Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Dans certains pays la loi a réagi contre ces excès en plaçant les
clauses pénales sous le contrôle du juge 3.
1
Omar AZZIMAN « le droit civil », Editions Le Fennic 1995 page 291.
2
ibidem
3
La loi française du 9 juillet 1975 qui confère au juge un large pouvoir modérateur à
l’égard des clauses pénales.
1
Le législateur français a défini la clause pénale comme
étant « la clause pénale est celle par laquelle une personne,
pour assurer l’exécution d’une convention, s’engage à quelque
chose en cas d’inexécution »4. L’article 1229 du même code
ajoute que « la clause pénale est la compensation des
dommages et intérêts que le créancier souffre de l’inexécution
de l’obligation principale… ».
4
L’article 1226 du code civil français.
2
convenu, compte tenu du profit que le créancier en aurait retiré
du fait de l’exécution partielle des obligations ».
5
Arrêt de la cour suprême n°77 /109 du 14 Mars 1979 dossier 77/65542.RACS, 1958-
1996.édition.1997 page 65.
3
Concernant les arrhes trouveront leur fondement dans le D.O.C
qui affirme que « les arrhes sont ce que l’un des contractants
donne à l’autre à fin d’assurer l’exécution de son
engagement »6.
De la clause pénale.
4
On va focaliser l’attention dans un premier paragraphe : la
réforme juridique de la clause pénale classique, et dans un
second paragraphe : l’appréciation de la réforme par la
doctrine.
5
La clause pénale est désormais un forfait de dommages
intérêts. Avant la réforme, elle n’était que comminatoire. Cet
aspect comminatoire permet d’assurer l’exécution de
l’obligation principale en prévoyant une sanction.
6
Tous les commentaires de la réforme présentent un
dénominateur commun : ils restent prisonniers des
présupposées et paradigmes du code des obligations et des
contrats. Autrement dit, ils restent teintés de l’approche
classique qui caractérisait le dahir de 1913 et ignorait la
problématique des contrats d’adhésion.
7
En faisant de la question de l’excès une question de fait
soumise à l’appréciation souveraine du juge de fond, le
législateur pensait contourner le problème de la détermination
de tels excès. L’appréciation du juge, devait permettre de
rendre bonne justice et de plus, cette manière de procéder
restait conforme à la jurisprudence concernant l’interprétation
du contrat. Faire de la question des excès question de droit
aurait induit un important bouleversement dans les préceptes
habituels qui régissent le droit des contrats et le législateur
s’est à franchir le pas.
8
manifestation de volonté qui ne confond pas avec celle qui
donne naissance au contrat principale. Qui donne naissance de
la clause pénale.
8
L’article 2 du D.O.C."Les éléments nécessaires pour la validité des obligations
qui dérive d’une déclaration de volonté sont : la capacité d’oblige : une
déclaration valable de volonté portant sur les éléments essentiels de l’obligation ;
un objet certain pouvant former objet d’obligation ; une cause licite de s’obliger."
9
La clause est valable dés que les deux contractants ont
consenti, sans accomplir d’autres formalités (le principe de
consensualisme). Mais l’absence de toute formalisme peut
multiplier les possibilités d’erreur ou de fraude a l’égard des
contractants, la loi exige l’accomplissement de certaines
formalités a fin de pallier aux inconvénients du pur
consensualisme. Pour que le consentement soit valable, il faut
que les parties le donner en toute liberté.
10
Pour les la parties, qui s’estiment victimes d’un abus de
puissance économique de la part de son contractant, doit,
nécessairement et conformément au doit commun des
obligations, prouver l’existence d’un des vises du consentement
n’a pas été libre, et obtenir en conséquence la nullité de la
clause pénale.
11
une combinaison de peines privée et indemnité ou même une
indemnité atténuée, le D.O.C marocain pose le principe qu’une
clause pénale n’a qu’une fonction unique ; celle de compenser
les dommages et intérêts que le créancier souffre de
l’inexécution de l’obligation principale.
12
Donc le caractère forfaitaire de la clause pénale réside dans
cette notion de prévision.
13
pénale (chapitre 1) ; ainsi que la révision judiciaire de cette
clause (chapitre II).
14
Il est fort utile de s’interroger d’abord sur la nécessité de la
mise en demeure (paragraphe1) avant de savoir quelles sont
les formes de celle-ci (paragraphe2).
C’est ce que l’art 254 du DOC qui dispose que : « le débiteur est
en demeure lorsqu’il est en retard d’exécuter son obligation, en
tout ou en partie, sans cause valable » cet article correspond à
peu près aux articles 1146 et 1153 du code civil français.
15
1° - La requête adressée au débiteur son obligation dans un
délai raisonnable.
Cette interpellation doit être faite par écrit ; elle peut résulter
d’un télégramme d’une lettre recommandée, d’une citation en
justice, même devant un juge incompétent. »
Tout d’abord les parties art ont pu convenir que le terme fixé
pour l’exécution de l’obligation disparaîtrait par sa survenance,
de la mise en demeure, en conséquence la clause pénale
commencera à courir à partir de cette date.
16
juge ne devra faire courir les intérêts moratoires que du jour de
la demande en justice.
17
déterminer le point de départ des dommages – intérêts
conventionnels.
18
mais également pour mise en œuvre de la clause pénale par le
créancier, cette faute provient du fait que le débiteur n’exécute
pas son obligation comme convenue au contrat.
A – la faute :
La clause pénale peut viser la garantie de l’exécution
d’une ou plusieurs obligations dans le même contrat. C’est aux
parties qu’il incombe de préciser, dans la convention à quelle
obligation sera tache la clause pénale.
19
d’exécution, l’inexécution reste en cas soumis à l’empire du
droit commun12.
20
L’exigence de la faute est constate quelle que soit la
théorie à laquelle la doctrine a voulu rattacher l’institution de la
clause pénale.
B – la preuve :
21
La jurisprudence égyptienne à considéré que cette
présomption était simple et a tiré toute les conséquences qui
s’attachent à la nature de cette présomption : cette position à
été affirmé dans un arrêt du 25 janvier 1979.14
22
Paragraphe 2 : les conséquences de l’exigence d’une
faute imputable au débiteur.
C’est ce que prévoit l’art 268 du DOC d’un cote qui précisé « il
y’a lieu à aucuns dommages – intérêts, lorsque le débiteur
justifie que l’inexécution ou le retard proviennent d’une cause
qui ne peut lui être importée tel que la force majeur, le cas
fortuit au la demeure du créancier. »
23
24