KENFACK TEFFO Bris Hermann

ETUDE ET DIMENSIONNEMENT D’UN DALOT CANAL –
PORTE ET LA PISTE DU PERIMETRE IRRIGUE EN RIVE

GAUCHE DU BARRAGE DE SOUM
MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR 2IE AVEC GRADE DE

MASTER
SPECIALITE GENIE CIVIL ET HYDRAULIQUE
Présenté et soutenu publiquement le10 Janvier 2019 par :

Bris Hermann KENFACK TEFFO (20160446)
Version définitive
Directrice de mémoire : Mme. Marie Thérèse MBENGUE / GOMIS (enseignante en

Génie Civil a à 2IE)
Encadrant 2iE : Mme. Marie Thérèse MBENGUE / GOMIS (enseignante en Génie Civil
a à 2IE)
Maître de stage : M. TADJOUWA KOUAWA, Ingénieur à Faso Ingénierie
Structure d’accueil du stage : Faso Ingénierie
Jury d’évaluation du stage :
Président : Dr. Lawani MOUNIROU

Membres et correcteurs :
- M. Amadou SIMAL
- M. Roland YONABA
- Mme GOMIS / MBENGUE Marie Thérèse
- M. TADJOUWA KOUAWA
Promotion [2017/2018]
Institut International d’Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO

Tél. : (+226) 25. 49. 28. 00 - Fax : (+226) 25. 49. 28. 01 - Mail : 2ie@2ie-edu.org - www.2ie-edu.org
Etude et dimensionnement d’un dalot-canal porté et la piste du périmètre irrigué en rive
gauche du barrage de Soum
DEDICACE
Ce document est dédié à :
Mon Père feu KENFACK Joseph
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CITATION
« Pour chaque être humain, il existe une sorte d’activité où il serait utile à
la société, en même temps qu’il y trouverait son bonheur ».
Maurice Barrès
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REMERCIEMENTS
La réalisation de ce rapport n’aurait pas été possible sans le concours multiforme de

nombreuses personnes. Je voudrai ici remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin
à la réalisation de ce travail. Ainsi je remercie :
 L’éternel tout puissant qui n’a jamais cessé de se manifester dans ma vie et dont j’ai
bénéficié de ses grâces pour la réalisation de ce document ;
 Pr. Mady KOANDA, Directeur Général de 2ie pour m’avoir accordé le privilège
d’effectuer mes études au sein de 2ie ;
 M. Zakaria BILGO, Directeur Général de la société Faso Ingénierie pour l’accueil et
toute l’attention accordée à mon égard durant mon séjour dans son entreprise ;
 M. TADJOUWA KOUAWA, mon maitre de stage pour son encadrement en
entreprise,
 Mme GOMIS / MBENGUE Marie Thérèse, ma directrice de mémoire pour son
soutien pendant cette période de stage ;
 Dr ABDOU Lawane chef de département Génie-civil et Hydraulique pour sa
disponibilité et ses orientations ;
 Les enseignants du département Génie-civil de 2ie qui n’ont jamais failli à leur tâche
d’éducateur et de formateur ;
 A tout le personnel de Faso Ingénierie pour toute l’assistance à mon endroit pendant
mon séjour dans cette structure
 Ma famille pour leur soutien et les efforts consentis pour mon éducation ;
 Mes amis et camarades de promotion ;
 Tous ceux qui m’ont apporté leur précieux soutien tout au long de ma formation et qui
n’ont pas été évoqués ici, je tiens à leurs adressés mes sincères remerciements.
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RESUME
Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’exécution du Projet de Développement Hydro

agricole de Soum, plus particulièrement l’aménagement de 368 ha pour la riziculture. Suite au
problème d’accessibilité à la piste du périmètre de la rive droite à la rive gauche du barrage de
Soum, il a été proposé un ouvrage de type dalot canal – porté pour assurer les échanges dans
toute la zone du projet. La présente étude porte sur les études techniques du dalot canal porté et
la piste du périmètre à aménager. L’objectif est de réaliser l’étude de la piste principale du
périmètre irrigué en rive gauche du barrage de Soum en proposant et en dimensionnant
l’ensemble des ouvrages de franchissement notamment le dalot-canal porté sur le chenal
évacuateur du déversoir. D’après l’étude hydrologique, le débit à la sortie du déversoir est de
300 m3/s, ce qui nous a permis ainsi d’obtenir un dalot de 12 x 4,2m x 2,2 m, soit six (06)
modules de deux (02) ouvertures chacun sur une longueur de 55,80 m. La structure de la piste
ainsi dimensionnée par la méthode du CEBTP et vérifiée par le logiciel Alizé – LCPC, est
constituée d’une couche de fondation de 20 cm en graveleux latéritique, une couche de base
servant de couche de roulement de 20 cm en graveleux latéritique et une plateforme de type S4.
L’estimation globale du projet s’élève à sept cent trente-sept millions huit cent quatre-vingt-
quatorze mille quatre-vingt-treize (737 894 093) FCFA TTC.
Mot clés
1- Barrage;
2- Dalot canal-porté;
3- Débit;
4- Piste;
5- Soum.
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ABSTRACT
This study is part of the implementation of the Agricultural Development Project of

Soum, more particularly the development of 368 ha for rice growing. Following the problem of
accessibility of the perimeter of the right bank to the left bank of the Soum dam, a canal-type
canal was proposed for carrying out exchanges throughout the project area. This study deals
with the technical studies of the channel ported scupper and the track of the perimeter to be
developed. The objective is to carry out the study of the main runway of the irrigated perimeter
on the left bank of the Soum dam by proposing and dimensioning all of the crossing structures,
in particular the scupper-canal carried on the weir evacuation channel. According to the
hydrological study, the flow at the exit of the weir is 300 m3 / s, which allowed us to obtain a
culvert of 12 x 4.2m x 2.2m, or six (06) modules of two (02) openings each over a length of
55.80 m. The structure of the runway, thus dimensioned by the CEBTP method and verified by
the Alizé-LCPC software, consists of a 20 cm lateritic gravelly foundation layer, a base layer
serving as a 20 cm gravel surface course. lateritic and a S4 type platform. The overall estimate
of the project amounts to seven hundred and thirty seven million eight hundred and ninety-four
thousand and ninety-three (737,894,093) FCFA including tax.
.
Keywords
1- Channel-ported sruppers;
2- Dam;
2- Floor
4.-Flow;
5.-Soum.
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LISTE DES ABREVIATIONS
2IE : Institut International d’Ingénierie, de l’Eau et de l’Environnement

APD : Avant-Projet Détaillé
BA : Béton Armé
BAEL : Béton Armé aux États Limites
BUNASOLS : Bureau National des Sols
CBR : California Bearing Ratio
CCTG : Cahier de Clauses Techniques Générales
CEBTP : Centre d’Expertise du Bâtiment et Travaux Publics
CSPS : Centres de Santé et de Promotion Sociale
DPEDD : Direction Provinciale de l'Environnement et du Développent Durable
EIES : Étude d’Impact Environnemental et Social
ELS : État Limite de Service
ELU : État limite Ultime
INERA : Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles
INESS : Institut National d'Excellence des Soins de Santé
LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
NIE : Notices d’Impact sur l’Environnement
ONEA : Office National de l’Eau et de l’Assainissement
PGES : Plan de Gestion Environnemental et Social
PNDES : Plan National de Développement Economique et Social
SARL : Société A Responsabilité Limité
SCADD : Stratégie de Croissance Accélérée et de développement Durable
SETRA : Service d’ Études Techniques des Routes et Autoroutes
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LISTE DES SYMBOLES ET NOTATIONS
CP : Canal Primaire
CS : Canal Secondaire
DT : Drain Tertiaire
FI : Faso Ingénierie
HSL : Hydraulique en Surface Libre
PDH : Projet de Développement Hydroagricole
RG : Rive Gauche
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SOMAIRE
DEDICACE ................................................................................................................................. i
CITATION ................................................................................................................................. ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iii
RESUME................................................................................................................................... iv
ABSTRACT ............................................................................................................................... v
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. vi
LISTE DES SYMBOLES ET NOTATIONS .......................................................................... vii
SOMAIRE .................................................................................................................................. 1
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... 3
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................... 4
I. INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................ 5
II. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET LA ZONE DU PROJET . 5
2.1. Présentation de la structure d’accueil .......................................................................... 5
2.1.1. Domaines de compétence ..................................................................................... 5
2.1.2. Organisation de Faso Ingénierie ........................................................................... 6
2.2. Présentation de la zone d’étude ................................................................................... 6
III. PRESENTATION DU PROJET .................................................................................... 9
3.1. Contexte ....................................................................................................................... 9
3.2. Justification ................................................................................................................ 10
3.3. Objectifs de l’étude ................................................................................................... 10
3.4. Données de base ........................................................................................................ 11
IV. METHODOLOGIE DE CONCEPTION ..................................................................... 12
V. ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ................................................................. 13
5.1. Etude technique des ouvrages de franchissement...................................................... 13
5.1.1. Introduction ............................................................................................................ 13
5.1.2. Etude technique des variantes ................................................................................ 13
5.1.2.1. Variante 1 : Radiers submersibles .................................................................. 13
5.1.2.2. Variante 2 : Ponts cadres PICF ....................................................................... 13
5.1.2.3. Variante retenue .............................................................................................. 14
5.1.3. Etude technique de la variante retenue .................................................................. 15
5.1.3.1. Dimensionnement hydraulique du dalot ............................................................ 15
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5.1.3.2. Dimensionnement structural du dalot ............................................................... 20

 Pré dimensionnement du dalot .................................................................................. 20
 Dimensionnement du dalot ........................................................................................ 21
5.1.3.3. Calcul du mur en aile ......................................................................................... 27
5.1.3.4. Protection de l’ouvrage contre l’érosion ............................................................ 30
5.2. Dimensionnement de la piste en terre....................................................................... 30
5.2.1. Conception géométrique ........................................................................................ 31
5.2.1.1. Tracé en plan .................................................................................................. 31
5.2.1.2. Profil en long .................................................................................................. 32
5.2.1.3. Profil en travers .............................................................................................. 32
5.2.2. Signalisation routière ............................................................................................. 32
5.2.2.1. Catégorisation ................................................................................................. 33
5.2.2.2. Types de panneaux de signalisation utilisés ................................................... 33
5.2.3. Dimensionnement. ................................................................................................. 34
5.2.3.1. Choix de la méthode de dimensionnement ..................................................... 34
5.2.3.2. Caractérisation de la plateforme ..................................................................... 34
5.2.3.3. Choix de la structure de la chaussée/variantes ............................................... 36
5.2.3.4. Vérification des contraintes et déformations avec le logiciel ALIZE-LCPC . 38
 Calculs des contraintes admissibles ........................................................................... 38
 Calculs de déformation admissible ............................................................................ 38
VI. ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE ................................................................ 40
VII. ÉTUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL ....................................... 41
7.1. Introduction ............................................................................................................... 41
7.2. Rappel du cadre législatif régissant le projet ......................................................... 41
7.3. Rappel des composantes et phases du projet ......................................................... 45
VIII. CONCLUSION ET RECOMMANDATION .............................................................. 54
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 55
ANNEXES ............................................................................................................................... 56
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : avantages et inconvénients des ponts cadres et portiques ..................................... 14

Tableau 2 : Caractéristiques du barrage de Soum .................................................................... 15
Tableau 3 : Vérification de la section hydraulique du dalot .................................................... 18
Tableau 4 : Tableau des variantes ............................................................................................ 19
Tableau 5 : Récapitulatif des ouvrages à dimensionner ........................................................... 22
Tableau 6: récapitulatif des surcharges routières ..................................................................... 23
Tableau 7: charges combinées sur les éléments du dalot ......................................................... 24
Tableau 8 : Sollicitations sur le dalot ....................................................................................... 25
Tableau 9: Section d’armature des éléments du dalot .............................................................. 26
Tableau 10: sollicitations sur le mur en retour ......................................................................... 28
Tableau 11 : Récapitulatif sections d’armatures du mur en aile .............................................. 30
Tableau 12: Résultats des essais sur matériaux d’emprunt. ..................................................... 35
Tableau 13: classe de plate-forme en fonction du CBR ........................................................... 35
Tableau 14:variantes proposées pour la chaussée (CEBTP, 1984) .......................................... 37
Tableau 15: Résultats de la vérification des déformations avec alizé ...................................... 39
Tableau 20 : Devis quantitatif et estimatif du projet ................................................................ 40
Tableau 16: impacts négatifs et mesures d’atténuations .......................................................... 48
Tableau 17 : Paramètres de suivi des indicateurs du milieu socioculturel ............................... 50
Tableau 18 : Paramètres de suivi des indicateurs du milieu socio-économique par village ..... 51
Tableau 19 : Chronogramme de mise en œuvre du PGES ....................................................... 52
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Présentation de la zone du projet ............................................................................... 7

Figure 2 : Plan de situation de l’aménagement en rive gauche du barrage ................................ 8
Figure 3 : Plan de situation du projet ....................................................................................... 12
Figure 4 : Fonctionnement en sortie noyée .............................................................................. 16
Figure 5 : Fonctionnement en Sortie libre ................................................................................ 17
Figure 6 : Courbe des variantes ................................................................................................ 19
Figure 7: Détails des goussets .................................................................................................. 20
Figure 8 : Module extérieur du dalot canal-porté ..................................................................... 21
Figure 9 : Dalot de franchissement du canal primaire par la station de pompage ................... 21
Figure 10: charges sur le dalot ................................................................................................. 25
Figure 11: pré dimensionnement du mur en retour .................................................................. 27
Figure 12: Schéma de pré dimensionnement du mur en retour ................................................ 28
Figure 13 : Coupe transversale de la piste................................................................................ 39
I. INTRODUCTION GENERALE
Le Burkina Faso, pays sahélien, a une économie essentiellement agricole, avec près de 80%
de la population active impliquée dans les travaux champêtres et les activités rurales (Source :
PNDES). L'agriculture, qui constitue la principale activité socio-économique, est très
dépendante de la pluviométrie, ce qui la rend très vulnérable, du fait des aléas climatiques. C’est
dans ce sens que les autorités étatiques ont initié d'importants programmes et projet de
développement rural dont, en 2003, le Projet de Développement Hydroagricole de Soum (PDH-
Soum) dans le Boulkiemde. Ce projet a pour but d'améliorer la sécurité alimentaire et de
permettre aux populations rurales, notamment celles du Boulkiemde, de générer un surplus
agricole pouvant procurer des revenus additionnels. Dans le cadre de ce projet, le barrage de
Soum été réalisé sur le cours du Wranso (grande rivière). Le PDH-Soum est basé sur la maîtrise
de l'eau agricole, et la professionnalisation du métier d'agriculteur. A cet effet, le projet
d’aménagement hydro agricole de Soum est mis en œuvre à travers plusieurs composantes dont
l’étude et la réalisation d’aménagements hydro agricoles d’une superficie totale de 1008 ha
comprenant 500 ha en rive droite et 368 ha en rive gauche et 140 ha en amont.
II. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET LA

ZONE DU PROJET
2.1. Présentation de la structure d’accueil
Faso Ingénierie (FI) est un Cabinet d’Ingénierie, d’Assistance Technique et de Recherche

Développement. FI est une société d’ingénieurs-conseils qui intervient à toutes les étapes de
développement des projets, schémas directeurs, études de faisabilité, études de conception et
maitrise d’œuvre. L’objectif de la société est de rechercher en permanence, la réponse technique
la mieux adaptée à un projet et à son environnement, en intégrant l’ensemble des contraintes
technique, socio-économique, environnementales et financières.
2.1.1. Domaines de compétence

FI exerce son métier d’ingénieurs-conseils dans les principaux domaines suivants :
Aménagements hydro-agricoles et Barrages, Approvisionnement en eau potable et
assainissement, Voirie et bâtiment, Environnement, Agriculture durable et compétitive,
Décentralisation / développement local et Formation professionnelle.
2.1.2. Organisation de Faso Ingénierie

L’Organigramme de FI est présenté ci-dessous.
Dans le cadre des orientations générales de FI et afin d’améliorer ses prestations, FI a développé
son propre système de Management de la qualité pour organiser, gérer et suivre ses prestations
de services, d’études, de maîtrise d’œuvre et d’assistance technique. Cette politique qualité a
pour objectif:
 De satisfaire la clientèle de FI par une réponse à ses besoins et attentes,
 D’améliorer en permanence la qualité des prestations et services de FI,
 De mettre en place une organisation interne pertinente et efficace,
 D’optimiser les ressources et de définir clairement les responsabilités
2.2. Présentation de la zone d’étude

La zone du projet se situe dans la province du Boulkiemdé à environ 15 kilomètres au
sud-ouest de Nanoro, chef-lieu de département dans la province du Boulkiemdé et à 60 km de
Boussé, chef-lieu de la province du Kourwéogo. On peut y accéder par la route nationale n°2
reliant Ouagadougou à Ouahigouya, entièrement bitumée et relayée au niveau de Boussé (50
km environ de Ouagadougou) par la route régionale n°74 Boussé - Nanoro, non bitumée et de
praticabilité moyenne en saison des pluies. Le site est situé à une latitude de 12°35'21.48"N et
a une longitude de 2°17'3.46"O. La localisation du site de projet et de l’aménagement en rive
gauche du barrage est fournie par les Figure 1 et Figure 2 ci-dessous
Figure 1 : Présentation de la zone du projet
Figure 2 : Plan de situation de l’aménagement en rive gauche du barrage
2.2.1. Climat et pluviométrie

La zone de projet est située dans la zone climatique soudano-sahélienne. Cette zone
climatique est caractérisée par:
 L'alternance d'une saison chaude et sèche (octobre à mai) et d'une saison
d'hivernage, fraîche et plus ou moins pluvieuse (juin à septembre);
 Une pluviométrie annuelle moyenne variant entre 500 et 800 mm. La pluviométrie
moyenne annuelle enregistrée pour la période 1960-1980 atteignait 750 mm. Les
pluies sont violentes au départ de la saison, en juin, poussées par la mousson, et se
stabilisent au mois de juillet et août où on enregistre les plus grandes quantités
d’eau tombées. Depuis quelques années, le gradient pluviométrique à une
tendance générale à la régression due à la sécheresse, aux activités anthropiques;
 Des températures variant avec les saisons : les températures chaudes dont les plus
fortes dépassent souvent les 42°C à l’ombre les mois de mars et avril, et les plus
froides et basses en décembre et janvier, autour de 20°C;
 Un régime des vents tributaire de la position du Front Intertropical (FIT). En
saison des pluies les vents du secteur sud-ouest à sud dominent ; ce sont des vents
de mousson d’intensité relativement faible, sauf en début et en fin d’hivernage. En

saison sèche, les vents secs du secteur Nord-Ouest à est, prévalent et sont dominés
par le harmattan.
2.2.2. Hydrographie
Le site du barrage est situé dans une large vallée drainée par le «Wranso » un des
principaux affluents du Mouhoun, alimenté par un chevelu de micro affluents, à savoir :
Perkoua, Tié, Zimiden et Bogodin. Dans la zone du projet, les eaux de surface sont
constituées par le barrage de Soum, de Nanoro, 16 retenues d’eau dont quelque unes sont
quasi permanentes, des retenues d’eau routière et localement par les mares et les micros
dépressions.
2.2.3. Végétation
La végétation naturelle du périmètre est fortement perturbée du fait des activités
anthropiques : défrichement, déboisement, pastoralisme extensif, feux de brousse, etc… Dans
les zones exondées, la situation actuelle est une succession de savane parc, de jachères et de
rares fourrés. Les espèces ligneuses courantes sont : Combretum glutinosum, Lannea
microcarpa, Faidherbia albida, Parkia biglobosa, Piliostigma reticulata, Guiera
senegalensis, Vitellaria paradoxa, Ziziphus mauritiana, Azadirachta indica, Acacia seyal,
Acacia senegal, Acacia radiana, Balanites aegyptiaca.
III. PRESENTATION DU PROJET

3.1. Contexte
Le Burkina Faso, pays sahélien, a une économie essentiellement agricole, avec près de
80% de la population active impliquée dans les travaux champêtres et les activités rurales
(Source : PNDES). L'agriculture, qui constitue la principale activité socio-économique, est très
dépendante de la pluviométrie, ce qui la rend très vulnérable, du fait des aléas climatiques. C’est
dans ce sens que les autorités étatiques ont initié d'importants programmes et projet de
développement rural dont, en 2003, le Projet de Développement Hydroagricole de Soum (PDH-
Soum) dans le Boulkiemde. Ce projet a pour but d'améliorer la sécurité alimentaire et de
permettre aux populations rurales, notamment celles du Boulkiemde, de générer un surplus
agricole pouvant procurer des revenus additionnels. Dans le cadre de ce projet, le barrage de
Soum été réalisé sur le cours du Wranso (grande rivière). Le PDH-Soum est basé sur la maîtrise
de l'eau agricole, et la professionnalisation du métier d'agriculteur. A cet effet, le projet
d’aménagement hydro agricole de Soum est mis en œuvre à travers plusieurs composantes dont
l’étude et la réalisation d’aménagements hydro agricoles d’une superficie totale de 1008 ha
comprenant 500 ha en rive droite et 368 ha en rive gauche et 140 ha en amont.
3.2. Justification
Les études d’aménagement hydro-agricoles de 368 ha en rive gauche et d’une station de
pompage en aval du barrage ont été réalisées. A l’issue de ces études, des appels d’offres
internationaux relatifs à l’exécution des travaux et au suivi-contrôle ont été lancés et ont abouti
au recrutement de l’entreprise et d’un maître d’œuvre respectivement pour les travaux et le
suivi-contrôle de ceux-ci. Le suivi-contrôle des travaux est assuré par le Groupement
HYDROCONSULT / FASO Ingénierie. Dans le cadre de leur mission, il a été constaté que la
réalisation du canal primaire et de la station de pompage telle que proposés rendrait l’accès
difficile au périmètre à partir de la rive droite (au Nord) et compliquerait la circulation des
populations des villages de la rive droite à la rive gauche et réciproquement notamment en
saison de pluie. Afin de trouver une solution à ce problème il a été envisagé la réalisation
d’ouvrages de franchissement de la rive droite à la rive gauche. Ces ouvrages devront jouxter
le canal et le pont-canal projetés, s’intégrer sur la piste principale du périmètre et permettraient
de rendre très accessible toute la zone du projet au Nord et à l’Ouest du périmètre. Ils
faciliteraient le transit des intrants et des récoltes, tout en intégrant au réseau routier provincial
certaines pistes du futur périmètre. Le présent rapport intitulé « Etude et dimensionnement
d’un dalot-canal porté et la piste du périmètre irrigué en rive gauche du barrage de
Soum » pourra apporter les détails techniques à la solution envisagé par le Groupement
HYDROCONSULT / FASO Ingénierie.
3.3. Objectifs de l’étude

3.3.1. Objectif global
L’objectif global de notre étude est de contribuer à améliorer l’accessibilité à plein temps
de toute la zone de projet du périmètre.
Il s’agira de réaliser l’étude de la piste principale du périmètre irrigué en rive gauche du

barrage de Soum en proposant et en dimensionnant l’ensemble des ouvrages de franchissement
notamment le dalot-canal porté sur le chenal évacuateur du déversoir et le dalot de
franchissement du canal primaire par la station de pompage.
3.3.2. Objectif spécifiques

L’objectif global se décline en quatre (04) objectifs spécifiques, à savoir :
 Etudier et dimensionner les ouvrages de franchissements sur la piste;

 Etudier et dimensionner la piste du périmètre irrigué
 Evaluer le coût de la piste y compris les ouvrages de franchissements
 Faire une étude d’impact environnemental du projet (EIE).
Le présent document s’articulera autour de quatre chapitres :
 Le premier chapitre porte sur les généralités notamment sur la présentation de

la structure d’accueil, de la zone d’étude et du projet ;
 Le deuxième chapitre est consacré à l’étude et au dimensionnement des
ouvrages de franchissement ;
 Le troisième chapitre traite de l’étude de la piste du périmètre ;
 Le quatrième chapitre traite de l’EIE et de l’estimation du coût du projet.
La conclusion et les recommandations vont de clore le document.
3.4. Données de base

Le projet en question est concentré sur la rive gauche du barrage de Soum plus
précisément sur le périmètre irrigué de 368 ha d’aménagement pour la riziculture. Il est
question d’étudier la piste de ce périmètre d’une longueur de 9 347 m avec ses ouvrages.
Sur ce tronçon de piste, on peut dénombrer les ouvrages suivants :
- Le dalot de franchissement du canal primaire par la station de pompage ;
- 01 canal porté pour faire passer les eaux au-dessus du chenal évacuateur du
barrage de Soum;
- 01 double dalot (2 x 1,50 m x 1,50 m) sous le canal primaire pour le drainage
des eaux de ruissellement, ce dalot est prolongé sous la piste primaire;
- 31 ouvrages de franchissement pour les prises secondaires équipées de modules
à masques;
- 02 ouvrages de franchissement pour prises tertiaires équipées de modules à
masques.
Dans les études d’APD définitif, il est prévu un pont canal pour franchir le chenal
évacuateur du barrage situé en aval du déversoir et assurer ainsi le passage du canal primaire
pour alimenter l’aménagement de 368 ha en rive gauche. Ce chenal évacuateur doit se charger
d’évacuer un débit maximal de 300 m3/s vers la grande rivière du Wranso en cas de
déversement du barrage. La Figure 3 ci-dessous nous renseigne mieux sur la localisation de la
zone du projet
Figure 3 : Plan de situation du projet
IV. METHODOLOGIE DE CONCEPTION

Pour atteindre ces objectifs la méthodologie adoptée rassemble les différentes prestations
telles que :
- Revue de la littérature ;
- La reconnaissance détaillée du site;
- Les travaux topographiques;
- Les études géotechniques ;
- Les études hydrauliques;
- La conception et le calcul structural des ouvrages d’art et hydraulique;
- Le dimensionnement de la chaussée;
- Les études d’impacts environnementaux et sociaux;
- L’élaboration des plans d’exécution des ouvrages et élaboration du devis estimatif.
V. ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE
5.1. Etude technique des ouvrages de franchissement

5.1.1. Introduction
Apres avoir recueilli l’ensemble des données relatives à l’ouvrage, il convient de rechercher
les solutions techniquement envisageables en évaluant leur cout et leur aspect architectural.
Pour aboutir au meilleur choix, à la fois sur les plans technique, économique et esthétique, il
faut bien connaitre l’éventail des solutions possibles, avec leurs sujétions et leurs limites.
5.1.2. Etude technique des variantes

5.1.2.1. Variante 1 : Radiers submersibles
Les radiers submersibles sont établis sur le fond des rivières et laissent par passer l’eau
exclusivement par-dessus. Ils sont employés dans les rivières qui restent à sec pendant une
partie importante de l’année. Ce type d’ouvrage convient donc pour des zones sahéliennes ou
désertiques où l’on enregistre des crues fortes et brèves. Cette solution semble techniquement
facile à réaliser et très économiquement abordable, mais l’inconvénient majeur est l’interruption
de la circulation en période de crue en cas de déversement du barrage.
5.1.2.2. Variante 2 : Ponts cadres PICF

C’est un tube rectangulaire constitué d’une traverse encastrée sur deux piédroits, eux-
mêmes encastrés sur un radier de fondation. Une solution qui convient bien dans le cas d’un
remblai de faible hauteur, est celle du pont-cadre en béton armé, complété par des murs en ailes.
Le domaine d’emploi du cadre fermé couvre des ouvertures allant de 4 à 12m environ.
 Avantages
Cette solution est souvent plus économique qu’une simple dalle en travée indépendante,
nécessitant des culées plus coûteuses que les piédroits d’un portique. L’exécution des ponts
cadres ne pose pas de problème particulier à conditions de respecter quelques règles
élémentaires de bonne construction et en particulier le remblaiement symétrique des piédroits
avec de matériaux de bonne qualité, compactés à l’aide de moyens adaptés.
 Inconvénients
Sous l’effet des charges, le tablier a tendance à se déformer, provoquant la déformation des
piédroits, qui ont tendance à repousser les remblais.
En combinant les avantages et les inconvénients de ces deux variantes, tout en restant
objectif, nous retenons la variante 2 car elle est plus adaptable et malgré que la variante 1(radier
submersible) reste économique, le facteur de perturbation de la circulation en cas de
déversement du barrage reste déterminant.
5.1.2.3. Variante retenue

Les dalots sont des éléments à section rectangulaire simple ou multiple qui ne nécessitent
pas forcement de remblai, ils peuvent constituer directement une plateforme pour les charges
roulantes à condition de prendre en compte leur poids lors de la construction de ces dalots. Dans
tous les cas, les dalots n’admettent pas une grande épaisseur de remblai (cette épaisseur ne
dépasse guère les 2 m), sauf les cas d’aménagement spéciaux, source : Exposées dans
l’hydraulique routière-BCEOM. On distingue :
 Les dalots ordinaires constitués de piédroits verticaux fondés sur semelles ou radier
et sur lesquels repose une dalle en béton armé ;
 Les ponts cadres (dans lesquels la dalle, les piédroits et le radier constituent une
structure rigide en béton armé formant donc un cadre);
 Les dalots portiques (analogues aux dalots cadres, mais sans radier, les piédroits
verticaux sont fondés sur semelles).
Pour faire le choix définitif de l’ouvrage à adopter, il nous convient de donner les
avantages et les inconvénients de ces deux types d’ouvrages cités ci-dessus afin d’être objectif
dans notre choix. Le Tableau 1 ci-dessous nous renseigne sur ces avantages et inconvénients.
Tableau 1 : avantages et inconvénients des ponts cadres et portiques
DESIGNATION AVANTAGES INCONVENIENTS

- Facilité d’exécution -Moins économique
Dalots cadres -Moins sensible aux tassements -Inadaptés pour franchir les cours
-Structure rigide d’eaux
-Permet de franchir plus de -Demande plus d’entretien
portée que les autres surtout au niveau des appareils
Dalots portiques -l’absence du radier rend cette d’appuis
solution plus économique -Sensibles aux tassements
-Inadaptés à des sols affouillables
Dans le cadre de notre projet, le passage du chenal évacuateur par le canal primaire RG
laisse passer un grand débit en cas de déversement du barrage. Notre choix a été porté sur le
dalot cadre car cette solution est souvent plus économique qu’une simple dalle en travée
indépendante, nécessitant des culées plus coûteuses que les piédroits d’un portique. L’exécution
des ponts cadres ne pose pas de problème particulier à conditions de respecter quelques règles
élémentaires de bonne construction et en particulier le remblaiement symétrique des piédroits
avec de matériaux de bonne qualité, compactés à l’aide de moyens adaptés.
5.1.3. Etude technique de la variante retenue

5.1.3.1. Dimensionnement hydraulique du dalot
 Considérations générales
Le choix de l'ouvrage fait (suivant les recommandations de la section précédente) il convient
d'en déterminer d’une part le débit à évacuer par cet ouvrage et d’autre part l'ouverture à donner
à l’ouvrage pour ce débit. Si la largeur est déterminée, il faudrait en déterminer la hauteur à
l'amont et la vitesse à laquelle sera évacué le débit de la crue du projet. La hauteur amont va
permettre le calage du profil en long de l'ouvrage, permettant en effet de prévoir des protections
éventuelles, mais aussi de prévoir les impacts environnementaux de l'ouvrage érigé. La vitesse,
quant à elle, permet de s'assurer des conditions limites d'écoulement (pour une vitesse trop
faible, on assiste à un dépôt et donc accélération du colmatage de l'ouvrage, alors que les fortes
vitesses vont contribuer l'éroder rapidement).
 Caractéristiques du barrage de Soum

Nous n’avons pas étudié le barrage, néanmoins, nous avons pu obtenir les données du
barrage grâce au rapport d’actualisation des études de 808 ha en aval et amont du barrage de
Soum – APD définitif 368 ha RG. Le Tableau 2 ci-dessous donne les caractéristiques de ce
barrage.
Tableau 2 : Caractéristiques du barrage de Soum
Désignation Caractéristiques
BASSIN VERSANT
Superficie du bassin versant (km²) 1 642 Km²
Indice de compacité (Ic) 1,28
Débit de crue décennale 300 m3/s
Débit de crue centennale 560 m3/s
Débit de crue de projet 1 120 m3/s

Pluviométrie moyenne annuelle 828 mm
BARRAGE
Longueur totale du barrage 1517m
Longueur de la digue 1367 m
Longueur du déversoir 150 m
Position du déversoir latéral rive gauche
Revanche 1,40m
Côte de calage de la digue 285,47
Cote de la retenue d’eau normale 282,10
Cote des plus hautes eaux 284,07(2m de
charge d’eau)
Surface plan d’eau au PEN 4 989,2 ha
Volume à la cote de la retenue d’eau normale 203 millions m3
Hauteur utile 8,50 m
Cote de la prise rive droite DN800 278,16
Cote de la prise rive gauche DN600 278,16
Charge d’eau maximum sur les deux prises 3,94 m
Nous retiendrons un débit de projet 𝑸 = 𝟑𝟎𝟎 𝒎𝟑/𝒔 pour le dimensionnement de notre dalot
permettant ainsi de franchir le chenal évacuateur du déversoir.
 Condition de fonctionnement
Deux types de fonctionnement des ouvrages hydrauliques sont envisageables :
 La sortie sera dite noyée lorsque le niveau de l'eau à l’exutoire immédiat de l'ouvrage
dépasse le bord supérieur de l'ouvrage. On aura un remous de type surélévation du
niveau à l'amont, et de ce fait l'écoulement se fera en charge. Ce type de sortie s’observe
dans les ouvrages situés zones inondables ou dans le cas des ouvrages qui subissent les
marées en zones littorales. La Figure 4 ci-dessous nous donne plus de précision ;
Figure 4 : Fonctionnement en sortie noyée
 Lorsque le niveau d'eau à l'exutoire immédiat de l'ouvrage est en dessous du bord

supérieur de l'ouvrage, on dira que la sortie est libre. Dans ce dernier cas,
l'écoulement dépendra du niveau amont, deux cas sont possibles:
 Si 𝐻1 ≤ 1,25𝐷 alors l’écoulement se fait en surface libre et la sortie est libre
 Si 𝐻1 > 1,25𝐷 alors l’écoulement se fait en charge et la sortie est libre.
𝐻1 = ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑 ′ 𝑒𝑎𝑢 𝑒𝑛 𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡
{ }
𝐷 = ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑢 𝑑𝑎𝑙𝑜𝑡
Figure 5 : Fonctionnement en Sortie libre
 Section hydraulique du dalot

Le dimensionnement du dalot sera effectué par : les méthodes du BCEOM (exposées dans
l’hydraulique routière-BCEOM 1981). Prenant en compte les indications sur les conditions
d’écoulement d’eau en aval de l’ouvrage, nous avons proposé de dimensionner le dalot à
sortie dénoyée (libre) avec 𝐻1 ≤ 1,25𝐷.
Les calculs hydrauliques d’un dalot se font à deux niveaux différents d’approximations
successives. Connaissant Q, on se donne une première valeur de la hauteur D admissible pour
le dalot, compte tenu des caractéristiques géométriques du projet au droit de l’ouvrage. On se
fixe alors la largeur B du dalot tel que la vitesse V = Q/BD ne dépasse pas la vitesse maximale
de 3 m/s. les valeurs de B, D et Q étant connues, on calcule 𝑄 ∗ = 𝑄/𝐵𝐷√2𝑔𝐷 ou on détermine
Q* grâce au graphique à points alignés de la fig. 78 en Annexe 1. La fig 77 sur la même page
en Annexe 1 donne alors Hi* = H1/D dont on vérifiera la compatibilité avec le projet. Le Tableau
3 ci-dessous synthétise le pré dimensionnement de la section hydraulique et montre aussi la
vérification de cette section pré dimensionnée.
Tableau 3 : Vérification de la section hydraulique du dalot
DESIGNATION FORMULES UNITE RESULTATS
Débit de projet retenu m3/s 300

1) Pré dimensionnement de l'ouvrage
Nombre de travées n u 12
Hauteur fictive D m 2,2
Largeur fictive B m 4,2
Section fictive DXB m² 9,24
Débit unitaire q m3/s 25
Vitesse fictive V m/s 2,71
2) Détermination de la profondeur d'eau en amont de l'ouvrage
Calcul des variables adimensionnelles Q* et H* 𝑞
𝑄∗ =
Q* 𝐵 × 𝐷 × √2 × 𝑔 × 𝐷 0,41
H* lecture sur l'abaque 77 1,05
en Annexe 1
Calcul de la profondeur d'eau en amont de l'ouvrage
H1 𝐻1 = 𝐻𝑖∗ × 𝐷 m 2,31
Vérification 𝐻1 ≤ 1,25𝐷 2,31< 2,75 Vérifiée
3) Détermination de la pente critique Ic

Calcul des variables adimensionnelles Q* et Ic* 𝑞
Q* 𝑄∗ = 0,22
√𝑔 × 𝐵5
Ic* lecture sur l'abaque 82 2,55
en Annexe 1
Coefficient rugosité Ks 70
Calcul de la pente critique de l'ouvrage 𝑔
Ic 𝐼𝑐 = 𝐼𝑐∗ × 0,001
𝑘² × 𝐷1/3
4) Détermination de la vitesse réelle d'écoulement
Calcul des variables adimensionnelles Q* et V* 𝑞
𝑄∗ = 1/2
Q* 𝐾𝑠 × 𝐼𝑐 × 𝐵8/3 0,12
V* lecture sur l'abaque 84 0,26
en Annexe 1
Calcul de la vitesse réelle d'écoulement
1/2
V 𝑉 = 𝑉 ∗ × 𝐾𝑠 × 𝐼𝑐 × 𝐵2/3 m/s 2,31
Vérifications de la vitesse d’ecoulement V ≤ 3m/s 2,97 < 3 Vérifiée
A partir du schéma de calcul présenté dans le Tableau 3 ci-dessus, nous avons étudié plusieurs
variantes donc les résultats sont consignés dans le Tableau 4 ci-dessous.
Tableau 4 : Tableau des variantes
Désignation Nombre de Hauteur Largeur Longueur de Volume de béton

cellule cellule cellule l'ouvrage nécessaire
Variante 1 12 2,2 4,2 55,8 362,88

Variante 2 14 2 4 62,3 399,84
Variante 3 14 1,8 4,5 69,3 423,36
Variante 4 16 1,5 4,7 82,4 481,92
Variante 5 10 2,5 4,5 49,5 327,6
Graphe des variantes

Volume de Beton nécessaire (m3)
600
500
400
300
200
100
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Longueur de l'ouvrage (m)
Figure 6 : Courbe des variantes
Dans l’optique de faire un choix économique, nous avons essayé de comparer les différentes
variantes en prenant le critère longueur – volume de béton. A partir de ces deux composantes,
nous avons tracé la courbe telle que montre la Figure 6 ci-dessus. Sur cette figure, nous
constatons que plus l’ouvrage est long plus sa consomme le béton. Donc pour rester
économique, notre choix porte sur la variante 1. Nous retenons ainsi un dalot de 12 x 4,20 x
2.2 m, soit 06 modules de 02 ouvertures chacun.
 Section hydraulique du canal primaire

Le périmètre irrigué de 368 ha de SOUM est situé en rive gauche à l’aval du barrage. D’une
longueur d’environ 10 km longueur et de largeur moyenne 600m ((largeur min. = 200 m ;
largeur max. = 1100 m). Il couvre une superficie brute de 667 ha et une superficie nette
aménageable de 362 ha. Le débit en tête du canal CP de 1 265 l/s avec une pente de 0.0723°/oo.
Ce canal primaire est de section trapézoïdale, mais pour des raisons pratiques, au-dessus du
dalot, il est considéré rectangulaire avec une section hydraulique de 2,50 x 1,60 m
5.1.3.2. Dimensionnement structural du dalot

 Pré dimensionnement du dalot
- Épaisseur du tablier-piédroit-radier (e)
D’après le guide de conception SETRA traitant les ponts cadres et portiques, l’épaisseur est
obtenue par l’expression : e = sup (0,30 ; L/32 + 0,125), L = 4,2 m:
𝐿 = 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑 ′ 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒
{
𝑒 = 𝑒𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟, 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑡 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟
e = sup (0,30 ; 4,2/32 + 0,125),

𝐞 = 𝟎, 𝟑𝟎𝐦
- Corbeau
Le document PP 73 recommande que la hauteur du corbeau soit égale à 𝐡 = 𝟎, 𝟓𝟎 m
- Dalle de transition
𝐿 = 𝑀𝑖𝑛 [6𝑚 ; 𝑀𝑎𝑥 (3𝑚 ; 0,6𝐻)]
𝐿 = 𝑀𝑖𝑛 [6𝑚 ; 𝑀𝑎𝑥 (3𝑚 ; 0,6 ∗ 2.8)]
𝐿 = 3𝑚
𝑒 = 0. 30 𝑚
𝑎𝑣𝑒𝑐
𝐻 = ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖𝑠
{ 𝐿 = 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑒 = 𝑒𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛
- Gousset
Les goussets sont destinés à améliorer l'encastrement des traverses sur les piédroits, à
résorber les concentrations de contraintes et à atténuer les effets des pics de moments. Ils
améliorent de plus l'esthétique des ouvrages en rendant plus perceptible leur fonctionnement,
surtout pour les portées importantes. La Figure 7 (source : Guide SETRA de conception des
ponts cadres et portiques) nous donne les détails sur les dimensions des goussets en fonction
des ouvertures du dalot
Figure 7: Détails des goussets
Étant donné que le pré dimensionnement a donné un dalot d’une ouverture de 4,2 m
chacune, nous retiendrons donc pour gousset supérieur et inferieur :
𝐚 𝐱 𝐛 = 𝟎, 𝟒𝟎 𝐱 𝟎, 𝟒𝟎 (𝐦²).
Les Figure 8 et Figure 9donnent plus de précisions sur le pré dimensionnement.
Figure 8 : Module extérieur du dalot canal-porté
Figure 9 : Dalot de franchissement du canal primaire par la station de pompage
 Dimensionnement du dalot
- Hypothèses de calcul.
 Matériaux
 Béton
o Résistance du béton a la compression à 28 jours 𝑓𝑐28 = 30𝑀𝑃𝑎
o Résistance du béton a la traction à 28 jours 𝑓𝑡28 = 2.4𝑀𝑃𝑎
o Poids volumique du béton 𝛾𝑏 = 25 𝑘𝑁/𝑚3
o Contrainte admissible dans le béton 𝑓𝑏𝑢 = 17 𝑀𝑃𝑎
o Contrainte limite du béton ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 = 0.6𝑓𝑐28 = 18𝑀𝑃𝑎
o Autres informations complémentaires, confère BAEL 91 modifié 99
 Acier
o Limite élastique Fe E 400 = 400 MPa ;
o Fissuration préjudiciable;
 Remblai
o Angle de frottement interne du sol 𝜑 = 30°
o Poids volumique du sol 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3
o 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 2,5 𝑏𝑎𝑟 𝑠𝑜𝑖𝑡 0,25 𝑀𝑃𝑎
 Surcharges routières
Elles sont décrites par le Fascicule 61 titre II comme suit :
- Les charges du système A
- Les charges du système B
o Le sous-système Bc
o Le sous-système Bt
o Le sous-système Br
 Équipements
- Gardes corps de type S8
- Couche d’étanchéité à base d’asphalter (Chape épaisse 20 mm)
Poids volumique = 24kN/m3
- Balises
- Murets parapets
 Autres considérations
- les modules de dalot sont séparés par des joints bitumineux tous les 9,30m ;
- le canal primaire est raccordé tous les 9,30 m par des joints WATERSTOPS
Le Tableau 5 ci-dessous nous donne les caractéristiques globales de nos ouvrages de

franchissement.
Tableau 5 : Récapitulatif des ouvrages à dimensionner
DÉSIGNATION CARACTÉRISTIQUES
Épaisseurs tablier, piédroits, radier 30 cm
Largeur du dalot 8m
Section hydraulique du canal porté 2,5 x 1,6 m²
Dalot de franchissement du CP 1 x 3,50 x 1,60 m
Section d’une du dalot 12 x 4,2 x 2,2
Joints water stops Tous les 9,3 m
Épaisseurs paroi du canal 20 cm
Goussets 40 x 40 cm²
Largeur roulable LR 8m
Hauteur des piédroits 2,2 m
 Évaluation des charges

 Charges permanentes
Elles concernent uniquement le propre de l’ouvrage et seront évaluées à l’ELU comme

à l’ELS. Ci-dessous, nous avons ces charges permanentes et les détails de calculs sont présentés
en Annexe 2
Ptablier = 8,3 kN/m²

{
Pradier = 66,87 kN/m²
 Charges d’exploitations
Sont considérées ici comme charges d’exploitations, les surcharges routières notamment
les charges du système A, système B tel que préconisé par le Fascicule 61 titre II. Elles seront
aussi évaluées à l’ELU tout comme à l’ELS. Le Tableau 6 présente les résultats de ces charges
et les détails de calculs sont présentés en Annexe 2
Tableau 6: récapitulatif des surcharges routières
DESIGNATION QA (𝒌𝑵/𝒎²) QBc (𝒌𝑵/𝒎²) QBt (𝒌𝑵/𝒎²)

ELS 21,32 25,38 101,14
ELU 28,60 34,05 135,7
 Combinaisons de charges
𝑅𝐴
𝑅𝑀𝑐120
R 𝐵𝑐
𝑹𝑬𝑳𝑼 = 𝟏. 𝟑𝟓 𝑹𝑮 + 𝒎𝒂𝒙 {𝟏. 𝟔 ×𝒎𝒂𝒙 { } ; 𝟏. 𝟑𝟓 × 𝒎𝒂𝒙 {R 𝑀𝑒120 } + 𝟏. 𝟔 × 𝑹𝒕𝒓𝒐𝒕𝒐𝒊𝒓
R 𝐵𝑡
R𝐸
R 𝐵𝑟
{ }
𝑅𝐴
𝑅𝑀𝑐120
R
𝑹𝑬𝑳𝑺 = 𝑹𝑮 + 𝒎𝒂𝒙 {𝟏. 𝟐 ×𝒎𝒂𝒙 { 𝐵𝑐 } ; 𝒎𝒂𝒙 {R 𝑀𝑒120 } + 𝑹𝒕𝒓𝒐𝒕𝒐𝒊𝒓
R 𝐵𝑡
R𝐸
R 𝐵𝑟
{ }
Le Tableau 7 ci-dessous nous présente les charges combinées agissantes sur les différents
éléments du dalot et les détails de calcul sont en Annexe 2
Tableau 7: charges combinées sur les éléments du dalot
Charges
Désignation Tablier (𝒌𝑵/𝒎²) Piédroits extérieurs (𝒌𝑵/𝒎²) Radier (𝒌𝑵/𝒎²)
ELS
Poids propre 8,3 7,50 66,87
Surcharges 101,14 3,96 2,98
𝑍 = 0,3𝑚 → 1,98
Poussée des terres
𝑍 = 2.5𝑚 → 16,50
𝒁 = 𝟎, 𝟑𝒎 → 𝟏𝟑, 𝟒𝟒 69,85
Total 109,44
𝒁 = 𝟐, 𝟓𝒎 → 𝟐𝟕, 𝟗𝟔
ELU
Poids propre 11,21 10,13 90,27
Surcharges 135,70 5,35 3,99
𝑍 = 0,3𝑚 → 2,66
Poussée des terres
𝑍 = 2,5𝑚 → 22,14
𝒁 = 𝟎, 𝟑𝒎 → 𝟏𝟖, 𝟏𝟒 94,26
Total 146,91
𝒁 = 𝟐, 𝟓𝒎 → 𝟑𝟕, 𝟔𝟐
 Evaluation des sollicitations

Il est questions ici de déterminer les différentes sollicitations sur notre ouvrage sur les
le tablier, les piédroits et le radier, entre autres, nous pouvons citer :
- Les moments fléchissant ;
- Les efforts tranchants ;
- Les efforts normaux.
Apres modélisation de notre structure dans le logiciel pyBar avec les charges combinées
déterminées plus haut comme le montre la Figure 10 ci-dessous.
Figure 10: charges sur le dalot
Suite à cette modélisation, nous avons obtenu les résultats des différentes sollicitations
qui sont consignés dans le Tableau 8 ci-dessous et les détails sont présentés en Annexe 3
Tableau 8 : Sollicitations sur le dalot
Moments M (kN.m) Effort de compression N (kN)

Désignation ELU ELS ELU ELS
Travée Appui Travée Appui Appui Appui Appui Appui
rive intermé rive intermédi
diaire aire
Tablier 108 216 80,4 160,9 330,78 639,28 246,3 482
Radier 69,3 138,6 51,3 102,7 220,18
Piédroit 5,65 12 4,19 8,93 330,78 246,3
Externe
Piédroit 639,28 482
intermédiaire
 Calculs des sections d’armature

Le calcul des sections d’armature se fait en fissuration préjudiciable donc à l’ELS, la section
considérée est une bande de 1 m et la hauteur de l’élément considéré suivant qu’on soit dans le
sens longitudinal ou transversal. Les résultats sont consignés dans le Tableau 9 ci-dessous et les
détails de calculs sont en Annexe 4
Etude et dimensionnement d’un dalot-canal porté et la piste du périmètre irrigué en rive gauche du barrage de Soum
Tableau 9: Section d’armature des éléments du dalot
Désignation Moments M Effort de section Section Choix retenu Section Choix

(kN.m) compression N de calcul d'armature d'armature retenu
(kN) (cm) longitudinale transversale
(cm²) (cm²)
Tablier Travée 80,4 100 x 30 17,75 5HA16 + 5HA14 5,66 5HA12
e = 20 cm e = 20 cm
Appui 160,9 100 x 30 34,58 5HA25 + 5HA16
e = 20 cm
Radier Travée 51,3 100 x 30 11,31 10HA12 3,93 5HA10
e = 20 cm e = 20 cm
Appui 102,7 100 x 30 23,41 5HA20 + 5HA14
e = 20 cm
Piédroit externe 8,93 246,3 100 x 30 11,31 5HA12/Face 3,93 5HA10
e = 20 cm e = 20 cm
Piédroit 482 100 x 30 11,31 5HA12/Face 3,93 5HA10

intermédiaire e = 20 cm e = 20 cm
Corbeau 7,85 10HA10

e = 10 cm
Dalle de transition 87,80 100 x 30 7,92 7HA12 7,92 7HA12

e = 15 cm e = 15 cm
Canal primaire piédroits 7,92 5HA10/Face 3,93 5HA10

e = 20 cm e = 20 cm
radier 3,93 5HA10 3,93 5HA10

e = 20 cm e = 20 cm
5.1.3.3. Calcul du mur en aile

Les murs en aile sont calculés comme étant des murs de soutènement. Les murs supportent un
terrain végétal ordinaire dont les caractéristiques sont :
 angle du talus naturel 𝑓 = 45°
 poids spécifique des terres ɣ = 14,5 𝑘𝑁/𝑚3
 surcharge routière sur le terrain 𝑞 = 10𝐾𝑁/𝑚²
 Pré dimensionnement
Le pré dimensionnement du mur doit respecter les conditions telles que montrer sur la Figure
11 ci-dessous
Figure 11: pré dimensionnement du mur en retour
 hauteur totale du mur (voile + semelle) 𝐻 = 3,5 𝑚

𝐻
 épaisseurs 𝑒1 = 𝑒2 = = 0,30𝑚
12
𝐻
 largeur patin 𝑏 = = 0,45𝑚
8
 largeur semelle 𝐵 = (0.2 + 0,45 × 𝐻) × 1,15 = 2,2 𝑚

 largeur talon 𝑏’ = 𝐵 – 𝑏 – 𝑒 = 1,45 𝑚
Le mur est à section constante donc le fruit est égal à 0%, la Figure 12 ci-dessous montre les
dimensions retenues pour le pré dimensionnement du mur.
Figure 12: Schéma de pré dimensionnement du mur en retour
 Vérification de la stabilité interne et externe du mur

Nous étudierons cette stabilité par rapport au point A comme montré à la Figure 12 ci-dessus.
Le Tableau 10 ci-dessous nous donne les sollicitations sur le mur en aile et les détails de calcul
sont présentés en Annexe 5
Tableau 10: sollicitations sur le mur en retour
Désignation Section Bras de Force Moments Forces Moments

(m²) levier(m) verticale verticaux horizontales horizontaux
(kN/ml) (kN.m) (kN/ml) (kN.m)
Mur 0,96 0,6 24 14,4

Semelle 0,66 1,1 16,5 18,15
Terre derrière 4,64 1,475 92,8 136,88
le mur
poussée de 1,17 40,425 47,1625
terre
Surcharge q 1,75 11,55 20,2125
Total 133,3 169,43 51,975 67,375
 Stabilité du mur vis-à-vis du renversement

∑ 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑀𝑣
= ≥ 𝐹𝑠 = 1,5
∑ 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑟𝑒𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑀ℎ
169.43
𝐹𝑠 = = 2,51
67.375
𝐹𝑠 > 1,5 Donc le mur est stable vis-à-vis du renversement
 Stabilité du mur vis-à-vis du glissement

𝐶 × 𝐵 + ∑ 𝐹𝑣 × 𝑡𝑔𝛿
𝐹𝑠 = > 1,5 𝛿 = 𝜑 𝑐𝑎𝑟 𝑚𝑢𝑟 𝑐𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑒𝑣𝑒𝑟
∑ 𝐹ℎ
133.3×𝑡𝑔30
𝐹𝑠 = =1,89
51,98
𝐹𝑠 > 1.5 Donc le mur est stable vis-à-vis du glissement
 Vérification de l’excentricité
𝐵 𝐵 𝑀𝑠−𝑀𝑟 169,43−67,38
𝑒≤ Avec 𝑒 = 2 − 𝑑 et 𝑑= ∑ 𝐹𝑣
= = 0,766𝑚
3 133,3
2,2
𝑒= − 0,766 = 0,33𝑚
2
𝐵
𝒆< = 0,37 Alors la résultante se trouve dans le tiers central et l’excentricité est vérifiée.
6
 Vérification du poinçonnement : il est question ici de comparer qref a la contrainte du sol

𝑄 133,3
𝑞𝑟𝑒𝑓 = = = 86.56 𝑘𝑃𝑎
𝐵 − 2𝑒 2,2 − 2 × 0,33
𝑞𝑎𝑑𝑚 = 250 𝑘𝑃𝑎 > 𝑞𝑟𝑒𝑓 = 86,56𝑘𝑃𝑎 → 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒
 Calcul de la section d’armature du mur

Le Tableau 11 donne les sections d’armature retenues pour le ferraillage du mur en aile et les
détails de calculs sont présentés en Annexe 5.
Tableau 11 : Récapitulatif sections d’armatures du mur en aile

Désignation Moments Effort de section Armature Choix Section Choix
(kN.m) compression de longitudinal retenu d'armature retenu
(kN) calcul e (cm²) transversale
(cm) (cm²)
Voile 53,11 24 100 x 11,31 5HA12/Fac 7,85 5HA10/Fac

30 e e
e = 20 cm e = 20 cm
Patin 8,84 100 x 3,93 5HA10 3,93 5HA10
30 e = 20 cm e = 20 cm
Talon 59,36 100 x 15,39 10HA12 7,85 10HA10
30 e = 10 cm e = 10 cm
5.1.3.4. Protection de l’ouvrage contre l’érosion

Pour éviter l'érosion à l'amont et à l'aval de l'ouvrage on peut disposer des parafouilles et des
murs de tête. Les protections des talus sont assurées par des murs d'aile et un mur de tête
 Protection en amont
Nous avons prévu en amont les enrochements lourds d’une épaisseur de 50 cm pour éviter l’eau
d’éroder et d’exposer le dalot à l’entrée.
 Protection en aval
A la sortie du dalot, nous avons aussi prévu des cages de gabions de 2 x 1 x 0,50 ainsi que les
enrochements lourds d’une épaisseur de 50 cm.
 Les protections des talus sont assurées par des murs d'aile à 75°
5.2. Dimensionnement de la piste en terre
Il est d'usage, en pays francophones, d'appeler « routes en terre », par opposition aux routes
revêtues et aux pistes, celles sur lesquelles on met en œuvre, sur une certaine épaisseur, une
couche de matériaux sélectionnés. L'usure des matériaux sous le trafic nécessite le rechargement
périodique de la chaussée.
Un certain nombre d'exigences doivent être satisfaites pour qu'une chaussée en terre remplisse
son rôle de façon satisfaisante : Son épaisseur doit rester suffisante pour éviter le poinçonnement
de la plate-forme et Les matériaux qui la constituent doivent posséder des qualités
contra-dictoires (avoir suffisamment de cohésion pour assurer la liaison des grains en saison
sèche afin de diminuer la formation de la tôle ondulée et maintenir la portance de la couche; ne
pas contenir trop de fines, ni être trop plastiques pour que la glissance ne soit pas trop élevée en
saison pluvieuse).
Les caractéristiques géométriques et géotechniques à donner à des routes en terre neuves
dépendent de l'aménagement prévu à moyen terme. S'il est envisagé de les revêtir dans des
délais relativement courts, il faudra leur donner des caractéristiques géométriques de routes
revêtues. Dans ce chapitre, il est question de se concentrer sur la conception géométrique, faire
un bref résumé sur la signalisation routière et le dimensionnement de la piste.
5.2.1. Conception géométrique

La caractérisation géométrique d'une route peut se définir comme l'ensemble des éléments à
satisfaire pour que la liaison routière soit sûre, efficace et confortable.
La géométrie de la route est un concept qui doit donner une forme précise (géométrique), à une
nécessité économique (la liaison entre deux points) en tenant compte des multiples facteurs
humains ( capacités physiques et psychiques des conducteurs, champ de vision, temps de
réaction, perception des perspectives, etc. ) en ne perdant pas de vue que les véhicules sont
soumis à des forces mécaniques inéluctables (force centrifuge, loi de Coulomb sur l'adhérence,
force d'inertie,...) et évoluent constamment.
La route doit permettre à un usager normal, circulant à une vitesse inférieure ou égale à
la vitesse de sécurité choisie, de parcourir son trajet dans des conditions satisfaisantes de
sécurité, de confort, de stabilité et d'économie. Cela implique naturellement l'adoption par
l'auteur de projet des caractéristiques géométriques qui sous-entendent des conditions de
visibilité et de progressivité dans les modifications de trajectoires autorisant, notamment, un
freinage sans risque anormal en cas d'imprévu et une limitation des risques en cas d'intempéries,
notamment de pluie.
Un autre élément, moins immédiatement décelable, est la nécessité d'éviter la monotonie,
reprochée souvent, avec raison, aux longs tracés autoroutiers rectilignes. Les longues lignes
droites, à première vue économiques et sûres diluent l'attention, d'une part, et, d’autre part,
peuvent poser des problèmes d'éblouissement non négligeables (que des plantations appropriées
peuvent cependant souvent limiter). Trois éléments caractérisent cette conception géométrique
donc nous pouvons citer : le tracé en plan, le profil en long et le profil en travers.
5.2.1.1. Tracé en plan

Le tracé en plan d'une route est, avec le profil en travers et le profil en long, un des trois
éléments qui permettent de caractériser la géométrie d’une route. Il est constitué par la
projection horizontale sur un repère cartésien topographique de l’ensemble des points

définissant le tracé.
La disposition générale du tracé est dans ses grandes lignes déterminée par un ensemble de
contraintes identifiées dans le cadre des études préalables et relevant des domaines de
l’environnement, de la topographie, de la géologie ou de l’habitat croisées avec les
fonctionnalités attendues de la voie (localités à desservir, points de passage obligés pour le
tracé, etc.). Le tracé en plan est profondément marqué par l'influence de la dynamique des
véhicules : leur stabilité n'est acquise qu'à condition de respecter les lois liant vitesse du
véhicule, rayon de courbure du tracé en plan et dévers de chaussée (comprenant l'effet des forces
centrifuges). Il faut tenir compte également de l'influence des facteurs physiologiques
intervenant lors de la conduite et éventuellement des problèmes de visibilité (il faut rendre
visible une certaine longueur de trajet pour pouvoir conduire). Nous pouvons retrouver ce tracé
en plan en annexe 11 sur le profil combiné.
5.2.1.2. Profil en long

Le profil en long se caractérise par une succession de déclivités liées par des raccordements
circulaires. Ces raccordements peuvent être en forme des pentes ou rampes. Le code de la voirie
routière a imposé que les profils en long et en travers des routes soient établis de manière à
permettre l'écoulement des eaux pluviales et l'assainissement de la plate-forme. En
conséquence, s'il n'existe généralement pas de valeur minimale pour les déclivités. Nous
pouvons retrouver ce profil en long en annexe 10 sur le profil combiné
5.2.1.3. Profil en travers

Les profils en travers représentent les coupes verticales du terrain en élevant de la
perpendiculaire à l’équerre optique, de part et d’autre de l’axe du projet. Il illustre
essentiellement la largeur de la chaussée et celle des accotements, il indique aussi les pentes
transversales, toutes les variations sur le profil transversal sont identifiées (largeur de couche
de roulement, couche de roulement, les accotements et les pentes du talus). La piste a une
largeur de 6 m sans accotements, pour plus de précision, retrouvons ce profil en travers en
annexe 10
5.2.2. Signalisation routière

La signalisation routière est dans un sens général classée en deux grands groupes : la
signalisation horizontale et la signalisation verticale. Dans notre cas espèce, seule la
signalisation verticale nous intéresse car notre piste est non revêtue. Cette signalisation verticale
est matérialisée par des panneaux de signalisation. Les panneaux de signalisation routière sont
des éléments de la signalisation routière. Ils désignent à la fois le dispositif sur lequel sont
implantés un signal routier et le signal proprement dit. Placés sur le côté des routes, ils ont pour
fonction de :
- Rendre plus sûre la circulation routière en informant les usagers d’éventuels dangers
qu’ils peuvent rencontrer ;
- Faciliter cette circulation, en indiquant par exemple les directions à suivre ;
- Indiquer ou de rappeler diverses prescriptions particulières de police ;
- Donner des informations relatives à l'usage de la route
5.2.2.1. Catégorisation
La Convention de Vienne sur la signalisation routière, adoptée le 8 novembre 1968, reconnaît
que l’uniformité internationale des signaux et symboles routiers et des marques routières est
nécessaire pour faciliter la circulation routière internationale et pour accroître la sécurité sur la
route. Dans son annexe1 huit catégories de signaux sont définies :
- A. Signaux d'avertissement de danger;
- B. Signaux de priorité;
- C. Signaux d'interdiction ou de restriction;
- D. Signaux d'obligation;
- E. Signaux routiers de prescriptions particulières;
- F. Signalisation routière d’information, d’installation ou de service;
- G. Signaux de direction, de jalonnement ou d'indication;
- H. Panneaux additionnels (placés sous les signaux).
5.2.2.2. Types de panneaux de signalisation utilisés

Nos panneaux utilisés sont essentiellement les panneaux d’avertissement de danger (panneaux
triangulaires), nous pouvons avoir :
 Les panneaux qui indiquent un virage inattendu serré ou qui se referme ou une série de
virages, ils peuvent indiquer :
- Virage à droite (A1b) ;
- Virage à gauche (A1a) ;
- Série de virages dont le premier est à droite (A1d) ;
- Série de virages dont le premier est à gauche (A1c).
 Les panneaux qui indiquent le rétrécissement de la piste, surtout au niveau des ouvrages
de franchissement. Dans ce cas, nous avons un rétrécissement à l’entrée de l’ouvrage
et un élargissement de la piste à la sortie de l’ouvrage.
5.2.3. Dimensionnement.
5.2.3.1. Choix de la méthode de dimensionnement
Il existe plusieurs méthodes pour le dimensionnement structural d’une chaussée parmi

lesquelles on distingue trois grandes catégories à savoir :
- Les méthodes empiriques, qui sont entre autre, la méthode CBR, AASHTO, Asphalt
Institut etc… ;
- Les méthodes semi empirique, parmi lesquelles on peut citer la méthode CEBTP, guide
LCPC ;
- Enfin, les méthodes rationnelles basée sur différentes théories, notamment la théorie de
Burmister, de Boussinesq, d’Ivanov etc.
5.2.3.2. Caractérisation de la plateforme
 CBR de la plate-forme
D’après les essais géotechniques, la recherche de matériaux pour couches de la piste a été
menée selon le programme suivant :
- Prospection de matériaux latéritiques dans les environs immédiats du site ;
- Implantation de sondages manuels par maille de 50 m x 50 m pour les emprunts
latéritiques ;
- Exécution des sondages jusqu’à une profondeur permettant de traverser les
couches exploitables ;
- Relevé de la coupe géotechnique de chaque sondage et des évènements ponctuels
;
- Prélèvement d’un échantillon remanié global de couche exploitable dans chaque
sondage ;
- Constitution d’un ou plusieurs échantillons pour essais de laboratoire (Analyse
granulométrique, limites d’Atterberg, Proctor modifié, CBR) par mélange
homogène d’échantillons globaux ;
- Établissement du plan de situation de l’emprunt.
Ces recherches ont permis d’identifier 4 sites d’emprunts latéritiques dont deux en rive gauche
(E1, E2), deux en rive droite (E3 et E4). Ci-dessous le Tableau 12 présente les résultats des
essais de laboratoire sur ces matériaux d’emprunt.
Tableau 12: Résultats des essais sur matériaux d’emprunt.
Empr Position Volume Distance Analyse granulométrique Limites Proctor Portance
unts Exploit Morte passants(%) D’Atterb modifié CBR
able (m) erg
(m3) 0.08 1.6 5 10 Wl Ip W J 95% 98%
mm mm mm mm opm opm opm opm
E1 Rive 13 500 800 18,6 25 40,4 69 35 17 10,3 2,1 17 22
Gauche
E2 Rive 10 500 1180 22,8 30,7 51,1 79,6 31 13 8,1 2,22 28 48
gauche
E3 Rive 10 500 750 13,4 26,4 48 76,8 32 15 8,1 2,17 58 90
droite
E4 Rive 13 500 160 14,2 23,6 44 76 31 15 8,6 2,15 42 53
droite
Les emprunts en rive droite plus particulièrement de E3 conviennent pour le corps de la

chaussée des pistes tandis que avec un indice portant CBR inférieur à 30 à 95% de l’OPM, les
emprunts de la rives gauche (E2) ne peuvent pas être utilisés pour le corps de la chaussée mais
constituerons pour la plateforme des couches de la chaussée. Cependant ils conviennent comme
matériau de remblai.
Donc on prendra le CBR à 95% (OPM) de l’emprunt E2 de la rive gauche.
CBR = 28
 Classe de la plate-forme
En fonction de l’indice de portance CBR, on distingue 5 classes de sol en pays tropicaux tel que
montré sur le Tableau 13 ci-dessous
Tableau 13: classe de plate-forme en fonction du CBR
Classes CBR
S1 CBR < 5
S2 5 < CBR < 10
S3 10 < CBR <1 5
S4 15 < CBR < 30
S5 CBR > 30
Avec un CBR = 28 on aura une classe de la plate-forme de type S4.
 Etude du trafic
Bien que fondamentale, l'importance du trafic qu'aura à supporter la route durant la période
pour laquelle on l’a dimensionné est toujours difficile à appréhender. Il arrive que les conditions
économiques locales se modifient rapidement entraînant des trafics dont l'accroissement avait
été sous-estimé; un renforcement est alors à envisager.
Dans le cas général, on admettra que la chaussée en terre devra être conçue pour une période
de cinq ans avant que ses caractéristiques progressivement altérées ne rendent nécessaire son
renforcement. Le trafic est défini par son intensité journalière moyenne sur sa durée de vie,
toutes classes de véhicules incluses. Cinq classes de trafic sont distinguées :
- T1 < 300
- T2 de 300 à 1000
- T3 de 1000 à 3000
- T4 de 3000 à 6000
- T5 de 6000 à 12000
Pour notre cas (piste en terre), on prendra la classe la plus faible soit T1 avec un trafic de 150
véhicules par jour. La raison qui nous motive à prendre un trafic aussi faible, est que notre piste
est située dans un aménagement hydroagricole par conséquent ne sera pas trop fréquentée.
 Trafic en nombre cumulé de poids lourds
Le pourcentage moyen de poids lourds est supposé de l'ordre de 30 % du trafic total,
donc on aura dans le trafic journalier 45 véhicules poids lourds par jour et on prendra un essieu
maximal équivalent de 13 t.
Dans le cadre de ce projet, nous utiliserons la méthode de CEBTP, néanmoins, les
résultats seront vérifiés par la méthode rationnelle à travers le logiciel Alizé LCPC.
5.2.3.3. Choix de la structure de la chaussée/variantes
A partir des données obtenues au point précédent et en considérant le rapport

géotechnique faisant état des caractéristiques des matériaux (carrières les plus proches), le
« Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux » du CEBTP nous
a permis de retenir six (06) variantes pour notre chaussée ainsi présentées dans le Tableau 14
ci-dessous.
Tableau 14:variantes proposées pour la chaussée (CEBTP, 1984)
Numéro des Couches de Epaisseur des Matériaux constitutifs des couches

variantes chaussé couches (cm)
1 Base 15 graveleux latéritique naturel
Fondation 15 graveleux latéritique naturel
2 Base 15 graveleux latéritique ou grave naturelle
amélioré au ciment
Fondation 15 graveleux latéritique naturel ou grave
naturelle O/D
3 Base 15 concassé o/d
Fondation 15 graveleux latéritique naturel ou grave
naturelle O/D ou concassé o/d
4 Base 25 concassé o/d
Fondation 25 concassé o/d
5 Base 20 graveleux latéritique naturel ou grave
naturelle O/D ou concassé o/d
Fondation 15 Sable argileux
6 Base 15 Sable argileux amélioré au ciment
Fondation 15 Sable argileux
Après une analyse multi critères en tenant compte des aspects tels que :
- La disponibilité des matériaux ;
- L’optimisation des couts de réalisation ;
- La durabilité de la structure ;
- le degré de confort offert aux usagers ;
- la faisabilité technique de réalisation des couches ;
- La couche de fondation doit avoir un CBR d’au moins égal à 30 obtenu pour une densité
sèche correspondant à 95 %de l'OPM. On sera cependant un peu moins exigeant sur la
portance pour les faibles trafics (25 pourra être admis pour T1) ct plus sévère pour les
trafics T4 ct T5 (on exigera 35) ;
- La couche de base doit avoir un CBR d’au moins égal à 80 pour une densité sèche
correspondant à 95 % de l’OPM. Si le matériau naturel n'atteint pas cette portance, il
devra être amélioré ou traité. Un indice CBR de 60 peut être admis pour le trafic T1.
En prenant en compte tous ces aspects, nous optons pour la variante 1.
5.2.3.4. Vérification des contraintes et déformations avec le logiciel ALIZE-LCPC
Pour le dimensionnement de la structure de chaussée, nous avons utilisé la méthode CEBTP,

qui est une méthode semi empirique. Il y’a lieu alors d’effectuer une vérification des
déformations de la structure retenue pour s’assurer de la fiabilité du dimensionnement en
l’occurrence par la méthode rationnelle. C’est dans cette optique que nous utiliserons le logiciel
Alizé-LCPC. Le principe consiste à calculer les contraintes et les déformations qu’engendre le
trafic dans les différentes couches et le sol support. Ensuite procéder à la comparaison de ces
valeurs aux valeurs limites dites valeurs admissibles.
 Calculs des contraintes admissibles
Pour la détermination de cette contrainte au niveau supérieur de la plateforme, nous

appliquons la formule semi empirique de Kerkhoven et Dormon donnée par CEBTP. Cette
formule s’articule sur deux paramètres essentiels à savoir le charge (NE) et le CBR, dont
l’expression est la suivante :
0,3×𝐶𝐵𝑅
𝜎𝑧,𝑎𝑑𝑚 = 1+0,7×log(𝑁𝐸) Avec NE = trafic annuel cumulé poids lourd
 Calculs de déformation admissible

La déformation verticale admissible est donnée par la formule de l’ouvrage « conception et
dimensionnement de structure de chaussée » du SETRA, édition 1998, en considérant une
chaussée à moyen ou fort trafic, comme suit
𝜀𝑧,𝑎𝑑𝑚 𝑠𝑜𝑙 = 𝐴 × 𝑁𝐸 −0,222
𝐴 = 16000 𝑠𝑖 𝑁𝐸 < 250000
𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑁𝐸 = 𝑁 × 𝐶𝐴𝑀 Et {
𝐴 = 12000 𝑠𝑖 𝑁𝐸 > 250000
Avec le CAM (GNT) = 1
La note de vérification des contraintes et déformations avec Alizé est donnée en Annexe
6. La vérification avec alizé portant des épaisseurs retenues, a donné les résultats dont le
récapitulatif est donné par le Tableau 15 ci-dessous:
Tableau 15: Résultats de la vérification des déformations avec alizé
Désignation Résultats Valeurs Observations

admissibles
𝜀𝑧,(𝑠𝑜𝑙)(𝑒𝑛 𝜇def) 684,5 1270,33 OK
𝜎𝑧,(𝑠𝑜𝑙)(𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎) 0,097 1,88 OK
𝜀𝑧,(𝐺𝐿𝑁 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛)(𝑒𝑛 𝜇def) 1153,4 1270,33 OK
𝜎𝑧,(𝐺𝐿𝑁 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛)(𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎) 0,239 3,90 OK
𝜀𝑧,𝑎𝑑𝑚 𝐺𝐿𝑁 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑏𝑎𝑠𝑒(𝑒𝑛 𝜇def) 904,8 1270,33 OK
𝜎𝑧,𝑎𝑑𝑚 (𝐺𝐿𝑁 𝑏𝑎𝑠𝑒)𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎 0,657 3.90 OK
A travers le Tableau 15 ci-dessus nous remarquons les comparaisons faites entre les
valeurs induites et les valeurs admissibles des déformations ainsi que celles des contraintes. A
l’issue de cette comparaison, nous constatons que toutes les valeurs des déformations et des
contraintes réelles induites sont inferieure et aux valeurs admissibles.
Apres vérification des contraintes et déformations avec la variante 1 initialement choisit,
nous avons constaté que la déformation induite au niveau de la couche de fondation était
supérieure à la déformation admissible. Ce qui nous a poussé à augmenter les épaisseurs des
différentes couches à 20 cm et nous avons pu obtenir les résultats satisfaisants tel que consignés
dans le Tableau 15 ci-dessus. Ainsi nous retiendrons pour notre chaussée la structure suivante :
- 20 cm de graveleux latéritique naturel pour la couche de base ;
- 20 cm de graveleux latéritique naturel pour la couche de fondation;
- Plateforme en graveleux latéritique naturel de type S4.
La Figure 13 ci-dessous nous illustre sur les différentes couches de la piste.
Figure 13 : Coupe transversale de la piste
VI. ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE

Apres avoir faire l’avant métré de notre projet, nous avons pu évaluer le devis quantitatif et
estimatif tel que consigné dans le cadre du Tableau 16 ci-dessous
Tableau 16 : Devis quantitatif et estimatif du projet
DEVIS_QUANTITATIF ET ESTIMATIF DU DALOT CANAL PORTE ET DE LA PISTE

PRINCIPALE
N° Prix Désignations des ouvrages Unité Quantité Prix Montant
Unitaire
SERIE 100 : INSTALLATION GENERALE
101 Nettoyage général du site des travaux FF 1,00 5 000 000 5 000 000
102 Amenée et mise en place des installations FF 1,00 15 000 000 15 000 000
générales
103 Repli de chantier FF 1,00 10 000 000 10 000 000
TOTAL SERIE 100 30 000 000

SERIE 200 : TERRASSEMENT PISTE PRINCIPALE DE DESSERTE EN RIVE GAUCHE DU
CANAL PRINCIPAL (9 347m)
201 m3 53 750 40 483 588
Terrassements (mouvement des terres) 978,12
202 Matériaux provenant de la zone m3 12 2 000 24 302 200

d’emprunts 151,10
(< 3 km) pour la confection de la piste
203 Matériaux provenant de la zone m3 12 3 500 42 528 850
d’emprunts 151,10
(> 3 km) pour la confection de la piste
204 couche de fondation en graveleux latéritique m3 12 4 500 54 679 950
compactée à 95 % de l'OPM pour la piste 151,10
(ep = 15 cm)
205 couche de base en graveleux latéritique m3 12 4 500 54 679 950
compactée à 95 % de l'OPM pour la piste 151,10
(ep = 15 cm)
206 Panneaux de signalisation unité 15 15 000 225 000
207 Perrés maçonnés m2 6 000,00 20 000 120 000 000
TOTAL SERIE 200 336 899 538
SERIE 300 OUVRAGES

301 Fouilles pour ouvrages m3 1 538,80 4 000 6 155 200
302 Remblai compacté à 95 % de l'OPN m3 221,00 4 500 994 500

derrière des ouvrages
303 Béton de propreté dosé a 150 kg/m3 m3 93,39 75 000 7 004 250
304 Béton ordinaire dosé à 350 kg/m3 m3 654,78 150 000 98 217 000
DEVIS_QUANTITATIF ET ESTIMATIF DU DALOT CANAL PORTE ET DE LA PISTE

PRINCIPALE
N° Prix Désignations des ouvrages Unité Quantité Prix Montant
Unitaire
305 Acier haute adhérence Fe E400 HA kg 68 1 000 68 751 900
pour ferraillage 751,90
306 Filtre synthétique m2 910,88 1 500 1 366 320
307 Enrochement de protection m3 240,00 11 000 2 640 000
308 Protection en Gabions m3 90,00 50 000 4 500 000
309 Garde-corps ml 60,00 35 000 2 100 000
310 Joints bitumineux ml 121,91 25 000 3 047 849

311 Joint d'étanchéité type WATERSTOP ml 121,91 30 000 3 657 419
TOTAL SERIE 300 198 090 159
SERIE 400 : ETUDES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES
401 Mesures de bonification et d'atténuation FF 1 50 000000 50 000 000
TOTAL SERIE 400 50 000 000
SEREIE 500: PLAN DE RACOLLEMENT
501 Plan de recollement FF 1 10 000 000 10 000 000
TOTAL SERIE 500 10 000 000
MONTANT TOTAL HORS TVA EN FCFA 625 333 977
TVA AUX TAUX DE 18% 112 560 116
MONTANT TOTAL TOUTES TAXES 737 894 093
COMPRISES
VII. ÉTUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL

7.1. Introduction
Le projet est classé à la catégorie environnementale 1 des procédures d’évaluation

environnementale de la Banque. En conséquence, une étude d’impact environnemental et
sociale (EIES) et un Plan d’action de réinstallation (PAR) doivent être élaborés dans le cadre
de sa préparation. Le résumé de l’EIES présente la description du projet, le cadre légal et
réglementaire, la situation de référence, les impacts potentiels, les mesures d’atténuation, les
mesures de renforcement des capacités et le coût de la mise en œuvre.
7.2. Rappel du cadre législatif régissant le projet
Le Burkina Faso dispose, pour la gestion de l’environnement, de politiques et procédures

stratégiques de même que des instruments juridiques et réglementaires en la matière. Il a en
outre souscrit à des accords et conventions sous régionales et internationales en matière de
protection de l’environnement, de la lutte contre la désertification, de gestion des espèces et

des écosystèmes d’intérêt mondial, de lutte contre les pollutions et nuisances de même que
dans le domaine des changements climatiques. Les principaux textes régissant la gestion de
l’environnement sont :
 La constitution de la IV° République promulguée le 11 juin 1991 contient de

nombreuses références environnementales. C’est ainsi que son préambule affirme la
prise de conscience du peuple Burkinabè par rapport à « … la nécessité absolue de
protéger l’environnement…». La constitution reconnaît (article 29) au citoyen
Burkinabè le droit à un environnement sain, tout en indiquant que « la protection, la
défense et la promotion de l’environnement sont un devoir pour tous ». En allant plus
loin l’article 14 dit que les ressources naturelles « appartiennent au peuple » et « doivent
être utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie ». C’est partant de ces
dispositions que de nombreuses politiques et stratégies se sont développées pour la
protection de l’environnement.
 Sur le plan transversal on peut citer : le plan d’action national pour l’environnement qui
est un processus permanent de planification et de coordination des interventions dans le
cadre de la saine gestion des ressources naturelles du pays, la stratégie nationale
d’éducation sur l’environnement, la stratégie nationale de mise en œuvre de la
convention sur les changements climatique, la Lettre de Politique de Développement
Rural Décentralisé, la SCADD (la Stratégie de Croissance Accélérée et de
développement Durable).
- La loi n°002-2001/AN portant orientation relative à la gestion de l’eau du 06
février 2001 et textes d’application prévoit à l’article 39 l’EIE avant l’émission
d’autorisation pour la réalisation des installations, ouvrages, travaux susceptibles de
présenter des dangers pour la santé et la sécurité publique, de réduire la ressource
en eau, de modifier substantiellement le niveau, le mode d’écoulement ou le régime
des eaux.
- La loi n°23/94/ADP du 19 mai 1994 portant code de la santé publique protège
la santé des populations qui stipule en son article 02 : L’un des principaux
objectifs de la protection et de la promotion de la santé doit être de donner à
l’individu et à la collectivité un niveau de santé qui lui permette de mener une vie
socialement acceptable et économiquement productive
- Décret N°98-321/PRES /PM /MEE/MIHU/MATS/MEF/MEM/MCC/MCIA
du 28 juillet 1998, portant règlementation des aménagements paysagers au

Burkina Faso en son article 4 interdit la coupe et l'abattage des arbres situés sur
les sites d’aménagement paysager sauf sur autorisation préalable de l'autorité
chargée de leur gestion. Cette autorisation ne peut être délivrée que pour cause de
nécessité révélée par une étude d’impact sur l’environnement ou en raison de l'état
sanitaire des arbres. Dans le cas où une étude d’impact sur l’environnement
préconise l’abattage des arbres d’un site d’aménagement paysager, elle doit
indiquer les mesures nécessaires permettant de limiter les destructions et les
mesures compensatoires à prendre.
- La Loi relative à la sécurisation foncière en milieu rural a été adoptée
par le Gouvernement par décret en conseil des Ministres en date du 25 mars
2009 s’attache à reconnaître et sécuriser les droits de l’ensemble des acteurs
fonciers (Etat, collectivités territoriales, populations rurales détentrices de droits
fonciers d’origine coutumière, opérateurs privés).
- La Loi n° AN VII 0016/FP/PRES du 22 novembre 1989 portant code de la

santé animale au Burkina Faso. Au titre des d’application, on notera, entre autres,
le décret N° AN VII-0113/FP/AGRI-EL du 22 novembre 1989 portant règlement
de la police zoo sanitaire au Burkina ; le décret n° AN VII – 0114/FP/AGRI-EL du
22 novembre 1989, portant réglementation de la santé publique vétérinaire au
Burkina Faso.
- Le Décret n°2011-346/PRESS promulguant la loi N°003-2011/AN du 05 avril
2011 portant code forestier au Burkina –Faso. Selon l’article 48 toutes
réalisations de grands travaux entrainant un défrichement est soumise à une
autorisation préalable du ministre chargé des forets sur la base d’une EIE. L’article
233 stipule que les berges des cours d’eau, des lacs, des étangs doivent faire l’objet
d’une protection pour assurer leur périmètre par la délimitation d’une bande de
servitude sur chaque rive ou sur tout le pourtour selon le cas.
- La loi n° 006-2013/AN du 02/04/2013 portant Code de l’Environnement au
Burkina Faso, a consacré à l’Etude et à la Notice d’Impact sur l’Environnement ses
articles 5 alinéa 4 et 17 à 23. Selon l’Artic17 de cette loi, les activités susceptibles
d’avoir des incidences significatives sur l’environnement sont soumises à l’avis
préalable du ministre en charge de l’environnement. L’avis est établit sur la base
d’une EIE ou d’une NIE. Art 19 : l’étude d’impact doit être compléter part une
enquête publique dont le but est de recueillir les avis, les contre-propositions des
parties concernées par rapport a l’’EIE qui est présentée.
- Le décret n°2001-342/PRES/PM/MEE du 17 juillet 2001 réglementant
l’étude d’impact environnemental et la notice d’impact sur l’environnement ;
ce décret a été pris en application des articles 19, 20 et 23 de la loi n°005/97/ADP
du 30 janvier 1997, portant Code de l’Environnement. Pour faciliter la définition
du champ d’application de l’évaluation des impacts, le décret établit la liste des
travaux, ouvrages, aménagements, et les activités, ainsi que le document de
planification (Schéma National d’Aménagement du Territoire, Schéma Directeur
d’Aménagement et d’Urbanisme) assujettis à l’étude ou à la notice d’impact sur
l’environnement (Art. 4). Selon l’article 5 du décret cette liste vise trois (03)
catégories d’activités susceptibles d’avoir des impacts significatifs directs ou
indirects sur l’environnement : i) Catégorie A : Activités soumises à une
étude d’impact sur l’environnement ; ii) Catégorie B : Activités soumises à une
notice d’impact sur l’environnement ; et iii) Catégorie C : Activités qui ne sont
soumises ni à une étude d’impact sur l’environnement ni à une notice d’impact sur
l’environnement.
- Le Décret N° 2007-823/PRES promulguant la loi n° 026-2007/AN du
20 novembre2007 instituant un contrôle des engrais au Burkina Faso. (JO N°52
DU 27 DECEMBRE 2007). L’importation des engrais sur le territoire du Burkina
Faso (article 3) est soumise à l’obtention d’un Certificat national de conformité
(CNC), délivré par le ministère en charge du commerce, après avis du ministre en
charge de l’agriculture. L’importation et la commercialisation des engrais (Article
4) : sont soumises à l’obtention d’un agrément délivré par le ministre en charge du
commerce, après avis du ministre en charge de l’agriculture. Les conditions et
modalités d’acquisition de l’agrément sont fixées par décret pris en Conseil des
ministres.
- La Loi N°010-2006/AN portant règlementation des semences végétales au
Burkina Faso. Les variétés traditionnelles (Article 3) constituent un patrimoine
national. Elles doivent être gérées dans l’intérêt de la nation et conformément aux
conventions internationales ratifiées par le Burkina Faso. Les variétés créées sont
la propriété des obtenteurs. Les activités relatives aux semences issues des
biotechnologies modernes sont régies par la législation en vigueur (Article 4)
- La Loi 2005-022 portant Code de l’Hygiène Publique notamment son décret
n°2001-185/PRE/PM/MEE du 07 mai 2001, portant fixation des normes de rejets

des polluants dans l’air, l’eau et les sols
- Loi N°006-98/AN du 26 Mars 1998 portant modification de la loi N°041/96/ADP
du 08 Novembre 1996 instituant un contrôle des pesticides au Burkina Faso
notamment son décret N°2008-679/PRES/PM/MAHRH/MCPEA du 27 octobre
2008 portant conditions de délivrance d’agrément pour le formulateur, le
reconditionneur, le vendeur grossiste, le vendeur détaillant et l’applicateur
prestataire de services de pesticides.
Le projet est classé à la catégorie A de la réglementation du Burkina Faso et requiert une

étude d’impact environnemental et social (EIES)
7.3. Rappel des composantes et phases du projet

7.3.1. Phase de construction
Lors des travaux, le débroussaillage et le terrassement vont entraîner la suppression de

la végétation des zones d’implantation des périmètres. Cet impact est important. En effet
l’inventaire forestier de la zone à aménager révèle que de façon générale les parcelles
inventoriées contiennent en moyenne 16703,45 ± 13819,28 individus/ha pour la strate
juvénile et 45,71 ± 55,90 individus/ha pour la strate adulte. Les peuplements adultes se
caractérisent par une surface terrière moyenne de 4,57±3,95m2/ha. On peut estimer le
volume total de bois à 96 851 m3 de bois. Ceci équivaut 312 423 stères. Ce bois peut
être vendu à raison de 2200 CFA/stère ce qui permet d’obtenir unrevenu total de 687 329
961 CFA.
L’élimination de tout ou d'une partie du couvert végétal due aux activités de
débroussaillage et de terrassement peut entraîner la dégradation des sols due au passage des
engins de travaux. Ce phénomène sera circonscrit au droit du site du périmètre.
L’aménagement des périmètres pour l’irrigation à un remaniement des horizons du sol. Cette
situation peut contribuer à fragiliser les sols. L’aménagement aura également un impact
négatif sur la biodiversité avec la destruction totale de la végétation sur l’emprise des
périmètres.
Les travaux d’aménagement peuvent modifier les propriétés d’infiltration et de drainage
naturel du sol. De plus, un déversement de contaminants sur les chantiers et la base-vie par
les engins du chantier peut polluer les eaux de surface et/ou souterraines. Toutefois,
l’importance de ces impacts restera relativement faible et ils seront essentiellement circonscris
aux environs du périmètre. Les prélèvements d’eau au cours des travaux vont modifier la
disponibilité des ressources en eau du barrage.
Tout projet de construction en Génie Civil ou Hydraulique est susceptible d’avoir des
incidences significatives sur l’Environnement.
Le Burkina Faso est confronté ces dernières décennies à certains problèmes environnementaux
qui ont interpellé la conscience nationale, ce qui s’est traduit par la mise en place d’un cadre
institutionnel et juridique qui a permis d’élaborer des textes législatifs et réglementaires qui
visent le respect de l’environnement et des principes du développement durable.
Étant donné que l’homme cherche à améliorer ses conditions de vie tout en répondant aux
besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de
répondre aux leurs, les dispositions ont été prises tant sur le plan international que national.
Au titre de ces textes, on peut citer la loi N°0052/97/ADP portant code de l’Environnement qui
a été adoptée en janvier 1997 et son décret d’application n°2001-342/PRES/PM/MEE du17
juillet 2001, portant champ d’application, contenu et procédure de l’étude et de la notice
d’impact sur l’environnement. Dans ce décret il ressort trois (03) classifications des activités
susceptibles d’avoir des impacts négatifs significatifs directs ou indirects sur l’environnement
qui sont :
 la catégorie A : Projets soumis à EIE parce que susceptible d’avoir des impacts négatifs
importants sur l’environnement ;
 La catégorie B : Projets soumis à NIE parce que les impacts négatifs jugés moins
importants que dans le premier cas.
 La catégorie C : projets exemptés d’EIE et de NIE car les impacts sur l’environnement
jugés négligeables.
Le projet d’aménagement hydro-agricole, plus particulièrement la construction d’une route
et dalot est répertorié dans la catégorie A selon le Guide Général de
Réalisation des Études et Notices d’Impact sur l’Environnement. Par conséquent elle est
soumise à une étude d’impact sur l’environnement. Un tel projet présente des impacts non
négligeables sur les composantes. Ainsi une analyse vise à détailler les impacts que les activités
du projet génèrent sur l’environnement. Cette analyse permettra d’identifier les mesures
d’atténuations, de compensation ou de bonification pour accompagner la réalisation du projet.
7.3.2. Description de l’état initial du projet
7.3.2.1. Caractéristique du milieu physique

 Le relief : Le relief est caractérisé par des collines, des plateaux et des plaines. Les sols
sont pauvres, surtout dans les provinces du Boulkiemdé et du Sanguié. Le climat est de
type soudano - sahélien, caractérisé par deux (2) saisons (sèche et pluvieuse). Les
hauteurs d'eau recueillies chaque année varient entre 500 mm et 1000 mm. Les
températures oscillent entre 17° C et 43° C selon les périodes de l'année.
 Qualité de l’air et qualité sonore : par sa position géographique cette ville est une
zone de transit aussi bien des personnes que des marchandises. Par conséquent l’air de
la zone du projet est parfois pollué de gaz issus des engins des grandes compagnies de
transport, et aussi par quelques véhicules particuliers. A cela s’ajoute les nuisances
sonores dues au bruit des moteurs et de klaxon des engins.
7.3.2.2. Caractéristiques du milieu biologique

 La faune : la faune aux environs de Koudougou est constituée en grande partie de petit
gibier (lièvres, antilopes de petite taille, rats, écureuils, tourterelles…). Le gros gibier
rencontré est formé essentiellement de quelques troupeaux d’hippopotames, de buffles,
d’éléphants (espèce intégralement protégée), de phacochères, d’hyènes, de lions et de
panthères.
 La flore : Au nord la végétation évolue de la steppe arbustive à la steppe arborée, au
centre elle est dominée par les savanes arbustives et arborée. Et au sud elle s’étend dans
la savane arborée à boisée avec des forêts galeries le long des cours d’eau.
7.3.2.3. Caractéristique du milieu socio-économique

Le taux brut de scolarisation est de 84.5% dans la région et varie de 61.6% dans le Ziro
à 101.3% dans le Bulkiemdé (Statistique de l'éducation de base 2009/2010 : (MEBA). Pour ce
qui est de l'alphabétisation, en 2007, son taux était de 28.8% (MEBA 2007). Ce faible taux
d'alphabétisation de la population a un impact néfaste sur les activités de communication pour
le changement de comportement et sur l'adoption d'attitudes favorables à la santé. Ainsi, certains
comportements comme la pratique du lévirat, du mariage précoce, de l'excision sont
défavorables à la santé et constituent des risques pour l'expansion de certaines maladies
Les activités économiques principales dans la région du Centre - Ouest sont l'agriculture et
l'élevage. Elles sont de types traditionnels et ne permettent pas une autosuffisance alimentaire.
On note la présence de quelques unités industrielles telles que Fasotex, Sofitex et des zones
d'exploitation minières à Perkouan, Dassa etc…
7.3.3. Identification et évaluation des impacts

 Atouts
La ville de Koudougou présente quelques atouts qui sont :
 Existence de forêts classées ;
 Réseau hydrographique dense ;
 Sols aptes aux cultures vivrières et de rente ;
 Nombreux aménagements hydro-agricoles et bonne répartition de la pluviométrie dans
le temps et dans l’espace.
 Contraintes
 Sur le plan structurel : on remarque une dégradation continue des sols avec une faible
valeur ajoutée des produits suivi d’une faible monétarisation de l’économie locale.
 Sur le plan organisationnel : Circuits de commercialisation mal maîtrisés et une faible
visibilité et lisibilité du marché local.
 Sur le plan institutionnel : Absence d’un schéma Régional d’aménagement du
territoire et formation professionnelle enclavée et insuffisante
 Impact probables du projet et les mesures d’atténuations

Le Tableau 17 ci-dessous récence les impacts négatifs et les mesures d’atténuations liés au
projet en question.
Tableau 17: impacts négatifs et mesures d’atténuations
Impacts négatifs Mesures d’atténuations

Abatage des arbres et arbustes Plantation des arbres et arbustes détruits et entretien
régulier
Destruction du sol dans les zones Les sites d’emprunts devront être remis en état initial.
d’emprunt
Pollution du sol par les rejets issu des Traitement des produits chimiques ou toxiques
engins avant d’être déversés dans la nature, le sol doit être
(huiles, graisses) et déchets solides arrosé à la traverser des agglomérations et des zones
d’emprunts pour éviter des émissions de poussière trop
importantes
Risque important d’accident pour les Sensibilisation de la population riveraine, des
riverains, les usagers et les ouvriers
usagers et des ouvriers sur les travaux qui seront

entrepris et l’implantation des panneaux de
signalisation.
Nuisances sonores pendant et après les Respecter les heures de travail comme prescrit par le
ministère du travail.
travaux
Le risque de propagation des IST et du Sensibilisation des populations des villages
VIH/SIDA, grossesses indésirables et riverains sur des thèmes de prévention contre les
autres Infections Sexuellement Transmissibles (IST) comme
maladies hygiéniques. le VIH/SIDA. Appuyée de distribution gratuite de
moyen de prévention.
7.3.4. Plan de Gestion Environnementale et Sociale

Ces indicateurs sont suivis respectivement sur le milieu socio-culturel et le milieu socio-
économique. Les Tableau 18 et Tableau 19 ci-dessous montrent respectivement les
paramètres de suivi
Tableau 18 : Paramètres de suivi des indicateurs du milieu socioculturel
Récepteur Eléments de suivi Indicateurs de suivi Responsables du suivi Méthode Fréquence

Nombre d’employés des entreprises Trimestrielle
Nombre de bénéficiaires de lot en irrigué par genre Annuelle
Chefs de ménage Nombre de non-attributaires de lot en irrigué par genre Maitre d’ouvrage Enquêtes Annuelle
Nombre de non-attributaires de lot en irrigué souhaitant obtenir Annuelle
un lot par genre
Nombre de conjoints bénéficiaires de lot en irrigué par genre Enquêtes Annuelle
Autres membres Nombre de conjoints non-attributaires de lot en irrigué par Enquêtes Annuelle
genre
des ménages Maitre d’ouvrage
Nombre de conjoints non-attributaires de lot en irrigué
Population souhaitant obtenir un lot par genre Enquêtes Annuelle
allochtone Nombre d’enfants bénéficiaires de lot en irrigué par genre Maitre d’ouvrage Enquêtes Annuelle
Nombre de cas de maladies (hydriques, MST, VIH/SIDA, …) Centre médical des communes de
Groupes Enquêtes Annuelle
par genre Koudougou, Réo, Léo, Sapouy
vulnérables
Circonscription d’enseignement de
(femmes, jeunes) Nombre d’enfants scolarisés ou non par classe d’âge et par
base des communes de Koudougou, Enquêtes Annuelle
genre
Réo, Léo, Sapouy
Nombre d’employés des entreprises Maitre d’ouvrage Enquêtes Trimestrielle
Nombre de bénéficiaires de lot en irrigué par genre Maitre d’ouvrage Enquêtes Annuelle
Chefs de ménage Nombre de non-attributaires de lot en irrigué par genre Maitre d’ouvrage Enquêtes Annuelle
Nombre de non-attributaires de lot en irrigué souhaitant obtenir Enquêtes Annuelle
un lot par genre Maitre d’ouvrage
Nombre de conjoints bénéficiaires de lot en irrigué par genre Maitre d’ouvrage Enquêtes Annuelle
Population
allochtone Autres Nombre de conjoints non-attributaires de lot en irrigué par genre Maitre d’ouvrage Enquêtes Annuelle
membres des
ménages Nombre de conjoints non-attributaires de lot en irrigué
Maitre d’ouvrage Enquêtes Annuelle
souhaitant obtenir un lot par genre
Nombre d’enfants bénéficiaires de lot en irrigué par genre Maitre d’ouvrage Enquêtes Annuelle
Nombre de cas de maladies (hydriques, MST, VIH/SIDA, …) Centre médical des communes de
Enquêtes Annuelle
par genre Koudougou, Réo, Léo, Sapouy
Groupes
vulnérables Circonscription d’enseignement de
Nombre d’enfants scolarisés ou non par classe d’âge et par
base des communes Koudougou, Enquêtes Annuelle
genre
Réo, Léo, Sapouy
Tableau 19 : Paramètres de suivi des indicateurs du milieu socio-économique par village
Récepteur Eléments de suivi Indicateurs de suivi Responsable du suivi Méthodes Fréquence
Nombre d’éleveurs transhumants

installés à proximité des villages
Lieux de pâture utilisés par ces éleveurs Direction provinciale
Elevage Eleveurs transhumants des ressources Enquêtes Semestrielle
Nombre de puits pastoraux disponibles animales du Boulgou
Effectifs possédés par ces éleveurs
transhumants par espèce
Nombre d’animaux vendus sur pieds par
espèce
Quantité de lait vendu
Nombre d’exploitants totaux
Direction provinciale
Nombre d’exploitants expropriés
Agriculture Agriculteurs privés de l’agriculture et de la Enquêtes Annuelle
Surface des emblavures pluviales sécurité alimentaire du
Boulgou
Surface des emblavures irriguées
Nombre d’animaux de trait possédés
Consommation d’intrants
Productions annuelles
Nombre de grossistes par type d’activité Communes des
Activités Commerçants Enquêtes Annuelle
zones concernées
commerciales
Nombre de détaillants par type d’activité
7.3.5. Chronogramme de mise en œuvre du PGES

Le Tableau 20 ci-dessous détaille le chronogramme de mise en œuvre du PGES du projet.
Tableau 20 : Chronogramme de mise en œuvre du PGES
Période (Semestres)
Actions Responsables
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9 S10
1 Atelier de lancement du PGES Maitre d’ouvrage
2 Sensibilisation sur le VIH SIDA et
l’assainissement (populations et Maitre d’ouvrage Personnel
personnel de chantier) de santé
3 Formation sur le VIH-SIDA, Maitre d’ouvrage,
l’assainissement et l’éducation CSPS des communes
environnementale riveraines
MAITRE D’OUVRAGE,
4
Achat de moustiquaires imprégnées pour CSPS des communes
les ménages installés sur le périmètre riveraines, Ménages
installés sur le périmètre
5 Installation d’une unité d’imprégnation Maitre d’ouvrage,
au CSPS de des communes riveraines CSPS des communes
riveraines
Appui pour la confection de Maitre d’ouvrage,

6
dalles pour l’assainissement individuel CSPS des communes
au profit des exploitants installés riveraines, Tâcherons
locaux
7 Maitre d’ouvrage,
Sauvegarde et valorisation du patrimoine Entreprises, Coutumiers
culturel
8 Assurer un suivi de l’utilisation des Maitre d’ouvrage,
pesticides au niveau du périmètre DPASA, Exploitants
9 Maitre d’ouvrage,
Mise en place de bosquets villageois DPEDD, Entreprises
Réalisation de plantations d'alignement
10
pour servir de coupe-vent en bordure des DPEDD, entreprises,
canaux d’irrigation et de drainage Maitre d’ouvrage
Réalisation de plantations d’alignement
le long de la voie d’accès au site et DPEDD, Entreprises,
des autres voies de communication Maitre d’ouvrage
11 riveraines
Sensibilisation des employés du
chantier et interdiction d’exploitation Maitre d’ouvrage,
frauduleuse de la faune sauvage DPEDD, Entreprises
Suivi environnemental Aménagement et ONEA, BUNASOLS,

protection des berges INESS, INERA Maitre
d’ouvrage
VIII. CONCLUSION ET RECOMMANDATION
La présente étude intitulée « étude et dimensionnement d’un dalot canal porté et la piste du
périmètre irrigué en rive gauche du barrage de Soum », a été pour nous d’une importance
capitale car c’était une occasion de mieux comprendre d’une part le fonctionnement des ponts
cadres et d’autre part le dimensionnement structural des chaussées en terre. Cet ouvrage
hydraulique aura pour but de faciliter non seulement l’évacuation de l’eau du barrage de Soum
en cas déversement mais aussi le passage des véhicules et usagers pour rejoindre le périmètre
irrigué en rive gauche du barrage.
Apres le dimensionnement hydraulique avec un débit de 300 m3/s, nous avons obtenu un dalot
12 x 4,20 x 2,20 m. Soit six (06) modules de deux (02) ouvertures chacune avec une longueur
totale de 55.80 m. Ensuite, après dimensionnement de la piste par la méthode du CEBTP et
vérification par le logiciel Alizé LCPC, nous avons retenu :
 Une couche de base de 20 cm en graveleux latéritique, servant en même temps de
couche de roulement pour la piste ;
 Une couche de fondation de 20 cm aussi en graveleux latéritique ;
 Une plateforme de type S4 sur laquelle se repose cette structure de chaussée.
Enfin, nous avons après les études détaillées, procédé à l’établissement d’un avant-métré afin
d’obtenir une estimation du coût provisoire de l’ouvrage : soit sept cent trente-sept millions huit
cent quatre-vingt-quatorze mille quatre-vingt-treize (737 894 093) FCFA TTC.
Cependant, cet ouvrage ne peut assurer sa fonctionnalité, ni garantir et sa pérennité sans
un entretien régulier. C’est ainsi que nous recommandons un entretien courant et périodique
(après 5 ans) pour maintenir la chaussée dans un bon état de praticabilité, ensuite un suivi
courant de ces ouvrages pendant leur durée de vie et enfin la mise en place des panneaux de
signalisation sur le tronçon en question afin de minimiser les risques d’accident.
BIBLIOGRAPHIE
BADJISS, Doh Koffi Seyram (2012). « Études techniques détaillées, environnementales d’un
ouvrage de franchissement et ses voies d’accès sur le Bolo à zawara, route départementale
124 ». Mémoire Master, Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE)
(120 p).
CEBTP (1980). « Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux »
(157 p).
CINTECH (2013). « Actualisation des études de 8080 ha en aval et en amont du barrage de
Soum - APD définitif 368 ha RG » (422 p).
LCPC, SETRA (1994). « Guide de conception et de dimensionnement des structures de
chaussées. Le laboratoire Central des Ponts et le Service Techniques des Routes et Autoroutes ».
Les méthodes du BCEOM (1981). « Exposées dans l’hydraulique routière-BCEOM » 177p.
Ministère de l’équipement, des transports et du logement (1999). « Fascicule n°62-Titre I
Section I du CCTG: Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions
en béton armé suivant la méthode des états limites-BAEL 91 révisé 99, Texte officiel ».
Ministère de l’équipement et du logement, et Ministère de l’économie et des finances (1981)
« Fascicule n°61 Titre II du CCTG : Programmes de charges et épreuves des ponts routes Texte
officiel » (78 p).
Projet d’Appui du Pôle de Croissance de Bagre (PAPCB). (2011). « Résumé de l’étude d’impact
environnemental et social » (47 p).
SETRA (1991) « Ponts cadres et portiques en béton armé: Programme de calcul PICF-EL »
(110 p).
SETRA (1992). « Ponts cadres et portiques : Guide de conception » (112 p).
ANNEXES
Annexe 1 : Abaques de dimensionnement hydraulique du dalot ............................................. 57

Annexe 2 : Calculs des charges sur le dalot ............................................................................. 60
Annexe 3 : Détermination des sollicitations sur le dalot .......................................................... 68
Annexe 4 : Calcul des sections d’armatures des éléments du dalot ......................................... 70
Annexe 5 : Etude du mur en aile .............................................................................................. 79
Annexe 6 : Vérification des contraintes et déformations dans le logiciel ALIZE LCPC ........ 85
Annexe 7 : Plans de coffrage des ouvrages……………………………………………………
Annexe 8 : Plans de ferraillage des ouvrages………………………………………………..
Annexe 9 : Profil combiné de la piste (tracé en plan et profil en long) et Profil en travers type
de la piste ……………………. ……………………………………………………………….
Annexe 1 : Abaques de dimensionnement hydraulique du dalot
Annexe 2 : Calculs des charges sur le dalot
3.2.1. Charges permanentes

3.2.1.1.Sur tablier
- Poids de la dalle 𝑃1 = 0.3 × 25 = 7.5 𝑘𝑁/𝑚²
- Poids étanchéité 𝑃4 = 0.02 × 24 = 0.48 𝑘𝑁/𝑚²
0.3
- Poids gardes corps 𝑃5 = = 0.038𝑘𝑁/𝑚²
8
0.3×0.3×25
- Murets parapets 𝑃6 = = 0.28𝑘𝑁/𝑚²
8
𝑷𝒕 = 𝟖, 𝟑 𝒌𝑵/𝒎²
3.2.1.2.Sur le radier
- Poids tablier 𝑃𝑡 = 8.3 𝑘𝑁/𝑚²
2.2
- Poids piédroits 𝑃𝑝 = 13(25 × 0.3 × 4.2) = 51.07 𝑘𝑁/𝑚²
- Poids radier Pr = 0.3 × 8.2 × 25 = 7.5 𝑘𝑁/𝑚²

𝑷𝒓𝒂𝒅 = 𝟔𝟔. 𝟖𝟕 𝒌𝑵/𝒎²
3.2.2. Surcharges routières

Les ponts routes sont rangés en 3 classes, en fonction de la largeur roulable et de leur
destination :
 Sont rangés en première classe, tous les ponts supportant des chaussées de
largeur roulable supérieure ou égale à 7 m;
 Sont rangés en deuxième classe les ponts, autres que ceux énumérés ci-dessus,
supportant des chaussées à deux voies de largeur roulable comprise entre 5.50 m
et 7 m valeurs limites exclues;
 Sont rangés en troisième classe les ponts, autres que ceux énumérés ci-dessus,
supportant des chaussées à une ou deux voies de largeur roulable inférieure ou
égale à 5.50 m
Notre pont est de première classe car la largeur roulable Lr = 8 m
3.2.2.1.Charges du système A
Pour les ponts comportant des portées unitaires atteignant au plus 200 m, la chaussée supporte
une charge uniforme dont l´intensité est égale au produit de la valeur A (l), donnée ci-après,
par les coefficients résultants
36000 𝑘𝑔
𝑨𝟏 = 𝒎𝒂𝒙[𝒂𝟏 𝑨(𝒍); 𝟒𝟎𝟎 − 𝟐𝑳] avec A(l) = 230 + 𝑒𝑛 (𝑚2 )
𝐿+12
L = longueur du tronçon, dans notre cas L = 8 m

360
A(l) = 2.30 + 8+12 = 20.3 𝑘𝑁/𝑚²
Largeur roulable du pont 𝐿𝑟 = 8 𝑚 > 7 𝑚 → 𝑝𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 1

𝐿𝑐 = 𝐿𝑟 − 2 × 0.5 = 7𝑚
𝐿𝑟 7
Nombre de voies 𝑛 = 𝑒𝑛𝑡 ( 3 = 3) = 2 𝑣𝑜𝑖𝑒𝑠
Donc d’après le tableau ci-haut 𝑎1 = 1

𝐴2 = 𝑎1 × 𝑎2 × 𝐴(𝑙)
𝑣0 8
𝒂𝟐 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑣0 = 3.5𝑚 𝑒𝑡 𝑣 = 2 = 4 𝑚
𝑣
3.5
𝒂𝟐 = = 0.875
4
Donc
𝑄𝐴 = 𝛾𝑞 × 𝑎1 × 𝑎2 × 𝐴(𝑙) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛾𝑞 = 1.2

 A l’ELS ( )
𝑄𝐴 = 1.2 × 1 × 0.875 × 20.3 = 𝟐𝟏. 𝟑𝟐 𝒌𝑵/𝒎²
𝑄𝐴 = 𝛾𝑞 × 𝑎1 × 𝑎2 × 𝐴(𝑙) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛾𝑞 = 1.61

 A l’ELU ( )
𝑄𝐴 = 1.61 × 1 × 0.875 × 20.3 = 𝟐𝟖. 𝟔𝟎 𝒌𝑵/𝒎²
3.2.2.2.Charges du système B
Les charges B sont pondérées par un coefficient de majoration dynamique 

 Sous système Bc (camion type)
Le camion type du système Bc a une masse totale de 30 tonnes :
- la masse portée par chacun des essieux arrière est de 12 tonnes
- la masse portée par l’essieu avant est de 6 tonnes
- la surface d'impact d'une roue arrière est de 0,25 x 0,25 m²
- la surface d'impact d'une roue avant est de 0,20 x 0,20 m²
- on peut disposer transversalement sur la chaussée autant de files de
camions Bc que la chaussée comporte de voies de circulation et
longitudinalement le nombre de camions par file est limité à 2.
- les charges Bc sont pondérées par le coefficient bc = 1,10
On peut disposer sur le dalot, deux (02) files de deux (02) camions de 30 t soit
120 t = 1200 kN
- Calculons la surface d’encombrement 𝑆𝑐 = 𝑡𝑥 × 𝑡𝑦
𝑡𝑥 = 1.5 + 4.5 + 4.5 + 1.5 + 4.5 = 16.5𝑚
𝑡𝑦 = 2 + 0.5 + 2 = 4.5𝑚
𝑆𝑐 = 16.5 × 4.5 = 𝟕𝟒. 𝟐𝟓 𝒎²
- Calculons la charge surfacique Bc
1200
𝐵𝑐 = = 16.02 𝑘𝑁/𝑚²
74.06
𝑄𝐵𝑐 = 𝛾𝑞 × 𝛿 × 𝑏𝑐 × 𝐵𝑐
𝛿 =1+𝛼+𝛽
0.4 0.6
𝛿 = 1+ +
(1 + 0.2𝑙) 1 + 4 𝐺
𝑆
𝑙 = max(𝐿𝑟; 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒) 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐿 = 8 𝑚

𝐺 = 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑢 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟
𝑎𝑣𝑒𝑐 {
𝑆 = 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 max d𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑠𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑒
𝑆 = 𝐵 × 𝑏𝑐
 Sur le tablier
𝑆 = 1200 𝑘𝑁
𝐺 = 8.3 × [8 × (4.2 × 12 + 13 × 0.3)] = 3605.52𝑘𝑁 Après application 𝛿 = 𝟏. 𝟐𝟎
A l’ELS 𝑄𝐵𝑐 = 1.2 × 1.2 × 1.1 × 16.02 = 𝟐𝟓. 𝟑𝟖 𝒌𝑵/𝒎²
A l’ELU 𝑄𝐵𝑐 = 1.61 × 1.2 × 1.1 × 16.02 = 𝟑𝟒. 𝟎𝟓 𝒌𝑵/𝒎²
 Sur le radier
𝑆 = 1200 𝑘𝑁
𝐺 = 66.87 × [8 × (4.2 × 12 + 13 × 0.3)] = 29048.33𝑘𝑁 Après application 𝛿 = 𝟏. 𝟏𝟔
A l’ELS 𝑄𝐵𝑐 = 1.2 × 1.16 × 1.1 × 16.02 = 𝟐𝟒. 𝟓𝟑 𝒌𝑵/𝒎²
A l’ELU 𝑄𝐵𝑐 = 1.61 × 1.2 × 1.1 × 16.02 = 𝟑𝟐. 𝟗𝟐 𝒌𝑵/𝒎²
 Sous système Bt
𝑄𝐵𝑡 = 𝛾𝑞 × 𝛿𝑏𝑡 × 𝑏𝑡 × 𝐵𝑡
𝐵𝑡 = 1 𝑐𝑎𝑟 𝑝𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒
𝑆 = 4 × 160 = 640 𝑘𝑁
- Calculons la surface d’encombrement 𝑆𝑐 = 𝑡𝑥 × 𝑡𝑦
𝑆𝑐 = 1.6 × 5.6 = 8.96 𝑚²
640
𝐵𝑡 = = 71.43 𝑘𝑁/𝑚²
8.96
 Sur le tablier
𝑆 = 640 𝑘𝑁
𝐺 = 8.3 × [8 × (4.2 × 12 + 13 × 0.3)] = 3605.52𝑘𝑁 Après application 𝛿 = 𝟏. 𝟏𝟖
A l’ELS 𝑄𝐵𝑐 = 1.2 × 1.18 × 1 × 71.43 = 𝟏𝟎𝟏. 𝟏𝟒 𝒌𝑵/𝒎²
A l’ELU 𝑄𝐵𝑐 = 1.61 × 1.18 × 1 × 71.43 = 𝟏𝟑𝟓. 𝟕 𝒌𝑵/𝒎²
 Sur le radier
𝑆 = 640 𝑘𝑁
𝐺 = 66.87 × [8 × (4.2 × 12 + 13 × 0.3)] = 29048.33𝑘𝑁 Après application 𝛿 = 𝟏. 𝟏𝟔
A l’ELS 𝑄𝐵𝑐 = 1.2 × 1.16 × 1 × 71.43 = 𝟗𝟗. 𝟒𝟑 𝒌𝑵/𝒎²
A l’ELU 𝑄𝐵𝑐 = 1.61 × 1.16 × 1 × 71.43 = 𝟏𝟑𝟑. 𝟒 𝒌𝑵/𝒎²
 Sous système Br
C’est une roue isolée disposée normalement à l’axe longitudinale de la chaussée. Le
rectangle d‘impact de la roue peut être placé n’importe où sur la largeur roulable de manière à
produire l’effet le plus défavorable. Les charges sont affectées du même coefficient de
pondération bt. Ce sous–système Br est utilisé pour la vérification au poinçonnement de la dalle.
3.2.2.3. Efforts de freinage

1 s = surface chargeable
fA = × A(l)avec {
20 + 0.0035 × S = 7 × 54.3 = 380.1 m2
20.3
fA = = 0.952 kN/m2
20 + 0.0035 × S
fBc = Poids d’un camion = 420 kN
Résumé des charges permanentes et routières

Désignation QA (𝒌𝑵/𝒎²) QBc (𝒌𝑵/𝒎²) QBt (𝒌𝑵/𝒎²)
ELS 21.32 25.38 101.14
ELU 28.60 34.05 135.7
- La surcharge routière sur le tablier à considérer ici sera

:𝑄𝑡𝑎𝑏 = max(𝑄𝐴 ; 𝑄𝐵𝑐 ; 𝑄𝐵𝑡 ) = 𝑄𝐵𝑡
- La surcharge routière sur le radier
max(𝑆𝐵𝑐 ; 𝑆𝐵𝑡 )
𝑄𝑟𝑎𝑑 =
𝑎×𝑏
1200
𝑄𝑟𝑎𝑑 = = 2.98 𝑘𝑁/𝑚²
8 × 12 × 4.2
- Surcharge sur remblai
𝑞 ′ = 𝛾 × 𝑘𝑎 × 𝑞 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑞 = 10 𝑘𝑁/𝑚2 𝑒𝑡 𝑘𝑎 = 0.33
𝑞 ′ = 1.2 × 0.33 × 10 = 3.96 𝑘𝑁/𝑚²
- Poussée des terres
𝑃𝑎 = 𝑘𝑎 × 𝜔 × 𝑧
Pour z = 0.3 m → 𝑃𝑎 = 0.33 × 20 × 0.3 = 1.98 𝑘𝑁/𝑚²
Pour z = 2.5 m → 𝑃𝑎 = 0.33 × 20 × 2.5 = 16.5 𝑘𝑁/𝑚²
- Calcul des charges sur le sol de fondation

𝑄𝑠𝑜𝑙 = 𝑃𝑟𝑎𝑑 + 𝑄𝑟𝑎𝑑 = 66.87 + 2.98 = 69.85 𝑘𝑁/𝑚²
Contrainte admissible du sol 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 0.25 𝑀𝑃𝑎 𝑠𝑜𝑖𝑡 250 𝑘𝑁/𝑚²
𝝈𝒔𝒐𝒍 > 𝑸𝒔𝒐𝒍 → 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒂𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
Tableau des charges

désignation Charges
Tablier (𝒌𝑵/𝒎²) Piédroits extérieurs (𝒌𝑵/ Radier (𝒌𝑵/𝒎²)

𝒎²)
ELS
Poids propre 8.3 7.50 66.87
surcharges 101.14 3.96 2.98
Poussée des terres 𝑍 = 0.3𝑚 → 1.98

𝑍 = 2.5𝑚 → 16.50
Total 109.44 𝒁 = 𝟎. 𝟑𝒎 → 𝟏𝟑. 𝟒𝟒 69.85
𝒁 = 𝟐. 𝟓𝒎 → 𝟐𝟕. 𝟗𝟔
ELU
Poids propre 11.21 10.13 90.27
surcharges 135.70 5.35 3.99
Poussée des terres 𝑍 = 0.3𝑚 → 2.66

𝑍 = 2.5𝑚 → 22.14
Total 146.91 𝒁 = 𝟎. 𝟑𝒎 → 𝟏𝟖. 𝟏𝟒 94.26
𝒁 = 𝟐. 𝟓𝒎 → 𝟑𝟕. 𝟔𝟐
 Etude structurale du canal primaire

 Pré dimensionnement
Nous considèrerons une épaisseur minimale constante des parois et du radier de 20 cm
𝒆 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
Largeur du dalot 𝑙 = 5.1 + 2.5 + 2 × 0.2 = 8𝑚 𝒍=𝟖𝒎
 Calcul des charges

 Charges permanentes
- Paroi 𝑃1 = 1.6 × 25 = 40 𝑘𝑁/𝑚²
- Poids d’eau sur le radier 𝑃2 = 9.81 × 1.3 = 12.75 𝑘𝑁/𝑚²
- Poids du radier 𝑃3 = 0.2 × 25 = 5 𝑘𝑁/𝑚²
- Pression hydrostatique sur les parois 𝑃4 = 9.81 × 1.3 = 12.75𝑘𝑁/𝑚²
 Charges sur radier
𝑷𝒕𝒓 = 𝟖 × 𝟐 + 𝟑𝟏. 𝟖𝟖 + 𝟏𝟒. 𝟓 = 𝟓𝟕. 𝟕𝟓 𝒌𝑵/𝒎²
Annexe 3 : Détermination des sollicitations sur le dalot

IX. CALCUL DES SOLLICITATIONS
Il est questions ici de déterminer les différentes sollicitations sur notre ouvrage sur les
le tablier, les piédroits et le radier, entre autres, nous pouvons citer :
- Les moments fléchissant ;
- Les efforts tranchants ;
- Les efforts normaux.
Pour résoudre ce problème, on a le choix entre plusieurs méthodes de résolution, entre
autre en utilisant les équations des trois moments. Pour être plus rapide dans la résolution de ce
problème, nous utiliserons le logiciel pybar, qui non seulement nous donne les valeurs
caractéristiques des différents efforts mais aussi le digramme relatif à ces efforts.
En résumé nous avons les sollicitations regroupées dans le tableau ci-dessous

Moments M (kN.m) Effort de compression N (kN)
Désignation ELU ELS ELU ELS
Travée Appui Travée Appui Appui Appui Appui Appui
rive intermé rive intermédi
diaire aire
Tablier 108 216 80.4 160.9 330.78 639.28 246.3 482
Radier 69.3 138.6 51.3 102.7 220.18
Piédroit 5.65 12 4.19 8.93 330.78 246.3
externe
Piédroit 639.28 482
intermédiaire
Annexe 4 : Calcul des sections d’armatures des éléments du dalot

 Tablier
 Armature en travée
Le calcul se fait en flexion simple à l’ELS
Données
Dimensions caractéristiques Largeur de la poutre b= 1,00 m
Hauteur utile des aciers tendus d= 0,27 m
Hauteur utile des aciers comprimés
(si nécessaire) d' = 0,05 m
Contrainte de l'acier utilisé Fe = 400 MPa
Contrainte du béton à 28 jours Fc28 = 30 MPa
Moment de service Mser = 0,0804 MN.m
Conditions de fissuration ( 1 ) FP , ( 2 ) FTP Type : 1
Calcul des contraintes admissibles

Contrainte de compression du
( 0.6 x Fc28 ) bc 18 MPa
béton
Contrainte limite de traction du

0.6 + ( 0.06 x Fc28 ) Ft28 = 2,40 MPa
béton
Contrainte limite de traction des

FP = mini ( 2/3 Fe ; maxi ( 1/2 Fe ; 110 x ((  x Ftj )^1/2 )))
aciers
FTP = 0.80 x st ( FP ) st  215,56 MPa
Paramètres caractéristiques de la section

Coefficient de la fibre neutre bc / (bc + (st / 15 ))  0,556
Ordonnée de la fibre neutre dx y= 0,150 m
Bras de levier du couple interne d-(y/3) Zb = 0,220 m
Moment résistant du béton de

0.5 x bc x b x  ( 1 - (  / 3 )) x d² Mrbser = 0,297 MN.m
service
Etat limite de compression du

si Mrbser > Mser
béton
=>> Pas d'aciers comprimés
si Mrbser < Mser Système d'armatures retenu
=>> Aciers comprimés nécessaires Pas d'aciers comprimés
Détermination des sections théoriques d'aciers
Section des aciers tendus si pas d'aciers comprimés =>>
Mser / ( st x Zb )
si aciers comprimés nécessaires =>>
[ Mrbser / (st x Zb )] + [( Mser - Mrbser )

/
(st x ( d - d' ))] Ast = 16,96 cm²
Choix d'une section commerçiale Lit n° 1 Choix 1 : 5 HA 16
Lit n° 2 Choix 2 : 5 HA 14
Lit n° 3 Choix 3 :
Contrainte des aciers comprimés 15 x [ ( bc x ( y - d' )) / y ] sc 0,00 MPa
Section des aciers comprimés ( Mser - Mrbser ) / ( sc x ( d - d' )) Asc = 0,00 cm²
Choix d'une section commerçiale Lit n° 1 Choix 1 :
Lit n° 2 Choix 2 :
Lit n° 3 Choix 3 :
Aciers de peau Uniquement si h > 70 cm
FP = ( 3 cm² par mètre de parement )
FTP = ( 5 cm² par mètre de parement ) Choix :
Vérification Mser - Mrbser < 0.4 x Mser vérifié
Ast réelle= 17,75 cm²
 Armature en Appui
Données
( si nécessaire ) d' = 0,05 m
( 0.6 x Fc28 ) bc 18 MPa
béton
0.6 + ( 0.06 x Fc28 ) Ft28 = 2,40 MPa
béton
aciers
FTP = 0.80 x st ( FP ) st  215,56 MPa

service
Etat limite de compression du béton si Mrbser > Mser
[ Mrbser / (st x Zb )] + [( Mser - Mrbser
)/
(st x ( d - d' ))] Ast = 33,94 cm²
Lit n° 3 Choix 3 :
Lit n° 2 Choix 2 :
Lit n° 3 Choix 3 :
Ast
34,58 cm²
réelle=
 Radier
 En travée
Données
(0.6 x Fc28) bc 18 MPa
béton
0.6 + (0.06 x Fc28) Ft28 = 2,40 MPa
béton

FP = mini (2/3 Fe ; maxi (1/2 Fe ; 110 x ((  x Ftj )^1/2 )))
aciers
FTP = 0.80 x st (FP) st  215,56 MPa
service
)/
(st x ( d - d' ))] Ast = 10,82 cm²
Lit n° 2 Choix 2 :
Lit n° 3 Choix 3 :
Lit n° 2 Choix 2 :
Lit n° 3 Choix 3 :
 En Appui
Données
( 0.6 x Fc28 ) bc 18 MPa
béton

0.6 + ( 0.06 x Fc28 ) Ft28 = 2,40 MPa
béton
aciers
FTP = 0.80 x st ( FP ) st  215,56 MPa
service
)/
(st x ( d - d' ))] Ast = 21,66 cm²
Lit n° 3 Choix 3 :
Lit n° 2 Choix 2 :
Lit n° 3 Choix 3 :
 Piédroit de rive
Il sera dimensionné en flexion composée à l’ELS avec un effort normal de compression
𝑀𝑠𝑒𝑟 = 8.93𝑘𝑁. 𝑚
𝑁𝑠𝑒𝑟 = 246.3𝑘𝑁
Données
Dimensions du poteau Grand coté du poteau b= 1,00 m
Petit coté du poteau h= 0,30 m
Contrainte du béton a 28 jours Fcj = 30 MPa
0,0089
Moment M= MN.m
3
Effort ultime= G + Q Nser= 0,2463 MN
Hauteur etage lo lo = 2,2 m
Poteau de rive si oui (1) si non (2)
Nu/2 appliq. avt 28 j ===>> K= 1.2 =>> On remplace Fc28 par Fcj
Nu/2 appliq. avt 90 j ===>> K= 1.1 Coefficient réducteur
Nu/2 appliq. aps 90 j ===>> K= 1 K= 1,1
Résultats
Excentricité e=M/N e= 0,04 m
comparaison flexioncomposée
effort resistant de compression Nbmax = (a x b) x fbu Nbmax = 5,1000 MN
Coefficient de remplissage du beton

𝜑1 = 𝑁/𝑁𝑏𝑚𝑎𝑥 𝜑1 = 0,0483
comparaison 𝜀= continu
𝑒𝑁𝐶 = e
0,1653
𝑒𝑁𝐶 = 𝜀 ∗ ℎ
Excentricité critique relative 𝑙𝑜 0,0496
𝑒𝑎 = max(2𝑐𝑚; )
250 𝑒𝑎 =
Excentricité additionnelle 0,02
si poteau de rive : Lf = Lo, sinon Lf

Longueur de flambement Lf = 1,54 m
= 0,7 Lo
𝑒2 = (3𝑙𝑓 2 ∗ (2 + 𝛼 ∗ ∅)/10000ℎ 𝑒2 = 0,001
e2
Excentricité totale e = e1+ea+e2 e = 0,0569 m
comparaison ( Lf / i ) partiellement comprimée
eA = e+(d-0,5h) eA= 0,18
Moment fictif Mf = eA x N  0,044
Données
MN.
Moment de service Mser = 0,044
m
Conditions de fissuration ( 1 ) FP , ( 2 ) FTP Type : 1,00

Contrainte de compression du béton ( 0.6 x Fc28 ) bc 18 MPa
Contrainte limite de traction du béton 0.6 + ( 0.06 x Fc28 ) Ft28 = 2,40 MPa
Contrainte limite de traction des aciers FP = mini ( 2/3 Fe ; maxi ( 1/2 Fe ; 110 x ((  x Ftj )^1/2 )))
FTP = 0.80 x st ( FP ) st  215,56 MPa

0.5 x bc x b x  ( 1 - (  / 3 )) x MN.
Moment résistant du béton de service Mrbser = 0,297
d² m

si aciers comprimés nécessaires
=>>
[ Mrbser / (st x Zb )] + [( Mser -
Mrbser ) /
(st x ( d - d' ))] Ast = -2,24 cm²
As
acier min min=max(bh/10000;0,23xbd*ftl/fc As min= 3,73
28
10 HA
12
Lit n° 2 Choix 2 :
Lit n° 3 Choix 3 :
( Mser - Mrbser ) / ( sc x ( d - d'
Section des aciers comprimés Asc = 0,00 cm²
))
Lit n° 2 Choix 2 :
Lit n° 3 Choix 3 :
FP = ( 3 cm² par mètre de parement
)
FTP = ( 5 cm² par mètre de
Choix :
parement )
11,31
Ast réelle =
cm²
 Piédroit intermédiaire
Il sera dimensionné en compression simple à l’état limite ultime de résistance avec Nu
= 639.28 kN
Données
Dimensions du poteau Grand coté du poteau b= 1,00 m
Petit coté du poteau a= 0,30 m
Contrainte du béton a 28 jours Fcj = 30 MPa
Hauteur d'étage Lo = 2,2 m
Poteau de rive : ( 1 ) oui ; ( 2 ) non Type : 2
Effort ultime= 1.35 G + 1.5 Q Nu = 0,63928 MN/ml
Nu/2 appliq. avt 28 j ===>> K= 1.2 =>> On remplace Fc28 par Fcj
Nu/2 appliq. avt 90 j ===>> K= 1.1 Coefficient réducteur
Nu/2 appliq. aps 90 j ===>> K= 1 K= 1,1
Résultats
Périmetre de la section (2xa)+(2xb) u= 2,60 m
I.mini
Moment quadratique de la section ( b x a3 ) / 12 0,002250 m4
=
Aire de la section (axb) B= 0,3000 m²
Aire de la section - 2 cm périphérique ( a - 0.02 ) x ( b - 0.02 ) Br = 0,2744 m²
Longueur de flambement si poteau de rive : Lf = Lo , sinon Lf = 0,7 Lo Lf = 1,54 m
Rayon de giration ( I.mini / B ) ^1/2 i= 0,0866 m
Elancement ( Lf / i )  17,78

Control
Control : Elancement <70 vérifié
:
Coefficient d'élancement si > 50 :  = ( 0.6 ( 50 /  )² ) / K 
si  < 50 :  = ( 0.85 / (1 + 0.2 ( / 35 )² )) / K  0,735

[( Nu /  ) - (( Br x Fc28 ) / 1.35 )] x ( 1.15 / Fe
Section théorique d'acier Ath = -150,30 cm²
)
A.maxi
Section maximale d'acier (5%B) 150,00 cm²
=
Section de calcul minimale maxi ( 0.2 % B ; 4 x u ; Ath ) Asc = 10,40 cm²/ml
Control
Control : Asc < A.maxi vérifié
:
Choix
Choix d'une section commerçiale Choix des filants dans les angles
1:
Choix
Choix des filants intermédiaires sur b 10 HA 12
2:
Choix
Choix des filants intermédiaires sur a
3:
Diamètre des armatures comprimées l 12 mm
Diamètre des aciers transversaux tl t 10 mm
Espacement des aciers transversaux si Ath < Asc : St = mini ( a+10 cm ; 40 cm )
sinon : St = mini ( a+10 cm ; 15 l ; 40 cm ) St = 40 cm
Jonctions par recouvrement lr = 0.6 ls ( soit 24 l pour HA 400 )
( soit 30l pour HA 500 et RL 235 ) Lr = 28,8 cm
Dispositions constructives
Espacement maxi des aciers comprimés e < ( a +10 cm ) vérifié
Armatures longitudinales si< 35 =>> Asc à placer dans les angles
si  > 35 =>> Asc à placer le long de b vérifié
 Corbeau d’appui
On adopte le ferraillage type défini au paragraphe 2.2.6 de la pièce 1.3.2 du PP73. Soit des
armatures horizontales 8 HA 10 et des armatures de peau HA 10 espacées de 10 cm.
Pour les Goujons, on prendra des ∅25 tous les 2m de longueur 0,40 m.
 Dalle de transition :
- Sollicitations :
 Réaction de charge permanente :
· Poids propre : 250,3 = 7,5 kN/m²
g = 7,5 kN/m²de largeur de dalle

 Réaction des surcharges :
Les roues sont placées comme il est indiqué sur le schéma ci-dessous et l’on admettra comme
pour le mur garde – grève que les roues des rangées P1 et P2 sont équivalentes chacune à une
charge répartie de q = 55kN/ml assimilable à un rouleau indéfini.
Comme dans le cas du garde grève seul, la rangée P1 est affectée d’un coefficient de majoration
dynamique égal à 2, pour tenir compte du choc d’un essieu au voisinage de l'appui.
Ces charges sont affectées d’un coefficient de majoration dynamique de 1,27 :
P1 = P2 =1,27q = 69,9 kN/ml
On obtient ainsi : Rb = [P1×2,6+ P2× (2,6-1,35)]/2,6 = 103,5 kN/ml
 Réaction totale : Rd = Rb+ g = 23,41 t/ml de largeur de dalle de transition
- Armatures :
𝟑
Le moment total est égale à : 𝑀 = 𝑹𝒅 × 𝟖 = 𝟖𝟕, 𝟖 𝒕. 𝒎/𝒎𝒍 = 𝟖𝟕, 𝟖𝒌𝑵. 𝒎/𝒎𝒍
Calcul du moment réduit
Mμ = 87,8 × 10−3 = 0,087MN.m/ ml

h= 0,3m; b=3m d= 0,9h = 0,27m; fbu= 17MPA
Mu
μu = Avec ;
b0 ×d²×fbu
87,8×10−3
μu = = 0,023 𝜇𝑢 ≤ 0,186 → 𝑝𝑖𝑣𝑜𝑡 𝐴
3×(0,9×0,3)²×17
𝜶𝒖 = 𝟏, 𝟐𝟓 × (𝟏 − √𝟏 − 𝟐 × 𝜇𝑢 ) = 0,025 ;
𝐌 87,8×10−3 ×1,15
𝐀𝐬𝐭 = 𝐝(𝟏−𝟎,𝟒𝛂𝐮 =
𝐮 )×𝐟𝐬𝐮 0,27×0,27×500
Ce qui nécessite une section d’armatures A = 7,75 cm²/ml,

Soit 7 HA 12/ml totalisant 7,92 cm².
Annexe 5 : Etude du mur en aile
Fig : Schéma du mur avec les forces agissantes

 Calcul des sollicitations
1 𝜋 𝜑
Poussée des terres : 𝑃𝑎 = 2 × 𝑘𝑎 × 𝛾 × 𝐻 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘𝑎 = 𝑡𝑔2 ( 4 − 2 ) = 0.33
Désignation Section Bras de Force Moments Forces Moments

(m²) levier(m) verticale verticaux horizontales horizontaux
(kN/ml) (kN.m) (kN/ml) (kN.m)
Mur 0,96 0,6 24 14,4

Semelle 0,66 1,1 16,5 18,15
Terre derrière 4,64 1,475 92,8 136,88
le mur
poussée de 1,17 40,425 47,1625
terre
Surcharge q 1,75 11,55 20,2125
Total 133,3 169,43 51,975 67,375
 Stabilité du mur vis-à-vis du renversement

∑ 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑀𝑣
= ≥ 𝐹𝑠 = 1,5
∑ 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑟𝑒𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑀ℎ
169.43
𝐹𝑠 = = 2,51
67.375
𝐹𝑠 = 2,22 > 1,5 Donc le mur est stable vis-à-vis du renversement
 Stabilité du mur vis-à-vis du glissement

𝐶 × 𝐵 + ∑ 𝐹𝑣 × 𝑡𝑔𝛿
𝐹𝑠 = > 1,5 𝛿 = 𝜑 𝑐𝑎𝑟 𝑚𝑢𝑟 𝑐𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑒𝑣𝑒𝑟
∑ 𝐹ℎ
133.3×𝑡𝑔30
𝐹𝑠 = =1,89
51,98
𝐹𝑠 > 1,5 Donc le mur est stable vis-à-vis du glissement
 Stabilité du sol de fondation

Il est question ici de calculer l’excentricité de la résultante des forces sur le sol par rapport à
l’axe de la semelle.
 Vérification de l’excentricité
𝐵 𝐵 𝑀𝑠−𝑀𝑟 169,43−67,38
𝑒≤ Avec 𝑒 = 2 − 𝑑 et 𝑑= ∑ 𝐹𝑣
= = 0,766𝑚
3 133,3
2,2
𝑒= − 0,766 = 0,33𝑚
2
𝐵
𝒆 = 𝟎. 𝟑𝟑 < = 0,37 Alors la résultante se trouve dans le tiers central et l’excentricité est
6
vérifiée.
 Vérification du poinçonnement de la semelle
Il est question pour nous ici de calculer Qref et le comparer à la contrainte admissible du sol.
Pour les semelles rectangulaires, on peut se servir de la méthode de Meyerhof, qui prend en
compte une largeur réduite (B - 2e), où e est l’excentrement des charges Q, c’est-à-dire la
distance de son point d’application par rapport au centre. La contrainte q est alors la contrainte
uniforme
𝑄 133,3
𝑞𝑟𝑒𝑓 = = = 86.56 𝑘𝑃𝑎
𝐵 − 2𝑒 2,2 − 2 × 0,33
 Dimensionnement du mur en aille

 Étude de la section en voile
Cette section est dimensionnée en section composée à l’ELS
Force Moments Forces Moments
Section Bras de
Désignation verticale verticaux horizontales horizontaux
(m²) levier(m)
N° (kN/ml) (kN.m) (kN/ml) (kN.m)
1 Mur 0,96 0,60 24,00 14,40

4 poussée de terre 1,07 33,79 36,04
5 Surcharge q 1,60 10,67 17,07
total 24,00 14,40 44,46 53,11
𝑀 = 53.11 𝑘𝑁. 𝑚
{ }
𝑁 = 24 𝑘𝑁
Le calcul de la section d’armature se fait en flexion composée avec un effort, normal de
compression
 Calcul de l’excentricité
𝑀 53,11
𝑒𝐴 = = = 2,21𝑚
𝑁 24
4ℎ0 = 4 × 0,3 = 1,2𝑚
𝑒𝐴 > 4ℎ0 → 𝐹𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒
Donc on peut négliger la contribution de l’effort normal de compression et les calculs peuvent
se mener en flexion simple.
Données
Hauteur utile des aciers
d= 0,27 m
tendus
comprimés
Contrainte de compression du béton ( 0.6 x Fc28 ) bc 18 MPa
Contrainte limite de traction du béton 0.6 + ( 0.06 x Fc28 ) Ft28 = 2,40 MPa
FP = mini ( 2/3 Fe ; maxi ( 1/2 Fe ; 110 x ((  x Ftj )^1/2
Contrainte limite de traction des aciers
)))
FTP = 0.80 x st ( FP ) st  215,56 MPa
0.5 x bc x b x  ( 1 - (  / 3 ))
Moment résistant du béton de service Mrbser = 0,297 MN.m
x d²
=>> Aciers comprimés
Pas d'aciers comprimés
nécessaires
si aciers comprimés
nécessaires =>>
[ Mrbser / (st x Zb )] + [( Mser

- Mrbser ) /
(st x ( d - d' ))] Ast = 11,20 cm²
Choix d'une section commerciale Lit n° 1 Choix 1 : 10 HA 12
Lit n° 2 Choix 2 :
Lit n° 3 Choix 3 :
( Mser - Mrbser ) / ( sc x ( d -
d' ))
Choix d'une section commerciale Lit n° 1 Choix 1 :
Lit n° 2 Choix 2 :
Lit n° 3 Choix 3 :
FP = (3 cm² par mètre de
parement)
FTP = (5 cm² par mètre de
Choix :
parement)
 Étude de la semelle
 Calcul du moment résultant : 𝑀𝑅 = 𝑀𝑉 − 𝑀𝐻
𝑀𝑅 = 150,55 − 67.58 = 82.97 kN. m
𝑀 = 82.97 𝑘𝑁. 𝑚
{ }
𝑁 = 120.50 𝑘𝑁
𝑀 82.99
 Calcul de l’excentricité 𝑒𝐴 = = 120.50 = 0.69𝑚
𝑁
𝐵 2𝐵
= 0.67𝑚, = 1.34
3 3
𝐵 2𝐵
Le point A étant considéré comme l’origine, si : ≤ 𝑒𝐴 ≤ , alors la résultante des
3 3
forces se trouve dans le tiers central et par conséquent la section est considérée comme
entièrement comprimée.
0.67 ≤ 𝑒𝐴 = 0.69 ≤ 1.34
Donc la section est entièrement comprimée et la répartition des contraintes sous la fondation est
trapézoïdale, et cette contrainte se calcule de la manière suivante :
∑ 𝐹𝑣 120,50
 𝜎 = 2×𝑒 = = 87.32 𝑘𝑁/𝑚²
𝐴 2×0.69
 Charges sur le talon

𝑃 = 20 × 3.2 + 10 = 74 𝑘𝑁/𝑚²
Fig : Semelle avec les charges agissantes
Désignation Patin Talon

Moment (kN.m) 8.84 59.35
Section d’armature 3.73 12.53
Données
d= 0,27 m
tendus
comprimés
(si nécessaire) d' = 0,05 m
Conditions de fissuration (1) FP , ( 2 ) FTP Type : 1
Contrainte de compression du béton (0.6 x Fc28) bc 18 MPa
Contrainte limite de traction du béton 0.6 + (0.06 x Fc28) Ft28 = 2,40 MPa
FP = mini (2/3 Fe ; maxi (1/2 Fe ; 110 x ((  x
Contrainte limite de traction des aciers
Ftj )^1/2 )))
FTP = 0.80 x st (FP) st  215,56 MPa
Coefficient de la fibre neutre bc / (bc + (st / 15))  0,556
Bras de levier du couple interne d - (y / 3) Zb = 0,220 m
0.5 x bc x b x  (1 - ( 
Moment résistant du béton de service Mrbser = 0,297 MN.m
/ 3 )) x d²
=>> Pas d'aciers
comprimés
Système d'armatures
si Mrbser < Mser
retenu
=>> Aciers comprimés
Pas d'aciers comprimés
nécessaires
si pas d'aciers
Section des aciers tendus
comprimés =>>
si aciers comprimés
nécessaires =>>
[ Mrbser / (st x Zb )] + [(
Mser - Mrbser ) /
(st x (d - d’))] Ast = 12,52 cm²
Lit n° 2 Choix 2 :
Lit n° 3 Choix 3 :
15 x [ ( bc x ( y - d' )) / y
Contrainte des aciers comprimés sc 0,00 MPa
]
( Mser - Mrbser ) / ( sc
x ( d - d' ))
Lit n° 2 Choix 2 :
Lit n° 3 Choix 3 :
FP = ( 3 cm² par mètre
de parement )
FTP = ( 5 cm² par mètre
Choix :
de parement )
Mser - Mrbser < 0.4 x
Vérification vérifié
Mser
Ast réelle =13,85 cm²
Annexe 6 : Vérification des contraintes et déformations dans le logiciel ALIZE LCPC

 Modélisation de la structure de chaussée
La modélisation de la chaussée pour les calculs mécaniques selon la démarche du

dimensionnement rationnel s’appuie sur la représentation de la structure par une superposition
des couches à comportement élastique, isotrope et linéaire. Les paramètres mécaniques d’entrée
pour cette modélisation pour chaque matériau sont :
- l’épaisseur H ;
- le module de Young E du matériau ;
- le coefficient de poisson du matériau ;
- les conditions d’interface au sommet et à la base de la couche, caractérisant le type de
contact avec les couches adjacentes supérieures et inférieures.
-
 Détermination du module de Young
La classe de plateforme étant de S4, nous considérons un CBR de 28. Son module de
Young est pris égal : 𝐸 = 5 𝐶𝐵𝑅
𝐸 = 5 × 28 = 140 𝑀𝑃𝑎
 Prise en compte du comportement non linéaire des GNT
Les modules de Young des autres couches sont déterminés par la relation :
𝐸𝑛 = 𝐸𝑛−1 × 𝐾
Avec :
- En : module de la couche considérée
- En-1 : module de la couche inferieure
- K : coefficient variant entre 2 et 3 en fonction de la catégorie du GNT
Trois catégories de GNT sont données dans le tableau suivant (Guide technique de conception
et dimensionnement des structures de chaussée » du SETRA-LCPC) en fonction des de leurs
caractéristiques et leur emploi.
Catégorie 1 2 3
K 3 2.5 2
E limite (MPa) 600 400 200
𝐸 = 140 → 𝐶𝑎𝑡𝑒𝑔𝑜𝑟𝑖𝑒 3 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘 = 2
Le module de Young obtenus pour chaque couche est présenté dans le tableau suivant :
Tableau définition des Valeurs du module de Young

Couches de chaussée Module de Young (MPa)
Couche de base 560
Couche de fondation 280
Plateforme support (couche de forme) 140
Compte tenu de la qualité des matériaux et du type de trafic (T1), nous prendrons les modules
correspondants à cette classe :
- 300 MPa pour la couche de base;
- 200 MPa pour la couche de fondation;
- 140 MPa pour la plateforme.
 Étape du dimensionnement
Pour mieux dimensionner une chaussée, le choix des paramètres à retenir demeure une
étape déterminante. En ce qui nous concerne, tous les calculs seront faits en nous référant aux
prescriptions du « Guide technique de conception et dimensionnement des structures de
chaussée » du SETRA-LCPC. Apres avoir méticuleusement et judicieusement choisi nos
paramètres, nous passerons ensuite à la détermination des contraintes et des déformations.
Pour se faire, nous procéderons de la manière suivante :
- Détermination au préalable des sollicitations admissibles dans les différents matériaux
en utilisant les lois de fatigues ;
- Ensuite le calcul des sollicitations dans la structure ;
- Enfin la vérification du niveau des contraintes et des déformations calculées en aval,
tout en nous assurant que ces dernières demeures strictement inferieures aux contraintes
et déformations admissibles.
 Hypothèses de dimensionnement
La modélisation sur Alizé-LCPC a été faite en considérant les hypothèses suivantes :

- Les épaisseurs des couches H considérées sont celles retenues lors du dimensionnement
avec la méthode CEBTP,
- Le coefficient de poisson ν sera pris égal à 0,35 pour toutes les couches ;
- Toutes les interfaces entre les couches seront considéré collées.
 Calculs des contraintes admissibles sur le sol support
Pour la détermination de cette contrainte au niveau supérieur de la plateforme, nous

appliquons la formule semi empirique de Kerkhoven et Dormon donnée par CEBTP. Cette
formule s’articule sur deux paramètres essentiels à savoir le charge (NE) et le CBR, dont
l’expression est la suivante :
0,3×𝐶𝐵𝑅
𝜎𝑧,𝑎𝑑𝑚 = 1+0,7×log(𝑁𝐸)
Avec :
- CBR = 28
- NE = 9,0338E+4
 Calculs de déformation admissible du sol support et des matériaux de la chaussée

- Déformation admissible du sol support
La déformation verticale admissible est donnée par la formule de l’ouvrage « conception et

dimensionnement de structure de chaussée » du SETRA, édition 1998, en considérant une
chaussée à moyen ou fort trafic, comme suit :
𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑁𝐸 = 𝑁 × 𝐶𝐴𝑀 Or CAM(GNT) = 1 donc NE = N
𝐴 = 16000 𝑠𝑖 𝑁𝐸 < 250000

Avec { Alors 𝐴 = 16000 𝑐𝑎𝑟 𝑁𝐸 = 9,0338𝐸 + 4
𝐴 = 12000 𝑠𝑖 𝑁𝐸 > 250000
- Déformation admissible des matériaux de la chaussée
 Caractéristique graveleux latéritique pour couche de fondation

Coefficient d’agressivité trafic moyen et fort : CAM (GNT)= 1
Nombre équivalent d’essieux de référence :
NE = N x CAM AN: NE = 6,57 .104 x 1 = 9,0338E+4 essieux
Risque :
r = 5%
Pente de la droite de fatigue :
b = -0,222
Coefficient d’agressivité du trafic :
A = 16 000
 calcul des contraintes admissible et déformations de la couche de

fondation en graveleux latéritique
0,3 × 𝐶𝐵𝑅
𝜎𝑧,𝑎𝑑𝑚 =
1 + 0,7 × log(𝑁𝐸)
0,3 × 58
𝜎𝑧,𝑎𝑑𝑚 = = 3.90
1 + 0,7 × log(6,57 . 104 )
𝜀𝑧,𝑎𝑑𝑚 𝑠𝑜𝑙 = 0,012 x (9,0338 × 104 )−0,222 =1270,33
Apres calculs, nous avons trouvé les résultats consignés dans le tableau ci-dessous :
Tableau : valeur admissibles des contraintes et des déformations
Désignation Résultats
Trafic équivalent PL 9,033 .104
𝜀𝑧,𝑎𝑑𝑚 (𝑠𝑜𝑙)(𝑒𝑛 𝜇def) 1270,33
𝜎𝑧,𝑎𝑑𝑚 (𝑠𝑜𝑙)(𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎) 1,88
𝜀𝑧,𝑎𝑑𝑚 (𝐺𝐿𝑁 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛)(𝑒𝑛 𝜇def) 1270,33
𝜎𝑧,𝑎𝑑𝑚 (𝐺𝐿𝑁 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛)𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎 3.90
𝜀𝑧,𝑎𝑑𝑚 𝐺𝐿𝑁 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑏𝑎𝑠𝑒(𝑒𝑛 𝜇def) 1270,33
𝜎𝑧,𝑎𝑑𝑚 (𝐺𝐿𝑁 𝑏𝑎𝑠𝑒)𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎 3.90
 Vérification
La vérification avec alizé portant des épaisseurs retenues, dont le récapitulatif est donné
par le tableau suivant :
Tableau : résultats de la vérification des déformations avec alizé

Désignation Résultats Valeurs Observations
admissibles
𝜀𝑧,(𝑠𝑜𝑙)(𝑒𝑛 𝜇def) 684,5 1270,33 OK
𝜎𝑧,(𝑠𝑜𝑙)(𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎) 0,097 1,88 OK
𝜀𝑧,(𝐺𝐿𝑁 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛)(𝑒𝑛 𝜇def) 1153,4 1270,33 OK
𝜎𝑧,(𝐺𝐿𝑁 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛)(𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎) 0,239 3.90 OK
𝜀𝑧,𝑎𝑑𝑚 𝐺𝐿𝑁 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑏𝑎𝑠𝑒(𝑒𝑛 𝜇def) 904,8 1270,33 OK
𝜎𝑧,𝑎𝑑𝑚 (𝐺𝐿𝑁 𝑏𝑎𝑠𝑒)𝑒𝑛 𝑀𝑃𝑎 0,657 3.90 OK
A travers le tableau ci-dessus nous remarquons les comparaisons faites entre les valeurs
induites et les valeurs admissibles des déformations ainsi que celles des contraintes. Nous
constatons que toutes les valeurs des déformations et des contraintes réelles induites sont
inferieure et aux valeurs des déformations et des contraintes admissibles.
Ainsi nous retiendrons pour notre chaussée la structure suivante :
- 20 cm de graveleux latéritique naturel pour la couche de base ;
- 20 cm de graveleux latéritique naturel pour la couche de fondation;
- Plateforme en graveleux latéritique naturel de type S
ANNEXE 7
Plans de coffrage des ouvrages
Canal rectangulaire de raccordement rive droite Canal rectangulaire de raccordement rive gauche
longueur moyenne = 21 m longueur moyenne = 29 m
E C
Joints waterstop Canal primaire rectangulaire Joint waterstop
(Tous les 10.90m)
2 2
E 1 1
TN
AMONT
RIVE DROITE AMONT C RIVE GAUCHE
E
275.10
A A
Joint waterstop Joint waterstop D D

(Tous les 9.30m) (Tous les 9.30m)
Plateforme de Plateforme de
Joints waterstop Joints waterstop
croisement croisement
Joint bitumineux Joint bitumineux

et de 1,25 m de hauteur et de 1,25 m de hauteur
B 275.10 B
275.10
TN TN
AVAL Blocage en gabions de 2x1x0.50 AVAL
E 1% 0
Blocage en gabions de 2x1x0.50

AVAL
C
KENFACK TEFFO Bris Hermann Date : NOVEMBRE2018

OUVRAGE DALOT CANAL PORTE
DOCUMENTS
Master 2 GC -ROA ETUDE ET DIMENSIONNEMENT D'UN DALOT CANAL PORTE ET LA PISTE DU
FONDATION 2IE FASO INGENIERIE MEMOIRE DE FIN D'ETUDES
THEME
01 BP 594 Ouagadougou 01 09 BP 1222 Ouagadougou 09

1/200
PERIMETRE IRRIGUE EN RIVE GAUCHE DU BARRAGE DE SOUM
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;................. VUE EN PLAN ET COUPE A A
Promotion 2017 / 2018 E-mail : fasoingenierie@gmail.com 5.1-EC(A)
Canal rectangulaire de raccordement rive droite Canal rectangulaire de raccordement rive gauche
longueur moyenne = 21 m longueur moyenne = 29 m
E C
10
Canal primaire rectangulaire 10
1 1
2 2
E 1 1
TN
AMONT
RIVE DROITE AMONT C RIVE GAUCHE
E
275.10
A A
Joint waterstop Joint waterstop D D

Plateforme de Plateforme de
Joints waterstop Joints waterstop
croisement croisement
Joint bitumineux Joint bitumineux

et de 1,25 m de hauteur et de 1,25 m de hauteur
B 275.10 B
275.10
TN TN
AVAL Blocage en gabions de 2x1x0.50 AVAL
E 1% 0
Blocage en gabions de 2x1x0.50

AVAL
C

DOCUMENTS
THEME

1/200
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;................. VUE EN PLAN ET COUPE B B
Promotion 2017 / 2018 E-mail : fasoingenierie@gmail.com 5.1-EC(B)
Cote fond
canal
277.60
C
3
2
TN AVAL
Cote radier AMONT
275.10
1/1
1%0
Gabion de blocage
2x1x0.50 5
5
1 1 C
2
Balises 1
Murets parapets
3 3
2 2
1 1
1 1

DOCUMENTS
THEME

1/100
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;................. COUPE CC-DD-EE
Promotion 2017 / 2018 E-mail : fasoingenierie@gmail.com 5.1-EC(C)
Potelets de 1.25 m en HPE de 100
(espacements de 2 m)
(espacements de 50 cm)
(espacements de 50 cm)

DOCUMENTS
THEME

1/25
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;................. DETAIL A
Promotion 2017 / 2018 E-mail : fasoingenierie@gmail.com 5.1-EC(D)
ANNEXE 8
Plans de ferraillage des ouvrages
DOCUMENTS
THEME
PLAN DE FERRAILLAGE
1/100
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;................. Radier et tablier
Promotion 2017 / 2018 E-mail : fasoingenierie@gmail.com 5.1-EF(F)
B
C
3
2
TN AVAL
DOCUMENTS
THEME
PLAN DE FERRAILLAGE
1/50
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;................. COUPE A A
A
DOCUMENTS
THEME
PLAN DE FERRAILLAGE
1/50
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;................. COUPE B B
Ferraillage pour 1 ml de canal
COUPE TRANSVERSALE CANAL RECTANGULAIRE 250x160
KENFACK TEFFO Bris Hermann Date : DECEMBRE2018
DOCUMENTS
THEME
PLAN DE FERRAILLAGE
1/100
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;.................
Promotion 2017 / 2018 E-mail : fasoingenierie@gmail.com 1
PLAN DE FERRAILLAGE DU DALOT
DOCUMENTS
FONDATION 2IE FASO INGENIERIE MEMOIRE DE FIN D'ETUDES 1 x 3,50 x 1,60 m
THEME

1/2.5
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;................. dalot de franchissement du CP
Promotion 2017 / 2018 E-mail : fasoingenierie@gmail.com 1/3
ANNEXE 9
Profil combiné de la piste (tracé en plan et profil
en long) et Profil en travers type de la piste
PROFIL COMBINE DE LA PISTE
DOCUMENTS
THEME

1/2.5
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;.................
DOCUMENTS
THEME

1/2.5
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;.................
DOCUMENTS
THEME

1/2.5
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;.................
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1/2.5
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;.................
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1/2.5
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;.................
DOCUMENTS
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1/100
Fax : (221) 25 49 20 01 Fax : ...............;;;;;;;;;;;;;................. COUPE CC-DD-EE
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KENFACK TEFFO Bris Hermann

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ETUDE ET DIMENSIONNEMENT D’UN DALOT CANAL –

PORTE ET LA PISTE DU PERIMETRE IRRIGUE EN RIVE

MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR 2IE AVEC GRADE DE

Présenté et soutenu publiquement le10 Janvier 2019 par :

Directrice de mémoire : Mme. Marie Thérèse MBENGUE / GOMIS (enseignante en

Structure d’accueil du stage : Faso Ingénierie

Jury d’évaluation du stage :

Président : Dr. Lawani MOUNIROU

Institut International d’Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO

Ce document est dédié à :

Mon Père feu KENFACK Joseph

La réalisation de ce rapport n’aurait pas été possible sans le concours multiforme de

Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’exécution du Projet de Développement Hydro

This study is part of the implementation of the Agricultural Development Project of

LISTE DES ABREVIATIONS

2IE : Institut International d’Ingénierie, de l’Eau et de l’Environnement

LISTE DES SYMBOLES ET NOTATIONS

5.1.3.2. Dimensionnement structural du dalot ............................................................... 20

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : avantages et inconvénients des ponts cadres et portiques ..................................... 14

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Présentation de la zone du projet ............................................................................... 7

II. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET LA

2.1. Présentation de la structure d’accueil

Faso Ingénierie (FI) est un Cabinet d’Ingénierie, d’Assistance Technique et de Recherche

2.1.1. Domaines de compétence

2.1.2. Organisation de Faso Ingénierie

2.2. Présentation de la zone d’étude

Figure 1 : Présentation de la zone du projet

Figure 2 : Plan de situation de l’aménagement en rive gauche du barrage

2.2.1. Climat et pluviométrie

de mousson d’intensité relativement faible, sauf en début et en fin d’hivernage. En

III. PRESENTATION DU PROJET

3.3. Objectifs de l’étude

Il s’agira de réaliser l’étude de la piste principale du périmètre irrigué en rive gauche du

3.3.2. Objectif spécifiques

 Etudier et dimensionner les ouvrages de franchissements sur la piste;

Le présent document s’articulera autour de quatre chapitres :

 Le premier chapitre porte sur les généralités notamment sur la présentation de

La conclusion et les recommandations vont de clore le document.

3.4. Données de base

Figure 3 : Plan de situation du projet

IV. METHODOLOGIE DE CONCEPTION

V. ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE

5.1. Etude technique des ouvrages de franchissement

5.1.2. Etude technique des variantes

5.1.2.2. Variante 2 : Ponts cadres PICF

5.1.2.3. Variante retenue

Tableau 1 : avantages et inconvénients des ponts cadres et portiques

DESIGNATION AVANTAGES INCONVENIENTS

5.1.3. Etude technique de la variante retenue

 Caractéristiques du barrage de Soum

Débit de crue de projet 1 120 m3/s

Figure 4 : Fonctionnement en sortie noyée

 Lorsque le niveau d'eau à l'exutoire immédiat de l'ouvrage est en dessous du bord

Figure 5 : Fonctionnement en Sortie libre

 Section hydraulique du dalot

Tableau 3 : Vérification de la section hydraulique du dalot

DESIGNATION FORMULES UNITE RESULTATS

Débit de projet retenu m3/s 300

Vérification 𝐻1 ≤ 1,25𝐷 2,31< 2,75 Vérifiée

3) Détermination de la pente critique Ic

Tableau 4 : Tableau des variantes