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Introduction

L'intelligence économique est un sujet qui ne nous parle que peu à première vue.
Pourtant, c'est un élément crucial de la stratégie de l'entreprise d'aujourd'hui.
Aucune entreprise n'y échappe. Au fil de l'exposé, vous comprendrez à quel
point, cette intelligence économique est promordial pour l'entreprise. Vous verrez
également la complexité de ce concept qui englobe bien des notions, des
caractéristiques qui changent selon la taille, le statut de l'entreprise.

Aujourd'hui, aucune entreprise n'échappe à l'intelligence économique, comme it


ci-dessus, cela est trèsimportant à noter. Nous montrerons d'ailleurs, que, depuis
peu, même les PME sont concernées par ce concept.

Ce sujet soulève énormément de problématiques, toutes aussi intéressantes les


unes que les autres (l'intelligence économique: une question d'espionnage ou
non ? l'intelligence économique, oui, mais jusqu'à quel point? l'intelligence
économique pour qui et surtout pourquoi et pour...quoi?).

Il est difficile de définir une problématique avec un sujet aussi général. Nous
avons donc décidé de faire un espoxé général, recouvrant les facettes principales
de l'intelligence économique. Dans une première partie, nous nous attacherons à
présenter l'intelligence économique (ses origines, la définition qu'on en retient
parmi toutes celles déjà existantes et très importantes néanmoins), ensuite nous
nous attarderons sur les caractéristiques de cette notion, notamment en matière
de veille, caractéristique la plus retenue par les individus. Enfin, nous clôturerons
cet exposé sur les débats actuels et grandes affaires auquelle est impliquée
(voire même "exposée" ?!) l'intelligence économique, donc sur un aspect plus
"pratique" du sujet. La conclusion servira à résumer les points clefs de l'exposé,
traiter nos points de vue personnels sur celui-ci et enfin proposer une ouverture
qui nous semble intéressante, à savoire: Intelligence Economique et Espionnage:
quelle différence? y en a-t-il? Et si oui, laquelle?

I- présentation générale

1)Origines

A la fin des années 1950, les grandes entreprises anglo-saxonnes créèrent des
départements de marketing, influencés par les méthodes de raisonnement
tactiques militaires issues de la 2nde Guerre mondiale. Le marketing fut ainsi
défini, dès l’origine, comme l’ensemble des activités couvrant l’appréhension la
plus scientifique possible du marché et la définition des actions nécessaires à sa
conquête. Les entreprises prirent progressivement l’habitude de réaliser des
études de marché afin de suivre l’évolution des attentes des consommateurs, le
positionnement de leurs produits, les innovations techniques applicables à leurs
activités et les actions des concurrents...
Mais les entreprises étaient prises au dépourvu si un événement important se
produisait entre deux études de marché. Elles ressentirent alors le besoin de
suivre en continu les concurrents et l’évolution de la consommation.

Ainsi se développèrent les activités de veille concurrentielle et commerciale.


Parallèlement, les scientifiques apprirent à suivre l’avancement des travaux de
leurs confrères (et néanmoins concurrents). Ainsi naquirent les pratiques de veille
technologique, d'abord centrées sur les publications scientifiques et techniques,
les brevets, la consultation de banques de données et la participation à des
colloques.

Puis, au début des années 1960, vu le contexte d’affrontement concurrentiel


croissant entre les grandes entreprises américaines sur leur propre marché
intérieur, apparue l’intelligence économique - Business / Competitive/ Corporate
Intelligence - issue des pratiques de renseignement développées durant la
Guerre froide.

Elle n’a cessé de se développer (années 1970 et 1980), au sein d’entreprises


telles Motorola ou IBM, pour s’imposer au début des années 1990.

Depuis, elle est largement pratiquée et enseignée. Ce n’est donc pas


fondamentalement une nouvelle discipline. Elle a toujours existé. Dès le début
des années 1960, le service d’information de General Motors disposait d’un
budget équivalent à celui des services secrets français!

Au Japon, le Worldwide Information Network de Mitsui est aujourd’hui un réseau


centralisé aussi important -par sa taille et ses effectifs- que celui de la CIA. Mais
cette discipline est restée longtemps cantonnée au sein de quelques grands
groupes.

Elle se généralise aujourd’hui vu le nouveau contexte auquel doivent faire face


les acteurs économiques : globalisation, multilatéralisation, accroissement de
l’intensité concurrentielle, instabilité des marchés. Le renseignement économique
est aujourd'hui indispensable pour toutes entreprises qui souhaite survivre dans
la "jungle des affaires" et qui souhaite être plus compétitive, plus innovante, plus
présente sur les marchés et mieux protégée que ses concurrents.

Le développement récent de l’intelligence économique n’a rien d’un effet de


mode. Il est dû à un phénomène subi et non voulu. Les entreprises éprouvent le
besoin de nouveaux modes d’action et le besoin d'apprendre à peser sur les
phénomènes instables qui caractérisent l’environnement.

Harold Wilensky, dans son ouvrage "L'intelligence organisationnelle", en 1967,


aux Etats-Unis, fut le premier à définir ce concept.

Après le Japon dans les années 70 et les Etats-Unis à la fin des années 80, la
France s'est lancée à son tour dans cette démarche, initialement au début des
1990, puis à partir de 2003 à la suite de tentatives de prise de contrôle de
sociétés françaises sensibles, de l'activisme de fonds d'investissement étrangers
et des agissements de certaines officines de renseignement. L'intelligence
économique est donc un concept assez récent chez nous: les premiers travaux
sur ce thème datent du Rapport dit Martre, en 1994.

2) définitions

« L’intelligence économique peut être définie comme l’ensemble des actions


coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de
son exploitation, de l’information utile aux acteurs économiques. Ces
diverses actions sont menées légalement avec toutes les garanties de
protection nécessaires à la préservation du patrimoine de l’entreprise,
dans les meilleures conditions de délais et de coûts. L’information utile est
celle dont ont besoin les différents niveaux de décision de l’entreprise ou de la
collectivité, pour élaborer et mettre en œuvre de façon cohérente la stratégie et
les tactiques nécessaires à l’atteinte des objectifs définis par l’entreprise dans le
but d’améliorer sa position dans son environnement concurrentiel. Ces actions,
au sein de l’entreprise, s’ordonnent autour d’un cycle ininterrompu, générateur
d’une vision partagée des objectifs de l’entreprise. »

La définition de l'intelligence économique fut longtemps l’objet d’intenses débats


théoriques et pratiques. De manière synthétique, l'intelligence économique est le
fait d'évaluer les menaces comme les opportunités. Elle doit servir à pallier les
problèmes de compétitivité.

La première définition de l'intelligence économique moderne date de 1967 par


Harold Wilensky, dans un ouvrage intitulé, L'intelligence organisationnelle. Selon
lui l'intelligence économique c'est " l'activité de production de connaissance
servant les buts économiques et stratégiques d'une organisation, recueillie et
produite dans un contexte légal et à partir de sources ouvertes".

Le rapport

Martre, Intelligence économique et stratégie des entreprises, œuvre collective du


Commissariat du Plan: « L’intelligence économique peut être définie comme
l'ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de
distribution, en vue de son exploitation, de l'information utile aux acteurs
économiques. Ces diverses actions sont menées légalement avec toutes les
garanties de protection nécessaires à la préservation du patrimoine de
l'entreprise, dans les meilleures conditions de délais et de coûts. L’information
utile est celle dont ont besoin les différents niveaux de décision de l’entreprise ou
de la collectivité, pour élaborer et mettre en œuvre de façon cohérente la
stratégie et les tactiques nécessaires à l’atteinte des objectifs définis par
l’entreprise dans le but d'améliorer sa position dans son environnement
concurrentiel. Ces actions, au sein de l'entreprise, s’ordonnent autour d’un cycle
ininterrompu, générateur d’une vision partagée des objectifs de l'entreprise. »
Définition de

Claude Revel; complète et actuelle, présente l'intelligence économique sous ses 3


volets (gestion d'information et des connaissances protection et influence)
"L’intelligence économique, c’est la maîtrise de l’information, le but étant de
connaître son environnement extérieur et par conséquent d’adapter par avance
sa conduite. Elle permet d’identifier les opportunités et les déterminants du
succès, d’anticiper les menaces, de prévenir les risques, de se sécuriser, d’agir et
d’influencer son monde extérieur dans une optique de compétitivité
internationale. L’intelligence économique se compose de trois volets. Le premier
concerne le traitement de l’information. Cela consiste à recueillir les informations
nécessaires, à les trier et à les valider. En d’autres termes, ce premier volet
consiste à avoir l’information pertinente sur ses concurrents, sur les règles et les
normes et d’une manière générale sur tout son environnement extérieur
international. Le deuxième volet consiste à se sécuriser au niveau matériel mais
surtout au niveau immatériel, c’est-à-dire à avoir la capacité d’anticiper les
risques et les problèmes qui se rattachent notamment à la propriété
intellectuelle, aux attaques sur son image ou sur son capital. Ce deuxième volet
accorde une grande importance à la sécurisation des actifs immatériels. Le
troisième volet consiste à savoir influencer et argumenter, convaincre, négocier,
faire du lobbying professionnel mais également à savoir exercer l’influence
normative en anticipant les règles et les normes internationales et en participant
éventuellement à leur élaboration. L’intelligence économique permet de mieux
connaître ses concurrents, les donneurs d’ordre, les règles et les normes qui
peuvent influencer son activité et donc d’agir sur son environnement au lieu de le
subir. Reste à noter que l’intelligence économique doit être déontologique et loin
des pratiques d’espionnage, de vol et de trafic d’influence".
II- Caractéristiques

Afin de résumer de façon claire et concise l'intelligence économique, voici ses


principales caractéristiques (4):

1) Tout d'abord la veille: l'observation et le receuil d'informations du monde


extérieur de l'entreprise. On recense plusieurs types de veilles, les principales
sont:

- La veille juridique: surveiller le droit qui est en perpétuel changement.

- La veille commerciale: étudier de plus près les comportements des clients,


consommateurs, ditributeurs, fournisseurs.

- La veille concurrentielle: surveiller la concurrence afin de se positionner par


rapport à eux.
- La veille technologique: s'informer sur les technologies de l'information et de la
communication (TIC) et le progrès technique.

- La veille environnementale: connaître les externalités positives ou négatives


qu'un produit pourrait infliger sur la faune ou la flore.

- La veille sociétale, boursière, médiatique, politique...

Nous pouvons intégrer toute ces veilles en une seule: la veille stratégique, soit un
"système d'aide à la décision qui observe et analyse l'environnement
scientifique, technique, technologique, et les impacts économiques présents et
futurs pour en déduire les menaces et les opportunités de développement. Elle
s'appuie essentiellement sur les informations ayant un caractère stratégique ou
sur les décisions importantes" (définition de David Coudol et Stephane Gros).

2) La seconde caractéristique, l'aide à la décision, est essentiellement liée à la


veille stratégique. Elle a souvent lieu dans des "war room" (salles d'opération où
on décide d'exploiter ou non les propositions faites par des experts à partir du
filtrage d'informations lors du procésus de veille. Toutes les informations
récoltées grâce à la veille stratégique vont être analysées par ces experts. Cette
analyse va être exploitée et donnera lieu à un concept qui sera proposé à la
direction. Ce procésus ouvrira la voie à 3 possibilités différentes;

- Une nouvelle innovation ou nouveau procédé de fabrication/ production ou


nouvelle pratique.

- Une sérendipité: découverte imprévue qui ne répondait pas exactement aux


éspérances de l'entreprise.

- Une nouvelle question qui se basera sur une nouvelle recherche d'informations.

3) La Compétitive Intelligence peut créer une influence dans le cadre


concurrentiel, économique, ou social, médiatique ou juridique pour améliorer sa
position. Une entreprise peut donc, grâce à sa veille (receuil d'informations) ,
influencer directement le monde par exemple en protégeant une information ou
une mode de comportement qui favorise alors sa stratégie. Tout les jours, nous
observons que les questions d'influence sont centrales et que l'économie dépend
de facteurs extra-économiques.

4) Cette dernière caractéristique, la protection de l'information, est aussi


essentielle. C'est le fait de sceller, de conserver précieusement les informations
obtenues grâce aux différentes veilles, en l'exploitant au maximum (par exemple,
en gardant une innovation pour la lancer dans le futur).

III- Exemples concrets d'IE et l'IE dans l'actualité

1) l'Intelligence Economique de Apple, téléphonie mobile et AIRBUS


2) actualité

L'intelligence économique est depuis peu accessible aux PME. Mais sa forme et
sa finalité en sont différentes de celle des autres entreprises. Beaucoup
d’entreprises de tous secteurs, appliquent depuis fort longtemps, sans forcément
en avoir conscience, certains aspects de l’intelligence économique. Ce qui
manque aujourd’hui bien souvent au sein de ces entreprises, c’est une vision,
une politique globale, coordonnée, organisée et efficace en matière d’intelligence
économique.

De par sa nature même, cette intelligence économique est nécessaire et


accessible à tout type et à toute taille d’entreprise. Seuls les moyens mis en
œuvre diffèreront selon la taille et le secteur d’activité des entreprises. Les PMEs
notamment auront parfois tout intérêt à se regrouper entre entreprises de même
secteur et de même centre d'intérêts, partageant ainsi les moyens et
l'information recueillie. C’est en partie l’objet des pôles de compétitivités.

" Lancement du club IES Intelligence Economique et Stratégique.

Dans le cadre de son plan d'action régional IES PME, la CGPME IDF crée le club
IES PME, Intelligence Economique et Stratégique pour les dirigeants de PME
conscients de la nécessité de s'adapter en permanence à un environnement
concurrentiel exacerbé.

Ce club se veut être un lieu d'échanges et de partages des bonnes pratiques


entre dirigeants, et de témoignages d'experts pour vous aider dans l'orientation
de votre stratégie et le pilotage de vos actions.

Les membres se réuniront toutes les 5 à 6 semaines de 18h30 à 20h30 (...)

Jeudi 14 octobre, le thème abordé sera l'intelligence économique comme outil


d'aide à la décision (...)."

Conclusion

Une des grandes facette de l'intelligence économique, comme nous l'avons vu,
est la veille. En ce sens, on peut se demander si l'intelligence économique ne
serait pas de l'espionnage? En effet, on peut considérer que la frontière est mince
entre ces deux systèmes. Un élément fondamental distingue les deux activités: la
manière d’obtenir l’information, celle-ci peut en effet s’obtenir d’une manière
légale ou illégale. Là est toute la différence. Rappelons que le but de l’intelligence
économique est la maîtrise de l'information: mieux comprendre, être plus efficace
et plus performant. Et cette pratique de la gestion de l'information se démarque
clairement et totalement de l’espionnage par sa légalité.

2 - L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE

2.1 Définitions

L'intelligence économique est un outil de compétitivité qui permet de fournir à


l'entreprise une compréhension fine de son environnement, en utilisant tous les
moyens d'information disponibles, en traitant l'information pour agir et
appréhender les stratégies des concurrents. C'est anticiper sur les marchés à
venir et prendre les meilleures décisions dans un contexte économique fluctuant.

Nous sommes très proches de la définition d'Henri Martre de l'intelligence


économique en tant qu'ensemble des actions coordonnées de recherche, de
traitement et distribution de l'information utile aux acteurs économiques pour
permettre l'action et la prise de décision. Ceci dépasse les actions partielles
désignées sous le nom de documentation, de veille (scientifique et
technologique, concurrentielle, financière, juridique et réglementaire) et invite de
surcroît à "passer d'un traitement individuel de l'information à la gestion de
l'information et à un processus d'actions collectives" [Martre 94].

Dans le cadre du DESS SIAD1 de l'Université de Toulouse 1 et des travaux du


LIHS2, nous militons en faveur d'une approche de l'information prenant en
considération les aspects émergents de l'information :

 le système d'information, dans le contexte de l'entreprise (c'est-à-dire les


informations internes).

 les informations en provenance du monde extérieur (la surveillance de


l'environnement).

 les outils qui permettent de sélectionner, mémoriser, traiter, agréger et


faire émerger l'information pertinente pour l'entreprise en termes de
décision et d'action.

 la mise en accès collectif des connaissances émergeant du système d'aide


à la décision.

Pour nous, l'information est une matière qui se travaille, se transforme dans un
processus circulaire qui sert de révélateur tant de l'image que nous donnons de
nous-mêmes au monde extérieur que des différents secteurs qui nous
intéressent. C'est pourquoi la mise en place d'un système d'aide à la décision
permet de coordonner la circulation des flux d'informations, de faciliter l'accès à
une information commune de créer des richesses, des moyens capitalisables et
combinables à travers expériences et savoir-faire, mais aussi de l'information
utile.

2.2 La Pensée stratégique

La gestion stratégique de l'information économique est devenue une fonction


cruciale pour connaître les capacités de chaque entreprise, mais aussi pour
comprendre les dynamiques territoriales, les pratiques locales et internationales.

En préalable à toute pensée stratégique, il y a la connaissance des


caractéristiques propres à chaque entreprise concernée pour qu'elle maîtrise
l'image qu'elle donne d'elle-même au monde extérieur, ainsi qu'une
connaissance fine de ses forces et de l'évolution du champ d'activités dans lequel
elle s'inscrit (les constituants de son univers et leur dynamique).

Face au développement de la "bataille économique" actuelle, l'entreprise doit


être en mesure de déterminer ce qui est pertinent et important au regard d'une
situation dont la complexité ne cesse de croître, afin de programmer les actions
qu'elle doit engager à partir de ses stratégies particulières. La connaissance
dynamique de son environnement économique et socioculturel lui permet
d'analyser les tendances et d'anticiper certaines évolutions à travers la
constitution de scénarios "informés", évaluables et modifiables au cours de
l'action pour tenir compte des événements imprévus et des changements de
niveaux et d'échelle.

Au-delà de la notion de veille informationnelle, la notion d'intelligence


économique, est une démarche d'anticipation et de projection dans le futur, une
démarche de mise en évidence de liens unissant différents acteurs dans un
même secteur d'activités. Pour nous, l'intelligence économique repose sur une
démarche d'anticipation individuelle et collective, une profonde connaissance de
l'environnement et des réseaux existants afin de pouvoir agir et réagir à un
niveau individuel et collectif. La coordination des actions dans le cas d'une action
commune requiert une forte capacité à saisir les variations et les réactions
environnementales à chaque étape d'exécution d'une stratégie afin de repérer
les facteurs de changement et réévaluer la stratégie et en tenir compte.

2.3 Les Sources pour l'intelligence économique

De façon générale, les entreprises mettent en place différents types de veille :

 scientifique qui permet de prendre en compte toutes les informations


scientifiques (Ex : recherches de nouvelles normes européennes).
 technologique (en surveillant toutes les nouvelles évolutions
technologiques à travers les brevets, la propriété industrielle…etc.).

 économique et concurrentielle. (Ex : en surveillant les opérations de


fusions-acquisitions…etc.).

On distingue généralement deux types d'informations :

 Les sources publiques : qui reposent sur des informations de type mass
médiatique largement accessibles tels que des supports papiers devenus
classiques, les vidéotex, Minitel, banques de données…etc.

 Les sources à accès plus restreints : dont la diffusion de ces informations


est largement liée à une politique très sélective de définition des accès.

Pour recueillir une information plus fine, plus spécialisée, on collectera des :

 Informations sur les ressources de l'environnement.

 Informations sur les intentions des acteurs (décideur, institutions,


entreprises.).

La connaissance des mouvements internes et externes d'une entreprise est


nécessaire pour en prédire les actions, on y trouvera des indications précieuses.
Parmi les éléments qui permettent de faire cette collecte, on peut citer :

 Les rapports annuels aux actionnaires, bilan social, rapports d'activités,


lettres d'entreprises, discours des experts et personnes affiliées à une
entreprise repérables à travers la presse locale et spécialisée, syndicats.

 Les rencontres professionnelles, associations, comités, organisation


d'affaires ex. groupes de développement régional.

 Les foires, colloques, sessions parallèles, tables rondes, galeries


marchandes sur le Web.

 La presse spécialisée, commerciales, les agences de presses (REUTERS,


AFP, presse économique informations financières et boursières présente
sur le Web et les sites spécialisés sur la veille, le CDROM Mc CARTHY).

 Les analystes financiers (associations, réunions, publications, Web)

 L'examen des lois affectant l'industrie ainsi que le commerce.

 Les partenaires officiels : chambre de commerce, chambre des métiers,


direction du travail et interlocuteurs régionaux, régions, (comité consultatif
pour la recherche est le développement), le département, mais aussi
l'Arist, l'Anvar, Délégation régionale du ministère de l'industrie et de la
recherche, le CRITT (centre de transfert technologique), pour connaître les
plans d'expansion industriels, fonciers ou financiers, les intentions
d'acquisitions, fusions ou relation de type "Joint-Ventures", pépinières
d'entreprises et autres "incubateurs".
L'enjeu de cette collecte de l'information est de dresser un tableau fin et précis
de l'environnement de la décision à prendre. La quantité d'information obtenue
excède largement nos capacités intellectuelles selon le principe bien connu de la
rationalité limitée, plusieurs outils peuvent nous aider à organiser et analyser ces
informations pour faire émerger une information nouvelle nous permettant
d'éclaircir la situation et d'informer nos décisions.

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