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1. L’auteur
Marié et père de deux garçons, Eric KOFFO est un véritable passionné des
lettres. Dans ce recueil de poèmes plaisants à lire, il fait preuve d’une
imagination débordante en réussissant à manier les mots avec une incroyable
dextérité. Aucun doute, cette œuvre est un pur délice littéraire d’autant plus
qu’elle nous fait savourer joyeusement le nectar de la poésie. En somme,
l’auteur réussit avec une facilité déconcertante à nous réconcilier avec ce genre
littéraire dont les subtilités ne semblent pas toujours bien perçues par le citoyen
lambda. Et pourtant, l’univers merveilleux de la poésie n’a pas fini de livrer ses
charmes. Au demeurant, ce recueil de poèmes tout aussi singuliers les uns que
les autres est la preuve que les mots ont ceci de magique qu’ils font vibrer nos
émotions.
2. L’œuvre
‘’Il était 21h17…’’ apporte un souffle nouveau à la poésie ivoirienne, voire
africaine dans la mesure où quiconque n’aime pas ce genre littéraire réputé
hermétique, trouvera de bonnes raisons de se réconcilier avec. A travers un style
d’écriture simple, mais non moins dense, l’auteur aborde des thèmes d’actualité,
notamment les affres de la guerre, le drame vécu par les enfants-soldats, la
réconciliation nationale, la lutte contre l’insalubrité, le tabagisme, le phénomène
des grossesses précoces en milieu scolaire, la lutte contre les IST et le SIDA etc.
1- Explication du thème
La pièce ne possède pas de thème unique dominant clairement défini. Ont été
proposés : la découverte par les personnages que les êtres humains ne sont ni
totalement bons ni totalement mauvais, l'éveil et la fin du rêve, les dangers
d'actes précipités, ou la puissance du destin. Aucun de ces thèmes ne fait
consensus chez les critiques, mais il est clair que la pièce comprend plusieurs
thèmes mineurs qui s'entrelacent de manière complexe.
L’amour
On peut affirmer que la pièce associe l'amour et le sexe à la mort. Tout au long
de l'histoire, les personnages, notamment Roméo et Juliette, évoquent la mort
comme une entité ténébreuse, souvent représentée comme un amant. Ainsi,
lorsque Capulet découvre la mort (feinte) de Juliette, il décrit la mort comme
ayant défloré sa fille (Acte IV, scène 5, v. 38-42). Plus tard, Juliette compare
Roméo à la mort. Juste avant de se tuer, elle s'empare de la dague de Roméo et
s'exclame : « O happy dagger! This is thy sheath. There rust, and let me
die » (Acte V, scène 3, v. 169-170).
CONCLUSION
Romeo et Juliet peuvent par conséquent être considérés comme les symboles,
non seulement de la tragédie inhérente à l’amour né dans la haine, mais aussi
d’un idéal amoureux dans lequel les deux amants ne font qu’un. En tant que
figures littéraires les deux héros se présentent comme des personnages
« bidimensionnels ». En effet, ils sont non seulement personnages de fiction
(avec une vie, un passé, un caractère et une apparence physique tels qu’ils ont
été imaginés par Shakespeare), mais aussi, et de manière plus substantielle, des
symboles exemplaires car ils portent en eux une « signification » (dans le sens
entendu par Roland Barthes). Romeo et Juliet s’inscrivent donc dans la lignée
des héros mythiques, antiques et modernes, car ils n’ont pas seulement un rôle à
jouer dans leur intrigue dramatique (ce qui impliquerait qu’ils seraient associés
uniquement à la Renaissance anglaise), mais ils sont aussi des symboles sur
lesquels on réfléchit, on s’attendrit, on s’émeut, car ils viennent satisfaire nos
angoisses et répondre à certaines de nos interrogations. C’est donc peut être cet
équilibre subtil entre la simplicité des personnages (avec leur impulsivité et leurs
défauts) et le caractère exceptionnel, fictif et métaphysique de leur expérience
qui les rend si proches de nous. Ils sont objets de notre réflexion et de notre
sensibilité, et sujets (actifs) de notre culture et de nos arts.