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Physique Nucléaire 23:35 1

Plan du cours
I. Généralités
II. Le noyau atomique
III. Stabilité nucléaire et bilan énergétique
IV. Décroissance radioactive
V. Cinématique des réactions Nucléaires
1) Etude dans le laboratoire
2) Eude dans le centre de masse
3) Diffusion élastique (rappels)
4) Section efficace
VI. Interaction rayonnement matière
VII. Relativité restreinte

SMP S5 UCD - El Jadida - Pr. Benjelloun 06/10/2018


Physique Nucléaire 2

Réactions Nucléaires
Cinématique

SMP S5 UCD - El Jadida - Pr. Benjelloun 06/10/2018


Réactions Nucléaires

On appelle réaction nucléaire tout processus d'interaction entre une particule X


(ou un noyau) avec une particule a (ou un noyau):

a+X b+Y

X(a , b)Y
Noyau
lourd
Cible Noyau léger ou
Projectile
particule

1
1 H  126 C  12 H  116 C
12
C ( p, d ) 116 C
6

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Réactions Nucléaires

Dans la pratique, les projectiles sont :


 des particules élémentaires (p, n, γ, électrons..)
 des noyaux légers (deutons, tritons, particules α).

a+Xb+Y

Réactions de diffusion Réactions nucléaires

diffusion élastique Réactions directes


X+aa+X X + a  b + Y*
diffusion inélastique Réaction par noyau composé
X + a  a + X* X + a  C  b + Y*

a+X cinématique b+Y

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Réactions Nucléaires

En physique, une loi de conservation exprime qu'une propriété mesurable


particulière d'un système physique reste constante au cours de l'évolution de
ce système.
a+X b+Y

Système initial Système final


Lois de conservation

la charge électrique
nombre de nucléons
conservation de la masse
conservation de l'énergie totale
la quantité de mouvement
moment angulaire
.
D’AUTRES LOIS
.
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Conservation de l'énergie totale

E  E i f

L'énergie totale, dans un état donné, est la somme de l'énergie interne et de


l'énergie cinétique des particules.
E  T  m0 c 2

La conservation de l'énergie totale conduit à l’expression suivante

 T  m
i 0,i c 2    T f  m0, f c 2 

On défini le bilan énergétique par la quantité Q qui est égale à la différence


entre l’énergie cinétique du système final et l’énergie cinétique du système
initial
Q    m0,i c 2     m0, f c 2  Q   T f    Ti 

Q > 0 exoénergétique Q < 0 endoénergétique

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Cinématique des réactions nucléaires


Dans le laboratoire, une réaction nucléaire est une collision entre un noyau
projectile (1) animée d'une vitesse v1, de masse m1 et d'énergie cinétique T1 qui
s'approche d'un noyau cible (2) de masse m2 (généralement au repos)

Système initial Système final


v3
 m1 , T1   (m2 , 0)  m3 , T3    m4 , T4 
v2=0 m3
v1

m1
m2
m4
v4
Énergie T1  m1c    T2  m2 c    T3  m3 c    T4  m4 c 
2 2 2 2

   
Quantité de mouvement totale p1  p2  p3  p4

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Cinématique des réactions nucléaires


Étude dans le laboratoire Impulsion
  
 p1  p3  p4
m3v3

m1v1 m2  m1v1  m3v3 cos  m4 v4 cos 

  0  m3v3 sin  m4 v4 sin 

m4 v4 Energies cinétiques

relation angulaire entre ψ et ζ


 m T 1/2   m T 1/2 cos   m T 1/2 cos 
 m4T4 
1/2
 11 3 3 4 4
sin    sin  
 33  4 4  sin 
1/2 1/2
 3 3 
m T  0  m T sin   m T

 m1T1    m3T3   2  m1T1m3T  cos   m4T4 


1/2
Impulsion

Énergie m c1
2
 T1    m2 c 2    m3c 2  T3    m4 c 2  T4 

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(m3  m4 )T3  2(m1m3T1 cos 2  )1/2 T31/2  (m1  m4 )T1  m4Q  0


(m1m3T1 )1/2 (m1  m4 )T1  m4Q
r s
(m3  m4 ) (m3  m4 )
T3  (2r cos )T31/2  s  0

 s 
T3
1/2
 r  cos  cos   2 
2

 r 

m4
Si Q > 0 et T1=0 r  0  T3   s  T3  Q
m3  m4
 s 
Si Q > 0 et m4 > m1  s 0T 3
1/2
 r  cos  cos   2 
2

 r 

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Étude dans le centre de masse m3 ,W3


m3
  kf 
 mi GM i  0
 m4
m1 ,W1
m2 , W2


 m
ki  1
GM i  
 mi dt   mi W i  0 m2
Énergie cinétique
m4 ,W4
1
Ui  mW
i i
2

Ceci traduit que l'impulsion totale dans le cdm est nulle 2


 
m3W 3  m4 W 4    

Conservation de l’Énergie Q  U 3  U 4   U1  U 2 

Energies cinétiques des particules (1) et (2) : U totale  U1  U 2 

1 ki 1
U1  T1 U 2  T1 U totale  T1
1  ki  1  ki  1  ki
2 2

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énergies cinétiques des particules (3) et (4)


kf
U 3  U totale  Q 
1 U 4  U totale  Q 
1  k f  1  k 
f

Énergie seuil de réaction

Si réaction endothermique (Q < 0) U 3  0  U tot  Q   0  U tot  Q


1 1
U tot  T1  T1  Q
ki 
m1 1  ki 1  ki
m2
 T1, s  Q (1  ki )

Si une des particules de la voie de sortie est produite dans un état excité à
l'énergie E*
T1, s   Q0  E * (1  ki )

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Energie
EY*  U a , X  Q

U a , X  U b ,Y  EY*  Q
U b ,Y

m b  mY*  c 2
U a , X  EY*  Q

U a, X 
Ta  Ta , s  1  ki  EY*  Q 
U a, X
EY*

1
U a, X  Ta U a, X  Q
1  ki  mb  mY  c 2
U a, X Q Ta  Ta , s  Q 1  ki 

 ma  mX  c 2

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Diffusion élastique a+Xa+X

L'interaction entre deux particules chargées se traduit par la présence d'une force
 1 Z1Z 2  m1 Vv1'
m
F ur 1 3

4 0 r 2

m11vV11
m m2
m2
Étude dans le Laboratoire

m1  m3
Q0 T4  T3  T1  0
'

m2  m4 mm22vV42

m1v1  m1v3 cos  m2 v4 cos  Si on fixe ζ


  
0  m1v3 sin  m2 v4 sin  T3  T1 1 
4k
cos  
2

  k  1
2
T1  T3  T4 
m1 sin 2
k tg 
m2 k  cos 2

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Diffusion élastique Si on fixe ψ


Cas général
m1  m3 m1
k Q0
m2  m4 m2

m24))TT33 2(
(m13  m 2(mm1mm
1TT
1
1 3 1
cos
cos ) ) T3T3  (m(1m1 m
2 2 1/21/2 1/21/2
2m 1 0 m4Q  0
)T41)T
(m  m )T
s s  (1m1  2m4 1)T1  m4Q
1/2
1/2
((mm11mm1T3T )
1 1)
rr 
((mm1 3mm2 )4 ) (m1 (mm23) m4 )
 
1/2
T
T3  T(2rcos
(2 
r )T
cos
1/2
3 )T s 
1/2

0 s  0 T 1/2
 1
k cos  1  k 2
sin 2

k 1
3
3 3

si k >1, deux solutions physiquement acceptables pour les valeurs de ψ comprises entre 0
et  max  arcsin 1/ k 

si k < 1, une seule valeur acceptable physiquement T3 


T1
k 1
k cos  1  k 2 sin 2  
si k << 1 c’est à dire que la particule cible a une masse plus grande que la particule
projectile
T3  T1 cos T4  kT1 sin

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Étude dans le centre de masse m3 ,W3


m3
  kf 
 mi GM i  0
 m4
m1 ,W1
m2 , W2


 m
ki  1
GM i  
 mi dt   mi W i  0 m2
Énergie cinétique
m4 ,W4
1
Ui  mW
i i
2

Ceci traduit que l'impulsion totale dans le cdm est nulle 2


 
m3W 3  m4 W 4    

Conservation de l’Énergie 0  U 3  U 4   U1  U 2 

Energies cinétiques des particules (1) et (2) : U totale  U1  U 2 

1 k 1
U1  T1 U 2  T1 U totale  T1
1  k  1  k  1 k
2 2

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énergies cinétiques des particules (3) et (4)

1 k 1
U 3  U totale U 4  U totale U totale  T1
1  k  1  k  1 k 
m1vG

1 k  
U1  T1 U 2  T1 m1w1' m1v1'
1  k  1  k 
2 2

U1  U 3 U2  U4   
m2 w2' 
m2 v2'
 
p1  p3 p2  p4

m2 vG
    (   ) / 2
w1  w3  w '
1 w2  w4  w '
2
Projection des impulsions de m1
Relations des vitesses sin 
tg 
      k  cos 
v1  w1  vG 0  w2  vG
        (   ) / 2
v1'  w1'  vG v2'  w2'  vG sin 2
tg 
k  cos 2
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Relation entre paramètre d’impact et angle de diffusion
Paramètre d’impact et distance minimum
d'approche (Voir chapitre 1)
a

 e 2 Z1Z 2 m1 e 2 Z1Z 2
a
a  b cot( / 2)
m1 4 0 U1  4 0 T1 2
a a2
d   b2
2 4

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Energie de la barrière coulombienne


A la distance minimum d'approche d


d  r0 A11/3  A21/3  Les noyaux étant chargés, ils se repoussent

 2
1 Z1Z 2 e r
F
Interaction forte 4 0 r 2 r

rd
R  r0 A1/3

rd
 
Pour réaliser la réaction, il faut fournir un travail (énergie) dW  F .dr   Fdr
R1  R2

C’est-à-dire il faut vaincre la barrière EB  



 Fdr
2
1 Z1Z 2 e 1 Z1Z 2 e 2
EB  EB 

4 0 r0 A11/3  A21/3  
4 0 0.5  1.36 A11/3  A21/3 
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Section efficace
Considérons une feuille de surface
A A et d’épaisseur dx contenant N
noyaux de rayon R.

Considérons une particule ponctuelle


se dirigeant vers la feuille

La probabilité pour que la particule


touche un noyau est

Surface favorable N R 2
dp  dp 
Surface totale A
N
dx dp   R 2 dx  n dx
Adx
n est nombre d’atomes/cm3 et σ est la section efficace (cm² ou barn)
1b  1024 cm 2
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Section efficace

On exprime le concept de section efficace, σ comme


, la probabilité d'existence
d'une réaction nucléaire entre un noyau projectile et un noyau cible

Soit un flux φ de projectiles (nombre


A /cm²/s) de section S, qui tombe sur un
échantillon contenant n atomes /cm3 et
d'épaisseur dx on aura
S • nx = n S dx atomes cibles,
• S nombre de projectiles par seconde
I I - dI
Le nombre total de réaction par unité
de temps sera:
R   S dp
R   n dx    S 
dx
R  P I
Ou I est intensité du faisceau (A), et P la probabilité pour qu'il y ait une
interaction lors du passage du faisceau à travers une tranche dx de la cible

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Lors du passage du faisceau à travers la tranche dx, l'intensité du faisceau a


varié de dI   PI  dI
   n dx
dI    n dx   I  I
En intégrant sur toute l'épaisseur d de la cible, on obtient l'intensité du
faisceau après traversée de la cible
I  I 0 exp( n d )
Donc le nombre interactions total par seconde est
I  I 0.  I  I 0 (1  e  N d )  I
   
n d  1  I 0  nd
nombre d'interactions /seconde

(nombre de particules incidentes/seconde)(nombre de noyaux cible /cm 2 )


 nombre d'interactions /seconde  / (nombre de noyaux cible)
flux de particules incidentes

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Section efficace différentielle

Placé dans une position le détecteur permet de dénombrer le nombre dI' de particules
qui le traverse sous un angle solide dΩ .

I '  I 0 nx  dI '  I 0 nxd


dσ est la section efficace différentielle interaction

 d 
d   ( )d     d
Détecteur  d   Lab
cible ψ
n0 
 tot    ( )d     ( )2 sin d
0

( ) donne la distribution angulaire des événement mesurées dans le laboratoire et


s'exprime en barn par stéradian.
La section efficace totale est la même aussi bien dans le référentiel du laboratoire que
dans celui du centre de masse.
 ( ) sin  d
 ( )d  Lab   ( )d  cdm  
 ( ) sin d
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Dans la vraie expérience, nous ne pouvons pas mesurer le nombre de particules


diffusées à un certain angle, mais plutôt entre θ et θ + dθ. Ceci correspond au
paramètre d'impact b et b + db

La section efficace coulombienne


est assimilée à la surface d'un
disque de rayon b dθ
  b 2
b b+db θ
d  2 bdb b2
 d 
d   ( )d     d
 d  cdm
 d  a  e2 m p Z p Z c 
2 bdb    d  b  cot( / 2) a 
 d  cdm 2  4  T
 0 p 
2
 d  b db  d   mp Z p Zce2
 1
        
 d  cdm sin  d  d  cdm   4 0Tp ( 2)
4
 sin

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Paramètres critiques

a a2 a 
d   bc  b  d 1   d  a 
2
 m1 e 2 Z1Z 2 
2 4 d   Tc   
   4 0 d c 
d c  r0 ( Ac  Ap )
1/3 1/3

La diffusion n’est plus de type coulombienne si:

d  d c  r0 ( Ac1/3  A1/3
p ) r0

a  m1 e 2 Z1Z 2 
bc  d c 1 T  Tc   
dc   4 0 d c 

a
bc  cot c / 2 
2

  c

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2017-2018
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Exercice :
Une cible de béryllium est bombardée par des particules α accélérées à une
énergie de 21.7 MeV, on produit la réaction nucléaire endoénergétique 9Be(α,p)12B.

Le noyau 12B est produit dans son état fondamental et dans plusieurs états excités. Les
quatre groupes de protons émis ont des énergies telles que les valeurs de l’énergie de la
réaction correspondante sont : -6.89 MeV ; -7.87 MeV ; -8.57 MeV ; -10.74 MeV.

1- Calculer les énergies des quatre groupes de protons émis sous un angle de 90° par
rapport à la direction incidente du faisceau.
2- Calculer les énergies des différents états excités du noyau de B(12,5) .
3- Quelle est la valeur de l’énergie Q de la réaction correspondant à l’état fondamental du
noyau de B(12,5) ?
3- Calculer les énergies seuils nécessaires pour exciter les différents états du noyau 12B.
4- Peut-on exciter les niveaux à 6.8 MeV et 9.18 MeV du noyau 12B ?

On donne :
M(4He) = 4.00260323 uma M(1H) = 1.00782498 uma
M(9Be) = 9.01218207 uma M(12Be) = 12.0143520 uma

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Réactions Nucléaires

Exercice :
Une cible de béryllium est bombardée par des particules α accélérées à une
énergie de 21.7 MeV, on produit la réaction nucléaire endoénergétique 9Be(α,p)12B.

Le noyau 12B est produit dans son état fondamental et dans plusieurs états excités. Les
quatre groupes de protons émis ont des énergies telles que les valeurs de l’énergie de la
réaction correspondante sont : -6.89 MeV ; -7.87 MeV ; -8.57 MeV ; -10.74 MeV.

1- Calculer les énergies des quatre groupes de protons émis sous un angle de 90° par
rapport à la direction incidente du faisceau.

On donne :
M(4He) = 4.00260323 uma M(1H) = 1.00782498 uma
M(9Be) = 9.01218207 uma M(12Be) = 12.0143520 uma

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Réactions Nucléaires

Exercice :
Le noyau 12B est produit dans son état fondamental et dans plusieurs états excités. Les
quatre groupes de protons émis ont des énergies telles que les valeurs de l’énergie de la
réaction correspondante sont : -6.89 MeV ; -7.87 MeV ; -8.57 MeV ; -10.74 MeV.
2- Calculer les énergies des différents états excités du noyau de B(12,5) .

E *  Q  Q0 E *  Q0  Q

U  U Be

p  12 B* Q  m c 2  mBe c 2  m p c 2  mB* c 2
EB*
Q  m c 2  mBe c 2  m p c 2  mB c 2  EB*
Q p  12 B
Q  Q0  E *
Q0
E *  Q0  Q

  9 Be

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28
Réactions Nucléaires

Exercice :
3- Quelle est la valeur de l’énergie Q de la réaction correspondant à l’état fondamental du
noyau de B(12,5) ?

U  U Be m c 2  mBe c 2  m p c 2  mB c 2  Q0
*
p  12 B*
E B

Q p  12 B

Q0  6.89 MeV

  9 Be

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Réactions Nucléaires

Exercice :
3- Calculer les énergies seuils nécessaires pour exciter les différents états du noyau 12B.
4- Peut-on exciter les niveaux à 6.8 MeV et 9.18 MeV du noyau 12B ?

1
m c  mBe c  m p c  mB c  Q0
2 2 2 2 U  T
(1  ki ) 2 1
ki U , Be  T
U Be  T 1  ki
(1  ki ) 2

*
p  12 B* Q  U , Be  E *  Q0
E B

U  U Be
Q p  12 B Q  T
1
1  ki
 
 T , s  E *  Q0 1  ki 
Q0  6.89 MeV
ki  0.44

  9 Be

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Réactions Nucléaires

Exercice :
4- Peut-on exciter les niveaux à 6.8 MeV et 9.18 MeV du noyau 12B ?

1
m c  mBe c  m p c  mB c  Q0
2 2 2 2 U  T
(1  ki ) 2 1
ki U , Be  T
U Be  T 1  ki
(1  ki ) 2
p  12 B* Q  U , Be  E *  Q0
E *
B
ki  0.44
U  U Be
Q p  12 B E *  Q0  T
1
1  ki
 
 T , s  E *  Q0 1  ki 
Q0  6.89 MeV

  9 Be

oui
énergie des α = 21.7 MeV non

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31
Réactions Nucléaires

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