De formes diverses (barreaux, aimants en U), ils attirent toutes les substances ferreuses par leurs
extrémités, appelées pôles d’aimantation pole Nord et Sud.
Deux pôles de même nom se repoussent, tandis que deux pôles de noms contraires s’attirent.
Direction : celle de l’axe d’une aiguille aimanté (boussole) placée au point considéré.
Spectre magnétique :
Ligne de champ
Lorsqu’un courant circule dans un fil, il va créer un champ magnétique autour de ce fil. Le sens du
champ magnétique est déterminé par le sens du courant qui traverse le fil.
Fil rectiligne
𝐼
Le champ crée par ce fil dans un point M est donné par a relation suivante : 𝐵 = 2. 10−7 𝑂𝑀
Bobine longue
𝑁𝐼
Le champ crée par la bobine est donné par la relation suivante : 𝐵 = 4𝜋. 10−7
𝑙
2. Excitation magnétique H
3. Flux magnétique
4. La Force de Laplace
Un barreau conducteur mobile, placé dans un champ magnétique 𝐵 , est traversé par un courant i
amené par deux rails fixes. Suivant le sens du courant, le barreau est entraîné d’un côté ou de l’autre. Il
est soumis à une force électromagnétique 𝐹 : appelée aussi force de Laplace. 𝐹 = 𝑖𝑙 ∧ 𝐵,
Pour déterminer le sens de 𝐹 , on applique la règle des trois doigts de la main droite.
5. La force électromotrice
Une tension est donc induite dans la spire, elle est appelée la force
électromotrice induite e ou f.é.m.
1. Description
2. Constitution
L’inducteur, au stator, est la partie fixe. Parfois c’est un aimant permanent, pour les petites puissances,
mais en général c’est un électroaimant constitué de deux bobines en série qui, alimentées en courant
continu, créent un pôle nord et un pôle sud.
L’induit, au rotor, est la partie tournante. C’est un cylindre ferromagnétique feuilleté constitué
d’encoches dans lesquelles sont répartis des conducteurs. C’est un enroulement fermé sur lui-même.
3. Principe de fonctionnement
Lorsque l’inducteur est alimenté, il génère un flux magnétique dans le circuit magnétique, dirigé du
nord vers le sud. Quand l’induit est alimenté, le conducteur (1) est parcouru par un courant I et d’après
la loi de Laplace, soumis à une force 𝐹1 . Le conducteur (2), situé sous l’autre pôle, est soumis à une
force 𝐹2 de même intensité mais de sens opposé. L’ensemble de ces deux forces constitue un couple
moteur qui entraîne le rotor.
1. Symboles et conventions
- Fonctionnement moteur
𝑈𝑒
Arbre du rotor
𝐼𝑒 : 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑑′ 𝑒𝑥𝑐𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
MCC Charge 𝑈𝑒 ∶ 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑′ 𝑒𝑥𝑐𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝐼 ∶ 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑑′ 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡
𝑈 ∶ 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑′ 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡
𝑑𝑖(𝑡)
𝑢 𝑡 = 𝑒 𝑡 + 𝑅𝑖 𝑡 + 𝐿
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑒 (𝑡)
𝑢𝑒 𝑡 = 𝑅𝑒 𝑖𝑒 (𝑡) + 𝐿𝑒
𝑑𝑡
𝑈𝑒 = 𝑅𝑒 . 𝐼𝑒
𝑈 = 𝐸 + 𝑅𝐼
5. Couple utile Cu
Le couple utile Cu (ou couple moteur Cm) dont on dispose sur l’arbre moteur est donné par la relation :
Cu=Cem−Cp
Avec Cp : couple de pertes (dû aux pertes ferromagnétiques et les pertes mécanique).
Il se déduit d’un essai à vide : Cp=K⋅Φ⋅I0
Comme sa valeur est très faible on peut toujours le négliger, ce qui conduit à : Cu=K⋅Φ⋅(I−I0)≈K⋅Φ⋅I
+Pexc =Ue⋅Ie
𝑃𝑗𝑖𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 = 𝑅𝑒 𝐼𝑒 2
Puissance absorbé = puissance perdue par effet joule +pertes collectives +puissance utile
7. Caractéristiques électromécaniques
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐾𝑒 = 𝐾 𝛷
A vide, il ne faut pas surtout pas couper le flux lorsque l’induit est sous-tension car la machine peut
s’emballer :
𝛷 → 0 ==> Ω → ∞
8. Démarrage de la MCC
9. Fonctionnement Génératrice
𝑈 = 𝐸 − 𝑅𝐼
b. Bilan de puissance
c. Rendement
Pu électrique
η=
Pa mécanique
d. Génératrice Tachymétrique
𝐼 𝑈 = 𝐸 − 𝑅𝐼
𝑈 = 𝑅𝑐 . 𝐼
𝑅𝑐
G 𝑈 𝐸 𝐾𝛷Ω
𝑈= = = 𝑘′Ω
𝑅 𝑅
1+ 1+
𝑅𝑐 𝑅𝑐
𝑅𝑒
𝑅
𝑈
𝐸
𝑈 = 𝐸 + 𝑅 + 𝑅𝑒 𝐼
Cem = K ⋅ Φ ⋅ I = K. k’. I 2 = 𝑘 ′′ . I 2
Le couple est supérieur à celui de la MMC à excitation séparée. Ce moteur est utilisé pour les couples
élevés à basse vitesse : trains, démarreur de vitesse…
Exemple
Une machine à courant continu à aimant permanents fonctionne en moteur. La tension aux bornes de
l’induit est U = 150V. La résistance des conducteurs de l’induit est égale à 0,3 Ohm et le courant
absorbé à l’induit vaut 40A.
La machine tourne à 105 rad.s-1 et les pertes collectives valent 200W.
Déterminer la puissance électromagnétique, le couple électromagnétique, la puissance et le couple
utile puis le rendement.
Exercice 1
Un système de levage palans utilise un moteur de type « courant continue ». On lit sur sa
plaque signalétique les grandeurs nominales suivantes :
Exercice 2
Lors de l'essai à vide on a relevé les valeurs suivantes: puissance absorbée par l'induit
𝑃0 = 264𝑊 et intensité du courant : 𝐼0 = 1.2𝐴.
Un essai en charge a donné pour l'induit tournant à la fréquence de rotation de 1450 tr/min:
intensité I= 18 A.
Ces deux essais sont réalisés sous les tensions nominales de l'induit et de l'inducteur. Calculer:
Exercice 3
Exercice 4
Le moteur est alimenté par une batterie de 12 V, de résistance interne négligeable (voir
figure).
Exercice 5
Soit = a.Ie où a est une constante et Ie le courant d'excitation (égal au courant d'induit pour
les deux premières questions).
I. Introduction
1. principe
Un moteur pas à pas est un moteur dont la rotation du rotor s’effectue par déplacements angulaires
successifs sous l’action d’impulsions électriques appliquées sur les bobinages statoriques.
Un moteur pas à pas est caractérisé par sa résolution ou encore son nombre de pas par tour 𝑁𝑝 .
Il peut avoir une valeur comprise entre 4 et 400.
360°
𝑁𝑝 = 𝛼𝑝
avec : 𝛼𝑝 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 en degré
Exemple :
La résolution d’un moteur est N = 12. Quel est son pas angulaire ?
Calculer le nouveau pas si la résolution est N = 400.
2. Utilisation
Ce sont des moteurs de faible puissance qui sont utilisés dans les imprimantes, lecteurs de disquette,
pousse-seringues, scanner, etc.
3. Différents types
1. Principe
Le rotor à aimant permanent s’aligne sur le champ magnétique tournant 𝐵 généré par le bobinage
statorique. Soit le moment magnétique 𝑀 du rotor, le couple C exercé entre le rotor et le stator a pour
expression : 𝐶 = 𝑀^𝐵 𝐶 = 𝑀. 𝐵. 𝑠𝑖𝑛𝛼
2. Fonctionnement
On considère un moteur pas à pas dont le stator comporte deux enroulements ou phase AB et CD avec
deux bobines par phase, et dont le rotor est un aimant bipolaire.
IA
NB: cette structure élémentaire permet d’expliquer simplement le
fonctionnement du moteur, mais elle aurait en pratique une résolution
insuffisante.
a. Le mode monophasé
Dans ce mode, une seule phase est alimentée à chaque pas. Le couple développé par le moteur n’est
donc pas très important.
Les positions d’équilibre se situent suivant l’axe de deux phases. On a ici 𝑁𝑝 = 4 𝛼𝑝 = 90°
IA
T/2 3T/4
t
T/4
T
-I
IC
I
T
3T/4
t
T/4 T/2
-I
Exemple :
b. Le mode biphasé
Les deux phases sont alimentées simultanément. C’est le procédé qui donne le couple maximum, car
le champ résultant a une norme 2 fois plus grande que celle du champ d’une phase seule.
BTS SE1 : Physique Appliquée Prof : I. Elyamani
P a g e | 72
Les potions d’équilibre se situent cette fois suivant les bissectrices des angles formés par les deux axes
des deux angles. Le pas toujours 𝛼𝑝 = 90°.
IA
I
T/2 3T/4
t
T/4 T
-I
IC
3T/4
t
T/4 T/2 T
-I
Dans ce mode, on alimente alternativement une phase puis deux. On arrive ainsi à doubler le nombre
de pas du moteur et à augmenter la précision. Le nouveau pas : 𝛼𝑝 = 45°.
IA
I
3T/8 3T/4
t
T/8 T/4 T
-I
IC
t
T/4 T/2 3T/4 T
-I
1. Constitution
Ce moteur comporte une denture dont le pas n’est pas le même au stator et au rotor ; le rotor n’est pas
aimanté.
2. Fonctionnement
Quand on alimente les bobines AA', puis BB' et enfin C C', le rotor se place de telle façon que le flux
qui le traverse soit maximal ; la réluctance est donc minimale.
Exemple :
1. Caractéristiques statiques
Le couple de maintien est le couple maximum qu’il est possible d’appliquer au rotor d’un moteur
alimenté 2 phases à la fois par un courant constant de fréquence nulle, sans provoquer toutefois une
rotation continue.
Le couple de détente est le couple maximum qu’il est possible d’appliquer au rotor d’un moteur non
alimenté sans provoquer sa rotation (décrochage).
Le couple dépend aussi du mode fonctionnement. En mode biphasé, le champ créé dans les bobines est
1,4 fois plus grand quand mode monophasé, le couple résultant est donc plus grand.
2. Caractéristiques dynamiques
A la fin d’un pas ou d’un parcours, le moteur a tendance à osciller autour de sa valeur finale à une
fréquence dite fréquence de résonance ou fréquence naturelle du système.
Le positionnement angulaire présente une oscillation à chaque pas. Le rotor dépasse la position
souhaitée puis revient en oscillant de part et d'autre de la position. Ce défaut est gênant à certaines
vitesses.
3. Caractéristiques du couple
Les constructeurs définissent deux domaines de fonctionnement dans le plan du couple en fonction de
la fréquence des pas :
La zone de démarrage ou le moteur peut démarrer, tourner, puis s’arrêter sans perdre de pas.
La zone d’entrainement ou le moteur peut être entrainé en rotation continue sans perte de pas,
mais « décrochage » (perte de pas) si on l’arrête ou le démarre.
Ces fréquences sont données en pas entiers par seconde. On obtient alors les vitesses de rotation
correspondantes du moteur par :
𝑓
𝑛 = 𝑁 . 60 f en pas/s et n en tr /min
𝑃
Exemple :
V. L’électronique de puissance
1. moteur bipolaire
Dans un moteur bipolaire, le courant dans chaque phase circule dans les deux sens. L’inversion est
réalisée par une structure à quatre transistors par phase, dit pont en H et l’alimentation est dite
bipolaire. On change le sens de rotation du moteur en permutant l’alimentation de l’ordre des phases
ou le sens du courant.
2. moteur unipolaire
Dans un moteur unipolaire, le courant dans chaque phase circule toujours dans le même sens. Un seul
transistor par phase est suffisant et l’alimentation est dite unipolaire. L’inversion du sens de rotation
du moteur se fait en permutant l’alimentation de l’ordre des phases.
Commutation asymétrique : on alimente différent nombre de phase, on peut alimenter une seul phase
pour un sens et deux phases pour un autre sens.
Alimentation bidirectionnelle : les bobines sont alimentées une fois dans un sens, une fois dans l’autre
sens.
Exercice 1
1. Compléter le tableau suivant relatif à un tour du rotor dans le sens horaire pour une
alimentation unidirectionnelle.
Exercice 2
Exercice 3
Un moteur pas à pas à aimant permanent est commandé par des transistors qui fonctionnent en
commutation.
Transistor saturé
interrupteur fermé
Transistor bloqué
Interrupteur ouvert
1. Compléter les tableaux ci-dessous pour que le moteur fait un tour dans le sens horaire.