Examen final :
L’objectif de ce cours :
Présenter une description sémiologique des grands entités
psychopathologieques recontrees chez l’enfant.
Chapitres :
Lectures conseilles :
Pour aller plus loin dans les theories l’ouvragre de Ionescu est recommandé
CHAPITRE 1 : APERÇU HISTORIQUE DE LA
PSYCHOPATHOLOGIE CHEZ L’ENFANT
Cette derniere, c’est-à-dire la souffrance, nest pas troujours visible, elle peut
être dissimule et converti en souffrance physique (palpitations, sensation de
taquicardie, différents douleurs…). Elle entraine peut egalement entrainer des
perturbations de l’humeur, certaines conduites et des cognitions.
Cette notion de « souffrance » est lié à l’anosognosie, est une condition dans
laquelle une personne semble inconsciente de l'existence de sa maladie. Il y a
une absecence de reconnaissance de déficits, des symptomes et signes ‘un
trouble mentale grave, ces personnes donnent souvent d’etranges explications
pour defendre le fait qu’il ne sont pas malades.
Notion de normalité et de pathologie
- La normalité fonctionnelle
Vocabulaire
Jusqu’à l’aube du XIX eme siecle on cherche des reponses dans la relignes, dans
la morale, la philosophie et la littérature, que ce soit durant l’Antiquité, le
Moyen Age ou l’Ancien Régime.
De la même manière jusqu’au 18ème siècle, la philosophie et la médecine
grecque de l’Antiquité servent de modèles médicaux. La maladie physique et
mentale est conçue comme une rupture d’équilibre.
Chez les peuples primitifs les maladies apparaissent comme des phenomenes
inexplicables, elle fait partie des manifestations anormales et sont attribuées à
des causes exterieures (comme une nourriture par exemple), ou à des
influences malveillantes, soit d’un être humain soit d’un être surnaturel.
L’explication est donc que l’esprit du malade est contaminé ou possedé par
l’influence des divinités, des semi-dieux, des demons, d’esprits hostiles, des
sorcieres…
Dans tous les cas la maladie est explique de manière irrationnelle par des
croyances baseées sur l’imaginaire .
Pour faire face à ces forces les hommes mettent en place des pratiques
magiques ou religeuses.
Depuis Hippocrate (460 avant JC) jusuq’au XIXeme siecle, la médecine repose
sur des systemes philosophiques c’est-à-dire que le médecin comprend, repere
et observe les phenomenes à partir d’une conception philosophique du monde.
Les traitements restent tres empiriques ( ctd qui s’appuie que sur l’experience
et l’observation et non pas sur une theorie ou un raisonnement) voire
magiques.
Hippocrate enseigne egalement la médecine par la philosophie et affirme qu’il
n’y a pas de difference entre la philosophie et la médecine car tout ce qui se
trouve en la premiere se trouve dans la seconde (il exclut ici toute explication
surnaturelle ou magique). Il cree sa theorie des humeurs qui implique le sang
(le cœur), la phlegme ( le cerveau), la bile jaune (le foie) et la bile noire (la rate).
Il explique la maladie comme un desequilibre entre ces humeurs est reste donc
le premier à donner une explication naturelle et coherente de la maladie et
integre de cette manière l’idée d’une médecine scientifique.
Cependant les causes des maladies restent ici des causes physiques /
organiques, et non pas mentales.
Théorie de l’humeur
Ex : La mélancolie
Le patient présente des troubles de l’humeur, de la culpabilité, de la tristesse,
de l’indifférence affective, il se voit sans avenir. Ceci entraîne un ralentissement
sur le plan psychomoteur. Hippocrate explique cet état par une sécrétion
excessive de bile noire (mélas = noir ; col = bile).
Manie : La manie est une affection chronique. C’est un délire sans fièvre,
continu, avec une forte agitation qui peut apparaître soit isolément, soit
comme la manifestation d’une autre maladie.
- Ils sont souvent à domicile mais peuvent avoir lieu dans des hôpitaux ou
dans des monastères.
- Parmis les premiers soins on lui rase d’abord la teta afin de lui appliquer
des onguens.
- On leur donne beaucoup d’opium afin de les calmer, mais aussi des
vomitifs ou émétiques pour débarrasser les humeurs corrompues. Parmi
ces derniers l’ « ellébore », à la fois purgatif et vomitif est devenu le
symbole même de la medication de la folie, de même, loin d’être une
drogue innoffensive, l’ellébore occasionne des vomissements violents,
souvent accompagnés d’evanouissements et de vertiges.
- On pouvait egalement prattiquer les « saignées » (prelevements sanguins
afin d’ameliorer leur état), la « cutérisation » (bruler certains tissus), la
« trépanation » (faire un trou dans la boite cranienne.
- On utilisait egalement l’hydrothérapie, les bains et les cures thermales.
- Les patients suivaient de même des regles d’hygene (le calme, un bon
air…) et une diete stricte.
Pour faire face aux forces mysterieuses l’homme tente e se les conciliers ou de
les maitriser par des pratiques magiques ou religeuses utilisant des moyens
comme la suggestion, la corruption, la supplication, l’intimidation, ou des
pratiques et rituels magiques. Ces pratiques sont souvent confiés à un homme
à qui on attribue le pouvoir d’une relation avec les esprits (= sorciers,
guerisseurs ou pretre).
Lors d’un pelerinage (qui durait une semaine) le malade devait assister aux
messes, aux esorcismes, aux seances d’hydrotherapie… puis à la fin de son
séjour il pouvait (apres avoir passé une rude selection) esperer toucher les
reliques du saint.
Il faut savoir que les deficients mentaux et les malades mentaux n’étaient pas
différenciés. Les deux subissaient le droit canonique et le droit civile. La famille
ou la communauté d’habitants etaient responsable moralement et
juridiquement de leurs fous. Le tuteur devait garder un œil sur le
comportement du malade et, à partir d’un certain niveau sociale, le garder à
domicile.
Le fous pouvait être egalement placé dans une communauté religeuse à
condition que la famille puisse payer la pension.
L’incarceration dans les prisons était plutôt rare, et si elle se faisait, les malades
mentaux n’etaient pas isolés des autres prisonniers, cpdt dans les cas extremes
ils etaient emprissonnés dans des « tous aux fous » si ces derniers etaient des
furieux ou des fous criminels.
Les hôpitaux de leur cote, malgré les nombreuses fondations au XII et au XIII
siècle, refusaient de recevoir des fous faute de salles spéciales pour les isoler.
= Intégré ou rejeté par la communauté, le fou dans un cas comme dans l’autre,
reste donc un exclu
a) Le « grand enfermement »
Les malades mentaux devenaient donc tres souvent des errants, petit à petit
on constate alors des « tropeaux d’errants » qui encombrent les routes, ce qui
repose la question de leur assistance
L’édit de 1656 (édit du grand enfermenet) fustige et interdit la mendicité et
ordonne l’enfermement des mendiants.
C'est ainsi que nait l’hôpital general (Salpétrière, Hotel Dieu…). La reussite est
faible, peu de personnes acceptent d’enfermer les malades dans des hôpitaux
ce qui donne naisance aux :
b) La psychanalyse
Peu de temps apres Félix Plater décrit les symptomes de la méloncolie et tente
une classification des maladies mentales, tout en continuant d’affirmer le
caractere surnaturelle.
Dans le même movement l’Italien Gazoni demande que les fous soient traités à
l’hôpital.
= comme nous l’avons vu, avant le XVIII eme siecle le fou est consideré comme
un démoniaque, un possedé isolé et exclu, cpdt au cours du XVIIIeme la
maladie mentale devient unique, à part entière et nait alors un traitement ainsi
que des etablissements specifiques (cités ci-dessus).
PINEL (1745-1826)
Le traitement moral
Puis il distingue :
Esquirol est à l’origine de la loi de 1838 qui régit les modalités d’internement.
Chaque département est tenu d’avoir un asile d’aliénés, avec des modalités
d’admission et de sortie afin de proteger les biens des aliénés. Cette loi permet
également le placement volontaire des aliénés ou bien le placement d’office (=
placements ordonnés par l’autorité pubmqiue).
Le probleme est que cette méthode est loin de s’appliquer à toutes les
maladies. Finalement les médecins l’abandonneront au profit de la
recherche de lésions cette fois-ci fonctionnellens (modifications
cérebrales d’ordre chimique)
6- Les thérapeutiques: de l’antiquité au milieu du 20ème.
1821 : proposé par jean pierre falret = ecole consacre pour les enfants de la
section des idiots. Il dirige ce services pdt 20 et propose 2 temps dans sa
reflexion : la 1 jusquen 1830 il propose une etiologique organique et cherche
des causes au niveau clinique et anatomique , on cherrche des ions
anatomiques du cerveau nottament.
Cptd cette reflexion glisser vers une reflexion plus psychologiqe a partir de
1830, pour lui l’imbecilité résulte des deficits des telle ou telle faculté morale.
Ce nouveau souffle est suivi par son eleve Bournebville qui prend la direction
du service pour enfants idiots et epileptiques de bicetre en 1879. Son travail
sont bases sur les mm conceptions etiologiques que delasiauve.
La pathologie lourde revele dune etiologie somatique grave. Lensemble tres
heterogene de troubles sont regroupes sour les qulifications d’imbecile et
d’arriéré.
Determinants psycho-sociologues.
1ere insitut medico-pedagogique à Vitry.
A la fin du 19 eme siecle un autre preocupation est celle de decrire les troubles
pedopsycchiatriques, on decrit donc la demence precoce infantile par Krapelin,
la demence precocissime par Sanctis, et la demance infantite par Helle .
Ces différents tableaux de dmence qui se decrivent par ces medecins sont
recuillis par Higier en 1924.
En parallele on trouve un iteret autour des troubles plus benin, on cree des
ocnsultations de guidance infantile, de conseil,, de depistage et dorientation
medico-pedagogique pour l’enfance en danger. Ce seront les modeles des
futurs offices publics dygiene sociale de lapres guerre 1947 : des internats et
externats pour enfants dits « caracteriels ».
On trouve egalements les premiers centres medico-psychopédagogiques et en
1948 la premire chaire de neuropsychiatrie infantile à paris dont le premier
titulaire est H…
Il est nee dun mouvenet de critique des asiles. Le terme de secteur apparait en
1945 dans les etats generaux de la renaissance de lapsychiatrie. Plusieurs
rapports osnt ecrits pour en préciser les principes.
On a des realisations pionnieres comme le centre de guidance infanto-juvenule
de lhopital rousselle en 1946, le centre Binet..
References :