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Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master
THEME
KHATTABI Mehdi
Soutenu le : 30/09/2020
Marouane
Dédicace
Merci à Allah de m'avoir donné la capacité d'écrire et de
réfléchir, la force et la patience d'aller jusqu'au bout du rêve.
Je dédie ce modeste travail:
-Aux êtres les plus chères à mon cœur, mon Père et ma Mère
qui m'ont beaucoup soutenu durant mon cursus d'études et je
serai éternellement reconnaissant;
-Ma famille : toute les membres de ma famille Frères et
Sœurs qui mon soutenu durant la préparation de ce travail,
ainsi que: mes cousins : Oncles et Tentes.
-A mon encadreur Dr.Boukalkoul pour son amabilité, son
soutien et sa disponibilité;
-A tous mes enseignants qui m'ont aidé de prés ou de loin à
obtenir mon master en électrotechnique;
-Enfin à ceux et celles qui m'ont aidé de prés ou de loin pour
accomplir ce modeste travail.
Mahdi
Liste des symboles
Pm : Puissance du moteur.
Pn : Puissance nominale.
Lm : inductance mutuelle maximale entre une phase de stator et une phase de rotor.
Cr : couple de charge.
X: Vecteur d'état.
U: Vecteur de commande.
X* : Grandeur de référence.
X ˆ: Grandeur estimée.
ξ: coefficient d'amortissement.
ω : Pulsation propre, ω = .
%.ξ
AC : courant alternatif.
DC : courant continu.
fr : Fréquence de référence.
M: Indice de modulation.
CHAPITRE 1
Variateur de vitesse
CHAPITRE 2
Critère de choix industriel
CHAPITRE 1
Variateur de vitesse
CHAPITRE 2
Critère de choix industriel
CHAPITRE 3
Modélisation de l’ensemble variateur MAS
CHAPITRE 4
Technique de commande et régulation
CHAPITRE 5
Validation par simulation
SOMMAIRE
Introduction générale 1
CHAPITRE 1
Variateur de vitesse
1.1. Introduction 3
1.2. Variateur de vitesse 3
1.3. Choix des variateurs de vitesse 3
1.3.1. Facteurs techniques 3
1.3.2. Facteur économique 4
1.4. Les principales fonctions des variateurs de vitesse 4
1.5. Convertisseur de fréquence 4
1.5.1. Principe 4
1.5.2. Les principaux types des convertisseurs de fréquence 5
a. Convertisseurs directs de fréquence 5
b. Convertisseurs indirects de fréquence 5
1.6. Constitution du convertisseur de fréquence 6
1.6.1. Redresseur 7
1.6.1.1. Montage parallèle double 7
1.6.1.2. Etude de fonctionnement 8
1.6.1.3. Valeur moyenne de la tension redressée 9
1.6.1.4. Tension inverse 9
1.6.2. Filtre 10
1.6.3. L’onduleur de tension triphasé à MLI 10
1.6.3.1. Principe de fonctionnement 11
1.6.3.2. Onduleur triphasé de tension triphasé en pont 13
1.6.3.3. Le fonctionnement conventionnel 13
1.7. Micromaster 440 16
1.7.1. Spécificités 17
a. Propriétés générales 17
b. Propriétés de comportement 17
c. Propriétés de protection 19
1.7.2 Installation électrique 19
1.7.3 Panneau de commande Micromaster 20
1.7.4 Paramétrage du variateur 21
1.8. Conclusion 22
Sommaire
CHAPITRE 2
Critère de choix industriel
2.1. Introduction 23
2.2. Calcul et choix industriel du moteur 24
2.2.1. Service de fonctionnement 24
2.2.2. Calcul de la puissance du moteur 24
a. Correction suivant la température ambiante 25
b. Correction suivant l’altitude 25
c. Correction suivant la fréquence 25
2.2.3. Calcul du couple nominal 26
2.2.4. Calcul du couple de démarrage 27
2.2.5. Calcul du courant de démarrage 27
2.3. Calcul et Choix industriel du variateur 27
2.3.1. Introduction 27
2.3.2. Dimensionnement du convertisseur de fréquence 29
2.3.2.1. Calcul du calibre des disjoncteurs et des contacteurs 29
2.3.2.2. Calcul du courant assigné In du dispositif de protection 31
2.3.2.3. Calcul du courant admissible 32
2.3.2.4. Calcul du courant admissible corrigé 32
2.3.2.5. Détermination de la section minimale 34
2.3.2.6. Calcul de la chute de tension 36
2.3.2.7. Protections contre les surintensités 37
2.3.2.8. Protections intégrées aux variateurs 37
a. Protection de surcharge moteur 37
b. Protection contre les court-circuites moteurs 37
c. Autres protections intégrées aux variateurs 38
2.3.3. Choix de type de variateur 39
2.4. Conclusion 42
CHAPITRE 3
Modélisation de l’ensemble variateur MAS
3.1 Introduction 43
3.2 La machine Asynchrone 43
3.2.1 Constitution 44
3.2.2 Principe de fonctionnement d’une machine asynchrone 45
3.2.3 Hypothèses simplificatrices 45
3.2.4 Représentation de la machine dans l’espace électrique 46
3.2.5 Equation générales de la machine 46
3.2.6 Equation de flux magnétique 47
3.2.7. Couplage avec l’équation mécanique 48
Sommaire
CHAPITRE 4
Technique de commande et régulation
4.1 Introduction 63
4.2. Commande Scalaire 63
4.2.1. Lois de contrôle du flux magnétique 64
4.2.1.1. contrôle direct 64
4.2.1.2. contrôle indirect 64
4.2.2. Modélisation 64
4.2.3. Calcule des régulateurs 71
4.2.3.1. Régulateur de vitesse avec PI 71
4.3. Commande vectorielle par orientation de flux rotorique Avec capteur 73
CHAPITRE 5
Validation par simulation
5.1. Introduction 90
5.2. Comportement du variateur de vitesse 90
5.2.1. Simulation du redresseur 90
5.2.2. Simulation du filtre 91
5.2.3. Simulation de l’onduleur à deux niveaux 91
5.2.4. Interprétations des résultats 93
5.3. Simulation de la machine alimentée directement par le réseau 94
5.3.1 Interprétations des résultats 95
5.4. Simulation de la machine alimentée par le variateur 95
5.4.1. Commande scalaire 95
5.4.1.1. Démarrage à vide 96
5.4.1.2. Démarrage avec charge variable 97
a. Première charge: (Cr=50 a t=2s ; Cr=100 a t=4s) 97
Introduction générale
Depuis plusieurs années, l’étude des performances des moteurs asynchrones alimentés par
des onduleurs fait l’objet d’innombrables publications scientifiques. Les possibilités de
variations de la vitesse par machine à courant alternatif intéressent tous les domaines
industriels et techniques. Le moteur asynchrone attire partiellement l’intention à cause de sa
robustesse et son faible coût de fabrication.
Le moteur à cage offre en plus une grande puissance massique et constitue une
machine fiable grâce à l’absence de collecteur.
Aujourd’hui, de nombreux systèmes utilisent des machines électriques pour assurer une
conversion électromécanique (vitesse, position, couple variable via la modulation des sources
électriques) les gammes de puissance sont très variées (mW au MW) et les applications sont
très diverses (électroménager, robotique, traction, système de démarrage de turbines). Afin de
Répondre à des critères de performances toujours croissants, les algorithmes de commande de
plus en plus ont été développés.
Les progrès des calculateurs numériques ont permis d’appliquer ces nouvelles stratégies dans
l’industrie, de ce fait la commande des machines électriques est devenue un élément
important dans les différents cycles de formations.
Il est nettement plus efficace de réduire la vitesse des moteurs pour l'adapter aux besoins.
Ceci est possible grâce aux variateurs de vitesse et aux énormes progrès réalisés dans le
domaine de l'électronique de puissance et de l’informatique industrielle.
Ainsi, dans toute application utilisant des moteurs (distribution de chauffage, ventilation,
pompage, traction, ...), l’intérêt du contrôle de la vitesse mérite d'être étudié : des dizaines de
pourcents d'économie peuvent être faits sur la consommation électrique des moteurs.
Le but de ce travail est la proposition d’une solution moderne et efficace qui consiste à bien
Page 1
Introduction générale
choisir, selon des critère industriels qui dépend du processus technologique, un variateur de
vitesse électronique constitué par une cascade redresseur – onduleur à MLI à deux niveaux
permettant de bien paramétrer le système de commande apriori pour améliorer les
performances de la production et le réglage de débit et de la pression.
Le compresseur qui a comme fonction d’aspirer le gaz nitrogène (N2) sous forme gazeux (à
bas niveau de température et de pression) issu de la boite froide de la séparation d’air, le
comprime à un niveau plus haut de température et de pression.
Dans notre système ce dernier est entrainé par un moteur asynchrone qui est alimenté par un
variateur de vitesse afin de varier la vitesse de rotation et le couple électromagnétique suivant
la demande des clients avec une régulation automatisée du compresseur. Cette méthode
entraîne une diminution importantes de la consommation énergétique sans oubliée l’effet du
démarrage progressif sur les systèmes mécanique ce qui va affecter positivement sur sa durée
de vie et ses performances.
Le 1ème chapitre traite les variateurs de vitesse : l’étude des différents montages, la
Constituant (redresseurs et onduleurs).
Le 2ème chapitre est réservé aux calculs nécessaires permettant un choix optimal du
moteur et de son variateur de vitesse. Et les critères de leur choix.
Page 2
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Chapitre 1
Variateur de vitesse
1.1. Introduction
Les technologies d’entraînements à vitesse variable pour moteurs asynchrones sont
nombreuses et viennent compléter les technologies disponibles pour les moteurs à courant
continu et les moteurs synchrones.
La forte évolution de cette fonction s’est appuyée, d’une part sur le développement des
composants à semi-conducteurs entièrement commandables, puissants robuste et rapide,
d’autre part, sur l’utilisation des techniques de commande et d’observation, destinées aux
variateurs de vitesse.
Page 3
Chapitre 1 Variateur de vitesse
1.5.1. Principe
Il consiste à fournir au moteur une onde de tension à amplitude et fréquence variables, en
maintenant le rapport tension / fréquences en subliment constant [6].
La tension d’alimentation est en relation directe avec la fréquence. Ce fonctionnement est
souvent nommé fonctionnement à U/f constant ou fonctionnement scalaire.
Page 4
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Tableau 1.1 Comparatif des caractéristiques de fonctionnement normale et avec variateur de vitesse
Page 5
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Donc notre variateur de vitesse choisit est de type convertisseur de fréquence avec onduleur
de tension à M.L.I Le variateur comporte :
Un pont redresseur triphasé à diodes qui délivre une tension continue d’amplitude
pratiquement constante
Un étage de filtration comportant un condensateur de forte capacité plus une inductance
de lissage.
Page 6
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Un pont onduleur de tension alimenté par la tension continue et générant une onde de
tension alternative à amplitude et fréquence variables par la technique de MLI.
1.6.1. Redresseur
Les montages redresseurs, sont des convertisseurs de l'électronique de puissance qui assurent
la conversion alternatif-continu.
Les redresseurs à diodes ou redresseurs non commandés, ne permettent pas de faire varier le
rapport entre les tensions alternatives d'entrées et la tension continue de sortie. De plus ils sont
irréversibles, c'est à dire que la puissance ne peut aller que du côté alternatif vers le côté
continu.
Dans notre étude nous nous intéressons à l’étude des redresseurs non commandés de type
parallèle double alimenté par une source de tension alternative triphasée.
Les redresseurs parallèles double (en pont) sont constitué de deux commutateurs un plus
positif et l’autre plus négatif.
Page 7
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Diodes
Tensions aux bornes des diodes
intervalles passant Tension redressée
bloquées
es
VD2 = VD1 - Vs1 + Vs2 Η Vs2 - Vs1
Uc= - VD'2 - Vs2 + Vs1 -
VD3 = VD1 - Vs1 + Vs3 Η Vs3 - Vs1
/6≤ωτ< /2 D1, D'2 VD1
VD'1 = - Vs1 + Vs2 + VD'2 Η Vs2 - Vs1
Η Vs1 - Vs2
VD'3 = - Vs3 + Vs2 + VD'2 Η Vs2 - Vs3
VD2 = VD1 - Vs1 + Vs2 Η Vs2 - Vs1
Uc= - VD'3 - Vs3 + Vs1 -
VD3 = VD1 - Vs1 + Vs3 Η Vs3 - Vs1
/2≤ωτ< 5 /6 D1, D'3 VD1
VD'1 = - Vs1 + Vs3 + VD'3 Η Vs3 - Vs1
Η Vs1 - Vs3
VD'2 = - Vs2 + Vs3 + VD'3Η Vs3 - Vs2
VD1 = VD2 - Vs2 + Vs1 Η Vs1 - Vs2
Uc= - VD'3 - Vs3 + Vs2 -
VD3 = VD2 - Vs2 + Vs3 Η Vs3 - Vs2
5 /6≤ωτ< 7 /6 D2, D'3 VD2
VD'1 = - Vs1 + Vs3 + VD'3 Η Vs3 - Vs1
Η Vs2 - Vs3
VD'2 = - Vs2 + Vs3 + VD'3Η Vs3 - Vs2
VD1 = VD2 - Vs2 + Vs1 Η Vs1 - Vs2
Uc= - VD'1 - Vs1 + Vs2 -
VD3 = VD2 - Vs2 + Vs3Η Vs3 - Vs2
7 /6≤ωτ< 3 /2 D2, D'1 VD2
VD'2 = - Vs2 + Vs1 + VD'1 Η Vs1 - Vs2
Η Vs2 - Vs1
VD'3 = - Vs3 + Vs1 + VD'1Η Vs1 - Vs3
VD1 = VD3 - Vs3 + Vs1 Η Vs1 - Vs3
Uc= - VD'1 - Vs1 + Vs3 -
VD2 = VD3 - Vs3 + Vs2 Η Vs2 - Vs3
3 /2≤ωt< 11 /6 D3, D'1 VD3
VD'2 = - Vs2 + Vs1 + VD'1 Η Vs1 - Vs2
Η Vs3 - Vs1
VD'3 = - Vs3 + Vs1 + VD'1 Η Vs1 - Vs3
VD1 = VD3 - Vs3 + Vs1 Η Vs1 - Vs3
Uc= - VD'2 - Vs2 + Vs3 -
11 /6≤ωt< VD2 = VD3 - Vs3 + Vs2 Η Vs2 - Vs3
D3, D'2 VD3
13 /6 VD'1 = - Vs1 + Vs2 + VD'2 Η Vs2 - Vs1
Η Vs3 - Vs2
VD'3 = - Vs3 + Vs2 + VD'2Η Vs2 - Vs3
Les trois diodes D1, D2, D3 forment un commutateur plus positif, qui laisse passer à tout
instant la plus positive des tensions, et les diodes D'1, D'2, D'3 forment un commutateur plus
négatif, qui laisse passer la plus négative des tensions. La tension redressée est à tout instant
la différence entre ces deux tensions, soit :
Page 8
Chapitre 1 Variateur de vitesse
= "
√
(1.1)
La tension maximale à supporter en inverse par les diodes. Par exemple pour VD2, dans
<
$
l’intervalle t<
Page 9
Chapitre 1 Variateur de vitesse
= U − U&
&'( *
&) +,
(1.3)
= / I& − I
&. *
&)
(1.4)
0
Page 10
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Contrôler l’amplitude soit de façon continue en créant une source réglable (ce qui
suppose l’existence d’un autre étage de conversion), soit de façon discrète en
disposant d’un nombre suffisant de sources.
Quand S1 – S2 sont Fermé (On) et S3 – S4 sont Ouvert (Off) pour t1 < t < t2 on obtient une
alternance positif U(t) = Vdc comme la montre la figure 1.8 ci-dessous :
Page 11
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Quand S1 – S2 sont Ouvert (Off) et S3 – S4 sont Fermé (On) pour t2 < t < t3 on obtient une
alternance négatif U(t) = -Vdc comme la montre la figure 1.9:
Pour obtenir le signal résultant sur la période complète qui est présenté sur la figure 1.9 :
Page 12
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Page 13
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Si les courants ia, ib et ic sont sinusoïdaux et forment un système triphasé équilibré, alors :
23 = 4 √2 sin −φ (1.5)
25 = 4 √2 sin6 – φ − 2π /38 (1.6)
2 = 4 √2 sin6 – φ − 4π / 38 (1.7)
Avec :
I : la valeur efficace du courant de sortie de l’onduleur.
Avec cette commande, quelque soit les courants circulants, les interrupteurs imposent les
tensions suivantes :
si K1 est fermé
<=
si K1 est fermé
<=
si K1 est fermé
<=
Page 14
Chapitre 1 Variateur de vitesse
PVGH = Q2 VG − V: − VJ − V: − VK − V: R
*
N
VJH = Q2 VJ − V: − VG − V: − VK − V: RE
*
O
(1.12)
N VKH = Q2 VK − V: − VG − V: − VJ − V: R
*
De ces tensions simples, on déduit les tensions composées entre les bornes de sortie de
l’onduleur, tel que :
N
VJH = VJK − VGJ = 2VJT − VGT − V KT E
* *
O
(1.14)
N VKH = * VKG − VJK = * 2VKT − VGT − VJT
M
Les courants dans les interrupteurs se déduisent des courants de sortie ia, ib et ic tel que :
Page 15
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Les variateurs sont commandés par microprocesseur et intègrent une technologie IGBT
(Insulated Gate BipoIar Transistor) de pointe, ce qui garantit leur polyvalence et leur fiabilité.
Un procédé spécial de modulation de largeur d'impulsions à fréquence de découpage réglable
assure le silence de fonctionnement du moteur. Des fonctions de protection étendues
garantissent une excellente protection du moteur et du variateur.
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Chapitre 1 Variateur de vitesse
1.7.1. Spécificités
a. Propriétés générales
Facilité d'installation.
Simplicité de mise en service.
De conception CEM robuste.
Capable de fonctionner sur un réseau à neutre isolé (régime IT).
Temps de réponse rapide et répétable aux signaux de commande.
Série complète de paramètres permettant d'adapter la configuration du
variateur à des applications variées.
Connexion par câble simple.
3 relais de sortie.
2 sorties analogiques (0 – 20 mA).
6 entrées TOR isolées, commutables active à l'état haut /active à l'état
bas (PNP/NPN).
2 entrées analogiques :
♦ ADC2 : 0 – 10 V, 0 – 20 mA.
b. Propriétés de comportement
Contrôle vectoriel.
Contrôle vectoriel sans capteur (SLVC).
Contrôle vectoriel avec capteur (VC).
Page 17
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Régulation U/f.
♦ Régulation du courant d'excitation (FCC) améliorant la réponse
dynamique et la commande du moteur.
♦ Régulation U/f multipoint.
Redémarrage automatique.
Reprise au vol.
Compensation du glissement.
Limitation rapide de courant (FCL) pour empêcher les déclenchements
intempestifs.
Frein de maintien du moteur.
Freinage intégré par injection de courant continu.
Freinage combiné pour un comportement de freinage amélioré.
Hacheur de freinage intégré (formes de construction A à F) pour
freinage rhéostatique.
Transmission de consigne via :
♦ Entrées analogiques.
♦ Interface de communication.
♦ Fonction jog (commande par pianotage).
♦ Potentiomètre motorisé.
♦ Fréquences fixes.
Transmetteur de démarrage.
♦ Avec arrondi.
♦ Sans arrondi.
Régulateur technologique (PID).
Commutation des jeux de paramètres.
Page 18
Chapitre 1 Variateur de vitesse
c. Propriétés de protection
Page 19
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Page 20
Chapitre 1 Variateur de vitesse
Page 21
Chapitre 1 Variateur de vitesse
1.8. Conclusion
Dans ce chapitre on a traité le variateur de vitesse, en premier lieu de façon théorique pour
savoir les différents éléments qui le constitue, le principe de fonctionnement de chaque
partie ; et déterminer les tensions et les courants à l’entrée et la sotie du variateur. Donc le
variateur de vitesse est constitué principalement d’un : Redresseur en pont avec filtre,
alimentant en tension continue l’onduleur.
Et on second lieu, nous avons donnés une description de notre variateur de vitesse de la
gamme de Micromaster 440, et on a su qu’il est constitué et intègre les mêmes composants
déjà vu théoriquement. Puis on a abordé leurs propriétés générales, et les interfaces d’entrées
et de sorties, et les propriétés de commande qu’il supporte pour contrôler la machine
asynchrone ; et enfin sa protection électrique.
Page 22
Chapitre 2 Critère de choix industriel
Chapitre 2
Critère de choix industriel
2.1 Introduction
Il est nécessaire que le moteur et son variateur de vitesse soient fiable dans son travail avec le
minimum d’investissements et le minimum de prix d’exploitation. Cela se réalise seulement si
le moteur choisi a une puissance optimale.
L’utilisation des moteurs électriques avec une puissance insuffisante a pour effet de perturber
le régime normal de travail du mécanisme, la diminution de la productivité des machines et la
réduction de la durée de vie des moteurs (la température de certaines parties va dépasser celle
admissible par les normes ; des pannes peuvent être provoquées).
L’utilisation des moteurs avec une puissance plus grande nécessite l’augmentation injustifiée
de l’investissement du capital, la diminution des indices énergétiques de la commande
électrique.
Augmentation des pertes, donc diminution du rendement, détérioration de cosφ, chose qui
influe à son tour sur la charge non productive des convertisseurs et des réseaux de
Page 23
Chapitre 2 Critère de choix industriel
Notre moteur fonctionne en service continu (24h/24h). Dans ce service le moteur qui entraine
le compresseur avec une vitesse variable suivant le débit demandé par notre processus. On cas
d’un arrêt de production (voulu ou inattendu) le moteur fait un arrêt. [9].
Cette valeur doit être corrigée en tenant compte de plusieurs paramètres : température
ambiante, fréquence, altitude …, en introduisant des coefficients de correction.
≥ . . . (2.1)
Page 24
Chapitre 2 Critère de choix industriel
= (2.2)
Pour une altitude moyenne de 300m comme dans notre cas(Skikda) : = 0.93
P ≥94KW
Pour choisir notre moteur d’après le catalogue, on doit savoir, en plus de la puissance, la
vitesse avec laquelle doit tourner le moteur. La vitesse du moteur choisi est de 1500 tr/mn (de
synchronisme) :c’est donc un moteur à 4 pôles.
Page 25
Chapitre 2 Critère
re de choix industriel
La vitesse de synchronisme :
Le couple nominal :
Page 26
Chapitre 2 Critère de choix industriel
=8 *>?,
-) = = =708.790N.m
Ω)*@ A/B, CC. D:
KF
= 7.3 (2.5)
K8
Page 27
Chapitre 2 Critère
re de choix industriel
Page 28
Chapitre 2 Critère de choix industriel
a. première solution
On procède par laminage au refoulement du compresseur (vanne effectuant "un freinage du
débit"). Le nouveau point de fonctionnement B (Q = 2000 m3/h) nécessite une puissance
d'entraînement de : P=75.33kw.
b. deuxième solution
On modifie la vitesse de façon à atteindre le débit souhaité sans déplacement de la
Caractéristique du réseau. Le nouveau point de fonctionnement C (Q = 1000 m3/h),
Permet de faire travailler le compresseur à une pression réduite. La puissance d'entraînement
requise est alors : P=36.33kw
Le recours à la variation de vitesse se traduit, par rapport au laminage, par une réduction de la
puissance d'entraînement de 39 kW (point B-point C). Les économies sur la facture d'énergie
pourront donc être importantes.
Il est déterminé en fonction de la courante ligne absorbée par le variateur. Celui-ci est calculé
à partir :
L =L ∗ B ∗ N ∗ @ ∗ B) (2.6)
Page 29
Chapitre 2 Critère de choix industriel
Tel que :
L : Courant d’emploi dans le circuit d’alimentation.
L : Courant appelé par le récepteur.
N : Coefficient d’utilisation du récepteur.
B : Coefficient de simultanéité de niveau 1.
B) : Coefficient de simultanéité de niveau n.
@: coefficient de réserve.
Courant absorbé
=8
L = (2.7)
O.P.√R. SBT
110000
L = = 188.180M
0.948∗400∗√3∗0.89
L =188.180A
Coefficient Ku
Type de récepteur Ku
Chauffage ou éclairage 1
Prises de courant(hors indication particulière) 1
Moteurs électriques 0.75
Page 30
Chapitre 2 Critère de choix industriel
Utilisation Ks
Eclairage 1
Coefficient Kr
Le rôle du facteur de service, également appelé facteur d’extension, est de prévoir une
augmentation de la puissance absorbée.
Le coefficient varie de 1.15 à 1.25 on prend généralement Kr =1.25
Page 31
Chapitre 2 Critère de choix industriel
Iz=1.10x In si In≥16A
KV
LU ′ = (2.8)
>
Comment obtenir K ?
Choisissez le mode de pose :
Mode B : Les conducteurs sont enfermés dans des enceintes non ventilées, la dissipation de la
chaleur est mauvaise.
Mode C : Les câbles sont à l’air libre, mais disposés contre des parois qui limitent la
dissipation de la chaleur.
Mode D : Concerne uniquement les câbles enterrés.
Mode E : Câbles multiconducteurs à l’air libre.
Mode F : Câbles mono conducteurs à l’air libre
Dans notre cas le mode de pose est E
Déterminer un coefficient K qui caractérise l’influence des différentes conditions
d’installation.
Ce cœficient K s’obtient en multipliant les facteurs de correction, K1, K2et K3 :
Le facteur de correction K1 prend en compte le mode de pose
Page 32
Chapitre 2 Critère
re de choix industriel
Page 33
Chapitre 2 Critère
re de choix industriel
Tableau2.7 Facteurr de
d correction de la température ambiante, laa nnature de l’isolant
Donc on a :
= 0.90 ∗ 1 ∗ 1.07
= 0.963
LU = 1.10 ∗ L) = 1.10 ∗ 200 = 220M
K 55
LU W = V=
> .D9R
LU W = 228.452M
Page 34
Chapitre 2 Critère de choix industriel
Page 35
Chapitre 2 Critère de choix industriel
`
\ = ] ^_ -bZc + ef4gGch L (2.9)
a
U : Chute de tension.
b : Coefficient dont la valeur est de :
2 : En monophasé et en continu.
1 : En triphasé, tension phase neutre.
√3 : En triphasé, tension phase – phase.
ρ : Résistivité.
Pour le cuivre 0.0171Ω mm2/ m.
L: Longueur simple de la canalisation en m.
S :Section des conducteurs en mm2.
e: Réactance linéique des conducteurs, on prend une valeur moyenne égale : 0,0810 RΩ.m.
Ib : Courant d’emploi en Ampère.
: R
\ = √3 ^0.0171 ∗ ∗ 0.99 + 0.08 ∗ 10 ∗ 40 ∗ 0.015h 176.418 = 2.19V
DC
Page 36
Chapitre 2 Critère de choix industriel
A noter que lorsqu’un départ n’alimente qu’un moteur et son variateur, cette
protection de surcharge du moteur assure simultanément la protection de surcharge
de l’ensemble appareillage et câblage.
Page 37
Chapitre 2 Critère de choix industriel
Page 38
Chapitre 2 Critère
re de choix industriel
1. Variateur micro
romasteur 430
2. Variateur micro
romasteur 440
Page 39
Chapitre 2 Critère de choix industriel
Page 40
Chapitre 2 Critère
re de choix industriel
Page 41
Chapitre 2 Critère de choix industriel
2.4. Conclusion
D’après l’étude que nous avons fait dans ce chapitre, on a conclu que le choix optimal du
moteur reste une question très importante dont le but est d’exploité au maximum les capacités
du moteur asynchrone.
Dans ce chapitre on a traité le choix et le dimensionnement du variateur de vitesse, parmi les
convertisseurs de fréquence utilisés pour la variation de la vitesse des moteurs asynchrones,
on a choisi le montage redresseur -onduleur de tension à M.L.I, car c’est une technologie de
référence pour toutes les applications industrielles de faible, moyenne et grand puissance.
Dans notre cas, nous avons choisi le Micromaster 440 de siemens qui est mieux adapté à notre
système figure (2.4), a la fin la figure (2.6) montre que nos calculs et notre choix sont
identique avec celles choisit par l'entreprise.
Page 42
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
Chapitre 3
Modélisation de l'ensemble variateur-MAS
3.1. Introduction
L'étude de tout système physique nécessite une modélisation. Celle-ci nous permet de Simuler
le comportement de ce système face à différentes sollicitations et d'appréhender ainsi Les
mécanismes de son fonctionnement.
Pour cette raison le premier objectif de ce chapitre est la présentation du modèle
Mathématique de la machine asynchrone définie dans un référentiel biphasé, à partir du
Référentiel triphasé conventionnel. Puis l’onduleur de tension assurant l’alimentation de la
MAS sera modélisé tout en évoquant la technique que nous allons adopter pour sa commande
Dite Sinus-Triangulaire.
La machine asynchrone comporte une partie fixe constituée d’une carcasse à l’intérieure de
laquelle sont logés le circuit magnétique et le bobinage du stator d’une part, et une partie
Mobile appelée rotor, voir figure (3.1). La carcasse nervurée à ailettes Longitudinales est un
monobloc en fonte ou en acier. [13]
Le stator est fixe; on y trouve les enroulements reliés à la source, qui seront accessibles de
l’extérieur [14]
Page 43
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
3.2.1. Constitution
Le stator d’une machine asynchrone est constitué de trois enroulements couplés en étoile ou
en triangle. L’alimentation de ces enroulements par un système de tensions équilibrées permet la
création d’un champ magnétique tournant dans l’entrefer de la machine. La vitesse de rotation de
ce champ par rapport au stator est :
Ω = (3.1)
le Rotor est constitué d’un assemblage de tôles ferromagnétiques rainurées. Dans les
petits moteurs, les tôles sont découpées dans une seule pièce et assemblées sur un arbre. Dans
les plus gros moteurs, chaque lamination est constituée de plusieurs sections montées sur un
noyau. On trouve deux types de rotor : bobiné ou à cage d’écureuil.
Rotor Bobiné Les enroulements rotoriques sont localisés dans les encoches situées à la
périphérie du rotor. Ces enroulements sont bobinés de manière à obtenir un enroulement triphasé
à « p » paires de pôle. Les bobinages rotoriques sont toujours couplés en étoile, et les trois bornes
Accessibles sont reliées à la carcasse du stator à l’aide d’un système constitué de trois bagues
tournants et de trois balais fixes.
Rotor à cage La grande majorité des moteurs sont à cages. Dans chaque encoche
rotorique est placée une barre. Ces barres sont en cuivre pour les moteurs de forte puissance,
et en alliage d’aluminium pour les machines de faible et moyenne puissance. Elles sont
réunies à chaque extrémité du rotor par des anneaux réalisant le court-circuit. L’enroulement
rotorique ainsi réalisé n’est pas accessible à partir du stator. [14]
Page 44
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
N = (3.2)
L’interaction électromagnétique des deux parties d’une machine asynchrone (sans collecteur)
n’est possible que lorsque la vitesse du champ tournant (n1) diffère de celle du rotor (n), c’est-
à-dire, lorsque n ≠ n1, car dans le cas contraire, c’est-à-dire lorsque n = n1, le champ serait
immobile par rapport au rotor et aucun courant ne serait induit dans l’enroulement rotorique.
Le rapport :
= (3.3)
Remarque :
la machine asynchrone est une machine transformant l'énergie électrique en énergie
mécanique, il est caractérisé par des grandeurs d'entrée qui sont électriques et par des
grandeurs de sortie qui sont mécaniques. [15]
Page 45
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
Par application de la loi de Faraday à la machine asynchrone, la loi des mailles s’exprime par
la relation :
v = Ri +
Φ
(3.4)
Pour le stator:
v =R i +
Φ
v =R i +
Φ
(3.5)
v =R i +
Φ
v R 0 0 i
v = 0 R 0 i + dt Φ
Φ
v 0 0 R i
(3.6)
Φ
Ou:
Pour le rotor:
v = R*i * +
Φ +
*
v = R*i +
Φ +
* * (3.8)
v = R*i * +
Φ +
*
Page 46
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
v * R * 0 0 i * *
v = 0 R * 0 i + dt Φ
Φ
* * *
v 0 0 R * i
(3.9)
* * Φ *
Ou:
Les trois phases statoriques sont aussi magnétiquement couplées avec les trois phases
rotorique donc les flux total et s'écrivent sous la forme suivante :
l l l l* l** l**
Avec:
Et
2π 2π
6 cos:θ; cos<θ + ?3@ cos<θ − ?3@ D
%M * ' = L3 5cos<θ − 2π?3@ cosθ cos<θ + 2π?3@C
5 C
2π 2π
(3.13)
4 cos<θ + ?3@ cos<θ − ?3@ cos:θ; B
Mrs= M *
Page 47
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
Cette modélisation triphasée présente un inconvénient majeur pour notre application. Les
matrices [Msr] et [Mrs] dépendent de l’angle de rotation mécanique et nécessitent donc d’être
recalculées à chaque pas.
Le régime transitoire met en évidence l’équation du mouvement qui est définie comme suit :
j + f Ω = cK3 − c*
Ω
(3.15)
La transformation de Park permet le passage d’un système triphasé équilibré vers un système
biphasé. Il s’agit de remplacer le rotor tournant par un rotor fictif équivalent à condition de
conserver la force magnétomotrice et la puissance instantané. L'objectif consiste à faire un
changement de variable qui remplace les enroulements réels par des enroulements équivalents
qui ont pour avantage d'être indépendants les uns par rapport aux autres. La figure (3.3)
montre le passage du système triphasé au système biphasé. Ceci se fait en liant les angles LM
et LN par la relation (3.16).
θ = θ* + θ (3.16)
Page 48
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
Les amplitudes directe (O) et en quadrature (P) des grandeurs statoriques et rotoriques sont
fictives. Les relations entre ces grandeurs avec les grandeurs par phase sont comme suit :
C V V
W
VS
W W
5 [
(3.17)
4 √V √V √V B
[ [
6 cos:θ ; − sin:θ ; √V D V
[
V Vsd
V5 C
V = U 5 cos Xθ − W Y − sin Xθ − W Y √V C QV R T=%`:θ ;' QVsq T
Vπ Vπ [ [
V V0
W
5 [ C VS
(3.18)
4 cos Xθ + W Y − sin Xθ + W Y √V B
Vπ Vπ
Nous allons appliquer cette transformation pour chaque équation décrivant la dynamique de la
MAS.
%`:θ ;'%V R' = %R '%`:θ ;'%I R' + d/dtG%`:θ ;'%Φ R 'H (3.19)
Page 49
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
En multipliant les deux membres de l’égalité par %`:θ ;' [ , nous trouvons :
%V R' = %R ' ∙ %I R' + d/dt%Φ R' + %`:θs ;'−1 d/dtG%`:θs ;'H %Φ R ' (3.20)
Or
−sin:θ ; − cos:θ ; 0
%`:θ ;' = U Q −sin:θ − 2π/3; − cos:θ − 2π/3; 0 T
V
W
−sin:θ + 2π/3; − cos:θ + 2π/3; 0
θ
(3.21)
0 − 0
dθs
dt
%`:θ ;' [ ,
,-
%`:θ ;' = gdθs 0 0 h (3.22)
dt
0 0 0
V R 0 I 0 − Φ
iV j = i j i I j + iΦ j + Q θ Ti j
e Φ
θ
R 0 R R ef R 0 Φ R
(3.23)
De manière similaire, et en suivant les mêmes étapes, nous obtenons pour le rotor l’expression
suivante :
0 V* R 0 I* 0 − Φ*
θ+
k l = iV j = i * j iI j + iΦ j + Q θ Ti j
e Φ*
0 *R 0 R * *R ef *R +
0 Φ*R
(3.24)
%`:θ ;'%Φsdq ' = %Ls '%`:θ ;'%Isdq ' + %Msr '%`:θ* ;'%Irdq '
Page 50
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
En multipliant les deux membres de l’égalité à gauche par: %`:θ ;' [ ,il vient:
%Φ R' = %`:θs ;'−1 %L '%`:θs ;'%I R' + %`:θs ;'−1 %M * '%`:θr ;'%I* R ' (3.25)
ls − Ms 0 0
%`:θ ;' [ %Ls '%`:θ ;' = g 0 ls − Ms 0 h
0 0 ls + 2Ms
(3.26)
Et
cos:θ ; − sin:θ ; 0
%M * '%`:θr ;' = U M * Q cos:θ − 2π/3; − sin:θ − 2π/3; 0 T
W
V
cos:θ + 2π/3; − sin:θ + 2π/3; 0
(3.27)
1 0 0
%`:θ ;' [ %M * '%`:θ* ;' = M * Q0 1 0 T
W
V
0 0 0
(3.28)
L = l − M
n
L3 = V M *
W (3.29)
L 0 I L 0 I*
iΦ j = i j iI j + i 3 ji j
0 L 0 L3 I*R
Φ
R R
(3.30)
L* = l* − M* (3.31)
On aura:
L 0 I* L 0 I
iΦ j = i * j iI j + i 3 ji j
Φ*
*R 0 L* *R 0 L3 I R
(3.32)
Page 51
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
V =R I + −
Φ o
R
θ
Φ
VR=R I + +
Φ p
R
θ
Φ
V* = R * I* + −
θ+
Φ+o
(3.33)
Φ*R
V*R = R * I*R + + Φ*
Φ+p θ+
Il existe trois choix important. On peut fixer le repère dq au stator, au rotor ou au champ
tournant. Rappelons que le repère « dq »est le repère mobile, c'est-à-dire qu'il nous appartient
de calculer les angles des transformations de Park θs et θr afin d'effectuer les rotations.
V =R I +
t o
VR=R I +
t p
R
V* = R * I* + + ωΦ*R
t+o
(3.34)
Ce référentiel est choisi lorsqu’on désire étudier les variations de la vitesse de rotation,
associé ou non avec des variations de la fréquence d’alimentation.
Page 52
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
V =R I + − ωΦ
t o
R
VR=R I + + ωΦ
t p
R
V* = R * I* +
t+o
(3.35)
V*R = R * I*R +
t+p
Ce référentiel est intéressant dans les problèmes ou la vitesse de rotation est considérée
comme constante, par exemple pour l’étude des contraintes d’un court-circuit.
= ω que nous appellerons pulsation statorique, bien que le régime puisse être
r
Notons
quelconque.
= ω* pulsation rotorique.
r+
De même, nous noterons
Et ω = ω − ω* = 0 ⇔ ω = ω* .
Nous pouvons alors écrire :
V =R I + −ω Φ
t o
R
VR=R I + +ω Φ
t p
R
V* = R * I* + − ω* Φ*R
t+o
(3.36)
V*R = R * I*R + + ω* Φ*
t+p
L'avantage d'utiliser ce référentiel, est d'avoir des grandeurs constantes en régime permanent.
Il est alors plus aisé d'en faire la régulation.
Page 53
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
= A. X + B. U
{
(3.38)
En utilisant les expressions (3.30),(3.32) et (3.33) et (3.37) après arrangement, nous aurons le
système suivant :
dI 1 L3 V L3 L3
= •− ‚R + „∙I +σ∙L ∙ω ∙I R+ ∙ Φ* + ∙ ω ∙ Φ*R + V …
dt σ ∙ L L* ∙ T* L* ∙ T* L*
dI R 1 L3 V L3 L3
= •−σ ∙ L ∙ ω ∙ I − ‚R + „∙I R− ∙ ω ∙ Φ* + ∙ Φ*R + V R …
dt σ∙L L* ∙ T* L* L* ∙ T*
dΦ* L3 1
= ∙ Isd − ∙ Φrd + :ω − ω; ∙ Φrq
dt T* T*
dΦrq L3 1
= ∙ I R − :ω − ω; ∙ Φ* − ∙ Φ*R
dt T* T*
dω P V L3 P
= . <Φ* ∙ I R − Φ*R ∙ I @ − C*
dt J L* J
(3.39)
Où :
σ = 1 − y z∙y
‡ ˆ
: est le facteur de dispersion
+
T* =
y+
‰+
: est la constante de temps rotorique
Page 54
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
6 σ ‡ 0 D
[
i
6i D v 5 [ C
X = 5φ C ; u = kv l ; B = 5 0 σ ‡ C
R
5 * C R
5 0 0 C
(3.40)
4φ*R B
4 0 0 B
6− σ ‡ XR + ‹+ ‡+ Y 0 σ ‡ X ‹* Y + ‹* σ ‡ X Tr Y + ω D
[ [ ‡3ˆ [ ‡3 [ [ L m
5 C
5 0 − σ‡ XR + ‹+ ‡+ Y − σ‡ X Tr Y + ω σ‡ X Tr Y + ‹* C
[ [ ‡3ˆ [ Lm [ Lm [
A=5 C
0 − −
[
5 C
Lm
(3.41)
‹*
5 C
Tr
ω
4 0 Tm − :ω − ω; − B
L 1
r Tr
Page 55
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
Les applications industrielles exigent de plus en plus une vitesse variable, ce besoin se
Généralise dans tous les secteurs de l'industrie. Des nombreuses solutions d'entraînement par
machines à courant alternatifs à vitesse variable sont aujourd'hui possible, le moteur
d'induction alimenté par onduleur à fréquence variable répond bien aux besoins dans une très
large gamme de puissance.
La forte évolution de cette fonction s’est appuyée, d’un part sur le développement des
composants à semi-conducteurs entièrement commandables, puissance, [19] Robustes et
rapides, et d’autre part sur l’utilisation quasi généralisée des techniques dites de modulation
de largeurs d’impulsion [20].
L'alimentation est généralement composée d'un convertisseur statique alimente par une
Source de tension continue constante, qui permet d'imposer aux enroulements statoriques de
la machine des tensions d'amplitude et de fréquence réglables en agissant sur la commande
des interrupteurs du convertisseur statique.
Page 56
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
Page 57
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
v • +v • +v • =v S +v S +v S + 3v•S = 0 (3.43)
v +v +v = −3v•S = v +v +v
D’où
• • • S S S (3.44)
Donc
v•S = − :v +v + v S ;
[
W S S (3.45)
Page 58
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
v • 2 − 1 − 1 V S
v • = [ −1 2 − 1 V S
v • −1 − 1 2 V S
W
(3.46)
v“S = E:s“ − ;
[
V
(3.47)
v • 2 − 1 − 1 S
v • = ™ −1 2 − 1 S
v • −1 − 1 2 S
W
(3.48)
Ou:
Page 59
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
3.4.2.1 Référence:
On représente les tensions de référence dans le cas de la MLI en triphasé par trois signaux
sinusoïdaux déphasés les uns par rapport aux autres de 120°son données par:
Page 60
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
v* = u* . sin:2π. f* . t;
Ev* = u* . sin:2π. f* . t − 2π/3;
v* = u* . sin:2π. f* . t + 2π/3;
(3.50)
3.4.2.2 Porteuse :
C’est un signal triangulaire qui peut être considéré comme une alternance de deux
Droites de pentes opposées. Elle est caractérisée par deux grandeurs :
• l’amplitude Up.
• La fréquence fp.
u Ÿ3 − 4 ‹ ¢ si t ∈ % V , T '
‹
(3.51)
¡
Avec :T =
[
¡
M=
¡
Avec M >1 (3.52)
+
Page 61
Chapitre 3 Modélisation de l’ensemble variateur-MAS
T=
¤*
¤
(3.53)
3.5. Conclusion :
Dans ce troisième chapitre on a présenté et définit les éléments constituant L’alimentation
d’une machine asynchrone, on a établi le modèle mathématique général de Chaque élément.
Page 62
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
Chapitre 4
Technique de commande et régulation
4.1. Introduction
Donc l’objectif de ce chapitre est de faire une étude théorique entre ces différentes méthodes
de commande et de choisir la meilleure méthode afin de faire un bon choix de paramétrage
dans notre variateur de vitesse.
Le contrôle scalaire de la machine asynchrone consiste à imposer aux bornes de son induit, le
module de la tension ou du courant ainsi que la pulsation. Ce mode de contrôle s’avère le plus
simple quant à sa réalisation, mais également le moins performant, surtout pour les basses
vitesses de fonctionnement, ce pendant, au niveau des puissances instables. Les pluparts des
variateurs ne justifient pas un contrôle très performant.
Pour des variateurs dans la plage de vitesse ne dépassé pas un rapport de 3 ou 4 entre les
extrêmes (ventilation, climatisation, centrifugeuse…) et pour les quels n’ya pas de fonction à
vitesse très faible et à fort couple de charge de contrôle scalaire il donne des pertes
satisfaisantes. Il est donc importante de donner certain nombre d’informations sur les
variateurs asynchrone avec contrôle scalaire, son principe donc est de maintenir V/ f constante
ce qui signifie garder le flux constante. Le contrôle du couple se fait l’action sur le glissement
[27].
Page 63
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
Consiste à réguler l’un des flux, cela nécessite la mesure ou l’estimation du flux dans la
machine il n’est que très rarement mesuré en raison du cout des capteurs et de la qualité des
signaux obtenus, en trouve des machines asynchrones équipées de capteur de flux seulement
Dans certain laboratoire de recherche universitaire ou industrielle. On procède plutôt à une
estimation ou observateur d’état, c'est-à-dire une reconstitution du flux à partir de tout ou
partie de modèle mathématique de machine [29].
V = V cos ω t
V = V cos ω t −
π
V = V cos ω t −
(4.1)
π
Page 64
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
V = v cos ω t − θ
V = v sin ω t − θ
(4.2)
! = V + jV = R %I + jI ' + (Φ + jΦ ) − ω Φ − jΦ (4.3)
!* = V * + jV * = R * %I * + jI * ' + (Φ * + jΦ * ) − ω* Φ * − jΦ *
(4.4)
D’où
+ = R I̅ +
V + + jω Φ
Φ + (4.5)
+* = R * I*̅ +
V + * + jω Φ
Φ +* (4.6)
En régime permanent on a :
+ = 0,
Φ + * =0
Φ
+ = R I̅ + jω Φ
V +
/
+* = R * I*̅ + jω Φ
V +* = 0
(4.7)
+ = L I̅ + M * I!*
+ r = L* I*̅ + M * I!*
Φ
Φ
(4.8)
En utilisant les équations (4.7) et (4.8) on peut écrire les grandeurs électriques :
+ = R I̅ + jω L I̅ + jω M * I!*
V
3+
V* = 5 I!* + jω L* I*̅ + jω M * I!* = 0
4 (4.9)
6
Page 65
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
Avec : 78 = 97:
I!* = −j I̅
; 5 ω5
45 <=>5 ω5
(4.10)
+ =L I̅
45 <= ω5 >5 σ
45 <=>5 ω5
Φ (4.11)
?@ = ?D =
AB AE
CB CE
En posant la constante de temps statorique et la constante de temps
+
I = FG< H5I 5 J
G< H I J
>
Φ
(4.12)
5 5
Cette relation est la base des lois de commande à flux constant des machines alimentées en
+
courant. Rappelons qu’en régime sinusoïdal équilibré, la norme d’une grandeur triphasé K
∁TU = pLU %WO@ WND − WN@ WOD ' = pLU ℑU W@̅ W ∗̅ D (4.13)
D’où à partir de l’équation (4-10), (4-11) et (4-13), le couple électromagnétique s’écrit sous
la forme :
∁TU = 3p ( ) . Φ .
>[ I5
> ]^5 _5 J
45 LG<( ) M
(4.14)
`5
Cette expression montre que pour contrôler le couple électromagnétique de la Machine, il faut
contrôler le flux statorique a: (donc le courant) et la pulsation rotorique 78 (Grandeur qui
n'est pas directement accessible).
Page 66
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
Lorsque le module de flux est constant, le couple ne dépend que de 78, La variation de Couple
électromagnétique en fonction de la pulsation rotorique est représentée par la figure(4.1) :
ω*U f =
45
(4.15)
σ>5
Et
∁TU = 3p ( ) .Φ .
>[ G
>
(4.16)
σ>5
Avec
α = 3p ( ) .Φ .4
>[ G
>
(4.18)
5
Page 67
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
En régime permanent et dans un repère lié au stator, la tension d’alimentation est exprimée
par la relation (4.18).
!@ = g@ W
+ @ + j7@ h@ W@̅ + i7@ hP WD ̅ (4.19)
!@ = CB
k 1 − m?D ?@ 7@ 7D + i ?D 7D + ?@ 7@ nW@̅
G<jH5 ω5
(4.20)
= F
Gop?E ?B qB qE J < ?E qE <?B qB J
@ G< p?E ?B qE J
Φ
?B
(4.21)
Cette relation reste valable entre les valeurs efficaces des tensions et des flux statoriques. Elle
Constitue le principe des lois de commande à flux constant des machines alimentées en
tension. On choisit de maintenir, si possible, le flux à sa valeur nominale.
Compte tenu des dispositifs utilisés, deux modes de commande sont possibles :
La loi de commande (4-21) permet de maintenir le flux constant. Mais elle est trop complexe
pour être exploitée sans moyen de calcul puissant. Elle doit être simplifiée. En effet, si la
pulsation rotorique est très faible, elle devient :
= Φ 7@ F1 + ( )
CB
@ rB qB
(4.22)
@ = Φ 7@ (4.23)
= v:wb
st
ut
Ce qui caractérise une loi en
Page 68
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
Si la fréquence statorique diminue, les réactances de fuites décroissent. Par contre les
résistances demeurent à peu près constantes. Le terme Rs Is n’est plus négligeable. Une
x
= v:wb conduirait à de fortes variations du flux. Les pertes doivent être
yx
régulation en
Ces lois simplifiées ne suffisent donc pas à réguler le flux pour les faibles valeurs de 7: et les
forts glissements. On ajoute souvent un terme correctif pour prendre en compte la pulsation
rotorique.
= Φ 7@ + |7D Avec k = 5
H
@ H
(4.24)
Les lois précédentes assurent un maintien du flux, jusqu’à la vitesse nominale. Au-delà la
tension ne peut plus évoluer. Elle est maintenue constante et égale à Vs max =Vn.
Considérons les différents types de fonctionnement lorsque Vs est maintenu constante :
2. Is = cste.
2. Φ 7: = cste
3. W@ 7@€ cste
En général trois modes opératoires sont successivement utilisés, figure (4-2). Jusqu’à la
fréquence nominale (7: = 7• ), la loi de commande assure un fonctionnement à flux constant
et donc, pour une pulsation rotorique donnée, à couple constant. Au-delà de cette fréquence,
la commande commute sur le mode à puissance constante puis à partir de c 7• (c en général
Page 69
Chapitre4 Techniques de comm
mandes et régulation
Vs et Is représentent respective
ivement les valeurs efficaces de la tension et du courant par phase
au niveau du stator de la mach
chine.
Page 70
Chapitre4 Techniques de comm
mandes et régulation
Figure (4.4)
(4 : schéma-bloc de régulation de vitesse
Ω s = ∁TU − ∁*
G
… < ƒ
(4.25)
Ω= (k + ˆ ) Ω*Tƒ − Ω − ∁*
G ‡ G
… < ƒ † … < ƒ
(4.26)
Soit :
Ω= Ω*Tƒ − ∁
‡‰ < ‡ˆ
… J <%‡
‰ < ƒ' <‡ˆ … J <%‡‰ < ƒ' <‡ˆ *
(4.27)
Page 71
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
Œ‰
@<G
=
Œˆ
• J %Œ‰ Ž ‹'
Ω
@ < @<G
Ω5Š‹
(4.28)
Œˆ Œˆ
Cette fonction de transfert possède une dynamique 2bcb ordre, dont la forme Canonique
normalisée :
G s =
G
• J Jε
’ < <G
(4.29)
^‘ ^‘
Par comparaison les deus équations (4.28), (4.29) on obtient alors :
– ‡ = I
— G
” ˆ ‘
•
” %‡‰ < ƒ' = ε
(4.30)
“ ‡ˆ I‘
Avec :
ε: Coefficient d’amortissement
w85% : Temps de réponse (s)
k Ÿ = ωš .
ž
k† = −f
ε.‡ˆ
(4.31)
I‘
k Ÿ = 0.01
ž
k † = 0.003
Page 72
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
Page 73
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
On se place dans le référence (d, q) lie au champ tournant avec orientation du Flux rotorique
sur l’axe (d) comme est illustré sur la Figure (4.5).
Le choix du flux rotorique permet un découplage naturel caractérisé par une indépendance du
flux par rapport à la composante en quadrature du courant [34].
Page 74
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
ΦDN = ∅D
ΦDO = 0 (4.31)
CTU = P Φ* I
>[
>5
(4.32)
R * I* + 5§ = 0
¦
3
R * I* + ω − ω Φ* = 0
(4.33)
D’après les équations des flux, on peut obtenir les courant rotoriques direct et en quadrature :
I* = 5§ [ §
¦ o> ©
ž
>5
I* =
o>[ © ª (4.34)
>5
R* ( ) + = 0
¦5§ o>[ © § ¦5§
ž
>*
R* ( ) + ω − ω Φ* = 0
o>[ © (4.35)
>5
?D + Φ* = LU I
¦5§
ž
ω −ω =
>[ © ª (4.36)
HE ¦5§
Page 75
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
V =R I + σL + − ω σL I
© § >[ ¦5§
ž >*
V =R I + σL +ω Φ* + ω σL I
© ª >[
(4.37)
>*
En régime permanent : =0
¦5§
Φ* = LU I (4.38)
On remarque dans ces équations, que Vsd et Vsq dépendant à la fois des courants des deux
axes choisis comme variable d’états Isd et Isq ; donc ils influent sur le flux et le couple. Il est
donc indisponible de procéder au découplage des termes couplés.
Page 76
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
I∗ = CT ∗
>5
°>[ ¦∗ 5§
(4.41)
I∗ = Φ∗ *
G
>[
(4.42)
∗
@N = g@ + xmh@ W@N
ž
∗
= g@ + xmh@ W@O
(4.43)
@O
Page 77
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
b@N = ω mh@ I
ž
b@O = ω mh@ I + ω ¯ Φ*
A
(4.44)
AE
Alors :
∗
@N = + b@N
@N
3
∗
= @N + b@O
(4.45)
@O
Page 78
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
Nous avons dit que le flux et le couple de référence sont des valeurs imposées (contrôle
vectoriel indirecte). A des vitesses inférieures ou égales à la vitesse nominale du moteur, le
flux est maintenu constant à.sa valeur nominale ±8• , par contre, il faut qu’il décroît lorsque la
vitesse augmente au delà de la vitesse nominale afin de limiter la tension aux bornes du
moteur. Pour cela, il est utilisé le bloc de dé fluxage (fig.4.9) qui est défini par le non linéarité
suivante [36].
Pour cela le flux rφest imposé par un bloc de dé fluxage qui est définit par la non linéarité
suivante :
Page 79
Chapitre4 Techniques de comm
mandes et régulation
i + y¾ = ¿À − ¿D
N¼
N½
(4.47)
¾= ¿À − ¿D ¾= ¿À − ¿D
G Ä
—@<u Ç@<G
(4.48)
Á= È=
G —
u u
Avec ,
¼ : = Áà +
ÄÅ
Æ
(4.49)
F
Figure (4.11) Régulateur de vitesse.
En considérant le couple de ch
charge comme (Cr = 0), la fonction de transfer
fert en boucle ouverte
devient :
=(ÁÃ + Å )(
¼ Ä Ä
¼∗ Æ ÇÆ<G
(4.50)
La fonction de transfert en bo
boucle fermée est donne par :
Page 80
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
Ë Ë Ë‰ .Ë Ë .Ë
ʉ < ˆ . < ˆ
É s = Ì
ˈ
Í Ž•
Ë = Í
Ë .ËŽ•
J <( ‰
Í
Ë .Ë
G< ʉ < )’ < ˆ
(4.51)
Ì ÍÌŽ• Í Í
É : =
Î @
@ J < ξωn Æ<ωn
(4.52)
Avec :
ξ: Coef¸icient d’amortissement
2ξωš =
ÄÓ .Ä<G
ž Ç
ωn =
ÄÅ .Ä
Ç
ÁÃ = −1
ξÔÕ .Ç
3 Ä
ÁÖ = ‘
I .Ç (4.53)
Ä
ÁÃ = 69 ; ÁÖ = 1055
ÂÖ@N : = ÁÃ +
ÄÅ
Æ
(4.54)
Page 81
Chapitre4 Techniques de comm
mandes et régulation
= ÁÃ Lx + M
ÖBÝ ÄÅ G ÞßB
Ö ∗ BÝ ÄÓ Æ àB
<Æ
(4.55)
ÞßB
=
ÄÅ CB
ÄÓ pAB
(4.56)
Apres compensation, on a :
=
ÖBÝ ÄÓ
Ö∗ pAB Æ
(4.57)
BÝ
áÓ
= = =
ÖBÝ ÞßB t G G
ÖBÝ ∗
G<
áÓ Þß
G< B Æ G<ÇÆ
(4.58)
ÞßBt áÓ
Avec :
È=
pAB
ÄÓ
; Donc :
ÁÃ =
pAB
ž Ç
ÁÖ =
ÄÓàB (4.59)
pA@
ÁÃ = 5000 ; ÁÖ = 200
Page 82
Chapitre4 Techniques de comm
mandes et régulation
Page 83
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
flux rotorique à partir les grandeurs (tension et courant) de la machine asynchrone écrits dans
le repère statorique.
La méthode de tension:
+ = R ı̅ +
V Φ +
!!!! + jω . Φ (4.60)
!!!
Vr = R * ı̅* + !!!! + * = 0
Φ* + j ωs − ωm . Φ (4.61)
!!!! = L ı̅ + Mã+
Φ * (4.62)
Page 84
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
L'erreur produit du décalage entre les sorties des deux estimateurs, cette dernière est appliquée
au modèle ajustable.
ä* − Φ
e! = Φ !!!!!!
*Tƒ (4.64)
ã+* =
G
!!!!!!
Φ*Tƒ − Mã+
>5
(4.65)
!!!! = L ı̅ + LU
Φ
G
!!!!!!
Φ*Tƒ − LU ã+
>5
(4.66)
Ou encore :
!!!! = >[ . Φ
Φ !!!!!! + (L − [ ) ı̅
> J
σ=1−
>[ J
>5 .>
Φ = >[ . !!!!!!
!!!! Φ*Tƒ + σ L ı̅
>
(4.68)
5
Page 85
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
+ !!!!!!
– V = R ı̅ + ( >5 . Φ*Tƒ + σ L ı̅ )
>[
”
+ = R ı̅ + >[ . !!!!!!
V Φ*Tƒ + σ L . ı̅
• >5
” !!!!!!
(4.69)
Φ =
>5
+ − R ı̅ − σ L . ı̅ )
. (V
“ *Tƒ > [
= . (V æ − R i − σ L . )
∅5å >5 Ÿ å
æ
ž
>[
= . (V è − R i è − σ L . )
∅5ç >5 Ÿ ç
(4.70)
>[
Pour trouver l’équation du Modèle Ajustable, nous exprimons £8 (équation (4.63) tel que:
£* = (Φ* − LU ã+)
G
>5
(4.71)
Puis nous remplaçons £ér de l’équation (4.71) dans l'équation (4.61), ainsi nous avons :
Φ* = jω* . Φ* - . Φ* + . LU ã+
45 45
>5 >5
Φ* = (jω* − 5) Φ* + 5 . LU ã+
4 4
> > 5 5
Avec : ?* =
>5
45
Donc on obtient :
Φ* = (jω* − ). Φ* + .ã
!!!
G >[
H H5
(4.73)
5
é *æ ' − ω é *è
é 5å
= %LU . £ −Φ ê *. Φ
¦ G
æ
ž
H 5
é *è ' + ω é *æ
é 5ç
= %LU . £ è − Φ ê *. Φ
¦ G
(4.74)
H5
Page 86
Chapitre4 Techniques de comm
mandes et régulation
é *æ . Φ*è o Φ
b¦€ Φ é *è . Φ*æ (4.75)
b¦€ Φé *α . Φ*β o Φ
é *β . Φ*α
3
ê U = (k † + ˆ) . b¦
‡ (4.76)
’
ω
Figure
re (4.15) MRAS basé sur Le flux rotorique.
Page 87
Chapitre4 Techniques de comm
mandes et régulation
= k† +
∆ω
ê[ ‡ˆ
∆À∅ ’
(4.77)
Figure
re (4.16) Synthèse du correcteur de vitesse.
•
@< |¦5 |J
 : =
ë5
• J
(@< ) <qEÕ
(4.78)
ë5
Avec :
í : =
‡‰ <‡ˆ |¦5 |J
•
@< @
(4.79)
ë5
La fonction de transfert H(s) en boucle fermée, s’obtient alors sous la forme suivante
su :
Page 88
Chapitre4 Techniques de commandes et régulation
É : =
‡‰ <‡ˆ |¦5 |J
•
@ J <( |¦5 |.J ‡‰ <ë )@<‡ˆ .|¦5 |J
(4.80)
5
: + 2ξωš x + ωš
•
ξI‘ o
ÁÃ = |¦ |
ë5
ÁÖ = |¦ |J
I‘ J
(4.81)
ÁÃ = 3000 ; ÁÖ = 10
4.5. Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté les différents commande que notre variateur de vitesse les
supportes (commande scalaire, vectorielle avec et sans capteur de vitesse), on a abordé avec
détailles leurs modélisation, les lois de commande qu’on a démontré mathématiquement et
définir les schémas de bloc de chaque commande ; enfin on a calculé et synthétisé leur
régulations.
Cette étude nous a permet de faciliter la simulation, aborder dans le chapitre qui suit afin de
voir et discuter les résultats de chaque commande.
Page 89
Chapitre5 Validati
ation par simulation
Chapitre 5
Va
Validation par simulation
5.1. Introduction
400
Tension redressée sans filtre(V)
300 Tension
n redressée
r
200
100
-100
-200
3tensions sinusoidaux
-300
0 0.05 0
0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0
0.35 0.4
T(S)
Page 90
Chapitre5 Validati
ation par simulation
400
T ens ion redres sée av ec filtre(V )
300 Ten
ension redressée
200
100
-100
-200
3tensions sinusoidaux
-300
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4
T(S)
Page 91
Chapitre5 Validati
ation par simulation
400
Tension composée sortie onduleur Vab(V)
300
200
100
-100
-200
-300
-400
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4
T(S)
Page 92
Chapitre5 Validation par simulation
0.6
0.4
0.2
0
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
T(S)
Tension de référence, Tension porteuse(V)
400
Vp Vref
300
200
100
-100
-200
-300
-400
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
T(S)
Figure 5.8 Evaluation des signaux de commande pour un onduleur triphasé à deux niveaux
Commandé par la stratégie MLI sinus-triangle d’une seule porteuse avec (m=40, r=0.8)
Page 93
Chapitre5 Validati
ation par simulation
1600 1500
C o u p l e é lé c t r o m a g n é t i q u e ( N . m )
Réference
1400 Couple mesuré
V it e s s e d e r o t a t io n ( t r / m )
1000
1200
1000
500
800
600 0
400
-500
200
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 -1000
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T(S)
T
T(S)
Vitesse de rota
tation Couple élect
ctromagnétique
3000 400
T e n s io n s d " a lim e n t a t io n V a b c ( A )
C o u ra n t s ta t o riq u e is a b c (A )
300
2000
200
1000
100
0 0
-1000 -100
-200
-2000
-300
-3000 -400
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
1.35 1.36 1.37 1.38 1.
1.39 1.4 1.41 1.42 1.43 1.44
T(S) T(S)
Courants statorique
ue absorbé Tension dd'alimentation
Page 94
Chapitre5 Validation par simulation
Page 95
Chapitre5 Validation par simulation
200 Référence
Couple mesuré
V it e s s e d e r o t a t io n ( r d / s )
150 1000
100
500
50
0
0
Référence
Vitesse mesurée
-500
-50 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T(S)
T(S)
Vitesse de rotation Couple électromagnétique
2000
500
T e n s io n d 'a lim e n t a t io n ( V )
1500
C o u r a n t s t a t o r iq u e is a ( A )
1000
500
0
0
-500
-1000
-1500 -500
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T(S) T(S)
Courants statorique absorbé Tension d’alimentation
Page 96
Chapitre5 Validation par simulation
C o u p le é lé c t r o m a g n é t iq u e ( N . m )
Référence
Couple mesuré
V ite s s e d e r o t a t io n ( r d / s )
150
1000
100
500
50
0
0
Référence
Vitesse mesurée
-50 -500
0 1 2 3 4 5 6 0 1 2 3 4 5 6
T(S) T(S)
1500
1000
500
-500
-1000
-1500
0 1 2 3 4 5 6
T(S)
Courants statorique absorbé
Figure 5.13 Résultat de la simulation commande scalaire en charge pour Cr= (50N.m et
100N.m)
Référence
Couple mesuré
V ite s s e d e ro ta tio n (rd /s )
150
1000
100
500
50
0
0
Référence
Vitesse de rotation
-50 -500
0 1 2 3 4 5 6 0 1 2 3 4 5 6
T(S) T(S)
1500
1000
500
-500
-1000
-1500
0 1 2 3 4 5 6
T(S)
Courants statorique absorbé
Figure 5.14 Résultat de la simulation commande scalaire en charge pour Cr= (300N.m et
600N.m)
Page 97
Chapitre5 Validation par simulation
Page 98
Chapitre5 Validati
ation par simulation
Page 99
Chapitre5 Validation par simulation
La vitesse est régulée à travers la boucle externe du bloc. La sortie de son régulateur est la
consigne du couple, pour calculer le courant de référence ∗
. Le courant de référence ∗
est calculé à partir du flux à imposer. La régulation des courants donne les tensions de
références ∗
et ∗
qui alimente l’onduleur MLI de tension après transformation inverse
de Park.
Les figures (5.17) et (5.18) présentent les résultats de simulation de la commande vectorielle
indirecte pour une machine asynchrone, Les performances de notre commande ont été testées
à partir de la simulation des modes de fonctionnement suivants :
Page 100
Chapitre5 Validation par simulation
a. Démarrage à vide
1200
200
C o u p l e é lé c t o m a g n é t i q u e ( N . m )
Référence
1000 Couple mesuré
V it e s s e d e r o t a t io n ( r d / s )
150 800
600
100
400
50 200
0
0
Référence -200
Vitesse mesurée
-50 -400
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T(S) T(S)
Vitesse de rotation Couple électromagnétique
800 800
isq
C o u r a n t s t a t o r iq u e is d q ( A )
400 400
200 200
0 0
-200 -200
-400 -400
-600 -600
-800 -800
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T(S) T(S)
Courants statorique absorbé Isabc Courants statorique absorbé Isdq
0.8 1
0.6
F lu x r o t o r iq u e p h id q ( W b )
F lu x r o t o r iq u e p h ir ( W b )
0.8
0.4
0.2 Phid
0.6
Phiq
0
-0.2 0.4
-0.4
0.2
-0.6 Phir
Référence
-0.8
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T(S)
T(S)
Flux rotorique Phirdq
Flux rotorique Phir
Page 101
Chapitre5 Validation par simulation
200 1200
C o u p le é lé c t r o m a g n é t iq u e ( N . m )
1000
V it e s s e d e r o t a t io n ( r d / s )
150
800
600
100
400
50 200
0
0 Référence
Référence -200
Couple mesuré
Vitesse mesurée
-400
-50 0 1 2 3 4 5 6
0 1 2 3 4 5 6
T(S)
T(S)
Couple électromagnétique
Vitesse de rotation
800
800 isd
C o u r a n t s t a t o r iq u e is d q ( A )
600 isq
C o u r a n t s t a t o r iq u e i s a ( A )
600
400
200 400
0
-200 200
-400
0
-600
-800
0 1 2 3 4 5 6 -200
T(S) 0 1 2 3 4 5 6
T(S)
Courants statorique absorbé Isabc
Courants statorique absorbé Isdq
1 1
F lu x r o t o r iq u e p h ir d q ( W b )
F lu x r o t o r iq u e p h ir ( W b )
0.8
0.5
Phirq
0.6
Phird
0
0.4
-0.5
0.2
Phir
Référence
0 -1
0 1 2 3 4 5 6 0 1 2 3 4 5 6
T(S) T(S)
Page 102
Chapitre5 Validation par simulation
Pour évaluer les performances de réglage, nous avons simulé un démarrage à vide (vitesse
Consigne wr =150 rad/s) suivi par une application d’une charge (Cr =300 N.m) à l’instants t =
2s et (Cr=600 N.m) à l’instant t = 4s. Les résultats nous montrent clairement que la vitesse
suit sa valeur de référence avec un dépassement et un bon rejet des perturbations. En plus, le
courant est maintenu à sa valeur admissible.
La courbe de vitesse présente une chute dans sa valeur puis stabilise à sa valeur de référence
(150 rad/s) avec une précision exemplaire dans un laps de temps. Le courant statorique (isq)
suit la variation de la charge et le courant statorique (isd) constant à sa valeur nominale avant
et à prés l’application de charge. Le couple atteint la valeur de 1000 N.m au premier moment
de démarrage, puis atteinte la valeur de couple résistant avant et à prés l’application de charge
On peut remarquer que les composantes du flux rotoriques présentent un découplage et un
bon contrôle du flux.
Page 103
Chapitre5 Validati
ation par simulation
Page 104
Chapitre5 Validati
ation par simulation
Page 105
Chapitre5 Validation par simulation
Afin de tester les performances de l’application de la technique MRAS sur une Machine
asynchrone sans capteur de vitesse, des séries de simulations numériques réalisées Similaires
à celles de la commande vectorielle avec capteur de vitesse ont été effectués:
a. Démarrage à vide
C o u p le é lé c t r o m a g n é t iq u e ( N . m )
Référence
Couple mesuré
V it e s s e d e r o t a t io n ( r d / s )
150 1500
100 1000
50 500
0 Vitesse éstimée 0
Référence
Vitesse mesurée
-50 -500
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T(S) T(S)
800 800
isq
C o u r a n t s t a t o r iq u e i s a b c ( A )
C o u r a n t s t a t o r iq u e is d q ( A )
400 400
200 200
0 0
-200 -200
-400 -400
-600 -600
-800 -800
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T(S) T(S)
0.6 1
F lu x r o t o r iq u e p h id q ( W b )
0.4
0.8
0.2
P h ir ( W b )
0 0.6
Phiq
-0.2 Phid
0.4
-0.4
0.2
-0.6 Phir
Référence
-0.8 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
T(S) T(S)
Page 106
Chapitre5 Validation par simulation
200 2000
C o u p le é lé c t r o m a g n é t iq u e ( N . m )
Référence
Couple mesuré
V it e s s e d e r o t a t io n ( r d / s )
150 1500
100 1000
50 500
0 Vitesse mesurée 0
Référence
Vitesse mesurée
-50 -500
0 1 2 3 4 5 6 0 1 2 3 4 5 6
T(S) T(S)
Vitesse de rotation Couple électromagnétique
800 800
isd
C o u r a n t s t a t o r iq u e is a b ( A )
600 C o u r a n t s t a t o r iq u e is d q ( A ) isq
600
400
200
400
0
-200 200
-400
0
-600
-800 -200
0 1 2 3 4 5 6 0 1 2 3 4 5 6
T(S) T(S)
Courants statorique absorbé Isdq Courants statorique absorbé Isabc
1 1
F lu x r o t o r iq u e p h ir d q ( W b )
F lu x r o t o r iq u e p h ir ( W b )
0.8
0.5
Phirq
0.6 Phird
0
0.4
-0.5
0.2
Phir
Référence
0 -1
0 1 2 3 4 5 6 0 1 2 3 4 5 6
T(S) T(S)
Flux rotorique Phir Flux rotorique Phirdq
Page 107
Chapitre5 Validation par simulation
L’étude des résultats met clairement en évidence que la commande par un régulateur PI de
Performance très satisfaisantes. La vitesse estimée avec un dépassement moins important et
elle suit l’évolution de la vitesse réelle au moment de la variation de la charge. La vitesse du
moteur atteint sa référence à t=0.6s après avoir fait un léger dépassement puis ce stabilise
avec une parfaite précision.
Le couple prend une valeur maximale de 1500 N.m au moment du démarrage, puis diminue
rapidement vers la valeur nominale. Il suit la trajectoire de la perturbation au moment de
l’application de la charge.
Le courant de démarrage prend une valeur maximale de 700A, puis décrois rapidement vers
sa valeur nominale. On remarque une augmentation du courant pendant l'application de la
perturbation sans dépasser le courant nominal.
5.5. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les relations entre les deux stratégies de commande
(IRFOC) et (SC). L'avantage principal de commande (IRFOC) est permet de contrôle le flux
et le couple, par contre la commande (SC) permet de contrôler la vitesse et le couple. A partir
des résultats obtenus on a constaté que la commande vectorielle indirecte à flux rotorique est
robuste même en charge. On peut dire aussi que (IRFOC) est applicable est facile à
implémenté.
Nous avons pu introduire notre commande sans capteur MRAS. L’avantage de cette
commande est une solution potentielle pour mettre en application à des systèmes de contrôle
de haute performance, particulièrement quand des caractéristiques dynamiques d'une usine
sont mal connues. Nous avons testé par simulation, et qui nous a montré comment remplacer
le capteur mécanique par un estimateur de vitesse, ce qui le rend plus fiable avec moins
d'encombrement et de coût.
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Conclusion générale
Conclusion générale
Dans cette étude on a pu étudier les différents technique de Contrôle (Scalaire, Vectorielle
indirecte a flux rotorique avec et sans capteur). D’abord on a commencé par rappeler le
modèle de la machine asynchrone associée à son onduleur dans un repère liée au champ
tournant en utilisant la modélisation linéarisée de Park.
Notre moteur asynchrone est contrôlé avec la commande scalaire à partir de notre variateur
Micromaster 440 ; on a constaté qu’il ya une manque production, on n’atteint pas le
maximum de production lorsque la demandé des clients est très sollicités.
Page 109
Bibliographie
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