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TRAITEMENT DES EAUX RESIDUAIRES URBAINES

Formation d'Ingé
d'Ingénieur sous statut étudiant

Traitement biologique par cultures libres


(Procé
(Procédé par boues activé
activées)

Tome II
2012

A-G Sadowski
Ex - Responsable de l’UTR « HU » IMFS de Strasbourg (CNRS-UdS-ENGEES)
1/180

1
Biotechnologie – Traitement des eaux usé
usées

 Le traitement des eaux usé usées par dégradation


microbienne, qui remonte à la fin du XIXè & début XXè
siècle, est l’une des plus anciennes applications à grande
échelle de la biotechnologie par les sociétés industrielles.
 La biotechnologie « jaune » - le gégénie biologique
appliqué
appliqué aux procé
procédés de traitement de
dépollution (effluents – matiè
matières – gaz).

Biotechnologie dans le traitement - Historique


 Les premiers constats sur la biomasse épuratrice datent aux environs de 1894
(rapport Gérardin et Danat).
 Sur la base de sols reconstitués en laboratoire, Müller à Berlin (1865) et
Franklin, à Londres (1868) imaginent le procédé aujourd'hui connu sous le nom
de lit bacté
bactérien,
rien
 Sur la base d'essais de dilution d'eaux d'égouts avec de l'eau de mer en 1893 à
New York (épidémie de choléra en 1892), Fowler, Directeur des eaux de
Manchester avance l'hypothèse que l'é l'épuration est l'œ
l'œuvre de bacté
bactéries et
que l'oxygé
l'oxygénation est due aux algues.
 En 1911 (et jusqu'en 1950), Strasbourg est devenu la plus grande ville
assainie avec un lagunage (procédé Dr Hof), c'est la STEU de la Wanzenau.
 En 1914, les chimistes Adern et Locket de Manchester déposent le 1er brevet
sur "les boues activé
activées".

2
5

3
7

4
9

10

5
DOMAINES D ’APPLICATION
DES PRINCIPALES TECHNIQUES

Population
équivalente 0 50 100 200 300 400 500 1000 1500 2000
Techniques

épandage souterrain

lits à macrophytes

lagunage naturel

lagunage aéré

disques biologiques
(avec lagunes)

lit bactérien

boues activées en
aération prolongée

11

Installations soumises à déclaration


ancienne réglementation

Tableau2:Niveauxtypesdeperformancesdessystèmesdetraitement

D1 D2 D3 D4

DBO......... rdt  30%  35mg/l  25mg/l


DCO......... rdt  60%  125mg/l
MES......... rdt  50%
Nkj........... rdt  60%

D1 : Décantation simple
D2 : Lit bactérien - disque biologique - Lagunage artificiel
D3 : Lagunage naturel
D4 : Boues activées - Infiltration drainé alimenté par bâchées 12

6
PERFORMANCES MINIMALES DES STATIONS D’É
D’ÉPURATION
PURATION
DES AGGLOMÉ
AGGLOMÉRATIONS DEVANT TRAITER UNE CHARGE BRUTE
DE POLLUTION ORGANIQUE ≤ À 120 KG/JOUR DE DBO5

?
?
?

Jusqu’au 31.12.2012

13

Niveaux de rejet
en zone normale

14

7
PERFORMANCES MINIMALES DES STATIONS D’É
D’ÉPURATION
PURATION
DES AGGLOMÉ
AGGLOMÉRATIONS DEVANT TRAITER UNE CHARGE BRUTE
DE POLLUTION ORGANIQUE
SUPÉRIEURE À 120 KG/JOUR DE DBO5
SUPÉ

PARAMETRE CONCENTRATIONCONCENTRATIONCHARGE BRUTERENDEMENT


MAXIMALE

DBO5 < 25 mg/l < 50 mg/l 120 à 600 70 %


> 600 80 %

DCO < 125 mg/l < 250 mg/l 75 %

MES < 35 mg/l * < 85 mg/l 90 %

* 150 MG/l pour lagunage

Charge brute de pollution organique en DBO5 reçue en Kg/j


Valeur sur un échantillon moyen journalier
15

Niveaux de rejet
en zone sensible

16

8
PERFORMANCES MINIMALES DES STATIONS D’É
D’ÉPURATION
PURATION
DES AGGLOMÉ
AGGLOMÉRATIONS DEVANT TRAITER UNE CHARGE BRUTE
DE POLLUTION ORGANIQUE
SUPÉRIEURE À 600 KG/JOUR DE DBO5
SUPÉ

PARAMETRE CHARGE BRUTECONCENTRATIONRENDEMENT

ZONE sensible NGL * 600 à 6000 < 15 mg/l > 70 %


à l’azote > 6000 < 10 mg/l > 70 %

ZONE sensible 600 à 6000 < 2 mg/l > 80 %


au phosphore PT > 6000 < 1 mg/l > 80 %

* pour T° > 12°C

Charge brute de pollution organique en DBO5 reçue en Kg/j


Valeur sur un échantillon moyen annuel
17

Réflexion sur le niveau de rejet


 Le procédé boues activées sera dimensionné en très faible charge
massique (Cm  0,12 Kg DBO5/kgMVS),

 Ceci est due à la contrainte sur la qualité de la boue (moins


fermentescible qu’en faible ou moyenne charge massique)

 Les conditions sont favorables pour le traitement de C + NGL,

 En boues activées en ne raisonne pas sur le NTK mais sur le NGL,

 Niveau que sur le carbone – pourtant il faut traiter l’azote ,

 Niveau en sortie N-NH4  10 mg/l – on dimensionne sur N-NH4  1mg/l

18

9
Réflexion sur le niveau de rejet
 L’approche de la nitrification : on nitrifie tout (rejet inférieur à 1mg/l en N-
NH4) indépendamment du niveau de rejet en N-NH4 / NTK ou NGL,

 Un réacteur à très faible charge massique en équilibre et bien aéré traite


complétement la pollution carbonée et nitrifie complètement,

 Pas de valeur en NGL à respecter en sortie en vise sur l’eau traitée NGL
 20 mg/l

 Pour éviter une flottation des boues dans le clarificateur – on vise au plus
20mg/l en NGL au rejet et ce indépendamment du niveau éxigé (si bien
sûr il est moins contraignant)
 – soit moins de 15mg/l en N-NO3- en sortie du réacteur aéré.

19

SOMMAIRE
 Principe
 Charge massique / âge de boues
 Production de boues biologiques
Clarificateur secondaire
 Indice de boue / indice de Mohlman
 Recirculation
 Besoin en oxygéne – équipement

20

10
Principe du traitement biologique
aérobie
Le traitement aérobie des eaux usées
consiste dans une première phase à favoriser
le développement des bactéries qui se
rassemblent en flocs ou en flocons.

Par réactions bio-chimiques et physiques la


pollution sera transformée en nouvelles
bactéries + CO2 + H2O +résiduel.
21

LES BOUES ACTIVEES


Définition
Procédés biologique aérobie de type “cultures
cultures
libres”,
libres où l’on provoque le développement
d’une culture bactérienne dispersée et en
suspension sous forme de flocs au sein du
liquide à traiter, contenue dans une cuve :
réacteur biologique.

L’ensemble des flocs biologiques constitue


la “boue activée”.
22

11
LES BOUES ACTIVEES

Eau interstitielle
Boues biologiques composées de flocs agglomérés
23

Floc biologique

24

12
Principe de la boue activée

La boue activée est constituée par le floc, lui-même


étant constitué de bactéries agglomérées,
emprisonnées dans une matrice organique.
Dans les conditions d'une eau usée, les bactéries
sont sous-alimentées et pour mieux résister vont
sécréter des bio-polymères exocellulaires
composés d'un mélange de polyosides
(polysaccharides) principalement.

25

Principe de la boue activée


Grâce à ce polymère, les bactéries peuvent :
- adhérer les unes aux autres pour éviter une
dispersion des bactéries
- retenir et adsorber les substances nutritives de
l'eau usée, et donc de concentrer les matières
nutritives (DBO5, MVS, NH4, P…) au voisinage des
bactéries.
- viennent ensuite se développer sur et à proximité de
ces flocs une faune de protozoaires voire de
métazoaires qui profitent de cet " oasis ".
26

13
Principe de la boue activée

• on aura deux phases :


- phase biologique : transformation de la
pollution dissoute en gaz et en biomasse
- phase physique : séparation de la biomasse
active de l'eau traitée : décantation

27

Composition de la boue activée


- bactéries à raison de 10 milliards/ml de boue
activée. Les principaux genres sont Pseudomonas,
Aeromonas, Arthrobacter, Flavobacter, Achromobater
et Alcaligenes.

- protozoaires à raison de 10 000/ml de boue


activée. Ils se partagent en différentes classes comme
les zooflagellés, les holotriches, les hypotriches
(Aspidisca…) et les péritriches (vorticelles…).

- métazoaires comme les rotifères et les nématodes.


28

14
Principe de la boue activée
- La boue activée est organisée comme une chaîne
alimentaire, les bactéries étant à la place des
producteurs et se multipliant de manière
proportionnelle à la charge organique.

- Les autres organismes établissent des relations de


prédation ou de compétition.

- Les bactéries minéralisent la matière organique alors


que les autres organismes favorisent leur élimination,
participant ainsi au maintient d'une biomasse
bactérienne constante et à la clarification du liquide
interstitiel.
29

PROCESSUS DU TRAITEMENT BIOLOGIQUE

3 REACTIONS :

 CATABOLISME : Production d’énergie


C7 H11 NO3 + 15/2 O2 7 CO2 + 4 H2O + NH3 + Energie
Mat.organique + Microorganismes + O2 Energie

 ANABOLISME : Synthèse de la matière vivante


5 C7 H11 NO3 + 8 NH3 + 5/2 O2 + Energie 7 C5 H7 NO2 + 6H2 O
Mat.Organique + Microorganismes + O2 matière vivante

 AUTO-
AUTO-OXYDATION : Phase endogène - Minéralisation de la matière vivante
C5 H7 NO2 + 5 O2 5 CO2 + NH3 + 2 H3 O + Métabolites réfractaires

30

15
Différentes populations
bactériennes
1) En fonction de la source d’energie
a) phototrophe ou photosynthétique (algues...)
- Organisme utilisant la lumière comme source d’énergie
b) chimiotrophe ou chimiosynthétique (bactéries)
- énergie issue de l’oxydation de corps miné
minéral:
ral chimio-lithotrophe
ou chimio-autotrophe
autotrophe
- énergie issue de l’oxydation d’un corps organique : chimio-
organotrophe ou chimio-h hétérotrophe

31

Différentes populations
bactériennes
2) En fonction de la source de carbone
- Carbone minéral - CO2 : autotrophes
(Nitrosomonas et nitrobacter pour la nitrification)

- Carbone organique : hétérotrophes


(Pseudomonas - assimilation du carbone organique et
dénitrification)

32

16
Classification de la boues activées

Le traitement par boues activées est un


procédé de traitement biologique aérobie
intensif à cultures libres.

33

Procédés par cultures libres

 Procédé intensif :
 boues activées en continue
 boues activées à fonctionnement séquentiel
 Procédé extensif :
 lagunage naturel
 lagunage artificiel

17
LES BOUES ACTIVEES

Un système par boue activée comprend


nécessairement:

un bassin biologique,


un équipement d’aération et de brassage
un clarificateur,
un dispositif de recirculation,
un dispositif d’extraction et d’évacuation des boues
en excès

35

Comment cela fonctionne ?


Réactions biologiques  séparation de phases


Eau interstitielle

Boues biologiques composées de floc agglomérés


36

18
Schéma simplifié

37

FILIERE EAU

1 2 3

38

19
Retour en tête
Pollution de retour en tête : a . X

X Eau traitée X
Filière
eau

Filière boues
aX
Evacuation des boues = Y
Poste toutes eaux
39

Filière complète

40

20
Filière complète

41

Filière complète

42

21
DEFINITION DE BASE

1) Charge massique / charge volumique


2) Age des boues

43

BOUES ACTIVEES - charge massique

Notion de base
Charge massique: Cm
- rapport entre la quantité de substrat apporté par jour
(nourriture entrante = Corga) et la quantité de
biomasse présente dans le système
Cm = Kg DBO5 par jour / Kg MVS système
- Rendement d’élimination de la DBO5 = f(Cm)

44

22
La famille des boues activées

Type de CM Temps de CBA Rendement


boue (kg DBO5/kg passage (en g/l) épuration
MVS.j) (en h) (%)
Forte charge Sup à 0.5 2-4 ~ 1.5 - 2 70 - 80
Moyenne 0.25 - 0.5 8 - 12 2-3 80 - 90
charge
Faible 0.12 - 0.25 -15 - 20 3-4 ~ 90
charge
Très faible inf 0.12 Sup à 20 4-5 Sup à 95
charge

45

Loi de rendement pour un effluent


domestique
Rendement sur DBO5 soluble
R= 100 *(0,5*(1+EXP(-Cm)))^0,5
 Cm = 0,1  R = 98 %
 Cm = 0,25  R = 94 %
 Cm = 0,5  R = 90 %
 Cm = 0,75  R = 86 %
 Cm = 1  R = 83 %

46

23
Masse de boues - Volume du réacteur

Niveau de rejet  rendement à atteindre


Rendement  Choix de la charge massique

DBO5 kg/j à traiter DBO5 kg/j à traiter


Cm = -------------------------- =-----------------------
Masse de boues dans le réacteur Vol réacteur x Sa x %MVS

Avec Sa = concentration dans le réacteur


% MVS = pourcentage en MVS dans les boues du réacteur

47

Volume du réacteur

DBO5 en kg/j à traiter


Vol du réacteur = ------------------------
Cm choisie x Sa x %MVS

- Choix de Cm : taille et filière boue?


- Choix de Sa : Sa x IM  750 ml/l + type d’aération
- Calcul de %MVS : calcul de la production de boues en excès

48

24
Production de boues
biologiques

49

SCHEMA D’ELIMINATION DES DIFFERENTS TYPES DE POLLUTION


SUBSTRAT

Particules +colloides Matières dissoutes

Adsorption O2
Pénétration
Absorption
Synthèse CO2 + H2O
Oxydation

Inerte Matière organique


cellulaire
Métabolites

Fraction non biodégradable

BOUES PRODUITES
50

25
PRODUCTION DE BOUES
BOUES EN EXCES = BOUES BIOLOGIQUES
Masse de boues biologiques produites en excès
Boues biologiques = f (MES / DBO5)
f (MVS / MES)
f (cm)

BB = M min + M org. dures + M micro-organismes

avec :
M min : Partie minérale des MES
M org. dures : Partie non biodégradable des MVS (ex : cellulose)
M micro org. : Matière vivante produite ( DBO5 + N)
M min : MES x (100 - pourcentage de MVS des MES) / 100
M org. dur : 0,2 à 0,3 MVS de Effluent Brut
M micro-org. : f (DBO5, Cm)

% MV dans BB = ( 1 - MES minérales)


BBio

51

Masse de boues biologiques à extraire

• PBIO = MES min +MVS dures +K.DBO5 +K ’.Nitrifié - fuite en MES


• MES min =( 1- %MVS) x MES effluent brut
• MVS dures = 0,1 à 0,35 des MVS effluent brut
• K = 0,83 + 0,2 log Cm
• DBO5 = DBO5biodégradées
• Fuites en MES = Quantité de MES en sortie du clarificateur
• K ’ = 0,17
• N = N nitrifié (oxydation de N-NH4)

52

26
Paramètres pour évaluer la
qualité mécanique des boue

DYNAMIQUE DES POPULATIONS BACTERIENNES


DANS LES BOUES ACTIVEES

BOUE
sup à 99 % d’eau

Croissance dispersé
dispersée Croissance agglomé
agglomérée Croissance filamenteuse
- Faible décantation - Cas normal - Foisonnement ou mousses stables
- Rendement limité - Faible décantation

ORIGINE
Forte pression
sélective

(substrat, O2) 54

27
Floc- croissance floculée

Floc- croissance dispersée

28
Floc- croissance filamenteuse

Indice de Mohlman ou Indice d’é


d’épaississement
paississement
Principe
L’indice de Mohlman caractérise le phénomène d’épaississement des
boues dans le fond d’un clarificateur ou d’un épaississeur.
Définition
C’est le volume occupé dans l’éprouvette de 1000ml par 1 g de boue sans
dilution après une décantation de 30 minutes.
Validité
Ce calcul est valide si le volume de boues décantée après 30 minutes est
inférieur à 900 ml/l,
ml/l dans le cas contraire il faut indentifier les causes.

ET IM
(ml/g)
Taux de boues Concentration
après 30 minutes en MES
de décantation (g/l) 58
(ml/l)

29
Paramètres influençant IM

 le type d’effluent (MVS en entrée),


 La fraîcheur de l’effluent,
 La charge massique,
 Le nombre et type de réacteurs,
 L’équipement d’aération,
 La filière boue (mode d’épaississement
des boues).
59

Variation de IM en fonction de Cm

IMréférence = 80 + 227 x (Cm)^0,5

Cm  0,1  IMréf = 150 ml/g


Cm  0,25  IMréf = 195 ml/g
Cm  0,5  IMréf = 240 ml/g
Cm  1  IMréf = 310 ml/g

60

30
INDICE DE BOUE (IB) - Indice de Décantation libre

Principe
L’indice de boue (appelé aussi indice de Kalbskopf)
Kalbskopf représente
l’aptitude des flocs à décanter librement dans un milieu dilué.

Définition
C’est le volume occupé dans l’éprouvette de 1000ml par 1 g de boue -
- diluée avec de l’eau traitée - après une décantation de 30 minutes.

Validité
Ce calcul est valide si le volume de boues décantée après 30 minutes
est compris en 100 et 250 ml/l,
ml/l dans le cas contraire il faut augmenter
le taux ou facteur de dilution (d).

IB = VD30 (ml/l) / d x MES (g/l)= ml/g 61

TAUX DE BOUES ET TESTS DE DECANTATION:


DILUER OU NE PAS DILUER ?

IB = VD30 (ml/l) / d x MES (g/l)= ml/g


d = taux de dilution (d=1/2 si dilution au 1/2)

Après 30 min Après 30 min Après 30 min

1ère dilution 2 ème dilution


Sans dilution: par 2 par 2
800 ml

350 ml
150 ml

62

31
Quelles fonctions
 IM  IB
 IB pour la vitesse de clarification
 IM pour évaluer l’épaississement des boues
(clarificateur et épaississeur) et la déshydratation
des boues
 IB  IM (250 / Vd30)^0,5
 IM = 80 + 227 x (Cm)^0,5

63

Relation entre l’indice de Mohlman et la


décantabilité des boues biologiques

Interpré
Interprétation valable pour une Cm de l’
l’ordre de 0,1 kgDBO5/kgMVS.j
kgDBO5/kgMVS.j

64

32
Approche de la
clarification secondaire

65

Les fonctions d’
d’un clarificateur secondaire

(MES, Qe)

Clarifier

Stocker

Epaissir

(Sa, Qr+Qe) (Sr, Qr)

Vue en coupe d’un clarificateur


cylindrique 66

33
Couplage clarificateur / réacteur

67

Couplage entre
le clarificateur & le réacteur

Conservation de la masse de boue

MES = f ( V, IM )
Qo ( Qo + Qr) x sa

H 1 = f (Qo,V, IM )
sa ,Volume
H2 = f (Qo,Qr,Ts, sa, Scl, sr)

Qr = f ( Qo,sa,Ts,IM,Cm)

(Qo+Qr)x sa = Qr x sr + Qo x MES sortie


Qr/Qo = sa / ( sr-sa) 68

34
Recirculation des boues
1. Pour recirculer ?
 Maintenir une concentration relativement constante dans le bassin
d’aération
 Eviter un départ de boue
 Eviter un temps de séjour trop long dans le clarificateur (sinon anaérobiose)

2. Facteurs influençants
 Indice de Mohlman (IM : sans dilution) ou Indice de boues (IB : avec
dilution), concentration en MES dans le bassin d’aération. Temps de séjour
des boues dans le clarificateur : facteurs interdépendants
 Débit traversié ou débit d’entrée

69

Recirculation des boues

3. Combien recirculer ?
La recirculation se calcule en fonction du débit d’entrée :

QRBT [m3/h] = TB [%] x QEB [m3/h]

avec :

 QRBT [m3/h] : débit à recirculer


 TB [%] : taux de recirculation des boues
 QEB [m3/h] : débit d’eau brute ou débit traversier

70

35
Recirculation des boues
Le taux de recirculation est fonction des concentrations dans le
réacteur et en recirculation :
TB [%] = SA [g/l] x 100 %
Sr [g/l] - Sa [g/l]

avec ;
 Sa [g/l] : concentration en MES dans le bassin d’aération
 Sr [g/l] : concentration en MES dans la boue circulée

Inconvénients de la formule :
Analyse de MES (attente des résultats)
Concentration en recirculation fluctuante

71

Recirculation des boues


Evaluation de Sr :
Sr [g/l] : concentration en MES dans les boues recirculées

Sr = (1000 / IM ) x K
K = facteur d’épaississement = f (temps de séjour des boues dans le
clarificateur)

Si Ts = 90 minutes K = 1,3

72

36
Temps de séjour des boues dans le
clarificateur
TEMPS DE SEJOUR MAXIMUM DES BOUES DANS LE
CLARIFICATEUR

160
140
Temps de séjour en mn

120
100
80
60
40
20
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
CM (kg DBO5 /kg MVS)
73

Confrontation entre la mesure et le calcul de la


concentration des boues recirculé
recirculées, Sr

Présentation des formules

Valeurs déterminées à partir des mesures


Formule expérimentales
Origine Expression Temps de Indice de Indice de Type de
séjour boue Mohlman pont

ATV A-131 Sr  1000 *3 t E


DSVI

CIRSEE 326 * ts 10
Sr 
IM
CEMAGREF Sr  1000
DSVI

STOWa Sr  1200
DSVI
74

37
Confrontation entre la mesure et le calcul de la
concentration des boues recirculé
recirculées, Sr

Présentation des résultats

18%

17%

14%

27%

-9%

-16%

-5%

- 12%

-20% -15% -10% -5% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%

valeur en %
ATV A-131 CIRSEE CEMAGREF STOWA
75

Volume du réacteur
DBO5 en kg/j à traiter
Volume du réacteur = ------------------------
Cm choisie x Sa x %MVS

- Choix de Cm : taille et filière boue?


- Calcul de %MVS : calcul de la production de boues en excès
- Choix de Sa : Sa x IM  750 ml/l - dissociation des fonctions
aération et brassage
- Choix de Sa : Sa x IM  525 ml/l - cas aérateur de surface seul
- Sa = Sr/2 – à l’équilibre ( Taux de recirculation = 100 %)

76

38
La famille des boues activées
Type de CM Temps de Sa IM Rendement
boue (kg DBO5/kg passage (en g/l) (ml/g) épuration
MVS.j) (en h) (%)
Forte Sup à 0.5 2-4 ~ 1.5 - 2 sup à 70 - 80
charge 250
Moyenne 0.25 - 0.5 8 - 12 2-3 200 à 80 - 90
charge 250
Faible 0.12 - 0.25 -15 - 20 3-4 150 à ~ 90
charge 200
Très faible inf 0.12 Sup à 20 4-5 Inf Sup à 95
charge à 150

Charge massique Forte Moyenne Très Faible


Production de boue 1.2 0.8 à 1.2 0.8 à 1
(en kg MS/kg DBO5 éliminée)
Age de boue (en j.) 1 2à5 Sup à 10

77

BOUES ACTIVEES - âge des boues

Age de boues: A
- rapport entre la masse de boues présentes et la masse
de boues extraites quotidiennement en moyenne.

A = Kg MES système / kg MES extraite par jour

Paramètre important pour assurer la nitrification.

78

39
BOUES ACTIVEES - charge volumique

Charge volumique: Cv
- rapport entre la quanité de substrat apporté par jour et
le volume du bassin d’aération

Cv = kg DBO5 par jour / m3 de réacteur

79

LES BOUES ACTIVEES


4 types principaux de procédés :

procédés à flux piston,


procédés à l’alimentation étagée,
procédés contact - stabilisation,
procédés mélange intégral.

80

40
Différents types de réacteurs (1)
Mélange intégral
Flux piston EB

EB ET

Alimentation étagée

EB ET

Contact stabilisation

EB ET
ET

aération
stabilisation
81

Différents types de réacteurs (2)

Réacteur avec un sélecteur ou zone de


biosorption ou zone de contact

41
Différentes formes
géométriques

1) Fonction de l’équipement d’aération


2) Formes géométriques favorisant le
brassage

Chenal oblong

Alimentation
84

42
CHENAL ANNULAIRE OU CIRCULAIRE

85

Chenal circulaire

86

43
Calcul des besoins en oxygène
Les dispositifs d’aération

87

Evaluation des besoins en oxygène

88

44
BESOINS EN OXYGENE
Traitement de la pollution carbonée
- Production de biomasse lors des réactions de synthèse :
a’ * DBO biodégradée

- Consommation d’une partie de cette biomasse par respiration


endogène
b’ * masse de matière vivante

- Besoins globaux =
a’ * DBO biodégradée + b’ * masse de matière vivante dans le
système

89

Valeurs de a’ et b’ sont fonction de Cm

90

45
BESOINS EN OXYGENE
Traitement de la pollution carbonée & azotée

DOpollution carbonée = a’ x DBO5 éliminée + b ’ x Sv


DOnitrification = DOnit = 4,57 x N nitrifié
DO dénitrifié = DO dénit = - 2,86 x N-NO3 dénitrifié

91

BILAN OXYGENE SUR LA DCO

 DCO entrée = DCO sortie + DCO de la biomasse produite + O2 consommé

 DCO/MVS de la biomasse = f(état d’oxydation de la matrice organique


donc de la charge massique)

 DCO/MVS de la biomasse pour Cm = 0,1 kgDBO5/kgMVS.j = 1,42


(stoechiométrie stricte) à 1,48 - 1,52 (valeurs mesurées).

92

46
Présence / absence d ’oxygène

Systèmes d ’aération
Les systèmes d'aération, équipant un bassin à boues
activées, ont un double but :

- apporter aux
microorganismes aérobies l'oxygè
l'oxygène
(généralement emprunté à l'air) dont ils ont besoin,
sous forme dissoute dans l'eau interstitielle

- provoquer un brassage et une homogénéisation


suffisants de façon à assurer un contact intime entre
le milieu vivant, les éléments polluants et l'eau ainsi
oxygénée.

94

47
Brassage déficient – dépôts

95

Aérateurs de surface

Aérateur à axe horizontal : brosse


petit diamètre : 800 mm
grand diamètre : 1000 mm
Aérateur à axe vertical : turbine
turbine lente (avec réducteur)
turbine rapide (sans réducteur)

96

48
Aérateurs de surface
Aérateur à axe horizontal : brosse
- petit diamètre : 800 mm
- grand diamètre : 1000 mm

97

Aérateur de surface - Brosse

98

49
99

Chenal circulaire - brosse

100

50
Chenal circulaire - brosse

101

Aérateurs de surface
Aérateur à axe vertical : turbine
- turbine lente (avec réducteur)
- turbine rapide (sans réducteur)

102

51
103

Aérateur de surface -Turbine lente

104

52
Aérateur de surface -Turbine lente

105

Aérateur de surface : turbine

106

53
Aérateur de surface : turbine

Aérateur de surface : turbines


flottantes lentes

54
Dispositif par insufflation d’air
Dispositif comprenant :
- un surpresseur d’air
- un système de diffusion de l’air
Différents types de diffuseurs
- grosses bulles
- moyennes bulles
- fines bulles

109

Dissociation des fonctions d’


d’aération et de brassage

110

55
Agitateur rapide à axe horizontal

111

Local de surpression

112

56
Surpresseur extérieur capoté

113

Nourrice d’air

114

57
Bassin d’aération avec diffuseurs

Spiral-flow

Spiral-
Spiral-flows

116

58
Rampes de diffuseurs

117

Diffuseur fines bulles

59
Diffuseurs disque fines bulles

119

Disques disposés en plancher

120

60
Disques dans un chenal

121

Dissociation aération/brassage

122

61
Dissociation aération/brassage

123

Dissociation aération/brassage

124

62
Dissociation aération/brassage

125

Rampe relevable

126

63
Rampe relevée

127

STEU Alençon – système de guidage des rampes

128

64
STEU Alençon – système de guidage des rampes

129

Système mixte - OKI

Surpresseur d’air

130

65
Réponses apportées pour un meilleur brassage

- Méthode de détermination des vitesses de brassage


- Choix des agitateurs (grandes pales, rotation lente,
poussée axiale et débit de pompage élevé)
- Importance du positionnement des agitateurs
- Forme du bassin : chenaux circulaires, oblongs

 L’aération influe sur les vitesses de l’eau donc sur la


qualité du brassage

131

• Influence de l’agitation sur l’aération (2 phénomènes)

1- Le transfert d ’oxygè
oxygène est amélioré en présence d ’une
vitesse horizontale de circulation

Mesures expérimentales de DA SILVA DERONZIER - 1994

132

66
Interpré
Interprétation du phé
phénomè
nomène

Sans agitation : mouvements de convection ascendante de l ’eau


: spiral-
spiral-flows

3 types de spiral-flows

Micro-spiral-flows
Grands spiral-flows Petits spiral-flows entre orifices de
diffuseurs

133

Conséquence des spiral-flows :

Augmentation de la composante verticale de la vitesse de l ’eau

Diminution du temps de contact entre la bulle d ’air et l ’eau

Perte d ’efficacité du transfert d ’O2

Présence d ’agitation :
La vitesse horizontale de l ’eau « casse » certains spiral-flows

134

67
CONCLUSION

• Il existe un fort couplage entre l’aération et le brassage

• L’aération influence fortement la qualité du brassage.


La position relative de l’aération par rapport aux agitateurs est
primordiale

• Le brassage, dont le premier rôle est d’éviter les


dépôts, améliore la qualité de l’aération

 Complexité de l ’hydrodynamique des réacteurs biologiques

135

Bassin d’aération équipé de diffuseurs fines bulles

68
Mesure des capacités
d’oxygénation des
équipements d’aération

Comment mesurer KLa en eau claire ?

138

69
Comment mesurer KLa en eau claire ?

139

Capacité d ’oxygénation
• La capacité d'oxygénation (CO) :
représente la masse d'oxygène qui peut être transférée par le
système par heure et par m3 de bassin, à une concentration
en O2 dissous de l'eau nulle.

CO =KLA x Cs (kg O2/h.m3 de bassin)


• KLA = Coefficient de transfert d’oxygène dans la phase
liquide ( en h-1)
• Cs = Concentration d’oxygène dissous à saturation
• CO en kg O2/h.m3 de réacteur ou en gO2/h.m3

140

70
Capacité d ’oxygénation

• Mesure des capacités d’oxygénation des


équipement en Conditions standard :
 eau claire,
 concentration nulle en O2 dissous,
 T=10°C,
 P= 10,33 mCe

141

Apport horaire
AH = CO x Volume du réacteur
AH = KLa x Cs x Vréacteur (KgO2/ h)

142

71
Apport spécifique brut - ASB

• ASB : apport spécifique brut = apport horaire en oxygène


dissous / puissance absorbée aux bornes
ASB = AH / Pabs
• ASB = CO x V / Pabs (KgO2/kWh)
avec :
- CO = capacité d’oxygénation
- V = volume du réacteur
- Pabs = puissance absorbée aux bornes

143

Rendement d’oxygénation
• Pour les dispositifs par insufflation d’air :
• Ro = Masse d’O2 transféré/masse d’O2 insufflé
• Ro % = CO x V x 100/ (0,3 x QN)
300 g / m3 d’air en conditions normales (23,19% en poids -
1 Nm3 = 1,293 kg)
QN = débit du surpresseur en conditions normales m3/h

144

72
Coefficient global de transfert

• CGT : coefficient global de transfert


• Coefficient permettant de passer des conditions standard
aux conditions réelles dans la boue (conditions de
fonctionnement).

• CGT = Tp x Td x Tt ou  x  x 

145

Coefficient global de transfert


• CGT = Tp x Td x Tt ou  x  x 

 Tp =  = coefficient de transfert eau claire- boue


 Td =  = Cs-Cx / Cs10 rapport entre les valeurs de
concentration en saturation en oxygène en eau claire et en
eaux usées (Cx concentration en Oxygène dans le milieu).
 Tt ou  = 1,O24 ^(t-10°C)

146

73
Apport transfert en boue / transfert en eau
claire

147

Coefficient global de transfert

• Aérateurs de surface : CGT = 0,7


• Puissance à installer : DO/(CGTAérateur Surface x ASB)

• Insufflation fines bulles : CGT = 0,55


• Débit d’air : DO / (0,3 x Hliq x Rdt x CGTInsufflation)

148

74
ASB des principaux systèmes
d’aération

149

Efficacité du transfert d’oxygène en fonction


de la configuration du couple
réacteur/aération

150

75
Ouvrage de dégazage

151

Lame déversante et dégazeur

152

76
Alimentation du clarificateur final via le dégazeur

153

Dimensionnement
de la clarification
secondaire

154

77
Principe de la décantation
Il s’agit d ’un procédé de séparation solide (MES) / liquide (effluent)
basé sur la pesanteur,
 On parle de décantation lorsqu’on cherche à clarifier un
liquide,
 On parle de sédimentation ou d’épaississement
’épaississement
lorsqu’on cherche à former une boue concentrée,

155

Principe du décanteur idéal ( Hazen )


Un décanteur idéal selon Hazen, où sont respectées les
hypothèses suivantes :
 Toutes les particules sont indépendantes et tombent à v0 ,
 Il n’y a pas de phénomènes de floculation, de turbulence, de
courants, de perturbations thermiques,
 L’écoulement est laminaire (Re < 0,2),
 Il n’y a pas de remise en suspension,
 La loi de Stockes reste valable (v
v0 = g.d^2./18)

156

78
Principe du décanteur idéal ( Hazen )

1/Tsh = Q/Vol = Q/h.l.L


La particule pour être retenue dans la cuve doit avoir
parcouru h en Tsh, donc sa vitesse doit être:
v0 = h/Tsh = h.Q/Vol = h.Q/h.l.L = Q/S = Charge superficielle
ou vitesse ascensionnelle (Va) ou charge hydraulique (Ch)
exprimée en m3/m2.h
157

Principe du décanteur idéal ( Hazen )

Toutes les particules ayant une vitesse supérieure à v0


seront piégées dans l’ouvrage et toutes les
particules ayant une vitesse inférieure à v0 seront
éliminées dans le rapport v/v
v0 ou h/h0.

158

79
Dimensionnement du clarificateur ou
décanteur secondaire
3 fonctions
1. Clarification
2. Epaississement
3. Stockage des boues en période de
pluie
 Dimensionnement de la surface (MES en sortie) et du volume
(séparation zone de clarification et d ’épaississement).

159

Les fonctions d’
d’un clarificateur secondaire

(MES, Qe)

Clarifier

Stocker

Epaissir

(Sa, Qr+Qe) (Sr, Qr)

Vue en coupe d’un clarificateur


cylindrique 160

80
Dimensionnement du clarificateur ou
décanteur secondaire

Les critères de dimensionnement seraient


donc:
- la recherche d’une surface minimale de
décantation associée à une Va exprimée en
m3/m2.h
- la définition d’un volume de clarification et
d’un volume du lit de boue associés à temps de
séjour maxi des boues (30 à 120mn) pour
déterminer le volume de l’ouvrage.

161

Dimensionnement de la surface du
clarificateur
Valeurs des vitesses ascensionnelles (Va ) ou charges hydrauliques (Ch)
correspondantes pour une concentration en MES sur l’effluent traité
de 30 mg/l maximum et appliquées sur le régime hydraulique horaire.

IM en ml/g 75 100 125 150 175 200 250 300 400 500
Va en m/h 1,4 1,3 1,2 1,1 1 0,9 0,85 0,8 0,7 0,6

Va = - 1,353 + 12,06 / LN (IM)  (pour MES = 30mg/l)

Surface du clarificateur : Q maxi / Va

Nota : valeur CEMAGREF  Va = 2,56 x exp (-0,00193 x Vc)


Vc = Volume corrigé
corrigé = Sa x Ib
162

81
Dimensionnement du volume
du clarificateur
1) Volume de clarification
Vcl = QmaxiTP x 1,5 h (TSH minimum = 1,5 h)
2) Volume d ’épaississement
Vlb = Masse LB / concentration lit de boue
Mlb = (Qa+ Qr) x Sa x Tsboue
Clb = (2Sr + Sa) / 3

163

Temps de séjour des boues dans le


clarificateur
TEMPS DE SEJOUR MAXIMUM DES BOUES DANS LE
CLARIFICATEUR

160
140
Temps de séjour en mn

120
100
80
60
40
20
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
CM (kg DBO5 /kg MVS)
164

82
Temps de séjour des boues dans le
clarificateur
 des formes oxydantes existantes dans l'eau interstitielle (
O2, NO3,...)
 des besoins en O2 endogène des boues, donc l'état
d'oxydation de la matrice organique
 de la température

pour 20°C:
Cm inf à 0,065 0,09 0,15 0,4 0,7
0,065
Ts en mn 140 120 100 80 50 30

165

Clarificateur circulaire
de type horizontal

166

83
Clarificateur circulaire
de type horizontal

167

Clarificateur circulaire
de type horizontal
(approche dimensionnelle)

168

84
Clarificateur circulaire
de type horizontal

169

Raclage de surface et trémie de récupération


des flottants

170

85
Raclage de surface et trémie de récupération des
flottants

171

Evacuation eau traitée

Lame siphoïde

Déversoir crénelé

Goulotte périphérique
172

86
Clarificateur circulaire raclé-sucé de type
horizontal

173

Clarificateur circulaire sucé de type horizontal

174

87
Clarificateur circulaire sucé de type horizontal

175

Clarificateur à succion des boues avec racleur diamétral à entraînement central.

7
5
6 8 11 12
3

10

4 9

1 - alimentation 7 - alimentation en air surpressé


2 - déflecteur ajouré 8 - siphons d'extraction des boues
3 - déversoir 9 - tuyau de sortie des boues
4 - racleurs 10 - tuyau de vidange
5 - tubes de succion 11 - tête d'entraînement
6 - air-lift de chasse des tubes 12 - passerelle d'accès 176

88
Poste de recirculation des boues

177

Poste de recirculation des boues

178

89
Avantages du procédé
 Pour toute taille de collectivité,
 Excellente élimination de l'ensemble des paramètres de
pollution (MES, DCO, DBO5, N, P),
 Principale filière pour traiter le niveau NGL,
 Adapté pour la protection de milieux récepteurs sensibles,
 Facilité de mise en œuvre d'une déphosphatation
simultanée et biologique.

179

Inconvénients du procédé

 Coût d'investissement plus important,


 Consommation énergétique plus importante,
 Nécessité d’un personnel qualifié et d'une
surveillance régulière,
 Sensibilité relative aux surcharges hydrauliques
et en pollution sauf si présence d’une régulation
par capteurs(O2, Eh, Q).

180

90

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