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Réseaux sans fil Réseaux mobiles

(Version préliminaire)

MASTER 2
Département d’Electronique, Blida 1
Pr M. Djebari
RSM 1
- Littératures: voir annexe
- Sommaire: voir annexe

RSM 2
Master RSM 3
Master RM 4
5
Master RM 6
Master RM 7
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Le concept cellulaire
•Partager une zone géographique relativement grande, généralement appelée
réseau sans fil large (WWAN, pour Wireless Wide Area Network) en un certain
nombre de sous-zones appelées cellules.

• La taille de la cellule est variable suivant le relief, la densité d’abonnés, …

• Les cellules peuvent être hiérarchiques (macro-cellules, micro-cellules, …).

• Chaque cellule possède un émetteur-récepteur

• Les techniques de multiplexage utilisées sont : Frequency Division Multiple


Access, Time DMA, Code DMA, etc.

20
Le concept cellulaire
- Affecter une bande de fréquences à chacune des
cellules.
(nombre d'abonnés peut être supérieur au nombre
de canaux radio).

- Répartition soigneusement étudiée de l'allocation


des fréquences radio
(découpe géographique -hexagonal -réutilisation
des fréquences pour plus de capacité et plus de
couverture )

- Spécificité des systèmes cellulaires


• Gestion de la mobilité des abonnés.
• Gestion de l’interface radio.
21
Le concept cellulaire :
Réutilisation des fréquences
• évolutive en fonction du trafic :

Réduction de la taille des cellules en cas de saturation du réseau (zones


géographiques à forte densité de population : zone urbaine);

Augmentation de la taille des cellules (zones géographiques à faible


densité de population :zone rurale).

• Nombreux utilisateurs,

• Solution : la réutilisation des fréquences est faite en


respectant une distance minimum (appelée distances de
résolution).

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Le concept cellulaire
• On appelle "motif" le plus petit groupe de cellules
contenant une et une seule fois l'ensemble des
canaux radio.
• Ce motif est répété sur toute la surface à couvrir.

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Principe de la transmission numérique

La transmission numérique permet d'ajouter des méthodes


de correction d'erreurs, d'optimiser les ressources radio
afin d'augmenter la qualité et le débit d'informations
transmises.
Les 3 opérations nécessaires pour la numérisation sont :

•L'échantillonnage ;
•La quantification ;
•Le codage.

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Le concept de la mobilité

La décision d'effectuer un basculement de fréquence nécessaire au


traitement d'un transfert de cellule (en anglais handover)

En fait, lors d'un déplacement d'un mobile d'une cellule A vers une cellule
B, étant donné que le niveau de champs radioélectrique est testé en
permanence, l'infrastructure de B constate le rapprochement du mobile.
L'infrastructure de A constate, quant à elle, son éloignement. Les 2
cellules communiquent et décident d'enregistrer le mobile dans B.

En effet, si le mobile pénètre à peine dans la cellule de B puis revient dans


A, alors il ne sera pas enregistré dans l'infrastructure de B.

handover GSM

25
les Problèmes des transmissions radio
les conditions atmosphériques, le relief géographique, la mobilité d'objets constituent des
perturbations
dont il est nécessaire de prendre en considération.

causes de perturbation des transmissions radio :


L'influence du sol et des obstacles

Des obstacles comme le sol, mais aussi les arbres, les bâtiments, etc. réfléchissent les ondes
radio. D'où la génération d'ondes réfléchies qui sont déphaseés par rapport à l'onde suivant le
chemin direct émetteur-récepteur. Le récepteur reçoit alors la somme des ondes directes et
réfléchies. En conséquence, le sol et les obstacles se trouvant entre l'émetteur et le récepteur
sont la cause d'interférences entre l'onde directe et les ondes réfléchies. Ces interférences
génèrent le défaut de fading.
Les interférences de co-channel

Lorsque des émetteurs radio émettent sur la même fréquence que l'émetteur que l'on souhaite
capter, et même si ils sont très éloignés, ils peuvent perturber la réception. C'est ce défaut que
l'on appelle l'interférence de co-channel.

26
les Problèmes des transmissions radio
Débit plus faible que celui du filaire.

Les brouillages dus aux interférences : co-canal et adjacent.

Les brouillages dus au bruit ambiant.

Erreurs de transmission.

La puissance du signal diminue avec la distance,

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Panorama et génération

28
Evolution

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Le Système GSM

30
Historique de la norme GSM (1)
1979 Conférence administrative mondiale des Radiocommunications
alloue une plage de fréquences voisine de 900 MHz aux
radiocommunications mobiles

1982 Projet MARATHON (CNET)


La Conférence Européenne des Postes et Télécommunications
(CEPT) définit les sous-bandes 890-915 MHz (sens montant) et
935-960 MHz (sens descendant)
Création du Groupe Spécial Mobile (GSM) par la CEPT.

1984- Coopération franco-allemande


86 Développement de prototypes du Sous-Système Radio

Introduction au GSM 31
Historique de la norme GSM (2)
1985 Appui de la Commission des Communautés Européennes

1987 La réunion du GSM à Bruxelles entérine les choix techniques


Protocole d’accord (MOU) pour l’ouverture du GSM en 1991 dans
treize pays européens.

1988 Appel d’offres pour la réalisation de réseaux pilotes


En France, deux consortiums sont choisis (Matra-Ericsson et
Alcatel-Aeg-Nokia)

1990 Le GSM rejoint l’ETSI (European Telecommunications Standards


Institute) et débute le travail de normalisation décomposé en
plusieurs phases.

Introduction au GSM 32
Historique de la norme GSM (3)
1991 Première communications entre un abonné du réseau
téléphonique et un terminal GSM de laboratoire est effectué
(juillet).
Adaptation des spécifications GSM pour développer des systèmes
dans la bande des 1800 MHz (DCS 1800: Digital Cellular
System) plus ciblés pour des environnements urbains.

1992 Ouverture commerciale officielle des deux opérateurs français


(France Telecom et SFR) dans la bande des 900 MHz.
Ouverture dans toute l’Europe de réseaux GSM qui devient Global
System for Mobile communications.

1995 Phase 2 des recommandations GSM : unification du GSM et du


DCS 1800.

Introduction au GSM 33
Norme GSM dans le monde
1997 MOU GSM (Memorandum of
300
Understanding) regroupe 239
membres dans 109 pays 250
différents.
200
(Afrique, Australie, Chine,
150
Inde, Asie…)
Mars 100

2000 350 réseaux opérationnels 50

avec plus de 300 Millions 0


d’abonnés (70% de taux 1995 1996 1997 1998 1999
de pénétration des
mobiles pour la Finlande) Evolution du nombre d’abonnés GSM dans le monde
(en millions)

Octobre 2001
En France, le nombre de mobiles dépasse le nombre de
téléphones fixes (environ 25 millions)

Introduction au GSM 34
Normes existantes AMPS
de téléphonie mobile
NMT TACS
D-
AMPS
TDMA CDMA
GSM
IS IS-95A
(GPRS) J-TACS
136

PHS PDC CDMA


IS-95B
EDGE

Allocation des
Fréquences
ITU ETSI ARIB Qualcomm (USA)
IMT200 (Eu) (Japan) CDMA2000
0 UMTS W-CDMA
3GPP 3GPP2

3G
Standards
Introduction au GSM 35
n EDGE: Enhanced Data Rates for GSM Evolution
n GPRS: General Packet Radio Service dérivé du GSM
n NMT : Nordic Mobile Telephone
n ITU : International Telecommunication Union
n IMT : International Mobile Telecommunications
n TDMA : Time Division Multiple Access
n CDMA: Code Division Multiple Access
n UMTS: Universal Mobile Telecommunications System
n ETSI: European Telecommunications Standards Institute
n ARIB : Association of Radio Industries and Businesses
n W-CDMA: Wideband CDMA
n 3GPP: 3rd Generation Partnership Project

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Principales caractéristiques GSM
GSM 900 et DCS 1800:digital mobile system
Inter-opérabilité totale entre GSM 900 et DCS 1800 n’introduit aucun
nouveau problème au niveau technique
Densité plus importante de stations de base pour le DCS 1800

Interface Radio élaborée


Spécification d’ensemble (BSS et NSS)
Interconnexion des différents réseaux GSM d’Europe et d’Afrique du
Nord

Services additifs:
évolution vers le GPRS, EDGE puis l’UMTS

Introduction au GSM 37
Le Réseau GSM

Le BSS (Base Station Sub-system) : sous-système radio qui assure les


transmissions radioélectriques et gère la ressource radio.
Le NSS (Network Sub-System) : sous-système d'acheminement, qui
réalise les fonctions d'établissements des appels et de la mobilité.
L’OSS (Operation Sub-System) : sous-système d'exploitation et de
maintenance qui permet à l'exploitant d'administrer son réseau.
Architecture GSM
(Global System for Mobile communications)
(ETSI) PLMN

BSS NSS
BTS
EIR
BTS
BS HLR
C
MS VLR

MSC RTCP

BTS
BSC GMSC

BTS
MSC

BTS BSC
VLR

Architecture GSM 39
n BTS: Base Transeiver System
n BSC (Base station controller) : répartition des
ressources
n BSS: Base Station subsystem=BTS+BSC
n HLR (Home Location Register): contient des
information comme position, etc.
n VLR: Visitor location Register; temporaire
n EIR : Equipment Identity Register
n NSS : Network Station Subsystem
n GMSC : Gateway Mobile Switching Centre
n IMEI : International Mobile Equipment Identity

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Identification et Numérotation du MS
Le téléphone et la carte SIM (Subcriber Identity Module) sont les deux
seuls éléments auxquels l’abonné a directement accès. Le système
GSM utilise quatre types d'adressages liés à l'abonné :
n Le MSISDN est le numéro de l'abonné, c'est le seul identifiant
de l'abonné mobile connu à l'extérieur du réseau GSM
n L'IMSI (identité invariante de l'abonné) n'est connu qu‘à l'intérieur
du réseau GSM ; cette identité doit rester secrète autant que
possible.
n Le TMSI est une identité temporaire utilisée pour identifier le
mobile lors des interactions Station Mobile-Réseau.
n Le MSRN est un numéro attribué lors d'un établissement d'appel.
Sa principale fonction est de permettre l'acheminement des appels
par les commutateurs (MSC)
n Du fait de la séparation entre l'équipement et l'abonnement, le
réseau peut de plus contrôler l'identité IMEI (International Mobile
Equipment Identity) de tout équipement qui désire un service.
Architecture GSM
MSC (Mobile-services Switching
Center) NSS
AUC
EIR
- centre de commutation des mobiles
HLR
- gère l’établissement des
communications entre un mobile et VLR
un autre MSC
- transmission des messages courts MSC
- exécution du handover
GMSC
- dialogue avec le VLR pour gérer la
mobilité des usagers
MSC
- sert de passerelle active lors d’appels
d’abonné fixe vers un mobile
(Gateway MSC) VLR

Architecture GSM 42
Architecture GSM
VLR (Visitor Location Register)
NSS
AUC
- enregistreur de localisation d’accueil EIR
- base de données qui mémorise les HLR
données d’abonnement des abonnés
présents dans une zone VLR
- même données que dans le HLR mais
concerne seulement les abonnés MSC
mobiles présents dans la zone
considérée (seule donnée GMSC
supplémentaire l’identité temporaire
TMSI) MSC
- séparation matérielle entre MSC et
VLR rarement respectée
VLR

Architecture GSM 43
Architecture GSM
HLR (Home Location Register) NSS
AUC
- enregistreur de localisation nominal EIR
- base de données qui gère les abonnés HLR
d’un PLMN donné
VLR
- mémorise les caractéristiques : identité
nationale de l’abonné IMSI MSC
numéro d’annuaire MSISDN
profil de l’abonnement GMSC
- base de données de localisation :
mémorise pour chaque abonné le MSC
numéro de VLR où il est enregistré
VLR

Architecture GSM 44
Architecture GSM
EIR (Equipment Identity Register)
- base de données annexe contenant les NSS
identités des terminaux IMEI AUC
- peut refuser l’accès au réseau parce que EIR
le terminal n’est pas homologué ou HLR
qu’il a fait l’objet d’une déclaration de
vol VLR
AUC (Authentification Center)
MSC
- mémorise pour chaque abonné une clé
secrète utilisée pour authentifier les GMSC
demandes de services et pour chiffrer
les communications
MSC

Souvent considérés dans le sous-


système d’exploitation et de VLR
maintenance

Architecture GSM 45
Interfaces GSM
Um A bis A

BTS
AUC
EIR
BTS
BS
F HLR H
C D
VLR C
MS B
E
MSC RTCP
G D
BTS
BSC E GMSC

BTS E
MSC B

BTS BSC
VLR

Architecture GSM 46
Interfaces GSM
Nom Localisation Utilisation
Um MS – BTS Interface Radio
A bis BTS – BSC Divers
A BSC – MSC Divers
B MSC – VLR Divers
C GMSC – HLR Interrogation HLR pour appel entrant
D VLR – HLR Gestion des informations d’abonnés
E MSC – MSC Exécution des handover
MSC – GMSC Transport des messages courts
F MSC – EIR Vérification de l’identité du terminal
G VLR – VLR Gestion des informations d’abonnés
H HLR – AUC Echange des données d’authentification

Architecture GSM 47
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GSM: Caractéristiques techniques
Fréquence d'émission du terminal vers la station de base 890-915 MHz

Fréquence d'émission de la station de base vers le terminal 935-960 MHz

Bande fréquence disponible 25+25 MHz

Mode d'accès AMRT/AMRF *

Espacement des canaux radio 200 kHz

Espacement du duplex 45 MHz

Nombre de canaux radio par sens 124

Nombre de canaux de parole plein débit 8

Type de transmission Numérique

Débit brut d'un canal radio 270 kbit/s

Débit brut d'un canal de phonie à plain débit 22.8 kbit/s

Débit d'un codec à plein débit 13 kbit/s

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MS : Station de base

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Le concept de la mobilité - Principe du
handover
• Les problèmes liés à la mobilité d'un terminal en communication, sont réglés conjointement
par la structure fixe et le mobile. La décision d'effectuer un basculement de fréquence
nécessaire au traitement d'un transfert intercellulaire (handover en anglais) reste toutefois à
la charge des équipements fixes (MSC + BSC). Cette décision découle des traitements liés aux
mesures sur le niveau de réception du mobile effectué par ce dernier (sur les fréquences
balises environnantes) et transmises à la BTS nominale relayant la communication en cours.
Le principe repose sur :

– Les mesures faites par le terminal mobile et transmises au BSC courant ;


– La décision prise par le BSC d'effectuer un handover après identification d'une ou plusieurs cellules utilisables ; si
plusieurs cellules sont éligibles, le MSC détermine, en fonction des charges de trafic, la cellule la plus judicieuse à
effectuer à la communication ;
– La réservation d'un deuxième canal de trafic entre la nouvelles BTS et le mobile ;
– Un basculement effectué par le mobile sur réception d'une commande émise par le BSC.

• Dans GSM, le handover s'effectue avec coupure de la communication (imperceptible pour


l'utilisateur). C'est la structure sol qui initialise la procédure en fonction des mesures
effectuées par les mobiles en communication.

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Interface Radio

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Interface Radio

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Multiplexage temporel (TDMA) (suite)

M. Djebari, Architecture des réseaux


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mobiles
Multiplexage temporel (TDMA) (suite)

• Un mobile n'utilisera qu'un time slot pour une


communication bien précise, on pourra ainsi
faire travailler jusqu'à 8 mobiles différents sur
la même fréquence porteuse. Un slot accueille
un élément de signal radioélectrique appelé
burst (paquet de données).

M. Djebari, Architecture des réseaux


55
mobiles
Utilisé pour la signalisation, voix et données
Les burst

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• On appelle écart duplex la différence entre deux fréquences
correspondantes UpLink et Downlink. Pour le GSM 900, Il est
constant et vaut 45 MHz

• On appelle écart adjacent la différence entre deux


fréquences consécutives UpLink ou Downlink. Pour le
GSM 900, Il est constant et vaut 200 KHz (largeur
d’un canal)

M. Djebari, Architecture des réseaux


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mobiles
Multiplexage fréquentiel (FDMA) (suite)

• Pour le GSM 900, si on indique par Fu les


fréquences porteuses montantes et par Fd les
fréquences porteuses descendantes, les
valeurs de fréquence porteuse valent:

Fu (n)=890 + 0.2 x n
Fd (n)=935 + 0.2 x n

N = 124 Nombre de canaux,


0.2 MHz largeur d’un canal

M. Djebari, Architecture des réseaux


59
mobiles
Multiplexage fréquentiel (FDMA) (suite)

• Pour le GSM 900, si on indique par Fu les


fréquences porteuses montantes et par Fd les
fréquences porteuses descendantes, les
valeurs de fréquence porteuse valent:

Fu (n)=890 + 0.2 x n
Fd (n)=935 + 0.2 x n

N = 124 Nombre de canaux,


0.2 MHz largeur d’un canal

M. Djebari, Architecture des réseaux


60
mobiles
Caractéristiques de la technologie
GPRS
• La principale nouveauté est l’allocation dynamique de canal; ce qui
autorise des transferts à débit variable.
• Le GPRS est capable d’allouer :
– le même time slot à plusieurs utilisateurs
• partage des ressources lors des périodes chargées
– plusieurs time slots à un seul utilisateur (maximum 8)
• atteinte de hauts débits (maximum théorique 171,2 kbits/s)

• Les canaux UL et DL sont réservés séparément et il est possible que les


services GPRS et GSM utilisent alternativement le même time slot.

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EDGE
• EDGE : Enhanced Data for GSM Evolution
• HSCSD et GPRS augmentent le débit GSM
• EDGE est utilisé comme complément avec HSCSD et GPRS.
• EDGE + HSCSD = ECSD
• EDGE + GPRS = E-GPRS

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UMTS

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Brève présentation de l’UMTS

UMTS : Universal Mobile Telecommunications System

C’est une des technologies de téléphonie mobile de


troisième génération (3G)

Elle est parfois aussi appelé 3GSM

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Introduction

Le déploiement de l'UMTS a été freiné en raison de son coût et de


la mauvaise conjoncture économique du monde des
télécommunications.

Le 1 décembre 2002, l'opérateur norvégien Telenor a annoncé le


déploiement du premier réseau commercial UMTS.

SFR a lancé son offre commerciale le 10 novembre 2004

Orange a fait de même le 9 décembre 2004.

Bouygues Télécom dispose d'une licence UMTS et est tenu à ouvrir


son réseau commercialement début 2007.

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Historique

3G
Caractéristiques :

• un haut débit de transmission :


• 144 Kbps avec une couverture totale pour une utilisation
mobile,
• 384 Kbps avec une couverture moyenne pour une
utilisation piétonne,
• 2 Mbps avec une zone de couverture réduite pour une
utilisation fixe.
• compatibilité mondiale,
• compatibilité des services mobiles de 3ème génération
avec les réseaux de seconde génération,

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Technologie

L'UMTS repose sur la technique d'accès multiple W-


W-CDMA
(Wideband Code Division Multiple Access).

L'accès multiple pour le GSM se fait par une combinaison de


division temporelle TDMA (Time Division Multiple Access)
et de division fréquentielle FDMA (Frequency Division
Multiple Access).

Les fréquences allouées pour l'UMTS sont 1885-


1885-2025 MHz et
2110--2200 MHz.
2110

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Débits

L'UMTS permet théoriquement des débits de transfert de 1,920


Mbit/s, mais fin 2004 les débits offerts par les opérateurs
dépassent rarement 384 kbit/s…

Le débit est différent suivant le lieu d'utilisation :

• en zone rurale : 144 kbit/s jusqu'à 500 km/h ;


• en zone urbaine : 384 kbit/s jusqu'à 120 km/h;
• dans un bâtiment : 2000 kbit/s.

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Architecture du réseau UMTS

Coté réseau
GPRS

Node B UMTS
Internet

RNC
Node B

GSM

GSM

BTS

BTS PCU
BSC

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Applications et services

Grâce à sa vitesse accrue de transmission de données, l'UMTS


ouvre la porte à des applications et services nouveaux.
L'UMTS permet en particulier de transférer dans des
temps relativement courts des contenus multimédia tels
que les images, les sons et la vidéo.

Les nouveaux services concernent surtout l'aspect vidéo :


• Visiophonie,
• MMS Vidéo,
• Vidéo à la demande,
• Télévision.

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Contraintes de l'UMTS

• Le coût élevé de la mise en place d'un système UMTS :


investissement dans la licence, achat de matériel et
installation massive sur le territoire national, achat de
spectre d'émission, exploitation, nouveaux terminaux,
etc.

• La difficulté à définir avec précision l'architecture d'un


futur réseau UMTS dans la mesure où le 3GPP et l'UMTS
Forum travaillent encore aujourd'hui à la définition des
normes et des spécifications techniques.

• Couverture.

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La méthode CSMA/CD (Carrier Sense Multiple Access / Collision
Detection) est dérivée d'un système de transmission radio appelé Aloha.
Son principe est de laisser chacun libre de gérer ses émissions en fonction
de ses besoins et de la disponibilité du média.

La méthode CSMA/CA (Collision Avoidance) s'utilise dans les réseaux sans-


fil. En effet, contrairement aux réseaux filaires, deux stations peuvent émettre
vers une troisième sans se détecter (la première étant hors de portée de la
seconde).

Cette méthode CSMA/CR (Collision Resolution) est légèrement plus


évoluée que la méthode CSMA/CD : si plusieurs stations transmettent un
message, elles appliquent un ET logique entre le signal reçu et le signal
émis. Dans le cas d'une inégalité, la station s'arrête de transmettre. Comme
le 0 est une valeur dominante, elle écrase donc le 1 (état récessif) : cela
signifie que la communication de l'une des stations n'est pas modifiée et
permet ainsi de terminer cette communication sans délai d'attente ou de
retransmission.

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Bilan de liaison:

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Zones de propagation

Dr. M. Djebari 154


Caractéristiques générales des antennes

Dr. M. Djebari 155


Dr. M. Djebari 156
Dr. M. Djebari 157
1.4 Affaiblissement de propagation et champ
électromagnétique reçus

1.4.1 Affaiblissement de Propagation

Pe: Puissance émise


Pr: Puissance reçue
d: distance entre les 2 antennes

Dr. M. Djebari 158


L’affaiblissement de propagation en espace libre AEL entre 2 antennes isotropes:

AEL en décibels (dB)

Dr. M. Djebari 159


En générale:
PIRE = Puissance d’émetteur (dBm) + gain d’antennes(dBi) – pertes dues aux câbles (dB)

Dr. M. Djebari 160


PRdBW = PT + GT + GR − 92.45− 20log fGHz − 20logdkm (dBW)

Dr. M. Djebari 161


Quelques notions en Décibels et intensité du signal
Il n'y a pas de problèmes a ajouter des dBm, dBi, dB => tout est relatif !
P 
•Rapport relatif : dB = 10 log o 
 Pi 
V2 V 
•Puisque P= donc dB = 20 log o 
R  Vi 
P 
•Puissance en dBW dBW = 10 log W 
 1W 
 P 
•Puissance en dBm dBm = 10 log mW 
 1mW 

 VoltageµV 
•Tension en dBµV = 20 log 
 1µV 

• dBi : référence antenne isotrope.


• dBmV: référence 1mV sur une impédance de 75Ω.
• Valeurs usuelles
• dBU : référence 775mV sur une impédance de 600Ω pour avoir 1mW.
• ½ ≡ -3dB ¼ ≡ -6dB ⅛ ≡ -9dB 1/10 ≡ -10dB 1/100 ≡ -20dB 1/1000 ≡ -30dB
• 2 ≡ 3dB 4 ≡ 6dB 8 ≡ 9dB 101 ≡ 10dB 102 ≡ 20dB 103 ≡ 30dB
1.5 Réflecteur et récepteur passif
1.5.1 Réflecteur en champ lointain

Réflecteur en champ lointain

Dr. M. Djebari 163


Dr. M. Djebari 164
avec

ou

Dr. M. Djebari 165


Dr. M. Djebari 166
Dr. M. Djebari 167
Dr. M. Djebari 168
Propagation des ondes électromagnétiques
Modèles de propagation

Dr. M. Djebari 169


• Diffraction
La diffraction décrite la capacité d'une onde à contourner des obstacles par changement
de la direction de propagation. Cela permet de rayonner même faiblement dans les
zones d'ombre.

Réfraction
Elle exprime un changement de direction de propagation causé par une variation
spatiale de la constante diélectrique du milieu.

Absorption
Elle décrit l'atténuation de l'amplitude de l'onde traversant un milieu. Pour l’atmosphère, la
réduction est provoquée par absorption de l’énergie par les différents constituants de
l’atmosphère tels que les gaz (oxygène), les vapeurs (vapeurs d'eau) et les précipitations
(pluie et neige).

Dr. M. Djebari 170


2.1.1 Modèle à deux Rayons
• L’étude des évanouissements rencontrés en faisceaux
hertziens fait souvent appel au modèle à deux rayons.
Celui-ci repose sur l’approche exacte de l’optique
géométrique. Les variations spatiales du signal radio
s’expliquent comme des interférences dues
principalement à une superposition de deux ondes
monochromatiques distinctes au niveau de la réception.

• La figure qui suit montre les conditions dans lesquelles


l’analyse du modèle sera conduite.

Dr. M. Djebari 171


d1

r1
ht r2
hr
α

d
Fig. 2.1.: Modèle à deux Rayons

d : la distance entre l’émetteur et le récepteur.


ht et hr : Les hauteurs des deux antennes émettrice et réceptrice
d1: distance du trajet directe est.
d2 = r1 + r2 : longueur du rayon réfléchi sur le sol.
α: angle d’inclinaison Dr. M. Djebari 172
• L’angle d’incidence α s’exprime par:

 ht + hr 
α = tan −1   (I - 54)
 d 
• La différence de marche ou phase du champ électrique résultant est:


ϕ= (d 2 − d1) (I - 55)
λ
• L’amplitude complexe de l’onde qui se réfléchit sur le sol se trouve
multipliée par un facteur R (réflexion spéculaire). Le dit coefficient de
réflexion (Relation fondamentales de Fresnel) est complexe et dépend
de la polarisation:
sin α − C
R= ( I − 56)
sin α + C

Dr. M. Djebari 173


• où C est le terme dépendant de la polarisation de
l’onde:

• polarisation horizontale:

CH = η − cos α
2
(I - 57)
• polarisation verticale:
η − cos 2 α
CV = (I - 58)
η 2

Le terme η désigne la permittivité diélectrique


complexe du sol avec η = ε -j60σλ (σ: conductivité
du milieu, ε: constante de diélectrique)

Dr. M. Djebari 174


L’expression globale décrivant la puissance reçue se compose
de la superposition des intensités des champs électriques à
fréquence pure en visibilité directe et réfléchi. La puissance
émise est prise ici pour simplifier égale à l’unité.

 λ 
2 2
d1
PR (d ) = PT   Gd + Gr DRρ exp( − jϕ ) (I - 59)
 4πd1 d2

1   4πd h sin α  
2
D= (voir fig. 2.1)
2r1r2 ρ = exp− 0.5  
1+   λ  
Rc d 2 sin α

Gd et Gr : produits des gains des antennes dans les directions des rayons directe et réfléchi.
D: coefficient de divergence de la surface du sol .
ρ: rugosité du sol. Ces facteurs approchent l’unité dans le cas d’un sol plat et lisse.
Rc: Rayon de courbure de la surface réfléchissante (en km)
dh: hauteur quadratique moyenne des irrégularités de la portion de la surface réfléchissante
Dr. M. Djebari 175
Un exemple d’application est montré dans le graphe ci-dessous représentant la puissance
reçue en dBm en fonction de la distance de séparation. Le graphe compare une mesure
réelle à 60GHz en polarisation verticale et le modèle à deux rayons.
-60
mesure
-70 theorie

-80

-90

-100

-110

-120
1 10 20 30 40
distance (m)
Fig. 2.2: Puissance reçue en fonction de la distance
La moyenne du signal semble décroître selon l’affaiblissement de parcours. Les pics et nulles
sont prévus par une superposition constructive ou destructive du fait que les amplitudes des
deux ondes s’ajoutent ou se retranchent selon la différence de marche.
Dr. M. Djebari 176
(I-61)

(Loi de réfraction de Descartes)

Dr. M. Djebari 177


Voir figures suivantes:

Dr. M. Djebari 178


Dr. M. Djebari 179
Dr. M. Djebari 180
181
182
L’effet de masque ou "shadowing" est responsable des variations à long terme
de la puissance moyenne au récepteur. Il est du à la présence d’obstacles
importants entre l’émetteur et le récepteur (immeubles ou forêts)
L'ombrage L'ombrage signifie la puissance moyenne du signal reçu sur une grande
surface (environ une dizaine de longueurs d'onde) due à l' évolution dynamique des
trajets de propagation par laquelle les nouveaux trajets apparaissent et les anciens
disparaissent. À cause de la variation de l'environnement immédiat, la puissance
reçue est différente de celle moyenne pour une distance donnée qui affecte de
façon globale les pertes de propagations. Plusieurs résultats des mesures faites
autour de 60 GHz ont montré que l'ombrage suit une distribution log normale.
Retenons de cette partie que les pertes de propagations moyennes et l'ombrage
sont considérés comme Fading à grande échelle.
Les évanouissements rapides, dus aux trajets multiples dans l’environnement de
propagation, engendrent des fluctuations de la puissance instantanée au
récepteur, affectant directement la qualité de la transmission et la capacité du
lien

Fading à grande échelle On parle de fading à grande échelle lorsque le mobile se


déplace sur une grande distance telle qu'une cellule par exemple. Il est causé par
les pertes de propagation du signal en fonction de la distance et l'ombrage des
objets tels que des immeubles, la végétation.
183
Fading à petite échelle Le fading à petite échelle concerne la variation rapide du
niveau du signal. La variation rapide est due aux interférences constructives et
destructives des multi-trajets lorsque le mobile se déplace sur une courte
distance. Le fading à petite échelle consiste en deux mécanismes indépendants.
L' étalement temporel du signal et la variation temporelle du comportement du
canal de propagation. La variation temporelle du canal cause un décalage de
Doppler. Pour le mesurer, on regarde l'élargissement spectral du signal causé
par le mouvement relatif du récepteur par rapport à l'émetteur. Le décalage de
Doppler [d est une fonction de la vitesse du récepteur. Il a un impact sur la
description du canal, en fait grâce à lui on peut dire si le canal est à
évanouissement lent (Slow Fading) ou fading rapide (Fast Fading).

184
185
186
187
Master RSM 188
Modèle Simple

189
190
modèle de propagation utilisé Okumura-
Hata L=69,55+26,16log(f[en MHz])-
13,82log(hr[en m])+36.2log(d[en km])
191
192
193
194
linéaire Polarisation circulaire

195
Bilan de liaison satellitaire
Satellite

Lua Lda
Gain
Gsu Gs Gsd
Perte de Propagation Perte de Propagation

Lu Ld

Gt Gr
Lta Lra
Station de base en transmission Station de base en réception

Liaison montante Liaison descendante

Dr. M. Djebari 196


M. Djebari 197
Le gain d’une antenne parabolique qui est généralement utilisée
dans les systèmes de communication par satellite est égal à :

 πD 
2

G = η 
 λ 

M. Djebari 198
OU

M. Djebari 199
M. Djebari 200
Ga: Gain de l’antenne

M. Djebari 201
M. Djebari 202
M. Djebari 203
M. Djebari 204
Puissance du bruit thermique:

205
Facteur de bruit:

206
o
u
Facteur de bruit Température équivalente de
bruit

M. Djebari 207
M. Djebari 208
M. Djebari 209
M. Djebari 210
M. Djebari 211
10Log(1.38 10-23)= -228.6 dBk

M. Djebari 212
M. Djebari 213
La 5G et les satellites

• La 5G passera par les antennes relais des opérateurs, y


compris sur les ondes millimétriques, mais pas uniquement.
16 acteurs de l'aérospatiale, dont l'ESA, annoncent
aujourd'hui leur initiative « Satellite for 5G ».
• Depuis plusieurs mois, la 5G est sur toutes les lèvres. Les
opérateurs multiplient les démonstrations en France
(Orange, Bouygues Telecom et SFR) comme ailleurs dans le
monde, mais cette technologie n'arrivera pas avant plusieurs
années (aux alentours de 2020).
• Suivant les cas d'usage, elle permettra d'augmenter les
débits, de réduire la latence ou de prendre en charge un très
grand nombre d'objets connectés.
.

M. Djebari 214
M. Djebari 215
• L'ESA rappelle que le satellite existe et veut en faire un maillon
important de la 5G
• Pour se mettre en place, la 5G utilisera de nouvelles bandes de
fréquences, en plus de celles de la 4G. Il est notamment question
des ondes millimétriques (voir notre analyse) comprises entre 30 et 300
GHz. L'agence spatiale européenne (ESA) et l'industrie spatiale veulent
également croquer un morceau de ce gâteau qui devrait drainer avec lui
des milliards d'euros (certains évoquent 11 300 milliards de retombés
économiques d'ici 2035).
• Dans une déclaration commune, l'ESA et 15 industriels (Airbus Defence
and Space, Inmarsat, ViaSat, TéléSAT, Thales Alenia Space, Intelsat, SES,
OneWeb, etc.) du secteur lancent une initiative baptisée « Satellite for 5G
». Cette opération doit s'étendre sur deux ans minimum (de 2018 à 2020,
date de lancement estimée des premiers réseaux commerciaux en 5G) et
a pour but de « renforcer et démontrer la valeur ajoutée des satellites dans
le domaine des télécommunications 5G ».

M. Djebari 216
• Héritant d’une longue tradition de solutions propriétaires fermées, les systèmes
satellites ont longtemps été caractérisés par leur forte hétérogénéité d’un
constructeur à un autre. De cette hétérogénéité, découlait des problèmes
d’interopérabilité et un coût particulièrement important des équipements
satellites (embarqués ou au sol).
• La tendance actuelle de recourir à des standards ouverts comme DVB-S et plus
récemment DVB-RCS conduit progressivement à l’homogénéisation des systèmes
satellites. Par ailleurs, les efforts d’interopérabilité menés par l’ensemble de la
communauté satellite ont permis de baisser significativement les coûts des
équipements. Le succès de la norme DVB-S à travers les services de télévision
numérique a permis ainsi de démocratiser les terminaux satellites.
• En ce qui concerne le support d’IP, différentes solutions satellites propriétaires
existantes proposaient déjà des services Internet. Cependant, du fait de leur coût
prohibitif, elles étaient destinées au marché des professionnels. La norme DVB-S a
remédié à ce problème en standardisant une méthode d’encapsulation d’IP sur la
voie aller, à destination des terminaux satellites. L’interactivité des services
Internet nécessite également que les terminaux satellites soient en mesure
d’émettre des données. Cette voie de retour a d’abord été supportée par une voie
de retour terrestre. Une seconde étape a été la définition d’une voie de retour
DVB-RCS par satellite.
M. Djebari 217
• Ces avancées déterminantes ne sont cependant pas
suffisantes pour assurer le succès des réseaux satellites
géostationnaire en tant que technologie d’accès
compétitive au sein des futurs NGNs. En effet,
optimisée pour la transmission de flux audio et vidéo
multiplexés, la norme DVB-S n’a pas été conçue pour
supporter nativement IP. De nombreuses améliorations
sont nécessaires afin d’optimiser le mécanisme
d’encapsulation des paquets IP et d’assurer la
continuité des protocoles de sécurité, multicast ou
résolution d’adresse de niveau IP sur lesegment
satellite.

M. Djebari 218

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