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Fle
Pas de place pour la pensée unique, pas de dogme, pas de carcan dans lequel on souhaiterait
enfermer les ≠ acteurs du domaine en leur imposant une marche à suivre. Cela voudrait-il
dire aussi : pas de vision commune ? Certes non.
Le chapitre 2 apporte des éléments permettant d’en percevoir les grandes lignes et les
concepts majeurs.
Percept° globale de ce que le CECR définit comme perspective actionnelle:
« Un Cadre de ref pour l’apprentissage, l’enseignement et l’éval des LV, transparent,
cohérent et aussi exhaustif que possible, doit se situer par rapport à une représentat°
d’ensemble très générale de l’usage et de l’apprentissage des langues. La perspective
privilégiée ici est de type actionnel en ce qu’elle considère avant tt l’usager et l’apprenant
d’une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas
seulement langagières) dans des circonstances et un environnement donnés, in a domaine
d’action particulier. Si les actes de parole se réalisent dans des act langagières, celles-ci
s’inscrivent elles-mêmes in some actions en contexte social qui seules leur donnent leur
pleine signif. Il y a «tâche» ds la mesure où l’act° est le fait d’un (ou de +ieurs) sujet(s) qui
y mobilise(nt) stratégiquement les compétences dont il(s) dispose(nt) en vue de parvenir à
un résultat déterminé. »
De cette vision générale de la perspective actionnelle, nous pouvons isoler certains éléments
clés comme :
• usager / apprenant = acteur social;
• accomplissement de tâches / résultat à obtenir;
• circonstances et environnement donnés;
• domaines d’action particuliers;
• actes de parole / activité langagière / action / contexte social;
• stratégies et compétences.
Les compétences sont divisées en 2 gds cat. Il s’agit de compétences générales indiv de
l’apprenant reposant sur:
La def de la CCL est + précise et mieux organisée que, par ex, celle de Dell Hymes
(séquence 5, p.27) ayant servi de ref pr les approches communicatives. La principale
avancée concerne la def de la composante pragmatique, évoquée avant (mais le + souvent
séparément), aux côtés des actes de parole et à l’occas d’une réflexion sur l’identificat° des
≠ types de textes appelée compétence discursive.
Les ≠ composantes de la CCL (présentées dans l’ordre proposé plus haut) laissent penser à
une appli pratique de l’enseignement de LVE ds la mesure où elles fournissent des éléments
nécessaires pour dresser une typologie d’obj pr la classe.
TYPOLOGIE D’OBJECTIFS
Objectifs pragmatiques
– discursifs (matrices de textes, cohésion, cohérence…)
– fonctionnels (formulés en actes de parole)
Objectifs socioculturels
– savoirs socioculturels (connaissances)
– savoir-faire et savoir- être (rituels sociaux et comportements)
– éléments de l’interculturel (mise en relief des différences entre la culture d’origine et
celle de la langue cible, réflexion, relativisation)
Objectifs linguistiques
– morphosyntaxiques
– lexicaux
– phonétiques
On peut définir comme «tâche» une act° à accomplir ds un contexte donné pr parvenir à un
résultat donné. Selon les cas, l’accomplissement de la tâche requiert l’utilisat° de strat
particulières et le traitement de textes nécessaires (oraux ou écrits, à comprendre/produire).
4 exs de tâches exploitables dans un cours de Fle:
P.16, def + générale et + synthétique. La p.19 la complète car on y détermine les relat° que
la tâche entretient avec les strat et les textes, et on y apporte des exs. Le sous-chapitre 2.1.5
évoque aussi l’existence de ≠ types de tâches et de strat (de communicat° et
d’apprentissage) ainsi que de textes (authentiques, fabriqués à des fins pédagogiques et
autres). Mais, l’accent y est mis sur la not° de tâche comprise ds sa dimension sociale, celle
qu’un apprenant / usager de la langue aurait à réaliser irl car c'est un modèle «de type
résolument actionnel». L’accomplissement d’une tâche ds un contexte donné peut ou non
nécessiter le recours à la parole (cf. les exs des moys mis en œuvre pr «déplacer une
armoire» ou «monter une tente»). En tant qu’enseignant de Fle, on sera principalement
intéressés par des variantes de réalisat° comprenant des act langagières qui vont prendre
forme ds des situat° précises, inscrites ds les 4 domaines de ref, déterminés, eux aussi, par le
Cadre. P.18 du Cadre (sous chapitres 2.1.3 et 2.1.4).
– Domaine privé : le sujet est centré sur le foyer, la famille ou les amis et ds lequel il
s’engage ds des act indiv, par ex: lire pr le plaisir, tenir un journal intime, pratiquer
un passe-temps, etc.
– Domaine public : le sujet est engagé comme tt citoyen, ou comme membre d’un
organisme, ds des transact° diverses pr des buts ≠.
Les domaines de ref proposés ds le Cadre ne sont qu’une gamme min définie pr
l’enseignement / apprentissage des langues en général. Certaines situat° traitées en classe
peuvent relever de +ieurs domaines à la fois :
Les strat communicatives cessent d’être réduites aux façons de remédier à un déficit
langagier ou à une erreur de communicat°. Le Cadre européen entend par ce terme «
l’adopt° d’une ligne de conduite particulière qui permet l’efficacité max».
On peut avancer la thèse selon laquelle le CECR n’est pas en rupture, mais s’inscrit en
continuité dans l’évolut° de la réflexion didactique. Dans la suite de ce module, nous allons
en observer des incidences concrètes sur le métier d’enseignant.