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Les PDG de Facebook, Google et

Twitter en accusation devant le


Congrès américain pour leur rôle
dans la désinformation
Quatrième comparution en un an pour Mark Zuckerberg, troisième pour Sundar
Pichai et Jack Dorsey : les PDG ont répondu, jeudi, aux questions des élus
américains.

Quatrième comparution en un an pour Mark Zuckerberg, troisième pour


Sundar Pichai et Jack Dorsey : les PDG de Facebook, Google et Twitter ont
répondu, jeudi 25 mars, aux questions des élus du Congrès des Etats-Unis – cette
fois, il s’agissait de la commission de la Chambre des représentants sur l’énergie et
le commerce. Un exercice convenu, les géants de la tech ayant pris l’habitude
d’essuyer les foudres des parlementaires, mais le contexte a changé : les
démocrates contrôlent maintenant les leviers du pouvoir à Washington.
L’attaque du Capitole, le 6 janvier, par les partisans de Donald Trump a
renforcé le sentiment d’urgence à réglementer les plates-formes, où se répandent la
haine et la désinformation. « Le moment de l’autorégulation est passé, a sermonné
Frank Pallone, le président de la commission. Le moment est venu de prendre des
mesures pour vous tenir responsables. »
Les trois PDG, intervenant par visioconférence, ont été interpellés sur le rôle
joué par les réseaux sociaux dans la dissémination du mot d’ordre « Stop the steal »
(« stop le vol »), mettant en doute la victoire de Joe Biden à l’élection
présidentielle, et les incidents du 6 janvier. « Votre plate-forme porte-t-elle une
quelconque responsabilité ? », a questionné le démocrate de Pennsylvanie, Mike
Doyle, exigeant une réponse « par oui ou par non ».

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