.
Quant à la proposition 2.3, elle s’énonce ainsi dans le cadre des polynômes :
Proposition 3.7 (i) Les diviseurs d’un polynôme B non nul sont tous de degré plus petit
que celui de B ; autrement dit :
(ii) Zéro est le seul polynôme divisible par des polynômes de degré plus grand que le sien, c’est-
à-dire :
Enfin, et c’est la ressemblance la plus importante entre entiers et polynômes, on dispose d’une
division euclidienne entre polynômes :
A = a0 + a1 X + · · · + am X m et B = b0 + b1 X + · · · + bn X n
Cas initial. Si deg(B) = 0 c’est-à-dire B = b0 alors on distingue deux cas. Ou bien deg(A) > 1
auquel cas l’écriture B = A × 0 + b0 permet de conclure. Ou bien on a aussi deg(A) = 0, c’est-à-
dire A = a0 nécessairement non nul, A l’étant. Alors l’écriture B = b0 = A × ab00 + 0 permet de
conclure (rappel deg(0) = −∞ < 0 = deg(A)).
Hypothèse de récurrence. On suppose que pour tout polynôme B tel que deg(B) < n
(n ∈ N∗ fixé) et pour tout polynôme A non nul, il existe Q, R ∈ K[X] tels que B = AQ + R
avec deg(R) < deg(A).
Soit B un polynôme de degré n. Si deg(A) > n = deg(B) alors l’écriture B = A × 0 + B
permet de conclure. Sinon (i.e. n > m) on est en mesure de définir un polynôme C via :
bn n−m
C =B− X A.
am
Par construction il satisfait deg(C) < deg(B). On peut donc lui appliquer l’hypothèse de récur-
rence. Il existe donc Q et R tels que C = AQ+R avec deg(R) < deg(A). Revenant au polynôme B,
cela donne :
bn n−m
B=A X + Q + R,
am
ce qui permet de conclure.
Voici un petit exemple de division euclidienne où l’on divise le polynôme X 4 + 2X 2 + X − 1
par le polynôme X 2 − 3X + 1 :
X4 +2X 2 +X −1 X 2 −3X +1
4 3 2
X −3X +X X 2 +3X +10
3
3X +X 2 +X −1
3X 3 −9X 2 +3X
10X 2 −2X −1
10X 2 −30X +10
28X −11
Propriété 3.9 Pour qu’un polynôme A ∈ K[X] non nul divise un autre polynôme B ∈ K[X], il
faut et il suffit que le reste de la division euclidienne de B par A soit nul.
Preuve — Effectuons la division euclidienne de B par A en écrivant B = AQ+ R avec deg(R) <
deg(A).
Si R = 0, on a B = AQ, c’est-à-dire A | B.
Réciproquement, si A | B alors il existe P ∈ K[X] tel que B = AP . En ré-injectant dans
l’égalité de départ, on obtient AP = AQ + R ou encore A(P − Q) = R ou encore A | R.
Comme deg(R) < deg(A), cette relation de divisibilité entraı̂ne R = 0.
46 CHAPITRE 3. LES POLYNÔMES
Preuve — On se débarrasse tout d’abord des cas A = 0 ou B = 0 en remarquant que, dans ces
cas, la combinaison A × 1 + B × 1 satisfait ce que l’on veut.
À partir de maintenant, on suppose A 6= 0 et B 6= 0. Comme pour la preuve du théorème 2.6,
on raisonne par récurrence sur l’entier N = deg(A) + deg(B) cette fois. On note :
A = a0 + a1 X + · · · + am X m et B = b0 + b1 X + · · · + bn X n
Corollaire 3.11 Étant donnés deux polynômes A et B ∈ K[X] il existe un unique polynôme D
vérifiant les trois propriétés :
(i) le polynôme D est unitaire ;
(ii) le polynôme D est un diviseur commun à A et B (D | A et D | B) ;
3.2. ARITHMÉTIQUE DES POLYNÔMES 47
Définition 3.12 Étant donnés deux polynômes A et B ∈ K[X], l’unique polynôme du corollaire
précédent s’appelle le plus grand commun diviseur (en abrégé pgcd ) de A et B ; on le
note pgcd(A, B).
Les formules contenues dans la propriété 2.10 restent d’actualité. De même, l’algorithme
d’Euclide reprend du service pour calculer le pgcd de deux polynômes. En effet, partant de deux
polynômes A et B ∈ K[X], on peut calculer la suite des restes obtenus par divisions euclidiennes
successives :
R0 → R1 → R2 → · · · → Rn → · · ·
où on a posé R0 = A, R1 = B et défini Ri+1 comme le reste par la division euclidienne de Ri−1
par Ri pour i > 1. Alors on a :
mais les degrés étant des entiers ou −∞, cette suite de degrés finit forcément par atteindre la
valeur −∞. Autrement dit les restes finissent par être nuls. Comme pour les entiers, on montre que
le dernier reste non nul est forcément le pgcd de A et B (ici à une constante multiplicative λ ∈ K
près).
Définition 3.13 Deux polynômes A et B sont dits premiers entre eux (ou étrangers) si leur
pgcd est égal à 1.
Comme pour les entiers, les polynômes premiers entre eux sont caractérisés par la propriété
suivante :
Théorème 3.14 (de Bezout pour les polynômes) Deux polynômes A et B ∈ K[X] sont
premiers entre eux si et seulement s’il existe U, V ∈ K[X] tels que :
1 = AU + BV.
Lemme 3.15 (de Gauss polynomial) Soient A, B, C ∈ K[X] trois polynômes. Si A est pre-
mier avec B et s’il divise BC alors il divise C.
Corollaire 3.16 Soient A1 , A2 , B ∈ K[X] trois polynômes tels que A1 et A2 sont premiers entre
eux. Si A1 et A2 divisent B alors B est divisible par le produit A1 A2 .
Corollaire 3.17 Soient A1 , . . . , Ar , B ∈ K[X] des polynômes (r > 1) tels que A1 , . . . , Ar sont
premiers entre eux deux-à-deux. Si tous les polynômes Ai (1 6 i 6 r) divisent B alors B est
divisible par le produit A1 × · · · × Ar .
Corollaire 3.18 Soient A, B1 , B2 ∈ K[X] des polynômes. Si A est premier avec B1 et B2 alors
il est premier avec le produit B1 B2 .
Corollaire 3.19 Soient A, B1 , . . . , Br ∈ K[X] des polynômes. Si A est premier avec chacun
des Bi (1 6 i 6 r) alors il est premier avec le produit B1 × · · · × Br .
On dit que Pe est la fonction polynomiale associée au polynôme P . Cette distinction peut
paraı̂tre inutile et un peu obscure. Pourtant elle ne l’est point : il faut bien comprendre qu’un
polynôme n’est pas une fonction et qu’une fonction n’est pas un polynôme. Néanmoins je dois bien
reconnaı̂tre que cette distinction prend tout son sens sur des corps des scalaires autres que Q, R
ou C. Sachez simplement que sur certains corps, deux polynômes distincts peuvent avoir la même
fonction polynomiale ; par exemple un polynôme non nul peut avoir une fonction polynomiale
identiquement nulle. Rassurez vous, ce genre de mésaventure ne vous arrivera pas cette année.
Cela étant, pour x0 ∈ K, l’image de x0 par la fonction Pe, i.e. Pe(x0 ), s’appelle la valeur du
polynôme P en x0 . On dit que P s’annule en x0 si Pe(x0 ) = 0.
En toute rigueur, il faudrait que je distingue le polynôme de sa fonction polynomiale. Je ne le
ferai pas pour éviter les lourdeurs. Aussi noterai-je P (x0 ) la valeur de P en x0 et non plus Pe(x0 ).
3.3. RACINES DE POLYNÔMES 49
Preuve — D’après le théorème 3.8, il existe un unique couple (Q, R) ∈ K[X]2 tel que P (X) =
(X − r)Q(X) + R(X) avec deg(R) < deg(X − r). Comme le dernier degré vaut 1, cela veut dire
que deg(R) = 0 ou −∞. Autrement dit, R est un polynôme constant éventuellement nul. Cette
constante se calcule en évaluant la dernière égalité en r :
P (r) = (r − r)Q(r) + R(r) = R(r) = R.
On vient bien de montrer que le reste est le polynôme constant égal à P (r).
Preuve — Compte tenu de la proposition précédente, P (r) est le reste par la division euclidienne
de P par X −r. D’autre part, grâce à la propriété 3.9, on sait que (X −r) divise P si et seulement
si le reste de la division euclidienne de P par (X − r) est nul. Ici c’est donc équivalent au fait
que P (r) = 0.
Ce corollaire admet une généralisation souvent utile ; la voici.
Preuve — D’après le corollaire précédent, puisque r1 , . . . , rn sont des racines de P , tous les
polynômes X − ri (1 6 i 6 n) divisent P . Comme de plus les polynômes X − ri sont premiers
entre eux deux-à-deux (cf. exercice 20), grâce à la version polynomiale du corollaire 2.30, on en
déduit que le produit (X − r1 ) × · · · × (X − rn ) divise P .
Ces considérations permettent de reconnaı̂tre le polynôme nul car c’est le seul vérifiant la
proposition suivante.
Proposition 3.24 Un polynôme qui admet strictement plus de racines que son degré est nécessairement
nul.
Corollaire 3.25 Le polynôme nul est le seul polynôme qui admette une infinité de racines.
50 CHAPITRE 3. LES POLYNÔMES
Définition 3.27 Un scalaire r ∈ K est dit racine ou zéro de multiplicité e d’un polynôme P ∈
K[X] si et seulement si (X − r)e divise P et (X − r)e+1 ne divise pas P .
Les racines de multiplicité > 2 sont dites multiples. Les racines de multiplicité 1, 2 et 3 sont
respectivement qualifiées de racine simple, double et triple.
Proposition 3.28 Soit P ∈ K[X] un polynôme. Un scalaire r ∈ K est une racine de multi-
plicité e > 1 de P si et seulement si r est racine de P, P ′, . . . , P (e−1) et r n’annule pas P (e) (X),
i.e. :
P (r) = P ′ (r) = P (2) (r) = · · · = P (e−1) (r) = 0 et P (e) (r) 6= 0.
Définition 3.29 Un polynôme P ∈ K[X] est dit irréductible si et seulement s’il est non
constant et si les seuls polynômes qui le divisent sont les polynômes constants et ceux de la
forme λP avec λ ∈ K.
Remarques
1. Donner la caractérisation d’un polynôme non irréductible.
2. La notion d’irréductibilité dépend fortement du corps de base K.
Les polynômes de degré 1 sont toujours irréductibles (cf. exercice 22). Un problème impor-
tant est de savoir s’il y en a d’autres et si oui de les identifier. Par exemple dans R[X], les
polynômes aX 2 + bX + c avec b2 − 4ac < 0 sont irreductibles comme nous le verrons plus loin.
Théorème 3.30 (de d’Alembert) Tout polynôme non constant de C[X] admet au moins une
racine dans C.
Toute la fin de cette section est consacrée à divers corollaires de cet important théorème.
3
Jean Le Rond d’Alembert est né le 17 novembre 1717 à Paris et décédé le 29 octobre 1783 toujours à Paris.
52 CHAPITRE 3. LES POLYNÔMES
Corollaire 3.31 Les irréductibles de C[X] sont les polynômes de degré 1, i.e. de la forme aX +b
avec (a, b) ∈ C∗ × C.
Preuve — On sait déjà qu’un polynôme de degré 1 est irréductible. Montrons qu’il en est de
même d’un polynôme P (X) = aX 2 + bX + c tel que b2 − 4ac < 0. Si cela n’était pas le cas alors
ce polynôme admettrait un diviseur D non constant qui ne lui est pas proportionnel. Dès lors, on
a nécessairement 0 < deg(D) < 2 ou encore deg(D) = 1. Ecrivons D(X) = αX + β avec α 6= 0
alors il existe Q ∈ R[X] tel que :
Il apparaı̂t alors que − αβ est racine de P . Cela contredit le fait que son discriminant est strictement
négatif. En conclusion, P est bien irréductible.
3.4. DÉCOMPOSITION EN IRRÉDUCTIBLES DANS C[X] PUIS R[X] 53
Il reste à montrer qu’il n’y a pas d’autres irréductibles. Dit autrement, il faut vérifier que
les polynômes qui ne sont ni de degré 1 ni de degré 2 sans racine réelle sont forcément non
irréductibles (on dit aussi réductible).
Pour cela, on remarque que les polynômes de degré > 2 admettant au moins une racine
réelle r ∈ R sont réductibles car divisible par X − r.
Par ailleurs, un polynôme P ∈ R[X] de degré > 2 sans racine réelle admet au moins une
racine complexe z ∈ C. En fait, il en admet au moins deux car le conjugué z de z est aussi racine
de P . Cela provient du fait que P est à coefficients réels si bien que l’on a :
0 = P (z) = P (z).
Du coup X − z et X − z divisent P dans C[X] ; étant de surcroı̂t premiers entre eux (car z 6= z),
on en déduit que le produit (X − z)(X − z) divise P a priori dans C[X]. Mais cette relation de
divisibilité est encore vraie dans R[X] car le polynôme :
est en fait à coefficients réels. On vient donc de trouver un diviseur de P de degré 2 dans R[X].
Les deux dernières remarques permettent de montrer qu’un polynôme de degré > 3 est
réductible tout comme un polynôme de degré 2 admettant une racine réelle.
Les polynômes à coefficients réels admettent aussi un décomposition en irréductibles dont
voici la forme.
où :
– le scalaire c ∈ R est le coefficient dominant de P ,
– les ri ∈ R (1 6 i 6 n) sont les racines réelles de P chacune d’entre elles étant de multi-
plicité ei > 0.
– les polynômes X 2 +an+j X +bn+j (1 6 j 6 m) sont sans racines réelles, i.e. satisfont a2n+j −
4bn+j < 0.
De plus cette décomposition est unique à l’ordre près.
• Calcul de multiplicité — Dès que l’on tient une racine d’un polynôme, il est bon de
calculer sa multiplicité. Si r est racine de P avec la multiplicité e, on sait que (X − r)e divise P ,
ce qui donne une partie de la décomposition de P en irréductibles.
• Polynôme réel, racine complexe — Si un polynôme à coefficients réels admet une racine
complexe non réelle alors son conjugué est aussi racine (cf. exercice 24). Cela fait donc deux
racines pour le prix d’une et donc deux facteurs conjugués dans C[X] et un facteur irréductible
de degré 2 dans R[X]. Par exemple, si i est racine de P ∈ R[X], alors i = −i l’est aussi. Il en
résulte que (X −i) et (X + i) divisent P dans C[X] alors que X 2 + 1 divise ce même P dans R[X].
• Pair ou symétrique — Si un polynôme est pair ou symétrique alors la connaissance d’une
racine permet d’en déterminer de nouvelles (cf. exercice 24).
X 2 − sX + p = (X − r1 )(X − r2 ) = X 2 − (r1 + r2 )X + r1 r2 .
r1 + r2 = s et r1 r2 = p,
Remarque – Dans ces expressions on peut changer l’ordre des ri sans les altérer, d’où le qualitatif
((symétrique)).
(X − r1 ) · · · (X − rd ) = X d + cd−1 X d−1 + · · · + c0
Comme pour d = 2, retrouver une famille d’éléments connaissant ses fonctions symétriques
élémentaires revient donc à chercher les racines d’un polynôme.
56 CHAPITRE 3. LES POLYNÔMES
3.6 Exercices
Exercice 18 : Gymnastique euclidienne (2-ème)
Calculer le pgcd des polynômes P et Q suivants en complétant au moins un des calculs par
la détermination des coefficients de Bezout.
1. P = X 4 + 6X 3 + 8X 2 − 6X − 9, Q = X 4 + X 3 − X − 1 ;
2. P = X 5 + X 4 + X 3 − X 2 − X − 1, Q = X 5 − 3X 4 + 5X 3 − 5X 2 + 3X − 1 ;
3. P = X 5 + X + 1, Q = X 4 + X + 1.
P = (X − r1 )(X − r2 )2 (X − r3 )3 ∈ R[X].
2. Déterminer toutes les racines réelles du polynôme 8X 4 − 44X 3 + 54X 2 − 25X + 4 sachant
qu’il admet une racine triple.
3. Déterminer toutes les racines dans C du polynôme :
(d) X 9 + X 6 + X 3 + 1.