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INTRODUCTION

Il s'appelle Eric Koffo, il est écrivain et a publié un ouvrage poétique en 2017,


avec un titre assez évocateur: "Il était 21h17...". Il faut rappeler que dans le
cadre de la publication de cette oeuvre de 12 poèmes, il a été reçu sur le plateau
du journal télévisé de 20 heures de RTI1 par Marie-Laure N'goran, le samedi 18
novembre 2017. Ce jour-là, notre poète a crevé l'écran par la pertinence des
messages contenus dans ses textes, d'une beauté et d'une originalité
particulièrement remarquables; de quoi séduire les amateurs de poésie, qui n'ont
pas manqué de se délecter des "vers revolver" d'Eric Koffo, apportant un souffle
nouveau à la poésie ivoirienne, voire africaine.

Dans le cadre de la vulgarisation de la poésie auprès de la jeunesse, l'écrivain


Eric Koffo a animé une conférence sur ce genre littéraire mal aimé, réputé
complexe et hermétique. C'était dans la ville de Daloa, le mercredi 13 janvier
2021, au cours protestant (COPRO) de la cité des antilopes. Le thème de la
conférence était libellé comme suit: "Et si la poésie descendait maintenant de
son piédestal"?
Pour le conférencier, le désamour entre la très grande majorité des apprenants et
la poésie, s'explique par le fait que, dans l'ensemble, les poèmes présentés sont
d'une complexité monstrueuse, d'une compréhension totalement abstraite et
ennuyeuse. C'est pourquoi, a-t-il dit, il est grand temps que les poètes cessent
d'être énigmatiques, en rendant leurs écrits accessibles à tous, notamment à la
jeunesse, qui a plus que jamais besoin d'être sensibilisée aux valeurs sociétales.
"L' époque du poème casse-tête doit être définitivement révolue", a-t-il conclu,
devant un public admiratif, plus de mille élèves chauffés à blanc, acquis à la
cause d'Eric Koffo, et qui sont de potentiels abonnés à sa page
Facebook: lecrivain eric koffo .
Le moins qu'on puisse dire, c'est que cette conférence a été enrichissante à plus
d'un titre, eu égard à la mobilisation exceptionnelle des élèves de Daloa, ayant
pris d'assaut le foyer du COPRO, qui a refusé du monde. On a noté la
participation active du Directeur Régional de l'Education Nationale, de
l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (DREN), Fofana
Mamadou, qui a effectué personnellement le déplacement, en compagnie de ses
collaborateurs, les proviseurs de lycées et les directeurs des études de collèges
privés.

Sans risque de se tromper, ce jour-là, la poésie a été démystifiée, dans la mesure


où les élèves ont déclamé magistralement les poèmes d'Eric Koffo, dans une
ambiance festive, digne d'une véritable "révolution littéraire". La cérémonie s'est
achevée par une séance de dédicace et de photos avec le poète, qui dit être venu
pour réconcilier les uns et les autres avec la poésie.

I. PRESENTATION DE L’AUTEUR ET SON ŒUVRE

1. L’auteur

Né le 21 juin 1976 à Gagnoa, dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, Eric


KOFFO est diplômé de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) d’Abidjan.
Inspecteur d’orientation en service à l’Université de Bouaké, il occupe en 2007
le poste de Secrétaire principal adjoint à l’UFR des Sciences Médicales, puis
ceux d’Assistant du Directeur de l’Institut Multipolaire d’Etudes et de
Recherche en Indicamétrie (IMERFI) et de Secrétaire principal dudit institut. En
2012, il exerce en tant que chargé d’études au Service Autonome de Contrôle et
de Suivi de l’Organisation des Examens du BTS (SACSOEB) du Ministère de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Et depuis janvier
2017, il est en charge du suivi-évaluation à la Direction Générale de
l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle dont il est par ailleurs
le Responsable de la communication. Promu au grade A5 l’année suivante, il est
désormais Inspecteur principal, option orientation.

Marié et père de deux garçons, Eric KOFFO est un véritable passionné des
lettres. Dans ce recueil de poèmes plaisants à lire, il fait preuve d’une
imagination débordante en réussissant à manier les mots avec une incroyable
dextérité. Aucun doute, cette œuvre est un pur délice littéraire d’autant plus
qu’elle nous fait savourer joyeusement le nectar de la poésie. En somme,
l’auteur réussit avec une facilité déconcertante à nous réconcilier avec ce genre
littéraire dont les subtilités ne semblent pas toujours bien perçues par le citoyen
lambda. Et pourtant, l’univers merveilleux de la poésie n’a pas fini de livrer ses
charmes. Au demeurant, ce recueil de poèmes tout aussi singuliers les uns que
les autres est la preuve que les mots ont ceci de magique qu’ils font vibrer nos
émotions.

Il faut souligner qu’en dehors de sa profession d’Inspecteur principal, ce juriste


de formation est poète, écrivain, scénariste, publicitaire, producteur, journaliste,
chantre de l’Eternel et président du conseil de l’Eglise Génération Pour Christ.
Par ailleurs, il est le président de l’Ong I-Tréma qui vise l’épanouissement d’une
jeunesse responsable par l’éducation et la formation. Cette polyvalence lui a
valu à ce jour, d’être lauréat d’une quinzaine de prix remportés brillamment lors
des concours de poésie, de nouvelles et de journalisme. Avec plusieurs cordes à
son arc, on comprend aisément comment l’inspiration et le talent d’Eric KOFFO
ont fécondé pour enfanter ces ‘’bijoux’’ de valeur, à contempler sans
modération.

2. L’œuvre
‘’Il était 21h17…’’ apporte un souffle nouveau à la poésie ivoirienne, voire
africaine dans la mesure où quiconque n’aime pas ce genre littéraire réputé
hermétique, trouvera de bonnes raisons de se réconcilier avec. A travers un style
d’écriture simple, mais non moins dense, l’auteur aborde des thèmes d’actualité,
notamment les affres de la guerre, le drame vécu par les enfants-soldats, la
réconciliation nationale, la lutte contre l’insalubrité, le tabagisme, le phénomène
des grossesses précoces en milieu scolaire, la lutte contre les IST et le SIDA etc.

Autant le dire, spécialistes et amateurs de poésie s’accordent à reconnaître que


cet ouvrage est venu révolutionner la poésie ivoirienne, en la sortant des sentiers
battus. Les commentaires élogieux à l’endroit du poète Eric Koffo n’en finissent
pas ; ce n’est pas la présentatrice-vedette du journal télévisé de 20 heures de
RTI1, Marie-Laure N’goran, qui dira le contraire. Elle qui n’a pas arrêté
d’encenser l’auteur en affirmant avoir été séduite par la qualité et l’originalité de
cette œuvre d’anthologie. C’était le Samedi 18 novembre 2017, dans le cadre de
la rubrique ‘’page culture’’ du JT de 20 heures où notre écrivain
multidimensionnel était l’invité spécial.

Il convient de préciser que le recueil de poèmes ‘’Il était 21h17…’’ est un


véritable outil éducatif, pédagogique et didactique destiné à sensibiliser la
jeunesse aux valeurs sociétales et aux vertus d’édification de la personnalité.
C’est donc à juste titre qu’Eric Koffo fait déjà partie du cercle restreint des
écrivains africains, ayant leurs œuvres agrées et recommandées par le Ministère
de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation
Professionnelle. Assurément, pour un coup d’essai, celui qui se positionne
comme un digne héritier du monument Bernard Dadié, a réussi un coup de
maître. Attachez vos ceintures, c’est le temps des envolées lyriques…
II. ROMEO ET JULIETTE

Roméo et Juliette (Romeo and Juliet) est une tragédie de William Shakespeare.


Écrite vers le début de sa carrière, elle raconte l'histoire de deux jeunes
gens, Roméo Montaigu et Juliette Capulet, qui s'aiment malgré la haine que se
vouent leurs familles et connaissent un destin funeste.

La pièce s'inscrit dans une tradition d'histoires d'amour tragiques remontant à


l'Antiquité. Son intrigue est issue d'un conte italien de Luigi da Porto traduit en
anglais et en vers par Arthur Brooke en 1536 sous le titre The Tragical History
of Romeus and Juliet. En 1582, William Painter (en) en propose une version en
prose dans son Palace of Pleasure. Shakespeare emprunte aux deux, mais il
approfondit l'intrigue en développant les personnages secondaires,
notamment Mercutio et le comte Pâris. Probablement rédigée entre 1591 et
1595, la pièce est publiée pour la première fois en in-quarto en 1597. Cette
première édition, de mauvaise qualité, est supplantée par les éditions ultérieures
qui respectent davantage le texte original de Shakespeare.

La pièce témoigne du talent naissant du dramaturge, notamment dans la


structure (les scènes comiques et tragiques alternent pour accroître la tension), le
développement des personnages mineurs et des intrigues secondaires. Chaque
personnage se voit attribuer une forme poétique particulière, qui peut varier au
fil du temps : ainsi Roméo devient-il davantage adepte du sonnet au fil de la
pièce. Roméo et Juliette a connu de nombreuses adaptations au théâtre, au
cinéma, à l'opéra ou en comédie musicale. Les versions de William
Davenant au XVIIe siècle et David Garrick au XVIIIe siècle prennent de grandes
libertés avec l'œuvre de Shakespeare en censurant des passages jugés contraires
aux bonnes mœurs, et ce n'est qu'à partir du milieu du XIXe siècle que la pièce
commence à être mise en scène de nouveau dans son texte d'origine.
Le XXe siècle donne naissance à des adaptations aussi diverses que les films
de George Cukor (1936) ou Franco Zeffirelli (1968), la comédie musicale West
Side Story (1957) ou encore le Roméo + Juliette de la « génération MTV »
réalisé par Baz Luhrmann (1996).

1- Explication du thème

La pièce ne possède pas de thème unique dominant clairement défini. Ont été
proposés : la découverte par les personnages que les êtres humains ne sont ni
totalement bons ni totalement mauvais, l'éveil et la fin du rêve, les dangers
d'actes précipités, ou la puissance du destin. Aucun de ces thèmes ne fait
consensus chez les critiques, mais il est clair que la pièce comprend plusieurs
thèmes mineurs qui s'entrelacent de manière complexe.

 L’amour

On considère parfois que Roméo et Juliette n'a aucun thème général hormis celui


de l'amour de jeunesse. Les personnages éponymes sont devenus l'archétype des
amants maudits. Un sujet aussi évident a incité les critiques à étudier le langage
et le contexte historique qui sous-tendent cette romance.

Lors de leur première rencontre, Roméo et Juliette emploient des métaphores, un


moyen de communication recommandé par l'étiquette à l'époque de
Shakespeare. La métaphore des saints et des péchés permet à Roméo de mettre à
l'épreuve les sentiments de Juliette pour lui. Cette méthode est recommandée
par Baldassare Castiglione, dont les œuvres étaient traduites en anglais à
l'époque. Il indique que si un homme utilise une métaphore en guise d'invite, la
femme peut prétendre ne pas l'avoir compris, et il peut se retirer sans que son
honneur ait été entaché. Juliette choisit cependant de participer à la métaphore et
de la développer. Les métaphores religieuses sont à la mode dans la poésie de
l'époque et davantage considérées comme romantiques que blasphématoires, le
concept de sainteté étant associé à un catholicisme révolu. Plus loin dans la
pièce, Shakespeare supprime les allusions plus audacieuses à la résurrection du
Christ qui apparaissent dans le poème d'Arthur Brooke.
Plus tard, lors de la scène du balcon, Shakespeare laisse Roméo entendre le
monologue de Juliette, alors que dans la version de Brooke, elle est seule à ce
moment-là. L'introduction de Roméo dans la scène constitue une rupture par
rapport au déroulement normal d'une romance : les femmes devaient se montrer
modestes et timides pour s'assurer de la sincérité de leur soupirant. Briser cette
règle permet d'accélérer l'intrigue : les deux amants s'épargnent ainsi une longue
période de lamentations et peuvent parler ouvertement de leur relation, au point
de prévoir leur mariage après ne s'être connus qu'une seule nuit. Le message de
la scène finale est contradictoire : la doctrine catholique condamne les suicidés à
l'enfer, alors que ceux qui meurent pour être auprès de leur bien-aimé(e) dans la
« Religion de l'amour » les retrouvent au paradis. C'est cette deuxième vision
qui semble prévaloir dans la pièce. En outre, bien que leur amour soit passionné,
il n'est consommé qu'après le mariage, ce qui leur permet de ne pas s'aliéner la
sympathie du public.

On peut affirmer que la pièce associe l'amour et le sexe à la mort. Tout au long
de l'histoire, les personnages, notamment Roméo et Juliette, évoquent la mort
comme une entité ténébreuse, souvent représentée comme un amant. Ainsi,
lorsque Capulet découvre la mort (feinte) de Juliette, il décrit la mort comme
ayant défloré sa fille (Acte IV, scène 5, v. 38-42). Plus tard, Juliette compare
Roméo à la mort. Juste avant de se tuer, elle s'empare de la dague de Roméo et
s'exclame : « O happy dagger! This is thy sheath. There rust, and let me
die » (Acte V, scène 3, v. 169-170).

2- Signification de Romeo et Juliette

 Origine et signification du prénom Roméo

Signification : Le terme latin "romeo" est à l'origine du prénom Roméo. Il


possède plusieurs significations : "de Rome", "qui est allé à Rome" ou plus
largement "pèlerin" ou "je vais à Rome".
 Origine et signification du prénom Juliette

Juliette vient du latin oulos, "entier, à l’état naturel".


Ce dérivé de Julie a vite son autonomie pour devenir un prénom à part entière à
la Renaissance. C'est l’un des seuls avec une terminaison en "ette", comme
Claudette, Suzette, toujours d’actualité. La vague des terminaisons en "a"
pourrait faire émerger son dérivé anglo-saxon Julietta.

CONCLUSION

Romeo et Juliet peuvent par conséquent être considérés comme les symboles,
non seulement de la tragédie inhérente à l’amour né dans la haine, mais aussi
d’un idéal amoureux dans lequel les deux amants ne font qu’un. En tant que
figures littéraires les deux héros se présentent comme des personnages
« bidimensionnels ». En effet, ils sont non seulement personnages de fiction
(avec une vie, un passé, un caractère et une apparence physique tels qu’ils ont
été imaginés par Shakespeare), mais aussi, et de manière plus substantielle, des
symboles exemplaires car ils portent en eux une « signification » (dans le sens
entendu par Roland Barthes). Romeo et Juliet s’inscrivent donc dans la lignée
des héros mythiques, antiques et modernes, car ils n’ont pas seulement un rôle à
jouer dans leur intrigue dramatique (ce qui impliquerait qu’ils seraient associés
uniquement à la Renaissance anglaise), mais ils sont aussi des symboles sur
lesquels on réfléchit, on s’attendrit, on s’émeut, car ils viennent satisfaire nos
angoisses et répondre à certaines de nos interrogations. C’est donc peut être cet
équilibre subtil entre la simplicité des personnages (avec leur impulsivité et leurs
défauts) et le caractère exceptionnel, fictif et métaphysique de leur expérience
qui les rend si proches de nous. Ils sont objets de notre réflexion et de notre
sensibilité, et sujets (actifs) de notre culture et de nos arts.

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