I. Amplificateur
1. Définition
La fonction amplifier consiste à accroître une grandeur physique d’entrée à l’aide d’une structure
électronique appelée amplificateur. Il réalise l’opération mathématique élémentaire de multiplication
par une constante. La fonction amplifier est définie comme suit : 𝑉𝑠
𝑉𝑒 Amplificateur 𝑉𝑠 𝑉𝑠 = 𝐾. 𝑉𝑒
II.
𝑉𝑒
Les grandeurs physiques qu’on peut amplifier : la tension, le courant ou la puissance. Suivant les
domaines d’utilisations, différents composants peuvent réaliser l’amplification :
Les amplificateurs sont utilisés dans quasiment tous les circuits électroniques : ils permettent d’élever
un signal électrique, comme la sortie d’un capteur, vers un niveau de tension exploitable par le reste du
système. Ils permettent aussi d’augmenter la puissance maximale disponible que peut fournir un
système afin d’alimenter une charge.
2. Les caractéristiques d’un amplificateur
Le gain k
L’amplificateur est caractérisé par son gain K (en puissance, en tension ou en courant) qui correspond
au rapport entre les signaux de sortie et d’entrée.
L’amplificateur électronique peut être vu comme un quadripôle représenté dans la figure suivante :
𝐴𝑉0
Impédance d’entrée
On cherche à avoir la résistance d’entrée la plus élevée possible. Pour une amplification idéale, on
𝑉𝐸
considère qu’elle est infinie. 𝑍𝐸 = 𝐼𝐸
Impédance de sortie
On cherche à ce que cette résistance de sortie, soit la plus faible possible. Pour un amplificateur idéal,
on la considère nulle.
𝑉𝑆
𝑍𝑆 =
𝐼𝑆
𝐴𝑉0 L’amplification de tension à vide.
La linéarité
Un amplificateur doit fournir une tension de sortie ayant la même forme que le signal d'entrée, mais
d'amplitude supérieure. Si la forme du signal de sortie (à l'amplitude près) est différente de la forme du
signal d'entrée, on dit qu'il y a distorsion.
Zone de saturation
Zone linéaire
La bande passante
𝐴𝑚𝑎𝑥 𝐺𝑚𝑎𝑥
𝐴≥ 𝑜𝑢 𝐺 ≥
2 2
1. Définition
L’amplificateur de puissance permet de fournir une puissance beaucoup plus grande que celle fournie
par le signal de commande, tout en gardant la même forme du signal.
Dans la plupart des cas, l’amplification en puissance est une amplification en courant. C’est pourquoi
on utilise des transistors bipolaires.
L’alimentation du montage fournie une puissance totale Pf qui se répartit entre la puissance utile Pu
dissipée dans la charge et la puissance Pd dissipée, en pure perte, dans l’amplificateur. La puissance Pc
fournit par le circuit de commande, est en général négligeable devant celle provenant de
l’alimentation.
𝑷𝒖
Le gain en puissance 𝑮𝒑 = 𝑷𝒄
𝑷𝒖
Le rendement 𝜼 = 𝑷
𝒄 +𝑷𝒇
On appelle distorsion d’harmonique notée dn le rapport entre l’amplitude Vsn de l’harmonique de rang
𝑽𝒔𝒏
n et l’amplitude Vs1 du fondamental 𝒅𝒏 = .
𝑽𝒔𝟏
De nombreux critères peuvent être pris en compte lors de la sélection d'un amplificateur.
Les points importants étant : − La puissance de sortie ; − Le gain (en tension, en puissance) ;
Transistor bipolaire
Comme composant intégré, il entre dans la constitution de tous les circuits intégrés.
2. Structures et symboles
Un transistor bipolaire est constitué de 2 jonctions P et N, on peut distinguer dons deux types de
structure PNP et NPN.
𝑰𝒄 = 𝑰𝒃. 𝜷
𝛽 𝑔𝑎𝑖𝑛 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡
NPN Vce=Vcb+Vbe
Ie=Ib+Ic
Vbe > 0
𝑰𝒄 = 𝑰𝒃. 𝜷
𝛽 𝑔𝑎𝑖𝑛 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡
PNP Vce=Vcb+Vbe
Ie=Ib+Ic
Vbe < 0
E E E E
E E
Exemples :
4. Caractéristiques statiques
La polarisation a pour rôle de placer le point de fonctionnement du transistor dans la zone linéaire de
ses caractéristiques, pour cela on utilise des résistances permettant de limiter les courants d’entrée et
de sortie.
Le point de fonctionnement est fixé par les valeurs de IB et VBE (caractéristiques d'entrée) et les
valeurs de Ic et VCE (caractéristiques de sortie).
RC
E
RB
Polarisation par réaction d'émetteur Polarisation par pont de base et résistance d'émetteur
RC
RC
R2
E Ic
RB E
Ib
RE
R1 RE
𝑽𝑪𝑬 = 𝑽𝑬 − 𝑹𝑪 𝑰𝑪
Point S
Le point P se situe au milieu de la droite
𝐄 𝐄
de charge : 𝐕𝐂𝐄𝟎 = 𝟐 𝑒𝑡 𝐈𝐂𝟎 = 𝟐.𝐑𝐂
Droite de charge
Point B
Droite d’attaque
𝑽𝑩𝑬
𝒉𝟏𝟏 = 𝑰𝑩 𝑽𝑪𝑬=𝟎
: Résistance d’entrée
𝑽
𝒉𝟏𝟐 = 𝑽𝑩𝑬 : Gain en tension ≈ 0
𝑪𝑬 𝑰𝑩=𝟎
𝑰
𝒉𝟐𝟏 = 𝜷 = 𝑰 𝑪 : Gain statique en courant
𝑩 𝑽𝑪𝑬=𝟎
𝑰
𝒉𝟐𝟐 = 𝑽 𝑪 : Admittance de sortie
𝑪𝑬 𝑰𝑩=𝟎
1
Schéma équivalent simplifié : 12 = 0 𝑒𝑡 =∞
22
Après avoir polarisé le transistor pour qu’il travaille dans la zone linéaire. Les éléments de polarisation
(RC, RB et E)
b. Schéma équivalant
𝐸 = 𝑅𝐶 . 𝐼𝐶 + 𝑉𝐶𝐸
𝐸 = 𝑅𝐵 . 𝐼𝐵 + 𝑉𝐵𝐸
−𝑅𝐿 . 𝑅𝐶
𝑣𝐶𝐸 = . 𝑖𝑐
𝑅𝐿 + 𝑅𝐿
La tension de sortie est donc un signal composite, somme de la composante continue 𝑉𝐶𝐸0 et de la
composante alternative 𝑣𝐶𝐸 : 𝑽𝑪𝑬 = 𝒗𝑪𝑬 + 𝑽𝑪𝑬𝟎
La droite de charge dynamique ∆’’ est la droite passant par le point de fonctionnement P dans le
−𝑹𝑳 +𝑹𝑪
réseau (IC , VCE) et de pente : 𝑹𝑳 .𝑹𝑳
.
−𝑹𝑳 +𝑹𝑪
pente: 𝑹𝑳 .𝑹𝑳
c. Paramètres de l’amplificateur
𝑽𝟏 𝑹𝑩.𝒉𝟏𝟏
Résistance d’entrée Re : 𝑹𝒆 = 𝑰𝟏
= 𝑹𝑩+𝒉𝟏𝟏
𝑽𝟐
Résistance de sortie Rs : 𝑹𝑺 = 𝑰𝟐
= 𝑹𝒄 (la charge RL est débranchée et V1 court-circuitée)
𝑉2 𝑪𝑽𝟐 𝑹 .𝜷
Gain en tension Av0 : 𝐴𝑣0 = 𝑉1 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉1 = 𝐼𝐵 . 11 𝑒𝑡 𝑉2 = −𝑅𝐶 . 𝐼𝐵 . 𝛽 𝑨𝒗𝟎 = 𝑽𝟏 = − 𝒉𝟏𝟏
ICmax
PTmax
VCE
VCEmax
Le transistor bipolaire est un amplificateur du courant, le choix du transistor se fait selon les
paramètres suivants :
Les classes de fonctionnement des amplificateurs électroniques sont un système de lettres utilisé pour
caractériser les amplificateurs électroniques.
2. Classe A
3. Classe B
4. Classe AB
5. Classe C
V. Dissipateur thermique
1. Définition
C’est un dispositif destiné à favoriser l'évacuation des pertes dissipées par les éléments semi
conducteurs de puissance. Il s'agit de dispositifs généralement munis d'ailettes, qui doivent de
préférence être montées verticalement pour faciliter le refroidissement par convection.
La résistance thermique : Elle s’exprime en degrés par Watt (°C/W) et définie les performances
𝐓𝐣−𝐓𝐚
thermiques du dissipateur. Plus elle est petite, meilleur est le dissipateur. 𝐑 𝐭𝐡 = 𝐏𝐝
Remarque : on peut établir une analogie entre les circuits électriques et les circuits thermiques :
Tj
Circuits électriques Circuits thermiques
Différence de potentiel (V) Différence de température (°C)
Pd Rth ∆T
Courant (A) Courant thermique (puissance en W)
Résistance ohmique (Ω) Résistance thermique (°C/W) Ta
Le radiateur ou dissipateur thermique assure l’échange thermique entre le composant et l’air ambiant :
Tj Max − Ta
La puissance dissipée par le composant est définie par la relation : Pd = Rth
Exemple
Un appareil à semi-conducteur doit fonctionner avec une température de jonction ne dépassant pas
90 °C tout en dissipant 14,50 watts vers l’air ambiant à une température de 45 °C. La résistance
thermique, jonction vers boîtier, est spécifiée par le fabricant à 2,25 °C/W et la résistance thermique,
boîtier vers dissipateur adoptée est de 0,50 °C/W. calculer la résistance thermique du dissipateur
Rth(R-A) ?
TD : Transistor bipolaire
Exercice 1
Le transistor T est caractérisé par un gain statique en courant 𝛽 = 150 et une tension courant
𝑉 𝐵𝐸 = 0.7 𝑉 .
Pour fixer le potentiel de base (𝐼𝐵 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑛𝑡 𝐼𝑃 ), on choisira 𝑅1 𝑒𝑡 𝑅2 telles que 𝐼𝑃 = 10 𝐼𝐵 .
Exercice 2
1. Généralités
Le transistor à effet de champ à jonction, abrégé par la suite TEC ou JFET (Junction Field Effect
Transistor) est un transistor spécifique qui présente deux propriétés essentielles intéressantes :
– un courant d’entrée quasi-nul (résistance d’entrée quasi infinie) ;
– pour une tension continue de sortie nulle, le transistor peut être assimilé à une résistance commandée
par la tension d’entrée.
2. Structure et symboles
la grille (g)
le drain (d)
la source (s)
ID
G
IG
IS
G
𝑽𝑮𝑺 𝟐
𝑰𝑫 = 𝑰𝑫𝒔𝒔 (𝟏 − )
𝑽𝒑
b. Résistance Grille-Source
∆𝑽𝑮𝑺
𝑹𝑮𝑺 = = 𝟏𝟎𝑴Ω → 𝑡𝑟è𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒
∆𝑰𝑮
d. Transductance ou pente gm :
∆𝑰𝑫
𝒈𝒎 =
∆𝑽𝑮𝑺 𝑽𝑫𝑺=𝒄𝒕𝒆
Pour un JFET, on a :
𝑽𝑮𝑺 𝟐
𝑰𝑫 = 𝑰𝑫𝒔𝒔 (𝟏 − )
𝑽𝒑
En dérivant on obtient :
𝒅𝑰𝑫 𝟐. 𝑰𝑫𝒔𝒔 𝑽𝑮𝑺
𝒈𝒎 = =− (𝟏 − )
𝒅𝑽𝑮𝑺 𝑽𝒑 𝑽𝒑
𝟐.𝑰𝑫𝒔𝒔
Cette pente est maximale lorsque VGS = 0, elle est alors égale à : 𝒈𝒎𝟎 = − 𝑽𝒑
D’où :
𝟐. 𝑰𝑫𝒔𝒔 𝑽𝑮𝑺 𝑽𝑮𝑺 𝑰𝑫
𝒈𝒎 = − 𝟏− = 𝒈𝒎𝟎. 𝟏 − = 𝒈𝒎𝟎.
𝑽𝒑 𝑽𝒑 𝑽𝒑 𝑰𝑫𝒔𝒔
IDss
VGSoff
Zone de blocage
• Pour VGS < VGSoff , on peut considérer que le courant ID est …… (< 10 nA) : le transistor est
bloqué (off).
Zone ohmique
Pour de faibles niveaux de la tension VDS, la caractéristique de sortie est linéaire : le transistor se
comporte comme une résistance (RDSon).
Vgs=-2V
Vgs=-3V
Exercice d’application
On désire alimenter une LED à courant constant (10 mA) avec une source de tension (Vcc) qui peut
évoluer entre 12 et 24 V. Pour cela, on utilise un transistor JFET BF245C (IDSS = 17 mA, ce qui est
suffisant pour fournir 10 mA) fonctionnant en source de courant :
………………………………………………………………………………
……………………………………
………………………………………………………………………………
…………………………………
………………………………………………………………………………
……………………………………
Remarques
- Il n’existe pas de transistor JFET de puissance (IDSS est limité à quelques dizaines de mA).
- Les transistors JFET ont un faible bruit électrique (inférieur à celui des transistors bipolaires).
- Les transistors JFET sont couramment utilisés dans les amplificateurs à hautes fréquences (plusieurs
centaines de MHz).
Objectif de la polarisation : Fixer les valeurs des tensions VGS0, VDS0 et du courant ID0 pour
l’utilisation du transistor en alternatif Conditions à respecter : –Vp < VGS ≤ 0 et VDS ≥ 0
Schéma équivalent du TEC en alternatif dans la zone de saturation .Le transistor est considéré comme
un quadripôle.
Le point de fonctionnement du transistor est imposé par les éléments du montage ID0, VGS0 et
VDS0 sont fixés
un signal alternatif vGS(t) peut être superposé au signal continu VGS0
1 𝑅𝐿 + 𝑅𝐷
− =−
RL//RD 𝑅𝐿. 𝑅𝐷
𝑅𝐿 + 𝑅𝐷
𝐼𝐷 𝑡 = − 𝑣𝑑𝑠 − 𝑉𝐷𝑆0 + 𝐼𝐷0
𝑅𝐿. 𝑅𝐷
Une petite variation de la tension d’entrée vGS(t) autour de VGS0 entraine des variations de
courant iDS(t) autour de ID0 et de tensions vDS(t) autour de VDS0.
𝑅𝐿. 𝑅𝐷
𝐺𝑉 = −𝑔𝑚
𝑅𝐿 + 𝑅𝐷
Gain en courant GI :
𝑅𝐺. 𝑅𝐷
𝐺𝑖 = −𝑔𝑚
𝑅𝐿 + 𝑅𝐷
b. Grille commune
TD : Transistor JFET
Exercice 1
Soit le montage de la figure suivante. On donne le courant : IDSS = 12 mA, la pente : gm0 = 8 mS, la
résistance : RG = 1 MΩ et RD = 3 kΩ.
1. On désire polariser le transistor à la valeur UGS = UP/2. Donner la valeur de la résistance RS qui
permet d’avoir cette polarisation.
2. Pour la valeur trouvée de RS, déterminer la valeur du courant ID qui circule dans le drain ainsi que la
tension UDS.
3. Tracer la droite de charge statique et placer le point de repos P.
Exercice 2
Soit le montage dans la figure. On donne : VP = −4 V , IDSS = 10 mA, VDD = 10 V et RG1 = 100 kV.
1. Écrire l’équation de la droite de charge du transistor ID = f (VGS), tracer la droite de charge et choisir
un point au milieu de cette droite.
2. En déduire la valeur de VGS et calculer la valeur de RG2.
Exercice 3
L’étude porte sur la caractérisation du circuit de la figure ci-dessous sous la forme d’un dipôle et d’un
quadripôle. Le transistor à effet de champ possède les caractéristiques IDSS = 15 mA,VP = −6 V .
La résistance Rch représente la charge extérieure de l’étage. Les condensateurs ont une fonction de
liaison (couplage).
I. Introduction
Il est parfois nécessaire de sélectionner des signaux de fréquences bien déterminées comme dans les
transmissions radio, il faut alors amplifier les signaux dont les fréquences sont comprises entre deux
limites telles que l'écart "B" qui les sépares soit faible devant les valeurs de ces fréquences, d’où la
notion d'amplification sélective dont la courbe de réponse idéale est rectangulaire.
Courbe de la réponse idéale d'un Amplificateur Sélectif Courbe de la réponse réelle d'un Amplificateur Sélectif
Facteur de qualité Q :
Le facteur de qualité est le rapport de la fréquence propre fo (fréquence à laquelle le gain est
𝒇𝟎
maximal) à la largeur de la bande passante B : 𝑸 =
𝑩
Plus le facteur de qualité est élevé, plus la bande passante est petite, et plus la résonance est
"piquée". Le facteur de qualité permet donc de quantifier la qualité d'un filtre.
Plus Q est élevé plus le filtre est sélectif.
𝑉+ = 0 𝑉𝑒+𝑅.𝑌.𝑉𝑠
𝑉𝑒+𝑅.𝑌.𝑉𝑠 =0
𝑉 − = 1+𝑅.𝑌 1+𝑅.𝑌
𝑉𝑠 1 −1
𝑇= =− =
𝑉𝑒 𝑅. 𝑌 𝑅 1 + 𝑗(𝐶𝑤 − 1 )
𝑅′ 𝐿𝑤
𝑅′
𝑉𝑠 1 −1 − Amplificateur sélectif en moyenne fréquence
𝑇 = 𝑉𝑒 = − 𝑅.𝑌 = 𝑅 1 = 𝑅
1
1+𝑗𝑅 ′(𝐶𝑤− ) 1+𝑗𝑅 ′(𝐶𝑤− )
𝑅′ 𝐿𝑤 𝐿𝑤
𝑨𝟎
𝑻=
𝒘 𝒘𝟎
𝟏 + 𝒋𝑸 −
𝒘𝟎 𝒘
𝑹′ 𝑹′ 𝑪 𝟏
Avec : 𝑨𝟎 = − 𝑹 ; 𝑸 = 𝑹′ . 𝑪. 𝒘𝟎 = 𝑳.𝒘𝟎 = 𝑹′ . 𝑳
𝒆𝒕 𝒘𝟎 = 𝑳.𝑪
Diagrame de Bode :
Q=20
Q=65
Q=100
Un circuit bouchon (oscillant) accordé sur une fréquence f0, constitue la charge d'un étage
amplificateur à transistor à effet de champ.
𝟏 𝟏 𝟏
On pose : 𝑹 = 𝑹𝒅𝒔//𝑹𝒖 𝒀 = 𝒁 = 𝑹 + 𝒋𝑪𝒘 + 𝒋𝑳𝒘
𝒈𝒎. 𝑽𝒆
𝑽𝒔 = −𝒈𝒎. 𝑽𝒆. 𝒁 = −
𝒀
𝑽𝒔 𝒈𝒎 −𝒈𝒎 −𝒈𝒎. 𝑹
𝑻= =− = =
𝑽𝒆 𝒀 𝟏 𝟏 𝑹
𝟏 + 𝒋(𝑹𝑪𝒘 − )
𝑹 + 𝒋(𝑪𝒘 − 𝑳𝒘) 𝑳𝒘
𝑨𝟎
𝑻=
𝒘 𝒘𝟎
𝟏 + 𝒋𝑸 𝒘𝟎 − 𝒘
𝑹 𝑪 𝟏
Avec : 𝑨𝟎 = −𝒈𝒎. 𝑹 ; 𝑸 = 𝑹. 𝑪. 𝒘𝟎 = 𝑳.𝒘𝟎 = 𝑹. 𝑳
𝒆𝒕 𝒘𝟎 = 𝑳.𝑪
avec 𝑹 = 𝑹𝒅𝒔//𝑹𝒖
Courbe de réponse :
𝒘 𝒘𝟎 𝟐
𝑻𝒅𝑩 = 𝟐𝟎. 𝒍𝒐𝒈 𝑨𝟎 − 𝟐𝟎𝒍𝒐𝒈 𝟏 + 𝑸𝟐 ( − )
𝒘𝟎 𝒘
𝒘 𝒘𝟎
𝒂𝒓𝒈 𝑻 = 𝝋 = 𝝅 − 𝒂𝒓𝒄𝒕𝒈 𝑸. ( − )
𝒘𝟎 𝒘
Diagramme de Bode
𝐴0 𝑨𝟎 𝒘 𝒘𝟎 𝟐 𝒘 𝒘𝟎 𝟐
𝑇 = 2
= 𝟏 + 𝑸𝟐 − 𝒘 = 𝟐 𝑸𝟐 − =𝟏
𝒘 𝒘𝟎 𝟐 𝒘𝟎 𝒘𝟎 𝒘
𝟏+𝑸𝟐 −
𝒘𝟎 𝒘
−𝒘𝟎 𝒘𝟎 𝒘𝟎 𝒘𝟎
Les solutions de l’équation : 𝒘𝟏 = 𝟐𝑸
+ 𝟐𝑸 𝟏 + 𝟒𝑸𝟐 et 𝒘𝟏 = 𝟐𝑸 + 𝟐𝑸 𝟏 + 𝟒𝑸𝟐
𝒘𝟎 𝒇𝟎
La bande passante : 𝑩𝒓𝒂𝒅/𝒔 = 𝒘𝟐 − 𝒘𝟏 = 𝑸
et 𝑩𝑯𝒛 = 𝒇𝟐 − 𝒇𝟏 = 𝑸
Le facteur de mérite M :
Le facteur de mérite est égal au produit de la bande passante par l'amplification maximale en tension :
𝐰𝟎 𝐠𝐦
𝐌 = 𝐁. 𝑨𝟎 = 𝐁. 𝐠𝐦. 𝐑 = 𝐐
. 𝐠𝐦. 𝐑 = 𝐂
TD : Amplificateurs sélectifs
Un amplificateur sélectif a pour fonction d’amplifier de manière sélective les signaux dont la
fréquence est dans la bande passante.
Les amplificateurs HF
Les premiers récepteurs à changement de fréquence ont été mis à la portée du grand public en 1920
sous l’appellation "superhétérodyne“,
1. Définition
Le récepteur superhétérodyne est la structure de récepteur la plus utilisée, tant en radio qu'en télévision
ou en hyperfréquences (radar, GSM, GPS...). Elle est caractérisée par l'utilisation d'un étage changeur
de fréquence, ce qui permet une amplification plus aisée du signal.
2. Schéma synoptique
fe
Mélangeur
Amplificateur
Oscillateur audio fréquence
local f0
Le signal modulé de fréquence fe est capté par l’antenne. Celui ci est amplifié de manière sélective par
l’amplificateur HF. L’amplificateur HF à une largeur suffisante pour laisser passer tous les canaux
(toutes les stations en radio) de la bande. Le signal est ensuite mélangé avec l’oscillateur local.
Quand on change de station, la fréquence d’entrée fe varie, la fréquence de l’oscillateur local fo varie
mais la fréquence fI reste fixe. Ce qui permet d’avoir tout le temps la même sélectivité quelque soit la
station reçue. La notion de sélectivité est abordée dans un paragraphe ultérieur.
Le démodulateur permet de retrouver le message basse fréquence. L’intérêt de la structure est que la
démodulation se fait à fréquence fixe quelque soit la station reçue. Le démodulateur est un
démodulateur d’amplitude ou de fréquence.
Exemple :
l’oscillateur local sera réglé à fo = 88.8 MHz en sortie du mélangeur, l’émission de Hit Radio se
retrouvera à f + fo = 110,2 MHz et à f - fo = 10,7 MHz. le signal à 10,7 MHz traversera le filtre fI, et
sera amplifié puis démodulé.
Pour recevoir une émission à la fréquence f, il faut régler l’oscillateur local à la fréquence fo telle que :
𝒇 − 𝒇𝒐 = 𝒇𝑰
Différents types de filtres fi sont disponibles, permettant d’obtenir une courbe de réponse proche du
gabarit idéal :
Cette structure quasi idéale a un défaut puisque 2 émetteurs seront reçus pour une valeur donnée de
l’oscillateur local fo :
Pour recevoir l’émetteur de Hite Radio à f = 99,5 MHz, on règle fo = 88.8 MHz
La fréquence f’ = fo - fi = 78,1 MHz mélangée à 88.8 MHz tombera aussi à 10,7 MHz, s’il y a un
émetteur qui émet à cette fréquence f’, il sera reçu et se superposera à Hite Radio.
L’émetteur image peut être supprimé par un filtre de bande qui sélectionne la bande à recevoir et
supprime la bande image.
f - fo = fi soit f = fo + fi et fo - f’ = fi soit f’ = fo - fi
La suppression de l’image est d’autant plus facile qu’il est éloigné de l’émetteur à recevoir, d’où
l’intérêt de choisir une fI élevée :
fi = 10,7 MHz pour une réception autour de 100 MHz (bande FM)
fi = 455 kHz pour une réception autour de 1 MHz (bande PO)
fi = 38,9 MHz pour une réception autour de 400 à 800 MHz (bande TV)
fi = 70 à 250 MHz pour une réception autour de autour de 900 MHz (bande GSM)
Pour réaliser la fonction de mélange, on dispose d’un grand choix de composants parmi lesquels il faut
effectuer son choix en fonction de la fréquence de travail, des performances souhaitées et du coût :
Il permet de multiplier deux signaux de forme quelconque, mais est coûteux et limité en fréquence.
b. cellule de Gilbert
Le mélangeur à cellule de Gilbert, le plus utilisé actuellement jusqu’à 2 GHz, qui allie bon
fonctionnement, prix de revient réduit et facilité d’intégration. Il équipe les récepteurs radio FM (88 à
108 MHz), les récepteurs de télévision (400 à 800 MHz), les téléphones GSM (900 MHz) et dans les
réseaux locaux sans fil de type Ethernet ou Bluetooth (2,45 GHz) etc …