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Réalisé Par :
Encadré Par :
SAMIRA SAADI MAHFOUDI MOHAMED
Mme LEILA
HAMMA BANAMAR SAMIR HAJJI
YASSINE CHANDAOUI WALID RASSIF EL GNAOUI
De plus, et Comme son nom l’indique, l’impôt sur les sociétés s’applique aux entreprises qui ont
opté par la formule juridique de société.
Les sociétés soumises à l’Is possèdent une personnalité fiscale propre, c’est-à-dire distincte de
celle des associés.
En effet, L’assujettissement à l’impôt sur les sociétés ne résulte que de la qualité de la personne
qui réalise des bénéfices, quelle que soit la nature de ces derniers.
Par conséquent, une société qui réalise à la fois de bénéfices tirés d’une exploitation commerciale
et d’activités civile (location d’appartement pour l’habitation, par exemple) est imposée à l’IS sur
la totalité de ses revenus commerciaux et non commerciaux si elle est désignée comme personne
morale assujettie à l’IS.
C’est un impôt déclaratif qui frappe les bénéfices des sociétés existantes dans son champ
d’application, dans ce contexte, un changement majeur était dans la loi de finance de 2018 à
bouleverser son régime d’imposition, on parle de l’Is progressi
I. Champ d’application de l is
II. La matière imposable
III. La liquidation et le paiement de is
IV. Cas pratiques
I. Champ D’application:
L’impôt sur les sociétés ou encore impôt sur les bénéfices est un impôt qui est applicable à la
totalité du revenu fiscal réalisé par les sociétés ainsi que certaines personnes morales qui entrent
dans le champ d’application de cet impôt. L’IS est un impôt calculé annuellement sur le bénéfice
fiscal à taux proportionnel. Dans le présent article, nous allons déterminer les sociétés concernées
par cet impôt et les autres qui en sont exclues et finalement nous exposons les sociétés qui
bénéficient d’une exonération totale de cet impôt tout en étant soumises au dit impôt.
1. Personnes imposables :
✓ Les sociétés de capitaux : SA. SCA
✓ SARL (société à responsabilité limitée)
✓ Les sociétés de personnes (SNC, SCS) dont l’un des associés est une personne morale ;
✓ Les établissements publics qui exercent une activité industrielle ou commerciale ainsi que
ceux qui fournissent des services.
✓ Les autres personnes morales (association, clubs) à condition qu’ils se livrent à des
activités à but lucratif
✓ Les fonds créés par voie législative ou par convention ne jouissant pas de la personnalité
morale et dont la gestion est confiée à des organismes de droit public ou privé, lorsque ces
fonds ne sont pas exonérés par une disposition d’ordre législatif (Fonds d’assurance des
notaires ; Fonds de Garantie Logement Education – Formation)
D’autre part, les sociétés de personnes (SNC/SCS) et les sociétés en participation ne comportant
que des personnes physiques, qui de ce fait sont soumises d’office à l’IR dans la catégorie des
revenus professionnels, peuvent opter pour leur assujettissement à l’impôt sur les sociétés.
Les personnes imposables à l’impôt sur les sociétés, les plus fréquemment rencontrées dans la
pratique, sont indiquées dons le tableau ci-après, qui précise en outre si cet assujettissement est de
plein droit ou résulte d’une option de la société.
Les sociétés civiles De plein droit Quel que soit leur objet
SNC et SCS et les sociétés en De plein droit Si tous les associés sont des
participation personnes physique
Par option
2. Territorialité :
La territorialité exprime, outre un contenu juridique d'appropriation, un sentiment
d'appartenance, mais aussi d'exclusion, et un mode de comportement au sein d'une entité, qu'elle
qu'en soit l'étendue, quel que soit le groupe social qui le gère. Les territoires sont l'objet d'affects
collectifs et individuels.
Sociétés ayant une activité Société ayant une activité à
au Maroc l’étranger
Sociétés dont le siège est au Soumise à l’IS Non soumise à l’IS pour les
Maroc opérations réalisées à
l’étranger
Sociétés installées à Soumise pour les opérations
l’étranger réalisées au Maroc --------------------
3) Exonérations de l’IS
On distingue plusieurs types d’exonérations : à 100%, réductions permanentes, exonérations
temporaires et réductions temporaires (Article 6 du CGI)
I. Exonération et impositions au taux réduit permanentes :
A. Exonération permanentes de l’IS (à 100%) :
• Les associations et les organismes légalement assimilés à but non lucratif, pour les seules
opérations conformes à l’objet défini dans leurs statuts. Toutefois, cette exonération ne
s’applique pas en ce qui concerne les établissements de ventes ou de services appartenant
aux associations et organismes précité (café, restaurant…)
• Les exploitations agricoles réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur à cinq millions
de dirhams, au titre de leurs revenus agricoles. Cette exonération ne s’applique pas aux
autres catégories de revenus non agricoles réalisés par les sociétés concernées. Toutefois,
lorsque le chiffre d’affaires réalisé au cours d’un exercice donné est inférieur à cinq
millions de dirhams, l’exonération précitée n’est accordée que lorsque ledit chiffre
d’affaires est resté inférieur à ce montant pendant trois exercices consécutifs.
• Les organismes de placement collectif immobilier(OPCI), pour les bénéfices
correspondant aux produits provenant de la location d’immeubles construits à usage
professionnel.
B. Exonération suivies de l’imposition au taux réduit :
• Les entreprises exportatrices de produits ou de services, à l’exclusion des entreprises
exportatrices des métaux de récupération, qui réalisent dans l’année un chiffre d’affaires à
l’exportation, bénéficient pour le dit chiffre d’affaires :
✓ De l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de cinq ans
consécutifs
✓ Et de l’imposition aux taux réduit prévu à l’article 19-II-C au-delà de cette période
• Les entreprises hôtelières bénéficient, au titre de leurs établissements hôteliers pour la
partie de la base imposable correspondant à leur chiffre d’affaires réalisé en devises
dûment rapatriées directement par elles ou pour leur compte par l’intermédiaire d’agences
de voyages :
✓ de l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de cinq ans
consécutifs qui court à compter de l’exercice au cours duquel la première
opération d’hébergement a été réalisée en devises
✓ et de l’imposition aux taux prévus à l’article 19-II-C au-delà de cette période.
C. Exonération permanente en matière d’impôt retenu à la source
D’abord l’Is c’est un impôt proportionnel, le fait de le rendre progressif, c’est une contradiction
avec la théorie, il été instaurer au Maroc en 2018 pour plusieurs raisons parmi lesquelles on
cite :
Lutter quelque sorte contre les technique de l’optimisation fiscale (parce que la plus part des
entreprises font recoure à des méthodes pour que leur impôt soit dépend de résultat fiscal
optimisée ce qu’il fait ils vont toujours choisir le taux le plus faible)
Lutter contre l’informel : les entrepreneurs qui sont dans l’informel vont trouver que la
progressivité de l’impôt c’est un signale de confiance d’attractivité pour les entreprises, ils vont
constater qu’il y a lieu des effets positives derrière ce changement, ce qu’ils leurs permettent de
régulariser leurs activités Vu que tissue économique est couvert par 97% des PME de ce fait
ce passage va permettre ces entreprises d’améliorer la vision dont disposent vis à vis
l’administration fiscale , en parallèle, l’Etat va générer plus des recettes.
le système fiscal marocain est classé dans la liste grise des paradis fiscaux qui comprend 48
pays (tels panama, la suisse, …). Chose qui va pousser l’administration fiscale de revoir ls
Des exportateurs et le rendre également progressif
En conséquance Ce passage bien sur, a donné lieu à une augmentation des recettes de L‘ Is de
1.1% 1 par rapport à l’année précédente, il est expliqué par l’accroissement de nombre des
entreprises qu’a déclarées le résultat bénéficiaire.
Ce barème n’est pas d’avantage pour tout le monde notamment les grandes entreprises par
exemple une entreprise qui réalise un résultat de 90 million , pour elle 157000 dh comme
économie réalisée ce n’est pas significatif
1
l’économiste Edition N°:5427 Le 08/01/2019
1-Liquidation de l’impôt :
Liquidation de l'impôt. Opération qui conduit à déterminer l'impôt exigible. Elle consiste à
appliquer à la base d'imposition ou assiette le taux ou le tarif de l'impôt pour en déterminer le
montant.
A-période et lieu d’imposition :
Période d’imposition Lieu d’imposition
L'impôt sur les sociétés est calculé d'après le Les sociétés sont imposées pour l'ensemble de
bénéfice réalisé au cours de chaque exercice leurs produits, bénéfices et revenus au lieu de
comptable qui leur siège social ou de leur principal
ne peut être supérieur à douze (12) mois. établissement au Maroc.
L’exercice comptable d’une société peut être En cas d'option pour l'impôt sur les sociétés :
un exercice à cheval entre deux exercices - les sociétés en participation sont imposées au
civils. lieu de leur siège social ou de leur principal
En cas de liquidation prolongée d'une société, établissement au Maroc, au nom de l'associé
l'impôt est calculé d'après le résultat provisoire habilité à agir au nom de chacune de ces
de sociétés et pouvant l'engager ;
chacune des périodes de douze (12) mois. - les sociétés de personnes sont imposées en
leur nom, au lieu de leur siège social ou de leur
principal établissement.
B- Les taux d’imposition:
Les taux d’imposition se font selon un taux normal ou spécifique:
a. Le taux normal
Durant ces trois dernières année il y a eu lieu à des changement intéressantes au niveau des
taux d’imposition de l’impôt sur la société:
2017 taux d’impôt proportionnel:
L’impôt est dit proportionnel lorsqu’il croit proportionnellement à la base imposable, dans ce
cas le taux d’imposition est constant quelle que soit la base d’imposition. Le barème de
l’impôt de 2017 se présente comme suit :
8% du montant HTVA des marchés, tels que définis à l’article 16 ci-dessus, en ce qui concerne
les sociétés non résidentes adjudicataires de marchés de travaux, de construction ou de montage
ayant opté pour l’imposition forfaitaire
▪ Banques offshore :
Une banque offshore selon la loi sur les places financières offshore toute personne morale,
quelle que soit la nationalité de ses dirigeants et les détenteurs de son capital social, qui a son
siège dans une place financière offshore et ayant pour profession habituelle et principale de
recevoir des dépôts en monnaies étrangères convertibles et d'effectuer, en ces mêmes
monnaies, pour son propre compte ou pour le compte de ses clients toutes opérations
financières, de crédit, de bourse ou de change.
Ces banques peuvent opter pour l’un des deux régimes suivants :
-soit l’application de l’impôt sur les sociétés selon un taux spécifique de 10% tel que prévu
par l’article 19-II-B du C.G.I. ;
-soit l’application d’un impôt forfaitaire fixé à la contre-valeur en dirhams de 25 000 dollars
U.S. par an libératoire de tous autres impôts et taxes frappant les bénéfices ou les revenus, tel
que prévu par l’article 19-III-B du C.G.I.
▪ Holdings off-shore :
Une société holding offshore est toute personne morale constituée de personnes physiques
ou morales de nationalité étrangère, ayant pour objet exclusif la gestion de portefeuille et
la prise de participations dans des entreprises non résidentes et dont le capital est libellé en
monnaies étrangères convertibles et dont toutes les opérations sont effectuées en monnaies
étrangères convertibles.
Sont soumise à un impôt forfaitaire fixé à la contre-valeur en dirhams de 500 dollars U.S.
par ans, libératoire de tous les impôts et taxes frappant les bénéfices.
2. La cotisation minimale:
La cotisation minimale est un minimum d’imposition que les contribuables sont tenus de verser,
même en l’absence de bénéfice. Le montant de l’impôt du ne peut être inferieur à cette cotisation
minimale quel que soit le résultat fiscal de l’exercice.
A-Base de calcule de la cotisation minimale:
La base de la CM est constituée par le montant, HT, des produits suivants :
le CA comprenant les recettes et les créances acquises sur produits livrés, services rendus e
travaux immobiliers réalisés et les autres produits d’exploitation; les produits financiers : les
produits des titres de participation et autres titres immobilisés ; les gains de change. En ce qui
concerne les écarts de conversion – passif relatifs aux augmentations des créances et aux
diminutions des dettes libellées en monnaies étrangères, ils sont évalués à la clôture de chaque
exercice selon le dernier cours de change. Les écarts constatés suite à cette évaluation sont
imposables au titre de l’exercice de leur constatation ; les intérêts courus et autres produits
financiers ;les subventions et dons reçus de l’Etat, des collectivités locales et des tiers figurant
parmi les produits d’exploitation et/ou les produits non courants les subventions d’équilibre ainsi
que les autres produits non courants y compris les dégrèvements obtenus de l’administration au
titre des impôts déductibles.
B-Taux de la cotisation minimale :
Le taux de la cotisation minimale est fixé à 0,75%. Ce taux est de 0,25% pour les opérations par
les entreprises commerciales sur ventes de produits pétroliers ; le gaz ; le beurre ; l’huile ; le
sucre ; la farine ; l’eau ; l’électricité et les médicaments
la CM même en l’absence de CA, ne peut être inférieur à 3.000 DH pour les contribuables
soumis à l’IS.
C-Non imputabilité du crédit de cotisation minimale :
La cotisation minimale payée au titre d’un exercice déficitaire ainsi que la partie de la cotisation
qui excède le montant de l’impôt acquitté au titre d’un exercice donné, reste acquise au Trésor.
D-Exonération de la cotisation minimale :
La cotisation minimale n’est pas due par les sociétés pendant les 36 premiers mois suivant la date
du début de leur exploitation.
A défaut du début d’exploitation à la constitution de la société, l’exonération cesse d’être
appliquée à l’expiration d’une période de 60 mois qui suit la date constitution de la société
concerné.
3-le paiement de l’impôt :
A- les acomptes provisionnels :
L’impôt sur les sociétés donne lieu, au titre de l’exercice comptable en cours, au versement par la
société de quatre (4) acomptes provisionnels dont chacun est égal à 25% du montant de l’impôt
dû au titre du dernier exercice clos, appelé «exercice de référence» ;
Les versements des acomptes provisionnels visés ci-dessus sont effectués spontanément auprès
du receveur de l’administration fiscale du lieu du siège social ou du principal établissement au
Maroc de la société avant l’expiration des 3ème, 6ème, 9ème et 12ème mois suivant la date
d’ouverture de l’exercice comptable en cours.
Toutefois, le paiement du montant de la cotisation minimale doit être effectué en un seul
versement avant l’expiration du 3ème mois suivant la date d’ouverture de l’exercice comptable
en cours .
Si l’exercice de référence est d’une durée inférieure de 12 mois, le montant des acomptes est
calculé sur celui de l’impôt du au titre dudit exercice rapporté à une période de 12 mois.
B- Dispense de paiement :
Lorsqu’une société estime que le montant d’un ou de plusieurs acomptes versés au titre d’un
exercice est égal ou supérieur à l’impôt dont elle sera finalement redevable pour cet exercice, elle
peut se dispenser d’effectuer de nouveaux versements d’acomptes.
Pour cela, il faut remettre à l’administration fiscale une déclaration dans ce sens, quinze jours
avant la date d’exigibilité du prochain versement à effectuer.
Mais si le montant de l’impôt effectivement du est supérieure de plus de 10% à celui des
acomptes versés, une amende et une majoration sont applicables aux montants des acomptes
provisionnels qui n’ont pas été versés aux échéances prévus.
4- Régularisation de l’impôt:
Dans les 3 mois qui suivent la date de la clôture de chaque exercice comptable, la société doit
procéder à la régularisation et la liquidation de l’impôt du au titre de l’exercice écoulé en tenant
compte des acomptes provisionnels versées pour le même exercice.
Deux cas sont possibles :
a. Cas de complément d’impôt à verser :
Dans ce cas, l’excédent versé est imputé d’office par la société sur les acomptes provisionnels
dus au titre des exercices suivants et éventuellement sur l’impôt du au titre du desdits exercice.
➢ Sanction pour paiement tardif :
Les impôt dont les versements sont effectués spontanément en dehors du délais légaux, sont
passible, selon les cas:
-D’une pénalité de 5% lorsque le paiement des droits dus est effectué dans un délai de retard ne
dépassant pas 30 jours.
- D’une pénalité de 15% lorsque le paiement des droits dus est effectué dans un délai après 30
jours
-20% dans le cas d’imposition d’office pour défaut de depot de declaration,declaration
incomplete ou insuffisante.
En plus de pénalité, il est fait application des majorations de 5% pour le premier mois de retard et
de 0.05% pour les chaque mois qui suit.