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pplications mécaniques
3. L'hydraulique à bord
des petits bateaux de pêche
pplications mécaniques
3. L'hydraulique à bord
des petits bateaux de pêche
par
Daniel Czekaj
Spécialiste des industries de la pêche
Service de la technologie des pêches
Division des industries de la pêche
FAO
Les appellations employées dans cette publication et la présentation
des données qui y figurent n'impliquent de la part de l'Organisation
des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture aucune prise de
position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou
zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou
limites.
M-41
ISBN 92-5-202698-3
Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite,
mise en mémoire dans un système de recherche bibliographique ni transmise sous
quelque forme ou par quelque procédé que ce soit: électronique, mécanique, par
photocopie ou autre, sans autorisation préalable. Adresser une demande motivée
au Directeur de la Division des publications, Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture, Via delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italie, en
indiquant les passages ou illustrations en cause.
@ FAO 1990
PREPARATION DE CE DOCUMENT
Ce manuel a été compilé à La Division des industries de La pêche par D. Czekaj, Spécialiste
des industries de La pêche, Service de La technologie des pêches, à partir des ouvrages de
P. Lamendour et E. Ortun.
Certaines des illustrations de cette publication ont été préparées à l'origine par d'autres
organisations compétentes dans Le domaine hydraulique; Leu�noms apparaissent dans La Liste des
références. Les autres illustrations ont été réalisées par A. Barcali et M. Carlesi. La FAO
remercie tous ceux qui ont aidé à La réalisation de ce manuel.
Distribution:
Czekaj, D. (camp.)
Applications mécaniques: 3. L'hydraulique à bord des petits
bateaux de pêche.
FAO Document technique sur les pêches. N ° 296. Rome, FAO. 1990.
188 p.
RESUME
Son but est de donner quelques idées et les règles de base depuis
les principes généraux de conception jusqu'aux détails de montage,
de construction, d'installation et d'entretien de diverses machines
ainsi que de tous les autres éléments qui composent un circuit
hydraulique.
INTRODUCTION
1. INSTALLATIONS HYDRAULIQUES
2. POMPES 4
3. 1 Moteurs rapides 14
4. VERINS 19
4.4 Joints 21
5. DISTRIBUTEURS 22
6. SOUPAPES 27
1 1. CANALISATIONS 41
1 1. 1 Tuyaux rigides 42
1 1.2 Tuyaux flexibles et embouts 43
1 1.3 Embouts et adaptateurs 46
1 1.4 Raccords et brides pour tuyaux 46
13. GENERALITES 60
14. VIREURS 64
14.1 Vireurs fixes 64
14.2 Vireurs suspendus 69
15. GUINDEAUX 70
16. 1 Treuils 70
16.2 Enrouleurs 76
16.3 Rouleaux de lisse 79
16.4 Prises de force 79
- vii -
19. 1 Grues 88
19. 2 Autres équipements de bord 88
REFERENCES 187
PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE
QUATRIEME PARTIE
CINQUIEME PARTIE
PREMIERE PARTIE
/ 2
Figure 1 Principe d e Pascal (réf. l)l
1
Figure 2 Transmission d'énergie (réf. l)_j 2
Figure 3 Alimentation d'un vérin (mouvement linéaire) (réf. 1) 3
Figure 4 Alimentation d'un moteur (mouvement rotatif) (réf. 1) 3
Figure 5 Pompe à engrenage externe (réf. 1) 5
Figure 6 Pompe à palettes non équilibrée (réf. 1) 6
Figure 7 Pompe à palettes équilibrée (réf. 1) 7
Figure 8 Pompe à palettes simple 8
Figure 9 Pompe à palettes double 8
Figure 10 Fonctionnement d'une pompe à axe brisé (réf. 1) 9
Figure 11 Pompe à pistons à axe droit 10
Figure 12 Coupe d'une pompe à pistons à axe droit 10
Figure 13 Pompe à palettes à débit variable (réf. 1) 11
Figure 14 Pompe à pistons radiaux à débit variable (réf. 2) 11
Figure 15 Le débit varie en fonction de l'angle (réf. 1) 12
Figure 16 Pompe à pistons axiaux à débit variable (réf. 1) 12
Figure 17 Fonctionnement d'un moteur à palettes (réf. 1) 14
Figure 18 Fonctionnement d'un moteur à pistons axiaux (réf. 1) 15
Figure 19 Moteur à pistons à cylindrée fixe (réf. 3) 16
Figure 20 Moteur à engrenage interne type orbit (réf. 4) 17
Figure 21 Moteur lent à pistons radiaux (réf. 1) 18
Figure 22 Coupe longitudinale d'un vérin hydraulique 20
Figure 23 Montages usuels des vérins 20
Figure 24 Joints toriques 22
Figure 25 Joint à lèvre 22
Figure 26 Types de base des joints à lèvres (réf. 5) 23
Figure 27 Distributeur rotatif à quatre voies (réf. 1) 24
Figure 28 Distributeur manuel à tiroir (réf. 1) 25
Figure 29 Distributeur à 3 et 4 voies 26
Figure 30 Différentes positions 26
Figure 31 Distributeur piloté (réf. 1) 28
Figure 32 Soupape à action directe 28
Figure 33 Fonctionnement des soupapes de sOreté pilotées (réf. 1) 30
Figure 34 Valve d'équilibrage (réf. 1) 31
Figure 35 Régulateurs de débit compensés en pression (réf. 1) 31
Figure 36 Régulateurs de débit compensés en pression et en température (réf. 1) 32
Figure 37 Clapet anti retour à angle droit (réf. 1) 33
Figure 38 Clapet anti retour piloté (réf. 1) 33
Figure 39 Double clapet de non retour piloté 34
Figure 40 Réservoir (type marine) 35
Figure 41 Perte de charge 37
- X -
Figure 42 Crépine 38
Figure 43 Batterie de crepines 39
Figure 44 Filtre de retour (réf. 7) 39
Figure 45 Filtre de retour - coupe (réf. 1) 40
Figure 46 Filtre d'aspiration non immergé (réf. 7) 41
Figure 47 Echangeur de température (réf, 1) 41
Figure 48 Supports de tubes à souder (réf. 8) 45
Figure 49 Flexibles de pression (réf. 9) 47
Figure 50 Flexibles de drainage et accessoires (réf. 10) 48
Figure 51 Embouts réutilisables et embouts à sertir pour flexibles (réf. 9) 49
Figure 52 Presse à embouts (réf. 1 1) 50
Figure 53 Brides pour flexibles (réf. 10) 51
Figure 54 Adaptateurs pour installations hydrauliques (réf. 9) 53
Figure 55 Embouts et adaptateurs pour installations hydrauliques (réf. 9) 54
Figure 56 Autres adaptateurs pour installation hydraulique (réf. 9) 55
Figure 57 Raccord à bague coupante (réf. 12) 56
Figure 58 Raccords pour tubes rigides (réf. 12) 57
Figure 59 Raccords pour tubes rigides (réf. 12) 58
Figure 60 Raccords pour tubes rigides (réf. 12) 59
DEUXIEME PARTrn
TROISIEME PARTIE
QUATRIEME PARTIE
CINQUIEME PARTIE
SIXIEME PARTIE
INTRODUCTION
L'apparition de l'hydraulique à bord des navires est relativement r6cente. Elle a commencé à
bord rles bateaux de pêche il y a seulement une trentaine d'années. L'utilisation de l'hydraulique
sur les navir e s s'est étendue à pl usieur s usages et t y pes de com mandes et l e s installations
hydrauliques ont été vulgarisées à bord des bateaux de pêche et sont devenues de plus en plus
complexes.
Les instru ctions de ce manuel sont li.mitées en principe aux bateaux de pêche inférieurs à 30 m
de l on g , bien que l'on ne p uisse pas dire que les problèmes rencontrés sur des navires p l us
importants soient bien différents.
(b) faire le lien entre cette connaissance théorique de l'hydraulique et son application aux
bateaux de pêche en:
(c) s ervir d e réf.'irence aux concepteurs de bateau de pêche, ingen1eurs navals, personnel des
a t e l i e r s m écaniques à terre et d es chantiers navals aussi bien que des patrons et
mf>cani ciens i'i la pêche;
(d) ai.d er toute personne en rapport avec ce sujet dans les pays en développement à découvrir
les mystères de l'hydraulique sur les bateaux de pêche.
Le lecteur est prévenu que ce manuel n'est pas fait pour permettre à quiconque de réaliser des
circuits hydrauliques ou de choisir des composants hydrauliques. Ceci demeure du domaine des
ingénieurs hydr auliciens formés à cet effet.
1. INSTALLATIONS HYDRAULIQUES
1.1 Introduction à l'hydraulique
Les moulins i.nstalli'is sur les r1v1eres constituent l'une des applications les plus anciennes de
l'hydraulique. Dans ce cas l'eau circule librement, ce n'est cependant que n la fin du 17ème
siècle, quand Pascal énonça la loi hydraulique portant son nom "Le principe de Pascal" que le
procédé, consistant à transmettre l'énergie en faisant circuler des fluides hydrauliques dans des
conduites, est n�.
Prin c ipe de Pascal: la pression en tout point d'un liqui<le au repos est la même dans toutes
les directions et la pression exerci'ie sur un liquide enfermé se transmet intégralement dans toutes
les directions et elle agit avec une force égale sur des surfaces égales.
La première application industrielle du principe de Pascal n'apparaît qu'au l9ilme siècle avec
la première presse hydr aulique.
Nous pouvons aussi augmenter la force en di.mi.nuant la distance parcourue par la charge.
Dans les figures 3 et 4, nous pouvons voir une application pratique fondée sur ces principes
hydrauliques.
Dans la figure 3, une pompe aspire un fluide hydraulique dans un réservoir, et le transfert à
un vérin qui peut ainsi <li>placer une charge.
Dans la figure 4, une pompe aspire un fluide hydraulique dans un réservoir pour actionner un
m oteur qui ii son tour effectue un travail.
- 2 -
Vers le réservoir
Figure 3 Ali mentat i.on d'un v6 ri.n (mouvement li.ni'êai re) (réf. 1)
Pour comprendre le fonctionnement de l'hydraulique, on doit garder en mémoire les deux éléments
suivants:
Nous observons que, en faisant tourner plus rapidement une pompe à débit fixe, nous
au g m e n t o n s la quantité d'huile introdu ite dans le moteur qui ainsi tournera plus
r apidement. De la même façon, si nous avons un v6rin en Heu et place du moteur, le
mouvement du piston sera plus rapide;
- 4 -
(2) le rap port existant entre la force appliquée au r,,;cepteur hydraulique et la pression dans
le c ircuit.
L'énergie motrice est généralement fournie par un moteur thermique ou électrique entrainant une
pompe• La pompe pulse dans un circuit l'huile qui à son tour entraine un moteur ou déplace le pis
ton d'un vérin (voir figures 3 et 4).
On peut considérer que les liquides sont incompressibles (c'est-a-dire que, s'ils sont soumis à
la pression, leur volume ne diminue pas) . Ainsi, une pression exercée sur un liquide est égale en
tout point du c ircuit contenant ce liquide.
A b ord des bateaux, la pression de travail maximum est limitée par l'installation et le choix
des composants. Ainsi, chaque circuit fonctionne à une pression maximum prédéterminée que l'on ne
peut pas dépasser sans risque de dégâts dans l'installation.
Les pressions maximales sont fixées par les fabricants de composants et on est obligé de
choisir les composants compatibles avec les pressions de travail.
La basse pression est habituellement utilisée pour les appareils à gouverner de la plupart des
bateaux de pêch e. Dans ce rtains pays, on utilise quelque fois l a basse pression pour les
équipements de pont des bateaux de pêche, mais l'encombrement dû aux gros diamètres des tuyauteries
et aux cuves à huile importantes conduit généralement à utiliser la moyenne pression.
La moyenne pression utilise des composants et des canalisations de taille relativement plus
faible que la basse pression et le coût des composants est moins élevé. Ces raisons font que les
bateaux de pêche utilisent généralement les circuits à moyenne pression.
La haute pression utilise des composants très petits pour transmettre des puissances
similaires. Ces composants sont plus coûteux, l'installation est plus complexe et les réparations
plus difficiles que dans les systèmes précédents. La haute pression est moins utilisée de ce fait
sur les bateaux de pêche polyvalents.
La très haute pression est essentiellement utilisée en aviation où on recherche les plus petits
composants pour des raisons <le poids et de volume.
2. POMPES
A bord des navires les pompes peuvent être entrainées par le moteur principal, un moteur
auxiliaire ou un moteur électrique.
Certains types de pompes permettent différentes hauteurs d'aspiration, mais habituellement pour
éviter les cavitations on devrait toujours placer les pompes en charge sous l a cuve d'huile
hydraulique.
Une pompe tournant sans pression, c'est-à-dire faisant circuler de l'huile sans produire de
travail, n'absorbe pratiquement aucune énergie et l'usure des composants est quasiment nulle.
On peut classer les pompes en deux catégories principales: les pompes à débit fixe et les
pompes à débit variable. Dans les pompes du premier type, le volume d'huile pompé ne varie qu'en
fonction de la vitesse de rotation. Dans les pompes du second type, le volume pompé peut varier en
changeant la vitesse de la pompe, mais aussi en augmentant ou diminuant le débit propre de la pompe.
- 5 -
pompes 1 engrenages,
pompes à palettes,
pompes 1 palettes,
Ci-après, nous donnons une brève description des pompes habituellement utilisées sur les petits
bateaux de pêche.
REFOULEMENT
A SPIRATION
La figure 6 représente une pompe à palettes simple du type non équilibr�. Cette pompe est
constituée par un rotor comportant des rainures et entraîné par un arbre cannelé. Chaque rainure
contient une palette plat�, rectangulaire qui peut se mouvoir radialement dans son logement. Le
rotor et les palettes sont logés dans un carter dont le profil intérieur est e xcentré par rapport à
l'axe de l'arbre de commande. Lorsque le rotor tourne, la force centrifuge chasse les palettes
contre la surface intérieure du carter dont elles suivent le profil. De ce fait, les palettes
- 6 -
divisen t l ' espace compris en tre le rotor et le carter en une s lirie d ' alvéoles d on t le volume cro î t
e t d é cr o î t avec la ro tation d u ro t o r .
Surface de la came
Chambres de pompag e
Ar b r
Aspiration
Carter Palettes
L ' a s pirat i o n e s t s i t uée en un endroit oil les alvéoles augmen ten t d e volume, créant ain si un
vide à ce poin t . Ce vide es t comblé par le liquide hydraulique pro venant d u ré servoir . L ' huile
retenue en tre les pale t te s es t trans portGe jusqu ' au c ô t é refoulemen t de la pompe et chas sée d u fait
d e la diminu tion d u volume de l ' alvéole .
La p o m p e représen t é e figure 6 n ' es t pas l\qnilibrée puisque t o u t e l ' a c t ion efficace du p o mpage
se pro dui t dans les alvéoles se pré s en tant d ' un même c ô t é de l ' arbre et du ro t or . Cet te disposition
charge radialemen t ces dcrni,}res pin ces . En fait , ce t y pe d e po mpe est ancien e t pratiquemen t
ahan donné .
Les p o m pes ac t uellement u t ilisées s on t équilibrées . Ces pompes comporten t un anneau in terne
°
d o n t le profil in téri eur es t o vale et forme deux emplacemen t s s é parés de p ompage plac,é s à 1 8 0 par
rapport à l ' axe de la p o mpe . Les charges radiales appliquées à l ' arbre s o n t égales e t opposées,
elles s ' annulent .
Dan s ce t y pe de pompe, les o rifices d ' aspiration et de refo ulemen t peuvent ê tre situées à
n ' importe quelle p o sition rad iale par rapport au r o t o r .
Ces p o m p e s s on t a u t o amorçan tes . Elles ne d oivent cependant p a s ê tre mon t ées à une hauteur
supérieure à 1 m au-des sus d u n i veau le plus bas dans le r é s ervoir, p o ur éviter la cavi t ation .
Palette
Rotor
Anneau
REFO U L E M E NT
L'aspirat i on est à une extrémité de la pompe et le refoulement à l'autre extrémité . Ils sont
a lignés par rapport à l'arbre .
Les pompes à palettes peuvent être s i mples, doubles ou triples ( voir figures 8 et 9 ) .
Le fonction nement des pompes doubles est le même que celui des pompes simples mais, si chaque
section a son propre orifice de refoulement, l'aspiration est commune.
Ces pompes d'un coût p l us élevé que les pompes à palettes ou à engrenages ont des performances
plus & levées .
Les f u ites internes sont trQs faib les et les re ndements excellents: 90 'i 95 % même à forte
pression (35 0 à 5 00 bar et même 1 0 0 0 bar pour certaines pompes) .
On doit par contre disposer d'une filtration efficace il. l'aspirati on (80-90 microns) et au
retour ( 1 0 - 20 mi crons) . L'état de l'hui le doit êti:e vé i:ifié périod iquement . Ainsi. la vie de la
pompe peut être de longue dur r. e .
8 -
Ces pompes ont leurs cylindres en ligne comme les moteurs d'automobiles. Les pistons sont
poussés par des excentriques situés sur l'arbre d'entraînement décalés les uns par rapport aux
autres pour obtenir un flot d'huile le plus continu possible au refoulement de la pompe.
Ces pompes n écessitent une alimentation en charge , un remplissage d'huile des cylindres bien
purgés d'air à la mise en route.
Dans les pompes à pistons radiaux, les cylindres sont disposés en étoile par rapport à l'arbre
central ou comme les rayons d'une roue. Les pistons reposent sur une came excentrique fixée sur
l'arbre d'entraînement, chaque piston parcourt une course par rotation de l'arbre.
Ces pompes comportent des cylindres parallèles à un axe de rotation et disposés en barillet
dans lesquels coulissent des pistons solidaires d'un plateau.
à axe brisé
à axe droit
Une pompe à axe brisé se compose d'un carter en deux parties ( avant et arrière) et d'un
ensemble intérieur en rotation comprenant l'arbre et le barillet. ( Voir figure 10) .
- 9 -
Entrée
5. La cylindrée dépend
de l ' ang l e 8
L ' a rbre en faisant tourner le barillet imprime un mouvement alternatif aux pistons du fait de
l'angle 0.
Entre le barillet et le carter existe une plaque d'appui sur laquelle appuie le barillet. Un
film d'huile se forme entre les deux à la pression interne de la pompe. Ce film lubrifie l'ensemble
et empêche la friction entre le barillet (acier traité) et la surface de la plaque (alliage au
- 10 -
Figure 1 1 Pompe à pistons à axe droit Figure 12 Coupe d'une pompe à pistons à axe
droit
La seule différence entre cette pompe et la précédente réside dans le fait que l'arbre est une
seule pièce rectiligne et que, au lieu d'utiliser un cardan pour entraîner le barillet, un disque
incliné crée le même mouvement alternatif des pistons quand l'arbre de pompe tourne. Le reste du
fonctionnement de cette pompe est identique à celui de la pompe p récédente.
Les pompes à débit variable sont essentiellement des types à palettes et à pistons.
, 2. 2. 1 Pompes à palettes
Comme on peut le voir dans la figure 13, le volume des pompes à anneau circulaire peut être
réglé en variant l'excentricité entre l'anneau et le rotor. Cette variation peut être ajustée au
moyen d'une vis de réglage située sur un des côtés de la pompe.
2. 2. 2 Pompes à pistons
L'arbre d'entraînement (1) est supporté dans un roulement situé dans le carter ( 13) . La force
d'entraînement est transmise par un accouplement (2) qui, ne supportant aucune charge• transversale,
relie l'arbre au bloc cylindre en étoile. Le bloc cylindre est supporté par le d i s tributeur (4)
fixé au carter ( 12). Les sept pistons (5) sont uniformément répartis dans le bloc cylindre (3) et
s'appuient sur la bague à position variable (7) par des patins (6) reliés au piston par une bille
encastrée dans un anneau (8) . Les patins sont maintenus en contact avec la bague au moyen de 2
anneaux (9) qui les maintiennent en position. La course des pistons est proportionnelle à
l'excentricité de la bague. Le réglage est réalisé par une butée ( 10) et une contrebutée ( 1 1)
travaillant à la pression de travail. L'huile est aspirée par la pompe quand le mouvement du piston
augmente le volume libre dans l'alésage et est refoulée quand le volume est réduit. L'arbre ne
supporte que le couple extérieur, ce qui veut dire qu'il ne peut être entraîné par courroie.
La figure 15 montre comment l'angle de l'axe du barillet par rapport au plan du plateau porte
pistons détermi ne la cylindrée de la pompe.
La figure 16 présente une coupe de pompe à pistons axiaux à débit variable dans laquelle on
peut voir un barillet oscillant dont l'angle varie de + 18 ° à - 16 ° , ceci permet une inversion de
flux alors que l'arbre d'entraînement ne change pas de sens de rotation.
- 11 -
Vis de réglage du
volume maximum
13 2 9 7 9 4 10 7 6 8 5 3 12 Il
11
Angle maxi ma l
Petit angle
Angle zéro
P i ston
Barille t
G lace de distribution
Bloc de distributior1
Co rdon
Ver 1 n de baril l e t
Tableau 1
-
A pistons A pistons
A engrenages A palettes
radiaux axiaux
Pression normale de travail ( bar) 120 à 200 140 à 220 350 350
}:__/ La vitesse maximale des pompes et moteurs est limitée. Voir paragraphe 3.2.2
li Le rendement global d'une pompe est le produit de ses rendements mécanique et volumétrique
Les moteurs, à l'inverse des pompes, transforment une énergie hydraulique en énergie mécanique
�otative continue.
Le débit d'huile - généralement produit par une pompe - entraîne le moteur hydraulique.
La vitesse de rotation du moteur dépend du débit d'huile fourni au moteur. On règle la vitesse
d'un moteur en réglant le débit d'huile par régulateur de débit, vitesse de pompe ou variation de
cylindrée de pompe.
L es moteurs hydrauliques peuvent ainsi avoir une très faible vitesse de rotation sans qu'il
soit nécessaire de leur adjoindre un réducteur qui augmente le coût des moteurs.
Les moteurs hydrauliques ont, sur les moteurs électriques ou thermiques, l'avantage de disposer
de puissance s élevées s ous un volume et un poids faibles e t d'avoir une grande souplesse
d'exploitation ( couple et vitesse facilement réglables) . De plus, un maximum d e couple est atteint
dès . leur mise en rotation. Ils peuvent également être démarrés, arrêtés et inversés à pleine
charge.
Les moteurs ne sont généralement dans leurs principes de base que 1' inverse des pompes,
c'est-à-dire que dans les pompes, on transforme une énergie mécanique en énergie hydraulique tandis
que dans les moteurs, c'est l'énergie hydraulique qui est transformée en énergie mécanique.
3. 1 Moteurs rapides
R otation
Entrée
3. 1. 2 Moteurs à engrenages
Les moteurs à engrenages sont généralement à drain externe, c'est-à-dire que les fuites
internes retournent directement au réservoir, évitant ainsi toute contre pression qui pourrait faire
se retourner la lèvre du joint d'étanchéité de l'arbre.
- 15 -
Les moteurs rapides sont généralement à pistons axiaux. Leur conception et leur fonctionnement
sont les mêmes que ceux des pompes à pistons axiaux. Ils nécessitent un drainage externe relié
directement au réservoir pour éviter le retournement de lèvre du joint d ' étanchéité sur l ' arbre
(voir figures 18 et 19) .
Les moteurs à pistons axiaux comme les pompes peuvent être à débit variable.
Dans les moteurs à pistons axiaux à cylindrée variable, la variation de volume est produite par
un système mécanique qui fait varier l'angle de l'arbre principal et du disque de pression. Quand
l'angle est nul, le moteur s'arrête.
Dans les moteurs à pistons radiaux, la variation de volume est réalisée en faisant varier
l'excentricité d'un levier situé sur l'arbre principal.
Plaque d e poussée
(osc i l l ant)
Drainage
Ar bre
d ' entraînement
Roulements
Pistons (7 )
Haute pression
Basse pression
Tableau 2
Note : les caractéristiques de ce tableau se réfèrent aux moteurs habituellement utilisés sur les
bateaux. Certains moteurs utilisés en aéronautique ou en aérospatiale ont des
caractéristiques totalement différentes
- 17 -
L es mote urs à engrenages inte rnes sont général ement du type orbit et bien qu ' ils soient en
principe br evetés par un seul fabricant, i l existe actuel lement plusieurs fabricants dans le monde.
Comme on peut le voir figure 20, la partie e ssentiel le se compose d'un carter extérieur dans
l eque l est fixée une couronne dentée feme l le. Dans cette derniè r e vient s'engrener un pignon ayant
une dent de moins que la couronne dentée. Le pignon interne tourne sur lui-même tandis que son
centre tourne autour du centr e de l a couronne. Lo rsque la couronne compo rte sept dents et l e pignon
interne six, pour un tour de ce de rnier sur lui-même son centre en fait six autour du centre de la
·ouronne. Il existe ainsi un rapport 1 /6 entre la couronne et le pignon, ce qui conduit à une
itesse lente de l'arbre d'entraînement et du fait de la réduction le couple sera beaucoup plus
evé.
- 18 -
Ces moteurs fabriqués à partir de p1eces petites et faciles à réaliser sont normalement moins
chers que les moteurs lents à pistons radiaux.
Ces moteurs ont un minimum de cinq pistons disposés en étoile (voir figure 2 1 ) .
DR
Leur fonctionnement est souple et peu bruyant et permet des réglages précis à bonne vitesse
(dans certains cas jusqu'à 1 tr/min) .
Le prix de ces moteurs est nettement plus élevé que celui des moteurs de type orbit du fait du
plus petit nombre fabriqué,
L'huile entrant dans le moteur passe par un distributeur qui la dirige vers un piston déterminé
qu'elle repousse vers le centre du moteur, Le piston à son tour pousse l'excentrique existant sur
l'arbre créant ainsi la rotation.
Le carter du moteur doit être constamment plein d'huile. Pour cette raison, il est recommandé
de disposer l'orifice de s ortie sur le haut du moteur. Pour la même raison, p our éviter le
grippage, on doit faire le plein d'huile du carter avant de faire démarrer le moteur.
Comme on peut le voir, dans ces moteurs, on convertit un mouvement linéaire (piston) en un
mouvement rotatif. Théoriquement, on devrait pouvoir faire tourner ces moteurs très rapidement mais
la vitesse est limitée par la résistance des composants, la section des circuits internes et le type
de distributeur. En augmentant la cylindrée et par conséquent la taille du moteur, on obtiendrait
le même débit pour un nombre plus faible de rotations.
4. VERINS
Il s'agi t du vérin le plus simple car la tige fait office de piston sans variation de diamètre,
Le retour en position de repos se fait par le poids ou par un �essort extérieur.
Si la course est courte, la tige est uniquement guidée par le presse étoupe et le boitier ,
l'intérieur du tube peut être laissé brut, la tige n'ayant aucun contact avec cette surface .
L'extrémité du plongeur est généralement équipée d'une butée évitant sa sortie totale d u tube de
vérin.
P o u r éviter des arrêts brutaux en fin de course du piston, il est normal de monter des
amortisseurs dans la tête ou le pied du vérin et parfois dans les deux suivant le type de travail,
Cet amortisseur peut être également réglable.
L'utilisation des vérins étant extrêmement variée, chaque montage est pratiquement réalisé à la
demande ( voir figure 23).
Ces vérins fonctionnent dans les deux sens (pousser ou tirer) suivant la face du piston sur
laquelle pousse l'huile en entrant dans le vérin, que ce soit en tête ou au fond du vérin,
Dan s le calcul de ce type de vérin, on ne doit pas oublier que le volume est différent de
chaque côté du piston et de ce fait pour un même débit d'huile, la vitesse de déplacement du piston
sera différen te dans chaque sens. Pour la même raison, il est évident que les forces de traction et
- 20 -
3 2 5 5 4 2 3
1-
Pattes b asses Bride filetée
de poussée sont différentes. Ce problème est résolu en utilisant des vérins compensés où la tige de
piston traverse le fond du vérin, La fabrication de vérins a été normalisée et ainsi la plupart des
composants sont de même dimensions bien que de provenances diverses, Du fait de l'action corrosive
de l'environnement marin, les vérins destinés à l'usage maritime demandent un chromage épais des
tiges de piston de 0 , 4 à 0, 8 microns et dans certains cas les tiges de piston doivent être en acier
inoxydable.
4. 3. 2 Vérins téléscopiques
Ces vérins ont une très longue course comparés aux vérins de même longueur avec simple piston.
Leur fonctionnement est identique à celui d'un vérin classique. 1 1 s sont utilisés dans les grues de
pont et les camions bennes (voir figure 96) .
La normalisation des dimensions des vérins a essentiellement trait aux diamètres des tiges de
piston et au diamètre intérieur des cylindres ou tubes,
A chaque diamètre interne de cylindre correspondent deux diamètres de tiges de pistons excepté
pour les deux premières indiquées dans le tableau. La raison en est le risque de flexion dans les
plus petits diamètres . Ceci conduit à utiliser un diamètre plus fort (voir tableau 3) .
Tableau 3
(1 ) On choisit le diamètre le plus faible quand la tige est courte et le diamètre le plus fort
quand la tige est longue
4. 4 Joints
4. 4. 1 Joints toriques
Les joints toriques assurent les étanchéités statique et dynamique à faible vitesse.
Le joint torique est toujours logé dans une gorge à profil rectangulaire et son étanchéité est
basée sur l'élasticité du matériau qui le compose, habituellement un élastomère résistant aux
graisses et aux huiles minérales.
Les joints toriques sont normalisés et il est facile de s'en procurer dans les magasins.
4. 4. 2 Joints à lèvres
Ces joints peuvent être utilisés sur les arbres en rotation. Ils sont composés d'une lèvre
souple s'appliquant sur l'arbre et en même temps d'une partie externe rigide qui est serrée dans son
logement réalisant ainsi l'étanchéité complète.
Les joints à lèvres sont réalisés en différents matériaux pour résister à la décomposition en
présence d'huile et de graisses d'origine végétale et/ou minérale. D'autre part, ils sont également
prévus pour résister aux températures ambiantes (voir figure 25).
On trouve des joints à lèvres de différents profils et compositions. Le but est leur
adaptation à tous les cas nécessitant une garniture étanche.
- 22 -
La pression acceptable sur la lèvre est environ de 2 bar selon les modèles. Les modèles
courants sont montrés f i gure 26 .
S. DISTRIBUTEURS
Nous avons v u dans la secti on sur les moteurs hydraul i ques que suivant l'orif i ce par lequel
entr a i t ou sorta i t l'huile le moteur tournait dans un sens ou dans l'autre.
Les d istr i b uteurs sont les a ppareils qui orientent la circulation de l'huile dans une ou
plusieurs directions et par exemple permettent de f a i re tourner un moteur dans un sens ou dans
l'autre et de l'arrêter.
5. 1 Distributeurs rotatifs
Ces d istributeurs sont généralement à commande manuelle et servent pour des débits faibles ou
moyens jusqu'à 70 1/min environ mais peuvent résister aux hautes pressions (450 bar).
8 8-1 8- 1 - 12 8 - 1 - 13 8-2 8 - 2 -7
10-3 10 - 4 10 9 10 - 1 1 1 0 - 12 1 0 - 13
1 Flanc 8 Couve rt
2 Double a ct i on 9 Sans ressort
3 Double l èvre 10 Semi couvert
4 Joint externe 11 Gorge à lèvre b i d i rectionne l le
5 A étages tou rn e dans les d eux sens
6 Constru ction spec iale 12 Lèvre à gorge ( tourne à d roite )
7 Bordé 1 3 Lèvre à gorge ( tourne à gauche)
Le distributeur rotatif est composé d'un corps cylindrique percé de quatre orifices et d'un
boisseau rotatif tournant à l ' intérieur du corps.
- 24 -
Réservoir "r" A
Corps
11 11 1 1
11 II 1 1 II
P ression d e l 1 orifice P à A Cen t re P ression de P à B 1 1
11 11 ·, / . II II 11 1 1 11 11
8 re 1 1e au reservo1r T (Cen tre fermé) A rel i é au réservoir T
fous ori fices fermés
Ce sont les plus répandus. Ils conviennent à tous les débits et systèmes de commande.
Un tiroir ou cylindre portant des gorges annulaires coulisse dans un alésage portant des gorges
annulaires d'où partent des canaux de raccordement ou orifices d'utilisation. En coulissant, le
tiroir peut être positionné de différentes façons. Dans ces différentes positions, le tiroir met en
communication diverses gorges de l'alésage et donc les canaux qui y aboutissent.
Le tiroir comme 1' alésage sont rectifiés et le tiroir coulisse sans joints. Malgré des
tolérances très serrées en usinage (de l'ordre de quelques microns) les distributeurs ne sont jamais
particulièrement étanches.
Caractéristiques:
4 . Q u a n d o n relâche la
Ronde l l e Centrage par ressorts commande, l es ressorts
d e centrage repoussent les rond e l les
contre le corps et l e ti roi r
s e rece ntre ent re e l les
Cra n té
Nombre de voies
Le distributeur peut être à 3 ou 4 voies suivant le nombre d'orifices que nous pouvons relier à
la pression au moyen du tiroir.
Dans la fi gure 29, le distributeur à 3 voies peut relier P à A aussi bien que P à B. Dans le
distributeur à 4 voies, P peut être relié à A et B à T dans la premi�re position. Dans la seconde
position, P est relié à T tandis que dans la troisième position P est relié à B et A à T.
A BAB A BABAB
IXlfîlt li
P + A + B = 3 voies
P + A + B + T = 4 vo ies
p p P T P T
P T
3 voi es 4 vo i e s
Nombres de positions
A B A B A BA B
40 pos;,;on
/p T p
IX IRlt llHl�
P T\ T
T
2° positi o n
La quatrième position dans laquelle tous les orifices sont reliés entre eux est appelée
flottante. Ce système .à une quatrième position ainsi montré est surtout utilisé en machinerie
agricole plutôt qu'en applications marines bien que la liaison en H soit utilisée en équipement
marin comme position centrale dans les distributeurs à 3 positions.
Modes de commandes
- manuelle
- électrique
- hydraulique ou pneumatique
Le � iamè tre des orifices doit être en rapport avec le débit devant passer par le distributeur.
L'orif ice sur le circuit de retour est d'habitude supérieure de 1/4" aux orifices de pression.
- 27 -
Le tiroir se déplace sous l'effet d'un levier manuel, d'un bouton poussoir ou d'une pédale .
Il peut revenir à sa position originale sous l'effet d'un ressort de rappel ou par une action
sur le levier .
L e distributeur peut être cranté ou non, c'est-à-dire que, si le distributeur est cranté, le
tiroir reste dans la position qui lui est donnée manuellement ou mécaniquement. Dans le cas d'un
distributeur non cranté, les ressorts de rappel replacent le tiroir en position centrale dit "au
neu t re " .
(b) Electrique
Deux solé noïdes situés chacun à une extrémité du tiroir le déplacent. La force des solénoïdes
é tant assez faible, i ls ne peuvent être utilisés que pour la commande directe de petits
distributeurs. Ces distributeurs sont généralement appelés électrovannes.
La pression de l'huile ou de l'air pousse le tiroir dans un sens ou dans l'autre suivant la
position d'un petit distributeur manuel . Cette opération peut être faite par une commande à
distance .
Il existe une infinie variété de distributeurs pilotés présentant toutes les combinaisons
possibles et nous ne pouvons, dans ce manuel, entrer dans leur description qui pourrait faire
l'objet d'un ouvrage entier . Nous indiquons ci-dessous le principe de base des distributeurs
pilotés.
Une pression pilote appliquée sur le tiroir opposé au ressort, engendre une force qui déplace
le tiroir vers la seconde position en écrasant le ressort.
Dans les modèles sans ressort de rappel, le tiroir se déplace sous l'action d'une pression
pilote s'exerçant sur l'une ou l'autre de ses extrémités. Ces distributeurs ne comportent pas de
verrouillage en position, aussi doit-on maintenir la pression pilote pour conserver au tiroir la
position choisie . Les distributeurs à trois positions comportent deux positions extrêmes et une
position centrale ou neutre .
Ils sont fréquemment utilisés lorsque l'on désire commander à distance la distribution d'un
débit par l'intermédiaire d'une pression pilote issue d'une source extérieure.
Ces appare i.ls peuvent être à deux ou trois positions du tiroir . La pression pilote peut être
appliquée à une seule des extrémités ou en alternance sur les deux. Les distributeurs à deux
positions peuvent comporter ou non un ressort de rappel .
Dans les modèles à ressort de rappel, le tiroir est maintenu dans une position par le ressort
de rappel.
6. SOUPAPES
Le rôle de la soupape de sGreté est de protéger les éléments d'un circuit hydraulique contre
toute surcharge ou pour limiter la poussée exercée par un vérin ou le couple d'un moteur hydraulique
rotatif .
- 28 -
2. Pression de pilotage
ven ant de l ' orifice 11 P 11
1. La pression de pilota g e
est acheminée jusqu ' a à l a
Or i fice P Soupape anti retour soupape pilote
II 11
La soupape de sûreté est normalement fermée et ne s'ouvre que sous la pression du circuit.
Elle est donc commandée par cette pression et dirige le débit produit par la pompe vers le réservoir
lorsque la pression maximale prédéterminée du circuit est atteinte. Si l'échappement par la soupape
dure longtemps, l'huile va commencer à chauffer du fait du passage d'un grand volume d'huile par un
faible orifice. Les soupapes de sûreté peuvent être ouvertes directement ou par la pression de
pilotage.
Elle comprend un clapet poussé sur son s1 ege par un ressort tarable au moyen d'une vis. Le
clapet demeure sur son siège et la soupape reste donc fermée tant que la force due à la pression du
liquide hydraulique du circuit est i. nféri.eure à la force du ressort taré. Lorsque la pression
hydraulique provoque sur le clapet une force supérieure à celle exercée par le ressort , le clapet se
soulêve de son si�ge et l'huile passe au travers de la soupape vers le réservoir. Cette déviation
du liquide hydraulique évite toute élévation de pression dans le circuit.
- 29 -
Quand la pression tombe à une valeur inférieure à la pression de tarage, le clapet est repoussé
sur son siège par le ressort et la soupape se f erme.
La pression permett'ant le décollage du clapet est appelée " pression d ' ouverture".
L a pression ouvrant complète ment la soupape est la "pression de plein débit" . Cette pression
est supérieure à la " pression d ' ouverture" du fait de l ' élasticité du ressort, La dif férence entre
ces deux pressions est appelée " marge de surpression". Dans les soupapes à action directe, cette
marge de surpression est élevée et limite l ' utilisation de ce type de soupape aux faibles débits
sinon le fonctionnement devient saccadé et bruyant et générateur de vibrations et coups de bélier.
La limitation du clapet à action directe est d ' environ 10 1/min et ne dépasse gu�re 150 bar.
Dans les systèmes à grand volume et gros débit d ' huile, il devient vite évident que les
soupapes de ce type ne peuvent fonctionner. Par ailleurs, des raisons techniques rendent leur
f abrication dif f icile. E n particulier les sièges et les dimensions des r essorts seraient
extrêmement- importants et peu maniables.
Les s oupapes de sûreté à action directe de ce type sont habituellement utilisées comme pilote
et transmettent la pression de pilotage à une seconde soupape qui aurait la capacité de commander un
plus grand débit. Ce type de soupape est appelé soupape de sûreté pilotée.
C e s soupapes sont équilibrées, c ' est-à-dire que la pression hydraulique s ' exerce sur les deux
faces du clapet et l e ressort peut être très faible.
Cette construction permet une réduction très sensible de la marge de surpression et donc
supprime les vibrations.
Lors du levage d ' une charge, l ' huile vient de la pompe au travers du distributeur et entre par
l ' orifice (A) puis passe par le clapet anti retour et va au moteur ou au vérin en passant par
l ' orif ice ( B) ( voir f igure 34) .
Quand o n descend la charge, l ' huile entre par l ' orifice ( B) . L e clapet anti retour est fermé
et la pression au travers de l ' orifice interne de pilotage agit sur le tiroir et la pression de son
ressort, permettant alors un passage direct de l ' huile entre (B) et (A) .
La vitesse d ' un moteur ou d' un vérin est fonction de sa cylindrée et du débit d ' alimentation.
La variation de l ' un ou 1 ' autre de ces deux éléments entraîne une variation de la vitesse du vérin
ou du moteur.
Si le volume d ' un verin ou la cylindrée d ' un moteur restent f ixes, la variation de leur vitesse
peut être obtenue en faisant varier le débit d ' alimentation de ce vérin ou de ce moteur. Cette
variation de débit est obtenue en utilisant une pompe à débit variable ou un régulateur de débit
avec une pompe à débit f i. xe.
7 .1 Robinets ou vannes
Comme dans n ' importe quel circuit contenant un fluide quelconque: eau, gaz, huile, les
régulateurs de débit les plus courants sont les robinets ou vannes.
Ils peuvent être utilisés pour laisser passer ou arrêter un fluide dans une canalisation ou
pour en contrôler le débit.
En hydraulique, on utilise le plus couramment les robinets à clapet à l ' aspiration et les
robinets à boisseaux sphériques ( à boules) et les robinets à pointeau sur les circuits de pression.
- 30 -
3. Le ressort maintient
la soupape fer mée 7. Une purge permet de
décharger la pompe par
la soupape de sureté
6. . . . le clapet principal
2 . . . . e st transmise se soulève laissant le
au - de ssus du clapet fluide passer directement
et à la soupape de ou réservoir 5. Quand cette pression
pilotage à travers un est supérieure à celle de
petit orifice dans le clapet la chambre supérieure ...
VUE A VUE B VU E C
Fermé Ouvertu re Decharge
Les premiers sont utilisés presque exclusivement sur les circuits d'aspiration et servent à
isoler le réservoir du circuit en cas de réparations. Le robinet à boule est surtout employé pour
isoler ou connecter des circuits, il résiste aux hautes pressions et aux grands débits bien qu'il ne
soit pas adapté à la régulation du débit. Les robinets à pointeau sont utilisés comme régulateurs
de débit et peuvent résister aux hautes pressions . La forme conique du pointeau permet une
régulation correcte du débit . On ne les utilise que pour de faibles débits .
La fonction de ces régulateurs est d'assurer avec prec1s1on un débit constant en dépit des
variations de charges sollicitées par le récepteur ( moteur ou vérin) . Le régulateur de débit montré
figure 35 est prévu pour une différence de pression de 1 , 4 kg / cm 2 entre les orifices d'entrée et de
sortie . Le tiroir est normalement ouvert et tend à se fermer par les différences de pression bien
que le ressort essaie de le maintenir ouvert. L'équilibre produit par la différence de pression
règle le débit au travers de la soupape . L'huile en excès est éliminée dans le circuit par la
soupape de sûreté.
Ce s régulateurs permettent un réglage plus précis dans les conditions de travail les plus
difficiles . Ils peuvent être placés en ligne ou en dérivation. Le réglage se fait par rotation
d'un bouton moleté gradué . Les modèles standards comprennent un verrouillage à clé permettant de
bloquer le régulateur au réglage désiré (figure 3 6) .
Avec l'élévation de la température, l'huile devient plus fluide, ce qui permet un flux plus
important à pression égale au travers d'un même orifice.
- 3l -
Drain esterne
A- Du distributeu r
P iston hydrostatique en
équilibre
Espace annulai re
Etranglement réglable
Le thermomètre indique
la compensation en température
Sortie du
débit r égulé
Réglage de 11 étranglement
Etrangle ment
8. CLAPETS ANTI-RETOUR
Comme leur nom l ' indique , les clapets anti-retour permettent le libre passage de l ' huile dans
un sens et arrêtent totalement le débit dans le sens opposé.
Les clapets anti- retour simples permettent le passage de l ' huile dans un seul sens. Leur forme
peut être cylindrique type " droit" ou coudée type à " angle droit". Ces derniers sont utilisés pour
les grands débits ( figure 37 ) .
- permettre la circulation dans les deux sens sous l ' effet d ' une pression pilote.
Quand 1 ' huile circule dans une direction , elle soulève la soupape de sécurité et s ' écoule
librement. Quand elle circule dans l ' autre sens, la soupape se ferme mais ceci conduit la pression
de pilotage à agir sur la base du piston pilote pour lever la soupape de sécurité rétablissant ainsi
la circulation. Cette position sera maintenue jusqu ' à ce que l ' huile commence à couler dans la
direction contraire.
Il s ' agit ici de la combinaison de deux clapets de non retour pilotés , montés comme organe
intermédiaire entre un distributeur et son embase. Pour protéger les conduites raccordées au vérin ,
il est recommandé de monter des limiteurs de pression ( figure 39).
- 33 -
E ntrée
Fe r m é Ouvert
Le pi ston soulève
l ' obturateur
Sort i e
Entrée
Les c ird uits A et B viennent du distributeur d irectionnel . Les circuits C et D vont au vérin .
Q uand l ' huile entre par A, elle ouvre le clapet correspondant laissant l ' huile s ' écouler vers C . Au
même moment, la pression de A agit sur le piston central qui repousse le clapet dans la chambre
opposée et l ' ouvre, ce qui permet à l ' huile venant du vérin par D de passer en B et de retourner au
distributeur et au réservoir .
9. RESERVOIR
Le r é s e rvoir d ' huile est un élément important du circuit hydrau li que . Il est tout d ' abord
destiné à stocker l ' huile de circuit à l ' abri de la pollution, mais sa fonction est multiple et il
doit permettre:
- 34 -
A B
C D
la décantation de l ' huile, c ' est- à-dire la séparation de l ' huile et des particules solides,
Le volume total du réservoir doit être au moins égal à 2, 5 fois le débit/minute de la pompe.
Il peut être égal au débit de la pompe si on utilise un re froidisseur dans le circuit d ' huile.
On doit calculer le niveau d ' huile pour laisser un volume suffisant dans le réservoir pour
recevoir l ' huile provenant de tous les vérins du bord.
Les réservoirs sont généralement construits en tôle d' acier laminée à froid, pliée et assemblée
par soudure.
Ils sont normalement placés dans la chambre des moteurs, boulonnés à la cloison de telle façon
que l ' air puisse circuler autour des six faces. Une ou plusieurs plaques amovibles ferment des
ouvertures supérieures offrant ainsi des accès faciles pour le nettoyage de l' intérieur. Le fond du
bac est incliné de quelques degrés vers un orifice de vidange fermé par un bouchon fileté (voir figure 40).
La face avant porte bien visible un indi cateur de niveau d' huile. Le tuyau ou l' orifice de
remplissage est situé sur le sommet du réservoir et quelques fois inclus dans la plaque de visite.
L ' orifice de remplissage comporte un filtre à air ou reniflard pour permettre 1 ' entrée et la
sortie d ' air mais empêcher les impuretés d ' entrer dans le réservoir.
A l ' intérieur du réservoir une plaque de séparation en tôle d ' acier divise le réservoir en deux
zones l ' une pour l' aspiration, l ' autre pour le refoulement. Ce dispositif sépare l' air de l ' huile.
La partie basse de la plaque est située à 2 ou 3 cm du fond de la cuve.
Dans les réservoirs de petites dimensions, le nettoyage est relativement aisé, mais sur les
gros réservoirs, il peut être nécessaire de rajouter des ouvertures de nettoyage ou des trous
d ' homme près du fond.
La tuyauterie d ' aspiration sera munie d ' une crepine dont la partie superi eure sera au minimum à
20 cm au-dessous du niveau le plus bas de l ' huile et la partie inférieure au minimum à 5 cm du fond
du réservoir.
La pompe devra être aussi proche que possible du réservoir. Si ce n ' est pas possible et que la
pompe est à plus de 3 m du réservoir, on devra augmenter la section de la canalisation d ' aspiration.
L a tuyauter ie d ' aspiration entre réservoir et pompe devra comporter un minimum de raccords et
de joints pour éviter toute entrée d ' air dans le circuit.
Le tuyau de retour du circuit doit descendre nettement sous le niveau d' huile et arriver à une
distance du fond égale à 3 fois le diamètre du tuyau. Ce tuyau doit se terminer par une coupe en
onglet à 45 ° dirigée vers la paroi du réservoir le plus loin possible de la crépine d ' aspiration
pour refroidir au maximum et désaérer l' huile provenant du circuit.
- 35 -
Porte de visite
Retour p ri n c i p a l
1
1
1
l �""J
j,,;;, 1
1 ,:!'J
Retour des drains
1,./
1
1
1
__......______,1-- C rép i n e
/'l.. , '
' ''
''
'
Pottes de fixa t i o n
Bouchon de vidange
P loque de séparation
Les réservoirs doivent être n ettoy6s au moins une fois par an et p lus f ré quemment dans les p ays
t ropicA.ux .
Des contrô les f réquents de sédiments doivent être f Rits en p urgeant par le bouchon de vidange .
T o us les ans, on doit faire analyser l 'hui. le pour contrôler son ,S tat et si celle-ci est
pol luée, il faut l a changer .
S i l 'h u i. l e a été fréquemment sujette il. é ch;rnffement, el).<; a perrlu <1 8 sa viscosité et ceci aura
des effets né fastes sur l'instal l ation tels que sure hauf fe, oxydation et mauvaise lubrifie.etion.
Les résidus d'oxy d ation sont insolubles et peuvent colmater les filtres, se déposer sur les soupapes
et dans l es aut res é qu ip ements . On doit é g a l e m e nt s u r veil l e r l ' acidité de l ' h u i l e et l ' e au
é mulsi fi. n. e qui peuven t perturber le fonctionnement normal rie l' inst a l l ation .
Q u an d on n e dispose p as de l aboratoire pour analyser l'huile, on peut faire une comp araison .
visuelle de l ' huile du r<Sservoir avec. un échantil lon d'huil e f r aiche .
U n 8 d i f fé rence visible tel le que une cou leur sombre de l'huile ou des particules noires en
suspension indiquent que l'huile et les fi ltres doivent être changé s .
Au cou r s du c ircui. t hyd raul i.que, l'hui.le s' é chauf l'e p ar p ressi.on et f rottement . Pour une
puissance faible, le vol ume d'huile au r/;servoir est su f fisant pour assurer le r e f roidissement .
Au-dessus de 7 0 ch, i l est n0cessai re de re f roirlir il. l'ai.rie d ' un r e f r oidisseur .
- 36 -
A bord des bateaux , on utilise généralement des refroidisseurs à eau de mer , c'est- à- dire que
l'eau de mer constitue le réfrigérant dans ce type d'appareil. L'huile et l'eau circulent chacune
dans des circuits séparés mais mitoyens et les températures s'échangent au travers des parois.
9.2.2 Réchauffage
Quand on travaille dans les regions et mers froides , on peut utiliser des huiles résistant aux
basses températures. Ceci , combiné avec un réservoir installé dans le compartiment moteur où règne
une température de 20 à 30 ° C , est habituellement suffisant.
Cependant si la pompe et le réservoir sont fixés sur le bateau à un endroit exposé , on doit
monter un réchauffeur sur l'installation.
Le chauffage peut être réalisé par un échangeur de chaleur monté sur le circuit. L'huile passe
dans l'échangeur ainsi que l'eau chaude du circuit de refroidissement du moteur. On peut aussi
utiliser des serpentins d'eau chaude placés dans l e réservoir et utili sant la chaleur de
récupération du moteur. Des vannes d'arrêt permettent de couper le chauffage quand celui- ci n'est
plus nécessaire.
On e stime que la majorité des pannes qui surviennent dans un système hydraulique proviennent
d'µn mauvais état du liquide hydraulique: perte de viscosité , oxydation , émulsion , etc.
En effet , les impuretés contenues dans l'huile entraînent une usure excessive , une augmentation
des pertes de charge , un écrasement des tiroirs et des clapets , ce qui provoque une augmentation
importante des pannes et des rechanges de composants.
les abrasives - telles que le sable , la rouille , les limailles et copeaux de métal et les
petits grains de soudure ,
les non abrasives - comprennent les produits d'oxydation de l'huile tels que les dépôts ,
gomme et vernis et les particules de joints ou de flexibles.
Les matières abrasives accélèrent les fuites internes dans les composants du circuit
hydraulique , abaissant ainsi , le rendement de l'installation et pouvant conduire à des pannes des
appareils .
Les matières non abrasives peuvent coller les clapets des valves sur leur siège , obturer les
petites tuyauteries , ralentir le mouvement des tiroirs.
En règle générale , les hautes pressions de travail demandent un liquide dont la filtration est
plus poussée.
L'unité de mesure adoptée lorsqu'il s'agit de désigner le degré de filtration est le micron ou
millionième partie du mètre dans le système métri que.
Les filtres , crépines et plots magnétiques sont conçus pour débarasser le fluide hydraulique
des corps étrangers qu'il contient. Les plots magnétiques sont souvent installés dans les filtres
pour retenir les particules de fer ou d'acier par attraction.
L'emploi des filtres à 25 microns est devenu maintenant chose fort courante dans les systèmes
hydrauliques habituels tandis que celui des filtres à 10 microns est devenu impératif lorsque l'on
met en oeuvre des servovalves et des pompes et moteurs à pistons axiaux.
Il est bon de tenir compte de plusieurs facteurs dans le choix d'un filtre qui sont:
Quand un liquide circule dans une canalisa t ion, il subit une perte d'énergie ou "perte de
charge". Ceci est dû à la friction des molécules du liquide con tre la paroi du t ube. Si le tube
est droit e t de section constante, cet te perte de charge se manifes te par une perte de pression t out
au long du tube. La perte est progressive et proportionnelle à la longueur du tube et pour cette
raison on l'appelle perte de charge linéaire.
--
Figure 41 Perte de charge
Note: La perte de charge est proportionnelle au débit; s'il n'y a pas de débi t , il n'y a pas de
perte de charge.
A l'aspiration de la pompe
Pour prot éger la pompe , il est nécessaire de monter un filtre (crépine) dans le réservoir. Ce
filtre est relat ivement peu cher car de construction élémentaire , n'étant pas soumis à la pression.
Il est fait d'un tamis de 100 microns qui permet le libre passage de l'huile mais pas celui des
particules mé talliques ou autres. La taille de la crépine doit être assez importante pour éviter
les pertes de charge qui conduisent la pompe à caviter. La crépine doit être d'un démontage facile
car il est import ant de ne t toyer ce f iltre chaque fois que l'on vérifie le réservoir (voir
figure 42).
Cet emplacement permet d'accepter une perte de charge plus grande que dans le cas précédent.
La perte peut aller jusqu'à 5 bar, bien que à ce point une soupape de sécurité intégrale s'ouvre et
perme t à l'huile de retourner directement au réservoir quand le filtre ne peut pas absorber le débit
total du circuit (voir figures 44 e t 45) .
Le coût des filtres étant très élevé dans ce cas , on n'utilise ce type de montage que si
certains éléments du circuit demandent à être spécialement protégés. Ces filtres ne sont pas
habituellemen t utilisés sur les bateaux de pêche.
Les impuretés qui s'accumulent dans l a car touche de filtre au bout d ' un certain t emps ont
tendance à colmater le filtre et à créer ·une pert e de charge.
Q u and ceci se produ i t , un b ypass perme t un retour direct de l'h uile au réservoir sans
filtrat ion. Dans ce cas, la perte de charge est é gale à la t ension du ressort sur le clapet de
bypass. La pression de décollage du clapet est· de 1 à 5 bar suivant le type de filtre. Certains
filtres ont un indicateur de colmatage. On recommande de changer les cartouches de filtres tous les
six mois .
La perte cle charge dans un filtre est directement proportionnelle au débit qui le traverse et à
la viscosité du liquide filtré. 11 arrive que , en début d'opération , l'huile soit froide et ait des
- 38 -
La grosseur des mailles de l ' élément de filtration sera obtenue en consultant les fiches
techniques fournies par les fabricants des matériels utilisés.
L ' action des filtres peut être encore améliorée en fixant des plots magnétiques sur les
bouchons de vidange des réservoirs. On peut également suspendre des aimants dans les réservoirs ou
les disposer sur le fond de ceux-ci.
La figure 42 montre une crepine faite de toile métallique fine enroulée autour d ' un chassis
métallique. Ces filtres assurent une filtration de l ' ordre de 300 à 100 microns avec une perte de
charge très faible dans la mesure où ils sont correctement dimensionnés pour l ' installation.
Figure 42 Crépine
Quand on projette une installation, si on a besoin d ' un gros débit, il est courant de prévoir
plusieurs cré pines montées en parallèle (voir figure 43) .
Les crépines doivent être nettoyées de temps en temps et uniquement serrées à la main.
Ces cré pines sont toujours utilisées conjointement avec d ' autres filtres plus efficaces comme
ceux installés sur le circuit de retour qui sont décrits ci-après.
Cet appareil est tout spécialement conçu pour être installé dans les canalisations de retour
d ' huile au réservoir (voir figures 44 et 45) . Il comprend un corps venu de fonderie dans lequel ont
été aménagés les orifices d ' entrée et de sortie et entre lesquels on trouve un clapet anti-retour et
un ressort. Sur l ' embase conique du corps vient se monter la cartouche de filtration maintenue
contre le corps par un ressort comprimé par l ' action d ' une vis. Un joint torique assure
l ' étanchéité.
- 39 -
Fond du réservoir
Sorti e
Cartouche
Elément filtrant
Les cartouches sont composées de deux couches de papier filtrant pliées en accordéon. Elles
sont très semblables aux cartouches de filtrP.s à huile de moteurs.
Comme on 1' a dit plus haut, il est normal de changer. les filtr.es tous les six mois. Ceci
dépend évidemment de leur temps d'utilisation. On considère qu'une installation hydraulique tourne
normalement trois heures par jour. Si son utilisation est plus longue , on doit changer les filtres
plus souvent.
On utilise parfois ces filtres pour mieux protéger. les composants de l'installation. Ils sont
montés sur la canalisation d'aspiration entre la pompe et le réservoir.
Ce filtre est généralement du même type que les filtres montés sur le circuit de r.etour sauf
qu'il doit présenter une perte de charge minimale pour éviter à la pompe de caviter. Le nombre ou
la dimension des filtres doit être augmenté pour fournir un débit suffisant à la pompe sans perte de
charge sensible.
Ce type de filtre offre une bonne protection aux composants hydrauliques et particulièrement à
la mise en route de l'installation bien que le coût en soit assez élevé.
Une fois la mise en route effectuée, la présence de ce filtre n'est plus nécessaire car le
circuit une fois nettoyé , le filtre de retour suffit.
Pour éviter la cavitation des pompes , les cartouches doivent être remplacées dès l'apparition
du colmatage.
Ce sont des refroidisseurs tubulaires semblables à ceux utilisés sur pratiquement tous les
bateaux pour refroidir l'huile des réducteurs ou l'eau de refroidissement dans les systèmes fermés
de refroidissement des moteurs.
Dans ce cas , l'eau passe dans un faisceau de tubes tandis que l'huile passe à contre courant à
l'extérieur des tubes.
Cet élément peut être également utilisé comme réchauffeur en faisant circuler de l'eau chaude
dans le faisceau de tubes.
- 41 -
L e s r e f r oi di s seurs d ' hui le u t i l i s é s sur l e s bateaux doivent rF. s i st e r à l ' eau de mer e t les
tubes s on t en cup roni cke l .
Raccordement d 'eau
11. CANALISATIONS
Dans une in s t a l l a t ion hydr aulique , l ' hui le c ircule entre les d i f fé rents composants par d e s
t uyaux ou tube s .
- 42 -
Les liaison s des tuyaux entre eux et entre les tuyaux et les appareils sont assurées par des
raccords .
Les points essentiels à considérer lors du choix de ces tuyaux et raccords sont: la matière,
le diamôtre intérieur et l'épaisseur de la paroi convenant le mieux à la pression et au débit du
liquide hydraulique .
On peut utiliser des tuyaux et des raccords de métaux ou d'alliages divers tels que l'acier, la
fonte, le métal inoxydable, le bronze, le cuivre . Tous ont leurs avantages et leurs inconvénients .
Il est gi§néralement recommandé d'utiliser des tubes en acier étiré à froid sans soudure; les
raccords sont généralement prévus en acier .
Pour utilisation à bord des bateaux, les tuyaux doivent toujours avoir une épaisseur superceure
de 1 mm à celle des tuyaux à terre . Ce sup plément d'é p aisseur est pré vu pour compenser la
corrosion . Les canalisations employées à bord doivent toujours être recouvertes de peinture
anti-rouille et cette peinture doit être entretenue .
Le tableau 4 est une abaque qui peut être utilisée pour calculer le diamètre des tubes en
utilisant une règle . En reliant le nombre indiquant le débit en litre/min sur la premi}re ligne
avec la vitesse en mètre seconde sur la troisième ligne, le point d'intersection avec la ligne du
milieu donne le diamètre int6rieur du tube nécessaire en pouces .
Le calcul du diamètre intérieur est fait en tenant compte du débit maximum à passer dans le
tube avec une perte de charge minimale . Si le diamètre était trop faible, ceci p roduirait une
friction excessive et donc une surchauf fe du fluide. L'épaisseur de la paroi des tubes est calculée
en fonction de la pression de fonctionnement prévue . Le coefficient de sécurité doit être 5,
c'est-à-dire que si la pression d'utilisation est N, la pression minimum d'éclatement de ce tube
<loit être 5 N. Le même principe s'applique aux canalisations flexibles .
Les tubes rigides sont vendus en dimensions ru/Striques ( mm) "tubes millimétriques" ou en
dimensions anglaises (pouces) .
Le tableau 5 donne la liste des diamètres normalisés, l'épaisseur des parois et les pressions
sup portées par les tubes utilisés dans les installations hydrauliques .
La vitesse de l'huile à l'int�rieur des tubes ( tableau 5) devrait se situer dans les valeurs
suivantes:
Sueeorts de tubes
Dans les installations hydrauliques, les canalisations doivent être fixées aux structures du
bateau . Les canalisations ne doivent cependant pas être soudées à leurs supports car ceci empêche
dilatation et contraction, ce qui p ourrait produire de sérieuses pannes.
Si les tubes ne sont pas bien fixés, il se produira des vibrations pouvant conduire à des
ruptures ou des fissures dans les canalisations .
Les sup ports ou fixations les plus employés sont faits en matière plastique et montés sur des
plaques métalliques . Ces plaques sont soudées sur la structure d u bateau . Ces sup ports se
comp os ent de deux demi coquilles entre lesquelles est fixée la canalisa tion . Une fois la
canalisa tion posée et les deux demi coquilles vissées ensemble, les vibrations sont réduites à un
minimum et l'ensemble présente un aspect net et soigné,
- 43 -
Tabl edu 4
5- 5
41/2 -4 1/2
4- 4
31/2 -3 1/2 2 . et que le tube uti l i sé
3- 3 50 à un diamètre intérieur de 3 /4 in
2 1/2 -2 1/2
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a.
Les flexibles
On uti l ise des tuyaux flexibles lorsque les canalisations sont appe lées à se mouvoi r avec des
réce pteurs mobiles comme des vérins. Les flexibles peuvent également re l ier des tubes rigides aux
moteurs de diverses machines suj e ttes à vibrations e t situées dans des points non renforcés.
L e s fl exibles peuvent encore être uti lisés pour faci liter les l i aisons dans les circuits. Un
tuyau f l exible se compose de couches superposées de matières différentes. La couche interne est
faite de caoutchouc synthétique non altérable par l e l iquide hydraul ique employé . Les autres
- 44 -
Tableau 5
�ouches ou couches de renforcement peuvent être composées de tresses de coton alternées avec des
couc hes de caoutchouc synthétique pour les basses pressions et de tresses de fils d'acier et de
c ou c hes de caoutc houc pour les hautes pre ssions. La c ouche extérieure e st d ite c ouche de
protection.
Quand on utilise des tuyaux flexibles, on doit tenir compte du fait que le rayon de courbure
dépend du nombre de couches de renforcement et du rayon du tuyau. Ce rayon de c ourbure est toujours
donné dans les catalogues des fabricants. Les matériaux utilisés dans la fabrication des tuyaux
flexibles sont généralement de qualité garantie si les flexibles sont achetés chez des fabricants
sérieux, Les flexibles portent imprimés ou graves leur références de type et qualité.
Les fabricants les plus connus sont Dunlop, Aeroquip, Pirelli, Goodyear, etc.
- 45 -
Standard
Renforcé
I l existe une très grande vari été de marques et de qua l i tés de t uyaux de ce type disponibles
sur l e marché.
Le b u t de ce manue l n ' est pas de donner une descri p t i on dé t a i l lée de chaque type de t uyaux.
Les tro i s types de t uyaux les p lus courants u t i l i sés dans l e s installations hydraul iques sont donnés
ici. Ce sont: type SAE-100 RlA-R lT pour les circu i ts de retour, types SAE- 100 R2A e t R9R pour
hautes pressions e t suivant les diamètres. Pour les très hautes pressions, on u t i l ise le type
SAE- 100 RlO.
On doi t se rap peler que SAE-100 RlA peut être u t i l isé avec embouts démontables jusqu'au
diamètre maximum . Le SAE-100 R2A peut être monté avec embout démontable jusqu'au diamètre l" . Sauf
dans l e s cas ci-dessus et pour toutes les dimensions en SAE- 100 RlO, on ne doi t u t i l i ser que des
embouts sert i s.
1. Robe intérieure caoutchouc synthét ique néoprène ou nitrile résistant aux hui les et
hydrocarbures. Températ ure de fonct i onnement en pointe: - 40 ° + 120 ° c
3. Na p pe s acier en f i l hau t e résistance, i solées entre el l es par des couches ant ifriction de
caoutchouc synthé t ique
4. Robe extérieure caoutchouc synthét ique noir résistant à l 'abrasion (voir figure 49) .
Flexibles de drainage
Du fa i t que les tuyaux de drainage vont toujours directement au réservoir sans prat iquement de
contre pression, la pression de fonc t i onnement ne devrai t jamai s dépasser 2 kgf/cm 2 ou
a p proximat ivement 2 bar. Les fabricants fournissent un type de f l exible dest i né à cet usage. Il
consiste essent iel lement en un tuyau intérieur de néoprène recouvert d'une tresse coton et d'un
enrobage extéri eur en néoprène .
- 46 -
On peut même utiliser un tube en PVC s'il n'y a aucun problème de chaleur et si le tube est
bien protégé, mais ceci n'est pas recommandé, Les embouts sont enfoncés à la main dans les
flexibles de drainage et maintenus par des colliers à vis (figure 50) .
Embouts d e flexibles
Les flexibles sont reliés aux appareils et aux autres tubes à l'aide d'embouts solidement fixés
aux flexibles de deux manières:
embouts récupérables/réutilisables
embouts sertis
Embouts récupérables
Comme leur nom l'indique, ces embouts peuvent être réutilisés un certain nombre de fois sur les
flexibles. Un autre avantage consiste dans le fait qu'ils peuvent être montés sur les flexibles
avec de simples outils à main. Par contre, leur prix est plus élevé que celui des embouts sertis du
fait d'une fabrication plus coûteuse.
Un inconvénient de ces embouts réutilisables vient du fait qu'ils ne peuvent servir que pour
des flexibles de diamètre relativement faible avec un maximum de deux tresses acier.
Les embouts récupérables peuvent être utilisés en mer en cas d'urgence. Il est cependant
préférable d'avoir à bord un jeu de rechange des flexibles les plus courants avec des raccords
sertis déjà montés. En fait, les bateaux de pêche utilisent relativement peu de modèles différents
de flexibles. Dans les pages suivantes, nous indiquons quelques uns des embouts réutilisables
généralement disponibles sur le marché (voir figure 5 1 ) .
L a seule d ifférence entre les embouts sertis et les embouts démontables réside dans le manchon
extérieur, la partie intérieure est identique dans les deux modèles. Dans les embouts à sertir, le
manchon est lisse extérieurement avec des anneaux parallèles à 1'intérieur. Dans les embouts
démontables, le manchon est he xagonal extérieurement et comporte un filetage intérieur. Dans la
figure 5 1 sont montrés des embouts des deux types. Ceux de la colonne de gauche sont démontables
tandis que ceux dans celle de droite sont à sertir.
Les embouts sertis sont plus sûrs et moins chers que les embouts réutilisables, Ils demandent
cependant une presse spéciale pour leur montage aux extrémités des flexibles, On trouve différents
modèles et marques de presses dans les magasins d'équipements hydrauliques,
Il y a des· embouts réutilisables ou sertis qui utilisent des brides pour leur raccordement aux
appareils du circuit. Ci-dessous, nous donnons un tableau de brides avec leurs références.
Pour relier des tuyaux rigides entre eux, aux composants du circuit et aux flexibles, on a
besoin de raccords et de brides.
Ces raccords sont fixés sur les tubes à 1'aide de bagues coupantes qui ont une section en
biseau et qui se déforment au serrage de l'écrou. En se déformant la bague pénètre à la surface du
tube et assure une excellente étanchéité.
F L EX I B L E SAE - 1 0 0 R I A FLEX I B LE S A E - 1 00 R I T
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REFERENCE RIAO:J RIA05 filAIO HIAHi f<IA20 ' RIA24 HIA32
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DIAMETRE INTERIEUR ,n 3/H}
MOYEN mm
5/16
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9,51 4040
mm
METALLIQUE 1 2 70 1500 1 0 n, 2540 3334 46,0J 6032
DIAMETRE MOYEN
DIAMETRE MOYEN EXTERIEUR
"
1 7 46 2302 5230 '" '" "' "' "' "'
'°'
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EXTERIEUR 1507 1004 20 111 30 1 6 4604 6067 157
I·- ·-
PRESSION MAXI PRESSION MAXI
"' - -
0 1 UTILISATION '°' ,00 155 130 " D ' UTILISATION 207 ''° "' '" "' ,03 " "
E 1 PRESSION MINI
"' "'
6�EJè1$�M� �� ''" ' 080 "' 552 345 D l ECLATEMENT ow 759 680 '" 552 "' 345 112
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PRESSION REELLE PRESSION REELLE
1
'"
MOYENNE 776
" "
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RAYON DE
RAYON DE
COURBURE Ml NI COURBURE MINI mm '°' ''° "' "°
80 ,oo '10 "'
,- - · - ·-·
,00
- 500
1 · - -··-·-
630
POIDS
00 130 200 300
'"
f��i�xtMATrF kgl100m ,0 ''° APPROXIMATIF k(ll100m ,0 30 " " 55 '"
Flexible à tresse méta l / ique avec intérieur caoutchouc résistant à l ' huile, sans Ce flexible est réalisé comme le modèle A, mais avec une protection caoutchouc
soudu:-e, renforcé par une tresse méta l l ique en acier haute rési stance à la plus faible prévue pour des embouts fixés directement sur le flexible. Dans ce
traction et protégé par une gaine de caoutchouc synthétique résistant à Phuile cas, i l n ' y a pas besoin d ' enlever la couche de caoutchouc à l ' extrémité du
et aux conditions atmosphériques. flexible .
Plage de tem pérature ( - 40 ° à + 1 3 5 ° C ) Plage de température (- 40 ° à + 1 35 ° C )
REFERENCE
" ''°
R2A03 R2A04 R2A05 R2AD6 R2A00 R2A10 f<2A12 R2A16 R2A20 R2A24 R2A32
DIAMETRE INTERIEUR,,,
,,,
MOYEN "
"
'" REFERENCE
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'90 30.l 500 R2AT03 R2AT04 R2AT05 R2ATOO R2AT08 R2AT10 R2AT12 R2ATIO R2AT20
---
DIAMETRE MOYEN DIAMETRE INTERIEUR "' '" '
AVEC LA TRESSE MOYEN " " " '"
m 3/11) ,i,
mm
5116
"' 5/6
"' '" 1.1/4
METALLIQUE
31.0
- - - - ·----·
1 () 0 7 2302 2600 3492 4445 5000 0550
'"
1173 D' ECLATEMENT °''
--- --· , ___
1300 1380 1 1 04 000 759 345 kg/cm' 1380 1360 1 1 73 1104 066 750
PRESSION REELLE PRESSION REELLE
MOYENNE
"' "'
MOYENNE
"' '"
D 1 ECLATEMENT 1656
0 1 ECLATEMENT
k91,,m
2
1750 1600 1656 1380 1113 6!.15 '40 1759 Hl90 1360 1173 860 855 552
"'
RAYON DE RAYON DE
COURBURE M I N I 00 "' "' ,00 ,00 300 500 6'0
COURBURE M lfl.!l_ ------mm 00 ,oo ''° ''° ,oo ,oo "'
POI DS " 55 POIDS
APPROXI MATIF, 1<011oom 50 ,0 ,oo no ,oo 355 APPROXIMATIF kg/100m " '° " " " 80 ,oo "'
Flexible à tresse méta l l i que avec intérieur caoutchouc résistant à l ' hui le,sans Ce flexible est réalisé comme le modèle A, mois avec une protection caoutchouc
soudure, renforcé par une tresse méta l l i que en acier haute rési stance à la plus faible prévue pour des embouts fi xés d i rectement sur le flexi ble. Dans ce
traction et protégé par une gai n e de caoutchouc synthétique résistant à l'huile cas, il n 1 y a pas besoin d * enlever la couche de caoutchouc à l 'extrémité du
et aux conditions atmosphéri ques. flexi b l e .
Plage de température ( - 40 ° à + 1 3 5 ° C ) P l a g e de température ( - 40° à + /35 ° C )
DIAMETRE MOYEN
AVEC LA TRESSE
METALLIQUE mm 3250 4050 47.20
C e flexible hydraulique renforcé par u n enroulement d e fils d ' acier à les DIAMETRE MOYEN
'" "'
dimensions correspondant aux normes SAE 100 R 10. I l est composé d'un EXTERIEUR mm 3050 4450 5060
tube en caoutchouc synthétique sons soudure et résistant à l ' hu i l e , renforcé PRESSION MAXI
D 1 UTI L I SATION
''°
de p l usieurs couches de f i l s d ' acier enroulés. Le sens d ' enroulement des kgtcm 1
'°'
fils est a lterné. L ' e n s e m b l e est protégé par une jupe extérieure en caoutchouc PRESSION M I N I
'" "'
synthétique réstistont à l ' huile et aux conditions atmosphériques. D l ECLATEMENT kg/en/ 1300 1103
EMBOUT
LISSE
ECROU ET CONE 60 ° ECROU ET FA.CE PLANE O I N 2353
M R M R d
10 X 1 1 /8 IQ X 1 1/8 4 30
1 2 X 1 ,5 1 /4 12 X 1,5 1 /4 6 30
14 X 1 , 5 1 /4 14 X 1 , 5 1 /4 8 30
18 X 1,5 3 /8 1 8 X 1 ,5 3/8 12 30
1 1. 4. 2 Brides
Les brides sont une autre manière de relier des tubes rigides. Elles sont fixées à l'extrémité
des tubes par filetage ou par soudure. L'étanchéité entre brides est obtenue par joints toriques.
La liaison entre tuyaux rigides au moyen de brides est réalisée seulement dans le cas où les
diamètres d e tubes sont au-delà des dimensions de raccords disponibles (voir Partie 5 montage de
tubes et brides) .
Dans les installations courantes sur les bateaux de pêche, la pompe, les moteurs et parfois les
distributeurs et les vannes ont des brides avec des orifices filetés pour les relier à
l'installation. Ces brides ont une gorge pour joints toriques et deux ou quatre trous pour les
boulonner sur les orifices correspondants (figure 1 12) .
Les bri des sont normalement vendues par les fabricants de pompes, moteurs, etc. comme des
suppléments. Leur coGt pour l'utilisateur est faible et inférieur à celui d'une fabrication dans un
autre atelier. Pour un dépannage urgent, on peut être amene a fabriquer des brides. On devra
utiliser les normes des gorges pour joints toriques et s'assurer que l'épaisseur des brides est
suffisante.
Thé oriquement, on pourrait utiliser l'eau dans un circuit hydraulique pour accomplir le
travail. Dans la pratique, cependant, ceci n'est pas possible à cause des problèmes de friction ou
plutôt du manque de lubri f ication et de la corrosion interne des composants. Pour ces raisons, on
utilise l'huile dans les circuits hydrauliques.
DIAMETRE FILETAGE
INTERIEUR N.P.T.
DE
FLEXIBLE
3/16" 1/8"
DIAM. FILETAGE
INT. LON� 1/4" 1 2 x 1.5 6 1/4" 1/4"
FLEX. DIA.mm G��UR 1 4 X 1.5 8
3/8"
1 6 x 1.5 8
1 6 x 1,S 10
l/W' 6 17 18 x LS 10 5/16" 1/4"
0 23 5/16" 1 6 x 1,5 10 3/8"
10 23 1 8 :,:. \,5
1/4" 6 25 20 x l,5 12 3/8" 3/8"
"
8
"
25 3/8" 1 G x 1 ,5 10 1/2"
10 25 H l x 1.5 10
25 1 8 x t.5 12 1/2" 1/2"
S/16" 10 30 20x 1,5 12
30 20 x 1 ,S 13.25
20x 1 5 14 5/8" 3/4"
l/ll"
"
10 30 22 :-: 1 ,5
12 30 2 2 x 1,5 14
13.25 3/4" 3/4"
14 30 1/2" 22 x 1,5 15 1"
"
,s 30 24 x 1,5 16
24 x t ,5 16,75
"
1/2" 34 7/8" 1"
34, 5/fl" 26 x 1 5 18
24 2 7 x t,5
30 x 1 .5 21.25 1" 1"
30 x 2 20
5/8" 18 36
20 22 1 . 1 /8" 1.1/4"
36
2 1 ,2!> 25
l/4"
26.75 1.1/4" 1 . 1 /4"
38 25
311
21 20 1.3/8" 1.1/2"
,.. 25 36
20
30
211 40 30 1.1/2" 1 . 1 /2"
30 40 33,5
33.5 21
U/4" 45x2 35 1.13/16" 2"
U/4" 35 43 52 x 2 38
33 43
1.1/2" 52 x 2 38 2" 2"
1.1/2" 50
L'huile doit également servir au graissage de tous les éléments par lesquels elle passe.
Elle lubrifie tous les mouvements internes des appareils qu'elle parcourt.
Elle protège de la corrosion toutes les surfaces avec lesquelles elle est en contact.
Elle dra ine à travers l'installation vers les filtres toutes les impuretés se trouvant dans
le circuit. Elle joue donc un rôle épurateur ,
Le mouvement créant la chaleur, l'huile joue le rôle de réfrigérant dans le circuit. Elle
tra n s p orte les calories au réservoir et au refroidisseur. L e réservoir permet la
dissipation de la chaleur au travers de la tôle. Les canalisations elles- mêmes, se trouvant
extérieurement à la température ambiante, sont également des échangeurs de température.
Comme nous l'avons dit plus haut, l'un des rôles de l'huile est le graissage des pièces en
mouvement. L'huile hydraulique doit donc être un lubrifiant efficace avec une bonne
adhérence en surface aux fortes charges.
- 51 -
3.000 PS I
B R I DE PRESSION REFERE N CE
R EF E R E N C E
J T 1 8, 6 X 3 , 5
D'UTILISATION
S B . 3000 . 1 3 1 /2 345
19 3/4 345 25 ,0 x 3,5
25 1 345 32 , 9 X 3 ,5
32 1 1 /4 275 37, 7 X 3,5
40 1 1 /2 210 47, 2 X 3,5
50 2 210 5 6 , 7 x 3 ,5
6 . 000 PS I
PRESSION R E F E R E N CE
R EF E R E N C E BRIDE D'UTILISATION
Tableau 6
Pour identifier le f iletage mesurer le diamètre extérieur de l ' embout mâle ou le diamètre intérieur de l ' embout femel le ou de
l ' écrou . Les tableaux et dessins aideront à l ' identification du type d ' embout et de filetage.
FILETAGE METRIQUE
•• •• •• •• • •• • •• • • • • • • • • •
Diamètre intérieur
femelle ou écrou mm 1 0,05 1 2,05 1 4,05 1 .M 5 1 8.05 22,05 22.05 24,05 28,05 27.40 33.40 36,05 39.40 43,05 42.40 50,05 49.40
Cane 60 °
Cane 24 °
baaue coupante
1 tresse
. 1 métal 4 5 4-6 5-8 6 8 10 10 12 16 12-16 1 6 - 20 20 20 24 24 32 24-32
CALIBRE
[ 2 tresses 4 4 4 6 4 6 6 6-8 8 10 12 10-12 12-16 16 16 20 20 24 20-24
métal
02; CJ
Fem e l l e
F I LETAG E : MÔie
J .I .C. -1 0 �
'- ► --<
S.A. E . n rn --i
w .. w
-..J u, O
P.T.T.
Filetage s : J . I.C., S.A.E. et P.T.T. 1/16-20 1/2-20 9/16 - 20 5/8 - 20 3/4 1 6 7/8 1 4 1 1/16 1 2 1 1/16 - 1 4 1 1/15 1 2 15/16- 1 4 1 5/8-1 2 1 5/8.1 4 1 7/8-1 2 1 7/8- 1 4 2 1/2- 1 2
D i amètre extérieur môle mm 1 1 ,07 1 2.70 1 4,25 1 5,85 1 9,00 22 1 7 26,95 26.95 33,30 33,30 4 1 ,22 4 1 ,22 47,57 47,57 63.45
D iamètre intérieur tem e l l e
ou écrou mm 1 0,00 1 1 ,60 1 3,00 1 4,70 1 7,60 20,50 25,00 25,30 31 ,30 31 ,36 39,20 39,20 45,60 45,90 6 1 ,50
OJ - �J�
C a l i bres 4 5 6 6 8 10 12 12 16 16 20 20 24 24 32
Fem e l l e M61e
F I LETAGE B . S . P.
Filetage : B . S . P. 1/4 1 9 3/8 - 1 9 1/2 - 1 4 5/8-1 4 3/4- 1 4 1 ", 1 1 1 1/4- 1 1 1 1/2 - 1 1 2 "- 1 1
"" ....... -
Diamètre extérieur
môle mm 1 3, 1 6 1 6,66 20,96 22.91 26.44 33.25 4 1 ,91 47,80 59,62
-1-
DioTT)ètre int.femel le
ou ecrou mm 1 1 ,50 1 4,90 1 8,60 20.60 24, 1 0 30,30 38,90 44,90 56,70
-----
Cali bres 4 5 6 8 10 12 16 20" 24 -- 3:Ï-
File/age N. P.T.F.
corn que 1/8 ,27 1/4 - 1 8 3/8 - 1 8 1/2 - 1 4 3/4 - 1 4 1 ", 1 1 ,5 1 1/4- 1 1 .5 1 1/2-1 1 ,5 2 - 1 1 ,5
Diam.conique môle A 1 0,59 1 4, 1 2 1 7,55 2 1 ,84 27,1 7 33,96 42,72 48,81 60,88
Diam. conique mâle B 9.98 1 3,28 1 6,71 2 1 ,08 26, 1 3 32,74 4 1 .47 47,54 59,56
Calibre I et 2 20 24
tresses métal 4 4.5 6 8-10 12 16 32
9,8 1/8" 14 29
13,2 1/4" 17 34,5
16,7 3/8"· 22 45,5
21 1/2" 27 52
F 23 5/8" 30 56,5
26,5 3/4" 32 64
33.4 1" 41 77,5 Filetage J I C Dimensions
mm
VIS CREUSE 42,2 1.1/4"
Pas
50
Dimensions
88
F1 u
O i ametre
de métr i que mm 7/16" -20 23
sphere
Pas métrique F C L
1/2"-20
9/16" - 18
3/4" - 16
25
27
32
C 10,1
12,1
10x 1
1 2 X 1 ,5
14
17
28
32,5
7/8" - 1 4
1.1/16" - 12
37
43
14,1 14 X 1 ,5 19 38 1.5/16" - 12 47
16,1 1 6 x 1 ,5 22 43,5 1.5/8" - 12 53
18,1 18 X 1 ,5 24 47,5
20,1 2ox 1 ,5 27 51
Pas gaz D imens ions
"'
22,1 22 X 1 ,5 27 53
26,1 26 X 1 ,5 32 62
li
{�t ;g�/��: l mm
L L2
1/4" 26
3/8" 29
1/2" 36
3/4" 46
1" 50
ADAPTATEUR
Filetage N PT D imensions
P a s gaz Di mens i o n s D i m ensions
mm mm Pas gaz mm
" F2 c, Lf F1 fZ c, L1 F1 c, "
1/4" 1/4" 17 36 1/4" 1/4" 19 26 1/8" 14 27
3/8" 3/8" 19 37 3/8" 3/8" 22 32 1/4" 17 30
1/2" 1/2" 24 47 1/2" 1 /2" 27 36 3/8" 22 37
3/4" 3/4" 30 48 5/8" 5/8" 30 40 1/2" 24 39
1" 1" 38 59 3/4" 3/4" 32 44 5/8" 27 43
1.1/4" 1.1/4" 46 63 1" 1" 41 52 3/4" 32 48
1.1/2" 1.1/2" 50 66 1.1/4" 1.1/4" 50 52 1" 38 55
2" 2" 65 66 1 .1/4" 46 57
1/4" 3/8" 22 29 1.1/2" 55 60
3/8" 1/4" 19 37 3/8" 1/2" 27 35 2" 65 64
1/2" 3/8" 24 42
3/4" 1 /2" 30 48
1" 3/4" 38 54
..
1.1/4" 1" 46 62
"'
D i m ensions Dimensions
Fi l etage mm Pas métrique
mm
Fi l etage J I C D imensions "
mm F3 C2 L2 C2
F3 C2 L2
7/16" -20 1/8" 14 31 12 X 1,5 15 29
7/16" - 20 1/4" 17 36 14 X 1,5 17 30
7/16" - 20 14 35 1/2" -20 1/4" 17 37 \9
16 X. 1 ,5 37
1/2" - 20 17 37 9/16" - 18 1/4" 17 37 1 8 X 1 ,5 22 37
9/16" - 18 17 38 9/16" - 18 3/8" 19 38 20 x 1,5 24 39
3/4" - 16 22 45 3/4" - 16 3/8" 22 41 22 X 1,5 27 43
7/8" - 14 27 49 7/8" - 14 1/2" 27 48 30
26 X 1,5 46
1,1/16" - 12 32 54 1.1/16" - 12 3/4" 32 51 30 X 1 ,5 36 51
1,3/16" - 12 36 59 1.5/16" - 12 1" 38 59 30 x 2 36 51
1.5/16" - 12 38 59 1.5/8" - 12 1.1/4" 46 65
1.5/8" - 1 2 46 67
E MBOUT S P H E R I QUES
ADAPTAT E U R S
0 D i mensions
int. tube mm
• 9oz métrique 0 C3 H L1 max 1.2 max
Di mensions
Pas gaz
mm
F1 Cl L2
1/4" 19 38
3/8" 22 47
1/2" 27 51
5/8" 28 53
3/4" 32 58
1" 38 65
1.1 /4" 50 71
Figure S S Embouts et adaptateurs pour i nsta l lati ons nydraul iques (réf, 9)
- 55 -
UNION FILETE
1/4"
3/8" 3/8"
1/2"
314"
1" 1/2"
1 1 4"
1 1/2" 314"
ADAPTATEURS
1/4"
3/8 '' BANJO A
1/2" SOUDER
314" 3/8"
1"
1/2"
REDUCTEUR
318" 1/4" 3/4"
1/2" 3/8"
3/4" 1/2" BANJO FILETE:
1" 3/4"
3/8"
FEMELLE A ECROU • .
.. OURNAN
318
1/2" 3/4"
3/4"
V I S CREUSE
REDUCTEUR ADAPT.
MALE FEMELLE A 3/8"
ECROU TOURNANT
3/8" 1/2" 1/2"
1/2" 22.5 0
1/2"
3/4" 28,50
1" 3/4"
COUDE 90 °
3/8"
3/8"
1/2" 1/2"
3/4" 3/4"
L'huile doit avoir une bonne résistance à l'altération, c'est-à-dire qu'elle ne doit pas
f ormer de résines, gommes et goudrons dans les installations. La principale cause de
dégradation provient d'un excès de chaleur qui cuit ou brûle les huiles. Dans la pratique,
l a température de l'huile ne doit pas dépasser 60 ° à 6 5 ° C. Si elle a tendance à atteindre
et dépasser cette température, il faut rechercher les raisons de cet échauffement et si on
ne peut les supprimer ou les corriger, il faut monter un refroidisseur à eau sur le circuit.
L'huile doit avoir un bon pouvoir séparateur d'air. Il peut arriver que, par suite de
l'effet du roulis sur un réservoir mal conçu ou insuffisamment rempli ou encore d'une fausse
manoeuvre au remplissage du réservoir, de l'air se mélange à l'huile. Il se forme alors une
mousse qui sera pompée dans le circuit. L'huile contient alors de petites bulles d'air qui
seront comprimées par la pompe et qui, en se dé tendant par la suite, provoqueront des
mouvements saccadés des appareils.
Les fournisseurs d'huile introduisent généralement des produits antimousse pour augmenter la
capacité de séparation d'air.
- 56 -
Dans les pays tropi eaux, la condensat ion apporte de l'eau dans l'huile. Le pourcentage
d'eau ne doit pas dépasser 0, 3 % dans l'huile hydraulique. L'huile doit posséder un bon
pouvoir séparateur d'eau. L'eau se dépose généralement au fond du réservoir et un robinet
de purge placé à la partie basse du réservoi r permet de purger celui-ci.
12.3 Viscosité
L a v iscosité est une des caractéristiques les plus importantes de l'huile hydraulique. Pour
simplifier, on peut dire que la viscosité d'une huile s'oppose à son écoulement dans le circuit et
donc, plus la viscosité est forte, plus l'huile a des difficultés à couler.
La viscosité varie avec la température. Plus la température augmente et plus l'huile devient
fluide, c'est-à-dire que sa viscosité diminue.
On a intérêt à choisir une huile dont la viscosité reste la plus constante possible malgré les
différences de températures. P l u s une huile est visqueuse et plus les possibilités de f uites
internes seront limitées. Par contre, les pertes de charge augmenteront et le temps de réponse des
soupapes sera plus lent.
La viscosité d'une huile peut être donnée suivant plusieurs échelles ou systèmes:
Degré Engler (E 0 )
RACCORD DROIT MALE , FILETAGE BSP CYLINDRIQUE COUDE MALE, FI LETAGE BSP
,, ,, ,, '
OIN 0 ext Filetage Fîle1oge
s, s,
OIN
' 0 ext
s,
-
2353 tube d, L, d3 ct, S3 L2 d3
2353 tube
DL 6 6 1 /8" 14 14 23 8.5 8 14
GLL 6 6 1 /a·· K 12 9 21 9.5 17 8 -
DL 8 8 1 /4" 19 17 25 10 12 18 GLL 8 8 1 /8"' K 14 12 23 1 1 ,5 20 8
- 8 3/8" 22 17 26 1 !.5 12 22
--
DL 1 0
-
10
10
12
1 /4-'
3/8"
1 /4"
,,
19
19
19
19
22
26
27
27
1 1
1 2.5
12
12
12
12
18
22
18 GL 6 6 1 10·· K 14 12 27 12 20 8 -
Dl 1 2 12 .3/8' 22 22 27 1 2.5 12 22 GL 8 8 1 /◄-- K 17 12 29 14 26 12
- 12 t/2' 27 22 28 13 14 26 GL 1 0 10 11,r· K 19 14 30 15 27 12
DL 1 5 15 !/2' 27 27 29 14 14 26 GL 1 2 12 3/8" K 22 17 32 17 28 12
GL 1 5 15 1 /2" K 27 19 36 21 34 14
DL 18 18 1 /2"' 27 32 31 14.5 14 26
DL 22 22 3/4- 32 36 33 1 6,5 16 32 GL 1 8 18 1 / '2." K 32 24 40 23,5 36 14
JL 22 22 3/4. 36 27 44 27.5 26 16 32
Dl 28
DL 35
DL 42
28
35
42
1·
1, 1 /4"
\. 1 /2
41
50
55
41
50
60
34
39
42
1 7,5
1 7.5
19
18
20
22
39
49
55
JL
JL
28
35
28
35
,·
! l /<t
41
50
36
41
47
56
30.5
34,5
30
34
18
20
39
49
JL 42 42 1 1 /'1." 60 50 63 40 39 22 55
os 6 6 1/4- 10 17 28 13 12 18
os 8 8 1 14·· rn 19 30 15 12 18 GS 6 6 114·· K 17 12 31 16 26 12 -
os 10 10 3/8" 22 22 31 15 12 22 GS 8 8 l/4" K 19 14 22 17 27 12
os 12 12 3/8" 22 24 33 17 12 22 GS 1 0 10 3/8" K 22 17 34 1 7.5 28 12
12 1/2" 27 24 34 1 7.5 14 26 GS 1 2 12 3/8" K 24 17 38 2LS 28 12
os 14 14 1/2"' 27 27 37 19 14 26 GS 1 4 14 112·· K 27 19 40 22 32 14
os 16 16 1 /2"' 27 30 37 1 8.S 14 26 GS 1 6
JS 20
16 1 /2.'" K 30 24 43
48
24,5 32 14
os 20 20 3/4� 32 36 42 20.5 16 32 20 31' 36 27 26.5 26 16 32
os 25 25 1· 41 46 47 23 18 39 JS 25 25 1· 46 36 54 30 30 18 39
OIN
2353
0 ex1
tube
Filetage
d, S2 s, L2 ,, 1, d:i
OIN
23�3
0 exl
tube s, s, L, 1,
NLL 1 18 K 12 9 21 95 17
NLL 1 /8 K 14 12
ELL 6 6 11 12 32 9
23 1 1 [1 20 ELL 8 8 14
12 35 12
NL
NL
6
8
6
8
• 18
1 /4
14
17
12
12
27
29
"
14
20
26
8
12
EL 6 6 " 14 39 10
EL 8 8 14 17 40
NL
"
10 10 1 /4 11
19 14 30 15 27 12 EL 10 10 17 19 42 13
NL
NL
12
15
12
15
3/8
1/2
22
27
1/
19
:i2
:l6 "
17 28
:l4 14
EL
EL
12
15
12
15
19
2•1
22
27
43
46
14
16
n
NL 18 18 1 12 K 32 24 40 :J6 14
PL 3/4
EL 1 8 18 27 32 48 16
22 27 36 •1•1 26 16 32 EL 22 22 32 36 52 20
PL 28 28 36 41 47 30 S 30 18 3\J
PL 35 35 EL 28 28 41 41 54 21
1 1 /4 41 50 S6 3◄ 5 34 20 49 EL 35 35 46 50 63 20
PL 42 42 1 1 1) 50 60 63 ,o 39 ?2 SS EL 42 ,12 55 60 66 21
NS
NS
6
8
6
8
1/4 K
1/4 K
1/
19
"
14
31
32
16
17
26 12
12
ES 6 6 14 17 45 16
" ES 8
27 8 17 19
:us 47 18
NS
NS
NS
10
14
10
12
14
K
3/8 K
1/2 K
72
2,1
27
17
17
19
34
38
40
1/5
21.5
22
,a
28
37
"
12
14
ES 1 0
ES 1 2
ES 1 4
10
12
14
10
22
22
24
49
51
17
19
24 27 57 22
NS lû 16 1 1' K 30 24 43 24 �l 32 14
flS ,o 20 ES 1 6 16 27 30 57 21
'.l/4 27 36 48 20 5 26 16 32 ES 20 20
PS ?:'! 25 32 36 66 23
36 46 54 30 30 18 39 ES 25 25 41 46 74 26
PS 30 30 1 1 /4 41 50 62 35 5 34 20 49 ES 30 30 46 50
PS 38 38 ! 1 /? so 60 22 41 39 22 55 ES 38 38 55 60
80
90
27
29
,, ' ,,
--
OIN 0 ext Filetage OIN 0 ex!
2353 tube d, s, S3 L2 L, 13 d3 2353 lube s, S3 L,
--
ABL 6 6
"'
t/8 « K 14 12 27 12 47 20 8 - KL 6 6 14 12 27 12
ABL 8 8 1 /4 K 17 12 29 14 55 26 12 KL 8 8 17 12 29 14
ABL 1 0 10 1 /4"' !< 19 14 30 15 57 27 12 KL 10 10 19 14 30 15
ABL 1 2 12 3/8"' K 22 17 32 17 60 28 12 'KL 12 12 22 17 32 ,17
ABL 1 5 15 1/2" 1( 27 19 36 21 70 34 14 - KL 15 15 27 19 36 21
BBL 28
BBL 35
28
35
, ..
1 1 14''
41
50
36
41
47
56
30:ô
34.5
77
90
30
34
18
20
39
49
K L 28
KL 35
28
35
41
50
36
41
47
56
30,5
34,5
BBL 42 42 1 1 12·· 60 50 63 40 102 39 22 55 KL 42 42 60 50 63 40
--
AGS 6 6 1 /4" K 17 12 31 16 57 26 12 - KS 6 6 17 (2 31 16
ABS 8 8 1 /4" K 19 14 32 17 59 27 12 - KS 8 8 19 14 32 17
ABS 1 0 10 3/8" 1( 22 17 34 1 7,5 62 28 12 KS 10 10 22 17 34 1 7,5
ABS 1 2 12 3/8" K 24 17 38 66 28 12 KS 12 12 24 17 38 21.5
2L5
ABS 1 4 14 1 /2" K 27 19 40 72 32 14 - KS 14 14 27 19 40 22
22
OIN
23!13
0 e,I
tube s, s, L2 17
OIN
2353
0 ext
tube s, S3 L2 ,,
QLL 6 6 12 g 21 95 ZLL 6 6 12 9 21 9.5
QLL 8 8 '4 12 23 1 15 ZLL 8 8 14 12 23 1 1 ,5
QL 6 6 14 ,2 27 12 ZL 6 6 14 12 27 12
QL 8 8 17 12 29 14 ZL 8 8 17 12 29 14
QL 10 10 19 14 30 15 ZL IO 10 19 14 30 15
OL 12 12 22 17 32 17 ZL 12 12 22 17 32 17
QL 15 IS 27 19 36 21 ZL 15 15 27 19 36 21
OL 1 8 •8 32 24 40 23 5 ZL 1 8 18 32 24 40 23,5
QL ·22 22 36 27 44 27 5 ZL 22 22 36 27 44 27,5
QL 28 28 4, 36 47 30 5 ZL 28 28 4' 36 47 30.5
OL 35 3[) 50 41 56 3◄ 5 ZL 35 35 50 41 56 34.5
OL 42 42 60 50 63 ◄O ZL 42 42 60 50 63 40
os 6 6 17 12 3' ,5 zs 6 6 17 12 31 16
as 8 B ,o 14 32 17 zs 8 8 19 14 32 17
"
as 10 10 22 17 34 17 5 zs 1 0 10 22 17 34 17,5
os 12 24 17 38 21 5 zs 1 2 12 24 17 38 21,5
QS 1 4 14 27 19 40 22 zs 1 4 14 27 19 40 22
10 43 ,. 5 zs 16 16 30 24 43 24,5
os 1 6 30 24
27 48 26,5
os 20 20 36 27 48 26 5 zs 20 20 36
25 zs 25 25 46 36 54 30
os 25 46 36 54 30
QS 30 30 50 41 62 355 zs 30 30 50 41 62 35.5
72 ◄I zs 38 38 60 50 72 41
os 38 38 60 50
OIN
2353
0 ext
tube S1 s, S4 l1 11 L3 ,, D
OIN
2353
0 ext
tube s, s, s, L2 ,, L, ,, ,, D d2
RL 6 6 17 14 17 22 7 42 27 14 UL 6 6 14 12 17 27 12 42 27 14 14 17
RL 8 8 19 17 19 23 8 42 27 16 UL 8 8 17 12 19 29 14 42 27 17 16 19
RL 1 0 10 22 19 22 25 10 43 28 18 UL 10 10 19 14 22 30 15 43 28 18 18 22
RL 1 2 12 24 22 24 25 10 44 29 20 UL 1 2 12 22 17 24 32 17 44 29 20 20 24
RL 1 5 15 27 27 30 27 12 46 31 24 UL ! 5 15 27 19 30 36 21 46 31 23 24 27
RS 6 6 19 17 19 27 12 44 29 16 us 6 6 17 12 19 31 16 44 29 17 16 19
RS 8 8 22 19 22 28 13 44 29 18 us 8 8 19 14 22 32 17 44 29 18 18 22
RS 10 10 22 22 24 31 14.5 46 29.5 20 us 1 0 10 22 17 24 34 1 7,5 46 29.5 20 20 24
RS 1 2 12 24 24 27 31 14.5 47 30.5 22 us 1 2 12 24 17 27 38 2 1 .5 47 30.5 21 22 27
RS 1 4 14 27 27 30 35 17 50 32 24 us 14 14 27 19 30 40 22 50 32 23 24 27
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PASSAG E DE CLOISON A SOUDER RACCORD BANJO,
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FILETAGE
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B S P CYLINDRIQUE
52
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YL 6 6 14 85 56 18
YL 8 8 17 85 56 20 6 18 14 19 19 15 30 Il 25 8
YL 10 10 19 87 58 22 8 22.5 17 24 24 17,5 32 14.5 33 12
Yl !2 12 22 87 58 25 10 22.5 19 24 24 1 8.5 33 14.5 33 12
YL 15 15 27 100 70 28 12 27 22 27 27 21.5 36 18 39 12
15 32 27 32 32 25 40 20 44 14
Yl !8 18 32 101 69 32
Y L 22 22 36 105 73 36
18 33 32 36 36 25,5 42 23 49 14
22 41 36 46 41 33 49 25,5 55,5 16
Yl 28 28 28 46 41 50 46 35,5 52 31 66 18
41 106 73 40
Yl 35 35 50 35 57 50 60 60 39.5 61 34 76 20
1 14 71 50 42 64 60 65
YL 42 42 60 70 44 67 40 86 22
115 70 60
YS 6 6 17 89 60 20
YS 8 8 19 89 60 22 6 1/4' 22.5 17 24 24 19.5 34 14.5 33 12
YS 1 0 10 22 91 59 25 8 1/4- 22.5 19 24 24 1 9,5 34 14,5 33 12
YS 12 12 24 91 59 28 10 3/8- 27 22 27 27 22 38 18 39 12
YS 14 14 27 107 72 30 12 3/8' 27 24 27 27 22 38 18 39 12
14 1 12·· 32 27 32 32 26 44 20 44 14
16 1 12"' 33 30 36 36 26.5 45 23 49 14
20 3/4' 41 36 46 41 32 54 25,5 55.5 16
YS 16 16 30 107 71 35
Y S 20 20 36 114 71 38
YS 25 25 46 1 20 72 45
25 46 46 50 46 35 59 31 66 18
YS 30 30 50 30 57 50 60 60 40.5 67 34 76 20
1 26 73 50 38 64 60 70 65
YS 38 38 60 45 76 40 86 22
1 33 72 60
Les huiles disponibles sur le marché ont une viscosi té appropriée pour les circuits
hydrauliques avec un flegré de viscosité allant de 3" à s • Engler (E" ) .
Il n'y a pas de relations mathématiques simples entre ces différents systèmes e t il est
pra tique de se référer au tableau suivant (tableau 7) ,
Ceci ne veut cependant pas dire que toutes les huiles de cette viscosité conviennent aux
équipements hydrauliques, certains additifs spéciaux sont en effet nécessaires pour donner à l'huile
les qualités voulues pour un travail donné .
Dans la pra tique, tous les fournisseurs d'huile ont une gamme d'huiles hydrauliques dans
laquelle on trouve l'huile convenant aux installations marines.
Ci-des sous , nous donnons une liste de plusieurs ma ,ques d'huiles de bonne quali té. Sur le
marché mondial, on peut en trouver d'autres . On devra demander des tableaux d'équivalences aux
fournisseurs.
13 . GENERALITES
Il existe de nombreux a p pareils hydrauliques pour faciliter le travail des pêcheurs . Il sont
principalement destinés à virer des orins, des lignes et des filets.
Ces engins é taient auparavant entraînés mécaniquement au moyen d'arbres, courroies, poulies,
etc. Aujourd'hui , les avantages certains de l'hydrauli. que étant reconnus, les vieux systèmes
mécaniques tendent à disparaî tre. Les principaux inconvénients des transmissi ons mécaniques sont
montrés dans la figure 6 1 .
Un autre moyen d'entraînement fréquemment utilisé est l'électricité . Ceci présente cependant
quelques problèmes par rapport à l'hydraulique. Les principaux inconvénients sont: l'encombrement
important des génératrices et des moteurs, la protection spéciale marine et enfin le prix (voir
figure 62) .
Un t roisième système qui peut encore être utilisé est le pneumatique, mais les puissances
transmises ne peuvent ê tre que faibles e t la compressibilité de l'air empêche toute précision dans
la commande des appareils .
Pour toutes ces raisons, l'hydraulique demeure le système idéal à bord des bateaux de pêche.
Les sys tèmes hydrauliques présentent de nombreux avantages sur les transmissions mécaniques de
puissance utilisées auparavant comme le montre la figure 6 1 .
(b) Les a p pareils - moteurs et vérins - qui convertissent la puissance en énergie mécanique peuvent
ê t re situés dans des endroi ts exposés sur le pont sans p rotec tion spéciale contre le temps, la
mer, etc,
(c) Il est facile de commander les équipements hydrauliques et donc simple de faire varier les
vitesses.
(d) Les coû ts d'installa tions sont compétitifs par rap po r t aux autres systèmes de transmission de
puissance sur les bateaux de pêche .
Con trairement aux idées reçues , l'hydraulique est relativement simple et l'installation à bord
des petits bateaux de pêche n'est pas compliqué e .
- 61 -
Tableau 7
.2
(J)
"O .Y.
�
0 ,_
0 0 Q)
.0
w
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Q) 0 C Q)
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E0 cSt
00 200 000
0� �I����:
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� !000000� >-200000 •
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�- 500000� 100000
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SAE
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= SAE
40
SAE
30
S AE
20
20W
10W
}SW
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. . r1TITifl,crrr1T
1 .rnt
. . Tf
. ,TTTTm1
. . . -nTTTT
. . crnctrmrt-m.ni'nnti
Température ° C .....,. · 1 5 -10 - 5 o + 5 + 1 0 1 5 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 10 75 80 85 90 95 100
° F -o 10 20 30 <10 s'o Go
1
10 80
1
90 100 1'10 120 130 i4o iso 160 170 1àci j90 200 210
- 62 -
Tableau 8
Viscosité à 50 ° : 4 ° Engler
AGIP Arnica 40
BP Hydraulique TP 46
COFRAN Equifluid TT
ELF/ANTAR Hydrelf 46
ESSO Univis HP 46
FINA Hydran HW 46
FUCHS Renogear Hydra
HAFA Stadidop P
IGOL Ticma fluid No. 4
LABO Megalub RT 38
MOBIL Mobilfluid 425
SHELL Tellus T 46
UNIL Unifluid Luob 804
VEEDOL Veedol Hydraulic 50
YACCO Yacco Super Transhyd 400
,,
Les moteurs électriques sont , ,
'
encombrants, chers et demandent "
une protection spéciale , ,
O n p e ut obtenir des variat ions de vitesse bien plus précises que au moyen de rhéostats
électriques .
Les systèmes sont étanches et fermés et peuvent donc travailler dans des endroits exposés dans
les conditions les plus dures.
En utilisant l'huile pour transmettre la puissance, les circuits hydrauliques entretiennent une
autolubrification qui diminue ainsi l'usure au minimum et réduit le nombre de pannes. L'efficacité
mécanique des pompes et moteurs est maintenue de ce fait à 90 % . Les appareils hydrauliques de
mo ye nnes et hautes pressions sont relativement petits et légers par rapport aux puissances
utilisée s . L e ur utilisation est particuli èrement intéressante à bord des petits bateaux où
l'économie de poids est de première importance dans les appareils de pont et les autres équipements
qui peuvent affecter l a stabilité du navire . On peut d ire finalement que l'utilisation de
transmissions hydrauliques apporte une meilleure sécurité au travail de l'équipage . Les anciens
systèmes à chaînes et courroies étaient souvent la cause d'accidents du travail.
L ' a vantage le plus important sans doute est l'absence de l'entretien sur les systèmes
hydrauliques. L'entretien dans un système correctement installé se limite aux changements' réguliers
des filtres et à l'inspection régulière du circuit pour la détection d'une fuite éventuelle (voir
entretien dans la Partie 5, section 24) .
Un inconvénient qui pose toujours problème au propriétaire d'un bateau est le prix de
l'installation hydraulique par rapport au système mécanique. Les avantages habituellement
contrebalancent la question du prix et de plus, en s'habituant à l'hydraulique, l'utilisateur ne
veut même plus entendre parler du vieux système mécanique .
Les principaux problèmes rencontrés dans l'hydraulique apparaissent dans les prem1eres heures
d'utilisation et proviennent généralement d'erreurs ou de négligences au montage (voir Partie 5,
section 23) .
64 -
Les autres inconvénients sont dus aux propriétés inhérentes à l ' huile elle- même.
Danger d ' incendie: les huiles utilisées sont généralement d ' origine minérale donc
inflammables. Une petite fuite sous pression peut vaporiser de l ' huile et celle- ci au
contact d ' une flamme ou d' une source de chaleur peut s ' enflammer ou provoquer une explosion,
P e rte de charge: la friction de l ' h uile dans les canalisations ou les clapets de
l ' installation crée une perte de puissance. On doit tenir compte de ce phénomène dans le
calcul de l ' installation.
Air dans l ' huile: si à la mise en route, on constate une présence d' air dans le circuit, il
est nécessaire de purger le circuit et d ' éliminer l ' air (voir Partie 5 , section 23).
L ' huile hydraulique peut contenir jusqu ' à 5 % d'air en suspension. Cet air en se mélangeant à
l ' huile crée une émulsion. On dispose d ' additifs pour réduire cet effet. La présence d ' air dans un
circuit crée des problèmes tels que vibrations, coups de bélier, bruits, etc. La fermeture rapide
d ' un clapet peut aussi provoquer des coups de bélier que l ' on ne doit pas attribuer à la présence
d' air dans le circuit.
14. VIREURS
Appelés vireurs ou haleurs, leur fonction de principe est de haler des filets bien que certains
soient capables de relever casiers, palangres ou lignes sans subir de modifications.
Il e xiste de nombreux modèles, chaque fabricant donnant à son équipement un aspect différent ou
quelques points particuliers. Le principe de fonctionnement demeure cependant le même. La gamme
des tailles, couvrant aussi bien l ' équipement des petits bateaux que les grands navires comme les
thoniers océaniques, est très étendue.
Suivant leur usage, les vireurs peuvent être divisés en deux catégories:
vireurs fixes
vireurs suspendus
Ces vireurs sont normalement placés près de la lisse du bateau et virent le filet par friction.
La plupart comprennent un tambour recouvert de caoutchouc tournant sur des paliers situés dans les
joues ou flasques qui empêchent par ailleurs le glissement du filet hors du tambour. Ce type de
vireur est surtout utilisé pour tous les modèles de filets maillants (figures 63 et 64) mais
seulement sur les petits bateaux pêchant au filet flottant ou au filet de fond dans des eaux peu
profondes. Bien que ces v.ireurs puissent avoir une traction allant jusqu ' à 500 kgf, le filet
commence à glisser dès que la traction atteint 150 à 160 kgf.
Ce type de vireur est généralement situé à l ' étrave à babord ou à tribord. Quand le vireur
hisse le filet, l ' étrave se met automatiquement dans la direction du filet. Le socle du vireur doit
donc pouvoir tourner pour permettre également une certaine auto- orientation du tambour vers le
f ilet. La plupart de ces vireurs comportent des flasques vireligne pour relever casiers ou
palangres.
Si le bateau est plus grand et pêche au filet maillant dans des eaux plus profondes, il
utilisera un vireur différent avec une plus grande surface de friction. Voir figure 65 où les deux
rouleaux sont motor isés.
L e s vireurs ou powerblocks des figures précédentes donnent une idée de leur fonctionnement.
Par ailleurs, il existe une énorme quantité de modèles variés adaptés aux différents types de filets
et de palangres.
En Europe, les systèmes japonais pour filets maillants sont peu connus bien qu ' il existe un
marché intérieur relativement important pour ce type d ' équipement. Les japonais utilisent des
vireurs construits à partir de ballons en caoutchouc qui suivant le modèle sont suspendus ou fixés
au pont.
Les vireurs de palangres, excepté les plus simples, sont d ' une grande complexité et couvrent
une grande partie du pont et certains navires sont spécialement adaptés à un type particulier
d ' équipement.
- 65 -
700
250 1- 1 80 : 1
�-----------
300 x 250 , 1
H E 1 50 1 50 40 70 13.5 O M P 1 60 3
NOTE : l e s deux modèles ont l es mêmes dimensi ons et se u l s les moteurs d ifférent.
Figure 63 Virefilet
Le système le plus é tudié est l'" Autoline" de Mustad en Norvège. Le "Turboline" de Bjorshol
(figure 69) est également fort complexe. Grâce à ces équipements, la demande en main-d'oeuvre à
bord est minimale du fait que toutes l e s o pérations y compris le boettage de s hame çons sont
entièrement automatiques.
C e s systèmes présentent l'inconvénient d'être prévus pour un seul type de ligne, d'hameçons et
de pêche. De ce f ait, ces systèmes manquent de souplesse et ne peuvent être utilisés dans des zones
où les espèces capturées sont variées.
Le " G angbaiter" du Canadien Nordico est aussi semi automatique, mais présente la faculté
d'utiliser divers types d'hameçons ou de lignes.
MARCO aux Etats-Unis d'Amérique a également lancé un système pour palangre, mais il n'est pas
encore bien connu en Europe.
- 66 -
A
B
A B C D E
HC 250 330 220 250 1 50 610
HC 400 520 280 325 1 75 830
Parmi les systèmes automatiques ou semi automa t iques pour palangres, les plus adaptables et les
moins chers sont les modèles à agrafes mobi les. Les hameçons et avançons son_t at tachés à l'agrafe
qui vient se prendre sur la l i gne maî tresse. Ce système complété par un tambour de relevage e t une
mach ine à boetter à la volée consti tue un système souple à pri x raisonnable ( fi gures 66, 67 e t 68 ) .
Le v i reur triplex peut aussi être considéré comme un vireur f i xe. Il consiste en trois
rouleaux couverts de caoutchouc montés sur un socle basculant fixé lui-même au pont près de la
l i sse . Il est ut i l isé pour virer des sennes et des chaluts pélagiques ( fi gure 7 0) .
- 67 -
500
IÎri-
1 �1 de caoutchouc cannele
Rouleoux coumts ,
r
1Sl
0
0
0
1 \\
0
Orienta ble
'� ,
L �
- -, - - -
'
1
1
'
-$-i
0 1
0
LO
1. 600
Il est cependant nécessaire d'installer un autre vireur ou powerblock pour lever le f ilet en
hauteur et le transférer vers la plateforme arrière pour stockage .
Bien que les triplex soient chers, ils s'avèrent très utiles pour travailler par mer forte,
14 . 2 Vireurs suspendus
Le vireur suspendu le plus répandu sur les senneurs appelé " Powerblock" fut d ' abord utilisé aux
Etats- Unis d'Amérique dans les années 50. Il est mondialement connu aujourd'hui . Son principal
atout est sa simplicité,
D a n s le passé, ils étaient suspendus aux mâts de charge des bateau x . Aujourd ' hui avec
l'adoption des grues hydrauliques à bord des bateaux de pêche, les powerblocks y sont souvent
accrochés . Un des avantages réside dans la facilité de monter et d'enlever l'appareil suivant les
besoins .
Les powerblocks travaillent uniquement par friction; pour cela, ils sont munis d'un tambour
tournant caoutchouté . Plus la surface en contact avec le filet est grande et plus le powerblock est
efficace. De ce fait, plus le powerblock est p endu haut, et plus l'angle de contact entre le
- 7 () -
tambour et le filet est fe rmf . L'inverse se p r od uit si le powe rhlock est suspendu bas. Ainsi l e
powe rblock doit travaille r a une hauteur qui � la fois ne compromette ni la stabilité d u bateau ni
1 'e f ficacité d e relevage d u f i let pa r un � r op grand glissement du filet su r l a bobine.
0
LO
tO
r0
0
0 O'.)
LO N
tO N
N
0
O'.)
N
La figure 7 2 montre un powerblock d e type ouve rt . Le type f e rmé peut être de même taille et
avoir les mêmes d imensions mais il est fe rmé dans le haut ( voir fi �ure 7 3) .
1 5• GUINDEAUX
Les guin deaux sont utilis 0 s a bord pour les opé r ati ons d 'amarrage et de relevage d'ancre. On
utilise les guindeaux sur les petits bateaux d e pêche. D'autres moyens sont géné ralement utilisés
t e ls que t r e uils ou autres é qu ip e ments d e p on t . Sur l e s bate aux p lus g ros, l e s socié tés d e
classi f i cation exigent un gu indeau sp8cial pour l'ancre .
Les guindeaux hyd r auliques présentent l'avantage d'une instal lation relativement simple et d e
manoeuvre r sans probl�me s d e sécurité?. Leur puissance peut également être utilis0e a d'autres
usag es a bo r d . Un g uindeau consiste e n un axe ho rizont a l sur lequ e l sont monté s un ou d eux
ba rbotins pour la chaîne, une ou d eux poupées pour les opé rations d'ama r rage ou parf ois au lieu des
barbotins un tambour pour un câble utilisé au lieu d'une chaîne. Dans ce cas, on doit utiliser une
longueur de chaîne entre l'ancre et le câb le.
La comman de d u guindeau, s'il est hyd raulique, doit être sur l'appar eil lui-même . Pour
pe rmettre des op é r ations d'ama r rage indépendante s de l'ancre , on doit d isposer d'un embrayage
séparant les ba rbotins des poupées. On d ispose de f re ins pour bloque r les barbotins ou le tambour
mentionné plus haut. La sécurité étant trôs importante, des ver rouillages de chaînes sont p révus
pour les mainteni r en place ( f igure 74) .
16.l Treuils
L' e n g in essentiel sur le pont d 'un bateau d e pêche est le treuil pour vir e r les câbles.
Pratiquement tous les bateaux, sauf les plus petits, ont un ou plusieurs treuils à bord. Ceux-ci
peuvent être de dif fé rents types suivant les méthod es de pêche.
- 71 -
Le plus simple de tous est le cabestan (figure 75) qui peut avoir une, deux ou trois poupées
suivant les méthodes de pêche.
Un treuil un tant soit peu complexe, dispose de une ou plusieurs bobines ou tambours sur
lesquels les câbles sont enroulés et emmagasi nes. La complexité augmente quand les tambours sont
équipés de freins, embrayages, guides funes et commandes à distance (figure 7 6).
U n treuil à plusieurs bobines peut être utilisé pour une senne ou un chalut. Il dispose
normalement d'un réducteur central entraîné par un moteur hydraulique, d'une bobine de chaque côté
du réducteur et d'une poupée à chaque extrémité de l'arbre.
Chaque bobine peut être débrayée et freinée indépendamment l'une de l'autre et chaque bobine
sera é quipé e d' un guide fune. Le treuil peut avoir son r�ducteur sur un des côtés permettant le
montage des bobines côte à côte parallèlement comme sur les senneurs. Ceci est fait pour réduire la
distance entre les centres des bobines afin que les potences portant les poulies n'atteignent pas
des dimensions excessives (figure 77).
On a aussi des treuils de sennes avec des bobines parallèles au lieu de les avoir disposées en
ligne. Ces treuils sont appelés treuils combinés et sont utilisés sur des bateaux de 30 m LHT ou
moins où l'espace est très réduit. On peut pêcher indifféremment à la senne ou au chalut en
utilisant ce type de treuil (figure 78).
Ce manuel étant destiné aux petits bateaux de pêche (inférieurs à 30 m LHT) l'étude des treuils
à bobines multiples utilisé s sur les gros chalutiers et les thoniers océaniques ne sera pas abordée
ici.
La figure 7 9 montre les méthodes d'utilisation des treuils combinés pour la senne et le chalut.
- 72 -
LL
TRACTION VITESSE
A B C D E F G
kg f m/min.
Dans ce cas , les guides câbles sont entraînés par _ un système de pignon-crémaillère dans le sens
voulu pour un stockage aussi égal que possible sur la bobine. Le pignon est tourné par un volant
aux mains d'un opérateur , On peut réaliser la même opération au moyen d'une tige filetée parallèle
au tambour. Il est nécessaire dans ce cas d'avoir deux volants disposés de chaque côté du treuil
pour déplacer le guide câble suivant les besoins.
Dans les deux cas , la précision du stockage des câbles sur les bobines dépend entièrement de
l'opérateur.
Le principe du guide fune automatique est le même que celui du système manuel décrit ci-dessus.
La différence réside dans le fait que le guide câble est entraîné mécaniquement. Ce mouvement
- 73 -
0
0
ro
0
0
N
0
0
tj"
410
580
·1
~ 800
0
0
I"--
1 325 750
Guindeau
- 74 -
(.)
8
1- --1
Traction Vitesse
B C D E G H
kgf m /m i n
Figure 7 5 Cabestan
latéral est synchronisé> avec la vitesse de la bobine , ce qui entraîne un enroulement du câble
presque parfait surto ut si la synchronisation a é té bien calcul é e .
Il existe différents systèmes guide câble . L e plus connu et le plus utilisé consiste en un
arbre à filetage s croisés ou inversés dans lesquels glisse un doigt en bro n z e . Ce doigt est tenu
dans un b oitier qui g l isse d ' un bout à l ' autre de l ' arbre en é tant entraîné et g uidé par le doigt en
bronze . Les r ouleaux guides câh les sont montés sur le boitier .
Treuils sc indés
L ' utilisation des transmissions hydrauliques permet de p l acer les treuils aux meilleurs
endroits pour leur utilisatio n . Ainsi a u lieu d ' utiliser u n seul gros treuil , o n peut m o nter deux
treuils sfparés , un pour chacune des funes d u chalut . Ce ty pe de treuil est principalement utilisé
sur les chalutiers à pêche arri�re sur lesquels les parcours de funes sont courts , permettant ainsi
aux poulies de po rt ique de travail ler sous un meilleur angle .
C haque treui 1 ayant son propre moteur , ceci pose un probl�me de synchronisatio n . Une des
solutions consiste à utiliser un e pompe double à dé bits égaux o u deux pompes à dé bits é gaux sur un
réd ucteur . Il existe d'autres systèmes comp lexes , mais ils ne sont pas utilisés sur les petits
bateaux .
- 75 -
(.)
A
E
Ces treuils peuvent avoir des commandes directes, surtout si embrayages et freins sont manuels
ou des commandes à distance, généralement à la passerelle, au cas où freins et embrayages sont
hydrauliques. La figure 80 montre un treuil scindé, l'autre serait symétrique .
Treuil crevettier
Dans les p ays tropicaux, la pêche à la crevette est pratiqu�e par de petits chalutiers équipés
habituellement de deux tangons et de filets. A l'extrémité de chaque tangon ( environ 9 m de long
suivant le type de bateau) est fixée une poulie par laquelle passe le cable du chalut . De ce fait,
on a besoin d'un treuil à deux tambours parallèles comme dans le treuil combiné décrit plus haut,
Cet appareil convient parfaitement pour ce type de pêche (figure 82) ,
Considérant que l a présence d e crevettes sur le fond est difficile à détecter par les moyens
électroniques, on utilise un troisième filet appelé chalut test, beaucoup plus petit que les filets
principaux. Les chaluts test sont filés et virés toutes les 10- 1 5 minutes alors que les filets
principaux sont en service sur le fond. De cette façon, on peut évaluer avec une certaine précision
les quantités et variétés de crevettes prises dans le trait de chalut .
Dans le passé quand la plupart des transmissions étaient mécaniques, le treuil avait une
troisième bobine qui était utilisée pour le chalut test . Actuellement, grâce à la souplesse
apportée par l'hydraulique, la troisième bobine peut être un élément indépendant situé à 1' endroit
qui lui convient le mieux (figure 8 1 ).
76 -
600
0
0
CO
\ . 2 2 20
2770
T r e u i ls auxi l iai r es
S u r l e s b a t eaux de p ê c he impo r tants , l ' aut omat isat ion du t rava i l de pont est l ' un d es p re m i e r s
souc i s . Dans ce but , on u t i l ise d e s t r e u i ls auxi l iai res p o u r d i f f é r ents usag e s : palans , mat s d e
charge , c u l s de chal u t s , e t c .
F r e ins hy d ra u l i ques
Sur l es bateaux d e pêche in f é r i eurs à 30 m LHT , l es f r e i ns hyd raul iques so n t const i t ués d ' un
vé r i n s e r rant une bande de E r e i n su r un tamb o u r . I l p e u t éga l ement y avo i r une c ommande à distanc e .
S u r u n équ l p ement p l us simp l e , l e f re i n à band e p e u t ê t r e mano euvré manue l l eme n t à l 'a i d e d ' un
volan t e t d ' une t i ge f i l e t é e .
16 . 2 E n r ouleurs
S u r l es cha l u t i e r s , ap rès avo i r r e l evé l es f unes e t les panneaux , les b ras son t ac c rochés aux
bobines aux i l ia i r es des t r e u i ls ou à un e n r o u l e u r du t y pe mon t r é f igure 8 5 ,
- 77 -
0
0
ID
2500
\
\
/
//
'/./
S e n ne Chalut
(.)
A
E
Force
de Vitesse Capacité
traction maxi
�
A B C D D' E F G H
*
1
kgf m/min m
750 10 1 500
1000 1000 1000 650 240 1 200 1 200 650
1000 10 1 500
250 250
1 500 12 2000
1 500 1400 1 300 1 000 273 1600 1 700 700
2000 14 2000
2500 16 2500
5000 18 2500
1200 300
320 330 6000 22 2300
1893 1 660 1 800 2330 2 1 10 1000
8000 22 2300
2260 1 780 1800 1 300 324 2800 2600 1 100 9000 24 2500
Les bateaux de moins de 30 m LHT n'ont pas généralement de rampe arriere . Quand le corps du
chalut flotte, les câbles de l'enrouleur sont enroulés sur la bobine suivis des ailes du cha lut. A
ce moment, le cul de chalut est h issé � bord au moyen d'une grue, d'un cabestan, d'un treuil, etc.
Il est vidé de sa prise et f i l § pour un nouveau trait. Les chaluts ne sont stockés compl�tement sur
l'enrouleur qu'en fin de marée ou pour un changement de chalut ,
Dans le cas de méthodes variées de chalutage, chalutage de fond, chalutage semi - pélagique, on
utilise deux ou parfois trois bobines pour d isposer d ifférents types de chaluts â bord ,
Il exi ste différents types d'enrouleurs, certains ont de s s6parations latérales, des fentes
pour permettre le passage des ailes.
D'autre s ont ries décrochements sur le fût pour les ailes comme le montre la figure 85 . On
trouve également un troisiilme type mo-\ns fréq uent, mais plus fonctionnel <lu fait que la bobine est
séparée en deux moitiés q u i peuvent trava iller ensemble ou séparément ,
79 -
IÏ
Il
11
11
Il 0 l{)
0
l{)
l{)
!::: l{)
0
830
On utilise également des enrouleurs pour d'autres types de pêche que le chalut, pour la senne
(utilisés sur la côte ouest des Etats-Unis) pour le f ilet maillant de surface (côte ouest des Etats
Unis également) '.
Un des équipements les plus utilisés quotidiennement par les grands thoniers senneurs est le
rouleau de lisse. Utilisé à' l'origine uniquement sur les plus grands, il est progressivement adopté
sur les petits senneurs.
Les rouleaux sont en acier recouverts de caoutchouc, de 2 m de long environ. Deux ou trois de
ces rouleaux sont réunis sur un arbre avec des paliers intermédiaires. L'ensemble est entraîné à
une extrémité par un moteur hydraulique muni d'un réducteur. L'appareil est monté sur la lisse à
l'endroit où le f ilet est manoeuvré.
Ce rouleau est surtout utilisé pour "libérer" le filet, c'est-à-dire pour remonter à bord une
large portion du filet et concentrer le poisson dans la poche du f ilet.
L e s pompes hydrauliques peuvent être entraînées par des petits moteurs thermiques, des moteurs
électriques ou comme sur la plupart des petits bateaux de pêche par le moteur principal.
L'arbre spécial qui sort du moteur principal pour entraîner la pompe est appelé prise de force
et par extension, un ensemble complet comprenant: poulies/flasques, embrayages, réducteur et pompe
est également appelé prise de force (figure 87).
La pompe sur un petit bateau de pêche est en général entraînée par 1'arbre principal sur
l'avant du moteur du bateau. L'arbre du moteur est alors équipé d'une bride ou d'une poulie pour
entraînement par courroie.
Les entra î nements par poulies permettent un certain réglage de la vitesse. Cependant, si on a
un moteur lent, un multiplicateur peut être nécessaire pour entraîner la pompe à la vitesse requise.
Ce multiplicateur serait placé entre l'embrayage et l'accouplement de la pompe.
- 80 -
IJ... (.!)
Vitesse
Traction maxi Capacité
0
B C D D' E F G H 1
kg f m/min m *
650
0 l{)
0 l{)
U) I'/)
1 11
l$l 1
l$l 1
1 Il
11 11
Il Il
11 11
:1 11
11 11
11 1
1 1 11
l
:1 j
1- 1 32 5
-1
Figure 83 Treuil de cul de chalut
400
0 0
� 1---+tltt+if
l{)
<:;!"
& &
Sauf sur les petites pompes de 4-5 ch comme celles de la barre hydraulique, il n'est pas
recommandé d'utiliser de s poulies à gorges. Dans le cas où il n'y a pas d'autre solution, on
utilisera un entraînement par courroies comme celui montré figure 87 (voir figures 88 et 89).
On trouve actuellement de très petites pompes hydrauliques pour les moteurs hors bord . Les
installations se montent au-dessus du moteur directement sur le volant et sont entraînées par simple
ac couplement. Ce systè me perme t d'utiliser de s vireurs hydrauliques sur de petits bateaux
uniquement équipés de moteurs hors bord. Le problème principal provient du fait que l'on débranche
les flexibles hydrauliques pour enlever les moteurs ii. chaque marée et que, si on n'y fait pas
parfaitement attention, le sable s'introduit dans le circuit par les raccords rapides et abîme très
rapidement pompe et moteur hydrauliques.
- 82 -
C 8 C
0
----1-- _____ g ___.._�0 _a -- .U-J""'---1-
SI SI SI
Lisse
Pal i er i ntermédiaire
Réducteur
Moteur hydrau l ique
550
\.
Figure 87
450
Les bateaux de pêche devenant plus importants, il s ' est avéré nécessaire d ' adopter de nouveaux
systèmes pour les barrer.
L ' appareil à gouverner a évolué de l ' aviron à la barre manuelle, puis à la roue avec barre à
drosses et finalement à l a barre hydraulique sur laquelle on peut également monter un pilote
automatique.
Colonne de barre
L a colonne de barre est située dans l a passerelle ou timonerie et se compose d ' un carter
métallique contenant une pompe hydraulique dont l ' arbre est également l ' axe de l a roue de manoeuvre.
- 84 -
La pompe est normalement du type à pistons axiaux à cause de son efficacité en comparaison des
autres types de pompes. On utilise parf ois cependant des pompes à engrenage.
Certains mod èles de pompes peuvent avoir un réservoir incorporé. Si le réservoir n'est pas
incorporé à la pompe, il peut être inclus dans la colonne (figure 9 1) .
Ces réce pteurs peuvent être très variés: un seul ver1n, deux ver1ns , pignon crémaillère,
vérins à simple ou double ef fet, etc. Les systèmes les plus utilisés sur les petits bateaux à cause
- 85 -
de leur simplicité et leur bas prix sont soit à un ou deux vérins à double action . Sur les bateaux
plus petits, on utilise des systèmes à un seul vérin.
Ce vérin est à tige traversante, De ce fait, le volume d'huile est le même de chaque côté du
piston quand celui-ci est au milieu du vérin.
Ceci implique un nombre de tours identique de la roue pour orienter le bateau d'un même angle à
tribord et à babord (figure 92) .
Sur de plus gros bateaux, le récepteur comporte deux vérins en parallèle et leurs liaisons
hydrauliques sont croisées pour établir leur compensation (figure 93) .
Récepteur
Colonne
Vérin
hydraulique
MANUEL
ASS I STE
Pompe
hydraulique
ELECTR IQUE
M o teur
électr ique
Soupape
Pompe
hydraulique
Le diamôtre des vérins augmente avec la taille des bateaux et la puissance du moteur principal.
On d is p ose de f ormules compliquées pour calculer le couple des gouvernails. Ci - dessous, nous
donnons quelques indications où nous avons inclus des facteurs de sé curité (tableau 9) .
On monte de s vannes by-pass sur tous les syst2mes de barres hydrauliques pour permettre la
commande en barre f ranche en cas d'urgence.
Sur certains grands bateaux, on monte des doubles clapets anti-retour pilotés afin d'éviter que
les ef forts excessifs sur le safran ne réagissent sur la roue de manoeuvre, ce qui pourrait être
dangereux pour l'homme de barre. Dans la pratique, ceci se produi t très rarement.
- 87 -
Tableau 9
l/
Coup 1 e exige� en tete
- de mec
' he-
8 40 30
12 160 200
18 300 700
24 350 1 100
30 800 1 500
Dans ce système, on incorpore une pompe hydraulique. Entrainée par le moteur principal ou par.
un moteur auxiliaire, elle fournit une puissance qui diminue l'effort nécessaire à la manoeuvre de
la roue de barre (voir également paragraphe 19. 2) . Pour des raisons de simplification, prix et
parfois par manque de place, la pompe est accouplée directement au moteur principal et ne fonctionne
que lorsque le moteur est en marche. Ce système n'est pas pratiqué si la gamme de vitesse (tr/min)
du moteur est très étendue. En effet, si le moteur tourne à bas régime, on ne dispose que d'une
faible puissance pour gouverner. Inversement, si le régime du moteur est élevé, le volume d'huile
pompé est important créant des vibrations et un échauffement du circuit.
Avec une centrale électro-hydraulique indépendante, le problème est résolu, mais avec un coût
plus élevé et une pert e de place. Ceci peut également être une autre cause de panne.
L 'appareil à gouverner décrit ci-dessus peut être équipé d'une électrovanne montée dans le
circuit de pompe de sorte que par une commande à distance, l'huile peut être dirigée directement
vers les vérins sans passer par la pompe. L' électrovanne ainsi utilisée est appelée vanne à
réaction rapide et est utilisée dans les manoeuvres de senne et d'accostage (figure 90).
A cette vanne, on peut relier le pilote automatique qui est utilisé pour gouverner le bateau
faisant route pour la pêche, Le pilote automatique est réglé de façon que, lorsque la course du
bateau s'écarte d'un certain nombre de degrés d'une route déterminée (+ 1 ° par exemple) à tribord ou
babord, un signal soit envoyé à un relai électrique qui à son tour agit sur l'électrovanne, Ceci
envoie l'huile aux vérins pendant le temps nécessaire à la correction de la route du bateau.
Les appareils consistent en des tube s horizontaux t raversant l'étrave ou l'arrière du bateau,
Des hélices entraînées par des moteurs hydrauliques sont logées dans ces tubes, Le diamètre du tube
est très légèrement supérieur à celui de l'hélice et le moteur est parfaitement réversible pour
permettre la poussée dans les deux sens.
La figure 94 montre un senneur de type nordique avec propulseur d'étrave et propulseur arrière.
- 88 -
19. 1 Grues
Il est tout à fait normal aujourd'hui de voir des grues hydrauliques à bord des bateaux de
pêche . Ces grues sont d'un modèle semblable à celles utilisées sur les camions. Elles se replient
quand elles ne sont pas en service . La principale différence tient au fait que les grues utilisées
à bord sont marinisées . La marinisation consiste en un traitement de l'acier contre la corrosion,
en chromage supplémentaire des tiges de vérins ou en l'utilisation de tiges de vérins en acier
inoxydable et dans l'emploi des matériaux résistant à la co rrosion là où c'est nécessaire
(figure 95).
On utilise des grues à bord pour différents usages comme la manoeuvre des powerblocks, le
chargement et le déchargement du poisson, des filets, du skiff, etc . (voir figure 96 pour les
caractéristiques des modèles de grues utilisées couramment sur les petits bateaux) .
On peut se procurer des grues spéciales pour la marine, mais leur prix est élevé du fait des
matériaux utilisés et de leur fabrication en petites séries.
L e s bateaux de pêche inférieurs à 30 m LHT disposant de peu de place à bord, il est courant
d'entraîner les pompes hydrauliques par le moteur principal. On utilise également des moteurs
électriques alimentés par des génératrices entraînées par des moteurs auxiliaires ou par l' arbre
d'hélice du bateau.
Il est rare de trouver des centrales électro-hydrauliques sur les petits bateaux de pêche, mais
il peut être utile d'avoir une idée sur leur construction et leur usage .
Une centrale comprend essentiellement un moteur électrique entraînant une pompe hydraulique par
un accouplement logé dans une cloche. La pompe est située à l'intérieur d'un réservoir contenant
l'huile hydraulique et servant de socle au groupe de pompe. Le réservoir est équipé de filtres,
niveau, reniflard et habituellement d'une soupape de sOreté (figure 97a) .
Force: en hydràulique, c ' est la poussée totale développée par 1 ' action du liquide sur une
surface ou la poussée multipliée par l ' aire de la surface.
F = P x S
Dans le système ISO, l ' unité de force est le Newton (N ) mais en hydraulique, on utilise surtout
le Decane wton (daN) . Le Newton remplace l ' ancienne unité de force, le kilogramme-force (kgf). Le
Decane wton est sensiblement égal à l ' ancien kgf.
Pression: la pression est la force par rapport à l ' unité de surface ou la poussée exercée par
le liquide sur l ' unité de surface. Soit l ' unité de force le Ne wton (N ) et la surface en mètres
carrés (m' ) nous pouvons déterminer la pression en Pascal (Pa) soit:
Pa = :, ceci cependant donne une très petite unité qui complique les calculs.
On utilise donc le bar qui vaut 100 000 Pascals. On a donc: 100 000 Pa 1 bar daN
cm 2
ces trois dernières unités sont actuellement d ' un usage courant dans les applications hydrauliques.
Que la pompe soit g rande ou petite en taille n ' a aucune influence sur la pression. La pression
- 90 -
C I N E M ATI Q U E
6,00
5,00
4,00
3,00
2 ,00
1 ,00
5,00 m
D I A G R A M M E DE CHARGE
0 1 ,00 2,00 3,30 4,30 m
D 1 750
D 1000 BOO kg
Pression de travail 140 kg/cm2 140 kg/cm 2 140 kg/cm2 140 kg/cm 2
Treuil hydraulique du câ ble
25 x 2 m 50 m 50 m 50 m
Capacité 0 1 0 mm
V itesse d ' enroulement 25 m/min 25 m /min 25 m /min 25 m/min
OPTIO N S :
Partie métallique galvanisée à chaud
Tiges de vér i ns e n acier ino xydable
dépend de la quantité de fo rce exercée dans la canalisation de refoulement de la pompe pour f reiner
l'huile sortant de la pompe. Plus cette force sera grande et plus elle produira de p ression , De ce
rapport entre pression et force, on peut déduire que plus la p ression de travail sera élevée et
plus une machine fournira de force ou de puissance.
Dans un livre ou un catalogue d'o rigine américaine ou anglaise, la pression est souvent donnée
en PSI ou Pound per Square Inch (livre par pouce ca r ré).
lbf
1 PSI = = 0, 0689 bar et 1 bar 14, 5 1 PSI
in 2
Exemple: quelle est la p ression nécessaire à un vérin de 80 cm ' pour lever une charge de
1 200 kgf?
F 1 200
= � 15 � � 15 bar
S 80 cm '
p
Travail: le travail est la force en déplacement , L'unité de travail est le joule (J) et donc
Exemple: un piston déplace une charge de 1 500 N de 0, 5 m. Quel est le travail réalisé?
J = 1 500 X 0, 5 = 750 J
Travail
P = l ' l'unité de travail étant le joule (J) et l'unité de temps la seconde (s).
temps t
Joule (J)
La formule est: = Watt (W) qui est l'unité de puissance.
seconde (s)
Cependant l'unité la plus utilisée est le kilowatt qui vaut 1 000 watts ,
1 ch = 735, 5 w � o , 7 36 kW
Couple, moment: le couple consiste en deux fo rces égales, parallèles entre elles et agissant
dans des directions opposées perpendiculaires à une ligne entre elles et équidistantes du point
central de cette ligne. Il est semblable en réalité au volant d'une voiture où les bras exercent
des forces opposées et parallèles sur les côtés opposés du volant pour créer le mouvement.
On peut enc o re dire que le couple est égal au produit de la force ou charge multiplié par le
rayon comme le montre la figure 99.
Le moment d'une for ce ou couple s'exprime en Newton x mètre (Nm) mais l'unité la plus utilisée
est le Decanewton x mètre (daNm) qui est à peu près égal au kilogrammètre ou kilogramme-force-mètre.
Débit: le débit d'une pompe est la quantité ou le volume d'huile fourni par une pompe dans une
uni tédetemps donnée. Si l'unité de capacité est le litre, et l'unité de temps est la minute, la
capacité de la pompe ser a exprimée en litre par minute.
Les fabricants indiquent généralement la capacité d'une pompe en centimètre cube pa r tou r ,
L a taille d e l a pompe et le volume du débit ont une influence directe sur la vitesse e t la
marche d'un vérin ou d'un moteur. Si par exemple, une pompe alimente un vérin, le mouvement du
piston dépendra du volume fourni pa r la pompe. Si on utilise une pompe à débit supérieur pour le
même vérin, le déplacement du piston sera plus rapide, ou, si le régime du moteur de la pompe est
constant mais que l'on prend une pompe de plus forte capacité, la vitesse d'opération du moteur sera
augmentée.
Conclusion:
R 0
A ,___ _
+------1 B
M = Couple = 5 x l = 5 kg f m
5 kgf
Hydrostatique et hydrodynamique
L'hydrostatique
L' hyd ros t a tique étudie l es propriétés des l iquides au repos. Un système b asé sur 1 'hydro
statique tr ansmet une force sous forme de poussée appl iquée à un l iquide enfermé dans un circuit.
Le tr ansfert de l'énergie a donc l ieu d'un point du circuit où la pression est ap pl iquée à un autre
point où l 'énergie est reçue.
L a pre ssion
Dans un circuit hydr aulique , l a pression est à l 'origine de toute force ou de tout coup l e.
L a pression peut être créée en poussant ou en press ant un l iquide enfermé d ans un récipient.
Il y a deux façons d'obtenir une pression sur un l iquide: soit en utilisant le poids du l iquide
soit en opposant une résist ance au débit.
94 -
Si dans un circuit nous utilisons une colonne d'huile de 30 m de haut et de 1 cm ' de surface de
base, la pression à la base de cette colonne sera de:
Cette pression de 2, 5 bar peut également être créée par une résistance rencontrée par le débit
d'une pompe.
Par e xemple , si nous exerçons une force de 25 daN sur le piston de 10 cm 2 de surface d'une
pompe à main remplie de liquide, nous obtenons une pression de:
25 daN
2, 5 bar
10 cm'
=
L a pression due à la hauteur du liquide hydraulique est rarement prise en considération dans
1' étude des circuits hydrauliques, sauf dans le cas de la canalisation d'admission d'huile à la
pompe '. La pression dans les circuits d'aspiration d evrait être supérieure à la pression
atmosphérique, car une pression inférieure à celle-ci est considérée comme un vide partiel.
D'habitude, dans un système hydraulique, les manomètres indiquent la pression sans tenir compte
de la pression atmosphérique excepté qùand il s'agit des canalisations d'aspiration. Pour obtenir
la pression absolue, on doit ajouter 1, 013 bar à la lecture du manomètre.
Comparée aux pressions exercées dans les systèmes hydrauliques, la d ifférence est si faible que
l'on n'en tient pas compte habituellement dans les calculs.
Hydrodynamique
L'hydrodynamique concerne l'étude des propriétés des fluides en mouvement. Le mouvement d'un
fluide est caractérisé par le débit et la vitesse de ce fluide.
Le débit Q, c'est la mesure du volume de liquide qui passe au travers d'une section d onnée en
un temps donné.
Le débit détermine la vitesse avec laquelle une charge est entraînée. C'est donc un facteur
important dans le calcul de la puissance d'une installation. Il se mesure en litres par minute. Le
débit d'une pompe volumétrique est donné par la formule suivante:
La vitesse d'un liquide s'exprime en mètre par seconde. La vitesse est également une donnée
importante qui oriente notre choix dans la détermination du diamètre interne des canalisations. Il
est indispensable de bien établir la distinction entre le débit et la vitesse.
Pour cela, examinons la figure 100. Admettons que par l'orifice C, il passe un débit de
6 litres à la minute, cette quantité de liquide hydraulique passe également dans la chambre A et
dans la chambre B. Chacune de ces deux chambres a, par construction, un volume identique de 6 dm 3
soit 6 litres. Elles sont donc remplies et vidées toutes les minutes. Cependant la chambre A a
60 cm de long et la chambre B, 30 cm. Le liquide hydraulique parcourt donc 60 cm par minute dans la
chambre A et 30 cm par minute dans la chambre B. Il est évident que si les débits des chambres A et
B sont identiques, les vitesses sont différentes.
L'on peut dire que la vitesse d'un liquide augmente lorsque le diamètre de la canalisation
diminue et que la vitesse d iminue lorsque la canalisation augmente de diamètre.
En f ait,, la vitesse d'un liquide est inversement proportionnelle au carré du diamètre comme il
apparaît dans la f ormule suivante:
2 X --�
V = _ Q__
3 3, 142 d 2
v = vitesse en mètres/seconde
Q débit en litres/minute
d d iamètre intérieur tuyau en cm.
Pour réduire les frottements et la turbulence dans le fluide, les dimensions de tuyau doivent
être calculées pour avoir le plus grand diamètre acceptable pour avoir les vitesses de fluide les
plus lentes possibles. Pour calculer les sections de tubes voir tableau 4.
- 95 -
----11!1»-
----11!1»- ___..
C 6 1 /m i n
1.
----11!1»-
___..
A = 60 cm ,1, B = 30 cm , 1
Figure 100 Rapport entre la vitesse d'un fluide et les sections d'une canalisation
Quand un liquide circule dans une canalisation, il subit une perte d'énergie due au frottement
produit par les molécules d'huile entre elles et avec les parois du tube .
Dans un circuit hydraulique normal, les pertes de charge ne se limitent pas à celles produites
au cours des tubes, mais proviennent également des étranglements dus aux divers composants du
circuit .
On peut dire que si la pompe débite de l'huile dans un circuit libre, la pression de l'huile
qui aura circulé dans tout le circuit sera plus faible en fin de parcours. La pression ainsi perdue
se sera convertie en chaleur laquelle est dissipée par les composants et par l'huile elle-même .
Par exemple, un circuit conçu et réalisé correctement sur un bateau de pêche de 20 m perdra de
10 à 20 bar, ce qui représente environ 10 % de la pression de travail dans une installation normale.
Si les diamètres des tubes sont calculés correctement, les pertes de charge et la chaleur
engendrées seront minimisées évitant ainsi les problèmes et les pannes dans l'avenir.
Les pertes de charge ou de pression dans les tubes rectilignes peuvent être calculées en
utilisant la formule suivante:
Cavitation
Chaque liquide bout et s'évapore à une pression et une température qui lui sont spécifiques.
Un liquide en s'échauffant tend à s'évaporer . Par ailleurs, si en même temps que la température du
liquide s'élève la pression baisse, provoquant un vide partiel, la tendance du liquide à s'évaporer
ne fait ·que croître.
L e s circu its hydrauliques produisent les deux effets ci-dessus à des degrés variables. La
chaleur provenant du E r-ottement du liquide et les vides par-tiels dus au fonctionnement de la pompe
en sont les causes. Dans un circuit mal c onçu ceci peut <::r éer- des bulles gazeuse s dans
1'installation. Ces bulles sont comprimées dans la pompe et se détendent ensuite dans le cir-cuit
quand la pr-ession diminue. Ces bulles pr-ovoquent br-uit, vibrations, coups de bélier, des commandes
imprécises et dans la plupart des cas une usur-e excessive des pompes due au manque de lubrification,
sur-tout s'il s'agit de pompes à palettes. Le phénomène est appelé cavitation .
Quelques-unes des causes habituelles de la cavitation sont les suivantes: ·pompe placée plus
haut que le r-éservoir- d'huile, diamètre insuffisant du tube d'aspir-ation, tr-op g r-ande distance entr-e
r-éservoir et pompe, filtre d'aspiration encrassé ou finalement insuffisance de hauteur d'huile sur
le filtre.
- 96
20. 3 Calculs
Calculs de puissance
Une pompe doit toujours être entr:aînée par: un moteur qui peut êtr:e le moteur: pr:incipal du
bateau, un moteur: auxiliaire ou un moteur électrique. Dans chaque cas, il est nécessaire de
connaître la puissance qui sera absorbée par: la pompe. On calculera la puissance nécessaire à la
pompe par la formule suivante:
N = �
450 rt
Tableau 10
Unités de mesure
FORCE FORCE
PRESSION PRESSION = PRESSION =
SURFACE SURFACE
TRAVAIL TRAVAIL
PUISSANCE PUISSANCE = PUISSANCE =
TEMPS TEMPS
N x m
JOULE = --- kirf m
UNITE: WATT = UNITE:
X
s s s
Tableau 11
Table de conversion
L
lDngueur t-Ëtre m t-Ëtre m Foot ft 0,3048 m
Inch in 0,0254 m
3
D§bit M2tre cube m3 t-Ëtre cube Cubic inch in3 0,000000273 E_l_
s
volumique par seconde s par seconde s per minute min
Q
m3 m3
Litre par 1 0,0000167- Gallon (UK) gpm (UK) 0,00007577
s
minute min s per minute
Vitesse Radian par rad Radian par rad Radian per rad
w
angulaire seconde s seconde s second s
m
Accélération Mètre par m Mètre par m Foot per ft 0,3048
a seconde 52 seconde 52 squared 52 s2
Pound--m35 s
volumique par llÈtre per cubic inch in 3
9, cube lb 16,018 kg
per cubic foot ft3 m3
- 98 -
Tableau 11 (suite)
�l
N N
Poids Newton par N Kilogra!l!JE- 9, 81 Pound-force lbf 271 385
ml ml
volumique mètre cube ml force par m per cubic in 3
y n:ètre cube inch
Moment d'un Mètre- Nxm Mètre-kilo- kgf X m 9, 81 N x m Foot Pound- lbf X 1,356 N X m
couple Newton gramne--force force
M
� �
Viscosité Newton Nxs Poise p Pound-force lbf x s
s second per 47,9 N --¾-
(viscosité seconde 0,1 N
m2 m
dynamique) par n:ètre square foot
carré
n 5,
Centipoise cp 0, 001 N x
m
m2
m2 0 ' 0001
2
Viscosité Mètre carré Stokes St Square foot ft2
-- 0,0929 �
s s s
cinénatique par seconde s per second
2
Centistokes cSt 0,000001 �
\)
75 klti: x m =
76 kgf X m =
Cheval ch s Horsepower hp s
vapeur 735,5 W 745,7 W
- 99 -
Tableau 11 (suite)
T Celsius Fahrenheit 9
27 3, 15 ]
°
K
!./ Facteurs de conversion: produit de la colonne "symbole" par l'unité de resure indiquée à la colonne "conversion". Exemple:
transformer 2 lb en kg: 2 x 0,4536 kg = 0,907 kg
Y 1 gallon (US) = 3,785 litres = 0,8327 gallon (UK); 1 gallon (UK) = 4,546 litres = 1,201 gallon (US)
5
1./ I.e bar donne des valeurs plus simples. 1 bar = 10 N/m2 ; 1 bar = 1,020 kgf/cm2 ; 1 kgf/cm2 = 0,9807 bar; 1 bar = 14, 5 PSI
Les éléments tels que débit, pression et rendement sont donnés par les constructeurs de pompes
dans leurs catalogues et f iches techniques.
Multi12les et abréviations
DEC A ( Da) 10
HECTO ( H) 10
2
KILO ( K) 10
3
MEG A ( M) 10
6
GIGA (G) 10
9
12
TERA ( T) 10
15
PETA ( P) 10
EXA 18
( E) 10
S ous-multi)2les et abréviations
DECI -1
( d) 10
-2
CENTI ( c) 10
MILI -3
( m) 10
MICRO -6
(µ) 10
NANO ( n) -9
10
-12
PICO ( p) 10
- 15
FEMTO ( f) 10
ATO ( a) - 18
10
10 signifie que le nombre donné est à multiplier par 100, 10 par 1 000 et ainsi de suite.
2 3
2
Exemple: 50 X 10 = 50 X 100 = 5 000
-2 - 3 par 1 000 et ainsi de suite.
10 signifie que le nombre donné est à diviser par 100, 10
Exemple: 50 X 10- - 50 0, 5
2
100
- 100 -
Tableau 12
11
VOLU M E V ITESSE
1
FORCE
cm 3 în3 1 itre ft3 litre gal l i tre g a l kg lb
( UK ) ( US ) kp l bf
( kg f )
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
10 10 10 10
20 10 20 20 5 5 20 0,5
2
30 30 30 2 30 1 00
2
2 2
40 20 3 40 40 10 10 40
3
50 50 3 50 50
4
3 3
2
60 30 60 60 15 4 60 200
5 4
70 70 70 70
4 4
6 5
80 40 80 20 20 80 2
5
3
90 7 90 90 5
5 6 300
1 00 50 6 1 00
100 25
7
1 10 110 6 1 10 6
4
9
60 1 20 120 30 30 1 20 400 3
8
5 7 7
1 30 10 1 30 130
8
9
1 40 70 1 40 35 140
1 1 5
8 8
9 150
6 1 50 500
10
12
1 60 40 40 1 60
10 9 9
13 11 1 70
170 170 6
7 1 80
180 14 1 1 180 45 600
10 12 10
1 90
1 90
15
12 7 13 200
200 200 50 Il Il
"'C
:::<'. (/)
-
:;:::
en
-
-
::::,
C
N
C
::::,
.0 :e
0 0
0, 0, Il Il
Il
Il -
Il en
Il N
E "' Il Il Il '-- 0, 0,
E (J E E -"' -"'
E
ôô
(J
si.
(\J LO ,;;J- ,;j-
(\J ti) LO
,;j- LO 0) r0 ,;j- (X) 0 LO LO
r0 r0
I'--_
,;j- ,;j-
7_ (X)
LO
0
LO.
(\J ti)
ti) (\J r0
- 10 1 -
Tableau 1 3
Echelle de conversion
P RESSION V I SCOSITE T RAVA I L PUISSANCE TEMPERATURE QUANTITE
( 1 at = 1 kg f/cm 2 ( Redwood et ENERGIE DE CHALEUR
= 0,9807 ba r Say boit, voi r
1 b a r 1 ,020 kgf/cm2 ) fluides hydr. )
at lbf/in2 atm est E kgf· m ft - l bf kW I c h hp �C l ° F oc !OF
�
l
kg f/cm ( ps i )
2
0 0
0 0 0 0 0 0 0
1 00
0,1
450
90
0, 1 00 0, 100
10
2 2 0,3
2 0,3 80
400
200 0,4
0,200 0,4 2 2
3 0,200 3
3 70
0,5 2
0,5
2 350
4 4 4 60 0,6
0,300 0,6 3 3
0,300
5 0,7
0,7 5 1 50 50
5 3
6
0,8
0,400 7 0,8 3 4 4
0,400 6 40
6 8 0,9
0, 9 250
9
0
10 30
7 1 ,0 4
0,500 7 1,0 5 5
0,500 1 00
4 20 1 ,1
1,1 8
8
-10 1 ,2
20 1,2 6
0,600 6 10
5
0,600 9 150
9 1 ,3
1 ,3
30
50 0
5 1 ,4
1,4 10 7 -20
0,700 10 40 7 100
0,700 -10
50 1 ,5 6
400 1 ,5
Il
1 1 60
500 1 ,6
0,800 70 1 ,6 8 - 20
6 8
600 80
0,800 12 0 1 ,7
700 90
100 1,7
800 7
900 1 ,8
0,900 1 000 1 ,8 13 9
13 9
1 50
1 200 1 ,9
1,9 7
1 400
14
14 1 600 - 50 2,0
10 - 50 8
1 ,000 1 800 2,0
-
2000 ......a
:;::
N
N C
C 300
:;-::: 2 500 .2
..a 4-
- -
.c. .c. .c. LL
3000 u u
E
�
Il 0 Il
Il
E
Il
....
Il
Il Il
N
:s:
(D 0
4000 500 (.)
O> r0
-
0 -"' .X:. .c. .X:.
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0 0) r0 lO Il
ü N
7
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N
X ro_
0 0 ô ô 0
- 102 -
ALPHABET GREC
A a. B f3 r 'Y Dô Ee z, H Tt 00
s�
a l pha bêta gamma de lta epsi lon zêta êta thêta
/ l, K 1( A� Mµ Nv Do TI 1T
i o ta kappa la mbda mu nu xi o m icron pi
Pp la TT Yv <P <p Xkhix 'l' t!J üw
rô sigma tau u psi l on phi psi omega
La puis sance d'un moteur hydraulique est calculée suivant la même formule que pour la pompe, la
différence étant que le moteur fournit moins de puis sance qu'il n'en reçoit et que donc le rendement
total devient multiplicateur au lieu de diviseur comme on le voit dans la formule suivante:
P X Q X rt
N =
450
La puissance d'un moteur de même que ses rendements mécanique et volumétrique . sont généralement
donnés par le fabricant dans ses catalogues et fiches techniques.
Le tableau 14 donne des valeurs approximatives de rendement pour quelques moteurs et pompes .
Tableau 14
Rendement %
Pompes ou moteur Qualité
Total Volumétrique Mécanique
Engrenage externe B 0, 7 8 0, 82
0, 95
M 0, 60 0, 63
Engrenage interne B 0, 80 0, 84
0,95
M 0, 60 0, 63
A palettes B 0, 80 0, 84
0,95
M 0, 7 0 0, 7 4
A pistons B 0, 92 0, 96
0, 96
M 0, 85 0, 89
B bonne qualité
M qualité moyenne
- 10 3 -
M � 1 , 6 x V x P x rt où
M � le couple en kgf x m
M le couple en kg f x m
la puis sance en ch
Il = le nombre d e tour s p a r minute
On p e u t avoi r be soin de ca lculer le nombre de tours par minute d ' un mo teur à partir d ' un
certain débit dans le c ircui t . Pour ce l a , on u t i l i s e la f o rmule suivan te :
= Q X 1 0 00 rt
n
V
n = t r /min
Q = débit réel à l ' entrée du mo teur en li t res par minute
rt= rendement vo lumé trique du mo teur
V = volume du mo teu r en cm3 par tour
L e s tube s pour usage hyd raulique sont spéc ialement conçus pour le s hautes pressions . En aucun
cas , on ne doi t u t i l i s er de tube ga lvanisé ou soudé .
V 10 % OÙ
v = v i t e s se en m / s
Q débit en 1 /min
s section en cm'
3 1 1'd 6 x d 2
4
où
Connais sant le d éb i t Q et la vitesse maximum permi s e , on peut déterminer le d iamè tre du tube
d i rec tement par la fo rmule :
/
d = 2 1 , 2 ; , où
- 104 -
Une fois le diamètre intérieur déterminé, l ' épaisseur de la paroi du tube est à calculer pour
connaître le diamètre extérieur du tube , Ce diamètre extérieur donne la dimension du tube sur le
marché,
Du fait que la pression interne des canalisations d ' aspirations ne dépasse pas 1 bar,
l ' épaisseur du tube n ' a qu ' une importance relative, on peut donc utiliser tout tube - etiré non
galvanisé et non soudé - d ' épaisseur minimum 1 mm.
Il en est de même du circuit de retour au réservoir où la pression maximum n ' excède pas 5 bar.
Dans ce cas, on utilise du tube d ' épaisseur 2 mm jusqu' au diamètre 25 mm et de 3 mm au delà. Cette
épaisseur n ' est pas due à la pression mais à la résistance à la corrosion en milieu marin et pour
résister aux chocs d ' objets lourds.
Les circuits de drainage ne supportent pas de pressions superieures à 2 bar et sur les petits
bateaux leurs diamètre ne dépasse pas 25 mm. Une épaisseur de 2 mm est donc suffisante pour les
mêmes raisons que pour les circuits de retour.
Dans le cas de circuits ou tuyaux de pression, on calcule l ' épaisseur des tubes en utilisant la
formule suivante:
e = p X (d + 6) + 1 où
2 X ô + (0, 4 P)
d
p pression maxi du circuit en bar
ô
diamètre intérieur du tube en millimètres
contrainte admissible en kgf/cm 2 • Pour du tube d ' acier étiré sans soudure la valeur de
ô 1 055 kgf/cm 2 •
Les treuils à bobines sont surtout utilisés dans la pêche au chalut. On s ' en sert également
dans la pêche à la senne quand on utilise des coulisses en acier ou comme treuils auxili aires, dans
la manoeuvre de la senne ou pour les opérations de chargement et de déchargement.
Le calcul de base est le même pour tous. Dans les treuils de chalut à plusieurs bobines ou
scindés, l ' effort total de traction peut être estimé comme suit:
F N x K x 1, 25 où
F effort ou force totale de traction en kgf
N puissance du moteur principal en ch
K coefficient d ' hélice dépendant du type d ' hélice.
La force de traction d ' un treuil est toujours donnée pour une bobine à demi pleine (diamètre
moyen) .
Une fois la force de traction d ' un treuil déterminée, on doit calculer la capacité
d ' enroulement des bobines.
Si on décide d ' enrouler seulement les funes sur les bobines, on doit tenir compte du fait que
les bobines doivent pouvoir recevoir une longueur de câble égale à trois fois la profondeur maximum
des lieux où s ' effectuera la pêche, plus 100 mètres qui servent de support pour enrouler les
premières couches.
Si les bras de chalut doivent également être enroulés sur la bobine, on doit ajouter leur
longueur à celle des funes pour calculer la capacité total e.
Si on utilise un enrouleur de chalut, les bras y sont normalement enroulés, on doit leur
réserver une place sur les enrouleurs en tenant compte du fait que leur longueur est en rapport avec
la profondeur de chalutage. Plus les fonds sont grands, plus les bras sont longs. Il n ' existe pas
de règles à ce sujet, mais en disant que la longueur des bras représente environ la moitié de la
- 105 -
hauteur d ' eau, on est p roche de la réal ité . On doit aj outer ici que chaque pêcheur a son idée sur
ce sujet mais cette r è gle peut servi r de point de réf� rence .
Dans le calcul, il faut touj ours aj outer 50 mm au diamètre des j oues de bobine pour avoi r une
marge de sécurité .
Cette fo rmule est valable pour des t reuils équipés de gui des fune automatiques. Si le guidage
est réal isé manuellement ou n ' existe pas, il faut r aj outer 1 0 % à la capacité de la bobine pour la
même quantité de câbl e .
L e diamètre d u moyeu B doit être de 1 5 à 2 1 fois l e diamètre du câble prévu sinon le r ayon de
courbure du câble sera trop faible et celui - ci ser a rapidement abîmé . Plus on s ' approche du nombre
le plus élevé et mieux le câble travaille ra.
La v i tesse de vi rage d ' un treuil est un élé'ment important dans les caracté r ist iques d ' un
treui l . Cette vitesse est différente suivant l e type d' usage et de pêche et le câble étant enroulé
en couches succe ssives, la vites se va rie avec le nombre de couches. La vitesse nominale s ' entend au
d iamètre moyen. La vitesse au d iamètre moyen est celle util isfie dans les calculs .
Pour calculer les treuils, on doit avo i r � l ' espr it les vitesses de vi rage des câbles pour les
diffé rents types de pêche.
Ces v itesses sont tou j ours au diamètre moyen . Pour calculer le diamètre moyen, on utilise la
formule suivante:
A + B où
D
m 2
- � - - (D -- · - -
1· C
·1
Figure 101 Schéma d ' une bobine de câble
- 106 -
3, 14 16 X D
C
m m où
D diamètre moyen en mètres
m
C circonférence au diamètre moyen en mètres
m
Connaissant la longueur de la circonférence au diamètre moyen, on peut calculer la vitesse de
la bobine en tours minute de la manière suivante:
V
n = OÙ
C
C
m
circonférence en mètres
V vitesse du câble en mètres par minute
n vitesse de la bobine en tours par minute
On a déj à e xpliqué le couple et les unités de mesure pour son calcul. Il paraît cependant
utile de répéter que le couple est un concept qui relie deux facteurs: le poids et la distance.
L'unité utilisée est le kgf x m aussi appelée kilogrammètre qui est la force nécessaire pour lever
un kilogramme avec une bobine ayant un rayon de un mètre (voir figure 102).
lm
Le couple sur une bobine de treuil est calculé en multipliant le rayon au diamètre moyen par la
force de tractlon du treuil comme ci-dessous:
Dm x-
-- F ou
2
M
Les fabricants de moteurs hydrauliques donnent les valeurs de couples dans leurs catalogues.
On doit utiliser ces chiffres pour choisir les moteurs.
N ous arrivons au point de déterminer si le treuil a besoin d'un réducteur ou si le moteur peut
être couplé directement sur l'arbre de bobine. On entre ici dans des considérations techniques ,
économiques et de conception.
Tabl e au l 5
150 1 87 5 4 700 9
25 0 3 1 25 7 800 12
350 4 375 11 000 14
40 0 5 0 00 12 500 16
!+ 50 5 6 25 l4 0 00 16
500 6 250 15 6 50 18
fiO O 7 500 18 700 18
70 0 8 7 50 23 100 20
80 0 10 0 00 25 0 00 22
15 0 2 250 5 7 00 10
250 3 750 9 87 0 13
350 5 250 14 800 16
40 0 6 000 14 800 16
450 6. 750 18 100 18
500 7 500 18 100 18
60 0 9 000 23 10 0 20
700 lO 500 26 6 00 22
80 0 12 000 32 600 24
1 50 2 812 8 650 12
25 0 lf 687 11 200 14
35 0 6 562 18 10 0 18
40 0 7 500 18 100 18
450 8 437 23 10 0 20
50 0 9 37 5 23 100 20
600 1 1 250 26 600 22
700 13 125 32 6 00 2!1
80 0 1 5 000 36 800 26
On peut ainsi voir que la fune recommandée a une charge de rupture 4 iî 5 fois plus grande que
la charge de tr avai l, ceci représente le facteur de sécurité . On se souvi ent également que sur un
chalut il y a deux funes et que l ' e f fort sur chacune d ' e l le est éga le à la moitié de la traction
totale du chalutier .
Certa ins pa trons d e pêche ont tendance i'î augmenter e xcessivement l e s diamètres d e funes e t
parfois leur longueur, mais ceci n ' e st recommandé ni techniquement, ni économiquement. On doit par
contre inspecter l e s funes r§guli. 2rement et les changer quand e l les s ' e f filochent ou que l ' on y
constate d ' autres défauts.
L e s t un es utilisées pour le cha lutage sont du type 6 x 1 9 + 1 ga lvanisé . Ceci signifie que le
câble consiste en 6 torons de 19 fils chacun p lus un e âme en acier ( voir table au 16) .
Avec les rense ignements et les formules donn�s jusqu ' à présent, on peut calculer le moteur de
treuil d ' un bateau dé termin ;; ainsi que son circuit hydraulique .
On sup pos e un cha lutier de 20 m LH'T de 6 m de l arge avec un moteur de /100 ch à l 80 0 tr/min et
devant pêcher sur des fonds de 350 brasses. L ' hélice est iî pas fixe .
- 108 -
Avec les éléments ci-dessus, on peut calculer le treuil et son équipement hydraulique.
O n t i e nt c o mpte de la tendance à utiliser des treuils scindés plut ôt que des treuils
classiques. Les calculs sont d'ailleurs les mêmes dans les deux cas, la seule différence provenant
du fait que le treuil classique à plusieurs bobines a un seul moteur, tandis que chacun des deux
treuils scindés a son propre moteur.
Bobines
Si le bateau pêche par des fonds de 350 brasses ou 640 mètres, on aura la longueur de fune en
multipliant 640 mètres par 3 = 1 920 mètres, plus 80 mètres pour la sous-couche sur la bobine; on
aura donc une longueur de 2 000 mètres de câble.
•
Tableau 16
160 kg/mm'
Q)
180 kg/mm 2
Q) Q)
200 kg/mm'
;:J
s
)..< ri ri )..< i::: 'Cl
1 57 0 N/mm 2
.µ (1j ..a
1 7 7 0 N/mm 2
.µ ri
1 970 N/mm 2
0
S •r1 u S 4-l
' Q) J::: l (1j 1 0) -� •ri U) Q)
.µ 'Cl ri
(1j (1j cJ •ri ..a
•ri O ;:J •ri ;:J Q) 0 l <ù
0 i::: 'Cl 0 'Cl Cil P.; cJ
C = 2 000 X 2 1 560 X2 16 900 mm. M ême si on utilise un guide fune automatique, il est
2
1 000 - 336
toujours préférable de ga rder une petite marge de sécurité et on adoptera une largeur de 950 mm pour
la bobine.
- 109 -
A 000 mm
B 336 mm
C 9 'i 0 mm
Diamè t re moye n
A + B
D
m
000 + 3 36
D 6 6'l mm
m 2
Cm � Dm x � = 0 , 668 m x 3 , 14 16 = 2 , 0 9 8 m = 2 , l m�t re
La vite s se de virage de fune , comme on l'a indiqué p lus haut , peut atteindre 70 m/min pour ce
t ype de pêche. Toute augmentation de vi. t e s s e imp lique un accrois s ement de la p uis sance p ri? levé e sur
le mot e u r p rinc ip a l . Ce l a dit , on e s t ime que la vi t e s s e de 70 m/mi n au diamè t r e moy e n e s t
acce ptable .
Cet te vite sse conve rtie en tours par minute de l a bobine donne:
V Vites se en m/min 70
n = - 33 , 3 t r/min
Cm Circonfé rence au diamè t re moyen en m 2, l
Le tableau 1 5 donne une fo rce de t raction tot a le du bateau de 5 000 kgf soit donc 2 500 kgf par
chacun de s deux t reuils au diam/\tre moye n.
T,e coup le e st calcul1' en mul tip liant l a force de t raction en kgf par la moiti8 du diam/\ t re
moyen 011 rayon moye n en mil t re s , c'e st - à - dire:
Dm 0 , 6 68
M F x ou M 2 500 X 835 kg f/m
2 2
Ceci signifi e que si on utilise un mot eur lent li coupl," i'i lev/5 , te l qu'un moteur à pistons
radiaux , i l doit donner un coup le minimum de 835 �g f à 7 5 % de la p re s sion maximum d'utilisation .
Calcul de moteur
Si on veut utilis e r un moteur à vit e s s e moyenne de 200 à 600 tr/min ou li grande vit e s s e de 400
à 2 000 t r/min , on doit util iser une réduction p our ramener la vite s se sur la bobine à 33 , 3 t r/min.
Dans ce t exemp l e , on est sup posi'i utilis e r un moteur à pistons rad iaux coup lé directement sur la
bobine. En ch erchant dans l e s cata logue s d e s fournis seur s , on t rouve un moteur donnant un couple de
8 3 5 kgf m à 7 5 % d e la p re s sion continue d'uti l i s ation. A p r è s avoir choi s i l e mot e u r , on
s é lectionner a l a pompe du débit voulu ponr ent raîne r le moteur ainsi que le s composant s du circuit.
Au cas oa on doit utilis e r un réducteur , le coup le ni'ice s saire au moteur s e ra le coup le demandé
par la bobine divisi'i par le coefficient de conve r sion du rSducteur et s on rendement.
Le r6ducteur de la bobin e peut avoir une rnduction faih le , moyenne ou é lev6e suivant l e s
concep tions de s di. ve r s fabricants. Pour cet exemp le , on choisit une faihle r"Sduction soit donc un
s eu l t r ain de pi. gnons. On doit 6galement s e souvenir que p lus la r6duction e s t grande , p lus le
moteur e s t petit e t donc plus son coOt e s t faihle.
Le ré ducteur n'ayant qu'un train de pignons, son re ndement est supposé de 0,94 % (chaque train
de pignon a un rendement de 0,94 %) .
d'où V =
M
1, 6 X p X rt
17 7 7
V = 0, 754 litres par tour
1, 6 X 160 X 0,92
où p /
160 bar soit 75 % de 2101 bar
rt rendement approximatif des moteurs à pistons radiaux
On doit ensuite calculer la vitesse de rotation du moteur pour le choisir dans les catalogues.
Sachant que l a vitesse de la bobine est 33, 3 tr/min à partir des précédents calculs et que la
réduction est 1: 5, l a vitesse du moteur devra être 33, 3 x 5 = 166, 5 tr/min
A partir de ces éléments, on peut choisir dans les catalogues des divers fabricants le moteur
correspondant à ces caractéristiques.
En supposant qu'on ne puisse pas trouver de moteur de 7 5 0 cm 3 mais que des moteurs de 700 et
800 cm 3 soient disponibles, par mesure de sécurité, on doi t chois i r le plus gros si la diffé rence de
cylindrée est rel ativement faible. Il y a des cas où il est plus facile de modifier les pignons du
réducteur que de changer de moteur.
Dans notre exemple, une fois l e moteur de 8 0 0 cm 3 choisi, on doit d é te rminer l a pompe
nécessaire à son entraînement.
Calcul de l a pompe
Le moteur travaillant à 166, 5 tr/min et ayant une cylindrée de 0, 8 litre, il est nécessaire de
vérifier que le débit d'huile sera bien fourni par la pompe en tenant compte de son rendement
volumétrique de 0, 8 (voir tableau 14) .
V x n o ,3 x 6• 5 = 166,5 1/min
Q = o ��
rt
La pompe prévue devra donc débiter 166, 5 1 /min à 1 200 tr/min du moteur principal. (Les pompes
sont normalement calculées pour tourner à 2/3 de la vitesse de rotation des moteurs principaux sauf
dans le cas d'hélices à pas variables où les pompés sont prévues pour être entraînées à la vitesse
de rotation maximum du moteur.)
Une pompe débitant 166,5 1/min à 1 200 tr/min a une cyl indrée de 166, 5/ 1 200 = 0, 138 l itre ou
138 cm 3 • Il est difficile de trouver dans les catalogues une pompe dont la capacité corresponde
exactement à celle qui est recherchée. On choisi t alors la pompe qui a la capacité immédiatement
supérieure.
!__/ Pour ce calcul, on a utilisé une pression maxi d'utilisation de 2 10 bar qui est l a limite
adoptée pour les composants hydraul iques en moyenne pression
- 111 -
Dans le cas présent, on considère qu'une pompe de 138 cm 3 est disponibl e. Le calcul a été fait
pou r un seu l d'une pai r e de t r eui ls identique s ; on aura donc besoin de deux pompes de même
cylindrée.
Pour ent raîner les deux ff'mpes simultanément (en pa ral lèle) on doit employer un boîtier de
répartition avec un rapport 1: 1- .
Calcul de l'embrayage
Pou r isoler le boîtier de répartition, on doit utiliser un embrayage qui peut être calculé de
la manière suivante:
PREMIEREMENT: il est nécessaire de connaître la puissance abso rbée par les deux pompes.
DEUXIEMEMENT: ceci connu, la puissance est augmentée de la perte de puissance due aux engrenages.
TROISIEMEMENT: connaissant la puissance tota le, on peut calculer le couple nécessaire à
l'embrayage.
160 x 166,5
N = 2 X � = 2 X 118, 4 ch
4 50 450
( 2) Etant donné que l 'on utilise un système d'engrenage de rapport 1: 1 à denture rectifiée on
obt�ent un bon rendement de 0, 94 pour le calcul.
(3) L e couple de l'embrayage est calculé à partir de la puissance de 125, 95 ch à l 200 tr/min par
la f o rmule:
Puissance en ch x K x 716
Couple
Vitesse de rotation de l 'embrayage
M
125 , 95 x 2 x 716
= 150 kgfm
l 200
K est un coe f ficient de sécurité pour les embrayages et dans le cas de moteur s thermiques est
évalué = 2.
Calcul du réservoir
Sachant que le débit de chaque pompe est 166, 5 1 /min et le débit des deux pompes 166, 5 x 2
333 1/min la capacité du réservoir doit être 2, 5 fois le débit total des pompes soit 333 x 2, 5
832, 5 litres.
Distributeurs et vannes
On doit l e s choisir sur les catalogues pour qu'ils cor respondent aux besoins des pompes qui
sont:
Filtres
C hoisi r les filtres en tenant compte que leur capacité de f iltration doit être supérieure à
333 1/min.
Pour calculer le diamètre intérieur des tubes util iser la f ormule donnée en 20. 3.
Ç;i,.
d = lj21, 2 �
}:../ Dans ce cas ne pas confondre le boîtier de répartition des pompes avec les réducteurs des
bobines de treuil dont on a parlé plus haut
- 1 12 -
CANALISATION D'ASPIRATION • • • • • • • • • • 333 1/min ( ou deux fois 166, 5 1/min si deux aspirations)
CANALISATION DE PRESSION. • • • • • • • • • · 333/ 2 = 166, 5 1/min
CANALISATION DE RETOUR • • • • • • • • • • • • • 166, 5 x rt du moteur = 166,5 x 0,92 153 1/min
CANALISATION DE DRAINAGE • • • • • • • • • • • 1 6 6, 5 - 153 = 13, 5 1 /m i n par pompe et pour les deux
13, 5 x 2 = 27 1/min.
S a c hant également d'après le paragraphe 1 1. 1 que les v i tesses maxima perm ises sont les
suivantes:
1,2
Diamètre de la canalisation d'aspiration d /2 1 , 2 333
= = 7 6, 7 mm
j 2 1, 2 27
Diamètre de la canalisation de drainage d = 16,92 mm
Connaissant les valeurs de d, on peut calculer les épaisseurs des tubes par la formule du
paragraphe 20.3:
P x ( d + 6)
e = + 1 soit, pour une pression de 10 bar:
X cr + ( 0, 4 P)
2
2
2 10 X (26, 56 + 6)
e = 4, 1 1 mm
2 1 10 + ( 0, 4 X 2 10) + l
Quant à la canalisation d'aspirat i on qui n'est pas dans le tableau, on la recherchera dans
d'autres qualités et d imensions dans d'autres catalogues.
La représentation schématique de cet exemple est donnée dans la Partie Six aux figures 125 et
126 où cependant on a rajouté un enrouleur et un cabestan.
Les calculs de ces engins sont les mêmes que ceux des treuils. Ils sont en fait plus simples
car leur diamètre d'uti lisation demeure constant.
En utilisant les formules utilisées pour les treuils, les diamètres, vitesses et puissances
peuvent être aisément définis pour les treuils auxiliaires et vireurs de tous types.
Essayons de calculer quels moteur et pompe sont nécessaires pour entraîner un cabestan ayant
une force de traction de 5 000 kgf avec une vitesse de 40 m/min. La poupée du cabestan a un
diamètre de 300 mm et on utilise des aussi ères en matière synthétique de diamètre 34 mm.
Calcul du moteur
M = couple du cabestan = F x R
où F Effort ou force de traction en kgf
R = Rayon de la poupée en mètres
et donc M = 5 000 x 0, 15 = 750 kgfm
Nous utilisons un système de réduction par vis sans fin et couronne dentée dans un carter à
bain d'huile. Le r e n d e ment mécanique e st donné pour 0, 8 6 par le fabric ant e t le rapport d e
réduction est 1: 50,
couple du cabestan
M couple du moteur
rapport de réduction x rendement
750
17, 44 kgf m
50 0, 86
M
X
Sachant que la pression ne doit pas dépasser 75 % de 160 bar, nous avons:
160 X 3
120 bar. La cylindrée du moteur sera
4
17 , 44
= 0, 1 16 litres par rota tion
M
1, 6 x 120 x 0, 7 8
V
1, 6 X P X rt
En e xaminant les catalogues pour déterminer les moteurs proches de 1 16 cm 3 nous en trouvons un
de 125 cm 3 que nous choisissons.
Calcul de la pompe
La vitesse de rota t ion du mo.teur du cabestan pour avoir 40 m/min sur la poupée peut être
calculée comme suit:
La vitesse de rotation de la poupée est de: 40 42, 46 = 42, 5 tr/min pour obtenir 40 m/min
0,942
En multipliant donc les 42, 5 tr/min de la poupée par le rapport du réducteur (50) le résultat
est 42, 5 x 50 = 2 125 tr/min qui multiplié par la cylindrée du moteur 0, 125 litre donne le débit de
la pompe 2 125 x 0, 1 25 = 265 1/min.
Sachant que le moteur principal développe 350 ch à 1 500 tr/min, on doit choisir une pompe
tournant aux 2/3 des 1 500 tr/min soit:
1 500 X 2 _
l OOO tr/min
3
La pompe disponible dont la c ylindrée est la plus proche est de 250 cm 3 , Pour obtenir le débit
désiré ( 265 cm 3 ) on devra augmenter la vites se du moteur principal ou utiliser une transmission
multiplicatrice entre le moteur principal et la pompe.
n =
X rt
d'où n 265
0, 250 X 0, 8 2 1 293 tr/min
Les autres éléments sont calculés comme il a été indiqué plus haut dans l'exemple.
- 114 -
Pour une représentation facile des composants dans les circuits hydrauliques, on a adopté des
séri e s de s ymboles utilisés dans les plans et dessin s.
L e s s ymboles obéis sent à différentes normes telles que ISO, DIN, ANSI et bien que les symboles
soient très semblables, il existe de légères différences entre eux.
Le des sin schématique est la représentation technique d'un circuit où on utilise les symboles
appropriés suivant la norme internationale ISO : R 1 219.
Les tailles recommandées ou format des des sins ont une hauteur de 297 mm qui correspondent à la
norme DIN. A-4. Les longueurs peuvent atteindre 1 189 mm. Les des sins peuvent alors être pliés au
format s tandard A-4 et conservés dans des dossiers clas siques. On doit réserver une marge à gauche
aux perforations pour les broches des clas seurs.
la réalisation d'un schéma ne prend pas en considération la disposition dans l'espace des
appareils de l'installation. Les groupes constitutifs interdépendants doivent être sur le
même schéma ;
l e s éléments de signalisation actionnés par les mot'eurs d'entraînement des pompes doivent
être s oulignés ;
les caractéristiques s uivantes des différents appareils doivent figurer s ur les schémas :
le sens du débit dans les schémas sera indiqué par des flèches sur le circuit à chaque
changement de direct ion. Typiquement, on indiquera le sens des débits à 1 'entrée et à la
s ortie des composants. Les débits à double sens seront indiqués par des flèches à deux
pointes opposées ;
o n i n d i q u e g é néralement sur les pompes à débit fixe et les mote ur s leur débit en
litres/minute à différentes vites ses de rotation ;
20 . 8 Circuits hydrauliques
Connais s ant maintenant les composants hydrauliques et leurs symboles ainsi que les règles pour
des siner les circuits, nous devons comprendre les deux types de circuit : ouvert et fermé. Chaque
type varie à l'infini comme les composants dans chacun d'eux mais chaque type a s e s applications
spécifiques.
Circuit ouvert
Dans un circuit, la pompe as pire l'huile du réservoir et la refoule vers le dis tributeur
( vanne) d'où on peut la diriger vers un vérin par exemple ou la faire retourner vers le réservoir.
Quand l'huile, au travers du distributeur, a réalis é le travail requis, elle revient au réservoir.
- 1 15 -
Tableau 1 7
Condui te de t rava i l ou
de press i on
Purge d ' a i r
T
,-----,
Etranglement sens i ble
à La v i scos i té -- Encadrement de plus i eurs
apparells réuni s dans un
seul bloc ou dans une
uni té de montage
1
1
L _ _ _ __ _j
1
1
1
(S)
Entranglement non
sensi ble à L a V Manomètre
v i scosi té /\
tt0
p . ex .
Raccordement de
condui tes
+ Accouplement ==I F
Tableau 17 (suite)
POMPES VERINS
Il
Pompe à Pompe à
1
cylindrée fixe cylindrée réglable à simple effet
1
Q= 1 Il l
à un sens de flux
�
1 1
à double effet
à des, seos d e f l ,, �
�
Vérin différentiel
( à double effet) 1 Il :
1 1
MOTEURS DISTRIBUTEURS
1 l
nombre des cases
O=
correspond au nombre des
�
à un sens de flux positions de service qui
sont repérées par des
chiffres .
Position zéro
à un seul sens 0
de flux Sur Les distributeurs
avec un d i spositif de
rappel incorporé, L a
position zéro est cara
ctérisée par La position
de service qui, au moment
2 0
de L ' annulation de L a r7\AJll71\r7
force de commande, est L..J V L_J__LJ ' \L...J
prise par L es pièces
mobiles du distributeur .
- 1 17 -
Tableau 1 7 ( su i t e )
a
POS I T I ON S D E S E R V I C E MOD E S D E COMMA N D E ( S u i t e )
Commande i nd i r e c t e ( p a r d i s t r i bu t e u r -p i lot e )
Pos i t i on d e by-p a s s
Pa r é l e c t ro- a i mant
e t d i s t r i bu t e u r -p i l o t e
$$
Pos i t i on d e conne x i on Pa r p r e s s i on pneuma t i que
t r ansv e r s a l e e t d i s t r i bu t e u r -p i l o t e
D i ve r s
Pos i t i on d e f e rmet u r e
� D i spos i t i f de ma i nt i e n
en pos i t i on
q
Pos i t i on d'é c ou l ement
avant Ressort
E xemp l e s
a r r i è re
�
D i s t r i bu t e u r 4 / 2 à
commande é l e c t ro
magnét i que a v e c
L e s symbo l e s ne donnent a u c u n d é t a i l rappe l p a r r e s s o r t
d e con s t r u c t i on . L e même symbo l e ·
peut c a r a c t é r i s e r p . e x . une soupape
à s i èg e ou à t i ro i r . D i s t r i bu t e u r 4 / 2 à
c ommande hyd r a u l i qu e
MOD E S D E COMMAN D E
D i s t r i bu t e u r 4 / 2 à corn-
Commande d i r e c t e mande pa r é l e c t ro-a i ma n t
�
et avec d i s pos i t i f de
ma i nt i en en pos i t i on
Mus c u l a i r e
D i s t r i bu t e u r 4 / 3 à
commande p a r e l e c t ro
a i mant , avec r e s s o r t s
P a r L ev i e r de c e n t r a g e
Pa r g a l et
APPAR E I L S D E R E GLAGE
D E L A P R E S S ION
Hyd r a u l i que
-..-{ Pos i t i on norma l ement
f e rmée
Pneuma t i qu e
--t>--{
Pos i t i on norma l ement
ouv e r t e
Pa r é l e c t ro-a i ma n t
©={
L i m i t e u r de p r e s s i on
P a r mot e u r é l e c t r i qu e p ré rég l é
- 1 18 -
--,
A
Avec orifice supplé Soupape d ' étranglement
mentaire de pilotage
- ,z variable
1
fluide de pilotage
Soupape d ' étranglement
B L non sensible à La
viscosité
Réducteur de p ression
Régulateur de débit,
a débit fixe 1 >-E•I-
1 f•I-
A
Régulateur de débit,
Soupape de séquence a débit réglable
commandée à distance
�-�.=J
�L___
Régulateur de débit
- --, avec clapet de non
retour
Soupape de décha rge
1 1
-�_J
B
Régulateur de débit
à 3 voles
Li miteu r de pression
piloté par commande
à distance
Diviseur de débit
Contact électrique à
p ression hydraulique --{Y}tl, 1
- 1 19 -
Tableau 1 7 (suite)
C L A P E T S D E NON-RETOUR AUTRES APPAR E I L S ( S u i t e )
¾___J
Bouchon d e remp l i s s a g e
C l apet de non- r e t o u r
non t a ré
-Q>- avec reni f l a rd
01
T he rmomè t r e
t a ré ---NVQ>-
N i ve a u J_
t
C l apet de non- r e t o u r
commandé à d i s t an c e
R e f roi d i sseur
1/
F l u i de d e f u i t e
i nt e rn e
z - -�
I L
F l u i de d e f u i t e
1/
-- Réchauffeur
Z -· -� �
exte rne
J A
Doub l e c l a p e t de
non- r e t o u r p i l o t é u- J
- - - -
� r
A
R é s e r vo i r L_J
1 x/ / 1
déta i l lé B�
L _____ _J
A B
�
s i mp l i f i é GROU P E G E N E R AT E U R
D E P R E S S ION
/
l F l u i de de f u i t e a u p i s t o n de commande E x em p l e
AUTR E S APPAR E I L S
A c c um u l a t eu r
0
F i l t r e , c ré p i ne
1 20 -
Moteur hydraulique
à cylindréefixe
♦
7
1
L___ _ __ -- - -
1
1
1
1
'
Dis tri b uteur à dispositif
de maintien en position
'
r-- - - - - �'
1 1- Drain
'1 1
1
'
L __ _ _J 1
1
1
1
1
1
'
1
1
- ----=� l 1
Limiteur d�
pression regable 1
1 '
1
J 1
- -- -
1
1
1
1
1
Pompe à débit
fixe
□\
1
1
1
1
Moteur de pompe _
(moteur thermique) 1
1
1
î Filtre de
retour
Accouplement 1
1
Filtre
'
1
1
d' aspiration 1
1
1
'\,._
/� A
1
Bouchon de t
_j
remplissage
Thermomètre Réservoir
Figure 1 0 3a Ci r c u i t ouve rt
Ce type de circuit peut utiliser des pompes à débit fixe ou des pompes à débit variable ,
Circuit fermé
Dan s un c ircuit fermé idéal, la pompe envoie l ' huile directement au moteur hydraulique où elle
e f fectue un tr avail et revient direct,,111ent à la pompe pour refaire le même circuit ( voir figure
10 3b) •
Moteur hydraulique
Canalisation
- de retour
C analisation
de pression
ml
lU_J- de la pompe
M oteor
En pr atique c e n 'est pas si simple car du fait des pertes d'h uile à l a pompe, on doit
constamment re faire le plein d'huile du moteur . Ceci est réalisé par une pompe auxiliaire qui
refoule dans la partie basse pression du circuit à partir d'un réservoir qui recueille l'huile de
drainage des dif férents composants ( voir figure 10 3c) .
Au moment de choisir l'équipement de pêche d'un bateau, ce qui comprend également l'appareil à
gouverner et le guindeau, on doit prendre en compte de nombreux éléments qui sont:
( On doit tenir compte des points ci-dessus dans le choix des composants pour l'installation de bord
et chaque élément demande un examen détaillé . )
- 122 -
Moteur hydraulique
à cylindrée fixe
�
1
' - --7
1
L _ _ _ _ _ _ _ ,_ _
1
1
1
1- Drain
1
1
1
1
1
'
Limiteurs
de pression _ _J
Clapets de
non retour L _ _ _ _ _ _J
Pompe
de gavage
Pompe a deb1t
varia bile -- - - - - - - -1
' , . /
__.r
1
�;��"�o,I I 1
Remplissage
y
JI ._____! ___A_
Reservoir
Une analyse des éléments ci-dessus est donnée ci-dessous point par point pour donner une idée
plus claire de chacun d'entre eux et la raison du choix de l ' équipement.
- 123 -
La méthode de pêche définira le type des machines et les modes d'utilisation sur chaque bateau .
Dans sa conception, la complexité d'un système doit dépendre des strictes nécessités de la
pêche en tenant compte des capacités de l'utilisateur et des possibilités d'entretien.
Autrement dit, plus le système installé est sophistiqué et plus il sera automatisé et complexe,
plus il comprendra de commandes électriques ou pneumatiques et de ce fait son utilisateur et le
service entretien devront être de haut niveau pour éviter les pannes. Un avantage dans les pays
disposant de technologies plus avancées et d'équipements d'entretien et réparation est que les
équipements peuvent être plus complexes et donc plus automatisés limitant ainsi le besoin d'une main
d'oeuvre coûteuse pour les opérations de pêche,
Pour les pays moins avancés techniquement, on doit concevoir des sytèmes aussi simples que
possible et correspondant aux besoins réels.
2 1.4 Prix
C eci est un problème complexe car dans la construction d'un bateau de pêche il dépend du type
de contrat avec le chantier naval ou le mécanicien marine.
L'ach at de l'équipement, selon le type de contrat, peut être réalisé soit par le chantier soit
par l'armateur, Au cas où il s'agit du propriétaire, il devra soigneusement tenir compte des points
que nous exposons dans ce manuel.
Si par contre , le contrat stipule que l'achat de l'équipement doit être effectué par le
chantier, il ne fait aucun doute que celui-ci achètera au meilleur marché ou chez le fournisseur qt1i
lui donnera la commission la plus élevée. Si la marque et les spécifications de l'équipement ne
sont pas clairemen t f i xées dans le contrat, l'armateur ne pourra pas dire grand-chose si
l'installation ne donne pas satisfaction par la suite.
Ici aussi il convient de préciser un point important: l'équipement le meilleur marché peut
devenir le plus coûteux; le prix n'est pas le seul facteur déterminant, tous les aspects doivent
être considérés et soumis à une bonne analyse avant d'effectuer l'achat.
Il s'agit d'un des points les plus importants. On peut arriver ainsi à la situation paradoxale
où un équipement très coûteux, livré disons sous trois mois, s'avèrera finalement trois fois moins
cher qu'un équipement bon marché livré trois mois plus tard. Les apports de trois mois de pêche
peuvent en effet rapporter plus que la différence de prix entre les équipements. L'inverse est
souvent vrai, un équipement bon marché à l'achat peut s'avérer très coûteux par la suite du fait des
pannes et du manque à gagner qui en résulte,
Ce point est l'un des plus compliqués de la liste, L'acheteur peut trouver par exemple un
installateur établi de longue date, mais qui n'est pas considéré comme le meilleur, bien qu'au
courant des innovations techniques. Ses installations fonctionnent, sont fiables et peuvent être à
la fois solides et pas chères, mais ne peuvent j amais être étiquetées "les meilleures".
On peut aussi trouver les "super" installateurs connaissant les dernières techniques, ayant les
prix les plus élevés et assurant de bons délais de livraison. Ils ne laisseront pas tomber leurs
clients.
Il y a encore "le nouveau", l'atelier dirigé par un ingénieur parfaitement compétent qui
démarre et tient à faire ses preuves. Ses prix sont intéressants ainsi que ses délais de livraison .
On devra en tenir compte,
Enfin, il y a l'incompétent, bon marché, qui vend au plus bas prix, livre tard ou pas du tout
un mauvais équipement qui coûte une fortune à faire fonctionner. A éviter !
- 124 -
L e s composants hydrauliques ne sont qu'une partie de 1' installation globale . Les éléments
mécaniques sont également importants et participent au résultat final du sys tème. L'expérience du
type de pêche à pratiquer et de la construction mécanique sont indispensables . Bien que ce ne soit
pas évident, ce point e st très important.
Le fa bricant des machines (treuils, powerblocks , etc. ) a des équipements, des personnes avec
qui le mécanicien marine, l'armateur ou le chantier sont en contact. Les composants hydrauliques
sont en général fabriqués par des sociétés qui n'ont aucun lien avec le constructeur des machines .
S i l ' armateur ou l'architecte naval n'a pas de critères bien définis , il vaut mieux lais ser le
constructeur des machines choisir les composants hydrauliques néces saires et fiables suivant
l'utilisation prévue pour la machine .
Si le chantier ou l'armateur achète un équipement étranger parce qu'il est meilleur ou moins
cher , il peut arriver en cas de panne ( ce qui es t touj our-s pos sible ) que l'on doive arrêter le
bateau pour des jours, des s emaines, voire des mois et on peut dire dans ce cas que l'on a fait un
mauvais achat .
En achetant un équipement on doit s'as surer que service après-vente et pieces de rechange s ont
dis ponible s dans un délai de 24 heure s . Ceci s'applique également à la partie mécanique de
l'équipement en supposant même que l'équipement ait été bien conçu et construit avec des composants
hydrauliques de bonne qualité pour durer aus si longtemps que le bateau .
On doit le répéter: il ne faut pas lésiner sur les équipements de pêche et exiger un bon
service .
22. INSTALLATION
L'installation d'un équipem8nt hydraulique à bord d'un bateau de pêche néces site une
programmati on très précise et la coordination d'une foule de détails dont les plus importants sont:
Ci-de s s ous nous donnons quelques brefs commentaires sur les divers points de cette liste .
A la pêche à la senne par exemple, le bateau est à l'arrêt pendant les opérations de pêche et
ainsi toute la puis sance du moteur est pratiquement disponible pour relever le filet. Pour les
autres méthodes de pêche, les be soins de puis sance pour les opérations de pêche et les apparaux de
pont s ont minimes ( quand l'hélice est embrayée) et de ce fait la puissance abs orbée n'est pas très
importante .
La pre s sion d'utilisation sera déterminée par le choix des composants à monter sur
l'installation, ceux-ci à leur tour déterminent la qualité des tuyaux et raccords du circuit comme
on l'a vu dans les exemples de calculs de machine s .
Le choi x de l'huile se fera en fonction des conditions climatiques des régions où le bateau
travaillera les deux extrêmes étant tropicales et arctiques . En général, l'huile devra avoir un
degré de vi�cosité élevé pour minimiser les variations de viscosité quand la température de l'huile
s'élève .
- 125 -
La visco s i té devra toujours être de 3 ° à 5 ° Engler à so• c . Cela dit il est toujours bon de se
référer aux spéc ifications des fabri cants des composants hydrauliques ( voir tableau 8 pour quelques
huiles hydrauliques recommandées et disponibles en France) .
L 'espace disponible est de deux ordres. L'un est l'espace disponible sur le pont pour les
machines. Si le bateau est neuf , on en a tenu compte au stade de la conception , mais si on équipe
un vieux bateau pour un changement de pêche on peut avoir des problèmes d'espace . On doit tenir
compte non seulement de la surface au sol de la machine , treui l , cabestan ou autres , mais également
de l'espace nécessaire pour travai ller autour de ceux-ci et à la manutention des engins de pêche en
taute sécurité. On doi t figalement prévoir la posi tian et l'effo rt physique du marin qui doit
travailler avec la machine.
Cec i ser a touj ours fonction du type et du ni veau des services d'entretien et de réparation
disponibles au po rt d'attache du bateau. Le critère est que plus un système est automatisé et moins
on a besoin de main-d ' oeuvre pour le manoeuvrer et que par contre le niveau des personnes chargées
de l'entretien et de la manoeuvre doit être élevé et plus le risque de panne augmente.
2 3. MONTAGE
A vant de commencer le montage , il est nécessaire de vérifier que le matériel livré correspond
bien à la commande , aux plans et aux listes de colisage. En même temps , on doit vérifier que l'on a
bien tous les tuyaux et raccords nécessaires pour réaliser l'installation.
B i en tenir compte également de la disponibilité <les diverses prises de force prévues pour les
pompes. Dans certai ns cas , on installe plusieurs systèmes indépendants et plusieurs prises de
f orces sont nécessaires.
On do i t touj ours essayer de monter les pompes sur l'avant du moteur principal accouplées au
faux arbre par un accouplement élastique ou un embrayage si c'est nécessaire.
La pompe e st tenue par un sup port ou chaise et fixée en place par des boulons ( fi gure 104) . La
chaise à son tour est boulonnée à la structure du bateau pour assurer une absolue rigidité et un
alignement parfai t sur le moteur.
Les arbres des pompes ne supportent pas de charges radiales. En d'autres termes , elles ne
peuvent pas être entraînées directement par courroies. Si on ne peut éviter l'entraînement par
courroies, les arbres doivent être tenus par des pali ers qui annulent les charges radiales.
Quan d on installe une pompe , il est de la plus grande importance de connaître son sens de
rotation. Pour le savoir , la r0gle est de regarder la pompe de face du côté de sortie de son arbre.
Il y a toujours une flèche gravée ou pe inte sur le corps de pompe ( figure 105 ) .
53.19 -
-105,38 1/2-13 UNC-28
73,02
73,02
Sur les pompes à palettes et à engrenage, on peut assez facilement changer le sens de rotation .
On ne doit cependant pas essayer de le faire sans l'aide d'un agent techni qu e du fourn isseur de
composants .
Les canalisations d'aspirat ion viennent du réservoir et doivent avoir une vanne à passage
direct pour isoler le réservoir en cas de panne de la pompe . Il est également recommandé pour les
tuyaux d'entrée et sorti e de la pompe d'util iser des flexibles pour absorber les v i brations .
On doit spéc ialement faire attention à avoir une canalisat ion d'asp i ration parfaitement
étanche . Le plus pet i t trou permet une entrée d'air, bien que sans f uite d'huile (la pompe étant en
marche) , auquel cas la pompe ne fonctionnera pas correctement .
Gfinéralités
quand l a distance entre les axes de poulies est trop faible pour utiliser des courroies
plates;
quand on doit avoir une importante réduction de vitesse entre moteur et haleur . Ceci est
p os si ble si on d ispose d'un entr'axe important . S i on a une grande d i f f érence de d iamètre
e n tre poul ies et un entr'axe faible, l'adhérence de la courroie sur la petite pouli e sera
insu f fisante;
si on a besoin d'une p lus grande p uissance, celle-ci peut être transmise par plusieurs
courroi e s en parallèles .
Les c o urroi es trap6 zoïdales sont moins sensibles à un mauvais ali gnement . Cel u i -c i conduira
cependant à une usure rapide des courroies .
Inconvénients
Les courroies en V sont plus di f f i ciles à remplacer si les pou l i es sont sur des composants
qu'i.l faut d é monter avant de pouvoir enlever les courroies. Ceci peut demander un travai l assez
- 127 -
long au cours duquel on peut perdre des engins de pêche et/ou du poisson si l'accident se produit au
cours d'un trait ou du virage du filet. (En pratique on a toujours un jeu de courroies en attente
pendues autour de l'arbre, mais sans le toucher et prévues pour ce cas. )
Dans le cas de transmissions par courroies multiples, au cas où une seule courroie vient à
casser, on doit remplacer le jeu complet, ce qui peut être assez onéreux.
Un alig n ement correct est très important dans le cas de courroies en V. Les arbres doivent
être parallèles et les poulies bien alignées sinon les bords des courroies seront usés rapidement,
On doit procéder aux réglages au moment du montage pour tendre les courroies et éviter le glissement
sur les poulies qui provoque des échauffements.
Normalement, on utilise un tendeur à galet sur les vireurs à courroies mais les courroies en V
ne doivent � être tendues par un tendeur à galet quand elles entraînent un embrayage à poulie, On
doit alors utiliser un autre type d'embrayage sur le moteur ou le vireur. Toutes les poulies et
courroies doivent être protégées par des carters métalliques. Il est recommandé de choisir très
soigneusement poulies et courroies ainsi que le nombre et la section de ces dernières pour être sûr
que puissances et vitesses seront bien transmises sans glissement des courroies. La figure 106
montre une transmission classique mais sans tendeur.
Courroies trapézoïdales
Les courroies sont réalisées en différentes longueurs et largeurs et numérotées suivant leur
section (voir figure 107 ) .
L e s courroies trapézoïdales sont actuellement classées suivant l e système métrique mais, des
stocks existant encore en mesures en pouces, nous donnons également la classification en pouces afin
de pouvoir les reconnaître,
L'exemple ci-dessus indique que cette courroie a une section A et que sa longueur intérieure
est 3 490 mm ( 136" ) .
Pour mesurer la longueur d'une courroie trapézoïdale, on doit s'y prendre de la façon suivante:
Note: Tout ce qui assure normalement la tension des courroies doit être desserré de façon à obtenir
la longueur de la courroie la plus courte.
- 128 -
m m
10 x 6 mm 25/64 x 15/64 pouces
0 0
43/64 x 13/32 pouces
0
1 7 x l l mm
0
22 x 1 4 mm 7/8 x 17/32 pouces
8
32 x 19 mm 1 1/4 x 3/4 pouces
Q uand on prévoit une installation, il est possible, connaissant les tailles normalisées, de
disposer les pompes en fonction de la longueur des courroies standard. Ceci facilitera le
remplacement des courroies plus tard. Une liste des courroies standard est indiquée tableau 18.
Courroies à boutons
On trouve sur le marché des courroies en V faites de pieces reliées entre elles par des boutons
et des boutonnières permettant ainsi de construire pratiquement des courroies de n'importe quelle
longueur.
- 129 -
Tableau 18
z 2 A A
10 x 6mm 1 0 ,,; 6mm 13 x 8mm 1 3 x 8mm
DESIGNATION
CODE COURROIE CODE DESIGNATION
COURROIE CODE
DESIGNATION
COURROIE CODE
DESJGNATION
COURROIE
CATALOGUE CATALOGU CATALOGUE CATALOGU
-
Métrique Pouce MéiriqUE Pouce Métrique Pouce Métrique Pouce
--
-
- - A?O
-
24020037 1370 0120 7 1 700 l40A0054 Ab40 0 1 69 A1 690 A6S
01 ?7 Ll 270 0057 A570 Ail 01 / 1
--
0039 1395 A 1 7 1-0 A66
0041 2410 01 33 Z1 330 0059 A590 An 01 74 A1 740 A67
- 006? AfJ70 A73
-
004? Z4?0 ùl 38 Z1 380 0 1 75 A1750
- 0063 A630
-
0044 L445 0142 1 1 420 0 1 70 A1760 A68
000.. A640 Al◄
-
0047 Z4/0 0 1 54 2 1 540 0181 A1810 A70
0007 A670 A25
-
0048 2480 Ol /'J / 1 7110 0184 A 1 840 A71
0049 /495 0070 A700 A76 0186 A1 860 A7?
0051 / :) 1 {) oon A7?0 A27 0189 Al 890 A73
007•1 A740 A28 0191 A 1 970 A74
-
0052 lbïO
0053 2530 0077 A770 A29 0194 A1940 A75
Z545 - 0079 A790 A30 0196 Al960 A76
-
00'4
Z560 - 0087 A870 A31 020? A?O?O A78
-
0056
0057 Z5/0 0085 A850 A37 0705 A20SO A79
0060 Z600 - 0087 A870 A33 0707 A7070 1180
0061 L610 0089 A890 A34 0709 A7090 A81
7670 0097 A970 A35 071 2 A2170 A87
-
0067
2630 - 0095 A950 A36 021 7 i\2170 A84
-
0063
Z6SO - 0097 A970 A37 ono A2200 A85
-
0065
0066 Z660 - 0098 A990 A38 0774 A2240 1187
2700 0107 A1070 A39 0?27 A2770 A88
---
0070
0072 L/75 0105 A1 050 A40 0?30 A2300 A89
0107 A1070 A41 0137 A2370 A90
-
0075 l/50
0078 2780 - 0110 A1100 A-47 07-40 A2400 A93
0080 Z800 01 1 3 A l 1 30 11,3 02-48 A24SO 1196
Ol l t> A l 1 50 A44 07$0 i\2500 A97
-
0087 7870
0084 !840 Masse por unité de longueur 01 1 8 A1 1 80 A-45 0757 A2570 A l OO
0085 zsto - z 0 051 kq/rn
0 1 70 A1 200 A46 ono A2700 A105
- 01 73 A l 730 A,7 0788 A7880 Al 1 ?
-
0086 /860 A e 0 096 kq/m 0 1 75 A1250 A48 0791 A2910 A1 1 3
-
0087 Z87!:i fl 0 1 58 kg/m
- 01 ?8 Al 780 A49 0308 A3080 A120
-
0089 LB90 C 0 376 �t,/m
- 0130 A1 300 A50 O'.l 1 9 A3190 A124
-
0090 L900 D 0 585 kynn 0133 A1 330 A51 0329 A3290 A1 ?8
-
0097 2920
0093 Z930 Ol 3fi A1 360 A52 03•9 A3490 A136
0138 A1 380 AS3 035,4 A3540 A138
-
0094 Z940
1950 0141 A1410 A54 03e9 A3690 A144
0095
0143 A1430 A55
-
0096 Z96S
- Ol-46 A1 460 A56
-
0098 l980
0148 A1 480 A57
-
0099 Z990
- 0151 A1510 A58
-
0101 7101 5
11035 0153 A l 530 A59
0103
71055 0155 A1 550 A60
0105 A1 580 A61
21080 0158
0 1 08 01e1 A1610 A67
0110 Z l 105
- 016,4 A1640 A63
01 1 3 Z l 1 30
Ll 1 55 0166 A1 660 A64
0115
C D
B B 32 x 1 9mm
17 x 1 1 mm 17 x 1 1 mm 22 x 1 4mm
L ' avantage de ce syst8me est que la longueur de la cour roie peut être adaptée à divers be soins .
En plus, on peut la démonter et la remonter sur une poulie comprise entre deux paliers sans avoir à
démonter le s pali ers. Dans la pratique, on s'est rendu compte que de tel les courroies ont tendance
à s'allonger plus que les courroies trap� zoîdales classiques et que leur glissement sur les poulies
serait plus important.
Ces courroies ne doivent être utilisées qu ' en cas d ' urgence ( figure 109) .
Les transmissions par courroies cranté es utilisent une courroie plate du type caoutchouc dont
la surface d'entraînement porte des "dents" et des encoches. Les poulies entraînées par ces
courroies porte n t égale m e n t des encoch es oü les de nts de la courroie vie nn e nt se loger. La
courroie se comporte comme une chaîne sans glissement mais, é tant légèrement élastique, tourne sans
bruit et en souple sse. Elle ne nécessite aucun graissage une fois mise en place et, la tension bien
réglée, une tel le courraie ne né cessite plus aucun réglage de tension. Suivant la vitesse de
l'arbre et en utilisant l a cour roie crantée adéquate , on pe ut par ce moye n transme t tre des
puissances jusqu'à 100 ch.
On l'a dit auparavant les tubes flexible s peuvent être montés avec des embouts sertis ou avec
des embouts vis sés réutilisables.
Pour monter les embouts sertis, on doit utiliser une presse spéciale munie d'une s�rie de mors
adaptés aux diffé rentes tailles d'embouts. Cette presse n'est pas portable et est normalement fixée
dans un atelier.
- 1 31 -
Les embo uts à v isser peuvent ê tre montés assez facilement sur les flexibles même à bord des
bateaux . On do i t dire ici que sur les flexibles d ' une taille supérieure à un po uce ou comportant
plus de deux tresses mé talliques , on ne peut pas mo nter d ' embouts r é utilisa bles et que les embouts
sert is sont impér ati f s . Cec i pour deux raisons : la première étant la d i f f iculté de montage et la
seconde pro v i ent du f a i t des pressi ons d ' utilisat i o n assez 6 1evées qui s§p arent les flexibles des
embouts .
La méthode correcte p o u r mesurer les flexi bles est donnée f i gure 111.
Figure 1 1 1 Mesure des angles des embouts sur les tuyaux flexibles (ré f . 9)
Q u a n d on do i t monter des tuyaux flexibles , on do it o bserver cert a ines règles quant à leur
position et au type d ' embo uts à utiliser . Ces règles sont résumées dans les dessins du tableau 2 0 .
Les t uyaux rigi des se montent au moyen de r accords à bagues coupantes , de brides ou par
r accords ou embouts soudés.
Les co urbes o u coudes peuvent être réalisés par raccords coudés ou par cintrage par cintreuses
hydrauliques ou mécaniques .
Les tubes sont montés de f a ç on à permettre un démontage fac ile en secti ons maniables .
U n e f o is les t ubes co up é s , chaque p i èce do i t ê tre parfaitement ébavurée , les raccords sont
p lac,§s à chaque extrémité et mis en place pour véri f i er 1 ' aj ustement . Si 1 ' aj ustement est bon , on
les sertit et on net to ie l ' intérieur et l ' extérieur d es tubes . On peut utiliser d u tri chlorethylène
p our le nettoyage i ntérieur puis de 1 ' a i r comprimé j usqu ' à ce que tout le l a i t i er de soudure , le
sable et les limailles soient éliminés (tableau 21) .
Après un bon nettoyage , repl acer le tuyau dans sa position déf in itive . B i en que le meilleur
système de n ettoyage consiste à utiliser des produits chimiques spéciaux qui décapent 1 ' intérieur
des tubes , le procédé que nous venons de décrire est suf f isamment ef f icace s ' il est a p pl i qu6
conscienc ieusement .
132 -
Tableau 19
1) Entai ller la jupe extér i eure en caoutchouc juqu ' à La tresse aci er .
S ' assurer que Le couteau est mai ntenu à angle dro i t .
Tableau 2 0
Monté avec
Incorrect adaptateurs
mois le flexible
est tendu
Le mouvement exerce
une torsion sur les Correct
embouts
Incorrect
Incorrect Correct
Incorrect Correct
Les composants hydrauliques sont livrés d'usine avec des bouchons plastiques sur tous les
orifices. Ne pas oublier de les ôter avant le montage. Vérifier tout spécialement ceux qui sont
fixés sous les brides.
Si le raccordement entre tuyaux est fait par brides, il est recommandé d'utiliser des brides
standard correspondant aux pressions d'utilisation prévues.
L'étanchéité est toujours faite par joints toriques. On n'utilise plus de brides plates. On
utilise des brides à visser ou à souder (figure 1 12). La soudure doit être faite avec le tube dans
un emboîtement pour que la soudure ne pénètre pas dans le tube.
Il existe des raccords à souder pour les tubes. Ils ont aussi un emboîtement pour recevoir
l'extrémité du tube et éviter de faire entrer la soudure dans le tube.
Ces assemblages ne sont pas pratiques car ils empêchent le démontage par la suite.
Les joints toriques sont des anneaux de section circulaire faits de matériaux synthétiques
résistant aux huiles minérales. Ils sont utilisés comme joints dans les équipements hydrauliques et
les circuits sous pression. Les joints toriques sont utilisés comme joints entre des pièces
d'équipement ou comme joints de brides pour des applications statiques. On les utilise également
comme joints d'étanchéité sur des pièces en mouvement telles que des tiges de vérins (application
dynamique).
Les joints toriques sont disponibles dans différents matériaux et duretés . Le matériau varie
suivant le fluide qu'il doit contenir (huile, eau, fuel, vapeur, etc. ). La dureté varie également
en fonction de la pression à laquelle le joint est soumis.
Pour les huiles hydrauliques, le matériau normalement utilisé est le Buna-N (Nitrile) qui a une
dureté de 70 ° à 90 ° Shore (unité de dureté pour le caoutchouc et les mat ériaux élastiques).
Dans les applications statiques, on utilise une dureté de 7 0 ° Shore pour les pressions jusqu'à
160 bar et 90 ° Shore au-delà.
Les tableaux 22, 23 et 24 donnent les dimensions des gorges pour les joints toriques en usages
statique et dynamique.
On ne doi t utiliser des joints toriques pour étancher les passages d'arbres en rotation que si
on n'a pas la place pour utiliser un meilleur joint ou si les conditions d'utilisat ion ne sont pas
très dures. Au cas où il n'y a pas de pression et où la vitesse périphérique de rotation est
inférieure à 4 m/sec pour de courtes périodes on peut utiliser des joints toriques mais on ne doit
pas s'attendre à une étanchéité parfaite.
En ce cas, l a vitesse périphérique de rotation est celle d'un joint tournant à la surface de
l'arbre à l'endroit où le joint torique sera situé. On la calcule comme suit:
n
vp X 3, 141 6 X D
60
Les surfaces des éléments glissants ainsi que l es gorges des joints toriques doivent avoir les
rugosités (tolérances) maxi suivantes (R ).
max
Tiges et tubes de vérins
- 1 35 -
Tab leau 2 1
Ins t ruct ions de mon tage de rac co rds de tubes rig ides
Joint torique
69d
0
- - -o
o�0
Bride J oint torique Bride Bride Joint torique Bride
BRI DES F I L ETEES POUR ASSE M B LAGE BRI D ES A SOU DER POUR ASSEM B LAGE
DE TUBES ENTRE EUX DE TUBES ENTRE EUX
0 0 0
0 0 - - -�0
r- - - ,
;._ _
Figure 1 12 Br i nes
- 137 -
Tableau 22
Dimensions de gorge rectangulaire avec compression radiale du joint torique (réf. 23)
- --- T ...
,o'_J
+!ll
c: .
Ïd1 7 �j
1
'
d2 T B d2 T B
1 ,5 1 ,1 1 ,9 7 5,85 9,1
1 ,6 1 ,2 2,1 7,5 6,3 9,7
1 ,78 1 ,3 2,3 8 6,75 1 0,4
2 1 ,5 2,6 8,4 7,15 1 0,9
2,4 1 ,8 3,1 8,5 7,25 11
-3
R � 0, 5 - 2 micron (1 micron 10 millimètre)
max
=
Rmax 1 6- 12 microns
Rmax � 10 microns
- Côtés de gorge
R � 25 microns
max
S i la pression n ' est pas constante, le R de la gorge doit être un peu inférieur aux valeurs
max
données ci-dessus.
Les gorges pour joints toriques devraient être de préférence rectangulaires. Pour des raisons
de facilité d ' usinage, les côtés de la gorge peuvent avoir une inclinaison maxi d e 5 ° ,
L a surface d ' une coupe de la gorge doit être supérieure à celle de la coupe du tore du joint,
ceci permet à l ' huile d ' exercer sa pression sur une surface assez importante du joint, et de presser
le joint torique sur la surface à étancher (figure 1 13).
Dans les cotes d onnées dans les tableaux pour les gorges, on a tenu compte des deux facteurs
suivants:
Tableau 23
Cotes des gorges rectangulai res avec compression axiale (réf. 23)
r: �r�j ½
- -!25-----
HIT - --;p2
p.....
1'. ·
d2 T B d2 T B
Tableau 24
d2
i-- d1 --j
@ : ® t T d, T
H8
!?L.n
d, T
Les éléments m§talliques venant en contact avec un joint to dque doivent être soigneusement
usinés. Avant de mettre en place le joint, on doit éliminer toutes les particules étrangères.
On utilis e généralement l ' acier pour les tiges et tubes de vérins. On peut également utiliser
des pi�ce s de fonderie si elle s sont bien polies et non poreuses.
L ' alumin i um, le bronze, le laiton de même que l'acier i nox ne travai l lent pas bien e n
applications dynamiques du fait d e leur manque d e dureté.
Les tolérances indiquées dans les schémas de montage doivent être appliquées pour des raisons
de fonctionnement. On ne doit pas les· modifier pour un montage plus libre ou pour donner plus de
jeu. Un exc�s de jeu peut permettre au joint torique de sortir partiellement de la gorge et de se
glisser entre l ' arbre et le boîtier. Les mouvements de la tige ou du tuhe de vérin détruiront alors
rapidement le joint torique (figure 1 14) .
On peut trouver les valeurs tolérées pour les gorges figures 1 15 et 1 16.
Tableau 25
d2 T B R
1 ,78 1 ,7 2 0,5
2,4 2,25 2,6 0,5
2,62 2,5 2,8 0,5
3 2,85 3,2 0,5
3,53 3,4 3,7 1
5,33 5 5,8 1
5,7 5,4 6,1 1
6,99 6,7 7,5 1 ,5
î4 dt '7 y
@ ; @ ti'
j
d1 d2
jusqu'à 9 1 ,78
de 8 " a' 1 9 2,4 S.2,62
de 1 8 " a 40 3 8,3,53
de 37 Il � 1 30 5,33 a 57
de 1 1 0 " a 1 50 6,99
Applications statiques
En utilisant des bagues d'appui, des jeux inférieurs .'i 0, 3 mm sont possibles pour des pressions
inférieures ou égales à 250 bar (figure 1 15) .
En utilisant des bagues d' appui, des jeux inférieurs à 0, 3 mm sont possibles pour des pressions
inférieures ou égales à 100 bar ( figure 1 16) .
- 140 -
mm0,3
0,25
g 0,2
ëiï 0, 7 5 1--+--'-
Ê
x 0, 7
� 0,051--+-- 4 ---+---i--l
63 iOO
Pression bor
23. 12 Chanfreins
Pour des r aisons de montage , tous les angles doi vent être chanfrein,�s et arrondis. Les
dimensions données fi gure 1 17 sont des valeurs mini pour les chanfrei ns.
- 14 1 -
mm 0, 3
g 0�2
"üi
ü
X
Q)
:::,
16 30 63 100
bor
Q)
Pression
-:,
Epaisseur d 2 Z
1 ,5 1
1 ,78 1 ,1
2 1 ,2
2,4 1 ,4
2,5 1 ,4
2,62 1 ,5
3 1,6
3,5 1,8
3,53 1 ,8
4 2
4,5 2,3
5 2,5
5,33 2,7
5,5 2,8
5,7 3
6 . 3,1
6,5 3,3
6,99 3,6
Arêtes arrondies , pas de bavures 7 3,6
7,5 3,8
8 4
8,5 4,2
9 4,3
9,5 4,4
10 4,5
Avant de monter les joints toriques, on doit bien nettoyer l'insta llation pour en éliminer les
sa letés et les particules méta l liques .
Pour monter les joints toriques, on ne doit pas les forcer sur des angles vifs, des pas de vis,
des gorges, etc . Il y a énormément d'endroits dans les machines qui peuvent abîmer les joints et il
est inu t i le de les citer tous ici .
Un join t to rique ne doit pas être déformé quand il est logé dans sa gorge . On peut admet tre
une légère expansion du joint à condit ion de lui donner le temps de retrouve r son diamètre
d'origine .
L'uti lisation d'un mandrin ou d'un manchon est recommandée pour le montage des joints toriques
( figure 1 18) •
- 142 -
On doit tenir compte des points suivants donnés à titre d ' informations complémentaires pour le
montage d' une installation hydraulique.
(1) Le premier point et le plus important est la propreté. On se souvient que les composants
hydr auliques peuvent être coûteux et que les tolérances peuvent être très importantes, les
saletés peuvent provoquer rayures et usures qui diminueront les performances de
l ' installation ou conduire à des remplacements de pièces et même de composants entiers.
d è s sa réception, on doit véri f ier le réservoir d ' h uile, nettoyer parf aitement
l ' intérieur et bien le fermer jusqu ' au montage;
quand on découvre un des orifices d ' un composant pour une raison quelconque, ne pas
oublier de le refermer avant de quitter les lieux;
s ' assurer que les extrémités des tuyaux et les filetages sont sans bavures ni arêtes.
Les tubes préparés et en attente de montage doivent être fermés par des bouchons;
avant de monter un tube (après avoir vérifié qu ' il allait bien en place) nettoyer
l ' intérie ur. Les filets doivent être passés à la brosse métallique, le grattoir ou la
lime. Avant le montage f inal, utiliser l' air comprimé;
éviter l a soudure dans les circuits hydrauliques. S ' il n ' y a pas d' autre solution, on
doit alors utiliser les raccords spécialement prévus pour la soudure.
quan d on monte des accouplements ou des poulies sur les arbres des moteurs ou des
pompes, on ne doit pas forcer ou utiliser un marteau car ceci peut abîmer les paliers
du moteur ou de la pompe. Utiliser une autre méthode telle que le chauf fage dans
l ' h ui le de la pièce à monter jusqu ' à avoir un ajustage coulissant. Pour démonter
utiliser un extracteur;
si on utilise une transmission par courroies trapézoïdales pour entraîner une pompe ou
un moteur, bien s ' as surer que ceux-ci sont prévus pour supporter la charge radiale
sinon on doit monter un palier supplémentaire pour éviter la charge radiale sur la
pompe ou le moteur;
si on uti lise des moteurs à pistons radiaux, s ' assurer que la canalisation de drainage
est bien située à la partie supérieure du moteur et au cas où il existe un danger de
siphonage du carter, il convient que le tube de drainage fasse le tour du moteur par la
partie supérieure;
- 143 -
23. 15 Démarrage
Il peut arriver qu'à l'endroit oü le montage a été effectué, on ne disposait pas de moyens de
nettoyage, ni d'air comprimé, ou encore que les tubes soient restés , ans bouchons et exposés aux
1
intempéries. Dans ce cas, il est nécessaire de nettoyer chimiquement- les tuyaux qui doivent être
enlevés un à un. O n doit les transférer ailleurs pour les nettoyer ou si on a suffisamment
d'espace, on peut faire le nettoyage sur place après avoir isolé les composants du nettoyant. Une
fois de plus, inspecter et vérifier que 1'installation correspond bien au schéma du circuit et en
même temps s'assurer que tous les raccords sont bien serrés. Vérifier surtout les raccords et
colliers sur la canalisation d'aspiration, le niveau de 1' huile dans le réservoir et le sens de
rotation des pompes. Maintenant, si toutes les recommandations que nous avons faites jusqu'ici ont
été suivies à la lettre, l'installation doit être prête à démarrer.
V érifier le niveau de l'huile des réducteurs et dans le cas de pompes à pistons radiaux,
vérifier que le niveau de l'huile dans le carter soit correct.
Finalement desserrer à fond les vis de réglage des clapets et débrayer les treuils. On peut
alors démarrer l'installation en s'assurant que le moteur principal tourne à sa vitesse la plus
lente.
Une fois que l'huile commence à circuler, attendre au moins 10 minutes avant d'agir sur les
commandes, ceci permet à l'huile d'atteindre 40 ° C et si une particule solide reste dans le circuit,
elle sera entraînée vers les filtres. Pendant cette période on doit également vérifier tous les
raccords à la recherche des fuites éventuelles. Les machines doivent être mises en route une par
une. S i on utilise des vérins, ils doivent être purgés d'air l'un après l'autre.
Ensuite régler les soupapes; pour cela utiliser les freins sur les machines qui en possèdent.
Sur celles qui n'ont pas de freins, utiliser toute méthode possible. Dans le cas de treuils
utiliser un câble attaché à un point fixe.
Une fois tous les clapets ou soupapes réglés, vérifier les vitesses des machines (treuils,
etc. ). D'abord s'assurer que le moteur principal tourne bien à la vitesse prévue dans l'étude. On
doit ensuite tester la traction de chaque machine au moyen d'un dynamomètre approprié, sinon on peut
calculer cette traction au moyen d'un manomètre et des calculs décrits précédemment.
Finalement après avoir arrêté la pompe, vérifier le niveau d'huile dans le réservoir et changer
le filtre de retour.
24. ENTRETIEN
Il peut arriver que le matériel commandé pour le montage à bord arrive plus tôt que prévu.
Dans ce cas, on doit prendre certaines précautions.
Avant tout, le matériel doit être rangé dans un local à moins de S0 ° C et à l'abri du soleil et
de la poussiere. Si on doit entreposer le matériel longtemps, c'est- à- dire plus de 3 mois, il
serait bon de remplir d'huile les composants et de bien les boucher.
L'entretien de 1' équipement hydraulique doit être fait comme 1' indiquent les manuels des
fabri cants et des fournisseurs. Il y a des vérifications à faire chaque jour, semaine, mois et
année.
li Le nettoyage chimique est réalisé en utilisant des produits solubles - généralement dans l'eau -
qui agissent sur la rouille, laissant une surface propre et décapée. Ne pas oublier d'huiler la
tuyauterie immédiatement après séchage
- 144 -
Entretien quotidien
Si on remarque une baisse de niveau, on doit vérifier toute l'installation pour trouver la
fuite. Chaque jour de fonctionnement de l'installation, on doit vérifier la température dans le
circuit, ceci peut être fait simplement en touchant les canalisations de la main. Si on note une
élévation anormale de la température, on doit en rechercher la cause. C'est normalement un défaut
dans le système de refroidissement, dans la pompe à eau de refroidissement ou le bouchage de la
crépine d'eau de mer par des algues, des mollusques ou encore des débris de plastique.
Quand il n'y a pas de réfrigérant dans le circuit et que l'on note une brusque élévation de
température, cela provient du grippage d'une pièce en mouvement dans un moteur ou une pompe, mais
ceci n'est pas courant.
Avec l'usage, les composants en mouvement s'usent et de ce fait au fil des ans la température
augmente dans le circuit de drainage mais dans ce cas, la machine perd aussi en vitesse et en
puissance et il deviendra nécessaire de remplacer ce composant ou cet élément.
V érifier le témoin du filtre de retour pour savoir s'il est sale et a besoin d'être changé.
S'il n'y a pas de témoin, noter les dates de changement de filtre dans un endroit bien visible et
procéder a un changement périodique, tous les 6 mois.
Vérifier systématiquement le circuit pour les fuites d'huile. Resserrer les raccords s'il y a
lieu.
En même temps, vérifier les châssis des machines, la commande d'embrayage et les châssis de
pompe. Dans les premiers mois, il est courant de trouver des vis et écrous desserrés.
Si le circuit possède un réfrigérant, vérifier le fond de la cuve tous les mois pour déceler la
présence d'eau. Utiliser le bouchon de vidange pour cela. La présence de quelques gouttes d'eau
peut être attribuée à la condensation sur la paroi intérieure du réservoir. Par contre, un filet
d'eau indique une fuite ou une félure dans un ou plusieurs tubes de l'échangeur de chaleur. Cela
peut également faire monter le niveau dans le réservoir suivant sa position à bord du bateau.
Chaque fois que le bateau est mis en cale sèche ou remonté au sec, vérifier l'aspiration d'eau
de mer et les retours du refroidisseur (s'il existe) et en même temps réviser complètement le
circuit hydraulique, resserrer si nécessaire, remplacer tous tuyaux et raccords abîmés ou
détériorés. Profiter de l'occasion pour revoir les composants qui ont causé des problèmes sans
cependant enlever ou démonter quoi que ce soit si ce n'est pas nécessaire.
La vidange d ' huile n'est nécessaire que si l'huile a été surchauffée ou souillée et a perdu ses
propri étés. De toutes façons, en cas de doute, il est recommandé d'e n faire analyser un
échantillon. Si la quantité utilisée est faible, il vaut mieux la changer (voir 12. 2).
La pression du circuit doit être vérifiée de temps en temps et notée. Une chute brutale peut
indiquer une panne de pompe ou l'usure d'un siège de soupape dans un clapet de sûreté.
Il est toujours recommandé de faire tenir un cahier d'entretien soit par le mécanicien, soit
par la personne chargée de l'entretien de l'hydraulique.
Tableau 26
d'aspiration.
A Huile hydraulique trop visqueuse ou Utiliser une huile plus fluide adaptée aux
8
(B) Le débit d'huile est arrêté alors que les pompes fonctionnent.
d'aspiration.
Tableau 26 (suite)
B La p ression est si élevée que di'ibit de Ramener la p ression aux valeurs indiquées
5
( Observation: ce n'est pas la pompe qui détermine la p ression, mais la résistance au débit. )
A Dis tri buteur pas en position fermée , Vérifier son fonctionnement et si nécessaire
l
A Tuyau cassé, racco rd mal ser ré. Vérifier tuyaux et raccords. Sur les pompes
3
B
l
Distributeur fermé mais trop de fuites Voir 2 5. 1-B.
par rap po rt au débit de la pompe.
B
3
Augmentation des fuites ( interne et Voir 2 5 , 5-3
externe). Le débit de la pompe
s'échap pe complètement du fait de
l'accroissement des jeux. En consé -
quence , la p ression ne peut pas monter
( surtout dans les pompes à palettes) .
- 1 47 -
Tableau 26 (suite)
B Voir aussi 2 5. 2 -A et 2 5 . 2 -A •
4 3 4
B
5
Courroies détendues. Retendre les courroies.
(Observation: à la première mise en route, certaines pompes pomperont de l ' air, jusqu ' à ce que
le corps de pompe et les divers éléments (vérins, moteurs, etc.) soient purgés.)
fisamment immergé.
3. Orifices d ' aspiration et de retour trop Placer la prise d' aspiration aussi loin que
proches l ' un de l ' autre dans l e possible du retour.
réservoir, l ' huile émulsionnée est
réaspirée.
Tableau 26 ( suite)
2. (i) Huile de très faible viscosité ou (i) Utiliser une· huile plus visqueuse, mieux
adaptée aux conditions d ' utilisation.
( ii ) Température de l ' huile trop (ii) Vérif ier la nécessité d' un échangeur de
élevée. température.
3.
3
Pompe défectueuse ( voir aussi 25. 2 -B ) . Envoyer la pompe au fabricant.
( B) Bruits mécaniques
25.7 ) .
3. Huile hydraulique ou sale ou usée. Vérifier les f i ltres à hui le et tous les
éléments de l ' installation qui collectent l es
saletés dans le circuit.
- 149 -
Tableau 26 (suite)
Il a rrive pa rfois que la pompe tourne mais que les équipements entr aînés soient moins rapides
que prévus ; cec i in dique que le débit de la pompe est plus faible que le débit calculé .
Cause Solution
Joints inté rieurs abîmés ou défectueux. - Remplacer les joints ou changer la pompe.
Une pression insuffisante dans un circuit peut être due à d'autres causes que celles indiquées
plus haut. Les problèmes dans les distributeurs, clapets, moteurs et vé rins peuvent provenir de
fuites internes. Il peut également a r r iver que débit et p ression soient normaux mais que l'appareil
à entr aîne r s oi t bloqu é . B ien que ce p roblè me puisse être diagno stiqué p a r l'ins tallateu r
hydraulique, on doit également vé rifier s'il s'agit d'une question purement mécanique.
Quelquefois un appareil hydraulique de pont fonctionne par à-coups. Une des causes peut être
la présence d'air dans le circuit due à un manque d'huile dans le réservoir. Le vortex cré é par
l'aspiration de la pompe permet à l'air d'entrer dans le circuit mélangé à l'huile ce qui p roduit
alors un fonctionnement ir régulier des appareils. Il arrive aussi qu'une autre cause soit l'usure
ou des défauts dans des soupapes de sûreté ou les valves d'équilibr age qui doivent alors être
remplacées.
Dans les regions f roi. des, comme on 1'a vu aupa ravant, i.l y a d'autres problèmes qui peuvent
être résolus en employant les huiles hydrauliques appropriées et si c'est insuffisant, on doit
utiliser un réchauffeur d'huile.
Ce problème, quand il se produit dans un moteur en cha rge est normal car la fuite par la
canalisation de drainage est importante et vient agir sur les valves d'équilibrage déjà montées.
- 150 -
Pour éviter cela, seuls des moyens mécaniques sont efficaces tels que freins, rochets ou goupilles,
etc.
Le cas des verins est différent, les fuites internes par le piston sont minimes bien qu'elles
deviennent importantes si la èharge est retenue par des valves d'équilibrage. Même si le vérin et
la soupape sont bien étanches, on observera une lente descente au fil des heures si le vérin est en
charge. Si le mouvement est rapide, ceci est dû très vraisemblablement à une fuite interne ' auquel
cas le joint et le clapet devront être remplacés.
Les vireurs de sennes peuvent être de deux types: power blocks suspendus ou de lisse.
Les power blocks suspendus sont pendus à l'extrémité d'un mât de charge spécial renforcé pour
cet usage. Les thoniers océaniques utilisent ce type. Sur les bateaux plus petits, il devient
courant d'utiliser des grues hydrauliques de pont. Dans ce cas, le power block sera branché sur
raccords rapides permettant son montage et son démontage faciles.
Les vireurs fixes du type " triplex" sont mont<'� s près de la lisse (figures 7 0 et 7 1) sur un pied
tripode boulon né sur le pont. Le pont doit être bien renforcé à l'endroit de fixation du pied pour
résister à l'énorme effort de levier dû à la distance entre la tête et l'embase des pieds du vireur
fixés au pont.
Les vireur s de filets maillants sont normalement situés près de l'étrave ou sur l'avant-pont à
tribord ou il babord suivant les habitudes locales. Si le bateau est petit, le vireur est parfois
fixé directement sur l'étrave. Le vireur ne doit pas être trop haut au-dessus de l'eau car des
poissons peuvent se démailler entre l'eau et le vireur. Pour cette raison et dans ce type de pêche,
il y a généralement un marin placé sur le bord du bateau avec un croc pour reprendre les poissons
mal maillés.
- 15 1 -
Les virepa langres et virelignes sont toujours mont,Ss sur la lisse et les virepalangres le plus
près possible de l'étrave. Si on pêche à la ligne à l'arrêt, les virelignes peuvent être montés le
long de la lisse à tribord et babord et sur le tableau arrière.
Le pavois et la lisse doivent être assez solides pour supporter l ' effort des vireurs sinon on
devra les renforcer.
L' installation hydraulique (flexibles , tuyaux) devra être montée de façon à protéger les
composants des hameçons quand on remonte ceux- ci à bord.
Dans toute installation hydraulique à bord, il est nécessaire de faire passer les canalisations
à travers les ponts et les cloisons. On utilise des raccords spéciaux appelés communément passages
de cloisons. On les trouve aussi bien pour les bateaux en acier que les bateaux en bois .
L es virepa lan gres quand ils sont montés sur la lisse doivent pouvoir être basculés à
l'intérieur pour éviter les chocs des autres bateaux ou des quais . Ceci s'applique également aux
daviers de lignes montés sur la lisse quand le vireur est situé à l'intérieur du bateau comme cela
se fait généralement dans les climats froids.
27 . 2 Virecasiers
Ce q u i vie nt d'être dit au chapitre précédent s'applique aux virecasiers. La différence vient
du fait que les virecasiers utilisent . un bras ou potence pour faciliter la manutention des casiers.
Cette potence doit être rétractable ou repliable vers le pont.
2 7. 3 Guindeaux
Les conse ils précédents s'appliquent également ici. La seule différence vient de ce que le
barbotin doit être parfaitement aligné sur l'écubier ou le galet d'étrave pour éviter que la chaîne
n'ait tendance à sauter hors de son logement.
La commande <lu guindeau doit toujours être sur l'appareil ou tout à côté de celui-ci.
Etant don né que ces treuils ont une puissance de traction importante, les z ones du bateau où
ils seront montés doivent être soigneusement renforcées.
Théoriquement les réas des funes doivent être parfaitement alignées avec les centres des
bobines des treuils pour faciliter un enroulement égal du câble sur la bobine et éviter l'usure
prématurée des câbles .
Dans le cas de treuils scindés, ce problème est facilement résolu en orientant chaque tambour
dans la direction de son renvoi. Avec les treuils scindés, on <loit faire attention à l'angle
vertical de sortie du câble du fait que fréquemment par manque de place les treuils sont placés vers
l'arrière près des réas <le chalut. Si l'angle de la fune avec le réa est très grand, le câble peut
sauter du gui de - f une. Une solution consiste à insta ller une cale inclinée sous le socle du treuil
pour régler ce problème. Néanmoins, plus la distance entre les treuils et les renvois est grande et
plus la durée de vie du câble est longue ainsi que celle de la vis guide-fune (gu ide - fune
automatique) .
Vérifier de temps en temps le niveau d'huile du carter. Purger par le bouchon de vidange, si
on trouve de l'eau de condensation dans le carter. Graisser l'appareil s'il y a des points de
graissage. Graisser l a vis du gui.de-fune, la vis du frein et le moyeu <le l'embrayage.
27. 5 Enrouleurs
27 . 6 Gouvernails
Le modèle le plus courant de gouvernail est à safran compensé avec la mèche supportée par le
talon de la quille.
- 152 -
D ans ce cas, la barre qui actionne le gouvernail est habituellement un collier en deux pieces
boulonnées entre elles. Le collier est entraîné par un ou deux vérins hydrauliques suivant la
taille du bateau. Une pompe entraînée par la roue de barre actionne les vérins. L'installation est
très simple et ne nécessite pas d'instructions spéciales.
Sur les petits bateaux, une pompe auxiliaire peut être entraînée par le moteur principal.
Quand on commande la prise de force, il faut s'assurer qu'elle se met en marche dès que le moteur
principal démarre, et qu'elle n'est pas du type qui fonctionne seulement quand elle est embrayée
dans le réducteur.
On ne doit pas oublier de vérifier chaque jour le niveau d'huile dans le réservoir.
L e s propulseurs qui déplacent un bateau latéralement sont d'une grande aide pour les senneurs.
Ils sont également très utilisés sur les bateaux qui doivent suivre et virer les lignes ou orins
(palangres, filets maillants, casiers) pendant des heures. Ceci est surtout vrai quand le bateau a
une longueur de 20 à 30 m. Par vents forts et/ou courant, le virage des engins de pêche est
particulièrement difficile, mais avec un propulseur latéral on peut le faire plus facilement.
Le propulseur est logé dans l'étrave et il ne travaillera que mieux s'il est situé bien à
l'avant et aussi bas que possible.
Travaillant dans des mers dures, un bateau de 16 m LHT nécessite un propulseur latéral de 40 à
50 ch. Un bateau de 25 m LHT demande 60 ch. Dans des mers calmes 25 ch suffisent pour un bateau de
20 m et 50 à 60 ch pour un bateau de 30 m.
L e diamètre intérieur du tube pour loger un propulseur de 40 à 50 ch est d'environ 450 mm. Le
tube doit être situé à 2, 5 fois son diamètre sous la ligne de flottaison pour éviter la cavitation
dans le roulis.
27. 8 Grue
Une grue exerçant des efforts sur sa base du fait de ses mouvements et du bras de levier, il
est important de renforcer son point de fixation très sérieusement.
Sur les p etits bateaux, pour avoir une bonne vue du champ d'action de la grue, les commandes
sont situées sur une colonne avec un siège pour l'opérateur à une hauteur suffisante pour avoir une
vue bien dégagée. Le siège du conducteur de la grue sera entouré par une grille de protection pour
assurer sa sécurité.
Sur certains bateaux, les pompes de cale et de pont sont entraînées hydrauliquement. Ceci
présente l'avantage de pouvoir les installer n'importe où dans le compartiment moteur et même de les
immerger.
D'autres éléments comme les alternateurs, les dynamos, les compresseurs des réfrigérateurs,
etc., peuvent être entraînés par des moteurs hydrauliques.
L'aménagement du pont d'un bateau de pêche dépendra du type de pêche auquel il est destiné et
quelquefois des régions où il doit pêcher.
Les principales méthodes de pêche utilisant des équipements hydrauliques sont les suivantes :
chalut,
senne,
filet maillant,
palangre,
casiers,
pêche utilisant plus d'une des méthodes ci- dessus.
Les pages suivantes donnent de brèves descriptions des aménagements des ponts des bateaux
pratiquant diverses méthodes de pêche. Chacune est accompagnée d'une perspective et d'un schéma et
d'une brève description des opérations de pêche.
Les circuits et schémas sont généraux et uniquement donnés à titre d'indication. De nombreuses
variantes sont possibles pour chaque installation aussi bien en composants qu'en circuits.
- l 53 -
Dans la figure 123, on donne tous les éléments pour les composants et les canalisations qui
conviennent pour monter l'installation. Normalement, on simplifie la spécification en donnant les
marques et les numéros de référence des composants. En plus, il serait judicieux de fournir autant
d'informations que possible sur les dessins. Ceci non seulement permet d'accélérer le montage mais
servira également dans l'utilisation de l'équipement et pour les réparations et l'entretien quand
cela sera nécessaire.
28. CHALUT
Nous n'allons pas décrire ici les opérations de chalutage mais les aménagements de pont des
bateaux pratiquant les divers types de chalutage tels que:
Nous ne traitons pas du chalutage par le côté, ce type étant considéré comme dépassé. Bien que
quelques vieux bateaux pratiquent encore cette méthode, leur nombre en est si faible qu'il tend à
devenir insignifiant.
Le nombre de bateaux pratiquant le chalut par paire ou chalut boeuf est également limité.
L'aménagement de pont le plus simple est celui des petits chalutiers à p êche arrière. Ce
dispositif comprend un seul treuil composé d'une transmission/réducteur, deux bobines et deux
poupées.
C e type de treuil est la version hydraulique des treuils mécaniques classiques. L'hydraulique
remplace progressivement les transmissions mécaniques dans la plupart des pays.
Les treuils peuvent être situés à trois endroits sur les bateaux par rapport à la timonerie:
timonerie au milieu du bateau, treuil à l'avant, les funes vont directement à l'arrière aux
potences passant de chaque côté de la timonerie. Les angles de la timonerie sont protég�s
par des plaques d'acier ou des rouleaux (figure 1 19) ;
timonerie au milieu du bateau, treuil immédiatement devant la timonerie. Les câbles courent
directement vers l'avant dans des poulies de renvoi qui les dirigent vers les potences à
l'arrière (figure 120);
Réas de guidage
Poulies de renvoi
-- -- -- - -
timonerie à l'avan t , treuil derrière la timonerie , les funes couren t vers l'arrière soit
direc tement aux potences soit par des poulies de renvoi vers les potences (figure 121) .
Les figures 1 22 et 123 serviron t dans l'un ou l'autre cas et son t la perspec tive et le schéma
du même ciccui t .
Description de la manoeuvre
S u ivant le sens oil l'on pousse le levier et donc le tiroir d u distributeur , le treuil vire ou
file le chalut.
Si le travai l ou l'effort et la pression demandés sont trop élevés pour le réglage du clapet de
décharge , le cl apet s ' ouvrira automatiquement et renverra l'huile au réservoir au lieu de la diriger
vers le moteur qui s'arrête alors. Quand l'effort demandé diminue , le clapet se ferme et l'huile
repart vers le moteur qui peut alor s reprendre sa rotation . (Pour le clapet de retenue , voir 6 . 2 . )
Ces bateaux sont du modèle le p l us moderne et ont pu se développer grâce aux en trainemen ts
h :ydralüiques et électriques qui ont permis de positionne r: les treuils aux meilleurs endroits sans
avoir à tenir compte des en traînements mé caniques par chaî nes ou courroies.
De nombreux chalutiers dans les 2 0 à 30 m LHT on t des équipemen ts semblables à ceux montrés
figure 1 24 .
A côté des treuils sc indés , on peut é galement inclure dans l'équipement un ou plusieurs
enrouleurs. Les enrouleurs à plusieurs tambours sont particulièrement: utiles quand , dans la même
maré e , on utilise des c haluts de fond et des chaluts pélagiques ou en cas d'avaries .
Dans les bateaux p l us impor tan ts , treuils et équ ipemen t de pont sont souvent commandés à partir
d'une console située dans la timonerie. Ceci b i en sûr implique des circuits de commande qui ne sont
pas port§s sur les dessins par souci de simplicité et de clarté . Les bateaux de plus de 16 m LHT ,
ou suivant les ty pes de pêche pratiquée , doiven t avoir un guindeau d'ancre imposé par les sociétés
de classification (voir figures 1 24 , 125 e t 126) .
Description de la manoeuvre
S ' assurer que les leviers de dis tributeurs sont bien dans la position arrêt ou neutre et que le
niveau d'huile dans le r.§servoir est normal. Embrayer les pompes triples. Les deux premières
pompes son t de c ylindrées égales pour que les treuils puissen t travailler à la même vitesse.
Ces deux pompes alimentent chaque moteur au travers d'un distributeur. Un des distributeurs
es t conçu de tel le façon que l'hui le sous pression puisse entrer dans le corps du distributeur et le
traverser quand le levier et donc le tiroir son t au neutre. Ceci permet d'utiliser l'huile dans un
autre composan t en aval . On les appelle distrib u teur A centre ouvert. Quand on agit sur le
distributeur , l'huile entraîne le moteur dans le sens voulu e t retourne au réservoir par l'orifice
normal de la canalisation de retour . Si le levier n'est pas en position neutre , cela veut dire que
les treuils fonc tionnen t dans un sens ou dans l'autre et que l'enrouleur ne peut pas être mis en
servi ce , l'huile repartant vers le réservoir . Ceci ne pose pas de problèmes car enrouleurs et
treuils ne fonc t ionnent pas simul tanément en cours de pêche . Cependant dans ce cas nous avons un
distributeur à centre ouvert sur un des treuils; c ec i permet l'utilisation de l'enrouleur de chalut
qui est commandé par son propre distributeur . La troisième pompe sert pour le guindeau.
T ous les retours son t rassemblés dans un collecteur pour revenir au réservoir à travers le
filtre. Les conduits de drainage viennent é galement à un collecteur et reviennent directement au
réservoir mais sans filtre pour éviter une contre-pressio l1 dans les drains . La contre-pression peut
en ef fet abîmer les j oints des moteurs et même , à la limi te , fendre les carters de ceux-ci.
- 155 -
D
/ ,/
L'aménagement de pont d'un chalutier-crevettier utilisant des tangons varie peu d'un bateau à
l'autre excepté sur certains bateaux qui ont été reconvertis à ce mode de pêche.
Invariablement la timonerie est à l'avant avec le treuil situé immédiatement derrière, laissant
suffisamment de place pour le travail du treuil; ceci laisse un pont arrière bien dégagé pour les
engins de pêche.
S u r les treuils actionnés mécaniquement, on trouve en général trois tambours parallèles montés
sur le même corps pour permettre une meilleure manoeuvre. Avec l'hydraulique, le treuil peut
maintenant avoir deux tambours, chacun étant orienté de façon à passer le câble directement sur le
réa situé à l'extrémité de chaque tangon. Le troisième tambour peut maintenant être séparé et placé
à l'endroit qui convient le mieux pour manoeuvrer les chaluts test.
Dans la figure 127, le treuil de chalut test est situé près de la pompe et utilise une poulie
de renvoi sur la lisse comme guide-câble. Ceci n'est qu'une des solutions possibles (voir figures
127, 128 et 129) .
Description de la manoeuvre
Après vérification des manettes de commande sur les distributeurs et du niveau d'huile dans le
réservoir, enclencher la double pompe accouplée au moteur principal.
La pompe avec le plus grand débit alimente le treuil principal via le distributeur. Quand le
treuil est mis en route pour virer le câble, l'huile passe par un clapet de non retour qui est
installé dans un composant appelé valve d'équilibrage. En actionnant le distributeur dans le sens
inverse pour filer le câble, l'huile. sort du distributeur pour aller directement au moteur et à la
Bouchon de remplissage et reniflard
Niveau / Thermomètre
......
Crépine
V1
Co , .
tJo;;i Reservo ir Filtre de retour
s
o1.io·
r;
O'é?
l'é?I.O(J
I'
Robinet d'arrêt
du réservoir
L.LJ
' Volve d ' équilibrage à drain interne
1 - -- - 7
- et à pilotage externe
I'
-------,
Canalisation de pilotage
I0 x 2
____ _ __ J
Canalisation de pression
tube de 35 x 4
Canalisation de retour
□!
- 30x 2
Embrayage à disque
1 1 0 Da Nm 1200 tr/min
'---�__-:=__,___.:'JJ _____ ! __
Réservoir d ' huile
capacité 400 litres
Figure 124 Chalutier à pêche arrière avec treuils scindés (ré f . 20)
sortie rencontre la v alve d'équilibrage . Le clapet de non retour est fermé dans ce sens mais il y a
une canalisation de pilotage vers la valve d'équilibrage à partir de la canalisation de pression et
la pression augmentant, le clapet s'ouvre, l'huile retourne au réservoir et le moteur tourne.
Q u a n d on file le c h al ut, celui-ci entraîne l a bobine et donc le moteur qui tourne trop
rapidement et 1 'huile n'alimente plus le moteur. Celui-ci fonetionne alors comme une pompe qui,
manquant d'huile cavite, ce qui peut griller le moteur.
L 'install ation d'une valve d'équilibrage prévient cet accident car lorsque la bobine entraîne
le moteur, la pression d'alimentation de celui-ci tombe. Ceci à son tour diminue la pression sur la
valve d'équilibrage qui coupe l'arrivée d'huile obligeant le moteur à s'arrêter. Des valves bien
réglées ont une action de freinage doux .
L a pompe avec le plus petit débit sert pour le treuil du chalut test qui est commandé par son
propre distributeur. Le retour et le drain reviennent séparément au réservoir.
Dans ce schéma, les bobines du treuil principal peuvent aussi être freinées mécaniquement et
débrayées séparément permettant ainsi une manoeuvre indépendante des chaluts de pêche.
Treuil bobord Moteur Distributeur
hydraulique ---- treuiI bo bord Distributeur
---- du guindeau
Conolisotion
de pression
G uindeau
Distributeur
...---- d' enrouleur
Distributeu r du
treu i I tri bord
�
Moteur
Volve hydrou Iique
d ' équi librage
l Col7
o;,is·
ot.10·
17
O'e
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1,O
vr-
'°
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Moteu r
hydraulique ss\on
. ns èe 9re
o\1 o
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" . S cono\\s
o 1
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G �� Réservoir ____..
�1J î�'!!J,-S
l
� ")
---------- ,i- _e
� t - - �
�,\f,ln � 11 J--� pt � 1
Pompe triple
Accouplement
Robinet d'arrêt
du réservoir
retour
_,,,.; �
'i)J-<!J I r· Embrayage
'ù>V
Figure 125 Perspective de l'insta l lation de t reuils scindés sur un chalutier
Moteur Moteur M oteur Moteur
treu i l tri bord treuil bobord enrouleur gui ndeau
Canalisation
Distri buteu r pressi o n 3 5 x 4 Distri buteur Dis tri buteur
treuil bobord e n rou leur g u indeau
�- , . , , , 1 1 1 , ,,, ,
,1 1 ,u 1 0 k 1
1 1
L_ _ _J __ _J .....
1 1
Î Va n n e 3 i n -
.. □
a ntihora i re débits 1 1 0 - 1 1 0 - 3 3
,....,
TI
TI�
E m b rayage 1 200 tr/m i n flexible
Accocplemec1
R éservoi r d' huile
JI
29. SENNE
Les aménagements de pont et les équipements en général varient avec la méthode uti l isée. Les
quat re méthodes pri ncipales sont b r ièvement décrites ci -dessous:
(a) S en ne n o rd i que . La t i moner i e est s ituée sur l'ar r i è r e . Le f i let est v i r é par l'avant et
déposé sur une haute p late- f orme si tuée der r i è r e la t i moner i e . Pour v i rer la coulisse, u n
t r eu i l · à multiples tambou rs est f ixé s u r l'avant. Cette méthode uti l ise une cou l isse en
acier . U n " t r i p l ex" ou un autre ty pe de v i reu r est situé sur la l i sse t r i bo rd près de l a
t i moner i e . Au-dessus de l a plate- f orme arrière, on a aussi u n rou leau t ransporteur
( f ig u re 130) .
(b) S enne portugaise. On uti l ise des bateaux en bois de f a i ble t i rant d'eau et peu stables
a p pe l és " t rainei ras" . S u r ces bateaux , la t i mone r i e est située au m i l ie u du navi re et le
f i l e t est d i v isé entre l'avant et l'ar r i è re au moment du vi rage . Le treu i l p r i ncipal est
Moteur
hydraulique
Valve
d'équilibrage Di stributeur
-- du treuiI principal
Distributeur du treuiI de
chalut test
°'.....
(\J
C
0
.ü5
-� l
C
�
,_ , 1
: ' l j_ � N
Filtre retour
(/) Q)
Q)
�I
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1 -
Q) -0
-0
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C
C 0
0
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Q I
Valve
0
êO � " � 0 C
d' équilibrage
C
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0
u
0
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éffi t�� J t
Moteoc pc;oc;pol ')1-
� �jj · � - ------
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y ,..
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- ..... �� --------- 1 1
�"
Pompe double
-
��
�J k��
ô
- - -7
1
1
_ _ _ _J
Valve Valve
d ' équilibrage d' équilibrage
Distributeur treui 1
chalut test
�,...........,..---7 '
1
'
_ _J
50 x 2
30 x 4
t0
X
lO
tO
50 x 5
1
11
1
1
_ _ ___ _ _ _ J- - , - -----
1
� r � · i -1 r � ; : . 1 l 1
: : : : : : : : ! : l !_ L J_
1 1
-l
situé sur l'avant ainsi que les grandes bobines pour enrouler le filet fait de nylon ou de
polypropylène. Monté à l'arrière, on trouve un " triplex". Quelques bateaux utilisent
aussi un rouleau transporteur. Certains bateaux ont aussi commencé à utiliser des
r ou l e a u x d e l isse. Ce système comme les bateaux eux - mêmes paraisse nt quelque peu
anachroniques et disparaîtront vraisemblablement dans l'avenir.
(c) S enne américaine. Sur ces bateaux , la timonerie est sur l'avant et toute la manutention
du f ilet se fait dans l'espace libre du pont arrière. On utilise des treuils pour virer
l es câbles du f ilet tandis qu'un power block monté sur un mât de charge ou une grue est
utilisé pour remonter le f ilet. Suivant la taille du bateau d ' autres treuils sont
quelquef ois installés pour faciliter la manoeuvre. L'installation est rationnelle et
connue un peu partout dans le monde ( figures 132, 133 et 134).
( d) Il e xiste encore une autre méthode utilisée sur les côtes ouest et nord - ouest des USA et
du Canada. On utilise un grand enrouleur pour stocker la senne. La coulisse est virée
par un treuil à plusieurs bobines. Avec ce système on peut f iler et virer une senne en
très peu de temps. L'inconvénient vient du fait que la dimension de la senne est limitée
par la taille de l'enrouleur. Le f ilet a aussi une forme légèrement dif férente de celle
des autres sennes.
La pompe qui a le plus fort dé bit des trois pompes installées, alimente le treuil au travers de
son distributeur. L'huile au sortir du moteur passe par le distributeur pour retourner au f iltre et
au réservoir.
La seconde pompe alimente le power block en passant par son propre distributeur. Après avoir
passé par le . moteur et le distributeur, la canalisation de retour rejoint un collecteur commun qui
va au réservoir.
- 165 -
La troisième pompe alimente le guindeau en passant par un distributeur à centre ouvert. Ceci
permet à l'huile de passer en aval au distributeur suivant qui commande le treuil d'apiquage. De
cette façon, les deux éléments peuvent être utilisés indépendamment sans se gêner l'un l'autre.
Quand on actionne le distributeur du treuil d'apiquage, la pression d'huile agit sur le vérin
du cliquet qu'il d égage du tambour. Du fait des forces qui agissent sur le cliquet, il est
nécessaire d'agir sur le treuil dans le sens de l'enroulement même si on désire descendre une
charge. Après que le cliquet ait été dégagé du tambour, on peut descendre la charge en utilisant la
valve d'équilibrage pour empêcher la charge de tomber. En maintenant le distributeur dans sa
position de commande, la valve d'équilibrage maintient la charge suffisamment de temps pour
permettre au cliquet muni d'un ressort de rappel de bloquer le tambour empêchant ainsi la charge de
bouger.
Chaque distributeur est protégé par un clapet de décharge. Les retours et drains reviennent au
réservoir au moyen d'un tube collecteur.
Il existe d if f érents aménagements de pont pour les bateaux pêchant au filet maillant. Cela
va des bateaux très mécanisés à ponts couverts jusqu'aux petits bateaux découverts relevant les
filets à la main ou avec des vireurs primitifs.
En général, la disposition la plus répandue est celle montrée ici figure 135.
Comme il a été dit plus tôt dans ce manuel, il y a aussi différents modèles de virefilets
disponibles, Le modèle montré figure 136 est un des plus courants. La plupart des autres modèles
ont les mêmes équipements hydrauliques que ceux des figures 136 et 137 même si l'aspect extérieur
des vireurs paraît différent.
Description de la manoeuvre
Dans l'exemple le moteur principal tourne lentement. On a donc besoin d'un multiplicateur pour
faire tourner la pompe hydraulique à 1 500 tr/min quand le moteur principal est à 500 tr/min. Ceci
se réalise par un rapport de 3: 1.
On a un embrayage entre le moteur principal et la pompe pour isoler celle-ci quand elle n'est
pas en s ervice. Quand la p ompe est embrayée, elle envoie l'huile au moteur au travers d u
distrib uteur. Après être passée dans le moteur, l'huile revient au distributeur puis au filtre et
au réservoir.
Dans ce type d'installation, le distributeur peut être rotatif. Ceci permet de mieux contrôler
la vitesse du moteur en réduisant le débit d'huile. Il peut cependant créer un échauffement de
l'huile si on utilise longtemps cette faculté. A cause de ceci, on doit surveiller attentivement la
température de l'huile.
Le distributeur rotatif est un distr ibuteur courant sauf que le tir-oir est déplacé par un
mouvement de vis comme celui d'un écrou et d'un boulon. Du fait du mouvement de rotation, on n'a
pas besoin de crantage pour maintenir le tiroir dans une position donnée. La vitesse des moteurs ou
vérins dépend du degré d'enfoncement de la vis.
31. PALANGRE
La disposition du pont pour les palangriers devient de plus eri plus sophistiquée au cours des
années, surtout si les bateaux sont équipés de systèmes semi-automatiques ou automatiques.
On peut également dire que la plus grande quantité de poisson est prise par les systèmes
relativement simples de palangres. La plupart des systèmes sophistiqués manquent de souplesse en ce
sens qu'ils sont difficiles à adapter aux différentes espèces et aux diverses zones de pêche.
Cependant, ainsi que nous le décrivons section 2 1.3, la complexité d'un système dépend de nombreux
facteurs tels l'économie de main-d'oeuvre et la facilité du travail qui sont souvent des facteurs
importants ( figures 138, 139 et 140) .
Description de la manoeuvre
Si le bateau est petit, la pompe hydraulique sera entraînée par le moteur principal par
l'intermédiaire d'un embrayage. Sur les bateaux plus grands, les pompes peuvent être entraînées par
des moteurs auxiliaires ou des moteurs électriques.
Dans l'installation illustrée, une des pompes est à débit variable, prévue pour fonctionner en
circuit ouvert. Elle est équipée d'un servo automatique qui limite le débit quand la pression
atteint un maximum dans la canalisation. Quand la pression tombe, la pompe débite seulement la
- 166 -
PROFIL
!1
i' I
' � . - - .
quantité d'huile nécessaire pour maintenir dans l a cana lisation la pression prédéterminée . De cette
façon quand le distributeur du vireur est en position centrale ou quand la canalisation de pression
de la pompe est fermée , la pompe maintiendra l'angle de la plaque d'appui à 0 ° donnant seulement le
débit nécessaire pour maintenir la pression de pilotage dans la canalisation . Au moment où le
d istributeur est déplacé dans un sens ou dans l ' autre , l ' huile passe , ce qui abaisse la pression de
pilotage de sorte que la pompe augmente automatiquement l'angle de la plaque d'appui j usqu'au débit
autorisé p a r le régul ateur de débit dans l a canalisatio n , qui à son t o ur est commandé par
l'opérateur suivant les besoins du moment.
L ' autre pompe à débit fixe , qui est accouplée à la pompe à débit variable , alimente l'huile au
travers d'un cl a pet de décha rg e réglé à une pression telle que lorsque l 'enrouleur de ligne
( tambour) essaie de tourner plus vite que le virepalangre , l ' huile s'échappe dans la canalisation de
Distri buteur du
guindeau avec
- ce n tre ouvert
G u i ndeau
rochet
Vo lve
Power b l ock d ' éq!-]i l i brage
.....
a,
0:,
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Fi ltre
cg r::::_-G 1 "-- � d e retour
4tJi�/ -�.
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Tre u i l d e
senne
%(@50 -
"'.y1/
Moteur
princi p a l
Pompe tdple
'
LJ....J ...L G_i
S él e c t e u r
D i stri buteur D i st r i b u te u r
power b l o c k tre u i I a p i q uage
t
,- 11 1 1 1< , .-,-il
�- - l 11 '
i�
_ _J _ _J
D i stri buteur 50 x 2 25 x 2
t
Di stribute u r
g u i n de a u
'°
treu i l pri ncipal
Û'
25 x 4
32 x 4 _ Co l l e cteu r de retour
0 60 X 3
0
,.___________.., r<J
50 x 4
□
Pompe triple 300 - 8 4 - 42 cm 3 / � Robinet de
coupure 4in
E mbrayage - TI� Accou plement
flexible j Col lecteo c
Reservoir
J
Figure 1 34 Schéma hydraulique pour senneur type amér icain
- 170 -
Figure 135 Bateau équipé pour la pêche au filet maillant (réf , 20)
retour le temps nécessaire ou jusqu'à ce que la ligne se détende. Quand la ligne se détend, le
clapet revient à sa position de travail et le moteur tourne à nouveau. En utilisant une soupape de
décharge pour contrôler la tension de la ligne, on crée une certaine chaleur dans l'huile, mais ceci
peut être toléré car le débit de la pompe par rapport à la capacité du réservoir est très faible.
Des contrôles fréquents de la température de l'huile doivent cependant être effectués.
Les canalisaticns de retour des deux moteurs se rejoignent pour revenir au réservoir au travers
du filtre.
L'aménagement du pont des caseyeurs est relativement simple comme le montre la figure 141.
Les petits bateaux peuvent utiliser un simple vireur à poulie I gorge ou à poupée pour relever
les filières de casiers. La filière entre dans une poulie ouverte placée à l'extrémité d ' un bossoir
pivotant qui aide à maintenir le casier éloigné du bord du bateau et également à le balancer à bord
pour le vider.
Vi reur combiné
Di stributeur avec caplet ligne /fi let
d e décharg e i ncorporé
l
.....
.....
Pomp e
hydra ul ique
X
30 cm3
0
(\J
Em broya g e
-.1 1 1�
(\J
X
Moteur princi p a l r
.
1 LO
75 c h 750 t r/ m i n
(\J
/
Accou p lement
R éservoi r d ' h u i l e
c a p ac i té 1 25 1 i t re s
Vi religne
Cet homm e dég rafe les avenccîns et les
Enrou l e u r de l i gn e place sur le magasin tou rnant . 1 1 commande
maitresse également le v i re l ig n e pa r une péda le
Magasins to urnant
pour avanc, ons
� � Rou l eau de l i sse
Boëtteur 11 .,,., / Agrafes acier .....
--..,
c,,
f
I\
\ � C roc pour g ros poissons
r8:i'
;
J�
'(:- )
------- . ---
---- - -- - �
1-,u_u
. "-
�
Distri buteur
de vire ligne
Distributeur
d' enrouleur
de vitesse
___,
Filtre retour
,,--- 0-----.....-::::.
Moteur
principal
� �
re:
d if
G I '-
--____�!P_; )J
r:;:-
�g
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�
-
1
J �
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ï,.;i) �
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�
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'\ �
G\� '-'/,/,, 1 ·�
JI,__=
_�,:.
� .. � et pression constante
en circuit ouvert
'\J, '
'.:1./
!
Figure 139 Perspective de circuit hydraulique pour installation de palangre semi-automatique
- 175 -
�-
-
' - �'
'
1
L_ _ _ _
1
'
L_
Rég u lateur d e
débi t à péda l e 25 x 2 l0 x 2
r-- - --�- -
i
1
'
L__ 20 X 3
1
1
_ __J 8 x 1,5
·
1
Accouplemeot /
Les grands b a t ea ux t els ceux qui pêc hen t les King crabs en Alaska utilisent des équipements
sembl ables bien que lil. où les casiers son t grands et lourds , ils son t manuten t ionnés par des
é quipemen ts sup plémen taires comme des grues ou des mâ ts de charge . Ils peuvent aussi avoir des
virecasiers hydr auliques au lieu des simples poulies ouvertes à l ' extrémi t é des grues ou des mâ ts de
charge ( fig ures 142 , 143 et 144) .
Aprè s avoir fait les véri fica t ions habi t uel les , niveau d ' huile , dis t t:ibuteurs au neutre , etc. ,
on peut embr ayer les pompes hydrauliques .
L ' h ui le de la plus gros se pompe alimen t e le virecasier au travers de son dis tri buteur et
revien t a u f i ltre e t a u réservoir.
La p e t i t e pompe envoie l ' huile à la vanne trois voies qui sélec t ionne le guindeau ou la grue .
La grue a un distribu teur avec quatre positions de tr avail:
Quand la grue tourne sur son socle , les vérins de rotation son t pro tégés par un double clapet
pour amortir les chocs que produisen t les arrê ts bru taux de rotation de la grue. Il y a i>galemen t
un clape t de non retour double pil ot é pour main tenir les vérins dans leur posi tion quand on le
désire.
Le v f; rin de relevage de flèche n ' a qu ' une seule canalisa tion car la grue descendra d ' el le-même
par son propre poids ou celui de la charge qu ' elle porte. Ce vérin a é galemen t un clape t qui permet
le libre passage de l ' h uile vers le vérin dans la mon t é e de la f l è ch e . La vitesse de descen te de la
flèch e es t command/Se par un r.'Sgulateur de débit réglable .
Le mouvemen t de la rallonge est aussi commandé par un clap e t double pilot é à une seule voie qui
perme t de maintenir la rallonge dans la posi tion voulue pour tr availler .
- 177 -
Enfin, dans les canal isations du treuil de grue , il y a deux clapets. L'un d'entre eux utilise
la pression de l 'une ou l 'autre canalisation pour comprimer le piston de fre i n contre son ressort
desserrant ainsi le frein . Pendant ce temps la canalisation de basse pression est isolée du clapet
par un clape t interne à bille qui ferme l'orifice de sortie. Quand la pression cesse, le fre in est
i'i nouveau serré par le re ssort et l'huile du vérin passe par le clapet dans le distribute ur et
ensuite dans la cana lisation de re tour. L'autre est connue comme un e valve d'équilibrage et sert il.
commander ou fre iner la descente des charges .
Dans l e cas du distributeur multiple ainsi d§crit, celui -ci peut être protégé par un clapet de
décharge.
N. B. La soupape de décharge est sur le côté refoulement de la petite pompe . Elle est placée
là pour protéger la petite pompe car la vanne trois voi es aura une position de fermeture totale en
passant d'un e positio n à un e autre .
Certains bateaux peuvent pratiquer plusieurs types de pêche surtout si ceci est prévu au moment
de leur conceptio n . C ertain es métho des sont plus facil ement co mpat i bl e s entre e l l e s sans
modifications maj eures: par exemple pêch es à l a palangre, au fil et maillant et aux casiers sont
facilement interchangeables .
D'autres méthodes sont plus di f.ficilement interchangeables et dans certains cas le changement
nécessitera un e p é r i ode d'immo b i l isat i o n au port pour enl ever et re mpl acer l e s é quipeme nts
spécifiques pour passer d'une pêch e ?\ l'autre. Ces bateaux sont polyvalents même s'ils ont été
prévus pour un type de pêch e principal, les autres étant secondaires.
d'abord un bateau polyvalent senneur et chal ut i er de fond qui peut également chaluter la
cre v e t te avec des tangons. La figure montre un aménagement du pont du bateau pour le
chal ut . Pour l a senne, il faut enlever les potences et les rouleaux de lisse. On monte
alo rs l e power black sur le mât de charge et on installe l es autre s équipements auxiliaires
pour la senne. Pour éviter les confusi ons, les dessins de circui ts figures l lf 6 et 147
montrent les éléments hydraul iques comme ils apparaîtra i ent fi gure 1 45.
Clapet de commande
pour baisser la charge Moteur de treuil de grue
avec frein hydraul ique Distributeur
à disque de guindeau
Distributeur de
Vonne de sélection
pour frein à disqué
de treu iI de grue
Vire casier
er:\i;,�
Guindeau
j ' 1
Vo lve de non retour
double pi l otée Clapet de
sélection
�})
C lapet double �
amortisseur de chocs --.J
CO
<
r _...: � ---=
-------
Moteur
�Lf-=---��
�------ ,-. J Clapet de
L décharge
pcioci\ l
'�1
��
- JiJ,J
1�-1 Y -')Y-
Di stributeur multiple
pour la grue
;/S
�t-t---:: :=-& Pompe double
Accouplement
Embrayage
� � / -�-� ::)1)
� ! r·',;l(./
Figure 143 ·
perspect ive de circuit hY draulique pour caseyeur type Alaska
----------- E L E M E NTS DE LA GRUE -------------�
Moteur treuil Moteur vire Moteur
casier guindeau
Vérin simple Vérin de
effet élévateur - rai longe de - !
de flèche grue Clapet de
commande
Clapet libre de descente
Vérin passage dons un
- rotation sens débit régulé
grue dans l ' outre
w
1
�7
sens
LLJ
!
- =7
Clapet de non retour
double pilote Clapet
navette
j
Distributeur : L '
r-
de vire casier!
1
:
�
L _ __ _ _J
Clapet double
3o x 2
�- 1
amortisseur de Clapet de non
16 X 2
M oteur principal
l (\J
25 x 3 1
-- 1- J
J
(\J
'
'i l
L �-
1 1
X
- - - 1 6� -
(!)
t
(\J (\J
X (\J
X (\J
X (\JX
X
l b��ge
1 1
(!) (!)
Clapet de
(!) (!) (!)
Pompe double
--y
1
85- 30 cm 3
1
1
1
1
g 115)
;
1
Col lecteur de drainage
t
L ________ _______ _
1
'
E nro u l e ur
Distribute u r du treui l
com biné
Enrou leur
G u i n eau
î
��
i
W, �\
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Embra yage
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Figure 146 Perspective de circuit hydraulique senneur/chalutier
Moteur treuil combiné Moteur treuil apiquage Moteur enrouleur Moteur guindeau
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Valve Valve Valve
! !
d ' équilibrage d' équilibrage d' équilibrage
1
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Distributeur Distributeur
enrouleur guindeau
+
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1 1 · 111 11 �fil
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1 1 1
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60 x 3 20 x 2
......
Distributeur
c,:,
N
treuil combiné
25x3 16 x 2,5
30x 3
Refroidissement
42 X 5
/� �'-.Pompe double /
Pompe double 225 - 50 cm3 jJ_ JL 100- 25 cm3
JT'- Accouplement
Réducteur
rapport 1: 1
-1 JI 1
TI_ Accouplement
Embrayage -
1
II
Collecteur
drains
M o te m p d o ci p
450 ch 1800 tr/min
ol � 1 ! r-< -
Il
Réservoir d'huile
Le second aménagement de pont montre un petit senneur qui peut é galement travail ler au filet
maillant, à la pal angre ou au casier en utilisant un power block pendu au mât de charge et
le cabestan pour virer la ligne maitre sse ( figure s 148a, 148b et 149) .
Description de l a manoeuvre
La premi�re installation illustrée a d eux pompes doubles entrainé e s simultanément par le moteur
principal par ac couplement et embrayage à disque multiple dans le rapport 1: 1.
Les moteurs son t commandé s par distributeurs crantés avec clapets de décharge incorporés.
L e treuil principal, le guindeau et l'enrouleur ont des valve s d'équilibrage incorporées pour
commander le s moteurs en charge, de ce fait les d istributeurs sont à centres ouverts.
Incorporé dans le treuil · d'apiquage, on a un système clique t roche t actionné par un petit vérin
hydraulique . Il sert à maintenir fermement le roch et dans la position voulue. Le vérin a un
ressort d e r ap pel qui s ert à maintènir le cliqu e t sur le roch et quand il e st au repos. En
manoeuvrant le distributeur, le clapet de sélection introduit l'huile sous pression dans le vérin
qui comprime le ressort et l ibère le cliquet permettant au rochet de tourner. On réenclenche le
cliquet en ramenant le d istributeur au neutre. La charge agit sur le moteur dans la direction de
déchargement ou de descente pres·que immédiatement. Cependant la valve d'équilibrage empêche le
mouvement pendant une fraction de s econde ce qui est suffisant pour que le vérin avec son ressort de
rappel réencle nch e le cliquet dans le roch et empêchant la charge de continuer à descendre.
Description de l a manoeuvre
Pour la pêch e à la senne, la grande pompe approvisionne le treuil principal tandis que le power
block est actionné par la seconde pompe plus petite.
Pour la pêch e au filet maillant ou à la palangre , une vanne de sélection envoie l ' huile de la
deuxi�me ou petite pompe au vireur situé à l'avant ou sur la lisse. Dans ce type de pêche, l'huile
d e l a pre mière pompe continue à être envoyé e au d istributeur du treuil et de là revi ent au
réservoir. L'huile ne doit produire aucun travail et de ce fait il n'y a pas d e perte d'énergie.
En pratique , il y a une légère perte d'énergie d ue au frottement de l'huile dans les canalisations.
Ceci peut être considéré comme négligeable dans les calculs et ignoré .
La pêch e au casier nécessite l'utilisation d'une poulie au bout du mât de charge. La filière
d e casiers passe par la poulie et est halée par le treuil. Dans ce cas, la seconde pompe envoie
l'huile au d istributeur du vireur de filet qui sera inutilisée car la vanne de sélection est coupé e
et le distributeur d u vireur est au neutre.
- 184 -
pour senne
Distributeur
power block ---+--+-..R
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Moteur
principal l?é'/o
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8
Figure 148b Perspective de circuit hydraulique pour un bateau polyvalent filet maillant/palangre/senne
Moteu r cabestan Moteur powe r block M oteur vireur
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28 x 3 î 1 8 x 2,5
90 ch 1 8 00 tr/ m i n
Moteoc pdodpol �1 1 1 1'H f
Embrayag
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D i sÎri buteur
de sél ection
Cû
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REFERGNCES
2 3. EPIDOR, S.A.
Carnel ias 9 7,
08024 Barcelona
Espagne
Tél. : 93 2 149950
Tlx.: 5 2380 E