Règles N 84 modifiées 95
Septembre 1996
DTU P 06-006
Règles N 84 modifiées 95
Action de la neige sur les constructions
Adoptées par le groupe de coordination des textes techniques
Analyse
Annule et remplace le document publié en août 1987
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Sommaire
Liste des auteurs
Avertissement
Préambule au modificatif de 1995
Préambule
Considérations générales et objectifs
Le règlement « neige »
La carte « neige » (article 3 et )
Coefficients de forme µ ( et annexe 2)
Types de toitures
Autres toitures ou éléments d'une construction
Cas de charge
Compatibilité des actions de la neige et du vent
Mise en application
Actions de la neige sur les constructions
Article 1 objet
Article 2 domaine d'application
Article 3 charge de neige sur le sol
3,1 Zones dont l'altitude est inférieure à 200 m
3,2 Zones dont l'altitude est supérieure à 200 m
Article 4 charge de neige sur les toitures ou autres surfaces
Article 5 cas de charge
5,1
5,2
Article 6 autres valeurs représentatives de la charge de neige - compatibilité des actions de la neige et du vent
6,1 Autres valeurs représentatives
6,2 Situation de compatibilité des actions de la neige et du vent
6,3 Charges accidentelles
Annexe 1 carte des charges de neige
Annexe 2 coefficients de forme µ
A.1 toitures simples à un versant plan
Cas I
Cas II
Cas III
A.2 toitures simples à deux versants plans
Cas I
Cas II
Cas III
A.3 noues des toits multiples symétriques (avec pente inférieure à 60°)
A.3 bis noues des toits multiples dissymétriques
A.4 toitures à redans (sheds)
A.5 toitures courbes
Cas I
Cas II
Cas III
A.6 saillies et obstacles locaux (avec pente inférieure à 15°)
A.7 toitures à plusieurs niveaux
A.8 bords de toitures
cas A toitures dans les zones où l'altitude est inférieure à 500 m
cas B toitures dans les zones où l'altitude est supérieure à 500 m
Annexe 3 établissement de la carte « neige »
1 Le phénomène « neige »
1,1 Formation de la neige
1,2 La neige en plaine
1,3 La neige en montagne
2 Établissement de la carte « neige »
2,1 Les données de base et leur traitement statistique
2,2 Masse volumique de la neige
2,3 Les chutes remarquables de neige
2,4 La neige en montagne
Composition du groupe de travail
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Président
M. LE FRANC, Ingénieur Général des Ponts et Chaussées, Conseil Général des Ponts et Chaussées.
Secrétaire
M. MICHOTEY, Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes.
Co-rapporteurs
MM. BIETRY, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées, Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.
RAOUL, Ingénieur des Travaux Publics de l'Etat, Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes.
Membres
M. ASANCHEYEV, Omnium Technique Holding Spécialistes.
Mlle AUCLAIR, Centre Technique Industriel de la Construction Métallique.
MM.
BASSET, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées, Secrétariat d'Etat à la Santé.
BEDEL, Service Météorologique Métropolitain.
BOILEAU, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées, Conseil Général des Ponts et Chaussées.
BORDERIE, Société Nationale des Chemins de Fer Français.
BRIGNON, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées, Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes.
BRUCHER, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Ministère de l'Economie, des Finances, et du Budget.
CHEYREZY, Société Campenon Bernard.
CRUCHET, Association Française de Normalisation.
CZITROM, Commissariat à la Prévention des Risques Naturels Majeurs.
GRATTESAT, Ingénieur Général des Ponts et Chaussées, Mission Spécialisée d'Inspection Générale « Ouvrages d'Art ».
GRIOD, Ingénieur Divisionnaire des Travaux Publics de l'Etat, Aéroport de Paris.
HUBINET, Electricité de France.
LACAVE, Chambre des Ingénieurs Civils de France.
LASSIME, Ingénieur Divisionnaire des Travaux Publics de l'Etat, Ministère du Temps Libre, de la Jeunesse et des Sports.
LOURDIN, Ingénieur du Génie Rural, des Eaux et Forêts, Ministère de l'Agriculture.
Mme LUSCHEVICI, Union Technique Interprofessionnelle des Fédérations Nationales du Bâtiment et des Travaux Publics.
MM. MAITRE, Société de Contrôle Technique et d'Expertise de la Construction.
MATHEZ, Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.
MATHIVAT, Syndicat National du Béton Armé et des Techniques Industrialisées.
MAYERE, Bureau Veritas.
MERCIER, Ministère des PTT.
NEVEU, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Secrétariat d'Etat à la Mer.
PAIRIN, Direction de la Météorologie Nationale.
PEYLET, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Ministère de l'Education Nationale.
POUPLOT, Ingénieur Divisionnaire des Travaux Publics de l'Etat, Ministère de l'Urbanisme et du Logement.
POUSSET, Centre Technique Industriel de la Construction Métallique.
RONEZ, Lieutenant-Colonel, Ministère de la Défense.
SERCOUR, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation.
TARRADE, Union Nationale des Syndicats Français d'Architectes.
TUTENUIT, Ingénieur Général des Ponts et Chaussées, Mission Spécialisée d'Inspection Générale « Bâtiment ».
WEBER, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées, Ministère des Transports.
WIANECKI, Centre Expérimental de Recherches et d'Etudes du Bâtiment et des Travaux Publics.
Composition de la commission spécialisée pour la révision 95 des Règles N 84
Animateurs
MM. MATHEZ et BIETRY, CSTB
Secrétariat
BNTEC
Membres
MM. BALOCHE, CSTB
BAUDY, Bureau Veritas.
BOILVIN, EDF -SEPTEN
BRIDIER, SNFA
CHEVALIER, CEBTP
Mme CLAVAUD, CTICM
MM. CONNER, AFNOR
CRUBILE, CTBA
CZITROM, Délégation à la prévention des Risques Majeurs
DANTIER, Institut Français de l'Horticulture et du Paysage
GROSJEAN, Union Nationale de la Maçonnerie
KRUPPA, CTICM
MM. LERAY, CGPC
MAGNIEZ, PAB/SNPPA
MAITRE, SOCOTEC
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MARVILET, SNCF
MATHIEU, SETRA
MOREAU, SNPPA
PAYEN, METEO FRANCE
PICAT, SNBATI
PINARD, Bureau des Risques Naturels
RAOUL, SETRA
SAGOT, UNFCMP
SCHMOL, SNBATI
WIANECKI, CEBTP
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Avertissement
Décisions du groupe DTU
Le Groupe de Coordination des Textes Techniques, réuni le 2 octobre 1985, a adopté, en tant que « Règles de calcul DTU », sous la
dénomination « Règles N 84 », le fascicule n° 61 - Titre IV - Section II « Actions climatiques - Actions de la neige sur les constructions »
du Cahier des clauses techniques générales (CCTG), rendu d'application obligatoire aux marchés publics de travaux selon les termes
er
du décret n° 85-404 du 3 avril 1985 (J.O. du 6 avril 1985), à partir du 1 janvier 1985.
Tenant compte du délai nécessaire à la publication du texte sous forme de Règles de calcul DTU, ainsi que de l'article 04.1.3 de la
norme NF P 03-001 « Marchés privés-Cahiers types - Cahier des clauses administratives générales applicables aux travaux de bâtiment
faisant l'objet de marchés privés », le Groupe de Coordination des Textes Techniques a décidé que les Règles N 84 seraient applicables
aux marchés privés à la place de la partie relative à la neige des Règles NV 65 suivant les modalités ci-après :
er
à dater du 1 avril 1986, la carte des zones climatiques relative à la neige et figurant dans les Règles N 84 sera applicable à
l'ensemble des constructions ;
à cette même date, les Règles N 84 seront applicables aux constructions en béton relevant des Règles de calcul BAEL et BPEL ;
la date d'application des Règles N 84 aux autres constructions que celles ci-dessus est fixée au premier jour du deuxième mois
suivant la parution de chacun des modificatifs adaptant aux états-limites les règles de calcul correspondantes, et qui sont en cours
d'élaboration.
Lors de sa réunion du 9 juin 1987, le Groupe de Coordination des Textes Techniques a adopté, en tant que modifications aux Règles N
84, les modifications au fascicule n° 61-Titre IV - Section II cité ci-avant. Ces modifications ont amené à publier en août 1987 la version
des Règles N 84 qui, annulant et remplaçant celle de février 1986, sera applicable suivant les mêmes modalités, dans les marchés
er
privés, à dater du 1 octobre 1987.
Lors de sa réunion du 13 mars 1996, la Commission Générale de normalisation du bâtiment - DTU (qui s'est substituée au Groupe DTU)
a adopté, en tant que modifications aux Règles N 84, les modifications au fascicule n° 61 - Titre IV - Section II cité ci-avant. Ces
modifications ont amené à publier la présente version des Règles N 84 qui, annulant et remplaçant celle d'août 1987, sera applicable
er
suivant les mêmes modalités, dans les marchés privés, à dater du 1 décembre 1996.
Ceci, indépendamment de l'application obligatoire du fascicule n° 61 - Titre IV - Section II modifié, dont la date sera fixée par un décret
non encore paru au Journal Officiel au moment où la première édition des présentes Règles de calcul est mise sous presse.
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Préambule
Considérations générales et objectifs
La première réglementation moderne dans ce domaine est apparue en 1946 avec l'élaboration des Règles dites NV 46 relatives à
l'action de la neige et du vent sur les constructions. Ces règles étaient basées sur les données de l'époque.
Bien que n'ayant pas conduit à des mécomptes, ces règles firent l'objet, en 1965, d'une révision ayant pour objectif, selon M. Esquillan,
Président de la Commission des Règles Neige et Vent 1965, de faciliter l'utilisation des Règles et d'en étendre le champ, en tenant
largement compte de l'évolution des idées ainsi que des progrès réalisés dans l'étude des structures et en utilisant des connaissances
récemment acquises. Parmi les principes à la base de la réglementation de 1965, il faut noter le recours partiel à des critères de sécurité
semi-probabilistes avec les notions de surcharge normale et de surcharge extrême.Les mêmes considérations générales peuvent être
évoquées pour justifier la révision entreprise.
Il en est ainsi évidemment de la prise en compte des progrès accomplis et notamment :
de la mise à disposition de données statistiques météorologiques plus nombreuses mais également plus fiables et plus faciles à
interpréter correctement. Ces données sont indispensables pour déterminer les valeurs représentatives d'actions résultant de
phénomènes de nature aléatoire ;
du développement des études et recherches sur le vent marquées en particulier par la mise au point d'un modèle mathématique
donnant une bonne approche « globale » du phénomène physique ;
du développement des souffleries à couche limite permettant de simuler le vent naturel avec sa turbulence.
En dehors de l'utilisation de ces connaissances nouvelles, deux objectifs, poursuivis à travers la révision, paraissent devoir être
soulignés :
la cohérence d'une réglementation basée, en fonction de l'évolution des idées en matière de sécurité des ouvrages, sur les
méthodes semi-probabilistes et la théorie des états-limites décrites dans les Directives communes de 1979. La révision des
règlements de calcul des structures (Béton armé aux états-limites, BAEL - Béton précontraint aux états-limites, BPEL - Conception
et calcul des constructions en acier, CCCA) étant pratiquement achevée, il est opportun d'effectuer celle concernant la définition des
actions. En particulier, les actions de la neige et du vent sont parmi les plus importantes pour les bâtiments ;
la coopération internationale en matière de réglementation. Il est très souhaitable qu'une certaine harmonisation existe entre les
différents règlements nationaux. Il y a donc lieu, dans cette optique, de tenir compte d'une façon aussi large que possible de textes
tels que les recommandations du Comité Européen de la Construction Métallique (CECM) sur « L'action du vent sur les
constructions », et la norme ISO 4355 « Bases de calcul des constructions. Détermination de la charge de neige sur les toitures ».
Malgré toutes les études effectuées, un certain nombre de points présente des difficultés dans la traduction réglementaire des
phénomènes et de leurs effets. Ces difficultés sont liées à la complexité des phénomènes climatiques et aux nombreux facteurs
susceptibles d'intervenir dans l'interaction entre le phénomène et la construction.
Pour la neige, au niveau du phénomène, les difficultés se situent :
d'une part, dans une certaine méconnaissance de la densité, ce qui introduit une incertitude non négligeable sur la valeur des
charges de neige calculées à partir de hauteurs constatées ;
d'autre part, dans l'extrême variabilité du phénomène de la neige en montagne et dans la difficulté de rendre compte des chutes de
neige exceptionnelles telles que celles de Perpignan en 1954 et de Trappes en 1946.
Au niveau de l'interaction neige-construction, c'est essentiellement le problème de la répartition de la neige sur les toitures et, par voie
de conséquence, de la détermination des cas de charges significatifs qui est délicat.
Dans ces conditions, l'élaboration du projet de texte a été faite par un groupe de travail restreint composé de spécialistes de
l'administration et de la profession.
Le souci de ce groupe a été de tenir compte, dans une assez large mesure des textes et documents existants (règlements, résultats
d'études ou de recherches, ...), mais, surtout, d'aboutir à un texte à la fois précis et pratique en vue de faciliter son application par les
projeteurs.
Sur un certain nombre de points difficiles tels que le phénomène de la neige en montagne, la définition des cas de charge, la liste des
types de toitures à traiter, ... ce groupe a procédé à la consultation de praticiens pour mieux connaître les problèmes réels posés par
l'application de la réglementation antérieure.
Enfin, un certain nombre de comparaisons ont été effectuées avec des règlements étrangers et NV 65 pour situer le niveau des règles
élaborées et leurs conséquences sur le dimensionnement des constructions.
Le règlement « neige »
Les principes de base de la nouvelle réglementation sont très sensiblement ceux de NV 65 et le niveau des actions de la neige est,
globalement, pratiquement le même.
Les points importants et les principales innovations sont commentés ci-après.
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Types de toitures
La liste des toitures courantes traitées dans l'annexe 2 est très complète. Elle comporte même, à la demande des praticiens, le cas des
bords de toiture, particulièrement important pour les zones de montagne.
Cas de charge
Les différents cas de charge à considérer ont été définis d'une façon très claire et précise, ce qui constitue un progrès par rapport à la
réglementation antérieure et à la norme ISO. Ils fixent la répartition des charges de neige sur un type de toiture donné.
Trois cas de charge sont liés à l'effet du vent sur la répartition :
cas I : vent faible,
cas II : vent modéré (à partir de 6 m/s environ),
cas III : vent fort (à partir de 20 m/s environ).
Le cas de charge IV est surtout lié aux déséquilibres de charge locaux.
Le cas II est celui traité essentiellement par la norme ISO. Les cas I et III sont ceux utilisés notamment par les règlements canadien et
américain.
Mise en application
Un certain nombre de tests ont été effectués à la fois pour situer le niveau des charges de neige et pour vérifier l'applicabilité des règles
proposées.
Ces tests ont montré, d'une part, que la correspondance des niveaux de charges de neige entre anciennes et nouvelles régions était
très satisfaisante, d'autre part que l'application des règles ne devrait pas soulever de difficultés particulières pour les projeteurs.
Certaines comparaisons ont également été effectuées avec les règlements canadien et américain. A charge de neige égale sur le sol, la
concordance pour les charges de neige sur des types de toitures très différenciés est bonne, les écarts étant le plus souvent inférieurs à
10 %. Enfin, il est à noter que la carte des charges de neige proposée est relativement nuancée, les discontinuités entre régions (0,10
kN/m²) étant assez faibles.
En résumé, il apparaît que la mise en application des règles proposées, qui doit se faire en utilisant les règlements de calculs cohérents
avec les prescriptions des Directives communes de 1979, ne doit pas entraîner de modification sensible dans le dimensionnement des
constructions.
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Commentaire
Le présent document ne considère que les effets statiques de la neige. Les effets dynamiques ou d'impact dus à des chutes de blocs
de neige (par exemple pour une toiture à plusieurs niveaux) ne sont pas traités.
Commentaire
Au-delà de 2 000 m, les conditions locales sont déterminantes pour la fixation des valeurs de charges de neige (cf.
commentaires de l'article 3).
Commentaire
Une exploitation statistique des séries climatologiques des hauteurs maximales annuelles de neige a permis de calculer les hauteurs
de neige pour une période de retour de 50 ans (cf. annexe 3). La détermination des charges à partir des hauteurs a été obtenue en
prenant une masse volumique de la neige égale à 150 kg/m³.
La charge figurant en annexe 1 tient compte de cette analyse statistique et également de chutes exceptionnelles observées, qui
échappent à cette analyse (cf. annexe 3). L'importance de ces chutes justifie une vérification supplémentaire sous charge accidentelle
(cf. art. 6.3), dont la valeur au sol S est également indiquée avec la carte.
0a
La carte distingue ainsi quatre zones ou « régions » 1, 2, 3 et 4, les zones 1 et 2 étant elles-mêmes subdivisées en sous-zones (1A,
1B, 2A et 2B), en fonction de leur influence climatique sur les charges de neige sur le sol s et s .
0 0a
avec h en m et s en kN/m².
0
Commentaire
Au-delà de 2 000 m, le marché doit préciser la valeur de charge de neige à prendre en compte.
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Les valeurs de s ainsi déterminées sont des valeurs « plancher ».
0
Les conditions locales peuvent conduire, dans certains secteurs, à des charges de beaucoup supérieures à celles déterminées par les
lois de variation.
Commentaire
Il s'agit notamment des vallées encaissées de montagne ou de certains massifs exposés (le Vercors, par exemple).
Pour ces cas, la valeur de s est majorée et elle est précisée par le marché.
0
où :
µ est un coefficient nominal fonction de la forme de la toiture pouvant prendre plusieurs valeurs, conformément aux cas de charges
de l'article 5 et déterminé conformément aux indications de l'annexe 2
s est la valeur de la charge de neige sur le sol définie à l'article 3
0
s est une majoration () de la charge de neige, égale à :
1
0,2 kN/m², lorsque la pente nominale du fil de l'eau de la partie enneigée de toiture (noues par exemple) est inférieure ou égale à
3%;
0,1 kN/m², lorsque cette pente est comprise entre 3 % et 5 %.
La zone de majoration s'étend dans toutes les directions sur une distance de 2 m au-delà de la partie de toiture visée
ci-dessus()
Commentaire
La charge de neige s est à considérer comme charge caractéristique au sens des Directives communes de 1979.
Cette majoration ne vise que les difficultés d'évacuation des eaux de pluie en présence de neige dans les zones de faible pente
(augmentation de la densité de la neige due à la rétention de l'eau). Elle ne couvre pas les phénomènes d'amplification des
déformations dues à l'accumulation d'eau.
L'extension de la zone de majoration est limitée aux parties enneigées de toitures, telles qu'elles sont définies en annexe 2, pour le
cas de charge de l'article 5.
La figure suivante illustre la zone de majoration de la charge de neige, dans le cas d'une noue :
Les valeurs de µ mentionnées dans l'annexe 2 ne concernent que les formes ou types de toitures et d'obstacles courants. Pour les
formes inhabituelles ou non traitées dans l'annexe 2, il convient, pour le choix des coefficients µ, de recourir à l'avis de spécialistes et au
besoin à des essais particuliers
Commentaire
Dans ces cas, le marché doit préciser les valeurs de µ.
Il s'agit d'essais conduits dans une soufflerie spécialement équipée pour reproduire significativement le phénomène d'accumulation
de la neige.
5,1
Pour une toiture de forme donnée, les différents cas de charge à considérer sont les suivants :
cas I : charge de neige répartie sans redistribution par le vent ;
cas II : charge de neige répartie après redistribution par le vent ;
cas III : charge de neige répartie après redistribution et enlèvement partiel éventuel par le vent ;
cas IV : charge de neige répartie conformément aux cas I, II, III sur une partie de la surface et moitié de cette charge répartie sur le
reste de la surface, de manière à produire l'effet le plus défavorable dans l'élément considéré.
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Commentaire
Les charges de neige sur une toiture et leur distribution dépendent de différents facteurs et phénomènes (cf. annexe 2).
Pendant et/ou après une ou plusieurs chutes de neige, une redistribution et une modification des charges de neige peuvent se
produire, conduisant à considérer qu'une part des charges de neige est « libre » au sens des Directives communes de 1979, et à
définir différents cas de charges :
cas de charge liés à l'effet du vent :
cas I : vent faible,
cas II : vent modéré (à partir de 6 m/s environ),
cas III : vent fort (à partir de 20 m/s environ ;
cas de charge IV correspondant aux déséquilibres de charge pouvant se produire sous l'effet de différents facteurs et
phénomènes.
5,2
Les valeurs de µ correspondant aux cas de charge I, II et III sont données dans l'annexe 2 pour des exemples représentatifs de toitures
et un environnement considéré comme normal.
Commentaire
Si l'environnement permet une protection efficace de la toiture contre les effets du vent, le coefficient µ peut être majoré (cf. annexe 2).
Pour la détermination des valeurs fréquentes et quasi permanentes des charges de neige, les coefficients ψ et ψ sont fixés comme
1 2
suit :
si l'altitude du lieu considéré est inférieure à 500 m (h ≤ 500 m) :
Commentaire
Les coefficients ψ
1 et ψ2 sont utilisés dans les combinaisons fréquentes et les combinaisons quasi permanentes (cf. Directives
communes de 1979). Ces combinaisons d'actions concernent essentiellement des constructions en béton précontraint.
Commentaire
L'introduction d'une charge accidentelle a pour objet de réduire les risques de sinistre, résultant de fortes chutes à basse altitude telles
celles de décembre 1990 en région Rhône-Alpes (neige sans eau) de janvier 1992 en Languedoc-Roussillon (neige et pluie
consécutive).
Il n'est pas exclu de spécifier des valeurs plus élevées si on le juge utile.
La carte modifiée prend en compte les données météorologiques récentes sans que, pour le reste, la situation évoquée en Annexe 3
des Règles N 84 ait évolué.
Enfin, l'attention est attirée sur l'intérêt d'une bonne répartition des évacuations d'eau des toitures et sur celui d'un bon entretien pour
limiter les accroissements de charge dus à des pluies consécutives aux chutes de neige.
Dispositions simplifiées pour les couvertures de pente inférieure ou égale à 30° (57,73 %) :
Lorsque la charge de calcul uniformément répartie, exprimée en kN/m2, est supérieure ou égale à la valeur indiquée dans le
tableau ci-dessous (pour la zone de neige et le type de toiture ou de couverture considérés), la vérification pour la charge
accidentelle peut être considérée comme implicitement réalisée.
Lorsque la charge de calcul uniformément répartie (exprimée en kN/m2) est inférieure à la valeur indiquée dans le tableau ci-
dessus (pour la zone de neige et le type de couverture ou toiture considérés), la vérification pour la charge accidentelle peut être
obtenue en prenant en compte une charge de calcul uniformément répartie égale à cette valeur.
Note :
le respect des présentes dispositions simplifiées pour la prise en compte de la notion de charge accidentelle ne dispense pas de
devoir définir en préalable la charge de neige " s " (non accidentelle).
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Cas de Saint-Pierre-et-Miquelon
La charge de neige au sol s est prise égale à 2,6 kN/m².
0
Il n'y a pas lieu de procéder à une vérification sous charge accidentelle de neige.
Départements appartenant à plusieurs zones : découpage selon les cantons
1
NOTE 1
Selon la carte administrative de la France en date de 1994.
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L'alinéa « Pour Perpignan... majoration de 45 % » situé sous le tableau 1 des Règles NV 65 n'a pas à être appliqué compte tenu des
nouvelles zones.
dispositions simplifiées pour la prise en compte des charges accidentelles
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Lorsque les performances des constructions ou des produits ne sont pas vérifiées aux « états limites » mais basées sur le principe des «
charges admissibles » à comparer aux « charges normales », la notion de charge accidentelle est implicitement vérifiée lorsque la «
charge normale » de neige « p » est supérieure ou égale à :
n
50 daN/m² pour les zones 1B et 2A
70 daN/m² pour les zones 2B et 3
90 daN/m² pour la zone 4
« p » est la charge normale de base déterminée à partir des valeurs « p
n no » définies par la présente annexe en tenant compte des
effets de l'altitude selon l'article R-II-2,2 des Règles NV 65. Pour une zone donnée, lorsque « p » est inférieure à la valeur indiquée ci-
n
dessus, la notion de charge accidentelle est vérifiée en remplaçant « p » par la valeur indiquée.
n
Lorsque des vérifications spécifiques des effets de la charge accidentelle sont réalisées :
les dispositions de l'article R-II-4 des Règles NV 65 ne sont pas appliquées,
en cas d'utilisation de l'article R-II-3,3 des Règles NV 65, seuls les schémas d'accumulation prévus pour des inclinaisons de versants
supérieures à 25° sont considérés.
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Cas I
I,1 toitures courantes
NOTE 2
Il s'agit de dispositifs tels que crochets, barres à neige intéressant l'ensemble de la surface et
empêchant ou réduisant le glissement de la neige en fonction de la pente.
Cas II
Sans objet (couvert par le cas I).
Cas III
Si la toiture est au vent : sans objet (µ = 0).
1
Si la toiture est sous le vent :
si β ≤ 15° : sans objet (µ = 0).
1
si β > 15° : les valeurs de µ sont celles du cas I.
1
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Cas I
Les valeurs de µ sont celles du cas I de la toiture type A.1.
Cas II
Cas III
A.3 noues des toits multiples symétriques 4 (avec pente inférieure à 60°)
NOTE 4
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Pour les versants extérieurs, les valeurs de µ sont, s'il y a lieu, celles de la toiture de type A.2 dans
les cas I, II et III.
Pour les noues de toits en voûte, les valeurs de µ dans les différents cas peuvent être utilisées le cas
échéant.
Cas III
Les valeurs de µ sont celles du cas II.
si β et β ≤ 45° : les valeurs de µ sont celles de la toiture de type A.3 dans les différents cas de charge, avec l'angle :
1 2
β = (β +β )/2 pour µ ,
1 2 2
β ou β pour µ suivant le versant considéré.
1 2 1
si β et β > 45° : une analyse particulière à partir des phénomènes de base (glissement de la neige, redistribution par le vent, ...)
1 2
est à faire pour la détermination des valeurs de µ.
Cas I
Cas II
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Cas I
Cas II
Cas III
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Cas I
Sans objet (pas d'influence d'obstacle)
Cas II
µ = 2 h / s (h en m; s en kN/m )
2
2 0 0
Nota: (le coeeficient 2 a la dimension d'un pids volumique)
µ = 0,8
1
l = 2h
Limitations :
0,8 ≤ µ ≤ 2 pour obstacles locaux
2
0,8 ≤ µ ≤ 1,6 pour acrotères
2
5 m ≤ / ≤ 15 m
Cas III
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Cas I
µ = 0,8 µ = µ + µ
1 2 1 s
µ : au glissement
s
I = 2 h avec la limitation 5 m ≤ I ≤ 15 m
3 3
si I > I , l'extrémité de la charge de neige est tronquée à la longueur I
3 2 2
si β ≤ 30° : µ = 0
s
si 30° < β < 60° : µ = 0,8 × (β-30 / 30) × (2I / I )
s 4 3
si β ≥s; 60° : µ = 0,8 × (2I / I )
s 4 3
Nota :
la longueur I, vaut 4 fois l'épaisseur courante de la neige sur le toit calculée avec un poids volumique de 2 kN/m³.
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Ce cas est à considérer pour les toitures ne comportant pas de dispositif de retenue.
µ : les valeurs sont celles du type A.1 (tableau 1.1) en fonction de la valeur de β
1
µ = 1,6
2
I = µ s (I en m ; s en kN/m²)
1 1 0 1 0
I = I /2
2 1
Nota :
la longueur I vaut 4 fois l'épaisseur courante de la neige sur le toit calculée avec un poids volumique de 4 kN/m³.
1
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climatiques ; elle ne rend pas compte cependant de l'intensité d'un certain nombre de chutes remarquables de neige.
Les épisodes neigeux remarquables retenus sont ceux pour lesquels l'épaisseur maximale de neige mesurée au sol a dépassé 30 cm
dans une ou plusieurs stations météorologiques. Avec cette définition, il a été ainsi relevé une cinquantaine de chutes, de 1949 à 1992,
avec une fréquence particulièrement élevée dans la région méditerranéenne.
Certaines correspondent à des épaisseurs de neige très importantes :
Perpignan : 85 cm en février 1954
Biscarosse : 56 cm en février 1956
Bordeaux : 50 cm
Cap-Ferret : 80 cm
Montélimar : 60 cm en janvier 1971
Carcassonne : 55 cm en décembre 1970
Saint-Raphaël : 60 cm en février 1956.
A noter également :
Trappes : 55 cm en février 1946.
Les épisodes remarquables précédents sont décrits en terme d'épaisseur de la couche de neige. Les événements exceptionnels plus
récents, de décembre 1990 dans la région de l'Ain et de l'Isère et de janvier 1992 dans la région de Carcassonne/Perpignan ont pu être
caractérisés par des mesures directes de charge de neige au sol.
En décembre 1990, les charges mesurées ont atteint 120 daN/m² en plusieurs lieux (Bourgoin-Jallieu, La Tour-du-Pin, Ambérieu)
d'altitude modérée (250 à 340 m), sans d'ailleurs que l'on puisse déceler une quelconque influence de ce paramètre. Pour comparaison
aux valeurs indiquées précédemment, on notera que ces charges correspondraient à une couche de neige de 80 cm et de masse
volumique égale à 150 kg/m³.
En janvier 1992, on a mesuré à Perpignan 110 daN/m² pour une épaisseur de 63 cm. Mais, de fortes averses de pluie ont eu lieu dans
les heures suivantes et ont totalisé 80 mm d'eau. Une partie de cette eau reste « piégée » entre les grains de neige ; le reste traverse la
couche de neige mais, selon une étude américaine, le temps nécessaire à l'évacuation de cette eau en toiture est suffisamment long
pour qu'il en résulte une augmentation importante (bien que momentanée) de la charge. En janvier 1992 à Perpignan, on peut estimer la
charge totale à 150 à 180 daN/m².
A Carcassonne, en janvier 1992 également, on a mesuré une charge de neige au sol de 110 daN/m², après les averses.
Toutes ces valeurs sont très nettement supérieures à celles correspondant à une période de retour de 50 ans. Il n'est pas possible
d'attribuer une probabilité à ces chutes exceptionnelles. Mais elles sont relativement nombreuses et elles doivent être prises en
considération dans les vérifications de résistance et de stabilité des structures : la notion de « charge accidentelle » répond à cet
objectif.
On notera que les risques de chute de neige exceptionnelle et, plus encore, de fortes pluies consécutives à une forte chute de neige,
sont plus importants dans le sud-est de la France. Ceci est conforme aux caractéristiques de la pluviométrie dans cette région.
On notera également que l'influence favorable des vents faibles sur le dépôt de la neige en toiture est insignifiante lorsqu'il s'agit non
plus de flocons de neige mais de gouttes de pluie. Il en a été tenu compte dans la détermination des charges accidentelles.
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Figure de l'article : Cas I
Figure de l'article : Cas II
Figure de l'article : Cas III
Figure de l'article : A.6 saillies et obstacles locaux (avec pente inférieure à 15°)
Figure de l'article : A.6 saillies et obstacles locaux (avec pente inférieure à 15°)
Figure de l'article : A.6 saillies et obstacles locaux (avec pente inférieure à 15°)
Figure de l'article : A.7 toitures à plusieurs niveaux
Figure de l'article : A.7 toitures à plusieurs niveaux
Figure de l'article : cas A toitures dans les zones où l'altitude est inférieure à 500 m
Figure de l'article : cas B toitures dans les zones où l'altitude est supérieure à 500 m
Liste des tableaux
Tableau de l'article : 6,3 Charges accidentelles
Tableau de l'article : Annexe 1 carte des charges de neige
Tableau de l'article : Annexe 1 carte des charges de neige
Tableau de l'article : Annexe 1 carte des charges de neige
Tableau de l'article : Annexe 1 carte des charges de neige
Tableau de l'article : I,1 toitures courantes
Tableau de l'article : I,1 toitures courantes
Tableau de l'article : II.1 toitures courantes
Tableau de l'article : II.1 toitures courantes
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