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Mme. BOULILA ZOGHLAM Cycle Préparatoire Biologie Géologie I.S.T.M.

T 2019-2020

Biologie Végétale : Partie II

LES TISSUS VEGETAUX

I- Les méristèmes :
Un méristème est un tissu indifférencié formé de cellules jeunes en division continue par
des mitoses successives. Par la suite, les nouvelles cellules se différencient et
grandissent.

I-1- Les méristèmes primaires :


Les méristèmes primaires existent dans l’embryon à l’extrémité de la tigelle et de la
radicule : ce sont des méristèmes apicaux. Les mitoses commencent avec la germination
de la graine permettant la croissance en longueur des tiges et des racines en plus des
premières folioles (méristème caulinaire). Le fonctionnement des méristèmes primaires
continue pendant toute la vie de la plante assurant ainsi une croissance indéfinie jusqu'à
sa mort. Le fonctionnement de ces cellules méristématiques est basé sur trois
processus :

1- la mérèse : la prolifération cellulaire

2- l’auxèse : l’agrandissement des cellules

3- la différenciation cellulaire : l’acquisition des critères spécifiques d’un tissu.

Les méristèmes primaires sont constitués de petites cellules indifférenciées


isodiamétriques et jointives (sans méats) à paroi pectocellulosique mince, au noyau
volumineux avec un cytoplasme dense et riche en mitochondries, de protoplastes et en
vacuoles réduites.

 Le point végétatif caulinaire : c’est le méristème situé au sommet de la tige à


l’intérieur du bourgeon terminal. A ce niveau des nouveaux nœuds et de nouvelles
feuilles.
 Le point végétatif racinaire : c’est le méristème racinaire localisé au niveau de la
pointe racinaire sous la coiffe.

Dans chaque point végétatif (méristème primaire), on distingue trois zones :

- Le protoderme : responsable de la différenciation de tissus de revêtement


(épiderme, rhizoderme)
- Le procambium : à partir duquel les tissus conducteurs sont différenciés (xylème
et phloème).
- Le méristème fondamental : donne les tissus fondamentaux (parenchyme,
collenchyme et sclérenchyme).
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I-2- Les méristèmes secondaires :


Chez les Angiospermes Dicotylédones et les Gymnospermes on distingue d’autres
méristèmes qui apparaissent par la suite aux niveaux des parties latérales des organes
de la plante: des méristèmes secondaires. Ces derniers produisent les tissus secondaires
permettant ainsi la croissance en épaisseur de la tige et des racines (axes).

Les cellules formant les méristèmes secondaires sont de forme allongée avec un noyau
étiré et disposée en files régulières. Ces cellules sont pourvues d’une ou de deux grosses
vacuoles qui occupent la totalité du cytoplasme.

On distingue deux zones concentriques de méristèmes secondaires : le cambium et le


phellogène.

 Le cambium : c’est l’assise génératrice libéroligneuse située entre le xylème II


(bois) et le phloème II (liber). Il est responsable de la formation du liber vers
l’extérieur et du bois vers l’intérieur. Le cambium a une structure cellulaire
hétérogène :
1* Des cellules ou initiales fusiformes à l’origine du système vertical du bois
(vaisseaux, parenchyme et fibres) et des éléments verticaux du liber (tubes
criblés, cellules compagnes et cellules parenchymateuses et fibres) ;
2* Des cellules ou initiales isodiamétriques qui donnent naissance aux éléments
des systèmes horizontaux du bois et du liber (cellules parenchymateuses des
rayons ligneux et libériens).

 Le phellogène : c’est la zone ou l’assise génératrice subéro-phéllodermique qui


entre en activité beaucoup plus tard que le cambium. Il est responsable de la
formation du liège ou suber vers l’extérieur et du phelloderme vers l’intérieur.
L’ensemble phellogène, liège et phelloderme forme le périderme.

II-Les tissus protecteurs :


Ce sont des tissus de revêtement qui recouvrent les organes en contact avec le milieu
extérieur : l’épiderme, le rhizoderme et le suber.

1- L’épiderme :

Il protège les organes aériens en ralentissant la transpiration en limitant les échanges


gazeux. C’est un tissu hétérogène formé principalement de cellules épidermiques, de
stomates et de poils épidermiques.

 Les cellules épidermiques : elles forment en générale une seule assise parfois
plusieurs. Elles sont de forme variée, vivantes et étroitement jointives. Elles n’ont
pas de chloroplastes. Leurs parois externes est relativement épaisses par des
dépôts de cutine ou de cire formant une cuticule.

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 Les stomates : ce sont des ouvertures au niveau de l’épiderme à travers


lesquelles sont réalisés les échanges gazeux (respiration, photosynthèse et
transpiration). Un stomate est formé de deux cellules de garde ou stomatique en
forme de rein et déformables délimitant une ouverture dite ostiole. Les stomates
referment des chloroplastes. Sous les stomates se trouvent une lacune ou
chambre sous-stomatique. Les cellules de garde changent de forme et de volume
en fonction de leur turgescence (vapeur d’eau et échanges gazeux avec le milieu
extérieur. Les mouvement des stomate est décrit par le terme : « valse
stomatique » et dépend de :
-La lumière et une faible teneur de CO2 favorise l’ouverture des stomates.
-L’obscurité et la sècheresse les referment.
Chez les Monocots, les stomates existent sur les deux faces foliaires. Cependant,
chez les Dicots les stomates sont répartis en grand nombre au niveau de la face
inférieure. Le nombre et la répartition des stomates dans le tissu foliaire reflètent
l’adaptation écologique d’une espèce donnée.
Il y’a deux types de stomate :
 Les stomates aérifères : assurent les échanges gazeux au cours de la
photosynthèse et de la respiration ainsi que le rejet de la vapeur d’eau pendant la
transpiration.
 Les stomates aquifères (hydathodes) : existent sur les bords des feuilles et
assurent la sudation (guttation) c’est le rejet de l’eau sous forme de gouttelettes.
 Les poils épidermiques : certaines cellules de l’épiderme s’allongent pour former
ces poils tecteurs (régulation de la transpiration) ou sécréteurs (essences ou
résines…).

2- Le rhizoderme « assise pilifère »:

C’est le tissu de revêtement au niveau des parties les plus jeunes de la racine. Il est
formé de cellules vivantes à paroi mince et dépourvu de cuticule. Certaines cellules se
prolongent pour former des polis absorbant.

3- Les tissus suberifiés :

Au niveau des racines de Dicots, les cellules supérieures de l’assise pilifère meurent, les
cellules subérisées situées au-dessus meurent formant ainsi l’assise subéreuse qui
assure la protection des tissus sous-jacents.

Chez les Monocots, la protection racinaire est assurée par le subéroïde formée de
plusieurs couches cellulaires subérisées.

Au niveau des parties âgées des tiges et des racines des Dicots, le tissu de revêtement
c’est le suber ou le liège. C’est un tissu qui provient du fonctionnement de l’assise
subéro-phellodermaique. Il est formé de cellules mortes remplies d’aire, rectangulaires,
juxtaposées et disposées en files radiales. Les parois de ces cellules subérisées sont
épaisses et imperméables. Les échanges gazeux sont assurés grâce à des ouvertures
dites lenticelles (cellules parenchymateuses).

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III-Les parenchymes :
Les parenchymes sont classés suivant leurs fonctions. Ce sont des tissus composés de
cellules vivantes capables de se dédifférencier en cellules méristématiques de nouveau.
Ces cellules ont une paroi pectocellulosique bien développée, un noyau et une vacuole
importante. Les parenchymes sont présents dans tous les organes végétaux et assurent
des fonctions biologiques vitales. Leurs morphologies est variables : la cellule
parenchymateuses peut être isodiamétrique, polygonales ou arrondies dans les angles
avec ou sans méats. Ainsi, on distingue :

- Des parenchymes à méats : cellules arrondies avec des méats

- Des parenchymes polyédriques : cellules polygonales sans méats

- Des parenchymes palissadiques : cellules allongées sans méats

- Des parenchymes lacuneux : cellules arrondies ou allongées séparées par des lacunes.

- Des parenchymes des rayons ligneux ou libériens : ces tissus dérivent du


fonctionnement du cambium et dont les cellules sont disposées en files radiales.

1- Les parenchymes chlorophylliens ou assimilateurs :

Ce sont des tissus localisés au niveau périphérique des feuilles, des tiges et des racines
aériennes. Ils sont riches en chloroplastes d’où leur importance dans la photosynthèse.
Le parenchyme chlorophyllien des feuilles est appelé mésophylles.

2- Les parenchymes de réserves :

Ils sont localisés surtout dans les organes souterrains (racines, tubercules, rhizomes et
bulbes), les graines et les fruits. Ce sont des tissus dépourvus de chloroplastes et
accumulent des substances de réserves de différentes natures :

-de l’amidon dans les amyloplastes.

-des glucides solubles dans les vacuoles

-des protides au niveau des grains d’aleurones.

-des gouttelettes lipidiques dans le cytoplasme.

3- Les parenchymes aquifères :

Ils sont bien développés chez les plantes grasses (plantes succulentes). Ces tissus
accumulent beaucoup d’eau. Leurs cellules sont de grande taille et présentent une
vacuole très importante contenant des mucilages fixant l’eau.

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4- Les parenchymes aérifères :

Existes chez les plantes aquatiques. Ce sont des parenchymes lacuneux où l’air est
stocké dans les lacunes.

IV-Les tissus de soutien :


Ce sont des tissus fondamentaux qui contribuent à la rigidité des organes. Les plantes
jeunes sont maintenues grâce à la turgescence de leurs cellules. Cependant, avec la
croissance et l’âge il y’a la formation de tissus solides nécessaires pour le maintien du
port de la plante : sclérenchyme et collenchyme.

1-Les collenchymes :
Ces tissus se trouvent dans les organes aériens jeunes des herbacées. Ils renforcent les
jeunes tiges ou soutiennent les nervures des feuilles. Formés de cellules vivantes
allongées à parois pectocellulosique très épaisse mais extensibles. Suivant la disposition
des épaississements, on distingue :

- Le collenchyme annulaire (rond) : épaississement de la paroi est uniforme


- Le collenchyme angulaire : les épaississements au niveau des angles
- Le collenchyme tangentiel (lamellaire) : les épaississements des parois se
trouvent dans les parties tangentielles formant des bandes parallèles entre elles
et au bord de l’organe.

2-Les sclérenchymes :
Ce sont des tissus formés de cellules mortes et allongées avec une paroi lignifiée. Ils sont
présents dans les parties aériennes de la plante et rarement dans les racines (organes
dont la différenciation terminée). Au cours de leur formation, les cellules
sclérenchymateuses s’imprègnent de lignine et deviennent moins extensibles. La
composition du sclérenchyme peut être à base de cellules scléreuses, de fibres ou de
sclérites.

- Les cellules scléreuses : isodiamétriques à paroi épaisse et lignifiée Persée de


canalicules.

- Les fibres : cellules allongées, fusiformes (extrémité en fuseau) avec une paroi très
épaisse.

-Les sclérites : cellules scléreuses ramifiées.

Les sclérenchymes se sont des tissus végétaux coriaces et très durs. Ils se rencontrent
dans les téguments de la graine, le noyau des fruits et dans les épines. Ce sont des
tissus abondants dans les organes adaptés à la sécheresse.

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V-Les tissus conducteurs :


Ce sont les tissus responsables du transport de solution nutritive de la plante : sève brute
et sève élaborée.

La sève brute est formée d’eau et de sels minéraux provenant de la solution du sol. Elle
circule du bas en haut par les vaisseaux.

La sève élaborée renferme des carbo- hydrates (produits de la photosynthèse) et circule


du haut vers les racines dans les tubes criblés. Le xylème est un tissu conducteur de la
sève brute c’est une structure primaire formée à partir du procambium. De même le
phloème est un tissu primaire assurant la conduction de la sève élaborée. Le bois et le
liber se sont les deux tissus conducteurs secondaires qui se forment à partir du cambium
(assise libéro-ligneuse).

1-Le xylème et le bois :

Le xylème est un tissu hétérogène constitué d’éléments conducteurs (fonctionnels),


cellules parenchymateuses et souvent des fibres.

 Les éléments conducteurs : les trachéides Chez les Ptéridophytes et les


Gymnospermes. Ce sont des éléments conducteurs primitifs formés de cellules
mortes allongées à paroi épaisse et lignifiée. Les trachéides communiquent entre
elles grâce aux ponctuations de différentes formes :
- Trachéides aréolées chez les gymnospermes (épaississement de la paroi I)
- Trachéides scalariformes où les épaississements de lignine en forme de barreaux
d’une échelle. Elles sont présentes chez les ptéridophytes.
- Trachéides annelées la lignine forme des anneaux.
- Trachéides spiralées la lignine forme une spire.

Les vaisseaux se sont des éléments conducteurs évolués. Ils existent chez les
Angiospermes. Chaque vaisseau est formé d’une file de cellules mortes, assez
courtes. Les vaisseaux présentent au niveau des parois transversales des
perforations permettant la communication entre les différentes cellules
constituant le même vaisseau. Les parois latérales sont doublées, lignifiées vers
l’extérieure. Suivant les épaississements de la lignine, on distingue :

-Des vaisseaux annelés, des vaisseaux spiralés, rayés, réticulés (bandes de lignine
en réseau) ou ponctués (la lignine est continue sauf dans des zones ponctuelles).

Les cellules parenchymateuses et les fibres se sont des éléments accessoires.

Les premières (les cellules parenchymateuses) sont des cellules vivantes et


courtes assurant le stockage des réserves dans leur cytoplasme.

Les fibres sont des cellules mortes, allongées avec des parois très épaisses. Elles
ont un rôle de soutien.

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2- Les différents xylèmes :

Le xylème primaire est rencontré dans les parties jeunes des tiges et des racines et
feuilles. Il dérive du procambium. Les éléments conducteurs du xylème sont disposés en
amas cellulaires dits : faisceau ligneux. En se basant sur leur niveau de différenciation,
on distingue : le protoxylème : dit pôle ligneux qui se forme en premier dans les organes
en croissance, vaisseaux de faible diamètre et beaucoup de parenchyme. Le
métaxylème : Il se forme après la croissance de l’organe. Formé de vaisseaux rayé,
réticulés et ponctués, de plus grand diamètre. Il est riche en parenchyme et il comporte
quelques fibres.

Le xylème secondaire ou bois il existe chez les Eu-Dicots et les Gymnospermes. Il provient
du cambium. Il s’ajoute au xylème primaire. Une CT d’une tige observée à l’œil nu montre
dans le bois une suite de couronnes concentriques dites cernes. Chacune, de ces
dernières est composée de deux parties : une partie du côté interne est claire c’est le
bois initial ou bois de printemps (de nombreux éléments conducteurs à grands
diamètres). L’autre du côté externe est plus sombre, mince c’est le bois final ou
d’automne (éléments conducteurs rares de petits diamètre). Le nombre de cerne indique
l’âge des organes (un cerne=un an). En effet, le cambium a une activité rythmique et
annuelle. En printemps il donne le bois initial et en hiver il produit le bois final. Au niveau
de certains troncs d’arbre, le bois périphérique reste tendre et fonctionnel c’est l’aubier.
Le bois de centre devient plus dure et foncé (la sève ne circule plus) il est appelé
duramen.

Au microscope, au sein du bois on observe :

 Un système vertical provenant des cellules fusiformes du cambium et formé par


des vaisseaux, des fibres et de cellules parenchymateuses.
 Un système horizontal dérivant des cellules isodiamétriques du cambium. Il est
formé de cellules parenchymateuses des rayons ligneux.

Le bois des Angiospermes est hétéroxylé car son système vertical est hétérogène.
Cependant, chez les Gymnospermes le bois est homoxylé car son système vertical est
homogène formé uniquement de trachéides.

3- Le phloème et le liber :

Ce sont les tissus conduisant la sève élaborée des organes aériens jusqu’aux racines. Ils
sont composés d’éléments conducteurs, cellules parenchymateuses et fibres.

La conduction de la sève est assurée par les tubes criblés avec des cellules compagnes.
Les tubes criblés sont formés par des cellules vivantes allongées à paroi
pectocellulosiques assez épaisse sans noyau ni vacuole. Les parois transversales sont
plus au moins obliques et percés de pores : cribles ou plaque criblés. La durée de vie
d’un tube criblé est limitée (1 an). Avant la mort d’un tube les cribles se bouchent. La
cellule compagnes peu différencié prend la relève et reconstitue un nouveau tube criblé

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fonctionnel. Les cellules compagnes ont aussi un rôle énergétique, elles assurent les
échanges des produits de la photosynthèse avec les tubes.

Les cellules parenchymateuses ou parenchyme libérien se sont des cellules vivantes


disposées en file longitudinale parallèles aux éléments conducteurs. Elles ont une paroi
pectocellulosique et accumulent des réserves dans leurs cytoplasmes.

Les fibres sont des cellules mortes avec des parois très lignifiées et épaisses. Elles
assurent un rôle de soutien. Les fibres sont rares dans le liber comparativement au bois.

Le phloème existe dans les parties jeunes da la plante. Il dérive du fonctionnement du


procambium. On distingue le protophloème (au début de la différenciation) et le
métaphloème (apparait en second lieu). A l’opposition du protoxylème et du métaxylème,
le protophloème et le métaphloème sont identiques. Ils se distinguent par leur ordre
d’apparition.

Le liber des Dicots et des Gymnospermes est issu du fonctionnement du cambium. Au


microscope, on observe un système vertical provenant des cellules fusiformes du
cambium. Ce système vertical renferme des tubes criblés, de cellules compagnes,
cellules parenchymateuses et fibres.

Un système horizontal issu de cellules isodiamétriques du cambium. Il est formé de


cellules parenchymateuses des rayons libériens.

VI- Les tissus sécréteurs :


Ils peuvent être insérés dans n’importe quel tissu. Ils sont spécialisés dans la sécrétion
d’essences, de tanins, de résines et de latex…. Ces tissus peuvent jouer un rôle
d’excrétion (rejet de produits synthétisés par la cellule).

1- Les cellules sécrétrices :

Ce sont des cellules vivantes à paroi pectocellulosique. Elles accumulent les produits
sécrétés (des tanins ou des essences) dans leurs vacuoles.

2- épidermes et poils sécréteurs :

Les cellules épidermiques peuvent sécréter des essences volatiles qui seront accumulés
dans leurs cytoplasmes. De même certains poils sécréteurs épidermiques se trouvent
dans les tiges, les feuilles et les fleurs ont une ou plusieurs cellules terminales
accumulent des essences.

3- Les laticifères :

Ce sont des cellules sécrétrices de latex (un liquide à aspect laiteux et insoluble dans
l’eau). Ce sont des cellules vivantes à paroi primaire cellulosique à très grande vacuole
centrale. Réparties dans tous les tissus de différentes parties végétales. Suivant le mode
de formation des laticifères on distingue :

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 Les vrais laticifères ou articulés : proviennent d’une seule cellule qui s’allonge et
contient un très grand nombre de noyaux.
 Les faux laticifères ou non articulés : proviennent de plusieurs cellules disposées
en files.

4-Les poches et les canaux sécréteurs :

Les poches sécrétrices : Ce sont des cavités situées dans toutes les parties de la plante.
Ces cavités sont bordées de cellules vivantes à paroi cellulosique qui excrètent dans les
poches ou dans les canaux les produits qu’elles ont synthétisés (poches sécrétrices du
péricarpe d’une orange).

Les canaux sécréteurs : Ce sont des poches sécrétrices très allongées et orientées dans
le sens de la longueur de l’organe qui les contient.

VII- La différenciation cellulaire :


C’est la transformation des cellules produites par les méristèmes en cellule de tissus
adultes. Ainsi, les cellules acquièrent une forme et une structure spécifique de chaque
type de tissu. Les caractères de la différenciation cellulaire peuvent se résumés ainsi :

 Modification de la structure cellulaire spécifique pour une fonction bien


déterminée.
 Formation d’une large vacuole
 Transformation de protoplastes en plastes (chloroplastes, amyloplastes)
 Perte de l’activité mitotique
 Réduction et extinction des capacités histogénétique.

1-Différenciation d’un parenchyme chlorophyllien :

Les cellules du méristème apical d’une tige s’allonge, les petites vacuoles fusionnent
pour former une seule vacuole et les protoplastes évoluent en chloroplastes.

2-Différenciation d’un tube criblé :

Les cellules fusiformes du procambium subissent une mitose inégale et donne :

* Une grande cellule allongée sans noyau, ni organites, à paroi pectocellulosique et


épaisse. Les parois transversales se différencient en plaque criblée. Cette grande cellule
contient des inclusions protéiques inertes.

* Une petite cellule à l’origine d’une ou de plusieurs cellules compagnes ayant un


cytoplasme dense, de petites vacuoles. Cette cellule conserve des critères
méristèmatiques.

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3-Différenciation d’un vaisseau :

Un vaisseau provient d’initiales fusiformes du procambium. Chaque cellule subit : Un


allongement, une élaboration de paroi secondaire sauf au niveau des ponctuations, une
lignification des parois primaires et secondaires sauf les ponctuations, la
dégénérescence du noyau et du cytoplasme et la digestion des parois transversales d’un
même vaisseau à l’origine des perforations (caractéristique d’un vaisseau).

VIII-La dédifférenciation cellulaire :


C’est la perte des propriétés acquises au cours de la différenciation au niveau de
certaines cellules qui peuvent revenir à l’état méristèmatiques. Ce phénomène se traduit
par un rajeunissement cellulaire. Les caractères de la dédifférenciation sont :

* La perte des fonctions physiologiques, la grande vacuole régresse en petites vacuoles


et les plastes reviennent à l’état de proplastes.

* La reprise de l’activité mitotique.

* La réapparition des capacités histogénétiques.

Les cellules parenchymateuses et épidermiques peuvent se dédifférencier alors que les


tubes criblés dépourvus de noyaux et les cellules mortes comme les fibres, les vaisseaux
et les trachéides et les cellules du liège ne le peuvent pas.

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LA STRUCTURE ANATOMIQUE DE DIFFERENTS ORGANES

LA RACINE

1-Le point végétatif racianire :


C’est le méristème racinaire partiellement masqué par la coiffe (Fig.15). Il assure la
croissance en longueur de la racine. Au centre, il renferme un centre quiescent constitué
de cellules méristématiques qui se divisent peu, autour du centre une zone active
(mitoses) qui est à l’origine du protoderme (qui donne le rhizoderme). Le méristème
fondamental donne l’écorce. Le procambium est à l’origine du cylindre central. La partie
frontale c’est le méristème d’entretien de la coiffe.

2-La structure primaire :


* L’écorce :
Elle présente de la périphérie au centre :

 Une assise pilifère (rhizoderme) : située à la périphérie des coupes. Elle renferme
une assise de cellule vivantes à parois minces cellulosiques, dont certaines
s’allongent formant ainsi des poils absorbants.

L’assise subéreuse chez les Dicots, elle est formée d’une seule couche de cellules
subérisées à paroi imperméables. Cette assise recouvre la racine après la chute
de l’assise pilifère.
Chez les Monocots elle peut renfermée plusieurs couches de cellules (subéroïde).

 Un parenchyme cortical : Il renferme des réserves. Ces cellules sont souvent


sclérifiées.

 L’endoderme : c’est la limite interne de l’écorce, formé d’une couche de cellules


jointives, allongées avec une paroi cellulosique. Parfois, cette dernière a un cadre
de subérine ou de lignine (bande de Caspary chez les Dicots). Cette barrière oblige
l’eau de passer de l’écorce au cylindre central par voie symplasmique (Fig. 17,18,
19, 20). Chez les Monocots, des dépôts secondaires de subérine ou de cellulose
se trouvent sur les parois latérales et même profondes : lignification en fer à
cheval. Ces dépôts sont absents en face des pôles ligneux (protoxylème) au
niveau des cellules de passage (Fig.20).

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* Le cylindre central :

On observe de l’extérieur vers l’intérieur :


 Le péricycle : c’est un tissu formé d’une ou de nombreuses assises de cellules
vivantes à paroi mince accolées à l’endoderme et aux tissus conducteurs
primaires. Leur dédifférenciation permet la formation de racines latérales et de
méristèmes secondaires (phellogène et cambium).

 Les tissus conducteurs primaires : disposés en cercle, ce sont les faisceaux


ligneux de xylème et les faisceaux libériens (phloème). Le xylème est en forme de
triangle à sommet tourné vers le péricycle. A la périphérie, on observe le
protoxylème (petits vaisseaux). Vers le centre, les vaisseaux formés en dernier lieu
sont plus gros et parfait dits métaxylème. La différenciation du xylème est
centripète (Fig.20). les faisceaux de phloème sont de forme ovale avec une
différenciation centripète aussi. Le phloème se différencie avant le xylème. Le
phloème et le xylème s’alternent régulièrement : la racine présente une
disposition alterne (Fig.20). les faisceaux de xylème et de phloème ont le même
nombre. Chez les Dicots, le nombre de faisceaux de xylème est inférieur à 7. Chez
les Monocots, il est égal ou supérieur à 7.

 La moelle : c’est le centre de la racine formé de parenchyme médullaire (Fig.16).

* Evolution vasculaire :

C’est l’organisation du cylindre central au cours du temps. Chez les Monocots, l’évolution
vasculaire est incomplète. Les vaisseaux de xylème alternes sont nombreux, les
intermédiaires rares, et il ne se forme jamais de vaisseaux superposés. Chez les Dicots,
l’évolution vasculaire est complète (Fig.21).

1- La structure secondaire de la racine :


Chez les Dicots, les racines âgées sont plus épaisses. Ceci résulte de la formation des
tissus conducteurs secondaires (Fig.22). En premier lieu, il y’a une mise en place du
méristème secondaire dans les racines (le cambium). Le cambium est un tissu continu
de forme circulaire. Sur la face interne il donne du xylème secondaire (le bois) et sur la
face externe il y’a formation du phloème secondaire (liber). Ceci a pour conséquence une
croissance en épaisseur de la racine et un écrasement des tissus conducteurs primaires.
L’ensemble de cambium, bois, liber et xylème constitue un pachyte.

Chez les Dicots ligneuses, la dédifférenciation du péricycle produit en plus du cambium,


le phellogène qui forme le liège (suber) sur la face externe, puis du phelloderme sur la
face interne. Ces formations entraînent la dégénérescence de l’écorce (Fig.22). Le
phellogène et le phelloderme constitue le périderme. Chez les Monocots il n’a ni pachyte,
ni périderme.

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2- Caractéristiques anatomiques de la racine :


 Une symétrie axiale
 Une écorce plus développée que le cylindre central
 Présence de rhizoderme
 Xylème et phloème à différenciation centripète
 Xylème et phloème alternes
 Présence d’un endoderme et d’un péricycle.

3- Ramification de la racine :
Les racines secondaires ou latérales sont produites suite à la dédifférenciation du
péricycle (Fig.23). Elles sont d’origine endogène. Quand la racine principale contient deux
pôles ligneux, les racines latérales sont souvent opposées aux pôles (Fig.24). Par contre,
chez les Monocotylédones, elles sont situées en face des faisceaux de phloème.

LA STRUCTURE ANATOMIQUE DE DIFFERENTS ORGANES

LA TIGE

1- le point végétatif cauliaire :


C’est la pointe (sommet) de la tige embryonnaire dans le bourgeon apical. A ce niveau, on
assiste à l’organogénèse de nœuds et de nouvelles feuilles et à l’histogénèse. Le point
végétatif est protégé par les ébauches foliaires. C’est un site de production illimitée de
cellules permettant une croissance illimitée de la tige feuillée. Divers études
histologiques ont été faites au niveau du point végétatif et ont conduit à plusieurs
théories :

1- Théorie de la tunica et du corpus : basée sur l’orientation du cloisonnement. La


tunica est formée de deux couches cellulaires L1 et L2 (layer), à divisions
parallèles à la surface du méristème. Le corpus L3 est un massif cellulaire sous la
tunica à divisions en tous sens (Fig.18).

2- Théorie de l’anneau initial : basée sur l’activité mitotique. Le point végétatif est
caractérisé par plusieurs territoires avec des activités mitotiques différentes sur
différents plans de division (Fig.19 et 21). On observe :
* zone apicale axiale (zone centrale, le méristème d’attente) formée de grandes
initiales à faible activité mitotique. Cette zone est activée lors de la transformation
à l’état reproducteur.

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*le méristème médullaire, sous la zone apicale. Son activité mitotique dépend de
la vitesse d’allongement de la tige. Il produit le parenchyme médullaire.

* anneau initial (zone périphérique). L’activité mitotique est intense. Il


différencie les tissus corticaux de la tige et des feuilles successives. Il a une
fonction histogène et organogène.

L’anneau initial correspond à la zone latérale de la tunica, le méristème


médullaire à la base du corpus et la zone axiale au centre de la tunica et du
corpus (Fig.20).

2- Structure anatomique de la tige :


a- Structure primaire de la tige de Eu-Dicots : Structure internodale (Fig.22) :

Sur une C.T. de jeune tige on observe de l’extérieur vers le centre :

 Une écorce peu développée formée d’un épiderme cutinisé avec des stomates
autour d’un parenchyme cortical chlorophyllien à méat et renferme des tissus de
soutien.
 Un cylindre central renfermant les tissus conducteurs (faisceaux cribro-
vasculaires) disposés en cercle, le parenchyme inter-fasciculaire et le parenchyme
médullaire (moelle). Les faisceaux conducteurs sont formés autour du cambium
avec un phloème centripète et un xylème centrifuge superposés (type collatéral).
 La différenciation des tissus conducteurs : le procambium différencie le xylème et
le phloème. Le protophloème est formé en premier sur la face externe du faisceau
proconducteur. Par la suite, le protoxylème se forme du côté interne (Fig.23). Le
métaphloème et le métaxylème se forment plus prondément dans le faisceau et
séparés l’un de l’autre par le cambium. La différenciation longitudinale du
phloème est basifuge : les premiers tubes criblés apparaissent à la base des
entre-nœuds. Par contre, les premiers vaisseaux sont formés à côté du nœud : la
différenciation longitudinale du xylème est notifuge (Fig.21).

b- Structure secondaire de la tige de Eu-Dicots :

La croissance en épaisseur est faite grâce aux tissus conducteurs secondaires qui ont
pour origine le cambium et le phellogène. Le cambium est formé en premier (intra-
fasciculaire) il provient du procambium. Il différencie du bois du côté interne et du liber
du côté externe (pachyte discontinu). Par la suite, certaines cellules parenchymateuses
se dédifférencient pour former un cambium inter- fasciculaire qui se lie au cambium
intra-fasciculaire pour former un manchon ou pachyte continu (Fig. 26). Sur un tronc, on
distingue le bois initial et le bois final qui témoignent le fonctionnement saisonnier du
cambium. Le phéllogène est mis en place tardivement (1 à quelques années chez les
ligneux) suite à la dédifférenciation des cellules parenchymateuses et
collenchymateuses. Il donne du suber sur la face externe et du phelloderme (peu
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important) du côté interne. L’ensemble, phellogène, liège et phelloderme forme le


périderme (Fig.26).

Chez les végétaux ligneux, les formations secondaires sont très développées, l’épiderme
et le parenchyme cortical sont détruits et même le phloème est écrasé. Le xylème et la
moelle subsistent plus longtemps, mais quand un bois de coeur (duramen) se forme, ils
meurent à leur tour (Fig.27).
Chez les Eu-Dicots herbacées, il peut y avoir un pachyte mais pas de périderme.
Chez les Monocots, il n’y’a ni pachyte, ni périderme.

c- Caractère anatomique de la tige:


Une symétrie axiale, une écorce mince, un cylindre central développé, présence d’un
épiderme, présence de tissus de soutien, un parenchyme cortical peu développé, un
xylème à différenciation centrifuge, un phloème centripète, xylème et phloème
superposés, absence de l’endoderme et du péricycle et une moelle développée.

d- Différences de Structure de la tige entre Monocotylédones et Dicotylédones :

Monocotylédones Dicotylédones
plusieurs cercles de faisceaux conducteurs 1 seul cercle de F.C.
Xylème en V Xylème NON en V
Absence de formations secondaires Présence de formations secondaires

NB : Le chaume des Poacées (Graminées) : une tige dressée non ramifiée, rigide avec
des entre-nœuds creux et des nœuds pleins. Au niveau des entre-nœuds, les F.C.
forment deux cercles avec une lacune centrale importante (Fig.29).

e- Passage de la Structure primaire à de la racine à la structure primaire de tige:

Chez les plantes, les tissus conducteurs de la racine ne sont pas disposés de la même
manière que les faisceaux cribro-vasculaires de la tige. Une zone de transition entre les
deux organes (l’hypocotyle) permet de passer d’une structure à une autre. L’évolution
des racines et des tiges peut expliquer pourquoi leurs tissus conducteurs respectifs sont
disposés différemment. En effet, les premières plantes vasculaires n’avaient pas de
racines ; elles ne possédaient que des tiges aériennes et souterraines munies de
protostèles. À l’évidence, la structure protostélique a été conservée quand les tiges
souterraines ont évolué en racines. Cependant, dans les tiges aériennes, elles furent
remplacées progressivement par des siphonostèles et des eustèles.

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ANATOMIE DE LA FEUILLE
1- Feuilles d’Eu-Dicots:

Sur une CT d’une feuille (Fig.23, 24) on observe:

 L’épiderme : sur tout le limbe. L’épiderme ventral (>) présente une cuticule
épaisse. L’épiderme dorsal (<) a une cuticule plus mince et referme les stomates.
 Le mésophylle : c’est le parenchyme chlorophyllien. Il est formé d’un parenchyme
palissadique (face ventrale) et d’un parenchyme lacuneux (face dorsale)
 Le système vasculaire : c’est les nervures, formées par les faisceaux
cribrovasculaires au niveau du limbe. Les faisceaux conducteurs montrent : un
xylème et un phloème superposés, le xylème du côté ventral et le phloème du
côté dorsal. D’autre part, au niveau des nervures se forment des tissus de soutien
(collenchyme et sclérenchyme). Au niveau de la nervure centrale, on assiste à la
formation de structure secondaire.
Sur une CT du pétiole, on observe presque la même histologie que celle de la tige avec
une symétrie bilatérale.

2- Feuilles de Monocots:
Les différences avec une feuille de Dicots (Fig.25) :
 L’épiderme est le même du côté ventral et dorsal. Les stomates existent sur les
deux faces.
 Le mésophylle est homogène
 Les nervures parallèles sont entourées par une gaine parenchymateuse parfois
lignifiée. Les faisceaux cribrovasculaires en V disposés d’une façon homogène.
 Absence de tissus secondaires.
 xylème du côté ventral ;
 Phloème du côté dorsal

3- Caractéristiques anatomiques de la feuille :


 Une symétrie bilatérale
 Deux épidermes différents
 Un parenchyme chlorophyllien ou mésophylle
 Xylème et phloème superposés avec un xylème du côté ventral et un phloème du
côté dorsal.

4- Différences anatomique entre les feuilles chez les Monocots et les Dicots :

Monocots Dicots
épidermes semblables 2 épidermes différents
Mésophylle hétérogène
Mésophylle homogène
Absence de formations secondaires Présence de cambium, bois, liber
Faisceaux conducteurs en V ; nombreux Faible nombre de faisceaux conducteurs ;
de même importance et entourés par une La nervure principale est beaucoup plus
gaine parenchymateuse ou lignifiée important que les nervures secondaires.

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