Version du 12/04/05
PRÉAMBULE
Enseigner la métrologie dimensionnelle et géométrique en référence aux normes en vigueur et aux référentiels
du niveau du baccalauréat STI est un exercice délicat et périlleux.
En effet si les concepts métrologiques et les méthodologies définis par les normes ont beaucoup évolué ces
dernières années, en revanche le contenu des programmes, les méthodes de mesurage et les procédés techniques
mis en œuvre dans les lycées ont évolué de façon très disparate depuis la grande réforme des bacs GM que nous
avons mis en place il y a maintenant quinze ans. On relève les mêmes écarts dans le monde industriel où
cohabitent encore tous les modes de tolérancement, du 19ème siècle à nos jours. La difficulté dans le domaine est
bien moins de connaître la dernière norme que de faire évoluer et synchroniser les différentes représentations
personnelles. Il est évident que ce type de problématique est de nature fortement polémique.
Pour éviter ces travers, nous préférons aborder le problème de façon technique :
Ø en référence à quelles normes les dessins proposés sont-ils cotés ?
Ø comment lire (ou interpréter) les tolérancements ?
Ø quel langage adopter ?
Ø comment choisir une caractéristique géométrique observable en relation avec une fonction ?
Ø ou de façon plus concise : que devons-nous enseigner à nos élèves ?
En l’absence de directives précises, nous publions ici un document réalisé dans le cadre des objectifs que se
sont fixés les membres de l’équipe de recherche-action-formation GPS piloté par Fabien SCHNEIDER Maître
de conférences Génie Mécanique et spécialiste de la discipline à l’IUFM de Lorraine.
Il s’agit d’un condensé concernant les « tolérancements dimensionnels et géométriques normalisés ».
Nous avons rassemblé les connaissances dans le domaine que devrait posséder un élève de TGM afin de
décoder un dessin de définition dans le but de réaliser la pièce puis d’en contrôler la conformité.
Nous nous sommes attachés à nous appuyer sur les normes publiées, en vigueur actuellement et accessibles
(c'est-à-dire présentes dans le catalogue AFNOR). Cependant, pour préparer l’avenir, il a été tenu compte des
concepts proposés dans les différentes versions des projets de normes Internationales correspondantes. Dans la
mesure du possible, nous nous sommes affranchis de toute interprétation personnelle. Enfin, nous nous sommes
refusés à dénaturer des notions sous prétexte de simplification.
La première partie est basée, sur la norme GPS de base ISO 8015 de 1985.
Elle traite :
Ø du principe de l’indépendance
Ø des cotes linéaires tolérancées
Ø de l’exigence d’enveloppe
Il s’agit à la fois de la norme et de l’interprétation de la norme la plus communément admise par les spécialistes
du domaine.
Son but :
• définir les éléments de la pièce (surfaces) et leurs dispositions relatives
• définir la distribution de la matière par rapport à ces surfaces
• définir toutes les spécifications et indications qui caractérisent la pièce et en particulier :
- les caractéristiques dimensionnelles et/ou géométriques
- le tolérancement des éléments
Le dessin de définition d’un produit doit toujours être associé aux processus de fabrication et contrôle.
2. NOTIONS DE TOLÉRANCEMENT
Le tolérancement normalisé définit des grandeurs mesurables sur des pièces réelles et leurs limites à l’aide :
• de cotes
• de tolérances dimensionnelles
en référence à des normes
• de tolérances géométriques
• d’indications d’états de surface
C’est un langage graphique qui comprend :
• des symboles et des règles d’écriture appliqués aux dessins techniques et aux documents annexes
• des règles de lecture de ce langage qui reposent sur :
Ø un principe : le principe de l’indépendance
Ø des tolérances dimensionnelles
Ø une exigence : l’exigence d’enveloppe
Ø des tolérances géométriques.
Chaque tolérance possède :
• une limite supérieure et/ou
• une limite inférieure.
Ces limites admissibles sont déterminées dans le but :
• de maîtriser la fabrication et/ou
• de satisfaire au mieux les fonctions pour lesquelles le mécanisme a été conçu et pour un coût minimal.
L’écart entre ces deux limites constitue :
• un intervalle de tolérance (IT) pour le tolérancement dimensionnel
Avertissement : dans le domaine de la cotation et du tolérancement, les manuels de productique ne sont pas toujours
conformes aux normes ISO et peuvent donc présenter des erreurs et des imprécisions !
Ainsi la représentation d’une pièce sur un dessin de définition et son tolérancement normalisé
Ra 3,2
25 ∅14H8 E
(20)
C ∅0,2 A B C
0,1
(30)
(30)
0,3 C A
Ra 3,2
50
Ra 3,2
expriment à la fois :
c’est la géométrie parfaite de la pièce appelée aussi ce sont les écarts géométriques autorisés appelés aussi
géométrie nominale. tolérancements
Zone de tolérance
25 ∅14
20
30
15
50
Il s’agit :
Il s’agit : - de zones de tolérance définies autour de la géométrie
nominale et construites sur la géométrie réelle
- de la forme (géométrie de la pièce)
- d’écarts admissibles pour une caractéristique
- des dimensions angulaires et linéaires
géométrique (taille, état de surface)
Élément tolérancé
0,2 A
L’élément tolérancé est la
surface réelle elle-même
Élément tolérancé
Cylindre associé
Élément tolérancé
X±a L’élément tolérancé est
Plans associés l’ensemble des tailles locales.
Ce sont les distances entre
deux points opposés (bipoint)
appartenant chacun à une
surface réelle.
6.1 Définitions
Une surface de référence est un élément réel appartenant à la pièce et utilisé pour construire une référence spécifiée.
Un élément de référence est un élément idéal (élément géométriquement parfait), de même nature que l’élément nominal,
associé à une surface de référence réelle de façon unique.
La « référence spécifiée » est :
• soit un élément idéal identique à l’élément de référence
• soit un élément idéal plus simple qui en est dérivé (cas de l’axe d’un cylindre).
qui sert de référence de position et (ou) d’orientation à l’élément support de la zone de tolérance.
Convention : dans ce document les références spécifiées et leurs surfaces réelles correspondantes seront en bleu.
surface de référence
REMARQUE :
• les tolérances linéaires et les tolérances géométriques de forme ne nécessitent pas de référence spécifiée puisqu’il
s’agit d’un tolérancement intrinsèque (elles se suffisent à elles-mêmes).
Document : Cours1GM\Décoddesdef.doc guy.percebois@ac-nancy-metz.fr
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6.3 Langage graphique le plus courant désignant la référence spécifiée
A
Pour désigner
Le triangle indicateur de la référence
l’axe d’un cylindre
spécifiée est dans le prolongement de la
associé à une surface
ligne de cote.
cylindrique réelle :
A
Pour désigner A
un plan médian aux Le triangle indicateur de la référence
deux plans associés à un spécifiée est dans le prolongement de la
couple de 2 surfaces ligne de cote.
planes réelles :
Langage graphique
Définitions
désignant l’élément tolérancé
Élément géométrique simple établi à partir :
Référence spécifiée - d’une surface plane ou cylindrique considérée seule
simple A ou
- d’une entité dimensionnelle : couple de deux surfaces planes
A1 A2 A3
Partie d’un élément réel (surface réelle) utilisée pour bâtir une
référence spécifiée.
Référence partielle
A A1,2,3 Une référence partielle peut être un point, une ligne ou une zone
Ou bien : de la surface réelle.
« Chaque exigence dimensionnelle ou géométrique spécifiée sur un dessin doit être respectée en elle-même
(indépendamment) sauf si une relation particulière est spécifiée. »
Tolérances géométriques
(selon la norme GPS générale NFE 04-552 ou ISO 1101)
20±0,5
Commentaires :
La tolérance dimensionnelle limite uniquement les dimensions locales réelles mais pas les écarts de forme, d’orientation
ou de position.
∅ 40±0,1
d5
d4
d2
d3
d1
Tolérancement ISO 8015 1985 Dimensions locales réelles mesurées
Commentaires
Il s’agit ici de la cotation d’un élément géométrique unique de forme cylindrique caractérisée par un paramètre
intrinsèque appelé diamètre.
La cote linéaire tolérancée ne limite pas le défaut de forme (cylindricité) de l’élément (pas d’exigence d’enveloppe).
8.2 Cote linéaire tolérancée : distance entre deux surfaces planes et parallèles
Représentation graphique Modélisation
d4
d2
Surfaces planes d6
24±0,1
d3
d5
réelles tolérancées
d1
∅ 29,85
Si l’on veut que la condition fonctionnelle « arbre coulissant dans l’alésage » soit satisfaite, il est préférable d’ajouter
au tolérancement dimensionnel une condition supplémentaire qui est « l’exigence d’enveloppe ».
L’exigence d’enveloppe implique que :
« …l’enveloppe de forme géométrique parfaite à la dimension au maximum de matière de l’élément
considéré ne soit pas dépassée. » (extrait de la norme ISO 8015).
Cela signifie que :
• pour un arbre, la dimension au « maximum de matière » correspond à la dimension maximale (ici c’est ∅29,9)
• pour un alésage, la dimension au « maximum de matière » correspond à la dimension minimale (ici c’est ∅30)
• le jeu minimal est donc de 0,1 en tout point de l’assemblage
L’exigence d’enveloppe est indiquée par :
• le symbole E placé à la suite de la tolérance linéaire et/ou
• une référence à la norme ISO 8015 1985 inscrite sur le dessin de définition.
Remarque :
La cote linéaire tolérancée et l’exigence d’enveloppe ne peuvent s’appliquer qu’à un élément cylindrique ou à deux
éléments plans parallèles et en vis à vis. Il faut donc que le bipoint existe physiquement.
40±0,2
Exemples : 15±0,1 40±0,2
15±0,3
30±0,2
Zone valide
Cote valide sur une zone Cotes non valides Cotes non valides
∅20±0,2
∅12h10
15±0,3
Zone de validité de la cote 30±0,1 10±0,2 15±0,2
30±0,1
Exigence d’enveloppe
∅ 40±0,1 E
∅ 40,1
d3
d2
d1
∅ 40
Conditions de conformité
La surface cylindrique réelle tolérancée doit respecter les deux exigences suivantes :
• l’arbre entier doit rester dans la limite de l’enveloppe cylindrique de forme parfaite et de ∅ 40,1.
Il s’agit de la dimension au « maximum de matière » qui correspond, pour une arbre, à la dimension maximale.
• chaque diamètre local doit vérifier la condition de conformité : ∅39,9 ≤ di ≤ ∅40,1
9.3 Cote linéaire tolérancée avec exigence d’enveloppe : diamètre d’un alésage
Représentation graphique Modélisation Enveloppe de forme parfaite à la
dimension au « maximum de matière »
Exigence d’enveloppe
∅ 16±0,1 E
∅15,9
d4
d2
d3
d1
Conditions de conformité
La surface cylindrique réelle tolérancée doit respecter les deux exigences suivantes :
• l’alésage entier doit rester dans la limite de l’enveloppe cylindrique de forme parfaite et de ∅ 15,9
Il s’agit de la dimension au « maximum de matière » qui correspond, pour un alésage, à la dimension minimale.
• chaque diamètre local doit vérifier la condition de conformité : ∅15,9 ≤ di ≤ ∅16,1
∅ 14 H 8
Il s’agit du diamètre d’une
surface cylindrique Symbole du degré de la tolérance
Position de la zone de tolérance : la position de la zone de tolérance par rapport à la ligne zéro est symbolisée par une
lettre de l’alphabet, majuscule pour les alésages et minuscule pour les arbres.
Degré de la tolérance : le degré de la tolérance (appelé également grandeur, qualité ou précision) est symbolisé par un
nombre :
01 - 0 - 1 - 2 - 3 …………………………………… 13 - 14 - 15 - 16
plus précis moins précis
Pour un même nombre, ce degré varie en fonction de la dimension nominale : plus la dimension est grande, plus
l’intervalle de tolérance est grand.
Tolérance dimensionnelle
Ecart inférieur
Dimension minimale
Ecart supérieur
Dimension maximale
Dimension nominale
Vous trouverez des informations complémentaires concernant les tolérances et ajustements dans le manuel de
PRODUCTIQUE MECANIQUE de 1ère STI.
Pour connaître les valeurs numériques des écarts fondamentaux attribués aux arbres et aux alésages vous devez consulter
les tableaux des tolérances ISO pour les alésages et pour les arbres dont des extraits sont dans les manuels de
construction et de productique.
Document : Cours1GM\Décoddesdef.doc guy.percebois@ac-nancy-metz.fr
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11. LES TOLÉRANCES GÉOMÉTRIQUES
Selon la norme GPS générale NFE 04-552 1983 OU ISO 1101 1983
Elles définissent toutes un même type de tolérance par « zone de tolérance »
Tolérances Cas généraux Cas particuliers
Rectitude
Forme d’une ligne quelconque
Circularité
Forme
Planéité
Forme d’une surface quelconque
Cylindricité
Parallélisme
Orientation Inclinaison
Perpendicularité
Concentricité
Position Localisation Coaxialité
symétrie
Radial
Battements Battements circulaires (norme ISO)
Axial
(Le battement est le défaut conjugué simples (norme NF)
Oblique
de forme, d’orientation et de position
Radial
mesuré au cours de la rotation d’un
élément autour d’un axe de référence) Battements totaux Axial
Oblique (Norme NF)
théorique exacte
Cote encadrée
40
40
Plan théorique P1
0,08
Plan théorique P2
Zone de tolérance
Zone de tolérance : espace compris entre deux plans P1 et P2 idéaux, parallèles entre eux et distants de t = 0,08.
Cette zone est libre en rotation et en translation par rapport à la pièce.
Condition de conformité : la surface réelle tolérancée doit être située dans la zone de tolérance.
Cylindre théorique C1
Axe de C1 et C2
t = 0,08
∅40±0,1
Zone de tolérance
60±0,4
Zone de tolérance : espace compris entre deux cylindres C1 et C2 idéaux, coaxiaux, de rayons variables et dont la
différence des rayons est de t = 0,08.
Cette zone est libre en rotation et en translation par rapport à la pièce.
Condition de conformité : la surface réelle tolérancée doit être située dans la zone de tolérance.
SE1
0
FRM 0,2
R3
SE2
R3
0
R3
t = 0,2 Sphère
Zone de tolérance
Surface réelle tolérancée
Tolérancements ISO 8015 1985
XP E 04-562 2000
Zone de tolérance : espace compris entre deux surfaces enveloppes SE1 et SE2 lieux géométriques des
extrémités du diamètre d’une sphère de diamètre ∅ 0,2 , normal à la forme théorique.
La forme théorique d’une surface est définie par son type et ses paramètres intrinsèques.
Ceux-ci sont caractérisés par les dimensions théoriques exactes définies :
• soit explicitement sur le dessin
• soit par un modèle numérique (description mathématique du modèle)
Le centre de la sphère décrit cette forme théorique de l’élément tolérancé (support de la tolérance).
Cette zone de tolérance est libre en translation et en rotation par rapport à la pièce.
Condition de conformité : la surface réelle tolérancée doit être située dans la zone de tolérance.
Commentaires :
• « FRM » est l’abréviation de « forme »
• Le diamètre de la sphère peut être constant ou variable (consulter la norme XP E 04-562).
FRM indique que la tolérance s’applique à tous les éléments simples qui
Le symbole
composent le contour de la pièce représenté sur le dessin.
Le symbole FRM indique que la tolérance s’applique à tous les éléments qui
constituent la surface réelle de la pièce
14.1 Tolérance géométrique de parallélisme d’une surface plane par rapport à une surface plane.
Modélisation
Représentation graphique
0,1 A
Surface réelle tolérancée
Plan théorique P1
Zone de tolérance
Plan théorique P2
t = 0,1
Plans parallèles
A
Référence spécifiée A
Surface de référence
Tolérancements ISO 8015 1985
NF E 04-552 1983
Référence spécifiée A : élément idéal associé à la surface de référence (tangent du côté libre de matière).
Zone de tolérance : espace compris entre deux plans P1 et P2 idéaux, parallèles entre eux, distants de t = 0,1 et
parallèles à la référence spécifiée A. La distance de P1 et P2 par rapport à A est variable.
La zone de tolérance est libre en translation par rapport à la référence spécifiée.
Condition de conformité : la surface réelle tolérancée doit être située dans la zone de tolérance.
14.2 Tolérance géométrique de parallélisme d’une surface cylindrique par rapport à une surface cylindrique.
Représentation graphique Modélisation
Elément tolérancé
Axes parallèles
(ligne médiane extraite)
∅0,1 A
Cylindre associé A
Référence spécifiée
Surface réelle tolérancée
Surface de référence
0,1 A t = 0,1
Plan théorique P1
A
Surface de référence Référence spécifiée A
Référence spécifiée A : élément idéal A associé à la surface de référence (tangent du côté libre de matière).
Zone de tolérance : espace compris entre deux plans P1 et P2 idéaux, parallèles entre eux, distants de t = 0,1 et
perpendiculaires à la référence spécifiée A.
La zone de tolérance dispose de libertés de mouvement par rapport à la pièce (2 translations et une rotation).
Condition de conformité : la surface réelle tolérancée doit être située dans la zone de tolérance.
14.4 Tolérance géométrique de perpendicularité d’une surface cylindrique par rapport à une surface plane
Représentation graphique Modélisation
Surface de référence
A ∅0,1 A
Référence spécifiée A Surface réelle tolérancée
Élément tolérancé
(ligne médiane extraite)
D2
D1
t = ∅0,1
Zone de tolérance
Tolérancements ISO 8015 1985
NF E 04-552 1983
Référence spécifiée A : élément idéal associé à la surface de référence (tangent du côté libre de matière).
Zone de tolérance : cylindre idéal de diamètre t = ∅ 0,1 perpendiculaire à la référence spécifiée A.
La zone de tolérance est libre en translation par rapport à la pièce.
Condition de conformité : la ligne médiane extraite du cylindre réel tolérancé doit être située dans la zone de
tolérance
15.1 Tolérance géométrique de coaxialité d’une surface cylindrique par rapport à une surface cylindrique
Représentation graphique Modélisation
Surface réelle tolérancée
A Cylindre associé A
∅0,1 A Elément tolérancé
Référence spécifiée (ligne médiane extraite)
(axe de A)
Zone de tolérance
D1
D2
t = ∅0,1
Tolérancements ISO 8015 1985 Surface de référence
NF E 04-552 1983
Commentaire
Une tolérance de coaxialité est équivalente à une tolérance de localisation
15.2 Tolérance géométrique de localisation d’une surface plane par rapport à une surface plane.
Représentation graphique Modélisation
Surface de référence
Surface réelle tolérancée Référence spécifiée A
0,1 A t = 0,1
A P2
P1
30
Zone de tolérance
Support de la
zone de tolérance
30
Tolérancements ISO 8015 1985
NF E 04-552 1983 Cote encadrée : dimension théorique exacte
Référence spécifiée A : élément idéal associé à la surface de référence et tangent du côté libre de matière.
Zone de tolérance : espace compris entre deux plans P1 et P2 idéaux, parallèles entre eux, distants de t = 0,1 et
disposés symétriquement par rapport au support de la zone de tolérance situé à une distance théorique exacte de 30mm
de la référence spécifiée A.
La zone de tolérance n’a pas de liberté par rapport à la référence spécifiée A.
Condition de conformité : la surface réelle tolérancée doit être située dans la zone de tolérance
Référence spécifiée A : plan médian aux deux plans associés à chaque surface du couple de surfaces de référence.
Zone de tolérance : espace compris entre deux plans P1 et P2 idéaux, parallèles entre eux, distants de 0,3 et disposés
symétriquement par rapport à la référence spécifiée A.
Remarque : la zone de tolérance est fixe par rapport à la pièce.
Condition de conformité : la surface médiane extraite du couple de plans doit être situé à l’intérieur de la zone de
tolérance.
15.4 Tolérance géométrique de symétrie d’un couple de surfaces planes par rapport à une surface cylindrique.
Représentation graphique Modélisation
Plan passant par l’axe A
P2
10H9 Zone de tolérance t = 0,2
0,2 A
Surface de référence
P1
Cylindre associé
0,2 A B P2
Référence primaire A
Zone de tolérance : espace compris entre deux plans P1 et P2 idéaux, parallèles entre eux, distants de t = 0,2 et
disposés symétriquement par rapport au support de la zone de tolérance situé selon une position théorique exacte des
références A et B grâce à la cote linéaire théoriques de 50 et à la cote angulaire théorique de 30°
Remarque : La zone de tolérance n’a pas de liberté par rapport aux deux références A et B.
Condition de conformité : la surface réelle tolérancée doit être située dans la zone de tolérance.
Cotes encadrées :
40 dimensions théoriques exactes
∅0,3 A B
Zone de tolérance
B
30
30
Tôle épaisseur 3mm 40
A 90°
Surface de référence primaire
Référence primaire A Perpendicularité
implicite
Surface réelle tolérancée
Zone de tolérance : cylindre idéal de diamètre t = ∅ 0,3 dont l’axe est disposé par rapport à la référence
primaire A dans une position théorique déterminée par la cote encadrée 30 et par rapport à référence
secondaire B dans une position théorique déterminée par la cote encadrée 40 .
Remarque : La zone de tolérance n’a pas de liberté par rapport aux deux références A et B.
Condition de conformité : la ligne médiane extraite du cylindre réel tolérancé doit être située dans la zone de
tolérance.
90°
A A
30
30
40 90°
B
Surface de référence secondaire
Perpendicularité
Référence secondaire B implicite
Tolérancements ISO 8015 1985 Surface réelle tolérancée
NF E 04-552 1983
• une référence primaire A : élément idéal associé à la surface de référence primaire et tangent du côté
libre de matière.
Condition de conformité : la ligne médiane extraite du cylindre réel tolérancé doit être située dans la zone de
tolérance.
B SE2
R3
Surface de référence
secondaire
R3
t = 0,2
0
R3
0
55
50
R3
55
Sphère
50
Perpendicularité
60±0,1
implicite
A
90° Référence primaire A
Le symbole LOC indique que la tolérance s’applique à tous les éléments simples
qui composent le contour de la pièce représenté sur le dessin.
Le symbole LOC indique que la tolérance s’applique à tous les éléments qui
constituent la surface réelle de la pièce.
16.1 Tolérance géométrique de battement axial simple d’une surface plane par rapport à une surface cylindrique.
Représentation graphique Modélisation
d
tolérancée et le cylindre de mesurage
Zone de tolérance
16.2 Tolérance géométrique de battement radial simple d’une surface cylindrique par rapport à une autre surface
cylindrique.
Représentation graphique Modélisation
Référence spécifiée A :
axe du cylindre associé
A 0,1 A
t = 0,1
Surface de référence
Ligne intersection entre la surface
tolérancée et le plan de mesurage
D
L
Zone de tolérance
Ligne moyenne
z Profil de la surface
Ra
o
x
Longueur de base l
DÉFINITIONS :
Profil de surface : ligne résultant de l’intersection de la surface réelle et d’un plan spécifié.
Longueur de base : longueur, selon l’axe x, utilisée pour identifier les irrégularités caractérisant le profil à évaluer.
Ligne moyenne : ligne des moindres carrés de forme nominale et calculée à partir du profil primaire de la surface.
Valeur de rugosité Ra : écart moyen arithmétique du profil évalué. C’est la moyenne arithmétique des valeurs absolues
des ordonnées Z(x) calculée sur une longueur de base l.
Exemples de
Interprétation de l’indication sur le dessin technique
symboles graphiques
Même état de surface exigé pour toutes les surfaces du contour de la pièce.
Pour des renseignements supplémentaires veuillez consulter vos manuels de construction et/ou de fabrication.
18.1 Définitions
et si besoin est, (par exemple au cours d’une étude de mesurage en métrologie tridimensionnelle) on désignera :
Le nombre qui accompagne la désignation est celui qui est porté sur le dessin de repérage des surfaces.
Ainsi la surface plane 1 sera désigné PL1 et la surface cylindrique 4 sera désigné CY4
Sur le modèle nominal on indiquera également les tolérancements qui font l’objet de l’étude.
La cote D2 sera désignée ∅ CY4
La perpendicularité Ø0,1 sera désignée CY4/PL1
18.2 Exemple
extraire du dessin de définition partiel ci-dessous le modèle nominal concernant la surface tolérancée 4
A
∅0,1 A
D2
D1
CY4/PL1
2 3 4
1
5 PL1
CY4