Chapitre 3
- analyse de la demande Théorie
de monnaie quantitative de la
monnaie
Keynes : la
théorie de la
préférence pour la
liquidité
Friedman : la
théorie Cours
quantitative TD
2- Etudier, l’offre et la moderne de la
demande de monnaie monnaie
Les différences
Keynes/Friedman
Chapitre 4
-présenter le mécanisme Les fonctions des
L’offre de monnaie et le banques et
secteur bancaire création
monétaire
Les déterminants
de l’offre de
monnaie
Chapitre 5
3- Présenter la
politique monétaire - analyse de la politique Les objectifs de la
monétaire politique
monétaire Cours
Les instruments TD
de la politique
monétaire
Les canaux de
transmission
Méthodes d’enseignement :
- présentation sur power-point
- cours en format numérique,
- travaux dirigés
BIBLIOGRAPHIE
F. Mishkin, C.Bordes, P-C. Hautcoeur, D.Lacoue-Labarthe, X. Ragot, Monnaie, banque et marchés
financiers 9eedition NOUVEAUX HORIZONS, 2010
Le mot monnaie à des usages varié, mais a un sens précis pour les économistes. Pour éviter toute
confusion, nous devons préciser en quoi ce sens diffère de l’usage courant.
Les économistes définissent la monnaie (également l’offre de monnaie) comme tout ce qui est
généralement accepté en paiement de biens et services ou pour le remboursement de dettes. Le
numéraire (ce qu’on appelle communément l’argent liquide) consiste en pièces et billets. Mais, pour
les économistes le numéraire ne représente qu’une partie de la monnaie. Comme les chèques sont
généralement acceptés en paiement, le dépôt à un compte courant bancaire ou postaux sont
également considérés comme de la monnaie. Une définition encore plus large est aussi employée car
les dépôts sur compte d’épargne peuvent aussi servir de monnaie s’ils peuvent être transformés
rapidement et facilement en numéraire ou virés sur des comptes courants. La définition pratique de
l’offre de monnaie n’est donc pas, même pour les économistes.
La monnaie est donc plus large que le numéraire, mais plus restreinte que la fortune où le
patrimoine, est différent du revenu, alors même que les expressions courantes les mélanges parfois.
Ainsi, « il a beaucoup d’argent » vise le patrimoine et non le seul compte en banque ; le patrimoine
comprend la monnaie possédées mais aussi tous les autres actifs que sont les biens mobiliers
(voitures, meubles, œuvre d’arts, titres comme les actions et obligations) et les biens immobiliers
(terres et immeubles c'est-à-dire, maison ou appartement). Quant au mot argent dans l’expression
« elle gagne beaucoup d’argent », il vise un revenu soit, un flux de gains monétaire par unité de
temps, alors que la monnaie est un stock. Parler d’un revenu de 1000 euros n’a pas de sens si l’on ne
connait pas l’unité de temps (la journée, la semaine, le mois, l’année), que détenir 1000 euros à un
sens précis.
En résumé, la monnaie comprend tout ce qui est généralement accepté en paiement de biens et
services ou remboursement des dettes, et se distingue du patrimoine comme du revenu.
Cependant, pour qu’un bien puisse fonctionner effectivement comme monnaie, il doit cependant
réunir plusieurs qualités :
(1) il doit être aisément standardisé, de manière que l’on puisse facilement évaluer sa valeur ;
(3) il doit être divisible pour que l’on puisse facilement « rendre la monnaie » ;
2. Unité de compte
La deuxième fonction de la monnaie est de fournir une unité de compte, c'est-à-dire, de servir
d’unité de mesure de la valeur dans l’économie. On mesure habituellement la valeur des biens et
services en termes de monnaie, de même que l’on mesure le poids en gramme et les distances en
mètres.
Le fait que les prix des biens soient exprimés en monnaie permet d’établir une comparaison de la
valeur des biens les uns par rapport aux autres.
3. Reserve de valeur
La monnaie sert également de réserve de valeur : c’est un pouvoir d’achat mis en réserve et
transformable dans le temps. Une réserve de valeur sert à épargner du pouvoir d’achat entre le
moment où un revenu est reçu et celui où il est dépensé.
Étant un bien consommable, la monnaie permet à son détenteur de choisir entre l’utilisation totale
et l’utilisation partielle de son pouvoir d’achat actuel. La monnaie réservée permet de faire face aux
risques et aux aléas de l’avenir. Cependant, période d’inflation, le pouvoir d’achat de la monnaie
mise en réserve démunie. Pour faire face à ce problème, les agents économiques substituent à la
monnaie dans leur patrimoine des actifs réels (terrains, bijoux, œuvres d’art,… et dans des actifs
financiers). La monnaie garde quand même l’avantage d’être parfaitement liquide, et donc toujours
disponible pour saisir les opportunités qui pourraient se présenter.
Durant l’histoire de l’humanité, la monnaie a revêtue des formes successives différentes : la monnaie
marchandise, la monnaie métallique, la monnaie fiduciaire, la monnaie scripturale, et la monnaie
électronique. On comprend mieux les différentes fonctions de la monnaie et les formes qu’elle a
prises dans l’histoire en examinant, l’évolution du système de paiement, c'est-à-dire de l’ensemble
des moyens permettant de réaliser des transactions dans une économie.
i. La monnaie marchandise
Pour faire face aux problèmes du troc, les hommes ont utilisé dans chaque région du monde, une
marchandise comme monnaie (le sel, le thé, le poisson séché, les coquillages, le bétail…). La phase de
la monnaie marchandise a été relativement courte. En effet, elle présentait plusieurs limites; La
marchandise n’est pas toujours divisible, pas toujours conservable, n’est pas facile à transporter et à
utiliser, et n’est pas homogène. En raison de ces insuffisances, les hommes vont évoluer vers la
monnaie métallique.
Au départ, on a utilisé les métaux non précieux (bronze, cuivre,…) mais rapidement, on a évolué vers
les métaux précieux (l’or et l’argent).
Une valeur objective : ils sont parfaitement divisibles, éternellement conservables, faciles à utiliser et
à transporter (grande valeur sous un faible volume), et homogène.
L’or et l’argent ont connu une évolution en trois étapes dans le mode de leur utilisation :
- L’étape de la monnaie pesée : le prix est annoncé en poids, et le métal il est pesé à chaque
transaction.
- L’étape de la monnaie comptée : fabrication de pièces artisanales.
- L’étape de la monnaie frappée : cette 3e étape est de loin, la plus importante, la plus riche en
événements et en enseignement économique, elle a duré plusieurs dizaines de siècles
(jusqu’au 19e siècle).
Au départ, la frappe des pièces monétaires est assurée par l’église (confiance et richesse) ; par la
suite, la frappe est assurée par les féodaux, et en moyen âge, la frappe des pièces monétaires, sera
monopolisée par les princes pour assurer leur prestige et consolider leur pouvoir. Certains pays ont
utilisé le bimétallisme : ont frappé des pièces monétaires à partir de l’or et l’argent, d’autres ont
utilisé le monométallisme : frappe de pièces monétaires à partir d’un seul métal. « Lorsque deux
monnaies sont en circulation, l’une considérée comme bonne, l’autre considérée comme mauvaise,
la mauvaise monnaie chasse la bonne".
2. Monnaie fiduciaire
Le billet monétaire tel qu’on le connaît aujourd’hui a fait son apparition en 1656 en Suède, lorsque le
directeur de la banque de Stockholm, il s’appelait Palmstruck, a décidé de délivré aux escompteurs
des billets de banque à la place des pièces en métal précieux. Il est évidant que le papier monétaire,
n’a été accepté comme moyen de paiement par les agents économique, que parce qu’il été
convertible en or. La convertibilité est passée elle même par plusieurs étapes :
1ere La convertibilité totale :
Lors de cette 1ère étape les pièces en métal précieux circulaient encore malgré l’apparition de billets
de banque, la convertibilité se faisait sous forme de billets contre pièces, et la couverture métallique
était totale.
La couverture métallique a divisé les économistes au 19e siècle ; Une école de pensée animée par
Ricardo, suggérait l’assujettissement de la création monétaire au stock d’or disponible, la raison
étant d’éviter l’inflation. Une autre école de pensée animée par Toock, suggérait une création de
monnaie, en fonction des besoins d’une économie, pour éviter le blocage de l’activité économique.
2. La convertibilité partielle :
Avec les années, les banques ont crée une quantité de billets, dont la valeur globale est supérieure
au stock d’or disponible. On ne pouvait donc maintenir la convertibilité billets contre pièces, on est
ainsi passé à la convertibilité partielle : billet contre lingots d’or.
Dans ces conditions, la convertibilité n’est possible que par les agents économiques aisés. La
couverture métallique n’est plus totale.
3. La non convertibilité :
Le début du 20e siècle a été caractérisé par des guerres, des crises économiques, l’apparition d’un
régime socialiste…Les principaux pays de cette époque (Angleterre, France, USA) ont décidé après la
crise de 1929 de suspendre définitivement la convertibilité interne de leurs monnaies en or : l’or
devait être gardé pour les besoins étatiques et nationaux. En 1944, et suite à la conférence de
Bretton Woods, il a été décidé que les monnaies sont convertibles en dollar Américain, et celle-ci est
convertible en or, mais uniquement en profit des banques centrales. En 1971, le président américain
(Richard Nixon) a suspendu la convertibilité du dollar en or : fin définitive de la convertibilité de la
monnaie en or.
3. La monnaie scripturale
Même si son apparition est plus ancienne que celle des billets de banque, la généralisation de la
monnaie scripturale, en Angleterre d’abord puis dans les autres pays, ne date que du 19e siècle, il
s’agit de l’ensemble des dépôts à vue monétaire (DVM) effectués par les agents économiques auprès
des banques, ils sont dits ‘‘ à vue ’’ car ces dépôts sont disponibles immédiatement sans aucun coût
et sans aucun délai ; ils sont dits ‘‘ monétaires ’’ car leur circulation résulte d’un simple jeu d’écriture
d’où le nom de monnaie scripturale. La création de cette forme de monnaie a permis de remédier à
certains inconvénients de la monnaie fiduciaire : Risque de perte, de vole ou de destruction et
difficulté de manipulation pour le règlement de grosses transactions. Remarque : il ne faut pas
confondre la monnaie scripturale (DVM) avec les instruments et les techniques qui assurent sa
circulation tels que le chèque, le virement ou la carte de crédit. En effet, si les comptes des agents ne
sont pas suffisamment approvisionnés, ou si leurs titulaires n’ont pu obtenir une ouverture d’un
crédit par leur banque, le chèque ou la carte de crédit ne peuvent pas effectuer un paiement.
4. La monnaie et l’État
Dans la zone euros, l’intégration monétaire est réalisée alors qu’il n’ya pas d’intégration politique.
Une monnaie sans État est-elle viable ? Cette question s’inscrit dans le cadre plus général des liens
qui unissent la monnaie et l’État. On observe un parallélisme étroit entre eux dans l’histoire. Mais
est-ce la monnaie qui à besoin de l’État ou bien le contraire ? La valeur de la monnaie fiduciaire
provient-elle de la garantie accordée par l’État ? Nous tentons de répondre à ces questions à partir
d’un retour sur l’histoire de la monnaie.
Les échanges commerciaux ont, au moins depuis le troisième millénaire avant notre ère en
Mésopotamie, été facilités par l’usage des métaux précieux ; essentiellement d’argent. Il s’agit alors
d’une monnaie marchandise ayant deux usages réels et non seulement monétaires et dont il faut
vérifier le poids et la qualité pour s’assurer de sa valeur. Cette monnaie n’est pas fournie par un État,
ce qui ne l’empêche pas de circuler. Les cas similaires ne sont pas rares dans le commerce à grande
distance jusqu'à l’époque moderne, puisque même les pièces frappées par les États étaient souvent
utilisés pour leur poids de métal seulement. On retrouve une situation similaire dans les camps de
prisonniers pendant la Seconde guerre mondiale, où les cigarettes (entre autres) ont un usage
monétaire qui s’étendra à toute l’Allemagne jusqu'à la réforme monétaire de 1948. ces monnaies
sont détenues parce qu’ elles ont une valeur intrinsèque connue, même si ce n’est ^pas pour chaque
détenteur : le non fumeur sait qu’il y a assez de fumeurs pour être sûr que la valeur des cigarettes
resteras relativement stable et qu’il pourra donc acheter ce qu’il voudra en échange de cigarettes.
En premier lieu, les risques d’abus d’étaient importants. On l’observera au États-Unis où, au milieu
du XIXe siècle, régnait un régime de « banque libre » dans lequel toute banque pouvait émettre à
volonté des billets : si les abus furent peu nombreux, ils furent retentissants, et conduisirent à
l’intervention régulatrice de l’État. Aujourd’hui encore, la régulation du système bancaire est sans
doute une condition de la confiance dans la monnaie, ce qui permet de dire que la valeur de la
monnaie vient en partie de la surveillance de l’États exerce sur les banques (si l’État est lui-même
digne de confiance).
Par ailleurs, la production de monnaie est une activité à rendements d’échelle croissants, car la
monnaie est un bien pour lequel les effets de réseau sont importants comme le téléphone :
l’importance pour chaque usager d’avoir
5. Mesurer la monnaie
Les banques centrales cherchent à mesurer aux mieux la quantité de monnaie en circulation. Pour
cela, elles utilisent différents agrégats monétaire. Leur définition est devenue plus difficile depuis les
années 1980 du fait de nombreuses innovations financières. À partir des années 1980, la plupart des
banques centrales ont modifié, parfois à plusieurs reprises, leurs mesures de la monnaie. La France
n’a pas échappé à ce mouvement. En outre la création de l’Union monétaire à imposé une
harmonisation préalable des agrégats monétaires nationaux a permis ensuite de définir la batterie
d’agrégats monétaires utilisés par la BCE.
Les critères utilisés pour définir les agrégats monétaires officiels sont de nature économique, soit de
nature institutionnelle. En France, les critères institutionnels l’on très longtemps emporté. Au cours
des années 1980, les critères économiques prennent de plus en plus ‘importance jusqu'à devenir
dominant à partir de 1986. en 1994, la construction des agrégats monétaires est entièrement
justifiée par des arguments économiques mettant l’accent sur les fonctions de la monnaie.
Environnement financier traditionnel : une définition de la monnaie fondée sur des critères
institutionnels.
La prise en compte d’un critère institutionnel dans cette définition était justifiée par le fait que seules
les institutions financières proposaient des placements liquides. Les autres placements possibles
étaient constitués par des actions et obligations à moyen et long terme faisant supporter un risque
en capital. Il n’existait pas de placements à échéance courte négociables sur un marché secondaire.
On distinguait les placements auprès des institutions financière selon qu’ils étaient gérés par des
institutions financière bancaires ou par des institutions financière non bancaires : Caisse des Dépôts
et Consignations et réseau des Caisses d’Épargne ; Crédit Foncier ; Crédit National ; Crédit Coopératif.
Nouvel environnement financier : une définition de la monnaie fondée sur des critères
économiques.
Dans la seconde moitié des années 1980, les mutations qu’a connues la sphère financière sont
venues éroder la confiance que les autorités pouvaient avoir dans les agrégats traditionnels larges.
On a assisté à un développement spectaculaire des organismes de placement collectif en valeurs
mobilières (OPCVM) qui offrirent des possibilités de placement couts - actions de SICAV (sociétés
d’investissement à capital variable), parts de fond commun de placement (FCP)- bien rémunérés et
assortis d’un risque en capital limité. Par ailleurs, les vides existant traditionnellement pour certaines
échéances furent comblés par l’apparition de nouveaux titre s de créance négociables (certificats de
dépôt, billets de trésorerie, bons de Trésor négociables et bons des institutions financières
spécialisées ; bons des sociétés financières et des maisons de titres). Désormais, il existait un
véritable continuum de titres à l’intérieur duquel il devenait beaucoup plus difficile de tracer une
frontière nette entre les placements monétaires et les placements non monétaires.
En réaction à ces transformations, Banque de France a procédé à une redéfinition des agrégats
monétaires. Dès lors, la nouvelle définition officielle de la monnaie retenue en France évacue toute
préoccupation de nature institutionnelle. Elle inclut « outre les moyens de paiement, tous les
placements que les agents non financiers considèrent comme une réserve de pourvoir d’achat
1
« Les Agrégats Monétaires », Notes d’Information n°75, Banque de France, avril 1988, p.1.
immédiatement disponible parce qu’ils peuvent être convertis facilement et rapidement en moyens
de paiement, sans risque important de perte de capital »2
Cette nouvelle définition de la monnaie fait référence simultanément aux trois fonctions essentielles
de la monnaie (nous soulignions). Elle n’établit plus la césure entre la monnaie et les autres actifs à
partir de la nature de l’entité gestionnaire. On trouve désormais dans les agrégats monétaires aussi
bien des placements effectues auprès d’établissements de crédits que des placements effectués sur
les marchés des titres.
La mesure la plus étroite de la monnaie, M1, inclut le numéraire (pièce et billets) et les dépôts à vue
dans les institutions financières monétaires. Ces actifs sont clairement de la monnaie car ils sont
directement des instruments de paiement.
L’agrégat intermédiaire M2 inclut (1) M1, (2) les placements disponibles à tout moment mais qui ne
peuvent servir directement à effectuer des paiements (et doivent donc préalablement être convertis
en dépôt à vue) et (3) les dépôts à terme dont le terme est inferieur à 2ans (ou 3 ans si
remboursables dans un délai fixé). Ces placements comprennent en particulier en France les comptes
sur livrets réglementés tels que le les livrets A, les livrets bleus, les comptes d’épargne logement
(CEL), les comptes pour le développement industriel (CODEVI), les livrets d’épargne populaire (LEP).
L’agrégat large M3 inclut (1) M2, (2) les instruments négociables émis par les institutions financières
monétaires : accords de rachat, titres du marché monétaire et de titre représentatifs de placement
sur le marché monétaire (spécialement en France les SICAV monétaires) et (3) les obligations à moins
de 2 ans émises par des IFM.
M2= M1 + Dépôts à terme d’une durée ≤ 2 ans+ Dépôts remboursables avec un préavis≤ 3 mois
TOTAL M2
M3= M2+ pensions3+ titres OPCVM+ titres de créances d’une durée ≤2 ans Total M3
2
« La réforme des agrégats de monnaie et le nouveau cadre d’analyse conjoncturelle des évolutions
monétaires et financières », Bulletin trimestriel de la Banque de France, janvier-février 1991, pp 41-43
3
On parle de prise en pension pour designer le transfert provisoire de propriété d’un titre de créance
de son détenteur vers celui qui
Chapitre 3. La demande de monnaie
L’étude de la demande de monnaie revient à examiner les raisons pour lesquelles les agents
économiques non financiers détiennent de la monnaie.
Les développements théoriques relatifs à cette question ne font pas l’unanimité des économistes.
A cet effet, ce chapitre aborde en premier les théories classiques, ensuite les théories keynésiennes
de la demande de monnaie et évoque enfin la théorie quantitative moderne de Milton Friedman.
Les classiques considèrent que la monnaie est un bien comme les autres dont l’utilité est d’être
l’intermédiaire des échanges. La théorie quantitative de la monnaie explique la quantité de monnaie
détenue pour un niveau donné de revenu global. L'essentiel de cette théorie repose sur l'absence
d'effets des taux d'intérêt sur la demande de monnaie.
La vitesse de circulation de la monnaie est le nombre de fois où une unité monétaire est utilisée pour
l'achat de biens et services durant une période donnée, généralement une année.
V= ( P x Y)/ M
Avec:
Par exemple, pour un PIB nominal (P x Y) annuel de 6000 milliards d'euros et une quantité de
monnaie de 1200 milliards d'euros, la vitesse de circulation est donc de 5; cela signifie qu'une pièce
d'un euro est en moyenne dépensée cinq fois pour l'achat de services et de bien final.
Irving Fisher (1907) a établi l’équation quantitative de la monnaie telle qu'elle est aujourd'hui selon
les classique en multipliant telle deux membres de l’équation par M, nous obtenons ainsi, l'identité
suivante "appelée équation des échanges" qui relie le revenu nominal à la quantité de monnaie et à
sa vitesse de circulation.
M x V= P x Y
L’équation quantitative de la monnaie devient alors : MV = PY où Y est mesuré par le PIB réel.
Ainsi on divisant les ceux cotés de l'équation des échanges par V. On obtient alors: M = 1/V x PY ou P
x Y est réécrit PY. A l'équilibre du marché monnaie, la quantité de monnaie M détenue par les agents
est égale à la quantité de monnaie demandée M d, qui peut être donc se substituer à M. Avec k appelé
parfois "taux de liquidité" représentant le rapport constant 1/V (puisque V est constante), cette
équation peut être reformulée comme suit:
Md= k x PY
D’après cette relation on voit que la demande d’encaisses réelles est une fonction croissante du
revenu. Plus le revenu est élevé, plus importante est la demande de monnaie. Cette dernière est
détenue uniquement pour motif de transactions.
Dans cette analyse, la demande de monnaie Md est une fonction du PIB en volume Y et du niveau
des prix P ainsi que d’un coefficient k.
étant défini par Pigou comme les encaisses réelles. Ces encaisses réelles dépendent de Y et du
coefficient k.
Les encaisses réelles représentent les encaisses déflatées du niveau général des prix, c’est à dire le
pouvoir d’achat de ces encaisses.
Pigou va montrer que si le niveau des prix augmente, les agents vont chercher à maintenir leurs
encaisses réelles de façon à ce que leur pouvoir d’achat ne varie pas, la demande monnaie va donc
s’accroitre. Les agents vont ainsi accroitre la part de leur revenu qu’ils détiennent en encaisses
monétaires : c’est l’effet d’encaisses réelle ou effet Pigou. Ces agent rationnels ne sont victime de le
l’illusion monétaire.
L’illusion monétaire est un comportement qui consiste a confondre accroissement des encaisses
monétaire et accroissement du pouvoir d’achat. En effet, en période de hausse des prix,
l’accroissement des encaisses monétaires n’implique pas un accroissement du pouvoir d’achat.
De la même façon, si la quantité de monnaie augmente et si le niveau général des prix est inchangé,
le pouvoir d’achat augmente. Les agents ont donc des encaisses supplémentaires à leurs encaisses
initiales d’équilibre. Ils vont donc accroitre leur demande. Mais en situation d’équilibre, i.e.de plein
emploi des facteurs de production, l’offre ne peut s’accroitre. Dans ces conditions, les prix montent.
Cette hausse des prix réduit la valeur des encaisses réelles jusqu’au niveau ou elles étaient
initialement. Ainsi, l’offre de monnaie doit être contrôlée de façon stricte de telle sorte qu’il n’y est
pas d’augmentation du niveau général des prix.
Exemple
Si k =0,5, cela veut dire que la quantité de monnaie demandée sera égale à la moitié de la
valeur des biens et services échangés au cour d’une période donnée. Cela veut donc dire qu’
1 euro permettra d’acheter pour 2 euros de biens et services ; cet euro sera donc utilisé deux
fois.
Puisque la vitesse de la circulation est stable sur le court terme, alors dépend du volume
d’activité Y.
Dans la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie publiée en 1936, Keynes (1883-
1946) va s’opposer a cette vision en montrant que la monnaie peut être désirée pour elle-même et
faire l’objet d’une demande spécifique.
Keynes considère que la fonction de demande de la monnaie en terme réel chez les classiques reste
incomplète. Le taux d’intérêt nominal est un autre déterminant de la demande de monnaie en terme
réel.
Keynes considère que les agents économiques détiennent la monnaie pour trois motifs :
Le motif de transaction
Ce motif résulte du fait que les recettes et les dépenses des agents économiques ne sont pas
synchronisées. Si c’était le contraire, les agents économiques n’auront pas besoin de détenir de la
monnaie afin de financer les transactions. Le volume des transactions à effectuer dépend du revenu.
Plus le revenu est élevé, plus le volume des transactions à effectuer est élevé, plus la demande
d’encaisses monétaires pour assurer ce volume de transaction est élevé.
Au niveau national, la demande nationale de monnaie de transaction (M dT) est une fonction directe
du revenu national ou du produit national. Elle varie dans le même sens que le revenu national. Soit:
Y = Revenu National
MdT = L1 (Y+)
Donc la demande de monnaie pour motif de transaction est une fonction croissante du revenu.
Le motif de précaution
Outre le motif de transaction, la monnaie peut être détenue en vue de faire face à des dépenses
future imprévisibles. Ce motif n’aurait pas existé si les flux des dépenses futures étaient prévus de
manière certaine. Il s’en suit que la demande de monnaie pour motif de précaution sera d’autant
plus importante que les dépenses futures sont incertaines.
Les déterminants de l'encaisse de précaution ne sont pas explicités par Keynes. Il se contente de
fondre les encaisses de transaction et de précaution dans une même fonction de
Ainsi, si la monnaie est demandée pour sa liquidité c.-à-d. sa disponibilité dans les paiements (et
non pour sa fonction de réserve de valeur), la demande de monnaie répond alors aux seuls motifs de
transaction et de précaution. Les encaisses constituées par un agent économique à des fins de
précaution et de transaction varient en fonction de son revenu.
Motif de spéculation
La demande de monnaie pour des motifs de spéculation (M dS) traduit le comportement des agents
économiques à constituer une encaisse monétaire afin de profiter des fluctuations du cours des titres
boursiers. Elle traduit la préférence pour la liquidité des agents économiques: (PPL) La demande de
monnaie de spéculation (MdS) est une fonction décroissante du niveau des taux d'intérêts ou inverse
du taux d’intérêt:
-
Mds = L1 (i )
Lorsque les taux d’intérêt augmentent, le cours des obligations à taux fixe diminue et inversement.
- ti = =0,12
- ti = =0,08
M. Friedman est le chef de file de ce que l’on a appelé le monétarisme, connu aussi sous le nom de
l’École de Chicago. Le point de départ de l’analyse de M. Friedman est relativement proche de celui
de Keynes. La monnaie est en effet considérée comme un actif détenu par un agent en fonction du
service qu’elle lui rend. Toutefois, l’analyse diffère profondément.
Contrairement à Keynes, dont l’analyse est de nature macro-économique et porte sur la courte
période, Friedman raisonne en longue période et cherche, en prolongeant les analyses néoclassiques,
fonder micro-économiquement la demande de monnaie en lui appliquant la théorie du
consommateur. Puis il estime, conformément à l’analyse néoclassique, que l’ensemble des agents
peut être représenté par un agent type (agent représentatif dont la fonction est de consommer),
4
un coupon perçu (Revenu): C = i x P
dans la mesure où la réparation des encaisses est donnée. Friedman étend ensuite cette analyse au
producteur.
La question est donc d’identifier comment l’agent rationnel détermine son encaisse.
Contrairement à Keynes, qui ne prenait en compte que le revenu, Friedman intègre dans l’analyse
patrimoine et sa traduction en longue période, le revenu permanant.
Le patrimoine d’un agent est la valeur de l’actif correspondant au revenu que l’agent percevra durant
toute sa vie et qui est, en quelque sorte, son revenu moyen de longue période, son revenu
permanent.
Friedman suppose ainsi que cet agent a une idée précise du revenu moye qu’il percevra toute sa vie.
L’agent va donc déterminer son encaisse monétaire compte tenu de son revenu permanent et des
rendements anticipés des actifs concurrents de la monnaie. C’est donc à l’intérieur de ce patrimoine
qui est une contrainte et qui est génère un revenu permanent que l’agent va arbitrer entre les
différent actifs.
Ce patrimoine peut être composé de différents actifs parmi lesquels Friedman distingue des actifs
non humains et des actifs humains.
Les actifs non humains sont composés d’actifs monétaires, d’actifs réels et d’actifs financiers.
Les actifs monétaires (détention d’encaisses monétaires) sont des choix possibles dans la constitution
du patrimoine. Cependant, la monnaie ne procure pas un rendement mais un service lié à son
utilisation dans les transactions. Ce service dépend de la façon dont l’agent l’apprécie, mais aussi du
niveau général des prix. L’agent raisonne donc en termes réels et n’est pas soumis à l’illusion
monétaire. Ce qui lui importe, c’est la capacité de ces encaisses monétaires à acheter des biens.
Ainsi, alors que Keynes distinguait, nous l’avons vu, un motif de transaction, un motif de précaution
et un motif de spéculation, M. Friedman va réunifier ces trois motifs. Un agent économique ne
détient de la monnaie qu’en vue des transactions. La détention de la monnaie est justifiée
uniquement par le fait qu’elle rend un service dans l’échange.
Le patrimoine peut aussi être détenu sous forme d’actifs humains (son travail, appelé son capital
humain). Chaque individu est plus ou moins compétent et à la capacité de louer ses services contre
rémunération. Il est donc créateur de revenu.
L’agent va alors comparer les rendements des différents actifs. La satisfaction est maximal quand
l’utilité marginale,i.e. l’utilité de la dernière unité de monnaie est égale aux rendements marginaux
des actifs concurrents. Autrement dit quand les rendements marginaux des différents actifs
constituant son patrimoine sont équivalents.
Ainsi chez Friedman, la monnaie entre en concurrence avec tous les actifs composant le patrimoine
et produisant un revenu et pas seulement, comme chez Keynes, les titres pour le motif de
spéculation. Ainsi par exemple, si les rendements des obligations ou des actions baissent la demande
monnaie augment. Si on assiste à une diminution de l’inflation, l’agent est incité à détenir davantage
de monnaie.
La demande de monnaie en termes réels dépend donc du volume de du revenu permanent, du
service rendu par la monnaie, qui lui-même dépend du niveau général des prix, par rapport aux
rendements des actifs concurrents.
Pour conclure, alors que chez Keynes, la demande de monnaie varie constamment en raison des
anticipations des agents, pour Friedman, si la demande de monnaie à cout terme peut être instable,
en revanche, elle est stable à long terme.
La première différence est que Friedman prend plus d'actifs en compte que Keynes qui regroupe tous
les actifs, à l’exception de la monnaie, en une seule grande catégorie (les titres), estimant que leur
rendement varie généralement dans le même sens.
En deuxième lieu, à la différence de Keynes, Friedman considère les actifs réels et la monnaie comme
des substituts : les agents font un choix entre les deux lorsqu’ils déterminent leur détention
d’encaisses. D’où la présence de l’écart entre rendement anticipé des actifs réels et celui de la
monnaie dans sa fonction de demande de monnaie. Si les actifs réels de monnaie sont substituables,
les variations de la quantité de monnaie peuvent avoir un effet direct sur la dépense globale.
En troisième lieu, contrairement à Keynes, Friedman ne suppose pas le rendement de la monnaie est
constant, notamment parce qu’il inclut le rendement d’usage. De ce fait, une hausse des taux
d’intérêts implique que les prêts deviennent plus rentables pour les banques, ce qui conduit à
chercher à attirer plus de déposants pour accroitre le volume de ces prêts (voir les principes du
système bancaire). Alors, elles peuvent augmenter le rendement financier de la monnaie, c'est-à-dire
le taux de rémunération des déposants, soit amélioré le rendement d’usage en améliorant la qualité
du service bancaire. Finalement, r b - rm reste constante. Ainsi, pour Friedman, on peut considérer que
la demande de monnaie n’est fonction que du revenu permanent : M d
f (Yp )
P
En dernier lieu, pour être vraiment dans la ligne de cette théorie toute en prenant compte de les
informations empiriques, il s’agit pour lui de monter que la vitesse de circulation de la monnaie n’est
pas stable mais du moins facilement prévisible car la fonction de demande de monnaie est, elle
stable. On est conduit à l’équation suivante pour la vitesse de circulation :
À retenir
Les théories économiques s’affrontent au sujet de la demande de monnaie. Pour les classiques et les
néoclassiques, la demande de monnaie est exclusi- vement transactionnelle. En revanche, la
monnaie entre en concurrence avec les titres pour les keynésiens, et avec tous les actifs composant
le patrimoine de l’agent pour les monétaristes. Si cette demande de monnaie est instable chez les
keynésiens en raison des anticipations des agents, en revanche, à long terme, elle est stable pour les
monétaristes
La Banque Centrale se positionne au sommet du système bancaire, elle est une institution qui
bénéficie d’une grande Indépendance par rapport au pouvoir politique. Elle assure plusieurs
fonctions à savoir:
La gestion des moyens de paiement dans l’économie, qui pour l’essentiel se trouvent sous
forme de dépôts à vue dans les banques ; les services de caisse, comprennent la tenue de
compte des clients et les conseils de placements, la circulation de la monnaie, les changes de
devises etc...
Le financement de l’activité économique par le biais des crédits accordés aux entreprises et
aux ménages.
Aujourd’hui, une faible partie de la création monétaire incombe directement à la Banque Centrale et
au Trésor : exemple, la BCE met en circulation les billets en fonction des besoins de l’économie, le
Trésor Public met en circulation les pièces de monnaie. Cependant, la majeure partie de la création
monétaire est effectuée par les banques de second rang sous forme de monnaie scripturale.
Monnaie Monnaie
scripturale légale
Nous présenterons ces techniques à travers un exemple qui proposera dans une première parti, une
économie avec une seule banque (la Banque Pour Tous) et une seule monnaie (la monnaie
scripturale ; dans un deuxième partie, une banque centrale (BC) et la monnaie fiduciaire sera
introduite.
Partons du fait que la masse monétaire est la somme des passifs des banques. On déduit de ce bilan
que la masse monétaire est égale à 10 000.
Soit une entreprise industrielle « EI » qui demande et obtient un crédit de 20 000. Cela
donne les écritures suivantes :
EI à demandée un crédit pour, par exemple, régler ses fournisseurs qui sont parmi les clients
de AàZ. Elle leur signe des chèques pour un montant de 1900 cela donne les écritures
suivantes :
On remarque que suite à cette opération de règlement, la masse monétaire ne change pas. Il y a
juste un transfert de fond d’un compte vers un autre.
Supposons maintenant que le trésor Public procède à une émission de bon de trésor d’un
montant de 5 000 et totalement souscrit par la BPT.
Cette opération accroit la masse monétaire qui devient 17 000, le crédit de l’État accordé par la BPT
entraine donc une création monétaire.
Soit une entreprise exportatrice EX qui reçoit une quantité de devise de l’étranger don la
contre valeur en monnaie nationale est de 3000. Les devises sont versées à la BTP, ce qui
donne les écritures suivantes :
On remarque cette entrée nette de devise provoque une création de monnaie et est un
accroissement de la masse monétaire qui passe à 20 000.
On démontre à travers cet exemple que la création de la monnaie à lieu dans 3 situations : crédits à
l’économie, (entreprise +ménage), crédits à l’État et lorsqu’il y a une entrée nette de devise.
BPT
Actif Montants Passif Montants
Créance sur clients AàZ 10 000 Dépôt clients AàZ 11 900
Créance sur EI 1 500 Dépôt d’EI 100
Créance sur le Trésor Public 3 800 Dépôt Trésor Public 5 000
Créance sur l’étranger 2 700 Dépôt EX 1 000
Formellement la quantité de monnaie que peut créer un système bancaire ne doit pas
excéder la valeur du volume de la production qui sera présentée à l’échange,
Même s’il suffit qu’une banque crédite un compte client pour créer de la monnaie, cela ne
signifie pas qu’on est dans l’arbitraire total…
A. Base monétaire
La base monétaire est la monnaie émise par la banque centrale. Elle se compose de la
somme de billets en circulation et de la monnaie centrale, c’est à dire, des avoirs détenus
par ces titulaires des comptes, principalement les établissements de crédits, sur les livres de
l’Institut d’Émission. En ce qui concerne les comptes courants des Établissement de Crédits,
il est possible de décomposer ce compte en deux :
Le montant des réserves obligatoire (RO) et le montant de réserves excédentaire
(RE).
La monnaie banque centrale apparait au passif du bilant de la BC. A l’actif de ce bilan sont
représentés les sources de la création de la base monétaire c’est à dire, les contreparties de
la base.
B. Le multiplicateur de crédit
Dans l’optique multiplicateur, la banque centrale, en contrôlant les revenus des banques, les
contraintes dans leurs distribution des crédits, elle détermine ainsi, a priori, la qualité de
monnaie en circulation qui sera selon un phénomène de « duplication monétaire », un
multiple de la base monétaire initialement créée par elle ; tout dépôt dans une banque va
impliquer une succession de crédits qui généreront à leur tour de nouveaux dépôts dans le
reste du système bancaire.
Toutefois, ce pouvoir de création monétaire doit prendre en considération les risques de
fuite en monnaie banque centrale auxquels les banques doivent faire face, et qui sont de
deux ordres :
Les fuites en billets de banques liées aux habitudes des usagés (préférence aux billets
de banques) qui correspond à un coefficient « b »
Les fuites de réserves, car la banque centrale impose aux banques des réserves
obligatoires sous forme de comptes non rémunérés, et qui correspondent au
coefficient « r ».
r= (réserves obligatoires/ dépôts)*100
k= 1/ (b+r-b*r)
Exemple : si b=10%, r=20% donc k=1/ (0,1+0,2-0,2*0,1)= 3,571
Ainsi, tous nouveau dépôts en monnaie banque centrale (ou augmentation de la base
monétaire) de 100 va générer une création monétaire de de 100*3,571c’est à dire
357,1.
On peut, on conclure que l’offre de monnaie est influencée par le montant que les banques
conservent en réserve et le montant qu’elles prêtent.
Quand, la banque prête de l’argent, elle augmente la quantité de monnaie en circulation.
Attention!!! Les banques ne créent aucune richesse supplémentaire car les banques, car lorsqu’elles
créent un actif (c’est à dire de la liquidité), elles créent également un passif (c’est à dire une dette cis
à vis de la banque). La création monétaire augmente la liquidité de l’économie mais pas sa richesse.